06 octobre 2016

Facebook et les relations professionnelles

Je vais donner un conseil : ne jamais être pote dans Facebook avec des relations professionnelles. C'est un conseil "absolu". Il ne faut jamais y déroger. 

Déjà, si vous n'avez pas de potes hors du boulot, posez-vous des questions ! Pas métaphysiques, je parle des potes de FB. 

En liant FB au boulot, vous liez automatiquement votre vie privée et votre vie professionnelle. Même si vos collègues, clients, fournisseurs ou partenaires sont de vrais amis, dans les réseaux sociaux, il faut les fuire parce qu'il ne faut pas tout mélanger. 

Je fais moi-même une exception : Bertrand. Nous nous sommes connus dans une autre vie. On était copains FB avant de se retrouver dans la vie professionnelle. D'autres exceptions : ceux avec qui je n'ai plus de rapport professionnel, Katel, Véronique, Vincent,...  

J'ai été effaré aujourd'hui en apprenant qu'un collègue était pote avec un client (c'est compliqué, il me prétendait le connaître réellement alors que je lui démontrais que c'était impossible ou presque pour des raisons géographiques. Il a fini par reconnaître que c'était uniquement par FB, confondant la vraie vie et les réseaux sociaux). 

Il arrive souvent que Facebook nous propose d'être pote avec des collègues. Ses algorithmes sont faits ainsi. Amen. De temps en temps, je clique sur leurs profils, non pas par une curiosité malsaine, mes collègues font bien ce qu'ils veulent, mais pour étudier comment (et anonyment) leurs utilisations des réseaux sociaux. Voir qu'ils ne tournent qu'entre eux, parfois, me sidère. 

Et m'inquiète. 

Ce billet va être repris par mon compte ou ma page Facebook et mon compte Twitter (et ceux des leftblogs). Ils ne regardent pas mes collègues. Et pourtant, je sais que certains me suivent. Encore faut-il qu'ils fassent la différence. S'ils ont des questions sur les réseaux sociaux, je peux répondre. Le fait que j'ai un blog politique (qui défend Hollande, ce qui relève de l'exploit) ne les regarde pas. 

Amen. 

 

15 septembre 2016

Facebook et la mémoire de l'iPhone


Je ne sais pas pourquoi mon iPhone me dit qu'il a 12,380 machins de memoire mais il me dit aussi que l'application Facebook est largement la plus grosses consommatrice. Messenger n'est pas mal non plus. 

Ma question : comment supprimer ce qu'elle a en memoire ? 

08 septembre 2016

L'humour au bureau

Aujourd'hui, j'ai eu un vague reproche suite à une vanne lancée en réunion. Ensuite, une collègue à qui je reprochais un commentaire ironique dans le réseau social professionnel m'a répondu qu'elle faisait comme moi : elle plaisante.

Je vais donc répondre. En faisant un second billet numéroté ce soir alors que je n'ai rien branlé ici depuis des mois. 

Petit 1 : les gens doivent arrêter de se croire drôle quand ils lancent une vanne. Elle ne l'est pas nécessairement dans un circuit officiel. A la charge de mes chevilles : je peux le faire par réflexe. Pas tout le monde. 

Petit 2 : à la décharge de mes chevilles, il ne faut jamais deconner avec des gens qui se lassent de vos vannes (ce qui est le cas pour moi, je sais que je gonfle mes plus proches collègues).  

Petit 3 : "l'humour professionnel" ne doit être utilisé que dans deux conditions :
Gros A : pour franchement rigoler. Il fait donc être réellement drôle. 
Gros B : pour faire baisser la pression ce qui nécessiterait un billet entier (dans mon job, je passe mon temps à me faire engueuler par des clients qui m'obligent à engueuler des fournisseurs). Bref il faut relativiser les crises et deconner (mais avec un vrai humour). 
Gros C : gros con, toi-même. 

Ce matin, après une réunion téléphonique tendue, vers10h30, j'ai fini par : merci à tous pour votre participation, bon apéro !, il est l'heure. 

Cordialement et la signature des mails

C'est un sujet que j'avais déjà évoqué ici mais le fait que le nombre de mails est en croissance presque exponentielle, le phénomène explose. Résumons :

Petit 1 : finir les mails en disant "cordialement est devenu une espèce de mail. 
Petit 2 : des gens abrègent le "Cordialement" en "Cdlt". 
Petit 3 : les systèmes de messagerie permettent d'ajouter la formule de politesse et des andouilles y incluent le "cordialement". 
Petit 4 : on retrouve ce petit 2 dans ce petit 3.  

Je ne répondrai pas sur ce dernier point. Mais sur les autres uniquement. 

Petit 2 et petit 3 : si la formule de politesse est abrégée ou automatisée, ce n'est plus de la politesse. Au contraire, c'est même de la grossièreté. 

Petit 1 : le mot "cordialement" n'a rien à foutre dans une formule de politesse dans la langue française. Tu peux vérifier : Google est ton ami. Je ne dis pas que des connneries. 

On a un inventé une formule de politesse grossière pour un nouveau moyen de communication qui n'a pas beaucoup plus de vingt ans et qui aura disparu avant moi au profit d'autres trucs, probablement inspirés des réseaux sociaux ou de système de communication instantanée. Vous vous voyez signer un SMS par "cordialement" ? 

Je vais donc donner des conseils :

Gros A : ne signez jamais les mails si vous avez déjà communiqué avec la personne dans la journée. 
Gros B : n'automatisez jamais les formules de politesse, c'est la pire des grossièretés. Et ne l'abrégez pas. 
Gros C : variez les formules. "Bonne journée" "bonne soirée" "n'oubliez pas de sauter la secrétaire avant qu'elle parte". 

02 septembre 2016

L'incroyable "bêtise numérique" des Sarkozystes

L'information est arrivée à mes yeux aujourd'hui. L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a sorti une application de type "réseau social" pour faciliter le boulot des militants. Beaucoup d'articles de presse en rigolent. 

Ici, par exemple, Numerama traite du fichage des gens par ce genre de truc :
http://www.numerama.com/politique/192189-knockin-lincroyable-fichage-dinternautes-par-lequipe-de-nicolas-sarkozy.html

Mais je voudrais revenir sur un point : l'absurdité du "fonctionnel". Cette application permet aux militants Sarkozystes de rencontrer des Sarkozystes pour les convaincre de voter pour Sarkozy !

Voila un investissement rentable... 

Qui nous montre comment la droite française traite "la transition numérique". Il suffit de développer une application pour iPhone, peu importe de savoir à quoi elle set. 

La France coule. 

31 août 2016

Les geeks sont des cons et coulent la transformation numérique


J'ai RT un tweet de Fleur Pellerin parlant de la French Technique. 5 minutes après, 6 imbéciles que je ne connais pas avaient ajouté mon compte à "des listes". Le machin est forcément automatique et je me demande ce que ces cons recherchent. Montrer qu'ils sont spécialistes dû numériques ? Chercher à ce que je les suive ? 

Ils ont tout faux. Ils montrent qu'ils assimilent la transformation numérique à un robot Twitter. Ils font perdre des milliards d'euros au pays. 

Ce soir, une chronique du Huff tourne dans les réseaux sociaux. C'est un patron de startup qui explique que le ministère de l'éducation nationale a fait de mauvais choix d'investissement dans des machins éducatifs numériques en retenant des éditeurs connus. J'ai lu entre les lignes et donné ma pensée dans Facebook : ce gars se plaint parce qu'il n'a pas eu le budget et tente de démontrer que les pros de l'éducation dont des cons contrairement aux pros du numérique. 

Ce type est un con.  L'Etat ne peut pas traiter avec des petites boites pour des projets nationaux. Il revient aux startups de se faire connaître des grosses boites pour se développer. 

Cela étant, je ne suis pas le dernier à critiquer la politique de la gauche sur le numérique. Ils sont tous tarés. Tiens ! Le jour où Montebourg a fait son annonce, il a diffusé dans Twitter le fait qu'il avait une photo dans Instagram avec les gens qui l'aidaient à préparer son truc. J'ai cliqué. Sur la photo, le seul type de moins de 70 ans était lui. J'abuse un peu. 

Je résume : les geeks (professionnels, hein !) sont idiots et ils entraînent les politiciens dans leurs délires alors qu'ils ne comprennent rien. 

C'est con. 

15 août 2016

Vive Pokemon Go et le numérique (bis)

A mon dernier billet à la gloire de Pokemon Go, un commentateur disait : "et quand on fout dans l'ossuaire de Douamont ou dans des églises , tu es aussi pour ?" Sauf que ce n'est pas Douamont mais Douaumont. L'indignation sélective après la lecture d'un article de presse me navre surtout quand on manque un tantinet de culture.

C'est rigolo parce qu'on en parlait au bistro vendredi soir, avec des potes, et j'étais le seul à connaître la locution "l'ossuaire de Douaumont", certains parlant de "cimetière de Doumont" ou autres...

Alors que pendant la semaine, j'avais compris comment fonctionnaient les Pokéstops, vendredi, en me promenant, j'en cherchais. Ayant compris qu'ils étaient essentiellement dans les lieux remarquables, je passais par les centres des patelins sur ma route (j'allais de Loudéac vers le Cap Fréhel). C'est ainsi que je me suis arrêté à Moncontour, à une vingtaine de kilomètres de ma ville natale. Je n'avais eu qu'une seule fois l'occasion d'y aller. J'ai garé la voiture et j'ai découvert une ville magnifique qui fait partie des plus jolis villages de France.

Le tout grâce à Pokemon Go.

Vous pouvez vous indigner en ne quittant pas les réseaux sociaux, aussi...

13 août 2016

Vive Pokémon Go ! Vive le numérique ! Et à bas les politiciens largués !


Ce type est un con. Désolé pour ce rare moment de vulgarité mais ce mec est un con. Interdire des personnages virtuels est évidemment grotesque et probablement hors la loi. 

Surtout, le maire d'une commune qui interdit un truc numérique sorti depuis moins d'un mois sans savoir de quoi il s'agit mérite d'être viré. 

Remarque... Toi aussi, tu trouves ce jeu crétin. Tu as le droit. Moi, par exemple, je n'aime pas les huîtres. Je n'essaie pas pour autant d'en dégoûter les autres (et encore moins de les leurs interdire). 

Tu trouves que les gens font n'importe quoi avec leurs smartphones. Mais toi, que fais tu ? Tu lis des blogs de seconde zone et tu diffuses des informations dans Twitter et dans Facebook, persuadé que les gens doivent être au courant et que cela va influencer leurs votes. Andouille. 

Tu ferais mieux de jouer à Pokémon Go, tu seras plus proche des intérêts des jeunes et tu arriveras à comprendre notre monde. 

Le maire d'une commune qui interdit une activité populaire et sans danger (sauf pour les cons, je le reconnais)... Et le personnel politique qui se coupe de la société. 

Vive le numérique ! Même s'il ne sert à rien. Et à bas les cons qui condamnent avant de comprendre même s'il n'y a rien à comprendre. 

Des types voulaient interdire internet en 1995. 


Illustration : mon pote Gilles attaqué par un Pokémon au 1880. Je l'ai défendu. 

30 juillet 2016

La supériorité de Google pour les messageries

Une publication Facebook d'un copain m'inspire ce court billet. Comment se fait-il qu'aucun industriel n'est réussi à battre Gmail depuis si longtemps (à part Inbox, ce qui revient au même) ? 

Le problème est qu'on doit se taper Lotus Notes au boulot sauf ce qui ont une version récente d'Outlook, le tout imposé (heureusement) par les entreprises, alors que les "clients légers" Gmail puis Inbox sont si bons ! 

Comment Microsoft a échoué à sortir un client léger capable de concurrencer les produits Google (alors que le client lourd d'Outlook n'est pas mal). 

La suprématie de Google sur iPhone (et je suppose sur Android) en matière de messagerie est incroyable. 

Inbox > Gmail > Outlook client lourd > Outlook client web > Lotus Notes 

Hop. 

À part ça vous faites ce que vous voulez mais c'est pour les messageries peofessionnelles que la question est posée. 

Pour les messageries personnelles, je ne comprends pas qu'Orange (je gère la messagerie de ma mère) n'ait pas essayé de suivre Inbox. C'est une faute lourde qui mérite le licenciement immédiat du responsable de ce bordel. 

27 juillet 2016

La réalité augmentée pour les nuls


Ça fait des années que je me demande ce que cela veut dire. A la limite, la réalité diminuée, je comprends. Mais augmentée, j'ai du mal. 

Voyons donc cette photo. Nous avons un Pokemon sur la terrasse de la Comète. C'est la réalité augmentée. Avec mi iPhone je filme la terrasse et le machin m'ajoute dès personnage sur une "vraie" photo.