06 octobre 2016

Facebook et les relations professionnelles

Je vais donner un conseil : ne jamais être pote dans Facebook avec des relations professionnelles. C'est un conseil "absolu". Il ne faut jamais y déroger. 

Déjà, si vous n'avez pas de potes hors du boulot, posez-vous des questions ! Pas métaphysiques, je parle des potes de FB. 

En liant FB au boulot, vous liez automatiquement votre vie privée et votre vie professionnelle. Même si vos collègues, clients, fournisseurs ou partenaires sont de vrais amis, dans les réseaux sociaux, il faut les fuire parce qu'il ne faut pas tout mélanger. 

Je fais moi-même une exception : Bertrand. Nous nous sommes connus dans une autre vie. On était copains FB avant de se retrouver dans la vie professionnelle. D'autres exceptions : ceux avec qui je n'ai plus de rapport professionnel, Katel, Véronique, Vincent,...  

J'ai été effaré aujourd'hui en apprenant qu'un collègue était pote avec un client (c'est compliqué, il me prétendait le connaître réellement alors que je lui démontrais que c'était impossible ou presque pour des raisons géographiques. Il a fini par reconnaître que c'était uniquement par FB, confondant la vraie vie et les réseaux sociaux). 

Il arrive souvent que Facebook nous propose d'être pote avec des collègues. Ses algorithmes sont faits ainsi. Amen. De temps en temps, je clique sur leurs profils, non pas par une curiosité malsaine, mes collègues font bien ce qu'ils veulent, mais pour étudier comment (et anonyment) leurs utilisations des réseaux sociaux. Voir qu'ils ne tournent qu'entre eux, parfois, me sidère. 

Et m'inquiète. 

Ce billet va être repris par mon compte ou ma page Facebook et mon compte Twitter (et ceux des leftblogs). Ils ne regardent pas mes collègues. Et pourtant, je sais que certains me suivent. Encore faut-il qu'ils fassent la différence. S'ils ont des questions sur les réseaux sociaux, je peux répondre. Le fait que j'ai un blog politique (qui défend Hollande, ce qui relève de l'exploit) ne les regarde pas. 

Amen. 

 

15 septembre 2016

Facebook et la mémoire de l'iPhone


Je ne sais pas pourquoi mon iPhone me dit qu'il a 12,380 machins de memoire mais il me dit aussi que l'application Facebook est largement la plus grosses consommatrice. Messenger n'est pas mal non plus. 

Ma question : comment supprimer ce qu'elle a en memoire ? 

08 septembre 2016

L'humour au bureau

Aujourd'hui, j'ai eu un vague reproche suite à une vanne lancée en réunion. Ensuite, une collègue à qui je reprochais un commentaire ironique dans le réseau social professionnel m'a répondu qu'elle faisait comme moi : elle plaisante.

Je vais donc répondre. En faisant un second billet numéroté ce soir alors que je n'ai rien branlé ici depuis des mois. 

Petit 1 : les gens doivent arrêter de se croire drôle quand ils lancent une vanne. Elle ne l'est pas nécessairement dans un circuit officiel. A la charge de mes chevilles : je peux le faire par réflexe. Pas tout le monde. 

Petit 2 : à la décharge de mes chevilles, il ne faut jamais deconner avec des gens qui se lassent de vos vannes (ce qui est le cas pour moi, je sais que je gonfle mes plus proches collègues).  

Petit 3 : "l'humour professionnel" ne doit être utilisé que dans deux conditions :
Gros A : pour franchement rigoler. Il fait donc être réellement drôle. 
Gros B : pour faire baisser la pression ce qui nécessiterait un billet entier (dans mon job, je passe mon temps à me faire engueuler par des clients qui m'obligent à engueuler des fournisseurs). Bref il faut relativiser les crises et deconner (mais avec un vrai humour). 
Gros C : gros con, toi-même. 

Ce matin, après une réunion téléphonique tendue, vers10h30, j'ai fini par : merci à tous pour votre participation, bon apéro !, il est l'heure. 

Cordialement et la signature des mails

C'est un sujet que j'avais déjà évoqué ici mais le fait que le nombre de mails est en croissance presque exponentielle, le phénomène explose. Résumons :

Petit 1 : finir les mails en disant "cordialement est devenu une espèce de mail. 
Petit 2 : des gens abrègent le "Cordialement" en "Cdlt". 
Petit 3 : les systèmes de messagerie permettent d'ajouter la formule de politesse et des andouilles y incluent le "cordialement". 
Petit 4 : on retrouve ce petit 2 dans ce petit 3.  

Je ne répondrai pas sur ce dernier point. Mais sur les autres uniquement. 

Petit 2 et petit 3 : si la formule de politesse est abrégée ou automatisée, ce n'est plus de la politesse. Au contraire, c'est même de la grossièreté. 

Petit 1 : le mot "cordialement" n'a rien à foutre dans une formule de politesse dans la langue française. Tu peux vérifier : Google est ton ami. Je ne dis pas que des connneries. 

On a un inventé une formule de politesse grossière pour un nouveau moyen de communication qui n'a pas beaucoup plus de vingt ans et qui aura disparu avant moi au profit d'autres trucs, probablement inspirés des réseaux sociaux ou de système de communication instantanée. Vous vous voyez signer un SMS par "cordialement" ? 

Je vais donc donner des conseils :

Gros A : ne signez jamais les mails si vous avez déjà communiqué avec la personne dans la journée. 
Gros B : n'automatisez jamais les formules de politesse, c'est la pire des grossièretés. Et ne l'abrégez pas. 
Gros C : variez les formules. "Bonne journée" "bonne soirée" "n'oubliez pas de sauter la secrétaire avant qu'elle parte". 

02 septembre 2016

L'incroyable "bêtise numérique" des Sarkozystes

L'information est arrivée à mes yeux aujourd'hui. L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a sorti une application de type "réseau social" pour faciliter le boulot des militants. Beaucoup d'articles de presse en rigolent. 

Ici, par exemple, Numerama traite du fichage des gens par ce genre de truc :
http://www.numerama.com/politique/192189-knockin-lincroyable-fichage-dinternautes-par-lequipe-de-nicolas-sarkozy.html

Mais je voudrais revenir sur un point : l'absurdité du "fonctionnel". Cette application permet aux militants Sarkozystes de rencontrer des Sarkozystes pour les convaincre de voter pour Sarkozy !

Voila un investissement rentable... 

Qui nous montre comment la droite française traite "la transition numérique". Il suffit de développer une application pour iPhone, peu importe de savoir à quoi elle set. 

La France coule. 

31 août 2016

Les geeks sont des cons et coulent la transformation numérique


J'ai RT un tweet de Fleur Pellerin parlant de la French Technique. 5 minutes après, 6 imbéciles que je ne connais pas avaient ajouté mon compte à "des listes". Le machin est forcément automatique et je me demande ce que ces cons recherchent. Montrer qu'ils sont spécialistes dû numériques ? Chercher à ce que je les suive ? 

Ils ont tout faux. Ils montrent qu'ils assimilent la transformation numérique à un robot Twitter. Ils font perdre des milliards d'euros au pays. 

Ce soir, une chronique du Huff tourne dans les réseaux sociaux. C'est un patron de startup qui explique que le ministère de l'éducation nationale a fait de mauvais choix d'investissement dans des machins éducatifs numériques en retenant des éditeurs connus. J'ai lu entre les lignes et donné ma pensée dans Facebook : ce gars se plaint parce qu'il n'a pas eu le budget et tente de démontrer que les pros de l'éducation dont des cons contrairement aux pros du numérique. 

Ce type est un con.  L'Etat ne peut pas traiter avec des petites boites pour des projets nationaux. Il revient aux startups de se faire connaître des grosses boites pour se développer. 

Cela étant, je ne suis pas le dernier à critiquer la politique de la gauche sur le numérique. Ils sont tous tarés. Tiens ! Le jour où Montebourg a fait son annonce, il a diffusé dans Twitter le fait qu'il avait une photo dans Instagram avec les gens qui l'aidaient à préparer son truc. J'ai cliqué. Sur la photo, le seul type de moins de 70 ans était lui. J'abuse un peu. 

Je résume : les geeks (professionnels, hein !) sont idiots et ils entraînent les politiciens dans leurs délires alors qu'ils ne comprennent rien. 

C'est con. 

15 août 2016

Vive Pokemon Go et le numérique (bis)

A mon dernier billet à la gloire de Pokemon Go, un commentateur disait : "et quand on fout dans l'ossuaire de Douamont ou dans des églises , tu es aussi pour ?" Sauf que ce n'est pas Douamont mais Douaumont. L'indignation sélective après la lecture d'un article de presse me navre surtout quand on manque un tantinet de culture.

C'est rigolo parce qu'on en parlait au bistro vendredi soir, avec des potes, et j'étais le seul à connaître la locution "l'ossuaire de Douaumont", certains parlant de "cimetière de Doumont" ou autres...

Alors que pendant la semaine, j'avais compris comment fonctionnaient les Pokéstops, vendredi, en me promenant, j'en cherchais. Ayant compris qu'ils étaient essentiellement dans les lieux remarquables, je passais par les centres des patelins sur ma route (j'allais de Loudéac vers le Cap Fréhel). C'est ainsi que je me suis arrêté à Moncontour, à une vingtaine de kilomètres de ma ville natale. Je n'avais eu qu'une seule fois l'occasion d'y aller. J'ai garé la voiture et j'ai découvert une ville magnifique qui fait partie des plus jolis villages de France.

Le tout grâce à Pokemon Go.

Vous pouvez vous indigner en ne quittant pas les réseaux sociaux, aussi...

13 août 2016

Vive Pokémon Go ! Vive le numérique ! Et à bas les politiciens largués !


Ce type est un con. Désolé pour ce rare moment de vulgarité mais ce mec est un con. Interdire des personnages virtuels est évidemment grotesque et probablement hors la loi. 

Surtout, le maire d'une commune qui interdit un truc numérique sorti depuis moins d'un mois sans savoir de quoi il s'agit mérite d'être viré. 

Remarque... Toi aussi, tu trouves ce jeu crétin. Tu as le droit. Moi, par exemple, je n'aime pas les huîtres. Je n'essaie pas pour autant d'en dégoûter les autres (et encore moins de les leurs interdire). 

Tu trouves que les gens font n'importe quoi avec leurs smartphones. Mais toi, que fais tu ? Tu lis des blogs de seconde zone et tu diffuses des informations dans Twitter et dans Facebook, persuadé que les gens doivent être au courant et que cela va influencer leurs votes. Andouille. 

Tu ferais mieux de jouer à Pokémon Go, tu seras plus proche des intérêts des jeunes et tu arriveras à comprendre notre monde. 

Le maire d'une commune qui interdit une activité populaire et sans danger (sauf pour les cons, je le reconnais)... Et le personnel politique qui se coupe de la société. 

Vive le numérique ! Même s'il ne sert à rien. Et à bas les cons qui condamnent avant de comprendre même s'il n'y a rien à comprendre. 

Des types voulaient interdire internet en 1995. 


Illustration : mon pote Gilles attaqué par un Pokémon au 1880. Je l'ai défendu. 

30 juillet 2016

La supériorité de Google pour les messageries

Une publication Facebook d'un copain m'inspire ce court billet. Comment se fait-il qu'aucun industriel n'est réussi à battre Gmail depuis si longtemps (à part Inbox, ce qui revient au même) ? 

Le problème est qu'on doit se taper Lotus Notes au boulot sauf ce qui ont une version récente d'Outlook, le tout imposé (heureusement) par les entreprises, alors que les "clients légers" Gmail puis Inbox sont si bons ! 

Comment Microsoft a échoué à sortir un client léger capable de concurrencer les produits Google (alors que le client lourd d'Outlook n'est pas mal). 

La suprématie de Google sur iPhone (et je suppose sur Android) en matière de messagerie est incroyable. 

Inbox > Gmail > Outlook client lourd > Outlook client web > Lotus Notes 

Hop. 

À part ça vous faites ce que vous voulez mais c'est pour les messageries peofessionnelles que la question est posée. 

Pour les messageries personnelles, je ne comprends pas qu'Orange (je gère la messagerie de ma mère) n'ait pas essayé de suivre Inbox. C'est une faute lourde qui mérite le licenciement immédiat du responsable de ce bordel. 

27 juillet 2016

La réalité augmentée pour les nuls


Ça fait des années que je me demande ce que cela veut dire. A la limite, la réalité diminuée, je comprends. Mais augmentée, j'ai du mal. 

Voyons donc cette photo. Nous avons un Pokemon sur la terrasse de la Comète. C'est la réalité augmentée. Avec mi iPhone je filme la terrasse et le machin m'ajoute dès personnage sur une "vraie" photo. 

26 juillet 2016

Pokemon Go rend-il con ?

J'ai évidemment téléchargé le truc dès la sortie. J'ai vite compris qu'il fallait se déplacer pour gagner des trucs. J'ai choisi la meilleure option. Je reste au comptoir et regarde toutes les deux ou trois heures s'il y a quelque chose à faire. Basta !

Je ne sais pas pourquoi, le patron de la Comète est devenu fou de ce truc. Il en a niqué une soixantaine et moi 5 ou 7. 

Ce soir, je pars du bistro et rentre à la maison. Je marche en suivant un couple de jeunes et la fille faisait un truc bizarre avec son smartphone. On finit par rentrer dans la même cour d'immeubles. Ils choisissent de monter l'escalier. Ma vie est très pidante. Je rentre par le sous-sol. Je ne savais pas où ils allaient mais je le dis qu'il s'était fort probable qu'on habite le même immeuble. J'accélère pour avoir l'ascenseur avant eux et je gagne. Je pars du -1, le machin s'arrête au 0. Ils montent. La fille faisait encore l'andouille avec son phœnix. 

Je leur dis, après le "bonsoir" d'usage : mon dieu on a des pokemons dans l'ascenseur. Et ils avouent. 

Ce jeu rend con. 

Pas plus que le reste. On s'est arrêtés au même étage. On est voisins. 

24 juillet 2016

Pokemon Go : l'incompétence généralisée

Ces lascars font du buzz, retardent la sortie en France pur provoquer l'attente et leurs serveurs sont visiblement plantés. Des nuls. 


09 juillet 2016

La décision actée

Notre doux métier d'informaticien est semé de réunions, que l'on appelle Groupe de Travail, Workshop, Task force, Comité de suivi, Comité projet, Comité de coordination, Comité de pilotage et j'en passe, en ayant déjà fait des billets pour rigoler de cette multiplication des prétextes pour mettre autour d'une table des gens qui se croient importants et pour cette hiérarchie des centres de décisions. On entendra par exemple souvent : « le Groupe de travail a escaladé auprès du Comité de Pilotage », ce qui veut dire que « les imbéciles ayant participé à la réunion ont été incapables de se mettre d'accord et ont donc décidé d'en référer à l'échelon supérieur. »

Tout cela est bien drôle. Imaginons que l'on soit une dizaine autour d'une table, les neuf autres adoptent une position mais je suis contre. Ils vont donc dire que la décision a été prise à la majorité, ce qui n'est pas nécessairement vrai. Par exemple, si mon refus est motivé par des raisons fortes, comme le fait qu'on n'a pas de budget pour travailler sur un sujet, je peux volontiers m'asseoir dessus. Je ne le fais pas à chaque fois, pour ne pas passer pour un peine-à-jouir et, quand je le fais, je le fais assez discrêtement pour ne pas aboutir à la sacro-sainte escalade. J'arrive donc subtilement à refuser toute décision qui n'ait pas été validée par ma hiérarchie (ben oui, je suis payé pour faire ce qu'elle me dit de faire, pas pour faire ce qu'un Comité machin dit qu'il faut que je fasse).

Alors, à la réunion suivante, il y a toujours un guignol qui me critique et dit « ah ! Mais ça a été acté par le GT ». L'emploi du verbe « acter » est généralement une faute de français, d'autant plus inexcusable que ce terme n'est pas beau. Les mots ont un sens et Google est ton ami. « Acter » revient à prendre note, par écrit, une décision sur un acte. Et, toujours en français, un acte n'est pas n'importe quoi et n'est en aucun cas une décision prise par un groupe d'andouilles.

Dans une entreprise, il y a toujours des « échelons supérieurs » qui peuvent annuler les décisions des clampins et je sais assez bien en jouer même si je ne gagne pas à chaque fois, notamment quand le jeu n'en vaut pas la chandelle, mais à partir du moment où je suis à une réunion sans mes supérieurs hiérarchiques directs, je ne prends jamais « acte » de la parole de cette réunion, non pas parce que je refuse le consensus mais parce que les décisions consistent généralement à donner du travail supplémentaire à quelqu'un, donc à générer des charges et du retard dans les projets.

Cela étant, il me faut bien répondre quand, à la réunion suivante, un lascar (ou une gonzesse, d'ailleurs, cette locution me paraissant plus employée par des femmes pour des raisons que je n'exprimerai pas pour ne pas passer pour un odieux machiste) sort : « oui, mais cela a été acté. »

Tout d'abord, à la réception du compte rendu indiquant cette décision, s'il y en a un, il faut répondre : « ben oui, mais représentant la société machin, je n'étais pas d'accord. » Il y a d'ailleurs de moins en moins de comptes rendus de réunion formels parce qu'ils peuvent être cassés par une simple phrase. Faire semblant « d'acter » des décisions va à l'encontre du consensus ce qui fait souvent passer les rédacteurs pour des trous du cul et donner de l'importance à la négation des écrits.

Alors quand un type me dit « ça a été acté », je réponds : « non, tout le monde était d'accord avec un point sauf mois et comme personne n'a escaladé auprès d'un échelon supérieur (et que j'ai temporisé), on ne peut pas considérer qu'une décision a été prise. » Ne rigolez pas. Le fonctionnement en entreprise, dans le cadre des projets, ne peut pas être considéré comme démocratique. Il n'y a pas des individus qui votent pour prendre des décisions mais qui expriment un point de vue. S'il est accepté par tous, il est soumis à la hiérarchie et généralement accepté mais cette hiérarchie a également des chefs, eux-même avec d'autres chefs et le tout jusqu'à un décideur suprème, souvent bien loin des projets en question. On s'attachera à ne pas « escalader trop haut » pour ne pas déranger le Conseil d'Administration avec des bêtises mais le fait est que n'importe quelle décision peut être cassée.

Mais les sous-fiffres aiment bien expliquer qu'ils ont pris des décisions, qu'ils ont eu le dernier mot, souvent parce qu'ils en ont besoin dans leur carrière professionnelle, non pas pour dire qu'ils ont pris la bonne décision mais pour convaincre qu'ils gèrent les projets correctement. Ils n'ont pas compris le processus décisionnel dans une entreprise. Si ma boite me laisse la représenter, c'est bien pour que ma hiérarchie puisse me donner tort si je raconte des bêtises et pour pouvoir se donner le temps de la réflexion.

Toujours est-il que le mot « acter » est extrêmement fort. A la limite, seul un notaire ou un type avec du poil dans les horaires peut acter en modifiant un document validé, un contrat,... ce qui n'est jamais très simple, surtout en entreprise, où le contrat a été signé avant le lancement du projet. Un groupe de travail ne peut pas prendre acte d'une modification du contrat.

Dans un prochain billet, nous étudierons le mot « escalader ». Très pratique quand on n'est pas d'accord. Toujours le même lascar va faire un constat d'échec : « on n'est pas d'accord, on va escalader ». Et moi : « heu, ça servira à quoi, c'est nous qui connaissons les aspects techniques du dossier, si on fait chier nos chefs avec cela, ils ne vont pas apprécier, d'autant qu'ils seront presque obligés, eux-mêmes, d'escalader au niveau au-dessus. C'est bien à nous de prendre la décision. » « Ah mais tu es le seul opposé aux autres, c'est de ta faute si on escalade ! ». « Ben non, la responsabilité est collective, vous me faites changer les termes d'un contrat et vous allez perdre. »

Ce qui nécessite d'être sûr de soi.

01 juillet 2016

L'insomnie geek

Cette nuit, je me suis réveillé (l'envie de pisser, probablement). J'ai voulu regarder l'heure (après la miction de rigueur). Horreur ! Mon iPhone n'était pas au bout de son cable. Je le cherche et je ne trouve pas. Je ne panique pas. J'étais rentré avec et avait continué à surfer avec en dînant. J'avais dû le poser dans un coin. J'ai donc essayé de regarder l'heure sur l'iPad mais la batterie était à plat. Je l'ai branché pour le recharger (c'est vieil iPad, je ne l'utilise plus trop sauf quand la batterie de l'iPhone est HS, ce qui arrive seulement quand je vais en Bretagne, les bistros fermant plus tard qu'à Paris).  

C'est alors que je me suis rendu compte que je n'avais aucune solution pour avoir l'heure à la maison sans ces deux appareils. C'est ballot. 

J'ai donc amplifié mes fouilles et n'ai rien trouvé? J'ai défait mon lit au cas où une légère ébriété m'ait poussé à faire des conneries. J'ai défait le lit et retourné le matelas. Rien. Je flippais. Si le cable était sorti, c'était la preuve que j'avais mis le machin en charge, près de mon lit (le cable était à son pied). J'étais devenu fou ? 

Dépité, je regarde l'heure sur l'iPad enfin rechargé. 5h. Je me recouche dépité. J'avais bel et bien perdu mon iPhone dans l'appartement. Comme je n'ai plus de téléphone fixe, je ne pouvais même pas l'appeler. 

Je me recouche, donc, et je sens un truc dur sous mon traversin. C'était l'iPhone. Tout va bien. 

Mais vous serez priés de m'expliquer comment j'ai pu retourner le matelas, donc changé l'alèse de sens et profité pour changer le drap de dessous, donc la housse de couette et la taie de traversin et retrouver l'iPhone sur le lit après. 

J'ai trouvé la solution ensuite. A vous de jouer. 

14 juin 2016

Adieu mes noms de domaines !

Jegoun.net, Aubistrogeek.com, aubistro.com, macomete.com, lefuroscope.com, Nicolasjegou.com... On trouvera autre chose. 

Toujours est-il qu'il y a un an ou deux, Google a changé le fonctionnement de Google Apps, qui nous permettait d'acquérir des noms de domaine pour 10 euros par ans. Tous les services sont devenus payants. 

Entre temps, la carte bancaire que j'utilisais est arrivée à expiration et les paiements sont refusés. Comme je n'arrive plus vraiment à me connecter à mon compte administrateur de Google Apps, je n'arrive plus à entrer les machins de ma nouvelle carte. Ou alors, il faudrait que je paie une fortune. 

Tant pis. Une page va se tourner. Au bout de 10 ans, c'est la routine. Au pire, je vais créer ecoutemesconneriesducomptoir.com. 

05 juin 2016

Luttons juste conte Google


Je veux bien approuver ce titre d'une dépêche mais que veut dire ce mot "juste" ? Bonne question. Je suis allé acheter un pantalon. J'ai essayé le 52. Il était un peu juste (c'est même pas vrai : je ne suis gros qu'en dessus de la ceinture, je rentre très bien dans un 48, mais la question n'est pas là ; j'essaie donc le 50 qui est juste un peu trop grand). 

Des millions d'heures juste volées. Je reste perplexe. 

02 juin 2016

Les cons de Facebook


Je suis tombé sur ce post dans Facebook. Il y a des cons qui s'imaginent que Facebook deviendra payant et s'unir y a des moyens d'y échapper. 

Si FB me fait payer le moindre euro, je quitte le machin et ils le savent. Comme pour tout le monde. On ira chez Google+ et le côté farce m'amuse déjà. 

27 mai 2016

La conne @clobala2


Je n'ai plus le temps de bloguer mais je ne voudrais pas oublier d'épingler une vraie conne. Je vous invite à lire son tweet et je vais vous donner deux informations. J'ai bloqué Zgur parce qu'il commençait à insulter tous les types pas d'accord avec lui. C'est dommage. Il était sympathique. J'ai bloqué lesechosmachins parce qu'il m'avait bloqué. Un truc de cour d'école. 

Néanmoins, j'invite la connasse à se demander comment je peux être tout seul dans les réseaux sociaux avec quelques dizaines de centaines d'abonnés. Mais la vraie question n'est pas là. Elle n'est pas non plus de constater que c'est une trop du cul. 

Je présente mes excuses. J'ai mis du temps à répondre mais j'étais avec des potes. Cette imbécile est seule devant son ordinateur et elle me reproche d'être seul. Elle lâche sa bave dans les réseaux sociaux alors qu'elle n'a plus personne à qui parler. Et pense que les autres sont seuls. 

C'est bien triste. 

Je propose que nous lancions une pétition 2.0 pour qu'elle puisse avoir des amis. 

On est bien partis, elle a 900 abonnés et elle est abonnée à Gauche de Combat, notre conscience morale à tous, sauf ceux qui ont un travail. 

PS : merde. Avec la légère ébriété qui me caractérise occasionnellement, je le suis trompé de blog. 

13 mai 2016

Maintenance informatique personnelle - phase 1

L'ordinateur de ma mère étant très lent car vieux (encore sous Vista !) et donnant des signes de faiblesse, j'ai décidé de venir avec le mien pour comparer deux ou trois bricoles et faire des sauvegardes du sien, ayant une confiance moyenne dans son disque du externe.

En plus, depuis que je ne blogue plus trop, le mien ne sert à rien (tout comme ma tablette), je vais peut-être le laisser ici (tout comme ma tablette). Ou pas. 

Toujours est-il que mon PC est un petit machin blanc et qu'il passe sa vie sur la table du salon (il a près de deux ans), là où je mange, prend le café,... Il était dégueulasse, vraiment. La première chose que j'ai faite est donc de le laver. Vous me diriez que j'aurais pu le faire chez moi mais, à force de le voir, je ne l'imaginais pas aussi sale. C'est quand je l'ai sorti de la sacoche que j'ai remarqué qu'il était plein de taches diverses, de sauce tomate incrustée,... Quand j'ai ouvert le portable, j'ai vu que le clavier était dans le même état. Ben, oui, la fourchette dans la main droite tout en surfant de la gauche, ça n'aide pas...

Je l'ai éteint, débranché et j'ai essayé de le nettoyer avec un chiffon légèrement humide. Rien à faire. Il a fallu que j'y aille au liquide vaisselle et à l'eau (très peu, hein !) chaude... Je me demande si je suis le premier à faire cela en connaissant les risques.

Pour la phase 2, vous me direz comment je peux connecter mon PC et celui de ma mère par le Wifi. C'est l'objet de ce billet, en fait. Le reste n'était qu'un préambule.

22 avril 2016

Trop de CC tue

Avec un collègue, on s'est livrés à une expérience scientifique de très grand sérieux. On a passé en revue tous nos contacts professionnels qui ne travaillent pas dans les mêmes locaux que nous, sélectionnés d'un côté ceux qui nous semblent les plus fainéants et de l'autre ceux qui paraissent très efficaces. Les fainéants efficaces ont été éliminés. Le résultat est clair et net : les fainéants mettent plus de destinataires en copie de leurs mails.

Vous me direz que cela n'a aucun intérêt vu que je connaissais le résultat à l'avance. Les raisons sont simples, inconsciemment ou non, ceux qui produisent moins de travail mettent plus de monde au courant de ce qu'ils font pour démontrer qu'ils sont utiles. Or, ils sont repérés assez rapidement, leur entêtement est donc inutile.

Attention, hein !, ne jugez pas trop rapidement et ne confondez pas, d'une part, avec ceux qui font répondre à tout et, d'autre part, avec ceux qui envoient beaucoup de mails. Il s'agit uniquement du nombre de personnes qui sont mises par les individus en copie des informations.

L'inconvénient de mettre trop de monde en copie n'est pas que de passer pour un fainéant qui veut démontrer qu'il est utile mais que de passer pour un imbécile pas efficace du tout et de surcharger les contacts d'une lecture totalement inutile. Et recevoir trop de mails a beaucoup d'inconvénients, comme celui de louper des trucs importants.

Pourquoi cette expérience, alors ? Parce que mon collègue, qui est très efficace, faisait l'erreur de mettre plein de gens en copie, alors je lui ai envoyé un mail pour lui dire d'arrêter mais pour ne pas le froisser, j'ai eu une formule un peu humoristique, du genre « Ce n'est pas la peine de mettre la chef et moi en copie, on sait que tu bosses, c'est pour cela qu'on te paye et qu'on renouvelle tes missions, y compris dans des domaines où tu n'as pas nécessairement toutes les compétences requises. » Il a fait son introspection et est venu me voir, après. Je lui ai montré le mail en question avec tous les destinataires. Seuls deux étaient utiles : un fournisseur (et son chef au cas où le lascar tombe malade). On était une quinzaine.

Je lui ai parlé des inconvénients et tout ça : tu nous fait perdre du temps et tu passes pour un chieur. Il a compris.

C'est alors que je lui dit : « tu connais machin. Qu'est-ce que tu en penses ? » Il n'osait pas me le dire mais on s'est mis d'accord sur le fait que c'était un fainéant qui se fait mousser. J'ai regardé un de ses mails au hasard. Des dizaines de destinataires. Et j'ai pris un type très bon. Je n'ai jamais reçu un mail de sa part, sauf quand il fait « répondre à un des miens. » Alors on a pris dix types suspects au chacun et on a fait l'expérience : cela marche quasiment à tous les coups.

Alors j'ai dit au collègue : tu vois la réputation que tu te donnes ?


16 avril 2016

08 99

N'appelez jamais un numéro qui commence par 08 99, voire 08 tout court si vous ne connaissez pas le destinataire. 

L'autre jour, je reçois un appel d'un numéro en 01. Je décroche. La dame au bout du fil me dit : "salut, c'est ok pour le truc, tu peux me rappeler, je n'ai plus de forfait."

Je rappelle croyant avoir eu une copine avec des problèmes. Je tombe sur un répondeur qui me dit : "j'ai changé de numéro, merci de m'appeler au 08 99..."  

Arg. J'ai compris immédiatement. Mais, plus récemment, j'ai reçu un appel du même type ; une gonzesse qui parle vite, sans laisser la possibilité de l'interrompre et qui finit par : tu peux me rappeler, je n'ai plus de forfait ? Toujours la même séquence : la personne parle vite et vous empêche de répondre, avec une voix "affective" qui vous fait penser que c'est une amie puis raccroche après vous avoir suggéré de rappeler. Vous avez honte de ne pas avoir compris le nom et ne pas avoir reconnu la voix. 

Donc vous appelez. 


08 avril 2016

Nettoyage




Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi, en bas à gauche, on est indiqué "Nettoyage" à ma place de "Twitter" ?

05 avril 2016

Miitomo et l'humour dans les réseaux sociaux

Dans mon dernier billet, je parlais de Miitomo, le très recent réseau social de Nintendo. Je vous résume : le machin vous pose des questions auxquelles vous pouvez répondre, seul vos "amis" voient les réponses. Elles peuvent être sincères ou drôles. Et vous pouvez commenter les réponses de vos potes. 

Dans toute cette série de réponses en rafales, je me répète, vous pouvez être sérieux ou lancer des grosses conneries. Ce que je pratique, l'un ou l'autre, volontiers. 

Par exemple, le machin demandait à un pote ce qu'il préférait manger, il a répondu : du poulet. Comme il est homosexuel et ne s'en cache pas, j'ai répondu : tu es sûr que tu ne préfères pas les concombres. Bref, la grosse vanne un peu grasse, spontanée comme tout. Des cons la jugeront homophobe mais on leur pardonne : ce sont des cons. 

Toujours est-il que, dans ce nouveau réseau social, il y a un tas de types qui veulent sortir des vannes et y réfléchissent longtemps, se croyant réellement drôles et intelligents. 

Pour ma part, je me fous de savoir si mes trucs dont drôles. Je ne réfléchis jamais avant de sortir une connerie. D'ailleurs, il est assez surréaliste de voir que des types réfléchissent pour pouvoir sortir des conneries. Ils sont vraiment cons. Moi, je dis des conneries sans réfléchir. Je crois que c'est un don. 

Prenez un blogueur de gauche, il réfléchit beaucoup avant de dire des conneries mais il ne sait pas pourquoi il est drôle. D'ailleurs, il n'a même pas cherché à être drôle. Ou alors, si, mais il ne se rend pas compte pourquoi il a été drôle. Il l'a été par ridicule. Surtout s'il est Lyonnais. 

Toujours est-il que je suis amusé, avec ce nouveau réseau social de voir les types se croire intelligents après avoir lancé "un mot d'esprit". 

N'est pas Allais qui veut. 

Sortez donc des grosses vannes graveleuses. 

03 avril 2016

Nibblers et Miitomo : à découvrir

Voila deux applications pour smartphones et tablettes qui n'ont en commun que le fait que je les ai découvertes ce week-end et suis devenu accroc rapidement (aussi bien, demain, j'aurai abandonné). 

Miitomo est la première application pour Android et iOS sortie par Nintendo (il y a trois ou quatre jours, hors Japon ; fonce si tu veux être parmi les premiers !).  C'est une espèce de réseau social qui n'a rien à voir avec ce que nous connaissons. La machine te permet de créer un avatar (un Mii), de l'habiller,... et te pose des questions de tous types et sans le moindre intérêt. Seuls tes potes peuvent voir tes réponses et tu peut voir les leurs. On commente les réponses, on "like",... La première difficulté est de trouver des potes. Pendant quelques heures j'en ai eu qu'un seul et je pense que lui aussi (si ce n'est qu'il a inscrit son mec de force et m'a harcelé pour que je m'y mette). Maintenant, j'en ai six ou sept (que j'ai harcelés...). C'est rigolo. 

Nibblers est nouveau jeu de "puzzle" comme Candy Crush avec de grosses variantes. Il faut aligner des machins identiques à côté de lézards pour les éliminer ou des trucs comme ça. C'est roba mêlent une des meilleures avec Candy Crush Soda et le sommet Jelly Spladh et en plus c'est Rovio qui aux manettes pour le graphisme, l'animation, les tableaux et autres histoires... Rovio est l'éditeur du premier jeu pour mobiles à avoir vraiment cartonné : Angry Birds. Ils avaient tenté la sortie d'un jeu de puzzle fort sympathique, Jolly Jam, mais je m'en étais rapidement lassé, trop différent des autres, et je pense qu'il a pas marché. La difficulté pour ces éditeurs est de trouver des gugusses assez accrocs pour payer. Jolly Jam avait pourtant les mêmes qualités visuelles que Nibblers. Et ce dernier est vraiment le jeu le plus plaisant. 

Il est sorti il y a déjà environ six mois, je crois, mais je ne l'ai découvert que jeudi parce que le serveur de la Comète y jouait pendant sa pause. Le fait que je sois en retard montre que Rovio a encore loupé le buzz. D'ailleurs, parmi mes amis Facebook, personne n'y joue. 

Bref, à vos stores pour les deux. 

03 mars 2016

Le numérique en France


Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de billet, ici, mais cette dépêche me fait bondir. La France va crever, économiquement, de législateurs complètement à la ramasse. 

Sans compter qu'ils se ridiculisent. 

09 février 2016

Gérer 300 mails par jour

Au bureau, on reçoit de plus en plus de mails. C'est un vieux sujet de billets de blog mais il est traité à l'envers. D'ailleurs on voit de plus en plus de boites qui  entreprennent de diminuer le nombre de mails. 

Pour ma part, je reçois entre 50 et 200 mails par jour, tous importants, en plus des messages de service et des spams parce que je suis inscrit à nombre de listes idiotes. Il faut relativiser. Aucun mail n'est important sauf s'il vient de supérieur hiérarchique, celui qui valide vos congés et ce genre de truc (et qui vous delegue des dossiers). 

Le nombre de mails importants augmentant d'année en année, certains collègues se retrouve débordés et se demandent comment je peux ne pas l'être.

Tout d'abord je traite les mails au fil de l'eau. Chaque mail reçu est lu. Et je décide alors de le traiter immédiatement ou de le foutre à la poubelle. Il n'y a aucune alternative. Il n'y a aucun mail que je range dans un coin pour le traiter plus tard.  Point barre. Règle numéro un. 

Deuxième règle : je me donne le temps de gérer je point ci-dessus. C'est primordial. Le matin, j'arrive au boulot, je n'ai aucun mail à traiter. Je n'ai jamais aucun retard, ce qui énerve d'ailleurs tout le monde. Ce soir, j'ai reçu un mail à 20 heures, il fallait que je réponde mais j'avais le temps. J'ai pourtant répondu immédiatement, en direct du bistro. 

Celui qui pas la chance, comme moi, de pu pur réponde du comptoir (et ça me coûte, je suis obligé de dire aux copains, parfois, que j'ai encore du boulot à faire), seront obligés de le faire après. 

Ainsi, j'ai souvent des collègues à qui je demande : tu as vu mon mail et qui me répondent négativement. Je les engueule alors ! Ils ont commis une faute. C'est pourtant si facile de répondre à mail : tu me fais chiet, si tu crois que je n'ai que cela à foutre ! 

Et on peut alors leur répondre : si je prends soin de t'envoyer un mail, c'est parce que c'est important. 

Un mail reçu doit être traité immédiatement. Sinon, on s'enfonce. 




03 février 2016

Rigolons avec LinkedIn

D'autant que c'est mon premier billet sur ce blog de l'année, je crois. D'autant aussi qu'une andouille me cherche sur un autre blog à propos de ma baisse d'audience sur mes blogs sans comprendre que la baisse d'audience est liée à ma baisse d'activité dans les réseaux sociaux elle-même liée à une surcharge de travail, liée non pas à l'employeur (j'arrive toujours à être fainéant sans que cela se voit) mais au fait que mon travail est devenu passionnant (plus que le blogage). Il ne comprend pas non plus que si je diffuse régulièrement les chiffres d'audience de mon blog, c'est parce que je suis passionné de statistiques et que j'en ai fait mes études. Je me fous totalement de l'audience. Du temps de Wikio, ce blog était le troisième blog geek en France, derrière Korben et Presse Citron. Je vais lui rappeler qu'un blog politique (ou geek) lu quotidiennement par 1000 personnes n'est pas lu par 99,99 de la population et il serait temps que certaines andouilles se rendent compte que leur influence est plus ridicule que dérisoire. Les statistiques, ça se travaille. 

Trêve d'introduction ou presque. Je vais souvent sur LinkedIn mais ce matin, un collègue m'a parlé de ce truc qu'il découvre. On a discuté patati patata, et il était impressionné du fait que j'ai plus de 500 contacts (les chiffres, toujours les chiffre !) et je lui ai raconté qu'on avait fait un concours avec un pote, Disp, que j'ai largement perdu. Pas Disp, le concours. Du coup, ce soir, j'ai relancé la machine à chercher des contacts. 

L'introduction est finie. 

Ce soir, en cherchant des connaissances, je suis tombé sur un commercial dans l'informatique que j'ai connu dans les années 90. Il avait essayé de me saouler la gueule pour me faire parler à l'occasion d'un déjeuner. 

Il ne me connaissait pas et avait adopté une mauvaise stratégie. Sa secrétaire à qui je l'avais ramené peut en Yémoigner. 

Ce billet sera repris par @leftblog. J'ai honte. 

06 janvier 2016

Le troll parfait : Didier Goux

Le problème avec les trolls débutants est leur bêtise. Elle est assez incroyable surtout quand ils dépassent un certain âge, une certaine couleur voire un certain poids. Ils sont casse-couille à répétition, donc lassants. Vous m'objecterez que c'est un peu le but des trolls. Vous avez parfaitement raison mais vous faites une grave erreur : le taulier du blog active la modération des commentaires et le troll passe à la trappe. Il devient inexistant. 

Le pire est qu'il est bête comme ses pieds. Voyez, j'ai activé la modération du présent blog en milieu d'après-midi. Les abrutis continuent à se fatiguer à troller mais personne ne lit leurs commentaires. Même pas moi. 

Le trollage est un art. Regardez : moi. Ça fait dix ans que je trolle chez Falconhill et Detoutderien. Jamais ils ne m'ont viré. Du coup, je garde mon fond commerce je n'ai pas besoin de chercher de nouveaux blogs à troller. Quand je m'emmerde et que j'ai l'humeur méchante du troll acariâtre, j'ai mon espace chez eux. 

Mais, procédons à l'autopsie du troll parfait. J'ai nommé Didier Goux. Tout d'abord, à part sa pauvre épouse aveuglée, personne ne le trouve beau. Pour des raisons évidentes, vu qu'on ne le voit pas, on devrait se foutre de l'apparence physique d'un troll. Pourtant, c'est une erreur. Cherchez "troll" dans Google Image, toutes les photos présentent des types très laids. Or, non seulement Didier Goux n'est pas beau mais il est très laid. Le visage vérolé par des années de hargne, un déguisement qui lui permettrait de battre Star War au César de la laideur costumière. Des lunettes à chier. D'après notre étude annuelle, c'est le seul type en France à porter encore des pantalons de velours et des charentaises. La laideur ne se décrète pas : elle est. Mais, Didier Goux, qui n'est probablement pas le type le plus laid au monde, arrive par un habile déguisement à sublimer la sienne. Et en plus, il porte le vice jusqu'à ne pas porter de casquette contrairement au premier blogueur de gauche venu pour faire croire qu'il ne fait pas exprès d'être affreux.

Mais ne nous attardons pas sur le physique. Nous sommes de gauche. Intéressons nous au mental si on peut parler de cela en évoluant Didier Goux. Il est bête, con, facsiste, nazi,... A un point qu'il nous est pas interdit de penser qu'il est proche de l'extrême droite. A mon avis il est homophobe, antisémite et pédophile d'obédience pied-noir métissé à ces traîtres algériens qui ont défendu l'Algérie française contre le peuple de leur propre territoire. Mais ne critiquons pas les harkis qui ont défendu la sainte patrie. 

On pourrait penser que Didier Goux est un fervent catholique pratiquant. Même pas. Il est athée pire que toi et moi et s'il s'est marié à l'église, avec sa propre cousine, c'est pour faire chier à peu près tout le monde, Christine Boutin compris, sauf sa chère épouse qui n'avait pas mérité de vivre dans le péché en couchant avant ses secondes noces avec un type qui se prend pour un aristocrate normand. 

A ce stade, on croit déceler une faille dans le troll puisque, avec tous ces défauts, Didier Goux paraît sympathique, un peu comme ce vieil oncle que l'on tolère dans les repas de famille. Vous n'y êtes pas du tout. Didier Goux, Didier Goux pour les intimes, est parfaitement sympathique, il joue le rôle du type qui se rend antipathique pour finalement passer pour sympathique comme le vieil oncle à la con en question. 

Il est tellement sympathique que cela le rend parfaitement antipathique : d'ailleurs, une fois, je me suis laissé aller à une légère ébriété pour qu'il ne soit pas obligé de boire tout seul. C'est vous dire. 

Vous commencez enfin à vous rendre compte que c'est le troll parfait. Néanmoins, à ce stade de l'explication, il me faut avouer que j'ai des ponts communs avec ce gros con, outre une grosse connerie et le fait que, côté mégère surcharge pondérale, je le bats largement. Ni l'un ni l'autre n'avons quoi que ce soit à foutre de ce que nous écrivons, d'un point de vue professionnel comme bloguesque, ce qui nous permet de troller absolument n'importe quoi et d'insulter les passants dans le moindre scrupule. On fait un billet de blog ou un commentaire et on passe à l'activité suivante, qui consiste généralement à s'assurer que nos verres ne sont pas vides. 

La différence entre lui et moi est un peu tordue. Et pas à mon honneur, je le reconnais. Je n'aime pas troller les cons. Sauf moi. 

Ce qui fait de Didier Goux un troll parfait est qu'il arrive à être désagréable avec tout le monde en se foutant de ce qu'ils peuvent écrire parce que les propos des blogueurs n'ont strictement aucun intérêt puis il se casse. Il oublie. Il n'a pas la bonté de faire chier, il le fait par nature, en passant, ce qui fait qu'on a aucune raison de le virer, tellement il est con et n'insiste pas, tant il sait qu'il est pris pour un con tout en reconnaissant une évidence : les autres blogueurs sont largement aussi cons que lui. Même moi, et pourtant. 

Mais Didoer Goux a deux particularités. Tout d'abord, et toutes ses victimes s'en rendent compte, il sait écrire. Mais, en plus, il sait lire. Et soyez assurés que ce n'est pas le cas de tout le monde. Sinon les victimes de reliraient. 

05 janvier 2016

Virer les trolls ! C'est salutaire (pour les réseaux sociaux)

Il y a une activité très saine, dans les réseaux sociaux, c'est de virer les trolls. Je viens d'en virer deux, un dans mon blog, un dans Facebook, ce qui est plus grave.

Il y a plusieurs catégories de trolls et on ne va pas en faire une nouvelle théorie. Toujours est-il que les pires sont ceux qui s'immiscent dans votre vie privée, sans forcément faire exprès. Ils le font en étant toujours là. Ils commentent tout. Toujours. N'importe quelle publication. 

Dans les blogs politiques, ils vous aiment bien ce qui fait qu'ils commentent tout - bis - mais surtout finissent par ne plus supporter que vous ne soyez pas d'accord avec lui parce qu'ils vous aiment bien, justement. Le premier que j'ai viré, ainsi, est JE. Un type de droite qui était tombé sur moi : un type de gauche, relativement jovial. Progressivement il est devenu insultant sans s'en rendre compte, à un point qu'il a fait un billet sur son blog pour que j'étais grossièer sans même se rendre compte qu'il était lui même insultant, tant il essayait de me convaincre et finissait par me considérer comme un demeuré. 

Les gens, je vais vous expliquer. Quand vous n'êtes pas d'accord avec un type, laissez tomber ! Prenons un exemple. Falconhill et moi. Nous sommes amis au point que je sauterais sa femme avec plaisir s'il me le demandait comme un service. Il est de droite. Je suis de gauche. Ou vice versa. On s'engueule souvent mais on sait tous les deux où est le point de non retour. Et qu'on boira un verre à l'occasion. On sait précisément le moment où il faut fermer sa gueule. 

Certains ne savent pas. 

Mon lascar, sur Facebook, c'est un cas. Il avait repéré le type sympa, bon vivant, racontant des conneries au bistro. De fil en aiguille, il est arrivé à commenter chacune de mes publications y compris quand je m'adressais à un cousin, ayant un avis surtout, sympathique évidemment, ne voulant aucun mal, juste plaisanter, la gentillesse pure. 

Mais il était toujours là. Je n'avais plus aucun espace privé dans les réseaux sociaux. Une espèce de comble. Alors qu'on est là pour dévoiler une intimité sans importance, le type, le connard, vous fait perdre toute intimité - il est là toujours, à observer vos gestes - vous faisant regretter d'avoir dit un truc, vous faisant vous sentir comme impudique. 

Il est vital de se débarrasser de ces individus, voire d'avoir une démarche collective pour le faire, sinon les réseaux sociaux vont mourir. Et je préfère que ces cons passent à la casserole avant. 

Ce sont des vrais trolls, même si à un moment on a de l'affection pour eux, ce sont des copains, des amis,... Mais ils tentent dans votre intimité, si dérisoire soit-elle ! Quelle est l'intimité d'un blogueur politique ? Et ils le font sans savoir, par trop de présence. 

Virez les trolls ! C'est salutaire. Et faites gaffe à votre propre comportement. J'ai la réputation comme blogueur de commenter beaucoup. Du moins, j'avais. Mais j'ai toujours pris garde, sauf avec un type (VLM, et je regrette) à ne pas être toujours intrusif. 

Et la plupart des histoires de troll, c'est une histoire d'amitié qui a mal tourné.