C'est donc Twitter qui me les a mis. C'est mal.
Un rien m'intéresse. La politique, les bistros et les séries ont leur blog. Et le reste ?
22 octobre 2015
Twitter impose des abonnés ?
J'utilise une application pour repérer les twittos auxquels je suis abonné et qui ne sont pas abonnés à compte. Je les vire alors (sauf @elysee). Mon côté caractériel. Ce soir, il y avait deux types que je connais vaguement plus deux ou trois comptes commerciaux auxquels je n'ai jamais été abonné.
10 octobre 2015
Facebook : ajout automatique d'une mention quand on répond à un commentaire
Z'avez vu cette copie d'écran de Facebook. A "22 min", je réponds à un commentaire d'Antoine. Il me remercie.
A "2 min", je réponds à une de ses réponses, cela ajoute automatiquement une mention dans ma réponse. Il me répond, ça fait pareil.
Nous poursuivons la conversation. Ronald intervient : pas de mention. Je lui réponds : une mention.
On s'en fout. Ma question est-on en train d'assister au déploiement d'une nouvelle fonctionnalité par Facebook ?
Remplacer ses espèces par Lydia
Quand on n’a jamais participé à un paiement par téléphone de
proche en proche, on ne peut pas être convaincu de l’utilité de la chose. Hier
soir, Antoine m’a demandé mon numéro de téléphone. Quelques secondes après, je
recevais un SMS m’indiquant qu’Antoine m’avait envoyé un euro et m’invitant à
télécharger l’application Lydia, ce que j’ai fait… et pu ouvrir mon compte sur
lequel m’attendait l’euro en question. J’en ai profité pour l’envoyer à Gilles S.
qui l’a immédiatement transféré à un autre lascar !
Sur ce fait, pour avoir provoqué le téléchargement de Lydia
par Gilles, j’ai reçu un euro en cadeau. Du coup, je l’ai envoyé à Christophe,
le patron du 1880 à Loudéac, sympathique bistro fermant à 1 heure du matin, le
week-end. Il a du se demander qui était cette Lydia qui lui a envoyé un SMS
pour lui dire qu’un certain Nicolas Jégou lui fournissait 1 euro en lui
demandant de le retirer de sa prochaine note.
Je vais lui expliquer. Tu vois, Christophe, imagine deux
gros clients devant ton comptoir, ils se payent mutuellement des verres, soit 5
euros la tournée. En fin de soirée, les tickets s’entassent et chacun doit
payer sa partie. Imagine qu’à chaque fois que tu les sers, l’un prenne son
smartphone, clique sur Lydia et lui dise de t’envoyer les 5 euros. Tu reçois un
SMS : le paiement a été fait. En fin de soirée, tu vires tout sur ton
compte bancaire et c’est réglé. Vois aussi la cohue à la fermeture et toutes
les andouilles qui veulent te payer par carte. Hop ! Ils chargent leur
Lydia et hop !, c’est payé.
Ce truc est absolument génial pour un transfert de petits
montants de particulier à particulier mais aussi pour le paiement dans certains
types de commerces (notamment, à mon avis, ceux que l’on fréquente fréquemment
et où on est connu du personnel). Quand je vois, en fin de soirée, Roger, le
loufiat de la Comète me courir après avec sa machine à carte bancaire, j’imagine
aussi l’intérêt. Et pensez à tous les gens qui s’échangent du pognon !
Tiens ! Les lascars en colocation qui se de refacturent les courses, l’électricité
et qui n’ont que des chèques ou du liquide pour le faire.
Reprenons
Lydia est une application pour smartphone qui permet d’envoyer
des sous à un autre type à partir de son numéro de téléphone (pris dans vos
contacts, au besoin). Celui-ci n’aura plus qu’à télécharger l’application s’il
ne l’a pas déjà et à faire ce qu’il veut du pognon, y compris le virer sur son
compte bancaire.
Lydia est à a fois un porte-monnaie électronique et un
portefeuille électronique. J’aime bien jouer sur la nuance entre les deux. C’est
un PME car il porte votre pognon à la place des espèces. C’est un « PFE »
parce qu’il vous permet d’utiliser votre carte bancaire sans avoir à saisir son
numéro après la phase d’enrôlement. Il est stocké dans des serveurs sécurisés
et n’est plus utilisé après.
Imaginons que le solde de votre Lydia soit de 10 euros et
que vous souhaitiez en verser 30 à un type : Lydia ira prendre ces 10
euros et en chercher 20 autres sur votre carte pour le verser à l’autre.
Le système d’enrôlement est assez rigolo : vous passez
votre carte devant la caméra du smartphone et, hop !, le numéro est
reconnu. Vous devrez ensuite taper votre cryptogramme visuel. Le machin fait
alors une demande d’autorisation d’un euro vers votre banque pour vérifier que
c’est bien en compte valable. Si vous voulez récupérer le pognon de votre PME
Lydia sur votre compte bancaire, il faudra alors saisir votre IBAN (le machin
qui remplace le RIB).
Pour les fonctions monétiques, Lydia s’appuie sur un gros
acteur du secteur, sous la responsabilité d’une grosse SSII filiale d’une assez
grosse banque (je n’en dirai pas plus : ce sont des concurrents à moi… Déjà
que j’ai honte de faire ce billet). C’est ainsi que la sécurité est assurée.
Lydia n’est pas une startup qui va déconner avec votre numéro de carte…
D’ailleurs, c’est un modèle de réussite dans le secteur de
la transformation numérique : une startup qui s’entend avec une grosse
entreprise pour déployer un produit.
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