23 septembre 2025

Que faire pour le jardin ?

 


Il y a quelques mois, je diffusais dans Facebook des photos du jardin municipal en bas de chez moi, à Bicêtre. En illustration de ce billet, une photo prise il y a une dizaine de jours. Visiblement, je n’ai pas à rougir du bordel dans mon jardin de Loudéac ! Il ne me reste qu’à mettre une pancarte, comme à Bicêtre, pour dire que c’est un laboratoire de diversité pour lutter contre le réchauffement climatique.

Hier, j’ai écrit ceci dans FB : « Mon horticulteur est passé. Il était content de l’état du jardin, alors que c’est un gigantesque bordel. Il m’assure que, au printemps, il sera parfait. Il a confirmé que j’avais fait un bon boulot en août avec quelques tontes et zigouillages de saloperies. Il était très agréablement surpris de l’état des allées en ciment et m’a félicité ! J’ai avoué que j’avais honteusement abusé de la présence de ma nièce (et de sa mère) cet été.

Il m’a garanti que les ronces vont disparaître et que la pelouse redeviendrait correcte sans travaux spécifiques.

Il m’a fait un devis pour le nettoyage d’automne (ouille) et m’a dit qu’il me ferait un contrat « annuel » pour la suite. Enfin, il va m’envoyer son collègue plus spécialisé dans les plantations pour quelques idées que j’ai en tête (je ne lui ai parlé que de l’arbre nécessaire pour quelques idées mon voisin ne puisse plus voir de sa véranda que je me gratte les couilles sur le canapé du salon mais je pense qu’il faudra un truc devant à la place des rhododendrons). »

 

Quelques précisions.

Le massif de rosiers entre les allées a été bien fleuri tout l’été mais les branches n’ont pas poussé et étaient recouvertes de mauvaises herbes à mon arrivée, mercredi. Il n’y a plus de fleur.

A propos des ronces dont je parle, il s’agit de celles qui poussent directement sur la pelouse. Les autres, qui surgissent dans des arbustes, seront bien plus difficiles à abattre.

 

Ce matin, j’ai discuté avec la voisine à propos de l’horticulteur. C’est elle qui me l’avait recommandé. Elle m’informe maintenant qu’elle va peut-être en changer, à cause du tarif, et prendre un « indépendant ». Elle me disait aussi qu’elle avait un contrat pour 11 passages dans l’année et qu’ils ne sont intervenus, à ce jour, que sept fois.

Comme il y a plus de travail chez moi (mon jardin est plus grand, une partie du sien est goudronné et elle a le temps de faire elle-même le petit entretien, comme la taille des rosiers), je me demande bien quelle sera la facture et si je ne vais pas devoir trouver une autre solution…

L’idéal, pour moi, serait d’avoir une entreprise qui vienne une fois par an pour couper les arbres et les haies puis évacuer les déchets et un lascar qui vienne en gros une heure par semaine (il faut quarante-cinq minutes pour la pelouse, ça lui laisserait du temps pour les autres bricoles) mais, visiblement, il n’y a pas assez de personnel dans l’association qui me fournit la femme de ménage.

 

J’ai cherché plusieurs pistes, ces deux ou trois dernières années : des « manouches », la boite d’insertion, des copains, des chômeurs ou jeunes retraités et « l’horticulteur actuel ». Je ne suis convaincu par rien (les particuliers ne sont pas prompts à mettre les mains dans le vert cambouis et les autres sont chers).

18 septembre 2025

Pourquoi des serrures électroniques ?



Hier, dans le billet, j’expliquais mes envies en termes d’automatisation des serrures de la maison. La conversation en commentaire (merci Ronald !) m’a donné envie d’en savoir plus et j’ai fait une rapide recherche sur Internet. Des produits sont disponibles mais les fabricants de ces machins sont des quiches en marketing.

Toutes leurs présentations sont axées sur la technologie (mais avec insuffisamment de documentation) mais pas sur les besoins des clients (et mon billet était trop orienté pour mes propres besoins). Et quand ils parlent de technologie, ils l’associent un peu à un luxe et à des choses réservées aux entreprises et aux riches. En outre, ils n’évoquent que peu les conditions d’installation.

 

Revenons aux besoins. Le Digicode en est un vrai alors que, avant d’y avoir réfléchi, je voyais cela comme un gadget. Imaginez une famille avec deux enfants suffisamment âgés pour pouvoir sortir seuls de la maison, une femme de ménage… Pourquoi confier des clés à tout le monde ? Avec les gamins qui vont les oublier, les perdre… Pourquoi confier des clés à des voisins à la retraite pour permettre à des artisans de les récupérer en cas de besoin ? Comment accueillir de la famille, par exemple pour un séjour, si vous n’êtes pas disponible à leur heure d’arrivée ?

Dans mon cas personnel, je le disais hier, j’ai « multiplié les clés » quand ma mère est tombée malade pour que personne ne soit coincé, pour qu’elle n’hésite pas à appeler des gens pour des petits services… Aucun cas ne s’est présenté, d’ailleurs, mais cela me rassurait. Il y avait deux voisines copines à elle et un couple de jeunes voisins évidemment plus débrouillards que les vieilles peaux. Plus ma sœur, mon frère, la femme de ménage et moi. Il y a une clé cachée quelque part destinée aux potentiels artisans (mais personne n’en a jamais eu besoin à part la semaine dernière car j’entreprends des travaux). Toujours est-il que quatre voisins sont morts la même année que ma mère et que je ne sais plus qui a les clés…

 

Donc, il faut se poser et reprendre les besoins à la base. Je mets de côté ceux personnels liés à mon vélo : ils m’obligent à faire des travaux mais pas à mettre un système électronique.

Le premier est cocasse. Je veux que les portes se verrouillent automatiquement quand je les claque. Quand un livreur de surgelé se pointe, je le règle, je prends le carton, je vais déposer les produits dans le congélateur. Par deux fois en un an, j’ai oublié de revenir fermer la porte. Quand je vais déposer des trucs dans la machine à compost, ma priorité, au retour, n’est pas de fermer à clé la porte qui donne sur le jardin (d’autant qu’elle est en bas d’un escalier étroit et il faut que je monte une marche pour fermer la porte puis que je redescende pour tourner la clé).

Le deuxième en découle. Si une porte se ferme automatiquement, il faut que je puisse rentrer même si je n’ai pas la clé : il faut donc un digicode ! Ceux liés au digicode en général, je les ai cités plus haut (éviter la multiplication des clés et autoriser l’entrée à des personnes, familles, voisins, artisans… qui n’ont pas de clé).

 

Le suivant est lié à la sécurité : si les machins électroniques ou électroniques tombent en panne (ou en cas de coupure de courant), il faut un dispositif de secours qui ne peut être qu’une clé traditionnelle qui « force » les mécanismes. Sur Internet, j’ai vu des produits avec des batteries de secours, par exemple, mais ce n’est pas suffisant : si le moteur casse, il casse. Point. En outre, il faut un fonctionnement normal en cas de coupure secteur (cela complexifie drôlement : dans un immeuble, par exemple, vous avez un électroaimant qui maintient la porte fermée. En cas de coupure de jus, tout s’ouvre, mais ce n’est pas très grave car il y a des clés pour l’entrée à chaque appartement : dans une maison, ce n’est pas possible. Et je ne parle même pas du prix de la porte !).

Mais, et la reconnaissance faciale ? Il faut raisonner par l’absurde. Le prix d’une caméra est dérisoire. La serrure ayant déjà un digicode, elle dispose de l’électronique et de moteurs. Ajouter une caméra pour la reconnaissance ne représentera un coût de production que d’une dizaine ou d’une cinquantaine d’euros (il y a bien sûr des frais de conception, de logiciel… mais en aucun cas, ça ne coûterait un bras !). En outre, à part pour l’informatique, ce sont des technologies maitrisées par les industriels qui vendent tous des systèmes d’interphone avec des caméras…

L’intérêt ? Il y a bien sûr la frime, la modernité et la simplicité. Une sorte de fierté, aussi ! J’aurais fait de la maison héritée un temple de la modernité avec une pompe à chaleur, des volets électriques et des ouvertures électroniques. Mais aussi : on peut ouvrir les portes avec les bras chargés, les mains avec des gants (vous avez déjà fait du vélo en automne dans le Centre Bretagne ?)... On gagne quelques secondes, on ne risque pas de se faire pirater un code…

 

Comme je le disais, on trouve sur internet des systèmes intéressants, comme celui-ci disponible chez Amazon, mais le site commercial manque de précisions. Par exemple, a l’impression que le machin est encapsulé par-dessus la clé et qu’un coup de tournevis suffirait pour faire sauter le bazar !

En outre, les systèmes sont souvent vendus par des professionnels de la sécurité (comme Verisure qui fait beaucoup de publicité) et cela ne correspond pas nécessairement aux besoins (j’ai besoin d’un truc qui empêche les voleurs amateurs de rentrer chez moi, pas un truc qui va déclencher une alarme si un pro se pointe !). Enfin, ils sont présentés porte par porte mais, ce qui m’intéresse, c’est la protection de l’ensemble des portes de la maison. Par exemple, si j’équipe les trois portes principales d’un machin d’un « mécanisme moderne », je n’ai pas besoin de tout sécuriser (par exemple, le machin d’Amazon, ci-dessous, a des batteries de secours pour tout : je n’en ai pas besoin, j’ai plusieurs portes…). Ainsi, je demande à ce qu’il y ait un secours par clé mais je n’ai besoin qu’il soit actif que sur une porte (celle dite « d’entrée » vu qu’il n’y a pas le « sas » fait par le garage) mais je n’ai besoin de reconnaissance faciale que sur la porte que j’utilise le plus souvent (celle du garage).

Il me faudra donc bien un professionnel pour m’indiquer que faire !

17 septembre 2025

On avance...

 


Pour la première fois depuis que je raconte les aventures de la maison dans ce blog, je vais faire un billet avant de rentrer à Loudéac (mon train est en début d’après-midi), car vous m’êtes sympathiques : vous avez droit à la vérité et à l’exhaustivité ! Ca fait donc trois semaines que j’ai quitté le bled pour un séjour sympatoche à Paname (comme je cause, moi ?). Et j’avais reçu, avec Romain, mon copain architecte, le gars de la boite qui fait les fenêtres !

Depuis, j’ai reçu le devis. Dans un récent billet, je vous décrivais la masse de travaux à réaliser. Le montant du devis est à la hauteur et j’ai fini par renoncer à quelques bricoles. Au fond, ça ne va me faire économiser qu’une quinzaine de pourcents, d’autant que j’ai validé le reste. S’il n’était pas déjà prévu de faire quelques modifications, j’aurais bien versé l’acompte !

 

La porte vitrée !

 

Je parle de celle qui donne sur le devant de la maison, à l’entrée du porche, qui permet d’accéder à la porte « visiteurs », celle qui a la sonnette. Elle avait été mise en place par les parents, sans doute dans le début des années 70 (je ne sais pas pourquoi ils ont fait ce choix. Pour mettre « hors gel » les plantes en hiver ? Pour isoler un peu la maison au lendemain des chocs pétroliers ?). Toujours est-il qu’elle est très difficile à manipuler (un visiteur ne peut pas l’ouvrir pour accéder à la sonnerie).

Il faut la changer, elle n’est plus réparable (le gars m’a confirmé l’intuition que j’avais).

J’avais donc souhaité qu’il me fasse un devis pour un « beau remplacement », bien sécurisé et tout ça mais je me suis dit, en fait, que la porte était presque toujours ouverte pour éviter que les plantes brûlent au soleil (entre avril et novembre, disons).

En outre, la sonnette est placée à l’intérieur, donc un visiteur ne pourrait y accéder si la porte est fermée.

 

Fort Knox impasse des tilleuls ?

 

Dans ma folie des grandeurs, j’ai toujours souhaité des machins électriques pour remplacer les clés, des digicodes ou, mieux, des machins avec une reconnaissance faciale, si ça existe. Et tout ça a été oublié lorsqu’on a fait la visite pour le devis.

En fait, je ne suis pas fou.

Petit 1 : quand ma mère était malade, j’ai donné des clés à un tas de gens. La plupart sont morts depuis, d’ailleurs… Mais je ne sais plus à qui et il faut que je change les barillets.

Petit 2 : le portail du garage est mal foutu (l’idéal aurait été que je le remplace par un système électrique avec télécommande mais c’est un peu du luxe pour un type qui se promène en vélo). Il faut que je descende de mon fier destrier pour l’ouvrir ou le fermer. Alors fainéant comme je suis, je laisse ce machin ouvert quand je pars pour quelques heures (à savoir tous les jours quand je vais au bistro).

Petit 3 : en conséquence, la porte qui donne du garage à la maison doit être fermée à clé. Il faut tout de même que je mette une serrure plus sécurisée mais ça m’obligerait à changer la porte et à donner des clés à tous ceux qui entrent par le portail.

Petit 4 : la porte derrière la maison (qui doit être changée) sert essentiellement à aller dans le jardin mais c’est surtout la femme de ménage qui l’utilise pour aller au machin avec le compost. Or, j’ai toujours peur d’oublier de la fermer à clé (ou qu’elle oublie de le faire même si ça n’est jamais arrivé). Il faut donc qu’elle se ferme automatiquement mais ça serait ballot de se retrouver dans le jardin sans pouvoir rentrer…

Petit 5 : les deux serrures de la porte d’entrée sont merdiques et à remplacer.

 

Tout cela murit progressivement dans ma tête et il faut que je gère les cas particuliers (un dispositif électrique est bien plaisant mais il ne faudrait pas rester coincé en cas de coupure et, toujours en cas de coupure, il ne faudrait pas que les portes s’ouvrent toutes seules !) mais je n’y connais pas grand-chose.

J’imagine donc que les trois portes concernées (celle de derrière, celle d’entrée et celle entre la garage et la maison) soient équipés d’un système électrique de type digicode avec, si possible, pour au moins une d’entre elle, un système de reconnaissance faciale. Au moins une d’entre elle serait sécurisée par une clé normale (pour les cas de panne ou de coupure).

 

Mais aussi…

 

Avec Romain, on a bien travaillé sur les gros sujets comme la nouvelle salle de bain mais il nous faut penser maintenant aux détails car il va rencontrer les autres artisans (je crois qu’il a fait venir le plombier hier ou avant-hier).

Dans le garage : l’évacuation de l’évier est à refaire.

Dans l’entrée : il faut un éclairage normal.

Dans la buanderie : il faut refaire l’arrivée d’eau pour la machine à laver.

Dans le couloir, le bureau et la chambre à deux lits : il faut changer les plafonniers (indépendamment des travaux qui seront faits ultérieurement). Notamment, dans le bureau, depuis que j’ai viré le petit salon, je n’arrête pas de me foutre la tronche dans la plafonnier…

Dans la petite salle de bain : il faut changer le mitigeur de la douche et réparer la chasse d’eau.

Dans la véranda : il faudrait mettre un éclairage.

Dans le séjour : il faudrait réparer le câble d’antenne.

Dans une des pièces du haut : il faudrait retrouver où arrivait l’autre câble d’antenne avant je ne sais plus quels travaux menés par les aïeux…

Un peu partout : j’aimerais bien avoir un réseau local avec des bonnes vieilles RJ45 et j’y reviendrai plus tard.

 

N’oublions rien.