29 août 2025

Huisserie, de justesse !

 


Depuis qu’on a plus ou moins validé les plans de mon copain Romain, le premier pas sérieux vient d’être franchi : un artisan est passé à la maison pour préparer les premiers devis, il s’agit du lascar qui va s’occuper des potes, fenêtres et autres volets (un de ses gars était déjà passé il y a trois semaines pour voir la faisabilité de certains aspects).

Il va me faire un devis global pour tout ce que j’envisage mais en séparant bien le chiffrage de chacun des points car il me faudra bâtir des priorités en fonction du prix… La seule priorité est le changement du toit de la véranda.

Voila le détail ce qui ne vous passionnera pas mais j’entends bien avoir l’avis de ceux qui connaissent la maison

 

Au niveau du rez-de-chaussée :

 

La porte en verre pour entrer dans le porche devrait être changée, une réparation de l’actuelle semble impossible (pour information, il faut être assez musclé pour l’ouvrir et les visiteurs, notamment les livreurs, n’osent pas).



Il faudra tout de même que je revois mes plans, avec lui : en lui disant ce que je voulais faire, j’ai "oublié de penser" que la porte en question était toujours ouverte en été pour éviter aux plantes de griller… En conséquence, ce n’est pas la peine de mettre des panneaux de verre sécurisé et une serrure solide. En revanche, la serrure de la porte en bois doit être remplacée.

On verra la serrure après mais il peut déjà alléger le devis pour la partie vitrée.

 

La serrure du portail du garage sera changée (quand ma mère est partie en maison de retraite, j’ai filé des clés aux voisins mais je n’ai jamais pu les récupérer et certains sont morts depuis…).

La porte entre le garage et la maison sera remplacée (je voulais simplement changer la serrure mais le remplacement complet est plus simple). Comme ça touche à la sécurité, je ne vais pas indiquer mes motivations ici mais le principe est que je ne veux pas fermer le portail quand je sors en vélo, c’est trop chiant. Ca me multiplie par deux le temps de trajet jusqu’au café de la gare…

 

La fenêtre en bois de la buanderie sera remplacée (il faut au minimum que je change les carreaux car il y a un tuyau qui faisait l’évacuation de mon précédent sèche-linge mais quitte à refaire entièrement la pièce pour qu’elle soit propre, autant tout changer.

 

Au niveau du séjour :

 

Le toit de la véranda sera remplacé à l’identique (malgré mes envies initiales, il m’a clairement fait entendre que pour en faire plus, il fallait refaire la véranda).

La porte qui donne sur l’extérieur sera remplacée. Au lieu de deux volets coulissants (dont un qui ne sert à rien), il y aura une porte « normale » (s’ouvrant vers l’intérieur). En fait, il m’a dit que les portes coulissantes qui donnent sur le jardin étaient des saloperies car de la poussière que l’on traine avec les chaussures finissait par se foutre dans les dans les roulettes…

 

Le volet de la petite fenêtre du séjour, toujours en bois, sera remplacé par un truc moderne électrifié (les volets électriques fonctionnent maintenant souvent à l’énergie solaire).

La porte entre la cuisine et « l’arrière cuisine » sera réparée. La vitre avait été cassée. Je pense que je vais mettre du verre normal alors qu’il y avait du verre dépoli (il était justifié à l’époque où les vieux entreposaient du merdier à cet endroit mais je ne vois plus l’intérêt).

 

Entre la cuisine et la cave :

 

La porte donnant sur l’extérieur sera changée (la serrure est merdique et la porte ne s’ouvre pas facilement, un coup de rabot n’est pas suffisant à ce stade).

L’espèce de machin coulissant avec des boudins rouges qui donne sur l’escalier de la cave sera supprimé : il ne fermait plus était pas très « sérieux ». D’ailleurs, les parents avaient dû mettre une porte en bas de l’escalier à cause des fuites d’air. On m’a expliqué que ces boudins étaient une vraie connerie mais qui était à la mode « à l’époque ».

En conséquence, par contre, la porte « ajoutée par les parents » devra être remplacée par un truc un peu plus sérieux (je sens que je vais mettre ça en bas de mes priorités, tout de même).

 

A l’étage :

 

Le volet du bureau sera électrifié (ce n’est pas non plus une de mes grandes priorités mais c’est le volet auquel je touche le plus car le soleil me gêne quand je bosse).

Dans la future salle de bain, le machin sera électrifié (ce qui pourrait nécessiter un changement).

 

Cette fenêtre mérite quelques explications (surtout parce que j’en ai beaucoup discuté avec ma sœur).

Tout d’abord, si le manche est si long, c’est parce que le volet aurait dû être électrifié pour le départ. Le mécanisme (l’espèce de rotule où est le manche) aurait dû être dirigé vers le bas ce qui aurait permis d’avoir un manche moins long.

Il faudra sans doute mettre des rideaux normaux à cette fenêtre (j’avais envisagé des stores vénitiens mais c’est trop chiant) afin d’évité d’être vu à poil mais le seul endroit d’où l’on puisse nous voir est la fenêtre de la salle de bain d’une maison à peu plus loin (à une trentaine de mètres) mais j’ai calculé que l’angle de vue ne permettra pas de voir ma bite si je suis à poil…

 

 

La photo de la véranda n'est pas contractuelle, je l'ai prise sur Google pour faire baver les peine-à-jouir. Celle du Romain, non plus, d'ailleurs.

23 août 2025

Le nouveau vélo

 


Comme je l’ai annoncé dans Facebook hier, j’ai remplacé mon vélo à assistance électrique mais ma publication était pleine d’approximation ce qui n’a aucune espèce d’importance.

Ce changement était plus ou moins prévu mais pas forcément pour ce mois-ci (je vais lancer les travaux dans la maison et il faut que je débloque du pognon pour le faire, il me faut donc faire un bilan complet dans les prochains mois, le nouveau vélo était bien à prendre en compte dans le montant global).

Ce remplacement était prévu car le moteur avait quelques défaillances dans les montées (rien de bien grave mais m’obligeant à donner un sérieux coup de pédale pour retrouver la pleine puissance). En outre, « l’électronique » (le compteur de vitesse et de kilomètres) était en panne depuis quelques mois, la précédente réparation n’ayant tenue que quelques semaines. Le dérailleur sautait parfois quelques vitesses (sans grande conséquence sauf que, par deux fois en deux ans, la chaîne était sortie de son axe et il m’avait fallu la faire remettre en place par un pro car elle était coincée par le carter). En complément, il fallait que je change ce carter (l’ancien s’était cassé il y a quelques semaines) et que je fasse une « révision complète ».

Je devais donc m’attendre à sortir quelques centaines d’euros.

 

Avant-hier, en rentrant à la maison, j’ai voulu recharger la batterie car elle était presque vide mais le chargeur semblait « en vrac ». Hier, je suis allé voir mon commerçant fétiche. Je lui ai décrit les symptômes et il m’a dit que c’était la batterie qui était hors service ce qui était réaliste. Il m’a annoncé qu’une batterie neuve coûtait environ 600 euros.

Une courte visite chez Amazon me montrait un prix de l’ordre de 450 euros (mais j’aime autant passer par mon commerçant qui ne me facture pas les petites réparations et qui est toujours disponible). Le délai de livraison était de 4 semaines et il ne m’était pas possible d’attendre.

 

Le commerçant m’a alors conseillé de changer le vélo. J’ai étudié sa proposition. Le nouveau vélo coûtait ce que m’a coûté l’ancien, à savoir 2000 euros avec la même remise de 300 euros. Il me proposait de reprendre le vieux pour 400 euros en sachant que j’avais pour environ 800 de frais avec la batterie.

En fin de compte, l’achat ne me revenait qu’à 800 euros sachant que le précédent avait huit ans.

Le nouveau était disponible « en stock » donc la décision fut vite prise.

 

Il est légèrement plus puissant que l’autre. Il dispose d’un système de blocage des roues ce qui m’évitera d’avoir à sortir l’antivol à chaque fois que je m’arrête dans un commerce (et à un chercher un coin où l’attacher ce qui n’est pas toujours évident). Il a un système de changement de vitesse intégré à la poignée du vélo (ça ne sert à rien mais c’est plus moderne), je crois qu’il a moins de vitesses que l’autre (qui avait 10 pignons, là je n’ai pas compté) ce qui ne sert pas à grand-chose sur un VAE. A la limite, trois ou quatre suffiraient : descente, faux plat montant, légère côte, forte côte.

 

Avant ce changement, j’imaginais en choisir un plus puissant mais compte tenu que je fais peu de kilomètres et que les machins coûtent la peau des fesses, j’ai sans doute fait le bon choix.

20 août 2025

Bergenias et bacs plastiques


 

Si vous avez écouté les actualités, hier, vous avez certainement entendu parler de Loudéac : on a eu un gros et long orage. Je n’avais jamais vu ça, avec des éclairs qui sont tombés à trois reprises en une heure trente à moins de deux cents mètres de la maison ! En complément, il a fortement plus depuis vingt-quatre heures (vous me direz qu’il pleut toujours beaucoup en Bretagne mais c’est faux : il pleut souvent…). Il y a eu des dégâts importants dans certains quartiers mais pas trop chez moi ! Le pire qui m’est arrivé, c’est que je n’ai pas pu payer ma note de bistro, ce dernier ayant eu des problèmes informatiques à la suite d’une panne de la fibre.

J’enrage néanmoins : ça fait trois semaines que je suis là et mon jardin avait bien progressé. Je m’étais fixé quelques objectifs : le jardin devait être propre pour l’arrivée de ma nièce et de ma sœur il y a une dizaine de jours, il aurait dû être fleuri pour l’arrivée, demain, du reste de la famille et il aurait dû être « parfait » lors de mon retour à Paris, dans une paire de semaine.

Or les pluies torrentielles ont saccagé mes rosiers et les mauvaises herbes devraient être les premières à prospérer tant elles ont été arrosées. Et ma petite tondeuse électrique, si pratique pour tailler les machins quand c’est sec, ne pourra plus agir efficacement.

 

Côté bonnes nouvelles : les clématites sont reparties et il y a maintenant plusieurs fleurs. Elles commencent à pousser et ne sont pas enfermées dans d’autres massifs de fleurs. Je suis par ailleurs surpris par les rosiers : ils ont fait beaucoup de fleurs. Sur les pieds où elles fanent, je coupe les boutons et ça repart ! C’est très pratique, comme plante.

 


J’ai diffusé des photos de rosiers dans Facebook. Mon frangin m’a immédiatement répondu : « quoi, tu n’as pas encore coupé ces machins à feuille de chou » ce à quoi une copine a rétorqué : « il ne faut surtout pas virer les bergenias » en me citant plusieurs arguments tout à fait valables, notamment le fait que ces machins empêchent les mauvaises herbes de pousser.

Me voila avec un affreux dilemme ! Qui écouter, François ou Brigitte ? Mon horticulteur en avait déjà viré la moitié et j’avais poursuivi… Mais le reste ?

Il faut savoir (ou pas…) que ma mère appelait ça des roses de Noëls et que d’autres m’avaient dit que c’était des roses trémières (je ne voyais pas le rapport, pour les deux, mais je suis en gentil garçon). Ma mère en mettait dans des jardinières sur les fenêtres pendant l’hiver. Elle a fini par en planter dans des coins qu’elle ne voulait pas entretenir et les machins ont donc prospéré ! Il est vrai qu’ils étouffaient les ronces…

Suite à ce rapide échange (et avant d’être noyé par pluie), j’ai sorti ma débroussailleuse et j’ai viré un tiers de ce qui restait. Mon horticulteur décidera de la suite à donner…

 

Brigitte, par contre, m’avait donné deux excellents conseils. Je crois que j’en ai déjà parlé. Elle m’avait dit de mettre une grosse lame sur la débroussailleuse (sinon, on perd du temps à changer les machins en plastique). Ensuite, elle m’a conseillé d’acquérir un sécateur électrique. Je trouvais que c’était un truc de fainéant inutile mais mon côté geek fainéasse a pris le dessus : j’ai craqué. Et c’est drôlement pratique, en effet !

Ces machins avec des batteries légères sont indispensables, en fait (et ne coûtent pas très cher, je crois que pour les deux, j’en ai pour 150 euros). La condition est de ne pas les ranger (il n’y a rien de plus chiant que de perdre du temps à les chercher dans des étagères ou à les y mettre quand vous n’utilisez l’outil qu’une dizaine de minutes).

Sinon, j’ai poursuivi le traitement des mauvaises herbes au vinaigre blanc (on lit tout quant aux modes d’utilisation mais, en gros, un tiers d’un bidon de cinq litres dans un arrosoir de dix litres, complété avec de l’eau et ça fonctionne très bien). J’ai eu une excellente idée : enlever la pomme d’arrosoir pour mieux cibler quelques plantes à abattre, notamment au pied du muret en granite (côté rue) et entre les rosiers.

 


Revenons dans la maison

 

Quand j’ai commencé à envisager les travaux dans la maison, je m’étais dit que l’on commencerait par aménager les dépendances au niveau de rez-de-chaussée (la buanderie et la petite pièce derrière), que l’on pourrait y ranger, ensuite, le contenu des armoires du premier étage (qui ne contenaient plus que des trucs de ma mère que je n’avais pas envie de jeter), avant d’y refaire les pièces.

Finalement, les travaux n’ont pas commencé (pour plusieurs raisons, notamment le temps de bien préparer les plans) et je me rends compte que l’on devra faire intervenir les ouvriers dans l’ordre des corps de métier et non pas dans l’ordre des pièces.

Entre temps, j’avais fait vider la cave et en discutant avec ma nièce, j’ai eu l’idée (qu’elle m’a bien soufflé) de mettre le contenu des placards dans des bacs en plastique étanches (j’espère…) et de les stocker à la cave.

 

J’en profite pour lui présenter mes excuses : le premier rangement qu’elle avait fait (l’été dernier) a été partiellement annulé par cette mise en cave !

Toujours est-il que dès qu’on aura le go pour les travaux, il me restera moins d’une heure pour finir de vider quelques placards (il y a le temps, cela ne commencera pas avant plusieurs mois mais j'ai profité de la présence de la nièce !).

 

14 août 2025

La maison de derrière !

 


Ma mère était amie avec sa voisine « de derrière » qui, comme elle, habitait là depuis une soixantaine d’années. Elle était en bien meilleure santé mais a dû aller vivre en maison de retraite car nous (ses enfants) n’habitions pas à Loudéac mais aussi parce que la maison est pleine d’escaliers…

Quand j’allais la voir, j’avais pris l’habitude de lui donner des nouvelles du quartier. Je notais dans ma tête les petits changements que je pouvais voir et lui les racontais. « Tiens ! Il y a des nouveaux locataires, là ». Ou « chez Machin, ils remplacent l’abris de jardin ». Que des trucs visibles. Si je discutais parfois avec les voisins qui me communiquaient des informations, je ne posais jamais de question ou ne leur en donnais jamais : je ne suis pas commère. Mon seul but était que ma mère reste au courant comme si elle habitait toujours là.

Mais j’ai gardé cette habitude de tout regarder… et je ne rapporte qu’à Facebook (la dernière fois, c’était pour la construction d’une cabane très moche chez les voisins d’en face).

 

Un jour, la dame est morte. Quelques semaines ou mois après, la maison a été mise en vente ce que j’ai su en voyant un panneau devant. Au bout d’assez peu de temps, j’ai noté que des travaux avaient commencé et que le panneau avait disparu.

Je trouvais que les travaux n’allaient pas très vite et le panneau est revenu.

Je me demandais donc ce qui était arrivé. Pourquoi de nouveaux propriétaires pouvaient-ils bien avoir revendu une maison qu’ils venaient d’acheter et dans laquelle ils avaient entamé des transformations très rapidement ?

Finalement, de nouveaux voisins sont arrivés…

 

Toujours est-il que j’ai été longuement frustré de ne pas pouvoir donner une explication à ma mère…

 

Et je viens d’avoir l’explication : les vendeurs ont annulé la vente après la signature du compromis car les nouveaux « ne leur plaisaient pas » (c’est de la folie). Et ils ont trouvé de nouveaux acquéreurs mais ont du baisser le prix d’environ 10%...

 

Ce que j’ai pu raconter par la suite dans Facebook : les « nouveaux nouveaux » ont fait des travaux mais différents des précédents. Ces derniers avaient commencé une isolation par l’extérieur (sur la façade sud-ouest uniquement ce qui est n’importe quoi) et s’étaient arrêtés à la pose des tasseaux en bois. Les suivants ont construit une grande véranda (qui m’emmerde car ils peuvent voir quand je me gratte les couilles en regardant la télé). Ensuite, ils ont fait une partie de l’isolation un peu en urgence mais pas tout… Enfin, ils ont organisé une grande fête dans le jardin. Pour la crémaillère, je suppose…

Ils ont donc fait une partie de l’isolation en urgence pour donner l’impression que la maison n’était pas en travaux…

Je n’ai pas fini de me poser des questions…

11 août 2025

L'état à mi-aout

 


Je découvre un nouveau plaisir dans cette maison : faire la grosse commission dans les toilettes du bas avec la fenêtre ouverte et la vue sur le jardin qui ressemble enfin à quelque chose. Les voisins d’en face vont néanmoins se rendre compte de mon activité lors qu’ils me voient assis bêtement…

Depuis les jours qui ont suivi mon arrivée, je n’ai pas foutu grand-chose dans le jardin et tout ce que je peux vous dire, c’est que la plupart des rosiers sont maintenant en fleur (avec une éclosion qui date de moins d’une semaine !). Deux photos pour illustrer ce billet (j’avais diffusé à peu près les mêmes, sans les fleurs, en fin de semaine dernière).

 

Ce n’est pas parce que je glande en apparence que le boulot n’avance pas ! L’autre jour, j’ai reçu Romain, mon copain architecte d’intérieur, en présence de ma sœur et de ma nièce. Il avait pris contact avec des artisans et a pu nous montrer des échantillons de carrelage pour nous rendre compte des aspects globaux de la nouvelle salle de bain et nous avons aussi choisi le mobilier.

Enfin, on voit un embryon de calendrier pour la suite : les devis pourraient être faits et signés en septembre et, avec un peu de chance, la première vague de travaux pourrait être faite pour Noël (c’est tendu, tout de même).

Ca fait du bien de se « projeter » encore plus dans la future maison.

 

Cet après-midi, je reçois de manière informelle Romain et un ami à lui, qui si j’ai bien compris, bosse pour une entreprise spécialisée « dans les fenêtres ». J’espère qu’il pourra regarder le toit de la véranda mais il vient surtout pour étudier mes besoins pour ce qui concerne les stores et autres volets.

Fonctionnellement, comme on dit au bureau, j’ai besoin de solutions simples pour empêcher d’être vu de l’extérieur quand on est dans la salle de bain : c’est une chose d’ouvrir une fenêtre quand on chie en tirant sur le tee-shirt pour ne pas montrer les parties intimes et une autre d’avoir une salle de bain où l’on se promène à poil en étant vus des fenêtres des enfants des voisins…

Il me faut par ailleurs une solution pour le séjour. Le soleil entre le matin par la petite fenêtre et on ne peut pas voir la télé et d’autres voisins voient si je me gratte les couilles en regardant la télé s’il fait nuit et que la lumière est allumée. C’est gênant. Par ailleurs, dans la soirée, le soleil qui donne sur la porte-fenêtre est assez gênant.

En fait, je souhaite que tout cela soit électrifié et avec une télécommande (je ne vais pas aller fermer des volets avec une manivelle à chaque fois que je prends une douche ou que je remarque la lumière dans le séjour des voisins…). J’envisage en fait de mettre des stores vénitiens à fines lames électriques (ce qui existe selon Google mais l’avis de professionnels – sur mes besoins et les solutions – sera un plus).

 


Je me doute que tout cela n’intéressera pas forcément mes lecteurs (un tel pavé pour trois volets alors que des simples rideaux feraient peut-être l’affaire) mais cela explique aussi pourquoi je suis si long à lancer les travaux : il me faut une solution à chaque problème et commencer par le gros œuvre n’est pas forcément la meilleure idée ! Je ne vais pas carreler la salle de bain s’il faut faire passer des câbles électriques ensuite…

 

Sinon, j’étais préoccupé par l’ordonnancement des travaux. Dans mon esprit, on aménageait d’abord les « dépendances » du rez-de-chaussée pour pouvoir mettre dans des rangements neufs ce qui est contenu dans les pièces du haut qui doivent être refaites. J’ai eu l’idée, grâce à des propos de ma nièce, de tout mettre dans des caisses en plastique étanches que je pourrais stocker dans la cave : le rangement « définitif » pourra être fait ensuite.

En outre, j’envisage maintenant de faire un devis pour la cuisine (j’ai changé dix fois d’avis depuis que la maison est à moi). Et je pourrais faire une cuisine « temporaire » (Air Fryer, microonde, cafetière et plancha dans les dépendances du rez-de-chaussée pour je pourrais stocker temporairement ce qu’il y a dans la cuisine.).

Encore une bonne raison d’avoir pris le temps à me décider…

 

Tant qu’à faire, un point sur le reste des travaux :

Chambre 1 (mon actuelle) : je vais acheter une espèce de commode.

Chambre 2 (mon ancienne) : je vais tout refaire pour y aménager par la suite (grand lit, commode, fauteuil, bureau…) ce qui est bien dommage (c’est la pièce en meilleur état mais je ne vois pas l’intérêt de garder une pièce avec deux petits lits…).

Chambre 3 (la bleue) : je vais tout refaire (ce qui n’est pas du tout dommage, cette fois).

Bureau : il y a une petite partie avec la tapisserie foutue mais je ne vais pas tout refaire : la pièce est belle. Je vais ajouter un canapé lit mais j’ai encore un doute sur la disposition de tout le mobilier. A la limite, je pourrais virer la bibliothèque et ranger les livres dans les deux premières chambres, gardant les BD dans le bureau.

 

Dans l’immédiat : c’est la chambre rose qui sera transformée en salle de bain. En même temps, l’ancienne sera transformée en dressing, les toilettes seront refaites avec un chiotte suspendu et les placards du couloir seront refaits. Le même sol que celui pour la salle de bain (et les toilettes, sûrement, sera installé). Des espèces de carrelages à mi chemin entre le parquet et des travertins (attendez les photos pour comprendre…) et je ne vois pas pourquoi je mettrai autre chose dans l’entrée. Le tout « en même temps » que les dépendances du rez-de-chaussée.

Encore plus dans l’immédiat : il faut remplir mes caisses en plastique et empêcher la jungle de revenir dans la jardin.

04 août 2025

Bricolage, jardinage et blogage

 


Je viens de passer cinquante minutes dans le jardin dont 10 avec le voisin d’en face qui commence la construction d’une cabane dans le fond de son jardin, c’est-à-dire juste en face de moi, avec des bouts de bois, des planches dépareillées, des morceaux de placoplâtre. Je sens qu’on va friser le sublime dans la laideur ; ce n’est pas moi qui lui avais envoyé les flics pour le tas de graviers qui traine mais je vais finir par le faire… Cela étant, il est très sympathique, discret, ses enfants sont charmants : c’est loin d’être le pire voisin).

Toujours est-il que j’ai passé quarante minutes à tondre ce qui ne paraîtrait pas beaucoup à la plupart des gens mais ceux qui se rappellent mon état de santé il y a un an pourraient être surpris… D’autant que je n’ai qu’un seul prétexte pour avoir finir ma séance : j’avais fini. Il y un an j’aurais trouvé la pluie, les bourrages incessants ou la panne de batterie pour arrêter au bout d’un quart d’heure.

 

Ma petite tondeuse est très bien pour dézinguer une portion de jardin avec des framboisiers d’une quarantaine de centimètres et des touffes de mimosas encore plus grande. Je n’en ai laissé qu’une seule sur les six ou sept (j’avais annoncé moins) : celle qui pousse directement de la souche : je ne voulais pas bouziller ma lame.

Mon jardin n’a pas été aussi bien depuis très longtemps. Je rappelle qu’il y a eu trois étapes en un an (alors qu’aucun entretien à part de vagues tonte n’avaient été fait pendant les deux années précédentes).

En juillet dernier, un copain avait taillé ce qu’il y a sur le devant de la maison mais pas sur l’arrière (il y avait trop de boulot pour un bénévole avec le gigantesque mimosa qui était tombé et occupait toute la surface de la pelouse). Par contre, il était allé trop fort sur l’avant.

Vers mars, un groupe de margoulins (disons des manouches pour ne pas être corrects) avait faits l’arrière. Ils avaient fait un gros boulot mais oublié des parties.

Fin juin, des jardiniers professionnels étaient venus, ils n’avaient pas eu beaucoup d’autre choix que de tout ratiboiser ce qui fait que les anciennes pelouses étaient complètement grillées. Mais avec le soleil du début de mois et la pluie ensuite, toute la surface a rapidement été envahie par des plantes assez grandes (notamment les mimosas et les framboisiers mais aussi les cirses et les ronces).

Après mes courtes interventions de hier et d’aujourd’hui, au moins pas grand-chose ne dépasse et le jardin est vert. Il me reste à faire : couper les ronces et autres saloperies dans les endroits qui ne peuvent pas être tondus et enlever les mauvaises herbes au pieds de « vieilles plantes » que je souhaite sauver (notamment dans le massif de rosier et au pied du muret en granite).

 


Hier, je suis tombé dans Google Maps sur une vue aérienne de la maison qui semble dater de début juillet (on voit les parties grillées) : voir en illustration. L’autre illustration, avec la maison de face, date probablement d’avant l’été dernier (on voit les parties un peu envahissantes et le toit dégueulasse…).

Si je suis allé chercher ses photos, c’est parce que je refais un peu l’habillage du blog. J’ai changé le titre, pour commencer (et je cherche un sous-titre), et j’ai mis un onglet avec un texte sur l’histoire de la maison (mais je n’en suis pas du tout satisfait, je vais recommencer en mettant plusieurs onglets).

 

Attendez donc avant de lire.

 

03 août 2025

[Maison] Tondons tendrement

 


En tondant l’espèce de pelouse, hier, je me suis rendu compte que certaines informations que je donnais dans mon billet étaient carrément fausses ou partielles. Les ronces n’ont pas disparu du tout et je ne sais pas pourquoi je ne les avais pas vues. Elles étaient sans doute cachées par les espèces de cirses…

Par ailleurs, les rhododendrons, du moins deux sur trois, semblent avoir repris. Contrairement à ce que je voulais il y a quelques mois, je crois bien que je vais les laisser.

 

Tant qu’à faire un billet rectificatif, autant aligner les caractères et pondre un texte, maintenant. C’est malin !

Hier, j’ai décidé de tondre la partie de la pelouse encadrant le massif de rosiers entre les allées et les cirses parsemant ces dernières. Je ne sais pas pourquoi, dans mon élan, j’ai tondu le carré de pelouse de droite ce qui n’était pas prévu d’autant que je commence toujours par tondre la partie « sous » le camélia.

A près cette opération, le carré semble avoir retrouvé son aspect normal (voir la photo) même si l’on ne pourrait pas qualifier d’anglais le gazon (il y a six semaines, il était plein de plantes d’un mètre de haut ; il y a trois semaines, il avait été nettoyé mais, avec la canicule, l’aspect était affreux ; il y a trois jours, il était couvert de mauvaises herbes diverses allant jusqu’à une cinquantaine de centimètres).

J’espère que tout cela va repousser normalement et finir par ressembler à quelque chose quand les plantes à côté du mur de ciment et de celui en granit, avec les rosiers et les clématites auront repoussés.

 

Chose surprenant : j’ai trouvé assez agréable ma séance de tonte. Sans doute parce que ma tondeuse est particulièrement adaptée (une petite sans fil) alors que tondre une vraie pelouse est assez chiant avec elle (elle n’arrête pas de bourrer quand l’herbe est un peu haute donc on est obligé de faire attention ; avec les mauvaises herbes moins denses, il n’y avait pas cet inconvénient).

Au menu, ce matin : la tonte côté camélia (mais j’ai oublié de mettre la batterie en charge) et le passage au vinaigre ménager des allées. Si j’ai le courage, je vais tenter de massacrer les mimosas derrière afin de pouvoir tondre, demain.

02 août 2025

[Maison] Retour dans le jardin


 

Ne trouvez-vous pas très jolie cette photo de la camionnette de « le recyclerie » garée devant une maison voisine ? Vous vous demandez peut-être pourquoi je la diffuse alors que le titre de ce billet de blog laissait entendre que j’allais parler de mon jardin… Je vais y venir, rassurez-vous mais ce blog est très sérieux et il me faut être exhaustif au sujet du quartier dit de l’Impasse des Tilleuls.

A propos du sérieux de ce blog, sachez que tous les billets dépassent les 600 lecteurs et que l’on atteint parfois les 2000. C’est considérable et je ne me l’explique pas. Dans le blog où je parle de séries, de recettes de cuisine…, les 100 ne sont parfois pas atteint et on n’a pas dépassé les 150 depuis début juin. Quant au blog politique, je pense qu’on n’a pas dépassé les 400 en juillet. Ce phénomène est en partie « purement statistiques » (le nombre de lecteurs par billet est inversement proportionnel au nombre de billets). Amen.

 

Revenons à notre camionnette ! C’est la première fois que j’ai un début de confirmation que la maison appartient bien depuis quelques années à la patronne de la recyclerie qui était dans l’ancienne librairie aux pieds de la maison de retraite où était ma mère et qui était gérée par deux « belles sœurs » dont une est la grand-mère du copain architecte d’intérieur qui m’aide pour la maison et qui habitait à une cinquantaine de mètres plus loin que la maison des parents de l’évêque avec qui je jouais parfois aux billets dans l’impasse malgré notre différence d’âge, à se demander s’il n’était pas déjà orienté vers la pédophilie catholique et qui appartient maintenant supposément à la patronne de la recyclerie qui a récemment déménagé pour s’installer dans un ancien magasin mais je ne sais plus de quoi derrière la gare.

Vous m’avez suivi ? Pour la pédophilie, je déconne. Pas pour le fait que j’ai joué plusieurs fois aux billes avec celui qui deviendra évêque. Si le passage de la camionnette était pour un motif professionnel, elle ne se serait pas garée là, sur l’impasse, à l’arrière de la maison mais devant elle, sur la rue. Aussi bien, ils se garent là par discrétion et les voila dans le blog…

 


Et le jardin, dans tout ça ?

 

J’y viens, ne gueulez pas ! Lors de ma précédente visite en Bretagne, début juillet, j’avais constaté que les jardiniers étaient enfin passés et avaient transformé mon luxurieux éden en une espèce de steppe aride et je me disais que « bah ! Ca repoussera ». En deux jours d’arrosage intensif très matinal avec des journées caniculaires, les rosiers étaient repartis.

En revenant, mercredi, j’ai pu constaté que beaucoup choses étaient repartis, notamment les mauvaises herbes dont les espèces de chardons de tarlouze, également appelés « cirses des champs ».

Je rappelle à me lecteurs que tarlouze n’est pas le mot argot pour homosexuel mais pour garçon efféminé. Ma phrase précédente n’est donc pas homophobe mais machiste et je la sort uniquement pour rigoler compte tenu du fait que les principaux conseils de jardinage me viennent d’une amie ex blogueuse féministe.

 


Parmi ce qui est reparti, on notera les clématites et c’est heureux. C’est le directeur d’Intermarché qui me l’a assuré mais je n’ai pas fait de photos. Par contre, j’en ai une (avec mon ombre et un tuyau d'arrosage en prime) du grand rosier de derrière qui fait des pousses à la base : il va donc arrêter de pousser comme un adolescent boutonneux et dégingandé pour redevenir un massif normal (il avait de magnifiques fleurs mais elles étaient ridicules, toutes en hauteur). C’est aussi heureux.

Il y a d’autres photos de rosiers, dont un avec une fleur magnifique et d’autres, dans le massif entre les deux allées, un peu noyés dans les chardons efféminés mais ça devrait aller.

Les ronces sont à peu près maitrisées et je devrais en venir à bout (en les coupant périodique à ras, elles finissent par crever). Sauf dans les yuccas où elles sont en pleine forme et je n’ai pas fini de me piquer…

 


Je l’avais déjà dit mais la glycine est en pleine forme. J’ai l’impression que les pieds se multiplient. La passiflore est vraiment repartie (j’avais déjà cru voir quelques feuilles). Par contre, le petit rosier juste à côté, contrairement aux autres, semble ne pas avoir supporté les deux tailles sérieuses consécutives… C’est bien triste.

A l’arrière de la maison, l’ancienne pelouse ne ressemble lus à rien à part à un champ de framboisiers. C’est étrange. On y voit trois ou quatre grosses touffes de mimosa (le grand avait été entièrement coupé en début d’année, après une chute et je m’attendais à voir les rejetons mais pas en plusieurs endroits différents).  

Il va falloir que je remette en service ma nouvelle débroussailleuse en y mettant une vraie lame comme conseillé par la féministe suce-nommée comme Patrick Sébastien. Je vais encore avoir peur de me blesser.

 


Pendant les vacances, je vais vinaigrer les mauvaises herbes des allées, couper les ronces et les mimosas, laminer les chardons de tafioles et tondre la partie de la pelouse au pied du camélia et autour du massif de rosiers central.

Fais chier.

Pour le reste, les jardiniers se débrouilleront à faire le tri.

07 juillet 2025

[Maison] Visite de l'horticulteur

 


Je frise le surmenage, dans ce blog (deux billets en deux heures) ! Mes ouvriers étaient à peine partis que le « chef » des jardiniers est passé et il m’a expliqué la stratégie, qui est celle que nous subodorions : il fallait couper ras pour repérer les plantes importantes qui vont repousser, pas d’inquiétude !, et imaginer la suite.

Il m’a dit de laisser faire jusqu’à septembre ou octobre pour voir ce qui repousse. Il repassera alors pour organiser une tonte et voir comment finaliser les travaux (enlever les souches…). Et pour contractualiser « l’entretien régulier » pour la suite.

Si je le demande (ce qui sera le cas), une autre personne passera pour étudier les aménagements que je souhaite faire dans le jardin (sans doute une allée du côté de la véranda et surtout quelques arbres (sur la pelouse devant, à la place des souches, et derrière sur la pelouse).

 

Il m’a dit qu’une dame était passée pendant les travaux (« votre sœur, sans doute », « non, la femme de ménage plus probablement »). Elle était effrayée par l’ampleur de la mission accomplie et a eu peur qu’ils en aient fait trop…

La flèche !

 

Il m'a dit aussi que j'avais eu raison de ne pas signer son devis pour le nettoyage des allées en ciment et s'est presque excusé de l'avoir fait. Il n'empêche que le boulot reste à faire et que je vais me mettre à la recherche de main d'oeuvre et il faut que je répare mon Karcher avant.


A part ça, les gugusses qui ont vidé mon garage ont réussi à remplir une benne complète (une grosse remorque spéciale) avec tout le bordel. Je ne me rendais pas compte. Et il y a toujours du bordel vu que mes propres affaires occupent le centre de la pièce (le vélo, la brouette, la tondeuse, le tuyau d’arrosage, le câble électrique branché au taille haie et les appareils électriques branchés à leurs chargeurs). C’est presque décourageant…


La photo vient malheureusement de Google et pas de mon jardin. C'est néanmoins à peu près ce que je voudrais faire, en évitant la multiplication des massifs, en revanche, pour ne pas laisser de terrain de jeu aux ronces.

[Maison] Nouvelle vague de mise au rebut

 


Si je ne compte pas ce que j’ai viré avec ma sœur et ma nièce (pour être honnête, je devrais dire qu’elles ont viré), j’en suis à ma troisième vague d’interventions de lascars pour vider le « superflu » et je fais un billet uniquement parce que juste après avoir reçu les gars, je suis tombé sur la photo d’illustration dans les réseaux sociaux.

Comme prévu, j’avais un peu maché le travail ce matin en sortant une partie des saloperies dont la friteuse. Je ne sais pas pourquoi mais, quand j’ai sorti la friteuse, elle était incroyablement grasse. J’ai passé plus de dix minutes à me laver les mains à l’eau chaude et au produit vaisselle, ensuite... Ma surprise vient surtout du fait qu’elle n’était pas aussi salle que les dernières fois que je l’ai touchée (je n’ai pas fait de frites depuis un bout de temps mais elle était longtemps dans la cuisine et propre !).

Ne le dites à personne mais j’ai vidé l’huile dans un coin du jardin. Après tout, c’est de l’huile végétale !

 

Sinon, des rapides nouvelles de mon jardin.

Les rosiers du massif du milieu sont bien repartis ! Il y a même des pousses qui viennent d’endroit où l’on ne voyait plus les pieds avec les bourrelets liés aux greffes, comme se elles venaient de villes racines.

La passiflore semble être sortie de terre depuis avant-hier (du moins, je n’avais pas vu les feuilles « significatives » samedi). Ce qu’il y a d’étrange c’est qu’elle parte d’une quarantaine de centimètres du muret au pied duquel était le plan, à l’origine.

Des pousses de glycines viennent de partout.

Tout ces machins poussent néanmoins moins vite que les mauvaises herbes.