05 juillet 2025

[Maison] Débroussaillage et rangements des outils de jardinage



Bon ! On progresse ! N’écoutant que mon courage (et les conseils de Brigitte et Hélène), j’ai passé un peu de temps à couper les mauvaises herbes dans le jardin (elles poussent quant même plus vite que les rosiers) avec ma magnifique débroussailleuse (voir la photo). Ca va très vite, en fait. Pour tout le devant de la maison, j’y ai passé moins d’un quart d’heure.

Et c’est seulement au moment d’arrêter pour me remettre devant le tour de France que les lames en plastique se sont cassées.

 

Le but du jeu, pour moi, dans un premier temps, est de tuer les embryons de ronces avant qu’ils ne se développent réellement (il parait que c’est comme ça qu’on arrive à s’en débarrasser : en coupant au fur et à mesure tout ce qui sort ! Ainsi, elles crèvent dans d’affreuses douleurs).

J’ai profité d’une accalmie pour acheter un sécateur électrique (et du sel pour le lave-vaisselle mais ça n’a rien à voir, j’avais oublié d’en prendre à Intermarché) avec un but bien précis : couper les plantes (comme les roses) qui viennent vivre dans d’autres comme les affreux églantiers qui traversaient mes rosiers… et évidemment les ronces. Je n’en ai pas besoin maintenant vu qu’il ne reste plus grand-chose à tailler dans le jardin mais il faut se préparer à l’avenir ! Par exemple, quand j’ai acheté ma débroussailleuse (une petite, hein !), je n’en avais rien à faire tant c’était le bordel dans ce jardin. J’avais eu le pressentiment que ça me serait utile un jour et j’avais raison.

 

Ces petits outils électriques sont très bien à condition d’avoir de la place « pratique » pour les entreposer. J’entends par pratique, c’est-à-dire que je ne veux pas avoir à fouiller dans un tiroir pour trouver un chargeur de batterie : il faut que je mette la batterie en charge dès que l’engin n’est pas utilisé. C’est pour ça que j’ai prévu un long plan de travail (deux ou trois mètres) dans mon garage : pour y foutre ce que tout type sensé rangerait dans des étagères. Comme je suis une grosse fainéasse, il faut que les machins utiles soient à portée de main (et de prise de courant, ce qui est aussi prévu).

 

A part ça, puisqu’on parle de la maison, j’ai validé la proposition d’une boite qui doit venir débarrasser mon garage d’un tas de saloperies comme des produits chimiques (peintures et autres détergents totalement inutiles). Les gars passeront lundi, en principe (les mêmes que ceux qui avaient vidé ma cave ma bibliothèque) : ils sont peu chers contrairement à des boite de recyclages qui prennent la peau du cul pour les débarrassages, abusant des gens qui doivent vendre en urgence des maisons pour payer des frais de succession (il faudra que je traite sans dans le blog politique : on ne pourrait pas laisser deux ans aux braves héritiers avant de leur pomper leur pognon ?). Et ils sont sympathiques et efficaces.

Il s’agit de virer des produits chimiques, comme je le disais, tout en faisant le tri pour vérifier ce qui est utile (on est toujours emmerdé quand on n’a pas d’acide chloridrique, d’acétone ou je ne sais quel merdier, comme du white spirit), des bouteilles de gaz de camping, des bouts de bois que ma mère gardait comme tuteur, des trucs pour la voiture (bombonne d’huile, produits pour lave vitre…)… Il y a un tri important à faire (les outils de jardinage potentiellement utiles sont rangés avec une partie du bordel).

Il faut aussi supprimer une armoire métallique et des trucs qui trainent dehors comme des pots de fleurs bizarres et des bouts de grillage…


[Maison] Arrosons les rosiers



Je sors de ma troisième séance d'arrosage intensif des rosiers en vingt-quatre heures (vous avez bien lu) et les résultats sont déjà positifs : ils semblent tous repartir et faire des pousses "au-dessus du bourrelet" (Brigitte me comprendra). 

A gauche, là, je mets une photo du principal massif. C'est moche. Elle a été prise hier matin. On y voit les pieds de mes anciens magnifiques rosiers (la photo du bas date d'il y a deux ans, je n'ai rien trouvé de mieux dans mes archives).

Ils ont tous repris (sur la photo, on voit certains avec des petites feuilles mais d'autres, comme celui le plus à gauche, semblaient crevés). En 24 heures, le résultat semble surnaturel. La nature me surprendra toujours.




Je n'ai pas plus vocation à faire des billets de blog horticoles plus que culinaires. Cette fois, je veux seulement dire qu'il n'y pas de raison de déprimer rapidement. Mais aussi recueillir les conseils des admirables lecteurs (par ailleurs bien plus nombreux que sur les autres blogs).

On pourra me dire, par exemple, qu'il ne faut pas trop arroser et je vais donc anticiper des réponses :

Petit 1 : je vais vite me lasser.

Petit 2 : quand les mauvaises herbes auront repris leur pousse, je vais déprimer à nouveau et arrêter d'arroser en me tordant les couilles pour trouver une solution.

Petit 3 : ne me dites pas qu'une plante qui a passé une quarantaine ou une cinquantaine d'année en Bretagne va être effrayée par trois ou quatre jours de soleil et d'abondance d'eau... 


Une question maintenant : j'avais vu dans le gros internet qu'il fallait privilégier l'arrose matinal alors que je pensais qu'il fallait toujours le faire le soir. Pendant la journée, je comprends qu'il faille éviter : d'une part l'eau s'évaporerait rapidement et d'autre part les gouttes d'eau sur les feuilles pourraient faire un effet "loupe" qui les crameraient. Mais pourquoi le matin plutôt que le soir ? A cause de la température du sol ?

04 juillet 2025

[Maison] Retour en demi teinte de PAC et de jardin

 


Deux grosses déceptions m’attendaient quand je suis arrivé à la maison hier. Tout d’abord, le jardin avait été ratiboisé par mes jardiniers qui ont été incapables de respecter les consignes. J’en parle dans Facebook donc vais être assez léger ici, surtout que je diffuse chez « eux » plein de photos, en deux publications (une pour le devant de la maison qui est bien décevante et une pour l’arrière qui est plus porteuse d’espoir).

Et ma pompe à chaleur était en panne.

 





Commençons par la pompe à chaleur.

 

Hier soir, en rentrant du bistro, je suis allé chercher des trucs dans le congélateur et j’ai vu que l’écran de la chaudière était éclairé. Elle s’était mise « en incident » (voir la photo) et je n’ai pas réussi à la faire repartir (mais j’ai pris l’habitude de ne pas faire trop de tentatives quand je sors du bistro…). Ce matin, j’ai mis les mains en peu plus dans le cambouis mais j’ai eu un peu peur à cause de cette histoire de pression. Je n’ai fait que des manipulations simples à partir de l’écran de la PC (il y a une espèce de clavier « tactile » en dessous) et j’ai regardé la doc (je n’ai évidemment rien trouvé).

J’ai envoyé un SMS à la commerciale. Elle m’a demandé des photos de l’écran, que j’ai transmise. Après un temps de réflexion, elle m’a envoyé le 06 d’un technicien que j’ai appelé immédiatement. Après deux ou trois échanges, il m’a suggéré de couper le disjoncteur préférentiel pendant une bonne vingtaine de minutes pour réinitialiser quelques dispositifs à la con.




Et c’est reparti !

J’ai eu peur. Je vais même pouvoir me laver aujourd’hui… Cet écran d'anomalie est tout de même fout la trouille ! Un problème de pression dans une chaudière... Alors que, à l'usage, ce n'est qu'un bug informatique qui se résout avec un simple redémarrage (avec un quart d'heure d'attente entre les deux).

Donc si vous avec ça sur une PAC PANSONIC de 2024, sachez... 

 

Le jardin

 

Dans un précédent billet, je vous disais que j’avais trouvé une société pour faire le taf, puis que j’avais eu un rendez-vous avec un chef, puis que j’avais accepté le devis. Ils sont passés il y a une dizaine de jours. Ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuiller, ce que j’ai pu constater en arrivant hier.

Ils n’ont pas du tout respecté mes consignes mais je suppose qu’ils ont choisi de raser beaucoup sur la partie avant du jardin afin que ça repousse mieux. On va dire ça. Cela étant, le jardin est propre comme il ne l’avait pas été depuis des années. Par exemple, les bordures des allées en pavés sont parfaites !

Il n’y a plus de mauvaises herbes entre les rosiers du grand massif au centre. Il faut dire qu’ils ont presque enlevé les rosiers… Ca va repousser !

 


Sur l’arrière et les côtés de la maison, c’est bien plus conforme à mes attentes. C’est propre (la pelouse est bien sûr moche mais elle était pleine de saloperie et avec la canicule que nous avons eue, je ne pouvais pas m’attendre à ce que ça repousse). Par contre, à l’avant, heu…

Je vais donc diffuser quelques photos pour des raisons précises. La totale est dans Facebook.


La première (en haut à gauche du billet) représente la désolation. Je ne parle pas de la pelouse mais le mur en ciment et le muret de gauche étaient couverts de plantes et il ne reste plus que quelques rosiers (qui, en plus, ne ressortent pas sur la photo).

La deuxième (où l'on voit la benne du voisin) montre qu'il y a des coins inattendus qui ne sont pas rasé ! C'est très bien.

La suivante (juste un peu au-dessus, là, avec des espèces de pots de fleur) montre un rosier grimpant increvable et des saloperies avec des grandes feuilles en bas : je voulais me débarrasser de ces choses et il en reste plein...



Ensuite, là, à gauche, on voit que la glycine est loin d'être crevée. Elle a pourtant plus de 70 ans, je crois.






Ce massif de papyrusse était entièrement mort lors de mon dernier passage, il y a environ  trois semaines. La nature est étrange...






Le mimosa repousse. C'est increvable, ces trucs. C'est dommage : j'aime bien ça mais je voulais m'en débarrasser : trop chiant à entretenir. On verra.








Quelques rosiers ne font pas la gueule mais ils ne sont pas luxueux pour autant.



Seul ce coin est à peu près conforme à ce que je voulais. Les zozos ont même "recomposé" mon truc à compost alors que les planches étaient en vrac et que toutes les saloperies débordaient.

11 juin 2025

[Maison] Enfin vidée du superflu


 

Hier, il y a eu une étape très importante dans mes chantiers visant à adapter la maison dont j’ai hérité à mes appétences : une équipe de professionnels est venue débarrasser la maison des derniers éléments que je ne voulais pas conserver. Il s’agit du bordel accumulé par mes darons dans la cave, d’une partie de leurs livres et de quelques meubles.

Je vais y revenir mais je souhaite tout d’abord reprendre un sujet que j’évoquais dans un récent billet : ça a été long. Je serai propriétaire de la maison depuis deux ans le 13 juillet. Je donnais quelques explications mais le hasard a fait que, pendant que les lascars transportaient des bricoles vers la benne, j’ai discuté avec un pote qui avait perdu ses parents et qui avait aussi eu une barraque à vider. En fait, j’ai un âge où c’est assez fréquent. Par exemple, j’ai un collègue de bureau qui s’occupe de la succession d’une de ces tantes, tout comme d’ailleurs une belle sœur qui a du le faire il y a un an ou deux… J’en oublie très certainement. Les gens sont généralement pressés pour deux principales raisons : se débarrasser d’une corvée… et permettre la vente des biens, au moins pour payer les droits de succession.

Ce n’est pas du tout mon cas : je n’ai aucune raison particulière pour accélérer les opérations (sauf pour recevoir des proches dans de meilleures conditions). Les pièces à vivre sont très bien, très propres (certaines ont du mobilier ou une décoration franchement d’un autre temps, néanmoins). Je parlais de ma cave, par exemple. Je me fous totalement de cette pièce et du bordel qu’il peut y avoir. A la limite, j’aurais pu condamner la porte et oublier : je n’ai pas besoin de cave (sauf la partie avec le vin, hein !), je n’ai rien à stocker.

Surtout, prendre mon temps m’a permis d’affiner ma réflexion sur les travaux mener et j’ai tout de même pu faire un tas de tâches intermédiaires pendant cette période.

 


Mais là, c’est fini (à part le jardin) et je peux me concentrer sur la « reconstruction ». Cela change tout et je m’en rends compte depuis le départ de mes ouvriers ! En fait, il y a eu un déclic quand ils ont eu fini de supprimer des meubles dans mon bureau, celui où je passe mes journées de télétravail : je suis naturellement allé sur le balcon pour « prendre l’air » alors que, le matin encore, il fallait que « j’enjambe » un petit canapé autant inutile qu’inconfortable.

Dans trois des pièces (ce bureau et deux chambres, dont la mienne), le fait d’avoir viré du mobilier assez massif donne une impression d’espace, comme si on revivait, on respirait mieux… C’est évident, me direz-vous, d’autant que c’était tout de même le but recherché. Disons que les résultats dépassent les espérances !

Et c’est un peu bidon… Une pièce sans meuble ne sert plus à grand-chose en quelques sortes.

 


Pièce par pièce :

La « chambre bleue » est l’ancienne chambre de ma grand-mère qui est maintenant surtout occupée par sœur quand elle est de passage. Elle est à refaire entièrement car vraiment très hors du temps mais ce n’est pas la question. J’y ai supprimé une grande armoire. Il faut, au minimum, y remettre une sorte de commode pour que les visiteurs puissent poser leurs bagages, ranger quelques affaires !

La « chambre parentale » portait bien son nom jusqu’à ce que ça soit moi qui l’occupe… Il y avait deux grandes armoires et j’en ai supprimé une particulièrement « massive » (très haute, longue, sombre). Il y a maintenant un sentiment d’espace, assez plaisant mais aussi un ressenti de vide, comme s’il manquait quelque chose, comme si elle avait été meublée à la « va-vite ». Je ne sais pas encore ce que je vais en faire (du temps de mes parents, il y avait une coiffeuse qui n’avait comme intérêt que d’occuper des mètres carrés). On verra plus tard. Sans doute une deuxième chambre d’amis (du moins la principale, la pièce est assez grande contrairement à la chambre bleue).

Le « bureau » qui porte assez bien son nom mais était aussi un petit salon et une bibliothèque. J’y ai supprimé le canapé, deux fauteuils et deux « meubles secrétaires » où étaient mis des livres. Elle est assez agréable (il y a une large porte-fenêtre et un petit balcon). Je souhaite la garder comme bureau (mais rien n’est figé, je n’aurais bientôt plus besoin d’un espace pour travailler) mais aussi en faire une troisième chambre d’ami et donc d’y mettre un canapé lit (le volet « canapé » est surtout important pour la sieste pendant que la femme de ménage s’agite dans le reste de la maison). Mais il me faut remettre des étagères pour ranger les bandes dessinées qui sont actuellement en piles, par terre. Ca devrait être la première pièce réaménagée vu qu’il me suffit d’aller chez un marchand de meuble (réel ou virtuel) et faire mon choix (et trouver un type pour monter les étagères).

La « chambre des gars » était celle de mon frère et moi quand on était jeunes et que je continuais à occuper, dans mon petit lit, jusqu’à la mort de ma mère. Elle est grande, ensoleillée… J’imagine que j’en ferai ma chambre (mais il y a un gros travail à faire pour se débarrasser des meubles encastrés, ce qui nécessitera d’ailleurs de refaire toute la tapisserie). Toujours est-il qu’on y avait stocké les livres dont on ne voulait plus, dans l’attente de trouver quelqu’un pour m’en débarrasser. C’est chose faite depuis hier. Et on y respire à nouveau. Un lit et un bureau de quatre mètres étaient occupés par des piles de bouquins…

 


Je n’ai pas beaucoup parlé de la cave à part pour dire que j’aurais pu m’en foutre, ne comptant pas y foutre les pieds pour autre chose que d’aller chercher du vin. Ce n’est pas tout à fait exact : je compte y mettre « ce qui peut toujours servir ». Mais réellement servir ! Je pense par exemple aux bocaux vides : on trouve toujours des copains qui en cherchent parce qu’ils ont fait des confitures…

Par contre, j’étais mal-à-l’aise quand elle n’était pas encore vidée du bordel « de ma mère » (je mets bien des guillemets car il y avait plein de choses qui dataient de notre enfance ou venaient de mon père). Je ne sais pas trop quoi ! Le dégoût de l’inachevé ou la peur de laisser des merdes à mes propres héritiers… qui, eux, auront probablement l’obligation de vendre la maison en urgence pour payer les droits de succession.

 


Il me reste maintenant à penser à la suite, à l’utilitaire ou à l’agréable. Par exemple, une de mes priorités, et je l’ai dit plusieurs fois, est de refaire une belle salle de bain. Je parlais plus haut de quelques chambres à réhabiliter mais pour se faire, il faut que j’aménage des dépendances pour y stocker ce qui est actuellement dans les armoires et que je souhaite conserver pour des raisons pas nécessairement rationnelles, comme la collection complète des Sciences et Avenir de 1956 à 2023…

C’est bien, au fond, d’avoir de la place.

 

N.B. :

J’aurais pu illustrer ce billet avec des photos des pièces (avant ou après) mais les photos de petites pièces ne sont que rarement réussies ou réaliste (une question de profondeur de champ). Je vais seulement mettre celles de la cave que j'ai prises avant (pour la transmettre à l'entreprise pour qu'elle puisse faire le devis). On y voit des trucs qui ont l'air neufs comme des boites de conserve mais tout date de ma mère qui a quitté la maison en 2018... Par ailleurs, avec mon frère, nous avions déjà viré un bon tiers d'une des caves. Le tas de bois du fond, assez "rangé", que l'on voit sur une photo, est resté mais c'est une exception à mes principes (je ne voulais pas casser le dos de mes "employés" et je tenais à ce qu'ils aient fini le travail assez tôt pour que je puisse aller au bistro).

Par ailleurs, il n’y aucune trace liée à la suppression des meubles sauf que le parquet est abimé dans la chambre bleue aux emplacements des pieds de l’armoire. J’avais peur, par exemple, que les tapisseries soient marquées et que l’on y voit des traces des meubles à cause de l’absence de lumière mais ça n’est pas le cas.

07 juin 2025

[Maison] Radiateur de salle de bain et miscellanées qui passent



Mine de rien, les travaux (ou du moins les projets) avancent pour la maison. Si je rédige des billets de blog, c’est aussi pour mémoriser l’historique, mais, aujourd’hui, c’est pour consulter mes chers lecteurs (il faut bien que je fayotte un peu pour avoir des réponses). C’est le cas aujourd’hui pour mon radiateur de salle de bain mais commençons par des généralités.

 

Alors, revenons sur l’historique ! Ca me parait important car ça va faire deux ans, dans un mois, que je suis propriétaire de « la résidence ». La première année, j’ai commencé par réfléchir à ce que je voulais (sachons que la maison est tout à fait habitable). Au bout de quelques mois, je me suis décidé à demander des devis à des professionnels du coin pour le vidage du « fatras » de ma mère mais les devis étaient exorbitants.

Ma sœur et surtout ma sœur m’ont aidé à trier les choses et à faire le tri dans les pièces à vivre, à jeter les fringues… Avant l’été dernier, un copain m’a aidé à débarrasser les dépendances du rez-de-chaussée. Il y avait un sacré volume de cochonneries !

Un peu après, je me suis lancé dans un premier lot de travail : le remplacement de la chaudière au fuel par une pompe à chaleur (PAC) qui s’accompagnait d’une refonte des circuits de circulation d’eau chaude (pour les radiateurs et l’eau chaude sanitaire) et des travaux sur la toiture.

Parallèlement, je me suis dit que je ne pourrai pas gérer tout seul les travaux et j’ai décidé de faire appel à un copain, architecte d’intérieur. Les choses de la vie étant ce qu’elles sont, j’ai mis du temps avant de le rencontrer puis de lui proposer de passer par lui pour une large prestation. On a contractualisé en début d’année.

Dans le même temps, je me suis laissé envahir par le jardin. Le boulot était démesuré car il fallait enlever un mimosa gigantesque qui était tombé suite à une tempête mais continuait à pousser. La boite à qui je faisais appel du temps de ma mère pour des prestations « annuelles » n’a pas été réactive du tout. Je ne suis pas très fort pour relancer, il faut dire, d’autant que j’ai passé deux mois à l’hôpital à la fin de l’année dernière. J’avais pourtant eu le patron au téléphone avant les fêtes et il m’avait promis de passer avant la fin de l’année.

Entre temps, un copain m’avait aidé à nettoyer le jardin devant la maison et sur le côté gauche (des choses qui envahissaient ma voisine). Il y a quelques temps, j’ai croisé un jardinier qui travaillait dans le quartier (chez la voisine en question), je lui ai demandé les coordonnées de sa boite et nous avons fini par se mettre d’accord sur un grand nettoyage en mai ou juin. J’attends.

 

Des nouvelles fraiches

 

Tout d’abord, le vidage de la maison devrait recommencer demain. Passé mon premier contact avec une société spécialisée qui m’a fait un devis à me trouer le cul, je ne me suis pas dépêché. D’une part, il n’y avait aucune espèce d’urgence et le copain m’avait aidé à faire un gros nettoyage par le vide (d’ailleurs nécessaire pour l’installation de la PAC). D’autre part, je n’étais jamais disponible au moment où je croisais des annonces dans un groupe Facebook de la page de Loudéac (et je ne pense jamais vraiment à la maison quand je suis à Paris). Les astres se sont alignés la semaine dernière et le type commence mardi.

Pour rappel, il reste la cave, les livres et quelques armoires à virer. Ce n’est pas simple, pour la cave : l’accès est un peu compliqué.

 

Ensuite, le copain architecte d’intérieur est venu me présenter les premières esquisses. Il s’agit en fait des plans des pièces de la maison avec la position qu’il envisage pour les meubles et autres placards, voire la douche, la baignoire et le lavabo de la nouvelle salle de bain ! Et je suis content ! Doublement. Ca fait plaisir de voir ce que j’avais imaginé est possible et qu’il a bien compris mes besoins tout en étant créatif. Et ça permet de me projeter dans l’avenir.

Il a fait quelques modifications devant moi (c’est bien de maîtriser les outils…) mais à la marge. Malheureusement (pour lui), j’ai eu d’autres petites idées par la suite que je lui ai transmises par mail depuis. Je vais y revenir.

Il a eu lui-même de très bonnes idées. Il y a par exemple, l’aménagement du placard du couloir mais aussi le fait de condamner celui de l’ancienne salle de bain (la famille comprendra) pour mettre des meubles qui ressemblent à quelque chose.

La prochaine étape (en fin de semaine) sera de figer tout cela afin de passer à la suite, notamment, pour lui, la « mise en couleur » de ses croquis pour que l’on puisse faire des choix au sujet des matériaux.

 

Des nouvelles idées !

 

Ce n’est pas grand-chose à part pour limiter le vidage de mes comptes en banque. Je me suis décidé à ne pas refaire entièrement la cuisine. Outre le prix, j’ai d’autres limitations comme l’emplacement du radiateur encastré dans le mur qui limite les possibilités pour un sujet qui me tiens à cœur : les plans de travail.

Je ne vais faire que quelques trucs comme le remplacement de l’armoire à balais par un petit plan de travail avec quelques étagères et l’aménagement des vieux placards (avec une partie réservée pour les balais, les sceaux, la planche à repasser… à la place du matériel de couture qui ne m’est pas franchement utile et le bas du placard de gauche avec des grands tiroirs pour les casseroles et autres cocottes).

Il y aura tout de même deux réparations à faire dans le mobilier « historique » : les couloirs à couverts qui sortent de « leurs gongs » et la hotte qui n’aspire plus et n’a plus d’éclairage orienté vers les plaques de cuisson.

 

Dans le futur dressing, il me faudra un « placard à balais » (un placard haut sans tringle, en gros) mais nous sommes au niveau du détail. Enfin, il me faudrait compléter le périmètre des travaux avec une partie du garage pour réhabiliter l’espèce de bac ou d’évier et y mettre le congélateur (j’ai encore du vidage à faire dans le garage avec une étagère pas adaptée, des « produits chimiques » entassés depuis la nuit des temps, des réserves de bout de bois car ma mère les gardait pour en faire des tuteurs et ce genre de choses).

 

Petits travaux divers

 

On s’en fout mais ça doit être noté pour les manuels d’histoire de la résidence…

J’ai mis un lave-vaisselle et changé le fil à linge ce qui a fait l’objet des deux précédents billets et j’ai rebouleversé, avec la nièce, les rangements de la cuisine… L’an dernier, je n’avais pas eu toutes les idées… et certaines de celles que j’ai eues étaient franchement foireuses.

Enfin, et je ne crois pas en avoir parlé ici, j’ai discuté avec la commerciale de la boite qui a installé la PAC et qui a appelé son chef pour avoir des réponses. Il ne faut jamais éteindre une PAC : la consommation d’électricité pour la remise en route annulerait les économies faites (j’avais d’ailleurs eu une très grosse facture d’électricité quand je suis revenu à la maison en décembre, après ma longue hospitalisation). Il faut la régler sur 18 en été et un peu plus en hiver. Point.

Ce qui compte, c’est la température de la cuve, pas celle de la maison et donc de l’eau qui sort du bastringue.

Et cela explique pourquoi ils ne m’ont jamais fourni de quoi la commander par internet : il ne faut pas la régler hormis les petites variations dont je parlais. Tout au plus, on peut la baisser franchement lors des longues périodes de chaleur.

A la limite, c’est délirant de penser que le thermostat distant comprenne des possibilités de réglage auxquelles on ne doit pas toucher !

 

Le radiateur de salle de bain !

 

On en vient à l’essentiel de ce billet car j’ai besoin d’avis. Je vais donc transformer la plus petite des chambres en salle de bain. Comme je le disais, les plans du copain m’ont permis de me remettre dans le réel et d’imaginer ce que cela pourra donner mais il y a une évidence : le radiateur en fonte raccordé à la PAC doit être changé. Il est trop long et finirait en partie sous la douche (on n’a pas vraiment d’autres choix et la proposition d’emplacement qu’il m’a faite « saute aux yeux ») ce qui empêcherait son utilisation comme sèche-serviettes. En outre, il est un peu ringard et n’irait pas du tout dans une salle de bain moderne.

Je veux néanmoins un grand radiateur (mais plus haut que large) pour qu’il puisse profiter de la PAC et de la température qui se maintient entre 18 et 20 dans la maison tout en participant au maintien de cette température à l’étage. En revanche, il me faut un système qui puisse fonctionner quand la PAC est éteinte (ce qui ne devrait plus arriver vraiment souvent) et, surtout, qui puisse booster la chaleur (on n’est pas à l’abris de variations, comme la fois où j’ai laissé les fenêtres ouvertes ou l’on peut désirer faire monter la température à 22 quand on prend un bain).

J’ai donc eu l’idée de chercher dans Google « radiateur de salle de bain mixte », qui reçoit donc l’eau chaude du circuit du chauffage central mais qui a aussi un système électrique pour booster la température. On trouve plein de choses un peu crétines ou délirantes mais on peut tomber sur ce genre de chose.

 

Voir aussi l’illustration du billet pour la tronche générale (mais la photo ne correspond pas au modèle).

Nous avons un système raccordé au chauffage central, avec une télécommande qui permet de lancer ponctuellement un « boost » de la température, avec des patères pour mettre les serviettes à sécher et des peignoirs, avec une détection de fenêtre ouverte.

 

En un mot comme en cent : qu’en pensez-vous ? Qu’avez-vous chez vous ?  


05 juin 2025

[Maison] Le fil à linge d'intérieur



Une des dernières traces de l’occupation de la maison par ma mère a disparu ! J’ai remplacé le fil à linge installé depuis la nuit des temps dans la buanderie par un magnifique cordon bleu tout neuf avec un système de réglage !

La nuit des temps ? Je suppose qu’il avait été posé avant ma naissance. Je ne me souviens plus de ce qu’il était dans ma jeunesse, à une époque où l’on sortait encore le linge sur les fils dans le jardin (maintenant que je suis seul dans la maison, je ne vois pas trop l’intérêt : un séchage sur un fil « interne » à côté de la machine à laver est tout de même plus pratique, mais il faut de la place, ce que j’ai : une pièce d’environ 20m2 avec la chaudière, la machine à laver et le sèche-linge, utilisé uniquement pour les draps et seulement quand j’ai besoin de les avoir secs dans la journée pour m’éviter d’en sortir de nouveaux mais, généralement, c’est ma femme de ménage qui s’occupe de ce genre de détail quand je suis absent pour une dizaine de jours).

 

Toujours est-il que ce fil installé il y a une soixante d’années s’était usé, avait cassé… Ma mère l’avait rafistolé comme elle pouvait, avec des bouts de grosses ficelles et surtout des morceaux de câbles téléphoniques ou électriques d’appareils partis au rebut.

L’achat d’un cordon neuf a été un des premiers lorsque j’ai compris que la maison me reviendrait probablement, il y a donc quatre ou cinq ans mais je ne l’avais jamais mis en place. En effet, le vieux système a tenu pendant pas mal de temps et j’ai fini par perdre le cordon neuf que j’avais pourtant posé en évidence sur la commode de l’entrée ! Un jour, quand le vieux a cassé, j’ai constaté sa disparition…

J’avais continué à réparer le machin par des bouts de fils mais, mardi, il a cassé après le passage de la femme de ménage. J’avais donc mis le linge sur un tancarville qui passait par là, normalement réservé aux torchons et aux serpillières mais aussi aux caleçons. Ne me posez pas de question, voyez avec la femme de ménage. Il est vrai que j’avais fini par viré les pinces à linge (je ne vois pas l’intérêt dans utiliser dans une pièce sans vent mais il est probable que les caleçons ne tenaient pas sur le vieux fil, on trouve toujours des explications à tout, c’est passionnant).

Et ça m’était sorti de l’esprit !

 

La femme de ménage est arrivée à 13h30. Comme d’habitude, elle a commencé par ramasser le linge et elle est revenue en me disant : « tiens ! le fil à linge s’est cassé ». J’ai confirmé, n’ayant pas l’esprit de contestation. Et j’ai ajouté : « mais j’ai perdu celui que j’avais acheté pour le remplacer ». Elle m’a dit qu’elle l’avait vu quelque part et a réfléchi (ou fait semblant) et m’a dit qu’il était surement dans le meuble neuf dans le garage (celui qui a été récupéré à la maison de retraite.

Sans vouloir médire, je pense que c’est elle qui l’avait rangé. Ou ma nièce qui avait fait le tri dans la commode, cet été. Peu importe. Nous sommes sauvés.

 

J’ai pu installer ce machin, bien comme il faut, en mettant l’espèce de tendeur qui permet de régler le fil ce qui change beaucoup des câbles électriques de ma mère desquels elle n’avait pas supprimé les prises qui pendaient donc bêtement.



Rien à voir mais vous savez que chaque billet de ce blog est beaucoup plus lu, peut-être trois fois plus) que ceux de mon blog politique (le nombre total de lecteur reste inférieur vu qu'il y a beaucoup plus de billets dans l'autre blog). Ca en dit long sur ce qui intéresse les lecteurs de blogs...

04 juin 2025

[Maison] Le lave-vaisselle

 


Je ne sais pas si, en 2025, il reste encore beaucoup de blogueurs qui font un billet quand ils achètent un lave-vaisselle alors que cela semble totalement indispensable (et il aurait fallu que je rédige un mail pour envoyer quelques anecdotes à ma sœur et à mon frère…).

 

Ce que j’ai déjà raconté dans Facebook

 

Mercredi, dans le car qui me ramenait à Loudéac, presque à la fin du trajet, j’ai eu une idée saugrenue : de remplacer la vaisselle de cuisine qui vient de ma mère par un service qu’elle ou mon père ont eu pour leurs 18 ans ou leur mariage ou toute autre occasion antérieure à leurs enterrements respectifs. J’étais fatigué des assiettes dépareillées et ébréchées et de tout le fatras dans le placard dont j’ai d’ailleurs mis une grande partie au rebus. Je parle à la première personne mais, en fait, je me suis contenté de prier ma nièce de me filer un coup de main…

Je me suis dit ensuite qu’il serait idiot d’avoir une belle vaisselle et de ne pas aller jusqu’au bout en faisant l’acquisition d’un lave-vaisselle (ce dont je n’ai pas franchement besoin, étant célibataire et mangeant généralement seul, mais il n’y a pas de mal à se faire du bien et à limiter les travaux les rares fois dans l’année où je reçois du monde).

J’en avais déjà un mais il faisait disjoncter… son disjoncteur. Il ne serait donc plus depuis près de sept ans je crois. Il était déjà vieux (je suppose qu’il allait sur ses trente ans, voire plus, je me demande si ce n’est pas mon père, dont au sujet duquel nous l’avons enterré en 1992, qui avait fait l’acquisition). Il y avait quelques bricoles qui me déplaisait dont le système de réglage que j’étais à peu près le seul à savoir manipuler.

La décision était prise : il me fallait en acheter un neuf. En outre, avec la nouvelle chaudière, l’eau chaude met deux minutes à arriver. On est pas aux pièces mais ça dissuade de faire la vaisselle à main au fil de l’eau.

 

J’ai attendu que ma sœur soit dans le coin pour aller au magasin car je n’aime pas être le seul à décider des achats de moyenne importance et, samedi, nous avons foncé chez Pulsat qui ne s’appelle d’ailleurs plus Pulsat car j’aime bien acheter certains trucs dans des magasins spécialisés, c’est mieux pour l’installation et la maintenance. Et il fallait que j’achète une télécommande pour la télé. J’aime bien changer de télécommande. Smiley.

 

Ce matin, l’aimable commerçant a téléphoné à 9h pour savoir s’il pouvait livrer. J’ai accepté à condition qu’il vienne tout de suite car je n’aurai plus été disponible à partir de 9h30. J’ai à peine eu le temps de m’habiller plus décemment qu’avec le joli caleçon qui avait protégé mes roustons cette nuit.

Il ne pouvait pas porter les machines (l’ancienne et la nouvelle) dont il a appelé un collègue pour venir l’aider. Le temps que ce dernier arrive, l’aimable avait porté les machines. Certains métiers ont des subtilités qui m’échappent.

 

Le démontage du vieux

 

Il a pu être fait avant mon occupation de 9h30. On a vu que c’était le tuyau d’évacuation qui était coupé, assez nettement. Je ne vois pas comment cela a pu se faire mais je comprends mieux pour quoi les bastringue disjonctait.

Maintenant, il va vous falloir réfléchir pour comprendre les points suivants.

Auparavant, la machine était dans une autre pièce, l’arrière-cuisine, que ma mère avait converti en salle de bain en prévision de ses vieux jours (pas des miens, visiblement, ou alors elle ne pensait pas que j’allais grossir à ce point). Elle l’a donc fait installer à l’endroit où j’ai mis le nouveau, visible sur la photo. Auparavant, il n’y avait rien à cet endroit.

Concentrez-vous, vous dis-je !

Il y avait bien le plan de travail, qui se poursuivait après l’évier et, sur la paroi, l’ouverture d’un vide ordure qui a été condamné il y a plusieurs années. En gros, le côté droit de la machine est tout contre cette ouverture.

De l’air s’engouffrant dans ses machins, par le bas à droite de la machine. Ma mère avait mis dans le fond une boite en fer (du genre de celles dans lesquelles ont met des bouteilles de whisky bas de gamme pour les offrir) puis un tas de serpillières, en boule, devant. Comme il y avait une fuite d’eau, de temps où la machine était utilisée, elles étaient bien moisies, presque pourries. Une espèce d’ignoble agrégat noir !

Vous auriez vu la tête de mon installateur quand il les a retirées… Il ne connaissait pas les subtilités de madame Jégou…

J’espère que les boueux ne vont pas tomber dessus quand ils videront la poubelle ! J’aurais pu les mettre dans le container des fringues qui vont au recyclage mais je manquais un peu d’humour, ce midi.

 

Première utilisation

 

J’aime bien essayer les trucs neufs ! Mais je n’avais pas de vaisselle sale, la femme de ménage étant passé la veille (et j’ai cassé mon assiette en dinant, c’est malin, je venais de changer de service, essayez de suivre jusqu’au bout – c’est la première fois que je casse une assiette à cet endroit).

J’ai donc rempli mon lave-vaisselle avec des plats en verre qui, au fil des années, avaient franchement bruni, comme Carla. Ceux de l’étage du haut sont sortis intacts mais ceux du bas étaient bien propres (mais pas comme neufs, tout de même).

Une bonne chose de faite. Et mon bol de café est propre.

 

Un lavage dure 2h15 (le décompte s’affiche, c’est très joli). C’est trop long pour moi (la femme de ménage passe à 13h30 et je ne pourrais donc pas garantir qu’une vaisselle sera prête à l’heure de son retour).

L’allumage est très pratique. On allume la machine en appuyant sur le bouton de gauche. On choisit le programme avec celui de droite et on appuie dessus pour le lancer.

J’ai compris dès la première utilisation. Je suis un vrai homme au foyer.

30 mai 2025

[Maison] Point d'étape

 


A certains moments, j’aime bien faire un point sur les chantiers à la maison, dans le blog, non pas que cela soit passionnant pour les lecteurs mais cela m’aidera, si le besoin s’en fait sentir, à faire le point ultérieurement. Ou à écrire un roman : ça va faire deux ans que la succession a été réglée et que la maison m’appartient. Et à me noter des trucs pour moi-même.

 

Côté fin du débarras

 

Pour rappel, les « dépendances » au niveau du rez-de-chaussée ont été vidées cet été. J’avais demandé un devis mais le montant était affolant (au fond, deux jours de boulot d’un travail non qualifié à deux personnes, ça fait 32 heures, plus la mise à disposition du camion et le tri au retour, pour 1000 ou 1500 balles je veux bien – avec une grande bonté car ils peuvent récupérer une partie pour le revendre – mais il ne faut tout de même pas pousser le bouchon).

J’avais donc demandé à un voisin de me filer un coup de main et on avait fait ce que je citais cet été.

 

Je voyais souvent de la publicité dans Facebook pour des boites qui auraient pu faire le vidage du reste mais cela ne tombait jamais lors de mes séjours en Bretagne. Avant-hier, miracle ! J’ai pu trouver un lascar qui pourra venir faire un devis dans la semaine. Il doit me téléphoner aujourd’hui pour fixer le rendez-vous.

 

Il s’agit de :

Petit 1 : tout ce qu’il y a dans la cave à l’exclusion des étagères, des bouteilles et des bocaux propres. J’ai bien dit tout. Hop ! Je lui demanderai tout de même de faire un premier tri au cas où il tombe sur des trucs qui pourraient avoir une valeur sentimentale et, soyons honnête, qu’il ne pourrait pas revendre.

Petit 2 : dans le garage, tous les produits chimiques et autres pots de peinture, bidons de machins pour l’entretien des bagnoles et pinceaux sales qui sont dans le garage (et la réserve de « tuteurs » - ma mère gardait tous les bouts de bois de bois qu’elle trouvait pour en faire des tuteurs).

Petit 3 : au niveau du séjour, la chaine hifi  (et les enceintes).

Petit 4 : à l’étage (j’ai quand même beaucoup de niveaux…), tous les livres qui sont dans la chambre 2 (comptage en partant de la gauche), sur le lit de droite et sur le bureaux, dans la chambre 1, l’armoire à gauche (la foncée), dans la chambre 3, l’armoire, dans la chambre 4 (le bureau), les deux meubles « secrétaire » (entre la porte et la cheminée) et dans la salle de bain, le meuble « haut » (à côté du radiateur).

 

En cours : j’ai profité de la présence de ma sœur et surtout de ma nièce pour faire un tri des « bricoles électriques », vieilles radios, CD ROM, disques durs externes, câbles pour ne garder que ce qui est aux normes actuelles (utilisables par nos PC récents, smartphones…). Ensuite, « on » a rangé la vaisselle c’est-à-dire qu’on a mis de côté (ou jeté ou mis dans un tas « vide grenier) inutile ou dépareillée (par exemple, j’ai remplacé les « assiettes de service » de ma mère par le service 48 pièces (au pif) qu’elle a eu à sa majorité ou à son mariage.

 

Les travaux :

 

J’ai rendez-vous dans la semaine avec mon copain architecte d’intérieur qui doit me présenter les esquisses et autres plans « 3D » qu’il a faits. Je pense que je pourrais valider la plupart à des détails prêts (comme les coloris et matériaux pour la salle de bain).

 

Le jardin :

 

Rien de neuf ! Ah si ! J’ai commandé une débroussailleuse sans fil pas cher (pour faire quelques bricoles moi-même, pas pour une utilisation intensive ; il doit m’être livrée aujourd’hui, ce qui n’était pas prévu mais Colissimo a l’air en forme !).

Les fleurs sont magnifiques mais tout le reste est dans un bordel sans nom.

Pas grave, j’ai fait la commande auprès de la société « près du rond point de la route de Rennes) qui doit faire le nettoyage. Il me restera à nettoyer les allées au Karcher. Cela étant, à force de me laisser déborder et d'avoir des frais, ça me fait mal au cul.

12 mai 2025

[Maison] En route pour la décision finale !



Je n’ai pas de nouvelles de mon copain architecte d’intérieur (le 21 avril, il m’annonçait vouloir passer rapidement me présenter ses esquisses et il n’a pas répondu à mon approbation puis à mes relances ; j’espère qu’il n’a rien de grave). Par contre, j’en ai de bonnes pour mon jardin.

Je vais quand même revenir sur les épisodes antérieurs. Quand ma mère était envie, elle s’est occupée de tout jusqu’au début des années 2020, donc à l’approche de ses 90 ans, tout de même. Plus tard, je m’occupais tout de même de la pelouse et des relations avec la boite qui faisait le gros nettoyage annuel (la taille des arbres). Elle est morte en mars 2023, j’ai continué à tondre un peu mais à contre cœur. Pendant ce temps, je n’ai pas réussi à faire intervenir à nouveau la boite en question. Le jardin était envahi d’arbustes divers ce qui ne me dérangeait que dans la limite des retombées chez les voisins. Cet été, un pote a fait le ménage sur le devant (suppression d’un conifère laid et d’un gros massif de rhodos qui était plein de ronces et impossible à entretenir). Vers février une boite de margoulins est passée faire le ménage sur le reste du jardin dont la suppression d’espèces d’arbres derrière la maison. Ce n’était tout de même ni fait ni à faire comme on dit. Au moins, je n’ai plus d’arbres envahissants…

 

Lors de ma précédente visite en Bretagne, j’ai tondu une partie de la pelouse sur le devant mais j’ai vite arrêté me disant que ça pouvait attendre, au point où ça en était. En revanche, j’avais obtenu les coordonnées d’une autre entreprise, celle qui intervient chez ma voisine du nord est. J’avais tout de même balancé du désherbant (du vinaigre blanc, en fait) sur les pavés devant la maison et le long du muret, dans la rue.

Je les ai appelés, mercredi, lors de mon retour à Loudéac et nous avons convenu d’un rendez-vous, aujourd’hui et le gars est effectivement passé ce matin.

En arrivant à la maison, j’ai vu que pour toute la partie au sud-est, « ça n’avait pas pu attendre ». En revanche, mes actions sur les mauvaises herbes semblent avoir été efficaces.

Ce week-end, j’ai raconté mes malheurs à un copain qui m’a dit que son fils pourrait peut-être m’aider. Il est passé dimanche soir (à l’heure de l’apéro…) pour prendre des photos et les lui transmettre.

 




Le gars qui est passé ce matin a fait le tour du jardin (c’est un peu son boulot…). Il n’a pas trop écouté ce que je lui disais mais semble avoir compris que je ne voulais pas qu’on touche à certains trucs. Mais sa théorie, sans doute justifier, est qu’il faut faire le gros nettoyage avant d’envisager la suite.

Me voila donc, un peu par hasard, dans l’attente de propositions plus concrètes (de devis, donc) alors que j’attendais depuis juillet l’intervention de « la boite » (celle par qui j’emploie la femme de ménage) et que j’avais renoncé à relancer depuis décembre vu que le patron m’avait déjà appelé pour organisé un rendez-vous… qu’il n’avait pas honoré.

 

Sur ces deux solutions, il y a en a une qui est très certainement plus chère et plus fiable (dans le sens où c’est une boite de Loudéac assez grosse et qui travaille déjà chez un voisin). La fiabilité me pousse vers elle et le coût m’en éloigne. Et je préfère que ça soit le fils d’un copain qui touche de l’oseille. 


A noter :

1/ Je mets la photo pour vous puissiez évaluer la hauteur des mauvaises herbes. Le sac de graviers sur la rue est à mon voisin. Lui, au moins, il supprime les mauvaises herbes au bas du muret. Moi, je suis moins efficace mais je m'occupe aussi du caniveau. Et mon muret est bien plus haut. En granite surplombé de faire forgé et pas en ciment avec des espèces de planche.

2/ Si je me laisse déborder par la pelouse, c'est tout d'abord parce qu'avec mes problèmes de santé, je ne pouvais pas pousser la tondeuse plus de cinq ou dix minutes. Ensuite, je manque franchement de chance. Quand je suis à Loudéac et qu'il fait très beau, j'ai trop de boulot pour travailler. Quand le temps est "normal", soit il se met à pleuvoir quand je commence à tondre, soit la batterie tombe "vide" un peu après le début de mes travaux.

Pour vous dire, la dernière fois que j'ai mis du désherbant, il faisait très beau et la météo était très optimistes. Quatre ou cinq heures après, il s'était mis à pleuvoir... 

12 mars 2025

[Maison] Jardin fait !

 


Mon jardin a enfin été nettoyé. J’ai quelques remarques, tout de même. Avec un petit rappel : ma mère est morte le 1er mars 2023. Je suis sûr que rien n’avait été fait dans le jardin (sauf sur le devant et la gauche, cet été, en plus de quelques tontes) depuis et je me demande si le précédent entretien avait été fait dans l’année précédente… Trois ans. Ca ne me dérangeait pas outre mesure : j’aime bien les végétations luxuriantes, permettant la biodiversité, bien plus que les jardins bien taillés avec des grandes pelouses presque vide et des allées « au carré ».

Néanmoins, il fallait bien que je taille ce qui dépassait chez les voisins, que je supprime le mimosa moche parce que tombé (mais toujours vert !), que j’évite de laisser pousser une saison de plus, que je dégage mes allées pour pouvoir circuler.

 

Première remarque : j’ai réussi à négocier les tarifs. Cela reste élevé « dans l’absolu » (à l’heure de travail) mais conforme à l’estimation que j’avais faite sur la base du précédent « gros ménage ». Je ne souhaite pas débattre ici du prix mais tous les proches qui m’ont donné un conseil ont dit « attention c’est trop cher » mais personne ne m’a proposé de solution, voire un coup de main, pour faire le job.

 

Deuxième remarque : j’ai profité de pouvoir circuler dans le jardin pour aller jeter un œil dans celui des nouveaux voisins, celui qui ont installé une véranda. C’est un véritable dépotoir avec des bouts de bois, des résidus de chantier chez eux. C’est de l’ordre du scandale (mais non, je m’en fous, on ne voit qu’en regardant par-dessus la palissade de séparation) et je comprends pourquoi les autres voisins n’ont pas gueulé à propos de chez moi. Au moins, à la maison, c’est du vert et du vivant…

 

Troisième remarque : mes jardiniers n’ont pas tout taillé. Par exemple, ils ont laissé l’hortensia avec ses vieilles fleurs fanées (des dizaines ou centaines). Ce n’est pas de la mauvaise volonté de leur part (heu…) : pour tout ce qu’ils n’ont pas fait, ils ont expliqué pourquoi. Par exemple, les hortensias auraient crevé. Ils ont laissé, en plus, un gigantesque camélia, derrière (trois mètres de haut). Comme il est fleuri, ça ne me dérange pas trop. Ils ont tout de même fait cinq ou six allers-retours avec la déchèterie... 

 

Quatrième remarque : je n’ai tout de même pas de bol… Je m’étais décidé à tondre samedi sur le devant de la maison (pour la première fois depuis la fin de l’été). J’ai trouvé les jardiniers le soir même pour un boulot commençant le lundi. J’ai donc bossé pour rien.

 

 

Il me faut maintenant trouver une boite pour l’entretien régulier (la pelouse, les haies et le nettoyage annuel des arbustes). Je vais essayer de passer par « l’association d’insertion » habituelle, qui me fournit par ailleurs la femme de ménage. Mais les gugusses de cette fois repasseront me voir dans un mois ou deux (il leur reste par ailleurs un peu de travail : enlever un morceau du tronc du mimosa, bien trop lourd).

Il me faudra aussi mettre de nouveaux arbustes pour occuper les pelouses ratiboisées et j’ai toujours dans la tête l’idée de faire venir un vrai spécialiste pour « revoir les allées », voire faire une plateforme (entre le garage et la véranda) pour pouvoir y mettre une table à apéro.

 

Prochaines étapes, dans la maison : mon architecte revient demain pour finir les relevés (mais c’est la routine et ne mérite pas de figurer ici). Par contre, j’ai rendez-vous demain avec la commerciale de la boite qui a fait les travaux cet été (chauffage et toiture). Elle va être surprise par la liste des réparations que je vais exiger au nom de la garantie… sans abuser néanmoins.