J'ai trois connaissances qui viennent
de créer ou de recréer un blog. Du coup, je me suis demandé ce que
je ferais pour lancer un nouveau blog si je n'avais pas le réseau de
copains. Qu'est-ce que lancer un blog personnel ? Qu'est-ce qu'un
blog personnel ? Quels indices de satisfaction avoir ? Dans quel
ordre répondre à ces question ? Quand vais-je arrêter de poser des
questions alors que je suis là pour tenter d'apporter des réponses
?
Tout d'abord cette notion de blog personnel. Cette appellation est abusive. J'entends par là le blog d'un gugusse qui a envie de parler de ce qu'il aime, de sa vie,... sans vraiment avoir de but en matière de thématique de blog et de gains financiers. Dans ce cadre, l'audience (le nombre de lecteurs) n'est pas une priorité et ne doit pas l'être.
Le blogueur apprend vite à relativiser cette notion d'audience mais elle devient vite une source de frustration. D'une part, on remarque vite que la plupart des lecteurs viennent de Google mais ne trouvent pas, sur le blog, les renseignements demandés. Par exemple, un type uni cherchera dans Google "thématique de blog et gain financier" tombera sur ce billet. La location apparaît deux fois : une fois dans le paragraphe au dessus et une fois entre les guillemets. Néanmoins, recevoir de telles visites ne m'apportera aucune satisfaction. Des blogueurs cherchent le buzz. Ils feraient mieux de se taper une bonne branlette, ils obtiendraient plus de satisfaction. Je ne dis pas que je ne l'ai fait mais c'était pour rigoler. D'autre part, ce sont rarement les billets qu'on fait avec les tripes et qu'on aime bien qui marchent. Je le constate souvent avec le blog politique ou avec celui-ci : c'est presque déprimant.
Pourtant, l'audience est importante. Par exemple, avec Partageons mon avis, j'aime bien me considérer comme une espèce de poids lourd de la blogosphère politique "citoyenne" (c'est-à-dire "pas institutionnelle"). Quand je descends à une moyenne inférieure à 7 ou 800 visites par jour (selon Google Analytics), je bois pour oublier. Quand je fais plus, je bois pour fêter ça.
L'audience est néanmoins importante. Je me rappelle quand j'ai commencé, il se passait des heures sans le moindre visiteur. Après, il faut l'observer sur le long terme et savoir l'analyser. Par exemple, si Google change d'algorithme, vous perdez du monde mais ce n'est pas grave : vous n'y êtes pour rien et il n'y a pas de baisse de qualité dans votre production.
Enfin, il faut se méfier de "l'audience en circuit fermé". J'ai connu de très bons blogueurs politiques qui n'arrivait à sortir de leur lectorat de base. Un peu comme si Sarkofrance, Gabale, Dedalus, Romain Blachier, Bembelly et moi n'étions lus que par nous mêmes, blogueurs productifs proches du gouvernement.
L'audience est importante mais ne doit pas être une priorité. On n'est pas là pour ça mais pour occuper des heures de loisirs parce qu'on aime bien écrire.
Tout d'abord cette notion de blog personnel. Cette appellation est abusive. J'entends par là le blog d'un gugusse qui a envie de parler de ce qu'il aime, de sa vie,... sans vraiment avoir de but en matière de thématique de blog et de gains financiers. Dans ce cadre, l'audience (le nombre de lecteurs) n'est pas une priorité et ne doit pas l'être.
Le blogueur apprend vite à relativiser cette notion d'audience mais elle devient vite une source de frustration. D'une part, on remarque vite que la plupart des lecteurs viennent de Google mais ne trouvent pas, sur le blog, les renseignements demandés. Par exemple, un type uni cherchera dans Google "thématique de blog et gain financier" tombera sur ce billet. La location apparaît deux fois : une fois dans le paragraphe au dessus et une fois entre les guillemets. Néanmoins, recevoir de telles visites ne m'apportera aucune satisfaction. Des blogueurs cherchent le buzz. Ils feraient mieux de se taper une bonne branlette, ils obtiendraient plus de satisfaction. Je ne dis pas que je ne l'ai fait mais c'était pour rigoler. D'autre part, ce sont rarement les billets qu'on fait avec les tripes et qu'on aime bien qui marchent. Je le constate souvent avec le blog politique ou avec celui-ci : c'est presque déprimant.
Pourtant, l'audience est importante. Par exemple, avec Partageons mon avis, j'aime bien me considérer comme une espèce de poids lourd de la blogosphère politique "citoyenne" (c'est-à-dire "pas institutionnelle"). Quand je descends à une moyenne inférieure à 7 ou 800 visites par jour (selon Google Analytics), je bois pour oublier. Quand je fais plus, je bois pour fêter ça.
L'audience est néanmoins importante. Je me rappelle quand j'ai commencé, il se passait des heures sans le moindre visiteur. Après, il faut l'observer sur le long terme et savoir l'analyser. Par exemple, si Google change d'algorithme, vous perdez du monde mais ce n'est pas grave : vous n'y êtes pour rien et il n'y a pas de baisse de qualité dans votre production.
Enfin, il faut se méfier de "l'audience en circuit fermé". J'ai connu de très bons blogueurs politiques qui n'arrivait à sortir de leur lectorat de base. Un peu comme si Sarkofrance, Gabale, Dedalus, Romain Blachier, Bembelly et moi n'étions lus que par nous mêmes, blogueurs productifs proches du gouvernement.
L'audience est importante mais ne doit pas être une priorité. On n'est pas là pour ça mais pour occuper des heures de loisirs parce qu'on aime bien écrire.
Il y a d'autres indices de satisfaction
comme le nombre de commentaires et le nombre de citations dans
Twitter ou dans les autres réseaux sociaux, notamment les signes
positifs venant d'inconnus. Par rapport à une époque, le nombre de
commentaires a baissé sur les petits blogs. Les miens ont toujours
été un lieu ou l'on papote beaucoup mais j'en connais qui rament
drôlement.
Je vais donner un truc : si vous
voulez des commentaires, il faut commenter chez les autres.
Alors, que doit faire le petit
blogueur qui démarre ?
Petit 1 : avoir du contenu de
qualité, ce qui ne veut pas dire faire un devoir qui serait bien
noté par un professeur...
Petit 2 : je le disais, il faut
commenter chez les autres. Il faut le faire naturellement, sans se
faire de la publicité sinon vous allez passer pour un chieur. Il
faut que les blogueurs chez qui vous intervenez vous identifient pour
qu'il finissent pas avoir envie de découvrir votre blog puis, le cas
échéant, en faire de la publicité.
Petit 3 : il faut essayer de ne
pas être négatif avec les autres. Si vous n'aimez pas un billet,
vous ne le dites pas. D'une part, ça serait en faire de la
publicité. D'autre part, ça pourrait peiner l'auteur du billet.
Mettez-vous sa place !
Petit 4 : il faut être patient.
Petit 5 : il faut se faire
connaître en tant que twittos sans perdre de vue que Twitter vous
apportera très peu de visites.
Courage...