06 janvier 2016

Le troll parfait : Didier Goux

Le problème avec les trolls débutants est leur bêtise. Elle est assez incroyable surtout quand ils dépassent un certain âge, une certaine couleur voire un certain poids. Ils sont casse-couille à répétition, donc lassants. Vous m'objecterez que c'est un peu le but des trolls. Vous avez parfaitement raison mais vous faites une grave erreur : le taulier du blog active la modération des commentaires et le troll passe à la trappe. Il devient inexistant. 

Le pire est qu'il est bête comme ses pieds. Voyez, j'ai activé la modération du présent blog en milieu d'après-midi. Les abrutis continuent à se fatiguer à troller mais personne ne lit leurs commentaires. Même pas moi. 

Le trollage est un art. Regardez : moi. Ça fait dix ans que je trolle chez Falconhill et Detoutderien. Jamais ils ne m'ont viré. Du coup, je garde mon fond commerce je n'ai pas besoin de chercher de nouveaux blogs à troller. Quand je m'emmerde et que j'ai l'humeur méchante du troll acariâtre, j'ai mon espace chez eux. 

Mais, procédons à l'autopsie du troll parfait. J'ai nommé Didier Goux. Tout d'abord, à part sa pauvre épouse aveuglée, personne ne le trouve beau. Pour des raisons évidentes, vu qu'on ne le voit pas, on devrait se foutre de l'apparence physique d'un troll. Pourtant, c'est une erreur. Cherchez "troll" dans Google Image, toutes les photos présentent des types très laids. Or, non seulement Didier Goux n'est pas beau mais il est très laid. Le visage vérolé par des années de hargne, un déguisement qui lui permettrait de battre Star War au César de la laideur costumière. Des lunettes à chier. D'après notre étude annuelle, c'est le seul type en France à porter encore des pantalons de velours et des charentaises. La laideur ne se décrète pas : elle est. Mais, Didier Goux, qui n'est probablement pas le type le plus laid au monde, arrive par un habile déguisement à sublimer la sienne. Et en plus, il porte le vice jusqu'à ne pas porter de casquette contrairement au premier blogueur de gauche venu pour faire croire qu'il ne fait pas exprès d'être affreux.

Mais ne nous attardons pas sur le physique. Nous sommes de gauche. Intéressons nous au mental si on peut parler de cela en évoluant Didier Goux. Il est bête, con, facsiste, nazi,... A un point qu'il nous est pas interdit de penser qu'il est proche de l'extrême droite. A mon avis il est homophobe, antisémite et pédophile d'obédience pied-noir métissé à ces traîtres algériens qui ont défendu l'Algérie française contre le peuple de leur propre territoire. Mais ne critiquons pas les harkis qui ont défendu la sainte patrie. 

On pourrait penser que Didier Goux est un fervent catholique pratiquant. Même pas. Il est athée pire que toi et moi et s'il s'est marié à l'église, avec sa propre cousine, c'est pour faire chier à peu près tout le monde, Christine Boutin compris, sauf sa chère épouse qui n'avait pas mérité de vivre dans le péché en couchant avant ses secondes noces avec un type qui se prend pour un aristocrate normand. 

A ce stade, on croit déceler une faille dans le troll puisque, avec tous ces défauts, Didier Goux paraît sympathique, un peu comme ce vieil oncle que l'on tolère dans les repas de famille. Vous n'y êtes pas du tout. Didier Goux, Didier Goux pour les intimes, est parfaitement sympathique, il joue le rôle du type qui se rend antipathique pour finalement passer pour sympathique comme le vieil oncle à la con en question. 

Il est tellement sympathique que cela le rend parfaitement antipathique : d'ailleurs, une fois, je me suis laissé aller à une légère ébriété pour qu'il ne soit pas obligé de boire tout seul. C'est vous dire. 

Vous commencez enfin à vous rendre compte que c'est le troll parfait. Néanmoins, à ce stade de l'explication, il me faut avouer que j'ai des ponts communs avec ce gros con, outre une grosse connerie et le fait que, côté mégère surcharge pondérale, je le bats largement. Ni l'un ni l'autre n'avons quoi que ce soit à foutre de ce que nous écrivons, d'un point de vue professionnel comme bloguesque, ce qui nous permet de troller absolument n'importe quoi et d'insulter les passants dans le moindre scrupule. On fait un billet de blog ou un commentaire et on passe à l'activité suivante, qui consiste généralement à s'assurer que nos verres ne sont pas vides. 

La différence entre lui et moi est un peu tordue. Et pas à mon honneur, je le reconnais. Je n'aime pas troller les cons. Sauf moi. 

Ce qui fait de Didier Goux un troll parfait est qu'il arrive à être désagréable avec tout le monde en se foutant de ce qu'ils peuvent écrire parce que les propos des blogueurs n'ont strictement aucun intérêt puis il se casse. Il oublie. Il n'a pas la bonté de faire chier, il le fait par nature, en passant, ce qui fait qu'on a aucune raison de le virer, tellement il est con et n'insiste pas, tant il sait qu'il est pris pour un con tout en reconnaissant une évidence : les autres blogueurs sont largement aussi cons que lui. Même moi, et pourtant. 

Mais Didoer Goux a deux particularités. Tout d'abord, et toutes ses victimes s'en rendent compte, il sait écrire. Mais, en plus, il sait lire. Et soyez assurés que ce n'est pas le cas de tout le monde. Sinon les victimes de reliraient. 

05 janvier 2016

Virer les trolls ! C'est salutaire (pour les réseaux sociaux)

Il y a une activité très saine, dans les réseaux sociaux, c'est de virer les trolls. Je viens d'en virer deux, un dans mon blog, un dans Facebook, ce qui est plus grave.

Il y a plusieurs catégories de trolls et on ne va pas en faire une nouvelle théorie. Toujours est-il que les pires sont ceux qui s'immiscent dans votre vie privée, sans forcément faire exprès. Ils le font en étant toujours là. Ils commentent tout. Toujours. N'importe quelle publication. 

Dans les blogs politiques, ils vous aiment bien ce qui fait qu'ils commentent tout - bis - mais surtout finissent par ne plus supporter que vous ne soyez pas d'accord avec lui parce qu'ils vous aiment bien, justement. Le premier que j'ai viré, ainsi, est JE. Un type de droite qui était tombé sur moi : un type de gauche, relativement jovial. Progressivement il est devenu insultant sans s'en rendre compte, à un point qu'il a fait un billet sur son blog pour que j'étais grossièer sans même se rendre compte qu'il était lui même insultant, tant il essayait de me convaincre et finissait par me considérer comme un demeuré. 

Les gens, je vais vous expliquer. Quand vous n'êtes pas d'accord avec un type, laissez tomber ! Prenons un exemple. Falconhill et moi. Nous sommes amis au point que je sauterais sa femme avec plaisir s'il me le demandait comme un service. Il est de droite. Je suis de gauche. Ou vice versa. On s'engueule souvent mais on sait tous les deux où est le point de non retour. Et qu'on boira un verre à l'occasion. On sait précisément le moment où il faut fermer sa gueule. 

Certains ne savent pas. 

Mon lascar, sur Facebook, c'est un cas. Il avait repéré le type sympa, bon vivant, racontant des conneries au bistro. De fil en aiguille, il est arrivé à commenter chacune de mes publications y compris quand je m'adressais à un cousin, ayant un avis surtout, sympathique évidemment, ne voulant aucun mal, juste plaisanter, la gentillesse pure. 

Mais il était toujours là. Je n'avais plus aucun espace privé dans les réseaux sociaux. Une espèce de comble. Alors qu'on est là pour dévoiler une intimité sans importance, le type, le connard, vous fait perdre toute intimité - il est là toujours, à observer vos gestes - vous faisant regretter d'avoir dit un truc, vous faisant vous sentir comme impudique. 

Il est vital de se débarrasser de ces individus, voire d'avoir une démarche collective pour le faire, sinon les réseaux sociaux vont mourir. Et je préfère que ces cons passent à la casserole avant. 

Ce sont des vrais trolls, même si à un moment on a de l'affection pour eux, ce sont des copains, des amis,... Mais ils tentent dans votre intimité, si dérisoire soit-elle ! Quelle est l'intimité d'un blogueur politique ? Et ils le font sans savoir, par trop de présence. 

Virez les trolls ! C'est salutaire. Et faites gaffe à votre propre comportement. J'ai la réputation comme blogueur de commenter beaucoup. Du moins, j'avais. Mais j'ai toujours pris garde, sauf avec un type (VLM, et je regrette) à ne pas être toujours intrusif. 

Et la plupart des histoires de troll, c'est une histoire d'amitié qui a mal tourné.