Un rien m'intéresse. La politique, les bistros et les séries ont leur blog. Et le reste ?
25 juin 2014
19 juin 2014
Les risques du paiement sans contact
Ces temps-ci, on parle beaucoup de la fraude potentielle à
la carte bancaire sans contact. Des journaux parlent de risques que font porter
les banques à leurs clients. C’est toujours vendeur ! Ces méchantes
banques qui font tout pour gagner du pognon… Tout cela est évidemment faux ou,
du moins, largement exagéré, essayons de le démontrer avant d’aller prendre l’apéritif.
Petit 1 : en cas de fraude, la banque rembourse le
client et le commerçant si elle ne peut pas prouver qu’ils sont à l’origine de
la fraude, ce qui est presque impossible. Ainsi, pour éviter le bad buzz,
les banques remboursent systématiquement. Il n’y a donc aucun risque pour le
client.
Petit 2 : si elles prennent en charge la fraude,
pensez-vous qu’elles auraient déployé le système s’il y avait le moindre risque ?
En outre, croyez-vous que la Banque de France aurait autorisé la mise en œuvre du
machin.
Petit 3 : les banques ont des experts en sécurité. Pas
nécessairement les sites qui produisent des articles pour critiquer la sécurité
des banques.
Petit 4 : pirater les cartes pour quoi faire ?
Voila une question qui est bonne. Soit faire des fausses
cartes, soit utiliser des informations de la carte pour un paiement sur
internet. Eliminons tout de suite cette dernière solution... Un pirate ne
pourra pas piquer votre « cryptogramme visuel » au dos de la carte
(contrairement un commerçant qui vous prend la carte pour l’insérer dans son
TPE et qui fait semblant d’essuyer la puce pour mieux voir le dos de la carte).
Soit faire des fausses cartes ? Impossible, des dispositifs
cryptographiques sont intégrés à la carte.
Impossible n’est pas Français, certes, mais… Les banques
font évoluer la cryptographie pour avoir une longueur d’avance sur les
fraudeurs.
01
net a sorti un article alarmant, récemment. Mais la conclusion est : « il
faut être conscient des risques liés au paiement sans contact, mais ce n’est
pas la peine de paniquer pour autant. » Ben non, pas de quoi paniquer. Et
pas de quoi faire des articles pour faire paniquer les gens non plus…
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne
suis pas spécialement favorable au paiement sans contact parce que je pense que,
légalement, un paiement sans validation explicite du client ne tient pas trop
la route. Et je n'ai pas du tout apprécié que ma banque active ce machin sans me dire.
18 juin 2014
Le réseau social d'entreprise et les pubs Microsoft dans Twitter
J'informe Microsoft qu'un commercial perd à peu près 100% de son chiffre d'affaire s'il n'est pas connecté au réseau d'entreprise et à ses applications.
Popina : une iPad au bistro
Popina est une révolution ! Avant, le bistro devait investir plusieurs milliers d'euros pour une caisse enregistreuse. Maintenant, un iPad, une imprimante et une caisse suffisent...
Ou plusieurs iPad (un pas serveur), ou plusieurs imprimantes (par exemple pour imprimer les commandes en cuisine ou en salle).
Popina est sans licence, sans engagement... L'abonnement permet d'avoir accès à un support de qualité et à des services complémentaires.
La courte vidéo de présentation est ici. Celle de présentation du remplacement de la "clé Dallas" là.
Photos & Dossier de presse : https://www.popina.com/fr/home /press
Popina sur l'App Store : https://itunes.apple.com/fr/ap p/popina/id726059809
Site Web : www.popina.com
Popina sur l'App Store : https://itunes.apple.com/fr/ap
Site Web : www.popina.com
16 juin 2014
Talkwalker, pour la recherche dans les réseaux sociaux et internet
J’avais parlé ici Talkwalker que j’utilise pour recevoir des
alertes sur des mots clés. C’est génial (je me suis abonné pour « jegoun »,
je sais maintenant quand on parle de moi dans un billet de blog). La boite
vient de lancer Talkwalker Social Media Search ! C’est encore plus génial !
« Il s'agit d'un moteur de
recherche et d'analyse des médias en ligne qui permet aux internautes de
remonter les mentions pertinentes et les statistiques de qualité de vos noms de
marques, d'entreprise, de produits... »
Vous tapez un mot clé et le bazar se met en branle et vous
donne un tas d’informations sur la circulation de ce mot clé dans le grand
internet.
Connectons-nous !
En copie d’écran en haut à gauche, ma page d’accueil (j’ai créé un compte, l’autre
jour). Vous pouvez cliquer dessus pour agrandir. A gauche, vous voyez l’historique
des recherches que j’ai faites (j’ai cherché deux fois « jegoun »,
allez savoir pourquoi).
Tapons un mot clé ! Et hop ! Le machin repère ce
qu’en disent la presse et les réseaux sociaux, la tonalité des textes, la
portée des publications,…
Je l’ai utilisé pour chercher des informations à propos de
Jacques Toubon quand François Hollande a annoncé vouloir le nommer… Le résultat
était très intéressant avec un mélange d’article de fond, de tweets,…
Les marques pourront Talkwalker pour étudier ce que les rézossocios dissent d'elles...
Les marques pourront Talkwalker pour étudier ce que les rézossocios dissent d'elles...
08 juin 2014
Plus de notifications de SMS sur mon iPhone
Je ne recevais plus de notification pour les SMS sur mon iPhone. Admettez que c'est ballot : j'ai loupé un rendez-vous avec la pulpeuse Fiso et l'occasion de passer l'après-midi à baiser sauvagement ou à parler de poésie.
Ça faisait deux jours que ça dure.
J'ai réparé...
Pour ce faire :
1. Fermer toutes les applications.
2. Appuyer 15 secondes sur le bouton Home et le bouton marche arrêt en même temps.
Le machin s'éteint. La pomme s'affiche. Au bout d'une ou deux minutes, le machin redémarre après avoir été reinitialisé (mais sans avoir perdu les codes wifi).
Hop ! Ça marche.
07 juin 2014
Le danger Facebook ?
Ceci est évidemment véridique : ça ne s'invente pas.
Véronique, ma caille, on ne diffuse pas de photos de relations professionnelles en mettant leur nom. C'est quand même incroyable que je tombe sur cette photo sans la chercher. Il suffirait que je la montre à mon big boss pour qu'il soit licencié et que sa boite soit obligée de payer des indemnités. Il était à un festival alors qu'il aurait du bosser pour nous. Je ne suis pas une balance mais il aurait pu avoir la riche idée de nous avertir. Quel con !
03 juin 2014
Une bien belle histoire de RSE
« Les réseaux sociaux
d'entreprise ont-ils un intérêt ? C'est la question posée sur le blog du Modérateur.
Je dois avouer que je suis assez d'accord avec les avis des deux intervenants
qui sont particulièrement dubitatifs : l'outil n'est pas une fin en soi... »
tel est le contenu intégral d’un
billet que j’ai fait la semaine dernière me jurant d’y revenir ! Nous
y sommes (ce qui, dans partageons l’addition, est la moindre des choses).
Dans la boite, nous utilisons Redmine pour gérer les
applications. C’est une forme de réseau social et c’était l’objet de mon
dernier billet.
Je vais donc vous raconter une belle histoire de réseau
social d’entreprise.
Au boulot, nous montons un hyper méga géant projet
informatique dont au sujet duquel j’assure la coordination entre les
sous-projets comme quoi je suis passé à moitié chef. Le projet étant tellement vachement
gros que chaque sous-projet est carrément un vrai projet à lui tout seul. On en
compte 11 dont quatre moyennement pas très grands et sept bien enveloppés, dont
trois sur les mêmes bases techniques. Cinq chefs de projets gravitent autour de
moi pour gérer ces sept machins, les quatre autres étant moins formalisés… Chaque
projet correspond en fait à une application.
Nous voilà donc avec neuf projets lancés et neuf
applications ! Pour l’anecdote, ceci explique pourquoi j’ai délaissé ce
blog pendant quelques temps, il me fallait gérer l’avant projet (la phase avant
la désignation ou le recrutement des chefs de projet).
Toujours est-il qu’à l’occasion de la réunion de lancement,
la directrice a dit : « Et hop ! Il
faut qu’on utilise Redmine. » J’ai répondu : « Ah ». Elle a dit : « Oui, toi, le gros, tu vas organiser ça avec Nanard ».
Nanard est le jeune collègue qui avait commencé à utiliser
Redmine pour ses deux projets, Redmine ayant fait tache d’huile dans toute la
direction. Nanard était en vacances alors je lui ai fait un mail « dis
moi, ducon, tu peux créer un projet machin et nous dire comment créer les
sous-projets... ? »
Non, je ne l’appelle pas « ducon », de même que la
chef ne m’appelle pas « le gros ». Ca aurait du charme mais l’ambiance
dans le service serait probablement moins sereine. Je lui ai en fait envoyé un
mail bien détaillé et tout ça après avoir passé une bonne heure à étudier
comment étaient gérées les anciennes applications. Professionnel jusqu’au bout !
De retour de vacances, il gère les affaires courantes puis
tombe sur mon mail. Il vient me voir et me dit « ah
mais ce n’est pas comme cela qu’on est organisés ! » ce à quoi
je réponds « ah bon ! Et comment
sommes-nous organisés ? » Il nous explique. Enfin, il m’explique
mais comme nous étions plusieurs dans le bureau, tout le monde en a profité. Une
longue discussion a suivi sur la manière de gérer nos applications dans
Redmine. Je mets en avant les points faibles de leur organisation, ce qu’il reconnaît
volontiers vu qu’il les a constatés avant moi et nous finissons par conclure
sur ce que devait être le fonctionnement idéal, qui correspond exactement à ce
qu’ils ont mis en place pour les dernières applications.
Il était bien content de voir que ce qu’il avait fait était
l’idéal. Il me demande alors : « Ben, qu’est-ce
que l’on fait pour tes trucs ? » Je lui sors mon mail et lui
dit de le relire. « Mais alors »
dit-il « c’est exactement ce qu’on vient de
dire ! »
J’aurais pu lui répondre en me foutant de sa gueule mais je
me suis abstenu pour le bon déroulement du projet.
La morale de l’histoire
Il n’y a pas de morale. J’aurais pu me foutre de sa gueule
parce qu’il s’est braqué quand il a reçu mon mail en se disant : de quoi,
il se mêle, c’est à moi d’organiser Redmine… Alors que je n’avais fait que
décliner mon projet dans ses pratiques, avec ses méthodes,… Mais c’est bien mon
projet. Du moins, la chef m’a explicitement demandé de l’organiser dans
Redmine.
Or, la personne en charge de l’outil a tellement essayé de m’imposer
son point de vue qu’il ne s’était même par rendu compte que je m’y étais déjà
rallié.
Redmine est un quasiment un réseau social d’entreprise vu
que c’est l’outil utilisé pour communiqué autour des projets.
L’outil n’est pas une fin en soi disais-je dans mon
introduction.
La vue de l’initiateur de l’outil : voila un outil qui
répondrait à mon besoin pour mon projet.
La vue de la chef, au lancement d’un nouveau projet :
il faut utiliser l’outil.
La vue du responsable de l’outil : voila comment
utiliser l’outil.
La vue de l’utilisateur : voila mes besoins pour ce qui
concerne ce que j’aimerais faire avec l’outil.
Toujours partir du besoin.
Un RSE n’est jamais un besoin.
Redmine, un réseau social d'entreprise ?
« Redmine est une
application web libre de gestion de projets presque complète en mode web. »
nous dit Wikipedia de ce
machin que nous utilisons quotidiennement au bureau. Ou, du moins, qu’utilisent
les équipes opérationnelles. Pas moi : je ne suis pas opérationnel, sauf
pendant les congés de mes collègues quand je les remplace.
On peut y déclarer les projets, sous-projets, qui consistent
généralement en des applications. On peut gérer les versions, les anomalies,
les mises en production, la documentation, les évolutions,… On y a des « wiki »
où l’on intègre la documentation technique. On peut y utiliser des forums et un
tas de machins de très bien.
Il est décrit comme un outil de gestion des incidents mais
il est beaucoup plus que ça.
Je vous le conseille si vous gérez des projets
informatiques.
Mais la question n’est pas là.
Redmine est une forme de réseau social d’entreprise qui n’en
porte pas le nom, même s’il est limité à un secteur particulier. L’utilisateur
est au centre de l’outil et un système de notifications va permettre de gérer ses
tâches !
Par exemple, Roger voit un bug dans l’application Roselyne.
Josette, chef de projet de Roselyne, va recevoir un mail avec une notification.
En cliquant dessus, Josette pourra confier la résolution du bug à Théodore. Quand
Théodore aura constaté que le bug n’est pas à lui, il pourra l’envoyer à la
société Aujasmin qui fournit le progiciel, le développeur de la société recevra
un mail avec la description complète du problème (puisqu’il n’est pas connecté
à l’outil).
Pendant ses recherches, Théodore aura pu faire des copies d’écran
pour confirmer le mail et il les aura ajoutées à la fiche d’incident.
C’est magique…
Le machin fait du reporting (nombre d’anomalies corrigées
par version, description des évolutions de chaque version,…).
Le bonheur.
N.B. : Je conçois fort bien le peu d'intérêt de ce billet pour mes lecteurs habituels mais il est là pour introduire le suivant...
N.B. : Je conçois fort bien le peu d'intérêt de ce billet pour mes lecteurs habituels mais il est là pour introduire le suivant...
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