J’ai commis une faute grave.
J’ai diffusé dans un billet l’identité d’individus. Peut-être que quand vous l’aurez lu, j’aurai eu le courage de réparer ma bévue.
J’en parle sur mon autre blog : le résultat est grandiose, une famille se retrouve grâce à ma bévue.
Mais dans mon avant-dernier billet sur le présent blog, je parlais de mon propre anonymat. Je ferais mieux de l’appliquer aux autres avant de penser à ma gueule.
Tenez, admettons que vous soyez patron d’une boîte. Vous recevez le CV de mon copain Joël. A la lecture du CV, vous vous dites : « Ah ! Ce type a fait des disques dans sa jeunesse ! Voyons voir si je peux trouver quelque chose sur internet ». Vous trouvez. Et vous trouvez aussi mon blog. Deux fois même, le billet de l’anniversaire n'est pas le seul. Vous vous dites (vous parlez tout seul, maintenant ?) : « Tiens ! Voyons voir ce blog ! C’est rigolo, il parle souvent du Joël en question ! Mais ça ressemble beaucoup à des histoires de bistro. Je ne peux pas embaucher ce gars là ».
Entre nous, c’est complètement con. Un type qui fait la fête est un employé heureux pas nécessairement un employé qui n’arrive pas à bosser parce qu’il est saoul. Mais le sujet n’est pas là.
Et Joël est au dessus de ça ! A la limite, s'il envoie un CV, il espère ne pas être pris...
Alors ! Ai-je commis une faute grave en laissant les noms ? Non ! Ca a permis à une famille d’espérer des retrouvailles… Mais enfin…
Neufs personnages sont cités dans ce billet. Pour quatre d’entre eux, une recherche dans google n’aboutit que sur mon blog. Pour quatre autres, il y a de nombreuses occurrences, mais mon blog tombe en première ou deuxième position. Pour un autre, il n’est pas dans les deux premiers mais figure bien en première page. Pas une personne n’est perdue dans les profondeurs de google.
Mon propre nom étant très répandu, vous le trouvez de multiples fois sur google. Je figure en deux ou troisième position parce que j’ai fait du boulot il y a quelques temps pour référencer http://www.jegoun.com/ mais mon pagerank n’est pas très élevé.
Le pagerank, c’est un truc qu’utilise google pour mesurer la popularité des sites, principalement à partir du nombre de référencements dans les autres sites web (le nombre de lien fournis). Mon site web n’est pas très connu alors il a un faible pagerank. Par contre, mes blogs sont chez blogspot ce qui favorise le référencement. Par ailleurs, il y a plusieurs blogs qui me citent. Donc mes blogs ont un assez bon pagerank.
En d’autres termes, mes blogs ont une forte probabilité d’être retrouvés par google et de figurer dans le haut du classement.
D’ailleurs, il faudra y réfléchir chez google : tous les blogs ont un meilleur pagerank que beaucoup de site alors que, par nature, l’information sur les blogs est éphémère.
En outre, avec l’histoire des flux RSS, les blogs sont beaucoup plus rapidement analysés par google que les sites web. Un site, il faut deux à trois mois pour pouvoir avoir une chance d’être « capturé » par les robots. Le blog, des fois, quelques minutes suffisent.
Par exemple, cherchez « le blog, des fois, quelques minutes suffisent » : il est très probable que vous retombiez ici rapidement (à condition d’une mettre une guillemet au début).
Si je cite une personne dans un de mes blogs… elle se retrouvera rapidement sous les projecteurs. Si vous mettez un nom dans un site, si le nom est un peu répandu, il ne figurera probablement jamais dans les premières pages de google.
Je pensais profiter de l’immensité de la websphère qui génère l’anonymat… J’ai raté.
C’est un impair. Même si au final, j’ai commis une bonne action.
Le web n'est jamais anonyme.
Un rien m'intéresse. La politique, les bistros et les séries ont leur blog. Et le reste ?
30 janvier 2007
Epopée
Préambule : ce billet n’est pas le premier que je fais sur la question, mais j’ai besoin de cette liste pour un billet sur http://jegper.blogspot.com.
Ca fait deux ans, six mois et 10 jours que je blogue. J’ai commencé le 19 juillet 2004 par là : http://blogs.aol.fr/jegoun/blog ...
Auparavant j’avais créé un site http://pagesperso.aol.fr/jegoun/ qui est devenu le célèbre www.jegoun.com pour héberger la généalogie qui a été un moment sur http://pagesperso.aol.fr/jegounlagene/ ! Deux autres sites ont été créés en 2006 : http://jegoun.ifrance.com avec des photos et http://jegoun.googlepages.com pour essayer le truc de google et qui héberge maintenant la campagne électorale de Nicolas Dublog.
Ce qui fait cinq sites (3 actifs). Et encore il y en a eu d’autres (dont deux chez www.voila.fr mais je viens de voir qu’ils ont été désactivés).
En octobre 2005, j’ai créé http://jegoun.blogspot.com pour passer en vitesse de croisière avec outil solide. Jepoun a été remplacé samedi dernier par http://jegper.blogspot.com pour des raisons qui n’appartiennent qu’à moi (gros ménage ce week end !).
N.B. : cette manipulation a provoqué des dommages collatéraux (les archives du blog ont disparu samedi et je les ai récupérées ce matin).
En octobre 2005, j’ai également créé http://jegweb.blogspot.com qui a l’origine devait décrire les modifications apportées à www.jegoun.com mais dès fois je me laisse aller à des bêtises…
En décembre 2005, j’ai créé http://jegpol.blogspot.com pour ne pas mélanger politique et bistros de Bicêtre.
Depuis, j’ai créé aussi http://jegoun.spaces.live.com/ mais il ne s’y passe rien. Il me fallait juste un espace chez msn pour échanger des conneries avec Brian et Franssoit. Depuis, j’ai arrêté le « chat », ça me gonfle. J’échange des SMS avec Djibrill, Tonnegrande et le Vieux Jacques. Ca coûte plus cher mais on peut le faire des bistros.
J’ai aussi créé http://jegounjegoun.spaces.live.com/ parce que je m’étais gouré d’identifiant en rentrant « dans » http://jegoun.spaces.live.com/ ! Je n’arrive pas à le supprimer…
Ce qui fait six blogs (3 actifs). A force de me citer comme ça, ça va faire monter mon pagerank. Et il y en a eu beaucoup d’autres (maintenant désactivés ou… oubliés !).
Onze blogs ou sites…
Ca fait deux ans, six mois et 10 jours que je blogue. J’ai commencé le 19 juillet 2004 par là : http://blogs.aol.fr/jegoun/blog ...
Auparavant j’avais créé un site http://pagesperso.aol.fr/jegoun/ qui est devenu le célèbre www.jegoun.com pour héberger la généalogie qui a été un moment sur http://pagesperso.aol.fr/jegounlagene/ ! Deux autres sites ont été créés en 2006 : http://jegoun.ifrance.com avec des photos et http://jegoun.googlepages.com pour essayer le truc de google et qui héberge maintenant la campagne électorale de Nicolas Dublog.
Ce qui fait cinq sites (3 actifs). Et encore il y en a eu d’autres (dont deux chez www.voila.fr mais je viens de voir qu’ils ont été désactivés).
En octobre 2005, j’ai créé http://jegoun.blogspot.com pour passer en vitesse de croisière avec outil solide. Jepoun a été remplacé samedi dernier par http://jegper.blogspot.com pour des raisons qui n’appartiennent qu’à moi (gros ménage ce week end !).
N.B. : cette manipulation a provoqué des dommages collatéraux (les archives du blog ont disparu samedi et je les ai récupérées ce matin).
En octobre 2005, j’ai également créé http://jegweb.blogspot.com qui a l’origine devait décrire les modifications apportées à www.jegoun.com mais dès fois je me laisse aller à des bêtises…
En décembre 2005, j’ai créé http://jegpol.blogspot.com pour ne pas mélanger politique et bistros de Bicêtre.
Depuis, j’ai créé aussi http://jegoun.spaces.live.com/ mais il ne s’y passe rien. Il me fallait juste un espace chez msn pour échanger des conneries avec Brian et Franssoit. Depuis, j’ai arrêté le « chat », ça me gonfle. J’échange des SMS avec Djibrill, Tonnegrande et le Vieux Jacques. Ca coûte plus cher mais on peut le faire des bistros.
J’ai aussi créé http://jegounjegoun.spaces.live.com/ parce que je m’étais gouré d’identifiant en rentrant « dans » http://jegoun.spaces.live.com/ ! Je n’arrive pas à le supprimer…
Ce qui fait six blogs (3 actifs). A force de me citer comme ça, ça va faire monter mon pagerank. Et il y en a eu beaucoup d’autres (maintenant désactivés ou… oubliés !).
Onze blogs ou sites…
27 janvier 2007
Une modification du site !
Dans http://www.jegoun.com, je supprime toutes les références aux blogs (et mes adresses email par la même occasion, histoire de diminuer les spams).
Vous voulez vraiment savoir pourquoi ?
Ca va être long et ça m'oblige à me livrer à une lourde psychanalyse. Mais vous l'aurez voulu !
Revenons quand j'étais tout petit. Il y a trois ou quatre ans, les blogs n'existaient pas. Pensez-vous ! Mon premier blog existe depuis juin 2005 et la trilogie a commencé à se mettre en place en novembre 2005, il a peine plus d'un an ! Le temps passe. Des heures à écrire des bêtises...
Donc il y a trois ou quatre ou cinq ans, j'ai créé le site www.jegoun.com (il ne s'appelait pas comme ça à l'époque) histoire de ne pas rester trop has been côté NTIC. Je maîtrise parfaitement le HTML maintenant. La semaine dernière, j'ai même appris la balise strike qui permet de barre du textece que je prouve immédiatement.
Un beau jour, me voilà "obligé" de changer de PC. Obligé c'est une façon de parler, mais l'ancien, je n'ai jamais compris pourquoi, s'arrêtait quelques secondes après le démarrage si je ne lançais pas immédiatement le "Poste de Travail". C'était chiant. Parallèlement, AOL m'invite à être Béta Testeur de la version 9.0. J'accepte, ce qui était Béta. J'installe la nouvelle version : très bien. Quelques jours après voilà une mise à jour qui se télécharge... C'est à peu près le dernier truc que j'ai réussi à télécharger.
Me voilà donc avec deux problèmes sur le PC que je n'arrive pas à résoudre ! Surtout qu'avec AOL quand vous n'arrivez pas à vous connecter, il faut consulter les FAQ en ligne, ce qui m'a toujours fait rire. Je résume : "connectez vous pour savoir pourquoi vous n'arrivez pas à vous connecter". Je passe quelques heures à réparer ça. Ca me gonfle. Etant moi-même payé pour réussir dans l'informatique, échouer est rageant !
Je me tiens le raisonnement suivant : "Mon garçon, tu es facturé cher à des clients ! Si tu passes trop de temps devant ton PC pour le faire marcher, au taux de facturation, ça va faire plus cher qu'un PC neuf". Et hop ! Je fonce chez Carrefour et j'achète un portable au top à l'époque (il avait même un graveur DVD, ce qui à l'époque n'était pas usuel. Remarque ! Je n'ai jamais gravé un DVD depuis ! Parfois un CD pour sauvegarder les photos). Je crois me rappeler que ce jour là j'ai aussi acheté un pack de bière.
J'installe mon PC et j'y remets ce qu'il y avait sur l'ancien. Dont la généalogie. Mais je ne retrouve pas le logiciel qui va avec. Je me tiens le raisonnement suivant (et oui, deux fois dans la même période) : "Mon garçon, tu viens de dépenser 1200 € pour un portable, tu ne vas pas te faire chier à réinstaller un vieux logiciel, achète la dernière version" Et hop !
Je découvre que le nouveau logiciel permet de générer des pages HTML avec la généalogie. Je me tiens le raisonnement suivant (je vais condenser tous mes raisonnements de l'époque dans les même guillemets pour aller plus vite parce que ça commence à bien faire mais je vous avais prévenu) : "Tu n'as qu'à diffuser ça sur internet pour en faire profiter tout le monde, oui mais l'ancien site n'a pas beaucoup de place disponible, tu n'as qu'à en changer et prendre un machin payant pour éviter la publicité et tant qu'à faire offre-toi www.prenomnom.fr mais les .fr ce n'est pas possible et puis une telle adresse ça fait un peu prétentieux tu n'as qu'à te limiter à www.jegoun.com".
Dont acte ! Me voila avec jegoun.com et la généalogie en ligne, je vous passe les détails.
Et ne perdez pas le fil. Je vous rappelle que je suis en train de vous expliquer pourquoi je supprime la référence aux blogs dans www.jegoun.com.
Mon nouveau hébergeur dispose d'un système de statistiques que je consultais fréquemment... Et j'ai constaté que mes seuls visiteurs étaient les copains venant voir les photos des autres copains les jours de cuite. Personne pour la généalogie !
C'est alors que je m'intéresse aux techniques de référencement. Je commence par aller voir les sites de généalogie pour m'inscrire. Notons pour rigoler que depuis deux personnes m'ont contacté. La deuxième était normale : nous avons des arrières-arrières grands parents communs (pour ceux que ça intéresse des Chapi transformés en Sapi) et le gugusse se rappelait
avoir passé des vacances avec ma mère juste après la guerre ce qui ne nous rajeunit pas.
Le deuxième, je pronostique que c'est un fou. La famille de la cousine de mon père a épousé un monsieur qui s'appelle Dupuis. Il bosse chez un opérateur historique près d'un blogueur de ma connaissance. Donc un type voit "Dupuis" dans mon arbre gynécologique et me contacte car il s'appelle Dupuis aussi et se demande si on n'est pas de la même famille ! Le mari (divorcé) de la fille de la cousine de mon père !
Déjà, moi j'ai renoncé à chercher tous les Jégou sur internet, mais si je m'appelais Dupuis, j'aborderais une autre stratégie pour me retrouver des cousins !
J'en étais où ? Ah ! Oui, la généalogie mal référencée ! Je constate que sur google il faut des pages et des pages avant de tomber sur moi en cherchant quelqu'un de la généalogie. Même Vincente Péron est introuvable ! Vincente Péron est ma grand mère la fille de la fille des Chapi là-haut je crois. Ce n'est pas normal ! Il n'y a pas des milliers d'individus à se prénommer Vincente. Vicente, Bixente, Vincent oui, Vincente non !
Je m'efforce donc d'étudier les mécanismes de google et comme exemple de travaux pratiques je prends mon prénom et mon nom. Le con ! Plutôt que de référencer le site au nom du "petit fils de Vincente Péron", je ne fais rien d'anonyme ! Et j'ai bien bossé ! Vous chercher mon nom sur google, vous tombez direcetement sur le site !
A l'époque, ça ne me génais pas ! Mais depuis les blogs sont arrivés. Dont Partageons mon avis, sur lequel je me laisse aller à quelques considérations politiques. Rien de choquant jusqu'alors. J'exprime des idées et je les signe. Je mets l'adresse de mon site !
Par contre, il y a quelques temps ma boite a été rachetée. Une quinzaine de gugusses, avec trois anciens (ce qui veut dire chers), dont moi. Je me dis que les acheteurs ont du se renseigner avant sur nous trois.
Or comment se renseigner sur quelqu'un ? Taper son nom sur google est la base. Or si un patron tape mon nom sur google puis tombe sur le site, ça l'amène directement au blog principal. Un autre clic il tombe sur Partageons... où je me laisse parfois aller à critiquer les patrons et défendre les employés.
Je suis donc dans une démarche de déréférencement, le but c'est qu'en cherchant mon nom sur google on ne puisse plus tomber sur les blogs mais qu'à partir des blogs on puisse tomber sur le site.
Ca prendra des mois (google n'est pas très rapide et a de nombreux "caches"). Et il ne s'agit pas de créer une barrière étanche ! Un enquêteur pas trop con finira par chercher jegoun sur google et tomber sur le blog... Il s'agit juste d'éviter qu'un employeur potentiel (ou un client ou n'importe qui) tombe sur ma prose en vérifiant si mon CV n'est pas sur le net ! Et que, s'il tombe sur mon site, il s'imagine que j'ai des occupations saines telles que la généalogie...
Pas que je discutaille politique et que je passe quelques soirées au bistro !
Vous voulez vraiment savoir pourquoi ?
Ca va être long et ça m'oblige à me livrer à une lourde psychanalyse. Mais vous l'aurez voulu !
Revenons quand j'étais tout petit. Il y a trois ou quatre ans, les blogs n'existaient pas. Pensez-vous ! Mon premier blog existe depuis juin 2005 et la trilogie a commencé à se mettre en place en novembre 2005, il a peine plus d'un an ! Le temps passe. Des heures à écrire des bêtises...
Donc il y a trois ou quatre ou cinq ans, j'ai créé le site www.jegoun.com (il ne s'appelait pas comme ça à l'époque) histoire de ne pas rester trop has been côté NTIC. Je maîtrise parfaitement le HTML maintenant. La semaine dernière, j'ai même appris la balise strike qui permet de barre du texte
Un beau jour, me voilà "obligé" de changer de PC. Obligé c'est une façon de parler, mais l'ancien, je n'ai jamais compris pourquoi, s'arrêtait quelques secondes après le démarrage si je ne lançais pas immédiatement le "Poste de Travail". C'était chiant. Parallèlement, AOL m'invite à être Béta Testeur de la version 9.0. J'accepte, ce qui était Béta. J'installe la nouvelle version : très bien. Quelques jours après voilà une mise à jour qui se télécharge... C'est à peu près le dernier truc que j'ai réussi à télécharger.
Me voilà donc avec deux problèmes sur le PC que je n'arrive pas à résoudre ! Surtout qu'avec AOL quand vous n'arrivez pas à vous connecter, il faut consulter les FAQ en ligne, ce qui m'a toujours fait rire. Je résume : "connectez vous pour savoir pourquoi vous n'arrivez pas à vous connecter". Je passe quelques heures à réparer ça. Ca me gonfle. Etant moi-même payé pour réussir dans l'informatique, échouer est rageant !
Je me tiens le raisonnement suivant : "Mon garçon, tu es facturé cher à des clients ! Si tu passes trop de temps devant ton PC pour le faire marcher, au taux de facturation, ça va faire plus cher qu'un PC neuf". Et hop ! Je fonce chez Carrefour et j'achète un portable au top à l'époque (il avait même un graveur DVD, ce qui à l'époque n'était pas usuel. Remarque ! Je n'ai jamais gravé un DVD depuis ! Parfois un CD pour sauvegarder les photos). Je crois me rappeler que ce jour là j'ai aussi acheté un pack de bière.
J'installe mon PC et j'y remets ce qu'il y avait sur l'ancien. Dont la généalogie. Mais je ne retrouve pas le logiciel qui va avec. Je me tiens le raisonnement suivant (et oui, deux fois dans la même période) : "Mon garçon, tu viens de dépenser 1200 € pour un portable, tu ne vas pas te faire chier à réinstaller un vieux logiciel, achète la dernière version" Et hop !
Je découvre que le nouveau logiciel permet de générer des pages HTML avec la généalogie. Je me tiens le raisonnement suivant (je vais condenser tous mes raisonnements de l'époque dans les même guillemets pour aller plus vite parce que ça commence à bien faire mais je vous avais prévenu) : "Tu n'as qu'à diffuser ça sur internet pour en faire profiter tout le monde, oui mais l'ancien site n'a pas beaucoup de place disponible, tu n'as qu'à en changer et prendre un machin payant pour éviter la publicité et tant qu'à faire offre-toi www.prenomnom.fr mais les .fr ce n'est pas possible et puis une telle adresse ça fait un peu prétentieux tu n'as qu'à te limiter à www.jegoun.com".
Dont acte ! Me voila avec jegoun.com et la généalogie en ligne, je vous passe les détails.
Et ne perdez pas le fil. Je vous rappelle que je suis en train de vous expliquer pourquoi je supprime la référence aux blogs dans www.jegoun.com.
Mon nouveau hébergeur dispose d'un système de statistiques que je consultais fréquemment... Et j'ai constaté que mes seuls visiteurs étaient les copains venant voir les photos des autres copains les jours de cuite. Personne pour la généalogie !
C'est alors que je m'intéresse aux techniques de référencement. Je commence par aller voir les sites de généalogie pour m'inscrire. Notons pour rigoler que depuis deux personnes m'ont contacté. La deuxième était normale : nous avons des arrières-arrières grands parents communs (pour ceux que ça intéresse des Chapi transformés en Sapi) et le gugusse se rappelait
avoir passé des vacances avec ma mère juste après la guerre ce qui ne nous rajeunit pas.
Le deuxième, je pronostique que c'est un fou. La famille de la cousine de mon père a épousé un monsieur qui s'appelle Dupuis. Il bosse chez un opérateur historique près d'un blogueur de ma connaissance. Donc un type voit "Dupuis" dans mon arbre gynécologique et me contacte car il s'appelle Dupuis aussi et se demande si on n'est pas de la même famille ! Le mari (divorcé) de la fille de la cousine de mon père !
Déjà, moi j'ai renoncé à chercher tous les Jégou sur internet, mais si je m'appelais Dupuis, j'aborderais une autre stratégie pour me retrouver des cousins !
J'en étais où ? Ah ! Oui, la généalogie mal référencée ! Je constate que sur google il faut des pages et des pages avant de tomber sur moi en cherchant quelqu'un de la généalogie. Même Vincente Péron est introuvable ! Vincente Péron est ma grand mère la fille de la fille des Chapi là-haut je crois. Ce n'est pas normal ! Il n'y a pas des milliers d'individus à se prénommer Vincente. Vicente, Bixente, Vincent oui, Vincente non !
Je m'efforce donc d'étudier les mécanismes de google et comme exemple de travaux pratiques je prends mon prénom et mon nom. Le con ! Plutôt que de référencer le site au nom du "petit fils de Vincente Péron", je ne fais rien d'anonyme ! Et j'ai bien bossé ! Vous chercher mon nom sur google, vous tombez direcetement sur le site !
A l'époque, ça ne me génais pas ! Mais depuis les blogs sont arrivés. Dont Partageons mon avis, sur lequel je me laisse aller à quelques considérations politiques. Rien de choquant jusqu'alors. J'exprime des idées et je les signe. Je mets l'adresse de mon site !
Par contre, il y a quelques temps ma boite a été rachetée. Une quinzaine de gugusses, avec trois anciens (ce qui veut dire chers), dont moi. Je me dis que les acheteurs ont du se renseigner avant sur nous trois.
Or comment se renseigner sur quelqu'un ? Taper son nom sur google est la base. Or si un patron tape mon nom sur google puis tombe sur le site, ça l'amène directement au blog principal. Un autre clic il tombe sur Partageons... où je me laisse parfois aller à critiquer les patrons et défendre les employés.
Je suis donc dans une démarche de déréférencement, le but c'est qu'en cherchant mon nom sur google on ne puisse plus tomber sur les blogs mais qu'à partir des blogs on puisse tomber sur le site.
Ca prendra des mois (google n'est pas très rapide et a de nombreux "caches"). Et il ne s'agit pas de créer une barrière étanche ! Un enquêteur pas trop con finira par chercher jegoun sur google et tomber sur le blog... Il s'agit juste d'éviter qu'un employeur potentiel (ou un client ou n'importe qui) tombe sur ma prose en vérifiant si mon CV n'est pas sur le net ! Et que, s'il tombe sur mon site, il s'imagine que j'ai des occupations saines telles que la généalogie...
Pas que je discutaille politique et que je passe quelques soirées au bistro !
24 janvier 2007
06 janvier 2007
NTIC et Savoir Vivre
En cette période de début d’année, il est de bon ton d’envoyer ses vœux professionnels. Je parle pour ceux d’entre toi qui ont des clients ou différents contacts professionnels avec d’autres sociétés.
Changeons les usages
Il y a encore 5 ou 10 ans, on consacrait quelques jours (ou quelques heures pendant quelques jours) à cette tâche : gribouiller 10 mots sur une carte, la mettre dans une enveloppe, écrire l’adresse, la faire circuler dans le service pour que tout le monde puisse ajouter un mot.
Le « manuel du savoir vivre » n’a pas évolué au rythme des nouvelles technologies de communication. Dans le temps, on envoyait des vœux aux amis lointains pour rester en contact. Le nouvel an était le prétexte pour donner et avoir des nouvelles. Ce n’est plus le cas. Avec les lointains, maintenant, on s’envoie tous les jours des trucs par mail (et on se téléphone, on « chatte », …). La tradition des vœux persiste. C’est bien, c’est poli, … Mais avec les proches lointains, maintenant, les vœux c’est par SMS.
Il ne reste plus que les vœux envoyés pour le boulot.
Supprimons les vœux « papiers »
Les usages ayant changé, des moyens modernes doivent être utilisés. Ne prenons pas le client pour un con. Le temps passé à remplir à la main des cartes et des enveloppes, c’est lui qui le paye.
En plus, la mode est au développement durable. Ne gaspillons pas le papier, les crayons, l’essence des postiers, …
Bannissons les cartes de vœux électroniques d’entreprise
Evite les systèmes de cartes de vœux électroniques.
Petit 1 : je trouve ça complètement con.
Petit 2 : il n’y a rien de plus anonyme que ces trucs là.
Petit 3 : c’est beaucoup plus rapide d’envoyer un mail que d’utiliser les machins en question.
Petit 4 : c’était très à la mode il y 5 à 10 ans. Maintenant c’est devenu ringard. Le service « communication » de ta boîte a obtenu un budget pour développer des jolis trucs, des belles animations, … Maintenir le système permet surtout de maintenir le budget, de subventionner les cabinets de conseil en communication et leurs filiales de graphistes…
Petit 5 : tes destinataires vont recevoir des vœux d’autres personnes de votre boite. Ca va les gonfler de recevoir plusieurs fois le même truc. Et tes concurrents en auront une plus belle que toi. Je n’ai pas dit une plus grosse.
Petit 6 : tu ne connais pas le système de messagerie de ton destinataire. Aussi bien, il ne permet pas d’afficher les images dans le corps des messages donc la carte de vœux électronique sera reçue sous la forme d’une pièce jointe à un message. Ca fait con. Voilà par exemple les vœux que je me suis autoenvoyé : « Tous mes voeux pour la nouvelle année... (Embedded image moved to file: pic32401.gif) » Quelle classe, le Embedded !
Choisissons les destinataires
Il faut systématiquement répondre à tous ceux qui te présentent leurs vœux sous forme électronique. Ca prend trois secondes. Clique sur « répondre » et tape une formule simple et con : « je vous remercie pour vos vœux, à mon tour de vous présenter les miens pour une excellente nouvelle année ». Si tu ne le faites pas tu vas passer pour un gros con fainéant.
Pour les autres destinataires, ce n’est pas mon problème, mais le tien. Il y en a cinq catégories : les gens sympathiques, les anciens collègues, les assistantes des gens importants, les bons clients et les concurrents chez qui tu pourrais passer dans quelques temps…
Je ne déconne pas. Les vœux c’est un truc personnel, pas d’entreprise. Tu ne vas donc pas envoyer des vœux à des cons sans intérêt et tu ne vas pas penser que tu représentes ton entreprise auprès d’un concurrent mais que tu signifie ton respect à un employeur potentiel.
Par « bon client », j’entends les bons clients. Si tu bosses au SAV, tu ne vas pas envoyer tes vœux à un client qui te les casses pour des broutilles tous les 8 jours. Le seul vœu que tu pourrais lui transmettre, c’est d’être licencié dans l’année de manière à ce qu’il soit remplacé par un type sympathique et moins con.
Rédigeons un message approprié
Envoyer ses vœux est une démarche commerciale. Donc, à part les quelques personnes avec qui tu as vraiment des affinités, ce n’est pas la peine d’en mettre une louche et de demander des nouvelles du petit dernier.
« Je vous souhaite une très bonne santé pour vous et vos proches et une très bonne réussite professionnelle » : c’est à éviter. La « très bonne réussite professionnelle » : ça va deux soi ! C’est un client. Tu espères qu’il va gagner beaucoup de sous pour qu’il puisse t’en refiler une partie ! Pour « la très bonne santé pour vous et vos proches », c’est aussi naturel… Par contre, tu ne sais pas si la grand-mère n’a pas choppé Parkinson entre temps… ça peut être une gaffe !
Donc une formule simple : « Tous mes vœux pour une excellente année 2032, Amitiés, Machin ». Pas de personnalisation.
Choisissons une signature sympa
Ne signe qu’avec ton prénom s’il s’agit d’une personne que tu rencontres souvent. Les formules de politesse automatique (« Cordialement, Jean Caisse, Service des recouvrements, Société Albert Nonyme, tél, fax, … ») sont à proscrire.
Il y a des mecs qui personnalisent les cartes de vœux mais utilisent un système de signature automatique. Débile.
Faisons des mailings
Comme les formules employées sont simples et pas personnalisées ne prends pas les gens pour des cons. Ils savent que tu fais pareil pour tout le monde ! Il faut envoyer les mails par lots (par exemple, un seul pour tous vos contacts d’une même entreprise).
Groupe quand même tes envois par client (il est important que tout le monde se connaisse dans les destinataires, on n’a pas gardé les vaches ensemble) et n’utilise par l’option « copie conforme cachée » (CCC) ou « copie conforme invisible » (CCI), c’est de la pire des grossièreté (en gros tu aurais honte des personnes à qui tu envoies tes vœux).
Ca pourrait paraître grossier ces envois groupés. Non ! Les temps changent ! Et les destinataires ne sont pas idiots… et toujours le même truc : le client ne te paye pas pour envoyer tes vœux…
Dépêchons nous de nous hâter
Le client ne te paye pas pour envoyer des vœux. Ce qui ne t’empêche pas de penser à lui dès que tu reprends le boulot, ou plutôt dès que tout le monde reprend le boulot. Donc pour lundi prochain (8 janvier) à 18 heures, cette corvée doit être réglée.
Une corvée ? Non, ça n’en est plus une. D’autant qu’on envoie ça par lot. Il faut une demi heure grand maximum pour envoyer des vœux à une cinquantaine de personnes.
Ne pas le faire dès la rentrée et par mail groupé est la preuve d’une mauvaise organisation pour le boulot, d’une incapacité à optimiser le travail, à tenir un planning, à gérer les priorités,…
Un jour de rentrée est fait pour ça. Lire ses mails, traiter quelques urgences, raconter les vacances et les fêtes avec les collègues, pas pour bosser réellement. Envoyer ses vœux le lendemain de la rentrée ou plus tard est la preuve que vous ne savez pas bosser quand il faut.
Je ne plaisante qu’à moitié… Ce n’est pas encore vrai, mais d’ici deux ou trois ans…
Relisons nous
Ce n’est pas parce qu’on bosse dans l’urgence qu’il faut gâcher le travail. Il faut que le mail soit impeccable. L’autre jour j’ai envoyé un mail à plusieurs personnes : « Je vuos souhaite une excellente nouvelle année 2006 »… Deux gaffes, ça ne fait pas sérieux.
Envoyer des vœux devrait signifier que tu penses aux gens… Si on n’est pas capable d’apporter un peu d’attention à se qu’on écrit, ça annule tout !
Pensons justement à tout ça et ne voilons pas la face
Cette cérémonie des vœux est une tradition. Si un fournisseur m’envoie ses vœux, je sais que ce n’est pas uniquement qu’il m’aime bien. Même s’il m’aime bien car je suis sympathique et étant moi-même fournisseur d’autres boîtes, je respecte les fournisseurs et je leur facilite le boulot. Des gars, ils se font chier à répondre à des appels d’offre (c’est beaucoup du boulot, et si le marché n’est pas remporté, le travail est perdu), si en plus ils ont des problèmes administratifs lors du traitement de l’appel d’offre, voire du marché, c’est du gaspillage.
Bref, il y a beaucoup de fournisseurs qui m’envoient leurs vœux, c’est pour me remercier. Mais je sais qu’ils envoient des vœux à tous leurs clients, que je ne suis pas l’objet d’un traitement particulier.
Il prend son carnet d’adresse, voit mon nom et se dit : il faut que j’envoie mes vœux à ce con là, il est bien sympathique.
Je sais qu’il fait ça, parce que c’est ce que je fais. Sauf cette année : j’ai perdu mon carnet d’adresses professionnel ! A force de faire confiance dans l’électronique… Je change de boîte, je n’avais pas pensé que ma boîte serait fermée. J’ai fait la liste des clients pour qui j’ai bossé depuis trois, et j’ai envoyé les vœux selon la disposition de leurs bureaux, uniquement aux braves gens dont je me rappelle de manière formelle l’orthographe du nom !
Donc le type à qui j’envoie mes vœux sait que je lui envoie après avoir fait une liste de personnes à qui envoyer des vœux sur différents critères… et pas parce que je pense à lui.
Quand un client qui fait appel à moi tous les trois ans m’envoie ses vœux je sais qu’il s’en fout que je passe une bonne année. Son message veut dire « Coucou, je ne t’ai pas oublié, j’aime bien bosser avec toi, je risque de faire appel à toi une nouvelle fois cette année, ne m’oublie pas ! ». Quand je lui réponds « merci pour tes vœux, bonne année à toi aussi », ça veut dire « Salut ! Je ne t’ai pas oublié ! J’ai bien aimé travailler pour toi, et j’ai toujours besoin de clients pour gagner des sous ». Ou alors : « Salut ! Restons en contact ! Au fait, vous n’embauchez pas ? ».
Ce n’est pas systématiquement le cas, il y a des gens pour lesquels on a une réelle amitié, et ce n’est pas négatif, il y a le « j’aime bien travailler pour toi ».
Résumons
Tu envoies tes vœux avec une formule simple, par mail, à des groupes de personnes de la même entreprise qui se connaissent. Et, si tu n’es pas cadre dirigeant, tu ne les envoies qu’à des gens qui le méritent : des gens sympathiques… et des clients importants.
Changeons les usages
Il y a encore 5 ou 10 ans, on consacrait quelques jours (ou quelques heures pendant quelques jours) à cette tâche : gribouiller 10 mots sur une carte, la mettre dans une enveloppe, écrire l’adresse, la faire circuler dans le service pour que tout le monde puisse ajouter un mot.
Le « manuel du savoir vivre » n’a pas évolué au rythme des nouvelles technologies de communication. Dans le temps, on envoyait des vœux aux amis lointains pour rester en contact. Le nouvel an était le prétexte pour donner et avoir des nouvelles. Ce n’est plus le cas. Avec les lointains, maintenant, on s’envoie tous les jours des trucs par mail (et on se téléphone, on « chatte », …). La tradition des vœux persiste. C’est bien, c’est poli, … Mais avec les proches lointains, maintenant, les vœux c’est par SMS.
Il ne reste plus que les vœux envoyés pour le boulot.
Supprimons les vœux « papiers »
Les usages ayant changé, des moyens modernes doivent être utilisés. Ne prenons pas le client pour un con. Le temps passé à remplir à la main des cartes et des enveloppes, c’est lui qui le paye.
En plus, la mode est au développement durable. Ne gaspillons pas le papier, les crayons, l’essence des postiers, …
Bannissons les cartes de vœux électroniques d’entreprise
Evite les systèmes de cartes de vœux électroniques.
Petit 1 : je trouve ça complètement con.
Petit 2 : il n’y a rien de plus anonyme que ces trucs là.
Petit 3 : c’est beaucoup plus rapide d’envoyer un mail que d’utiliser les machins en question.
Petit 4 : c’était très à la mode il y 5 à 10 ans. Maintenant c’est devenu ringard. Le service « communication » de ta boîte a obtenu un budget pour développer des jolis trucs, des belles animations, … Maintenir le système permet surtout de maintenir le budget, de subventionner les cabinets de conseil en communication et leurs filiales de graphistes…
Petit 5 : tes destinataires vont recevoir des vœux d’autres personnes de votre boite. Ca va les gonfler de recevoir plusieurs fois le même truc. Et tes concurrents en auront une plus belle que toi. Je n’ai pas dit une plus grosse.
Petit 6 : tu ne connais pas le système de messagerie de ton destinataire. Aussi bien, il ne permet pas d’afficher les images dans le corps des messages donc la carte de vœux électronique sera reçue sous la forme d’une pièce jointe à un message. Ca fait con. Voilà par exemple les vœux que je me suis autoenvoyé : « Tous mes voeux pour la nouvelle année... (Embedded image moved to file: pic32401.gif) » Quelle classe, le Embedded !
Choisissons les destinataires
Il faut systématiquement répondre à tous ceux qui te présentent leurs vœux sous forme électronique. Ca prend trois secondes. Clique sur « répondre » et tape une formule simple et con : « je vous remercie pour vos vœux, à mon tour de vous présenter les miens pour une excellente nouvelle année ». Si tu ne le faites pas tu vas passer pour un gros con fainéant.
Pour les autres destinataires, ce n’est pas mon problème, mais le tien. Il y en a cinq catégories : les gens sympathiques, les anciens collègues, les assistantes des gens importants, les bons clients et les concurrents chez qui tu pourrais passer dans quelques temps…
Je ne déconne pas. Les vœux c’est un truc personnel, pas d’entreprise. Tu ne vas donc pas envoyer des vœux à des cons sans intérêt et tu ne vas pas penser que tu représentes ton entreprise auprès d’un concurrent mais que tu signifie ton respect à un employeur potentiel.
Par « bon client », j’entends les bons clients. Si tu bosses au SAV, tu ne vas pas envoyer tes vœux à un client qui te les casses pour des broutilles tous les 8 jours. Le seul vœu que tu pourrais lui transmettre, c’est d’être licencié dans l’année de manière à ce qu’il soit remplacé par un type sympathique et moins con.
Rédigeons un message approprié
Envoyer ses vœux est une démarche commerciale. Donc, à part les quelques personnes avec qui tu as vraiment des affinités, ce n’est pas la peine d’en mettre une louche et de demander des nouvelles du petit dernier.
« Je vous souhaite une très bonne santé pour vous et vos proches et une très bonne réussite professionnelle » : c’est à éviter. La « très bonne réussite professionnelle » : ça va deux soi ! C’est un client. Tu espères qu’il va gagner beaucoup de sous pour qu’il puisse t’en refiler une partie ! Pour « la très bonne santé pour vous et vos proches », c’est aussi naturel… Par contre, tu ne sais pas si la grand-mère n’a pas choppé Parkinson entre temps… ça peut être une gaffe !
Donc une formule simple : « Tous mes vœux pour une excellente année 2032, Amitiés, Machin ». Pas de personnalisation.
Choisissons une signature sympa
Ne signe qu’avec ton prénom s’il s’agit d’une personne que tu rencontres souvent. Les formules de politesse automatique (« Cordialement, Jean Caisse, Service des recouvrements, Société Albert Nonyme, tél, fax, … ») sont à proscrire.
Il y a des mecs qui personnalisent les cartes de vœux mais utilisent un système de signature automatique. Débile.
Faisons des mailings
Comme les formules employées sont simples et pas personnalisées ne prends pas les gens pour des cons. Ils savent que tu fais pareil pour tout le monde ! Il faut envoyer les mails par lots (par exemple, un seul pour tous vos contacts d’une même entreprise).
Groupe quand même tes envois par client (il est important que tout le monde se connaisse dans les destinataires, on n’a pas gardé les vaches ensemble) et n’utilise par l’option « copie conforme cachée » (CCC) ou « copie conforme invisible » (CCI), c’est de la pire des grossièreté (en gros tu aurais honte des personnes à qui tu envoies tes vœux).
Ca pourrait paraître grossier ces envois groupés. Non ! Les temps changent ! Et les destinataires ne sont pas idiots… et toujours le même truc : le client ne te paye pas pour envoyer tes vœux…
Dépêchons nous de nous hâter
Le client ne te paye pas pour envoyer des vœux. Ce qui ne t’empêche pas de penser à lui dès que tu reprends le boulot, ou plutôt dès que tout le monde reprend le boulot. Donc pour lundi prochain (8 janvier) à 18 heures, cette corvée doit être réglée.
Une corvée ? Non, ça n’en est plus une. D’autant qu’on envoie ça par lot. Il faut une demi heure grand maximum pour envoyer des vœux à une cinquantaine de personnes.
Ne pas le faire dès la rentrée et par mail groupé est la preuve d’une mauvaise organisation pour le boulot, d’une incapacité à optimiser le travail, à tenir un planning, à gérer les priorités,…
Un jour de rentrée est fait pour ça. Lire ses mails, traiter quelques urgences, raconter les vacances et les fêtes avec les collègues, pas pour bosser réellement. Envoyer ses vœux le lendemain de la rentrée ou plus tard est la preuve que vous ne savez pas bosser quand il faut.
Je ne plaisante qu’à moitié… Ce n’est pas encore vrai, mais d’ici deux ou trois ans…
Relisons nous
Ce n’est pas parce qu’on bosse dans l’urgence qu’il faut gâcher le travail. Il faut que le mail soit impeccable. L’autre jour j’ai envoyé un mail à plusieurs personnes : « Je vuos souhaite une excellente nouvelle année 2006 »… Deux gaffes, ça ne fait pas sérieux.
Envoyer des vœux devrait signifier que tu penses aux gens… Si on n’est pas capable d’apporter un peu d’attention à se qu’on écrit, ça annule tout !
Pensons justement à tout ça et ne voilons pas la face
Cette cérémonie des vœux est une tradition. Si un fournisseur m’envoie ses vœux, je sais que ce n’est pas uniquement qu’il m’aime bien. Même s’il m’aime bien car je suis sympathique et étant moi-même fournisseur d’autres boîtes, je respecte les fournisseurs et je leur facilite le boulot. Des gars, ils se font chier à répondre à des appels d’offre (c’est beaucoup du boulot, et si le marché n’est pas remporté, le travail est perdu), si en plus ils ont des problèmes administratifs lors du traitement de l’appel d’offre, voire du marché, c’est du gaspillage.
Bref, il y a beaucoup de fournisseurs qui m’envoient leurs vœux, c’est pour me remercier. Mais je sais qu’ils envoient des vœux à tous leurs clients, que je ne suis pas l’objet d’un traitement particulier.
Il prend son carnet d’adresse, voit mon nom et se dit : il faut que j’envoie mes vœux à ce con là, il est bien sympathique.
Je sais qu’il fait ça, parce que c’est ce que je fais. Sauf cette année : j’ai perdu mon carnet d’adresses professionnel ! A force de faire confiance dans l’électronique… Je change de boîte, je n’avais pas pensé que ma boîte serait fermée. J’ai fait la liste des clients pour qui j’ai bossé depuis trois, et j’ai envoyé les vœux selon la disposition de leurs bureaux, uniquement aux braves gens dont je me rappelle de manière formelle l’orthographe du nom !
Donc le type à qui j’envoie mes vœux sait que je lui envoie après avoir fait une liste de personnes à qui envoyer des vœux sur différents critères… et pas parce que je pense à lui.
Quand un client qui fait appel à moi tous les trois ans m’envoie ses vœux je sais qu’il s’en fout que je passe une bonne année. Son message veut dire « Coucou, je ne t’ai pas oublié, j’aime bien bosser avec toi, je risque de faire appel à toi une nouvelle fois cette année, ne m’oublie pas ! ». Quand je lui réponds « merci pour tes vœux, bonne année à toi aussi », ça veut dire « Salut ! Je ne t’ai pas oublié ! J’ai bien aimé travailler pour toi, et j’ai toujours besoin de clients pour gagner des sous ». Ou alors : « Salut ! Restons en contact ! Au fait, vous n’embauchez pas ? ».
Ce n’est pas systématiquement le cas, il y a des gens pour lesquels on a une réelle amitié, et ce n’est pas négatif, il y a le « j’aime bien travailler pour toi ».
Résumons
Tu envoies tes vœux avec une formule simple, par mail, à des groupes de personnes de la même entreprise qui se connaissent. Et, si tu n’es pas cadre dirigeant, tu ne les envoies qu’à des gens qui le méritent : des gens sympathiques… et des clients importants.
02 janvier 2007
Du nouveau sur l'annexe !
Avec un peu de chance, vous devriez trouver les photos des réveillons là : http://jegoun.ifrance.com
Bonne visualisation !
Bonne visualisation !
Inscription à :
Articles (Atom)