29 novembre 2013

Bug Feedly !

Je pestais, hier soir, contre Feedly. Je ne sais pas ce qu'il foutent (ils tentent de vendre la version professionnelle, peut-être) mais cela aboutit à la déconnexion des comptes ce qui n'est pas très grave. Sauf que ces andouilles obligent à se connecter avec le compte Google principal ouvert.

Or, j'ai plusieurs comptes comptes Google. Hier soir, j'étais connecté avec le mauvais...

28 novembre 2013

Les cons

Mon activité professionnelle ayant franchi un pas depuis quelques semaines, ce blog est complètement à la ramasse... Il n'empêche que des coups de gueule sont nécessaires, voire salutaires !

Feedly : c'est le meilleur lecteur de flux du marché et de loin. Il n'empêche que depuis ce matin, ils me demandent de m'identifier à chaque fois avec de nouvelles merdes. Ce soir, je me retrouve avec plus de 500 billets non lus en rentrant à la maison alors que j'ai fait une revue de blogs au bistro il y a moins d'une heure. Qu'ils cherchent à vendre leur solution professionnelle est une chose mais il va falloir qu'ils arrêtent de faire le citoyen moyen.

Orange : ce midi, je vais au resto. Je clique, je surfe,... avec l'iPhone mais la connexion devient HS. "Recherche en cours" me dit mon machin. Au bout d'un quart d'heure, je retrouve l'accès au téléphone mais pas la 3G. Un quart d'heure plus tard, elle revient. Officiellement : c'est affiché. Dans les faits, pas moyen d'aller sur le net. Dix minutes plus tard, c'est revenu.

Ces andouilles pourraient-ils arrêter de nous prendre pour des cons ? C'est quand même assez facile d'envoyer un mail ou un SMS d'excuses...

21 novembre 2013

Que cache la MasterCard "Google Wallet Card" ?

« Il y a beaucoup de façons de dépenser l’argent que vous avez dans votre wallet, en plus de payer ou de retirer de l’argent avec la carte Google Wallet. Vous pouvez utiliser cet argent pour envoyer de l'argent à des amis, acheter sur Google Play, YouTube ou ailleurs, ou transférer de l'argent sur ​​votre compte bancaire. » Nous dit à peu près Google en annonçant la sortie de la carte Mastercard liée à Google Wallet, que j’évoque dans le blog politique suite au billet de Presse Citron.

Voilà ! Google sort une carte de paiement et nous explique que Google Wallet est à peu près l’équivalent d’un compte bancaire sans carnet de chèques ! Pensez donc… Il suffit qu’ils changent vaguement de statut pour permettre des versements, des virements et des prélèvements et rien ne différenciera Google Wallet d’une banque normale. J’abuse un peu. Il manque quelques détails, notamment ce qui caractérise les banques en ligne (en gros, la nécessité de justifier son identité et de signer un contrat, conforme à la loi ou à la réglementation, française et européenne). Je suppose que les informaticiens et les juristes de Google y réfléchissent mais que ce n’est pas la priorité.

Ils doivent Google Wallet pour être les premiers et être présents partout dans tous les sites offrant du paiement en ligne (et en concurrence à Paypal). La marche forcée est lancée. A peu près la même que quand ils ont lancé Google+ : il faut rattraper le retard sinon des milliards seront perdus !

Mon confrère Presse-Citron n’en pense pas moins et je vais diffuser un large extrait de son billet. « Avec ce nouveau produit, Google affiche sa détermination à imposer sa solution de paiement Google Wallet. Pour rappel, ce portefeuille électronique a été lancé aux Etats-Unis en 2011. A l’époque, son utilisation requérait d’avoir un smartphone équipé de la technologie NFC. Puis, une autre version est arrivée, ne nécessitant plus cette technologie. Avec cette carte, un pas supplémentaire est franchi puisque l’utilisation de Google Wallet ne nécessitera peut-être même plus de smartphone. En vérité, Google ne propose rien de nouveau, si ce n’est un lien « physique » qui facilite l’utilisation de son portefeuille électronique dans la vie de tous les jours. » Je ne suis pas spécialement d’accord avec la conclusion du paragraphe. Ce n’est pas une facilitation mais la possibilité d’utiliser le pognon du wallet partout.

D’ailleurs, je ne suis pas non plus d’accord avec la conclusion du billet :  « Google met le paquet. Alors, un sérieux concurrent pour la carte bancaire ? » C’est plus qu’un concurrent pour la carte bancaire, c’est une carte bancaire, adossée à un réseau international de droit américain d’établissements financiers. Ne confondons pas la marque « Cartes Bancaires » qui est le réseau des banques françaises et l’appellation commune « carte bancaire ». Mieux ! La carte Google n’est pas une carte de crédit telle que peuvent l’émettre certains établissements financiers (vous payez des intérêts sur ce que vous payez, c’est un emprunt).

Pour une fois que j’ai de l’information plus sérieuse que Presse-Citron mais ça tombe sur mon job…

Peu importe, disais-je. Ce qui m’intéresse est le long paragraphe que j’ai cité. Je résume : Google avait lancé un produit pour payer avec son smartphone (aux Etats-Unis, en France, le marché est différent) puis a permis une utilisation sans smartphone et vient de franchir une nouvelle étape en créant cette carte bancaire « physique ».

Qu’est-ce que ça cache ?

Je rappelle que c’est mon job. Ce que j’écris ci-dessous est issue de réflexions personnelles suite à des informations que je peux avoir (rien de confidentiel mais quand on lit une dépêche d’information, on l’interprète différemment si on est directement concerné).

Ainsi, on se demande quel sera le moyen de paiement du futur, par internet, en paiement de proximité et de particulier à particulier. Pour les deux, on a inventé des solutions.

Pour internet, par exemple, Visa et Mastercard ont sorti 3D Secure. Vous payez et hop !, votre banque vous envoie un SMS avec un code que vous avez à saisir. En paiement de proximité, on imagine que les montants « importants » (à partir de 20 euros ?) seront payés par carte traditionnelle. On pensait aussi que les technologies sans contact se développeraient y compris à partir de votre smartphone qui serait équipé d’une puce NFC pour les petits montants. Pour le paiement de particulier à particulier, on imagine des portemonnaies électroniques comme PayPal.

Avec cette annonce, Google a lancé un signal fort.

Ils pensent que l’avenir du paiement sur internet est le wallet, c’est-à-dire une système sécurisé sans carte bancaire (peut-être doublé d’une authentification par SMS comme 3D Secure puisque c’est le moyen qu’ils utilisent pour vérifier les comptes Google).

Ils pensent que l’avenir du paiement de particulier à particulier est le wallet mais pas nécessairement par smartphone (qui restent pour l’accès à internet en l’absence d’ordinateur de bureau).

Ils pensent que le paiement sans contact avec smartphone ne marchera pas. En effet, à part pour les mômes, je ne vois pas l’intérêt (sauf dans des pays étrangers où le taux d’équipement en cartes et en terminaux est faible).

En aparté, je dirais qu’ils semblent penser que le sans contact ne prendra pas avec une carte bancaire (mais ils prennent peu de risque : ça ne coûtera pas cher d’ajouter un machin NFC dans leur carte – aussi bien, il y est déjà !).  Pour le paiement sans contact, je suis assez d’accord avec eux : ça coûtera beaucoup trop cher d’équiper les commerçants en lecteurs NFC. Le lecteur ne coûte pas cher, mais il faut intégrer cela à la caisse enregistreuse ou au TPE. Ca prendra du temps… Tant qu’une majorité de commerçants ne seront prêts, le système ne prendra pas. En outre, on risque d’avoir des problèmes de sécurité qui pousseront à l’obligation de coller la carte au lecteur. Autant l’insérer franchement et lire la puce… L’avenir nous dira qui a raison ! Mais je le répète, c’est un détail.

Ils pensent que la carte bancaire sera le mode de paiement de proximité.

Associer le wallet à une carte bancaire n’est pas nouveau. Je parlais déjà de cette carte Google Mastercard en octobre 2012. Il n’empêche qu’un tel système couvre tous les modes de paiement pour un particulier et pour un commerçant pour internet.

Le moment semble donc venu de lancer la marche forcée parce qu’il faut que tous les commerçants du monde mettent sur leurs sites de paiement la possibilité d’utiliser son wallet et donc d’avoir un contrat avec le gestionnaire du wallet, en l’occurrence Google.

Complément 
Le wallet a deux usages qu’il convient de différencier :
-         le porte-monnaie électronique, avec la gestion d’une monnaie, comme Paypal : vous avez (ou pas) des sous sur votre compte,
-         un portefeuille où sont stockés vos numéros de carte afin que vous n’ayez plus à la saisir lors d’achat sur internet, pour améliorer la sécurité.

A ma connaissance, Google est le seul gros à disposer des deux.

19 novembre 2013

Quel Cloud ?

J'ai déjà dit tout le bien que je pensais du cloud et de iCloud en particulier. Je télécharge un livre, un album ou une application avec mon iPhone ou mon iPad et je le retrouve sur l'autre appareil voire sur mon PC. Pareil quand je prends une photo avec l'un ou rédige une note. Je la retrouve sur l'autre !

Quelle est la solution idéale pour quelqu'un qui n'a pas son smartphone et sa tablette chez Apple mais seulement l'un ?

18 novembre 2013

Fin du Like sur Facebook ?

Facebook serait en train de tester un nouveau système de notation "par étoiles" en remplacement du fameux bouton Like.

Ca me parait saugrenu mais ça semble être fait pour mieux juger de l'impact des publications des marques...

13 novembre 2013

Le cloud en entreprise : une demande des salariés, pas des patrons...

J’ai reçu un communiqué de presse de Sharp qui a mené une étude sur l’utilisation du Cloud par les PME. En Europe, « elles ne sont pas à la hauteur des attentes de la nouvelle génération de collaborateurs sur le Cloud, qui exigent des outils de partage pour travailler efficacement. Cette étude réalisée auprès d'employés de PME en Angleterre, en France, en Allemagne, en Suède et aux Pays-Bas révèle en effet un fossé entre les attentes de la Génération Cloud dans les outils et méthodes de travail et ce que les PMEs mettent à sa disposition pour travailler. » Quelques extraits et reparques.

« L'émergence d'une "Génération Cloud"

L'étude montre l'émergence d'une nouvelle génération de collaborateurs dans les PME en Europe. Les employés se dirigent vers des méthodes de travail plus flexibles et collaboratives, qu'ils aient obtenu l'aval de leur employeur ou non.
-         59% des collaborateurs interrogés travaillent aujourd'hui à distance, et ceux qui travaillent uniquement depuis leur bureau constituent désormais une minorité.
-         Pour 46% des collaborateurs, il est important de pouvoir travailler à distance.
-         52% des collaborateurs déclarent que l'importance de travailler à distance s'est accentuée ces 12 derniers mois.
-         53% des collaborateurs veulent avoir la possibilité d'accéder à leurs données professionnelles à partir de n'importe quel appareil, de n'importe où, afin de gagner en productivité.
-         Presque la moitié des salariés (48%) veut avoir la possibilité d'accéder aux données professionnelles depuis leur smartphone.
-         Beaucoup de salariés (41%) se considèrent plus créatifs chez eux. »

L’étude montre par ailleurs que les différences avec les grandes entreprises sont mineures. Par rapport aux questions posées, je crois que j’aurais répondu à l’identique pour ces questions, sauf pour ce qui concerne la dernière.

« Les avantages du Cloud pour les PME

Même si les entreprises, quelle que soit leur taille, n'arrivent pas encore à mettre en place une stratégie Cloud efficace, les collaborateurs reconnaissent les avantages que le Cloud apporterait pour le travail d'équipe, pour leur créativité mais aussi pour la rentabilité et l'attrait de l'entreprise. »

Par la suite, l’étude montre que les salariés estimeraient nécessaire d’avoir plus d’outils de travail collaboratif et ignorent quelle est la stratégie de leur entreprise.

Pour ma part, je pense que ce n’est pas demain que les entrepreneurs auront confiance dans le cloud.  Tout d’abord, pour avoir confiance, il faut connaître un minimum. Ensuite, l’entrepreneur aura surtout confiance dans son réseau interne, dans son système d’hébergement des fichiers.

Je me demande si l’affaire PRISM, les écoutes par la NSA, ne seront pas dévastateurs pour le cloud. Tout le monde sait maintenant que toutes nos conversations peuvent être (et sont…) espionnées. Quelle confiance peut-on avoir quand on stocke sur le web (in the cloud) des informations propre à l’entreprise, aux clients,… ?

Il y a quelques temps, j’avais fait un billet rêvant du moment où nous aurions tous des tablettes en remplacement des PC avec une connexion par la wifi ou la 3G… Même pour un usage quotidien, au bureau : avoir tout sur soi dans les salles de réunions, arrêtez de passer une demi heure à chaque réunion pour trouver un câble réseau ou une prise électrique. Faire des disparaître ces cadres abrutis qui commencent chaque séance par une escapade sous les tables…

Je vois ce jour de plus en plus tard…

12 novembre 2013

Communautés Google+ pour les clients Google Apps

Google vient de lancer les communautés privées pour les utilisateurs de Google Apps, faisant ainsi un pas de plus vers le Réseau Social d’Entreprise idéal. Mais vous avez oublié ce que sont les Google Apps ! Elles regroupent l’ensemble des services de Google destinées aux entreprises, notamment la messagerie et l’agenda sur la base d’un nom de domaine. Par exemple, pour ce blog, j’ai un nom de domaine : aubistrogeek.com. C’est comme si Aubistrogeek était une entreprise. Je peux créer un tas de boites mails en @aubistrogeek.com.

Les communautés fermées permettront à des groupes, au sein d’entreprises, de papoter à propos d’un sujet, d’échanger des documents Google Drive,…

L’administrateur pourra néanmoins inviter des gens de l’extérieur (partenaires, clients, fournisseurs,…) à participer à certaines communautés.

03 novembre 2013

Ce pays où les professionnels de l'informatique grand public sont des nuls...

En France, les professionnels de l'informatique grand public sont des ânes. Parole de professionnel d'informatique grand public utilisée par des braves gens qui mettent une carte dans un machin pour obtenir du liquide sans savoir que c'est de l'informatique qui gère tout ce bazar...

Trois exemples, liés au PC de ma mère.

Premier exemple – les vendeurs de grandes surfaces

Je racontais récemment un problème qu'elle avait : son téléphone, branché sur la Livebox, ne sonnait plus. C'est arrivé deux ou trois jours après un de mes passages en Bretagne et elle ne pouvait pas attendre le suivant. Elle a fait ce qu'elle pouvait faire : redémarrer la livebox et vérifier la câblage puis changer le téléphone au cas où le problème vienne de lui. Rien à faire.

Elle va donc interroger le vendeur de l'hypermarché qui ne sait rien lui dire sauf que ça ne pouvait pas venir de la Livebox. Il en était sûr.

Pas de bol, ça venait de la Livebox. Tous les indices étaient là. Je ne suis pas professionnel de la téléphonie mais en quelques réflexions, j'en étais arrivé à la conclusion que seule elle était en cause. Et j'avais raison. Comment un type dont c'est le métier peut-il faire une aussi grossière erreur ?

C'est d'autant plus con que, au mieux, il pouvait en vendre une nouvelle... On sait maintenant qu'il est incompétent.

Deuxième exemple – les petites boutiques

Il y a quelques mois, le PC de ma mère ne fonctionnait plus très bien. Elle l'amène dans une petite boite spécialisée, sur ma recommandation (à vue de nez son disque dur avait pris une claque ou un gros méchant virus). Ils font un premier diagnostic : quelle que soit l'origine de la panne, il fallait bien réinitialiser le disque dur. Ils disent donc à ma mère : dites nous quels logiciels vous utilisez pour que nous puissions les réinstaller sachant que la version de Microsoft Office que vous avez nous est inconnue. Ma mère m'appelle pour me demander. Je lui réponds qu'elle n'utilise pas Microsoft Office mais Open Office. Je lui fais noter devant moi, elle s'applique et tout ça pour ne pas faire d'erreur.

Elle va les voir. Ils ne connaissaient pas Open Office. Des professionnels...

Périodiquement, depuis, elle me dit : « tiens ! Tel ou tel truc ne fonctionne pas. » J'arrive, je regarde, je remets en place. La première fois, il manquait Open Office... Je l'ai donc installé... La fois suivante, elle me dit qu'elle n'arrive pas à ouvrir les PPT. C'est logique, le logiciel par défaut était toujours Power Point...

Je me pointe cette fois-ci, elle me dit : tu installeras Adobe, ça ne marche plus. Je dis : quoi ? Je vais sur son PC, ouvre un PDF, tout va bien. Finalement, elle me montre un truc qui ne marche pas : il manquait « Flash » sur son navigateur. Ces imbéciles de réparateurs avaient oublié de mettre Flash en réinstallant un PC...

Troisième exemple – les grosses boites

Avec son problème de téléphone qui ne sonne plus, je suis allé voir l'assistance Orange.

Je suis donc allé dans l'espace client. Il y a un onglet « Urgences et dépannage ». Là, on ne trouve rien pour l'assistance. Il faut cliquer sur « mes outils d'autodiagnostic »... Puis sur « accéder à mes outils ». Admettez qu'il faut le savoir ! Là, il y a un tas de truc... Dont « Un incident sur votre ligne ». On ne peut pas cliquer mais il y a un truc, en dessous, dans le même pavé. « Testez votre ligne ». On clique. Un deuxième onglet s'ouvre : « Un problème avec votre connexion Internet, le téléphone Livebox (téléphone par internet) ou votre TV d'Orange ? » Vous commencez à vous dire que vous êtes sur la bonne voie. Vous avez tort, ça ne débouche sur rien. Vous serez invité à tester, vous allez vous rendre compte que ce n'est pas le bon chemin.

Vous fermez donc le nouvel onglet et vous relisez toutes les options que si vous sont offertes. Vous voyez alors : « Besoin d’aide pour établir le diagnostic? » Heu... Oui, j'ai besoin d'aide... Vous ne pouvez pas cliquer mais, en dessous, il y a « Consultez l'assistance guidée ».

Est-ce que les crânes d’œuf de notre grand opérateur national ne pourraient-ils pas s'imaginer que si un client va dans l'assistance, c'est justement parce qu'il veut consulter l'assistance ? C'est quand même totalement délirant de devoir passer par tout ça ! En fait, c'est quasiment introuvable.

La première fois, je suis tombé dessus par hasard. Une fois que j'ai réparé la livebox, j'ai voulu y retourner en utilisant les menus de façon normale. J'y ai passé plus d'un quart d'heure. Pour préparer ce billet : plus de vingt minutes...

Après, ça va mieux ! Le diagnostic de la panne est ultra rapide. Une fenêtre s'ouvre.

Premier écran : « Sélectionnez l'objet de votre recherche : connexion internet (Wi-Fi, Ethernet, Clé 3G+, navigation...) - TV d'Orange - ligne Livebox - messagerie Orange et logiciels de messagerie - services internet (Anti-virus firewall, Contrôle Parental) » Comme le téléphone n'est pas mentionné (c'est un comble!), vous cliquez sur « ligne Livebox » par hasard (et vous avez raison mais vous ne le savez qu'après, déjà que vous avez perdu un temps monstre).

Nouvelle page : « Pour votre ligne Livebox, votre demande porte sur : aucune émission et réception d'appel - aucune émission d'appel - aucune réception d'appel - une mauvaise qualité des communications ou des coupures fréquentes » ! Magnifique ! Enfin on parle de vous : aucune réception d'appel ! Vous voilà enfin confirmé sur la bonne voie. Vous cliquez.

Une nouvelle page : « Pouvez-vous émettre des appels ? Oui - non ». Grandiose ! Vous avez enfin réussi à décrire votre problème : vous ne recevez pas d'appel mais vous pouvez en émettre. Vous cliquez sur Oui. Vous êtes alors invité à indiquer votre modèle de Livebox.

Une nouvelle page. Vous n'y comprenez plus rien. En première ligne, c'est indiqué : « remettre à zéro votre Livebox mini ». Ils ont fait le diagnostic mais plutôt que vous dire « Il vous faut réinitialiser votre livebox pour réparer votre ligne, voulez vous accéder à l'assistance correspondante ? », ils vous envoient directement dans l'assistance pour cette fonction. Vous ne savez pas ce que vous foutez là !

Pire ! Cette page commence par un tas d'avertissements qui vous foutent les boules alors que la seule consigne à donner devrait être : munissez vous de votre identifiant tel qu'il a été fournir par Orange lors de l'ouverture de votre ligne.

Si vous n'êtes pas découragé, vous déroulez la fenêtre et vous tombez sur un mode d'emploi très précis avec des illustrations, … Vous y allez donc franchement. Sauf qu'il y a une légère erreur. Ils oublient de vous dire, à un moment, qu'il faut patienter près de cinq minutes. Vous n'arrivez pas à poursuivre. Un type qui s'impatienterait foutrait tout en l'air... et j'ai failli le faire.

Finalement, ça se décoince ! Mais un type qui ne sait pas qu'il y a une interface d'administration de la livebox et comment y accéder sera foutu. Et si l'adresse IP correspondante n'avait pas été mémorisée dans mon PC, j'aurais perdu toute chance de pouvoir réparer ce bordel.

Troisième exemple – les grosses boites – je résume
Petit 1 : vous perdez des heures dans l'assistance de Orange.fr avant de pouvoir dire que vous avez besoin d'assistance.
Petit 2 : une fois que vous avez trouvé, tout cela va très vite pour vous donner le diagnostic et surtout ce qu'il faut faire pour réparer.
Petit 3 : le mode d'emploi des opérations à faire est bon à un détail près mais pourrait vous poussez à faire des conneries.

Petit 4 : c'est stupéfiant de voir que ces andouilles d'informaticiens et de spécialistes du marketing soient capables de vous dire quelles tâches faire sans pouvoir les lancer automatiquement...
Petit 5 : c'est stupéfiant d'obliger un type à réinitialiser une Livebox quand il vous dit qu'il ne reçoit pas les appels, tellement il devrait être évident que c'est un incident de configuration du logiciel qui pourrait être réparé automatiquement.

Imaginez que je fasse les mêmes conneries dans mon boulot... Je vous l'ai dit : je bosse dans l'informatique des machine qui distribuent du pognon. Imaginez que suite à un bug informatique connu ; je laisse du personnel de mon entreprise perdre du temps à faire des bêtises pour remettre le système en marche parce que c'est le personnel de mon entreprise qui est « mon client ». Je serais licencié sur le champ !

Reprenons les exemples :

Le premier : le type de l'hypermarché n'aurait pas du raconter une connerie à ma mère. Il aurait du dire : « désolé, Madame, je ne sais pas. Essayez d'appeler le service client d'Orange, ils vous diront quoi faire même si c'est parfois très long. »

Le deuxième : les types du réparateur ont merdé. Ils ont perdu un client qui aurait pu être sérieux. Le prochain équipement informatique ne sera pas acheté chez eux. Ils continueront à faire des réparations de merde jusqu'à ce que l'hypermarché offre le même service... Et ils couleront.

Le premier troisième : les types qui font le service web orange.fr devraient s'interroger sur les besoins du client. J'espère pour eux que le bigboss ne tombera pas sur ce blog. Il apporte la preuve qu'ils dépensent un tas de pognon à faire des truc sans intérêt en oubliant une des deux fonctions principales : l'assistance au client (la deuxième étant le commercial et le marketing).

Le deuxième troisième : les types qui font les logiciels chez Orange devraient penser à éviter de faire perdre du temps aux clients. J'espère pour eux le bigboss ne tombera pas sur ce blog. Il apporte la preuve que le fait que les clients puissent recevoir leurs appels sans s'emmerder dans des problèmes de configuration n'est pas une priorité pour eux.

Il y a des licenciements qui se perdent.

Un jour, des industriels étrangers vont venir sur ces marchés typiquement locaux. Et on l'aura dans l'os. Dans l'iOS, même...

02 novembre 2013

Google+ : mes URL personnalisés

Je les ai enfin eues ! Quelques jours après les autres...

Pour la page Jégoun, j'ai bien reçu un mail, hier, ça donne :
https://plus.google.com/+JegounNet

C'est ridicule ! Il aurait pu me filer Jegoun !

Pour mon profil personnel, je n'ai rien reçu, j'ai trouvé que c'était "préactivé" en allant sur l'onglet "bio" de mon profil. Ca donne :
https://plus.google.com/+NicolasJégou