31 juillet 2012

Tauliers de blogs "Blogger" : créer votre page Google+

Ma page à moi est ici. Dans mon précédent billet, je présentais une évolution de Blogger avec une meilleure intégration de Google+. Surtout, il est maintenant beaucoup plus facile de publier vos billets vers une page Google+.

Vous n'avez donc aucune raison de ne pas le faire.

Cette fonction est nouvelle. Avant son apparition, je disais exactement le contraire, jusqu'à pas plus tard que la fin de la semaine dernière. A croire que Google lit mon blog !

Concrètement, je recommandais de créer un deuxième profil Google+ pour ne pas polluer vos contacts Google+ avec votre publication : ce n'est plus utile. Il suffit de dire que vous voulez publier les billets vers la page en question (flèche marron) et, quand vous aurez publié un billet, c'est vers cette page que sera envoyé vos âneries quand vous choisirez de partager.

Ayant déjà fait trop de billets dans ce blog aujourd'hui, je ne vais pas faire de mode d'emploi mais c'est très facile (n'oubliez pas le bouton Google+ dans la colonne avec les widgets).

Faites le le plus "rapidement" possible pour être parmi les premiers à procéder ainsi et avoir déjà "naturellement" des abonnés quand Google+ sera à la mode !

Google+ intégré à Blogger

C'est chez Fred que je découvre cette "révolution" que consiste à l'intégration de Google+ à Blogger, par l'intermédiaire du menu latéral (flèche rouge). On peut même publier dans des "pages" (flèche verte). Google+ invite à créer des pages pour les blogueurs (flèche marron).

N.B. : Je disais en fin de semaine dernière que les blogueurs devaient laisser tomber les pages. L'andouille...

Edit : Ceci était un billet de test. En fait, ça ne change rien par rapport à avant à part la possibilité de publier sur des pages et c'est aussi une incitation pour les utilisateurs de Blogger d'utiliser Google+.

Le "chat vidéo" de Google+ directement accessible dans Gmail !

On apprend dans les blogs geeks, ce matin, comme chez Presse Citron, que la fonction Hangouts de Google+ arrive dans Gmail. Le « hangout » (« bulle » dans la version française de G+) est un système de discussion par webcam avec des contacts. C’est même plus que ça, on peut être à plusieurs et visionner autre chose que les tronches des andouilles au bout du fil, comme des machins de Youtube.

Dans un jargon professionnel, on appelle ça un système de visio conférence. Dans un monde familial David me disait récemment qu’il l’utilisait pour papoter avec sa fille en vacances (en Bretagne, j’espère). Le machin est accessible à partir d’un PC mais aussi de tablettes et de smartphones (je n’ai pas trouvé l’option sur mon iPhone, je suppose que la mise à disposition viendra).

Vive le progrès technologique et vive Google !

Je tire de cette annonce deux conclusions.

Conclusion 1 : que les concurrents serrent les fesses !

Je ne sais pas trop ce que propose Facebook en la matière et, pour une fois, ce n’est pas eux que je pense mais d’une part, au leader en matière de communication par Internet et webcam, Skipe, et d’autre part à Apple (la fonction Facetime est très pratique mais reste fermée dans le monde Apple).

Conclusion 2 : l’intégration Google franchit un pas

Gmail avait déjà une fonction plus ou moins proche mais le fait de la remplacer par la fonction Google+ équivalente montre que Google voit bien toutes ses applications comme des briques indépendantes mais pouvant se concevoir comme des briques d’un immense réseau social. De fait, Google+ est accessible facilement aux utilisateurs du plus gros service de messagerie du monde qui auront donc, maintenant, la possibilité d’utiliser des services de ce que nous appelons « Google Plus » sans même le savoir !

Des chiffres d’utilisateurs de Google+ sont sortis récemment mais je les ai oubliés. De l’ordre de 100 millions, je crois. De fait, un des services de Google, Hangout, se retrouve non pas avec 100 millions d’utilisateurs potentiels mais plus de 500 millions (là, Facebook a vraiment du mouron à se faire…).

Et après ?

Ah ! Mais je ne sais pas, hein ! Je voudrais juste donner un conseil à Google. Il faut changer de nom à ce machin. Google Hangout et Google Bulle ne sont pas assimilables pour un grand public.

Un truc comme « Google Visio » serait compréhensible par des gens comme moi (parce que je fais des visioconférences pour le travail) mais pour le grand public, je ne sais pas ! « Google Vidéophone », peut-être ? Ou « Google Visiophone » ?

N.B. :

A lire également cet article : "Google n'est pas mort hangout est son sauveur' à qui j'ai pris l'illustration dans laquelle on voit Obama utiliser ce bazar.

A lire aussi :
1. Google sort un machin de reconnaissance d'écriture manuscrite sur tablettes et smartphone.
2. Google sort une nouvelle interface pour Youtube. Voila comment l'activer.

Qu'est ce qu'ils foutent chez Facebook ?

Photo Facebook : à la traine de Google+ !

Mon confrère Presse Citron signale une réorganisation de la présentation des photos chez Facebook. En fait, ça ressemble étrangement à Google+...

Depuis la sortie de Google+, on voit beaucoup de gens qui prétendent que Google+ est mort né face à Facebook mais ce dernier, par paliers successifs dépense beaucoup d'énergie pour copier Google+.

Facebook va probablement mourir. Le titre continue à fondre en bourse suite à l'annonce de mauvais résultat. Il faudra que je ressorte les billets où je disais que le modèle économique de cette boutique était délirant.

Dans un moment de bonne humeur, je vais néanmoins donner quelques conseils à Facebook :

1. Virez votre bandeau bleu du haut, remplacer le par "autre chose". Et virez les pavés bleu tels que celui qu'on voit sur cette copie d'écran piquée à Presse Citron. Ce n'est pas qu'ils soient inutiles, c'est qu'ils sont devenus ringards.

2. Simplifiez les colonnes de droite. Et que ça saute ! On n'a pas besoin de ses publicités et en plus elles ne vous rapporte rien. Vous feriez mieux de mettre une seule publicité mais plus grosse (et donc plus chère).

3. Ecrivez plus gros dans le pavé central, remettez le au centre de votre machin.

4. Refaites totalement les applications sur smartphone. Elles sont ringardes et beaucoup trop lentes. C'est une galère à utiliser.

Au boulot !

30 juillet 2012

Google et les Jeux Olympiques

Xapur signalait ce matin la mise à disposition par Google, d'un site où l'on pouvait suivre les JO.

Ce soir, je voulais le retrouver et j'ai fait une recherches google de "jeux olympique" (voir au bout de la flèche rouge). Dès la recherche, on a des informations dans la colonne de droite, comme des accès à sites de télévision, dont France 2, pour suivre les JO (voir au bout de la flèche rouge) ou le nombre de médailles par pays (voir au bout de la flèche rouge).

Google change de style ?

Ce qui ne nous dit pas pourquoi les ritals ont plus de médailles que nous.

Un doodle Firefox !

La page d'accueil par défaut de Firefoxa été modifiée avec cette flamme olympique animée.

Hop !

C'était peut-être là depuis plusieurs jours mais je ne traine pas sur la page d'accueil, non plus...

27 juillet 2012

Un an après : Google+ et les blogueurs

Google+ serait en pleine croissance : « A la louche, Google+ aurait cumulé 110.7 millions de visiteurs uniques en juin, à l’échelle mondiale. » Certains l’ont enterré un peu vite. Remarque ! Est-ce objectif puisque j’ai eu cette information dans Google+… ?

Pour ma part, je l’utilise beaucoup, mais par hasard ! Beaucoup est un bien grand mot, d’ailleurs, ça doit se limiter à 10 ou 15 minutes par jour. En fait, j’y vais pendant ma pause déjeuner ou le soir après avoir fini le boulot et les billets de blogs. Tous les réseaux sociaux sont bloqués du bureau mais ils ont oublié Google+ en https, ce que j’ai découvert par hasard.

Comment je l’utilise ?

J’ai deux comptes. C’est interdit, je sais.

Le premier est à mon vrai nom. Après quelques errements au démarrage, j’ai décidé de ne pas reproduire les trois erreurs que j’ai faites avec Twitter, voire avec Facebook :
-         il n’est pas lié à mes blogs, je n’y diffuse pas mes billets,
-         je n’y diffuse pas les billets des copains,
-         je vire de mes cercles les pollueurs et je ne pratique pas la réciprocité, sauf avec les gens que je connais réellement.

Du coup, je ne pollue pas la page d’accueil (le « mur » ou la « TL ») des gens qui se sont abonnés à mon compte et la mienne n’est pas polluée à part par les copains qui diffusent leurs propres billets de blog.

Le second est celui avec lequel je signe les commentaires de blogs et qui est indiqué en colonne de gauche de ce blog. J’y diffuse la plupart de mes billets de mes blogs et rien d’autre.

Je diffuse très peu d’informations sur le compte principal et quasiment jamais mes propres billets (sauf ceux relatifs à Google+ puisque, a priori, ils sont susceptibles d’intéresser les utilisateurs de ce réseau social). Ne diffusant rien, je me fous totalement du nombre de gugusses qui me mettent dans leurs cercles. Jouer à celui qui a la plus grosse n’est bon qu’un temps.

Comparons

A la sortie du Google+, il y a un an, il était très à la mode de le comparer avec Facebook et Twitter. En fait, comme les usages sont différents et que chacun à ses propres usages de chacun de ces réseaux, ces comparaisons n’ont probablement pas de sens.

Ce qui importe, éventuellement, est de comparer les chances de chacun dans les combats commerciaux qu’ils mènent. On disait par exemple que les jeunes utilisaient de plus en plus Twitter (avec pseudo) et délaissaient Facebook (où les parents font chier…). Le monde bouge et la guerre n’est pas finie.

Chacun des réseaux à ses avantages ou intérêts. Pour moi, Google+ est clairement le mieux en tant que lecteur et « chercheur d’information » du fait du calme qui y règne, de l’absence de babillage mais aussi de l’ergonomie du produit.

En tant que blogueur ?

Tout d’abord, il y a un gros bug dans l’interface entre Blogger et Google+ : quand on veut diffuser un billet, c’est souvent le sous-titre du billet qui apparaît, pas un extrait du billet, notamment quand les billets sont très courts. Corrigez-moi ça vite-fait, s’il vous plait.

Tant que je suis dans la critique… Force est de constater que les « pages Google+ » ne sont faites ni pour les blogueurs amateurs pour diffuser leurs propres billets ni pour les individus pour diffuser de l’information. D’ailleurs, je suis allé faire un tour vite fait sur quelques blogs geeks de renom : peu utilisent les pages. La plupart diffusent leurs billets sur « une page personnelle », à leur vrai nom ou au nom de leur blog… et les autres utilisent les pages comme une page personnelle. Je ne vois pas trop où veut aller Google avec ces pages.

Un conseil aux blogueurs

Faites comme moi n’utilisez pas votre page personnelle pour faire la promotion de votre blog (ou de ceux de vos copains) mais utilisez un autre compte pour permettre aux nouveaux lecteurs de s’abonner si jamais c’est utile. Les anciens lecteurs et les copains s’abonnent via un agrégateur de flux ou les blogrolls dynamique ou les moyens propres à la plate-forme (comme les « membres » de Blogger, anciennement « Google Friend Connect »).

D’une part, en diffusant vos propres billets, vous polluez les pages d’accueil de vos potes qui ont déjà vu vos billets dans leur agrégateur de flux. Vous lassez les gens qui vous suivent et voient que vous n’utilisez votre compte que pour la promotion de votre blog.

Le succès d’un billet ne vient pas du partage par son taulier et ses potes mais parce que d’autres le partage. Ne mettez qu’en avant les bons billets (les vôtres et ceux des autres). Votre compte gagnera en crédibilité.

Les blogueurs et Twitter

J’ai un outil qui fait des backtweets automatiquement de mes billets et de ceux des copains sur un certains nombre de comptes Twitter : @jegoun (seulement mes billets), @jegounblogs, et @kremlindesblogs, notamment. Cet outil fournit des statistiques sur le nombre de clics par les utilisateurs. Je peux d’ores et déjà vous dire que je peux immédiatement fermer @jegounblogs et @kremlindesblogs sans que les blogs concernés ne perdent plus de 4 lecteurs par billet. Le seul truc efficace réside dans les backtweets de mes propres billets sur le compte principal : chaque billet reçoit 24 clics. Mais si on tient compte du fait qu’il a 4000 abonnés, le résultat direct est dérisoire à part certains billets qui cartonnent.

Je vais prendre une cuite pour oublier que je ne suis définitivement pas un « influenceur ».

Il faudrait d’autres chiffres pour étudier le nombre de clics sur les liens que je fais sans passer par un truc automatique, ce qui est très rare, à part les backtweets de complaisance quand je passe par hasard mais je suis persuadés qu’ils ne génèrent que quelques clics. Mais nous n’avons aucun chiffre. Toujours est-il que les liens que je fais dans Twitter ne servent pas à grand-chose (à part pour les robots qui comptent les liens pour faire des classements…).

Concluons

J’ai commencé un « d’une part », plus haut, à propos d’un conseil que je donnais : « Faites comme moi n’utilisez pas votre page personnelle pour faire la promotion de votre blog (ou de ceux de vos copains) mais utilisez un autre compte pour permettre aux nouveaux lecteurs de s’abonner si jamais c’est utile. »

D’autre part, il n’est pas exclu que Google+ connaisse un succès par phénomène de lassitude des autres ou par effet de mode (par exemple, il parait que les jeunes délaissent Facebook au profit de Twitter… où ils ne sont pas emmerdés par leurs parents).

Ne recommençons pas avec Google+ les erreurs commises avec Twitter.

Ne commençons donc pas à l’utiliser pour une course à celui qui a la plus grosse et pour diffuser des informations inintéressantes qui nous font perdre en crédibilité…

Ca va être dur, je sais…

Faites juste des +1 et des partages de billets qui en vaillent la peine.

25 juillet 2012

Télécharger l'historique de ses tweets

Cela sera bientôt possible directement avec Twitter.

"Twitter travaille actuellement sur un outil qui permettra aux utilisateurs d’exporter l’historique complet de leurs tweets : du commentaire pertinent au tweet embarrassant de fin de soirée, toute votre activité pourra vous être restituée." nous dit l'article !

Le problème est que je n'ai que des tweets embarrassants de fin de soirée...

Cela étant, je ne vois pas trop ce que je pourrais faire de mes 100 000 tweets...

24 juillet 2012

Pearltrees sur iPhone : c'est géant

J'ai de la chance : je suis très bien avec les gens de Pearltrees. C'est ainsi que j'ai eu la chance d'avoir une démonstration de leur application sur iPhone, jeudi dernier, tout en buvant une (c'est une façon de parler) bière avec Antoine. 

L'application est annoncée dans leur blog (illustration) : vous en saurez plus, notamment avec la vidéo de présentation.

J'en retiens trois choses.

La première est qu'Antoine boit ses bières moins vite que moi. C'est normal, il est moins gros. A peu près deux fois.

La deuxième est que c'est une des applications iPhone les plus chiadées que je n'ai jamais vues. Je vous invite à la télécharger immédiatement. C'est ici que ça se passe. L'application iPad était très bien mais quand on voit ce qu'on peut faire avec un iPhone, c'est phénoménal. 

Bravo à toute l'équipe. Si j'étais leur patron, je les augmenterais (pas en nombre, en salaire).

La troisième est que l'application fonctionne off-line. Vous pouvez parcourir vos perles même si vous n'êtes pas connecté à Internet, dans le métro par exemple... (il faut évidemment que vous les ayez chargées auparavant, en étant connecté, arrêtez de poser des questions idiotes).

Il me tarde de retrouver la Comète. Pour boire un demi... et avoir la Wifi pour télécharger ça sur mon propre iPhone.

Renforcement de l'intégration Google - Blogger

Désolé de jouer à la mitraillette, sur ce blog, mais en publiant mon dernier billet, j'ai constaté que Blogger avait intégré les machins habituels de Google avec, tout en haut, la traditionnelle barre de menu avec l'accès à Google+ (flèche rouge) et, à droite (flèche verte que j'ai mise au cas où vous ne connaitriez pas la droite ce qui après de dix ans de gouvernement serait regrettable) le machin pour publier des statuts et le truc pour se connecter ou se déconnecter.

La gestion "multicompte" ne semble pas encore opérationnelle (ce qui m'embête un peu mais je ne vais pas en chier une pendule).

Les utilisateurs de Blogger qui n'ont pas encore fusionné leur compte Google+ avec leur compte Blogger sont invités à me dire, en commentaire, comment ça se présente chez eux.

N.B. : à noter que l'écran était peut-être déjà ainsi depuis quelques jours mais je viens juste de le remarquer.

Le mot du jour : BLOGROLL #dicodesblogueurs

L’œuvre de Bembelly, le dictionnaire des blogueurs, n’est pas terminée. Des centaines, des milliers de mots restent à définir et, tels les Shadocks, les blogueurs s’activent sans modération. Modération ! Voila le mot du jour. Ah ! Non, je l’ai déjà traité. C’est donc à la blogroll que je vais m’attaquer. On dit « bloguerolle », en Français, pour faire plaisir à Suzanne qui a inventé ce mot.

Gloire à elle !

Tous les blogueurs savent ce qu’est une blogroll. Je ne vais pas me fatiguer à redéfinir ce machin, je vais pomper une définition : « Généralement situé à droite ou à gauche sur la page principale d'un blog, un blogroll est une liste de liens vers des blogs "amis". Présentés en colonne, ils forment une représentation communautaire des centres d'intérêt de l'auteur du blog. »

Même si tous les blogs n’ont pas de bloguerolle, son usage est largement répandu mais tous les blogueurs n’en ont pas la même « perception ». Certains la font par principe, d’autres y mettent leurs blogs préférés, d’autres y mettent des blogs qu’ils se sentent obligés de mettre, d’autres y mettent les blogs où le leur est dans la bloguerolle. D’autres, enfin, utilisent leurs bloguerolle comme un agrégateur de flux pour organiser leur propre navigation.

Je vais vous expliquer ce que je fais avec la mienne. J’aurais tendance à penser que les autres devraient faire pareil mais chacun son problème. Avant cela, je dois insister sur l’importance de la bloguerolle des autres : Didier Goux, Sarkofrance et Seb Musset ont des bloguerolles très utilisées. Celle de Didier envoie entre 1200 et 2800 visiteurs à mon blog politique (c’est très variable et dépend de mon rythme de publication), les deux autres entre 500 et 1000. Cela représente, selon les mois, entre 10 et 20% des visites ! C’est énorme. Ils ont des bloguerolles dynamiques (les billets les plus récents sont en premier). Comme je fais beaucoup de billets (trois par jour, sauf depuis une dizaine de jours), mon blog est souvent en tête de leurs bloguerolles, ce qui explique partiellement ces bons chiffres. La bloguerolle de mon blog politique est très utilisée (moins que celle des trois blogueurs que je viens de citer), notamment par les réactionnaires. Les bloguerolles des quatre autres blogs l’est beaucoup moins.

Si l’on considère les blogs comme un réseau social, c'est-à-dire qu’on voit avant tout les copains qui les tiennent, la bloguerolle doit être « au centre » du blog. La mienne, par exemple, est placée relativement haut dans ma colonne de gauche. Avant, j’en ai une plus petite avec trois de mes blogs, ensuite j’ai les machins pour me retrouver dans les réseaux sociaux et enfin, la bloguerolle.

Beaucoup trop de blogueurs mettent la bloguerolle trop bas, ou sur une page séparée, montrant qu’ils la gèrent par principe, parce qu’il le faut… C’est une erreur stratégique : si on a une bloguerolle, c’est pour envoyer des lecteurs vers des blogs parce qu’on estime qu’ils le méritent, parfois pour des raisons débiles. Par exemple, le blog de Jacques Etienne est celle de mon blog politique avant tout parce que c’est moi qui l’ai poussé à ouvrir un blog et qu’il méritait bien un encouragement en le faisant : c’était la moindre des choses que je lui envoie des visiteurs. Ce qui ne m’empêche pas de constater a posteriori qu’il a toute sa place chez moi. Même s’il est totalement opposé à mes idées politiques, il a une très jolie plume.

Je n’ai aucune stratégie durable quant aux blogs que je colle dans mes bloguerolles, notamment pour mes deux blogs bistro. Quand je « wikiotais » beaucoup (c'est-à-dire quand je me battais un peu pour conserver ma place dans les classements de blogs), je mettais tous les blogueurs relativement sympathiques, voire simplement humain, dans la bloguerolle de PMA. Ils étaient ainsi persuadés que le number one s’intéressait à eux, étaient très fiers et faisaient plein de liens vers mes blogs. C’est mal, je sais. Mais drôlement efficace. Mon blog est resté presque trois ans premier blog politique…

Si vous pensez mériter d’être dans une de mes bloguerolles et que vous n’y êtes pas, n’hésitez pas à râler dans les commentaires. Dans l’attente, j’ai du boulot.

Petit 1 : trouver un mot. Hop ! Blogroll

Petit 2 : y coller une définition avec un exemple.

« Blogroll ou bloguerolle : nom masculin. Carrefour des blogs. Exemple : si à 50 ans, tu n’es pas dans la bloguerolle de PMA, tu as raté ta vie »

Petit 3 : taguer des blogueurs pour qu’ils poursuivent l’œuvre. Louis, Styven, Cyril, Eric, Océane et Doudette.

20 juillet 2012

Microsoft rachète Foursquare ?

C'est ce que semble indiquer cette dépêche. Le grand retour de Microsoft dans les réseaux sociaux.

Au fait ! Je suis à Montparnasse.

19 juillet 2012

Quand Google remplace l'annuaire !

En finissant les mots fléchés du Parisien, j'ai voulu vérifier une définition (ou plutôt la réponse !) dans Google avec l'iPhone (vous le saviez, vous, que Chambray était la solution pour "bleu indigo ? Non. Arrêtez de faire les malins, alors) ! Je tape donc la solution supposée dans la zone de recherche de Safari !

Et paf ! Me voilà avec, parmi les réponses, la possibilité de cliquer sur un bouton pour appeler un numéro de téléphone correspondant à la réponse (j'ignore s'il s'agit de Monsieur Chambray). Voir la copie d'écran.

C'est fort, non ?

Du coup, j'ai eu "peur". J'ai cherché mon propre blase. Ça ne marche pas. (vous pouvez essayer avec "Chambray" mais si vous appelez ne dites pas que ça vient de chez moi).

Le plus surprenant c'est que la réponse en question arrive avant la page Wikipédia de la ville qui porte ce nom (mais après le site web de la commune de ce nom).

Ça s'arrose non ? Je vais boire un demi bien Chambray.

18 juillet 2012

Quand Google fournit directement le résultat aux questions posées

Voila une possibilité que je découvre par Presse Citron : taper "temps" dans la zone de recherche de Google d'un smartphone ou d'une tablette (avec la géolocalisation activée) permet d'avoir la température prévue et des informations sur la météo.

Cela fonctionne aussi aussi sur PC (voir l'illustration plus bas). Pour la météo sur iPhone, j'avais déjà signalé un autre machin. Le résultat sur tablette est plus joli (voir chez Presse Citron).

Comme le signale mon éminent confrère : "Un avant-goût de l'évolution de Google Search qui apportera probablement - dans certains cas - de plus en plus fréquemment ce type de réponse ciblée à une requête, plutôt qu'une liste de sites."

C'est un sujet que j'avais déjà abordé en mars. "Google fournira non plus des sites avec la réponse mais directement la réponse en question." 

Avec cette évolution, beaucoup de sites vont perdre de l'audience... Par exemple, vous voulez connaitre la date de naissance de Nadine Morano (c'est un exemple, je vous dit), vous tapez sur Google : "Naissance Nadine Morano". Google va vous envoyer probablement chez Wikidepia et vous aurez la réponse. Avec cette évolution, Google vous fournira directement la réponse (mais il faut lui laisser le temps d'interpréter toutes les pages web susceptibles de fournir des réponses...).

Je connais des sites web qui ont du souci à se faire. Et des blogs qui vont perdre de l'audience.

Ca m'étonnerait qu'il ne fasse que 26°, aujourd'hui, mais il faut bien reconnaitre que nous ne sommes pas encore habitués aux premières chaleurs...


13 juillet 2012

En savoir plus sur Google+

Suite à une histoire incroyable, le Modérateur a pu échanger avec des responsables de Google France. C’est à lire chez lui. Voila quelques extraits.

A propos de l’objectif : « L’envie d’intégrer un volet social aux services Google était bien sûr présente, mais avec en ligne de mire la volonté de créer une colonne vertébrale à la galaxie de services déjà offerts, bref, d’améliorer l’expérience sans casser l’équilibre. »

C’est ce que je dis souvent : Google propose une galaxie de service, l’objet principal de Google, via G+, est d’unifier tout ça sans rien casser.

A propos de l’utilisation : « Et les échanges sont nombreux dans les cercles privés, les statuts publics ne représentant que la face visible de l’iceberg. Le positionnement recherché a été volontairement proche de la vie réelle, avec une granularité dans les échanges. » C’est vrai. Blogueur dans l’âme j’ai totalement zappé cette notion de cercles privés…

Google construit progressivement sa galaxie…

12 juillet 2012

Le mot du jour : PURE PLAYER #dicodesblogueurs

Il est temps de continuer la contribation à l’œuvre de Bembelly, le dictionnaire des blogueurs. A ma connaissance « Pure Player » n’a jamais été abordé. J’y pense aujourd’hui suite à un billet que je viens de faire suite à un billet d’Erwan Gaucher récapitulant la situation du marché.

Dans notre monde de blogueurs, le Pure Player est un site d’information totalement en ligne. Ils sont nombreux, très nombreux… Le plus connu est… France Soir. Depuis la fin de l’édition papier, ce canard n’est plus disponible qu’en ligne. Le mastodonte est le Huffingpost dont la version française a été lancée récemment en grande pompe. Le Lab (auquel j’ai contribué) et Le Plus sont accoudés à d’importants sites d’informations de grands médias, respectivement Europe 1 et le Nouvel Obs. Médipart et Arret Sur Image ont un modèle économique spécifique particulier parce qu’ils reposent sur un système d’abonnement.

Et il y a tous les autres : Atlantico, Rue 89, NewsRing, Quoi, Electron Libre, Slate, Owni,… et j’en oublie.

Ils viennent tous en plus des sites de presse plus traditionnels. Francetvinfo est un cas un peu à part, c’est une nouvelle plateforme d’information intéressante lancée par France Télévision.

Erwan, encore lui, diffuse régulièrement l’audience de ces sites d’information. Voila une partie du classement pour juin :

1- L'Equipe, 80 (millions de visites) - 571 (millions de pages vues)
2- Le Monde,  67 - 238
3- Le Figaro, 54 - 257
4- Le Parisien, 36 - 153
5- Libération, 25 - 81
6- 20 Minutes, 24 - 104
7- Le Nouvel Obs, 21 - 104
8- Le Point, 18,4 - 52
9- L'Express, 18 - 69
10- Rue89, 10 -, 38
11- Les Echos, 8,7 - 42
12- Le Huffington Post, 6,7 - 14
13- La Tribune, 3,4 - 17
14- France Info, 3,1 - 6,5
15- Challenges, 2,6 - 11,5
16- Paris Match, 3,2 - 18,4
17- Le JDD, 2,2 - 7,9
18- La Croix, 2,1 - 4,2
19- Les inrocks, 1,9 - 5,7
20- Capital, 1,9 - 7,1

Quand on voit le premier, ça laisse rêveur. Dans ce top 20 des sites d’informations, on trouve deux pure players : Rue 89 et Le Huffing Post. Mon classement est un peu injuste puisque sont extraits les sites de la presse régionale (il y a vingt titres qui font mieux que les deux derniers de cette liste…).

Toujours est-il que les pure players sans abonnement ou pas adossés à un grand groupe de presse et loin de ce top 20 ont du mouron à se faire pour leur pérennité.

Il ne faut pas confondre les pure players avec les agrégateurs de flux. News Republic, par exemple, est une application pour smartphone qui reprend des flux d’informations de différentes sources (notamment l’AFP et le Parisien, mais aussi RFI et tant d’autres) y compris de blogueurs. Mon blog politique fait partie des heureux élus : j’ai un accord explicite avec News Republic. Ebuzzing qui assure également la mise en avant des blogs reprend également les flux des blogs leur donnant une visibilité notamment via ses très bonnes applications sur tablettes. D’autres agrégateurs de flux sont moins sympathiques et prennent des flux aux blogueurs sans vraiment leur demander leur avis ou profite de la crédulité de jeunes blogueurs qui pensent faire la publicité de leur œuvre. Je me suis fait baiser plus d’une fois.

Des polémiques éclatent souvent à propos des pure players. Beaucoup d’entre eux ne rémunèrent pas leurs rédacteurs qui acceptent de collaborer pour des raisons qui me paraissent louches. Ils connaissent une gloire éphémère tout en prenant le boulot de journalistes ou de rédacteurs professionnels. Ils remettent probablement en cause d’une part la qualité générale de l’information (beaucoup de pure players n’ont pas de journalistes investigateurs) et d’autre part un modèle économique d’un secteur déjà en difficulté…

Tant pis pour eux, ils se déchirent.

Revenons vers l’œuvre.

Petit 1 – trouver un mot : Pure player.

Petit 2 – trouver une définition assortie d’un exemple : « Pure player : nom masculin pas vraiment français. Machin qui publie de l’information exclusivement sur Internet avec des modèles économiques absolument délirants et qui essaie de passer pour sérieux au sein d’un microcosme tellement exigu que 99% des Internautes ne connaissent même pas leur existence. Manque d’information, peut-être. Exemple : Mon pure player est trop fort et trop pur, je vais le diluer avec un peu d’eau et une page de publicité ».

Petit 2 – taguer des gens pour qu’ils contribuent à l’œuvre : Politeeks (il a déjà répondu mais il est le créateur d’un Pure Player parodique dont au sujet duquel j’ai oublié l’adresse), Emmanuel, Antoine, Marco, Mipmip et Nicolas.

11 juillet 2012

Appli Google+ sur iPhone

Mes confrères ont beaucoup parlé, aujourd'hui, de la nouvelle application Google+ sur iPad. Pour ma part, pour répondre à @regarderleciel et Shaya, je suis allé pour la première fois depuis longtemps sur l'appli pour iPhone. Je ne sais pas de quand elle date mais elle est vraiment bluffante...

Alors que certains pensent que Google a perdu face à Facebook et d'autres disent que les ados finissent par plébisciter Twitter par rapport à Facebook pour se débarrasser de leurs parents, la technologie Google fera-t-elle m'a différence ?

N.B. :
1. L'application Twitter pour iPad est toujours à chier alors que celle pour iPhone me séduit de plus en plus.

2. Les applications Facebook pour iPhone et iPad me paraissent de moins en moins utilisables. À cause de Trublyonne, je suis allé faire un tour sur Facebook via le web (et pas l'appli) sur Facebook. C'est plein de bugs.

Le petit plus de la nouvelle application Twitter pour iPhone

Certains confrères font des billets pour signaler les évolutions de la dernière version de l'application Twitter pour iPhone. J'en ai repéré une qui me plait bien. Voir au bout de la flèche rouge : le statut d'une action en cours s'affiche en haut de l'écran.

Ceci est très pratique pour moi : je tweete beaucoup  quand je suis au boulot ailleurs qu'à mon bureau (par exemple en réunion si ce n'est pas mon tour de causer...) c'est-à-dire quand je ne suis pas près d'une fenêtre et que je ne reçois pas la 3G. La connexion est alors très ralentie et je n'avais aucun moyen de savoir si mes tweets passaient bien, sauf à attendre l'affichage d'un écran d'incident.

Miaoufer un site web

Le comble de l'application web inutile vient d'être franchi par ce machin (présenté par Thierry) qui permet de remplacer les photos d'une page web par d'affreux gif animés de chats.

Google +1

Tiens ! Quand je passe la souris sur un bouton +1 (flèche rouge), certains billets du blog recommandés par mes potes sont affichés. Auparavant cette option n'était pas disponible pour tout le monde m'informent mes confrères geeks.

Tiens ! Xapur nous signale (autres flèches rouges à l'appui) un machin de Chrome pour suivre les recommandations de vos potes.

 

10 juillet 2012

Le mot du jour : LIEN @dicodesblogueurs

Interpelé par Vallenain à propos des « liens », je me rends compte que ce mot n’a pas été défini dans l’œuvre initiée par Bembelly, le Dictionnaire des blogueurs. C’est mal. Je vais réparer.

Techniquement, un lien, notamment dans billet de blog, est un machin où l’on peut cliquer pour aller sur une autre page web. Si vous cliquez sur « Vallenain », ci-dessus, vous tomberez sur son blog. Si vous cliquez sur « le Dictionnaire des blogueurs », vous tomberez sur le billet de blog de Bembelly où il présente ses travaux.

Un lien la base du web, on ne va pas se fâcher pour en trouver une définition. J’avais dit un truc une fois, du genre qu’il fallait faire des liens dans les blogs pour faire plaisir au gugusse qui avait inventé le web, le HTML et tout ça…

Bon. Posons-nous. A quoi sert un lien ? Pourquoi mettre un lien dans un billet de blog ? Je vous rappelle mon ancien slogan (toujours d’actualité mais je régresse…) : « des liens, bordel, des liens ! »

La raison la plus évidente est que l’on veut signaler une lecture intéressante à ses visiteurs, notamment si on base le billet de blog sur cette lecture. Ca ne veut pas dire qu’on recommande la lecture ce qui est paradoxal. Par exemple, dans mes billets politiques, je me base souvent sur un article de presse. Je mets donc un lien vers cet article mais comme je le résume dans mon billet, le lecteur n’a pas franchement intérêt à cliquer. Dans la mesure du possible, j’illustre mon billet avec la photo de l’article. Mettre un lien permet ainsi d’indiquer la source de l’illustration, ce qui est la moindre des choses.

Il n’empêche que l’essentiel n’est pas là. En début de billet, j’ai mis un lien vers Vallenain. Il n’est pas vraiment utile. Pas Vallenain, le lien. Il est mis là uniquement pour saluer Val. Lui adresser une espèce de « bonjour ». Vous me direz que c’est grotesque mais il n’en est rien. La blogosphère n’est qu’un immense réseau social, il est bien normal d’y saluer les copains. C’est donc essentiel.

Le deuxième lien que j’ai mis, celui vers le billet de Bembelly n’est pas spécialement utile, non plus. Personne ne va cliquer dessus. Mon billet de blog est trop long pour que les passants aient envie de se taper de la lecture supplémentaire. J’ai donc mis un lien à l’usage de Bembelly pour qu’il puisse savoir par des outils divers que je parle de lui. En outre, ça lui sera beaucoup plus facile de synthétiser les différentes propositions qui lui sont faites pour son dico.

Voila donc des raisons de mettre des liens : « sourcer » une information ou une photo, inciter les lecteurs à lire quelque chose, saluer un copain et signaler à un internaute que le billet est susceptible de l’intéresser.

On trouvera néanmoins des raisons annexes. Par exemple, ceci est une chaîne de blogs. Comme j’y réponds plusieurs fois et qu’à chaque fois, je « tague » plein de gugusses, ça multiplie le nombre de liens que je fais. Ce mois-ci, alors que nous ne sommes que le 10, j’ai déjà fait des liens vers 45 blogs à partir de celui-ci (je suis un blogueur occasionnellement organisé). C’est une manière de saluer les copains, aussi, mais plus précisément de leur dire « hé ho, pendant un an on s’est bien fait chier avec la politique, mais rassurez-vous, je reviens ! On va recommencer à bloguer normalement. I’m back et hop ! »

Je tague ainsi plein de gens. Une partie va répondre à la chaîne en question en citant mon blog ce qui ne saurait que provoquer un renforcement de la position de mon blog dans le classement ebuzzing des blogs geeks (rassurez-vous, je ne fais pas ça pour ça, mes billets sur Google+ sont beaucoup plus efficaces… je profite donc d’une situation : une chaîne de blog qui nécessite plusieurs réponses).

Mais n’oublions pas la raison essentielle du lien dans les blogs qui est d’envoyer des visiteurs vers un autre blog. Je pratique beaucoup, notamment quand je découvre un nouveau blog et que je veux aider le taulier.

Reprenons.

Petit 1 : choisir un mot. C’est fait : lien. Lien hypertexte, par extension. On a oublié mais ça existait déjà il y a une vingtaine d’années et on était très impressionné par ce machin.

Petit 2 : proposer une définition. « Lien : nom masculin au pluriel flatteur. Machin où l’on peut cliquer pour aller ailleurs sur le web. Exemple : un lien vaut mieux que deux tu l’auras, notamment pour monter dans les classements de blogs. »

Petit 3 : taguer des gens qui pourront contribuer à l’œuvre : Aurel, Bertrand, Olympe, Laurent, Lo Froufrou, Jean, Apo, Ptit Louis, Poireau, Sarkofrance, Shaya et Marie. Ca fait trop, mais c’est pour illustrer le billet.

09 juillet 2012

L'hébergement : l'urgence

Pierre D constate à nouveau que les données personnelles nous échappent. Dans toutes les solutions Google dont je parle souvent en bien ici, il y a le même hic : les données (mails, documents, …) sont archivés dans les serveurs (dans les « nuages de serveurs ») de cette institution ce qui fait qu’on ne sait pas ce que Google peut en faire. Nous n’avons aucun moyen de vérifier qu’elles ne sont pas exploitées, étudiées, par quelques robots qui nous veulent du mal. Nous ne pouvons même pas vérifier qu’elles sont archivées en toute sécurité.

La panne d’Orange, vendredi, nous a montré que parmi les plus gros acteurs, une fiabilité à 100% ne peut pas être assurée…

Le risque n’est pas lié qu’à Google. Tiens ! Je parle souvent de iCloud qui permet de synchroniser ses données entre ses différents produits Apple. En l’occurrence, je retrouve les photos prises avec mon iPhone dans mon iPad. C’est très fort et je suis bien content que ça se passe ainsi mais, pour se faire, les photos en questions sont nécessairement stockées dans des serveurs qui m’échappent.

Pour mes données personnelles, ce pataquès ne me dérange pas trop. J’ai plus confiance en Google ou Apple qu’en moi-même pour assurer la sauvegarde de mes fichiers et l’exploitation qui pourrait en être faite me parait dérisoire. Si ces honorables sociétés tombaient dans un scandale sur l’utilisation personnelle des données de quelques lascars, elles seraient automatiquement coulées. Il n’empêche qu’il est un peu effrayant de penser que des utilisateurs qui n’y connaissent rien ont une totale confiance dans ces multinationales…

Pour les entreprises, la problématique est différente. La sécurité des données, dans tous les sens du terme (confidentialité, intégrité, …), doit être la priorité absolue. Elles doivent maîtriser l’hébergement des données (fichiers, mails, …). Quelle confiance pourrait avoir dans une boite qui stockerait les données relatives aux clients dans des nuages incompréhensibles ?

Les grosses entreprises doivent assurer l’hébergement de leurs données, ce qui inclut également le serveur de mail. Les entreprises qui n’en ont pas les moyens doivent avoir confiance dans des acteurs réputés du marché pour garantir l’indépendance vis-à-vis d’acteurs tels que les géants que j’évoquais.

A ma connaissance, toutes les applications Google susceptibles d’être utilisées en entreprise, y compris les messageries nécessitent un hébergement par Google. Microsoft a la démarche totalement inverse en proposant des solutions de « Cloud » où les entreprises maîtrisent leur hébergement. C’est toujours amusant de constater que Microsoft a une longueur d’avance sur Google…

Ainsi, contrairement à ce que je disais dans un précédent billet, si j’avais à choisir une solution pour mon entreprise, je me tournerai plutôt vers les produits Microsoft et un hébergeur réputé que vers Google même si je préfère largement les produits de cette vénérable société.

Microsoft et Google sont des entreprises « comparables » (le chiffre d’affaire et le résultat du premier sont environ le double de ceux du second, la capitalisation boursière de Google parait démesurée par rapport à ces chiffres et à celle de Microsoft) mais ont des pratiques opposées. Google vend des services alors que Microsoft vend des applications (ou des licences), pour rendre le même service aux utilisateurs.

Il n’empêche que la stratégie de Microsoft pour conquérir le marché qui rapporte, celui des professionnels, semble bien plus réaliste.

L’hébergement pourrait bien être la clé de la réussite. Google privilégie cet hébergement mais ça pourrait bien lui jouer des tours…

(photo)

Fontbomb : explosez la police

Voilà un nouveau truc inutile qui permet de faire exploser le texte des pages web visitées. C'est à découvrir chez Thierry.

Le mot du jour : BLOGOSPHERE #dicodesblogueurs

Dans l’œuvre initiée par Bembelly, le Dictionnaire des blogueurs, il me semble que le mot « blogosphère » n’a pas été défini. C’est Homer qui pense que ça ferait un beau mot !

D’une manière générale, la blogosphère représente l’ensemble des blogs mais ce qu’est un blog n’a pas encore été défini, dans l’œuvre, à ma connaissance. D’ailleurs, une recherche d’une définition du mot « blog » dans Google n’est pas satisfaisante. On nous parle d’espace personnel, intime, … alors qu’il existe des blogs d’entreprise… Va savoir ! Quelle est la différence entre un blog politique et un site d’information qui mettra des liens, laissera la possibilité de commenter,… ?

La blogosphère est donc l’ensemble des machins qu’on ne peut définir à part par le fait qu’ils sont sur Internet. Nous voila bien.

Quand je parle de la blogosphère, je parle de « la mienne », soit de celle de l’ensemble des blogs qui pratiquent un peu comme moi, soit, carrément, de ceux auxquels je suis abonné et que je lis au quotidien.

Chacun aura donc sa propre blogosphère ou pourra pointer une blogosphère spécifique, comme la « réacosphère » qui va regrouper tous les blogs réactionnaires. Mais comme il est impossible de lire tous les blogs, l’emploi « blogosphère » dans un sens restrictif se limite nécessairement aux seuls blogs que l’on connaît. Vous pensez bien qu’un blogueur de gauche ne lit qu’un ou deux blogs réactionnaires ou tombe dessus par hasard, ce qui ne l’empêchera pas de parler de toute la « réacosphère »…

Quand les médias traditionnels utilisent le mot blogosphère, c’est bien pour montrer qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent. Par exemple, dans cet article, à propos des crues mortelles en URSS, le journaliste dit : « La plupart des riverains, très remontés, soupçonnent les autorités d’avoir délesté un lac artificiel situé en amont. C’est aussi la version diffusée massivement par la blogosphère et certains médias indépendants, mais démentie par les autorités. » On ne sait pas trop quoi comprendre. La blogosphère serait assimilée à un média indépendant, pouvant dénoncer les autorités… Dans cet autre article, le Nouvel Obs (pour Télé Obs) fait très fort dans le titre : « "Inquisitio": la série que la blogosphère catho voudrait crucifier ». Il fallait donner un nom à ceux qui critiquent une série télé. Ici, Le Monde évoque un lascar : « Jean-Patrick Grumberg, bien connu de la blogosphère extrémiste » en prenant à témoin une blogophère que personne n’a jamais vu …

Petit 1 : trouver un mot. Blogosphère.

Petit 2 : proposer une définition avec un exemple. « Blogosphère. Nom féminin. 1. Ensemble des blogs. 2. Entité indéfinissable composée de blogs, volontairement ou involontairement limitatrice et souvent bouc émissaire. Exemple : la blogophère réac a du poil dans les oreilles. »

Petit 3 : taguer des blogueurs pour qu’ils s’attèlent à l’œuvre, à savoir la définition de mots utilisés dans les blogs. Hop : Thierry, David, Romain, Gularu et Polluxe.

06 juillet 2012

Des noms propres au #dicodesblogueurs

J’avais tagué Thierry pour qu’il participe à l’œuvre de Bembelly : le dictionnaire des blogueurs. Il y a participe mais introduit des noms propres, citant Pierre Chappaz (Ebuzzing « Wikio »), Eric Dupin (Presse Citron) et Manuel Dorne (Korben). Mais cette andouille me tague en retour ! Il faut que je cite trois noms propres ou trois personnalités de la blogosphère.

J’ai voulu refuser (les gens que j’aurais pu citer comme Jacques Rosselin ou Guy Birenbaum sont devenus des copains de la vraie vie. Je préfère boire des bières avec que parler d’eux).

Donc, je vais parler d’autres lascars pour des prétextes bidon. Vont y passer : Romain Blachier parce que j’ai rendez-vous avec lui ce soir pour boire des bières, Thierry Roget, ça lui apprendra, et Didier Goux (je lui expliquerai pourquoi par mail).

Didier Goux : célèbre blogueur et troll réactionnaire infectant notamment les commentaires des blogs socialistes de la blogroll de PMA. Eviter de boire des bières avec lui. Au bout d’une quinzaine, il commence à vous tutoyer. Les commentateurs de chez Didier Goux, à part lui-même, Suzanne et Dorham (quoi que…) sont tous tarés.

Thierry Roget : éminent blogueur techno français qui préfère habiter le Brésil pour se branler les couilles au soleil. Il a tout compris : plutôt que de chercher à faire fortune en France avec un blog, il tient ce blog dans un pays où la vie est bien moins cher. Nul ne sait combien il tient de blogs.

Romain Blachier : blogueur politique historique et surtout plus illustre taulier de blog d’élu local. A ma connaissance, il a trois blogs dont deux où il ne glande pas grand-chose. Jeune père de famille, ce n’est toutefois pas le fait que le môme le réveille en pleine nuit qui explique les cernes.

Sont tagués : Didier et Romain. Et : Rimbus, Sarkofrance (il a changé de nom mais je n’arrive pas à suivre), Seb Musset, Rosa Elle et Dedalus, cette fainéasse.

05 juillet 2012

Le mot du jour : VISITEUR UNIQUE #dicodesblogueurs

La construction du Dictionnaire des Blogueurs de Bembelly avance à marche forcée aujourd’hui. La locution « VISITEUR UNIQUE » sera la troisième notion de la journée.

Le blogueur a souvent été préoccupé par le nombre de lecteurs sur son blog. La préoccupation disparaît avec l’expérience pour différentes raisons. Chacun les siennes. Pour ma part, par exemple, je sais que j’ai des visiteurs qui viennent de News Republic sur le blog politique mais je ne sais combien. En outre, Feedburner me dit que j’ai 3500 abonnés mais je ne sais pas ce que ça veut réellement dire et surtout combien me lisent réellement. Alors, amen… Les compteurs de visites ne sont qu’une indication globale que je regarde avec beaucoup de recul (par exemple, en période d’élection, j’ai nécessairement plus de visites qu’en cette période de calme plat).

Il reste que les blogueurs arrivent à parler entre eux de leurs nombres de visites quotidiennes. Il y en a toujours un qui finit par dire « oui, mais moi, je parle en visiteurs uniques. » Ce qui veut dire : « oui, tu as un beau chiffre mon lascar, mais moi, je compte le nombre de personne, peu importe si elles viennent plusieurs fois, alors que toi tu comptes en double ceux qui viennent plusieurs fois, tu n’es qu’un trou du cul. »

Nous sommes typiquement en face d’un lascar qui veut étaler sa science sans vraiment savoir de quoi il parle. Ce n’est pas très grave, on est tous passés par là.

Je vais faire un aparté technique. Chaque machin connecté à Internet a un numéro, qu’on appelle une adresse IP. C’est un peu comme un numéro de téléphone. Quand vous appelez quelqu’un, il a votre numéro de téléphone qui s’affiche (ou pas, mais ne faites pas chier avec les détails). Pareil quand vous allez sur un site web, le site sait qu’elle adresse IP le contacte. Il peut donc compter le nombre total d’adresse IP qui le contact… et sortir un nombre de visiteurs uniques.

Si un type vous dit que son blog fait 12 532 visiteurs uniques par mois, commencez à lui demander si 12 532 n’est pas, plutôt, le cumul des visiteurs uniques quotidiens. Ce n’est pas grave si vous ne comprenez pas la question. Il est fort probablement que lui non plus.

De toute manière, vous pouvez poussez le raisonnement à son maximum : on se fout totalement du résultat. Par exemple, dans mon blog politique, je fais souvent trois billets par jour. Objectivement, si un type vient lire chaque billet, ça me fait bien plaisir et c’est important mais je ne peux pas le savoir (d’autant qu’il va souvent passer par un agrégateur et donc il ne titillera pas mon compteur de visites). Ce type peut bien augmenter de trois un compteur, c’est plus important, pour moi, qu’un type qui tombe sur un de mes billets par google en cherchant l’âge du capitaine, information que je n’ai pas.

En outre, je me connecte personnellement à partir de deux ordinateurs différents, un smartphone et une tablette, ce qui fait que je représente moi-même quatre visiteurs uniques pour certains blogs. Et pas uniquement parce que j’ai une légère surcharge pondérale.

Un peu de sérieux ou je vais me faire engueuler par Bembelly.

Petit 1, choisir un mot : Visiteur unique. En l’occurrence, ce n’est pas un mot mais une locution.

Petit 2 : apporter une définition. Heu...

« Visiteur unique : locution dont le nom est masculin et qui est assez singulière pour s’employer généralement au pluriel. Utilisée de manière péremptoire par un blogueur qui veut expliquer à un autre que ses visiteurs sont plus sérieux que les siens et qu’il est prouvé de manière scientifique qu’il en a plus. Exemple : oui mais moi je te parle en Visiteurs Uniques, pauvre nul. »

Petit 3 : inviter des andouilles à participer à la construction de l’œuvre. Sont tagués : Vallenain (il a déjà participé mais avec un mot – certes joliment défini – jamais employé), Gaël, Hybridant, Homer et le petit bonhomme.

Le mot du jour : TRACKBACK #dicodesblogueurs

L’œuvre est prospère, aujourd’hui, pour la construction du Dictionnaire des Blogueurs de Bembelly. Après avoir traité du mot « backlink » dans le billet de 11h59, le mot « TRACKBACK » sera traité à 12h01..

Comme « backlink », voire beaucoup plus, le mot « Trackback » est très impressionnant quand on commence à bloguer parce qu’on sent bien que c’est très important mais on y comprend rien.

Etant une bille (non, pas une bite) en anglais, je ne peux même pas vous donner une définition précise mais un rapide tour sur google me dit que ça pourrait se traduire « Rétrolien ». Le trackback n’est donc, en fait, qu’un lien vers un billet de blog (par exemple). Le lien doit bien sûr être ciblé, comme celui que je fais ci-dessus vers le billet de Bembelly.

On pourrait donc passer notre chemin tellement ce mot a peu d’importance... mais par extension, c’est progressivement devenu un moyen de repérer, pour un billet de blog, par quels autres billets de blogs il est cité.

Dans le fond, on devrait s’en foutre mais c’est intéressant à suivre par quelques andouilles comme moi. Sinon, laissez tomber.

Petit 1 : choisir un mot : trackback

Petit 2 : proposer une définition avec un exemple.

« Backlink : nom masculin. Lien vers un billet de blog. Par extension, moyen technique pour avoir la liste des liens vers un billet de blog. Exemple : Des liens, bordel ! Des liens ! »

Petit 3 : inviter des gens à participer à cette chaîne de blogs et donc à proposer d’autres définitions. Vont donc s’y coller : Gildan, Melclalex, mtislav (je crains le pire), Isabelle et Matfanus.

Le mot du jour : BACKLINK #dicodesblogueurs

L’œuvre n’attend pas : la construction du Dictionnaire des Blogueurs de Bembelly. Aujourd’hui, je choisis le mot « Backlink ».

Maintenant que je suis plus expérimenté, je me fous un peu de tous ces mots un peu techniques mais je me rappelle avoir été très impressionné par le mot « backlink » quand j’ai commencé à m’intéresser non pas aux blogs mais aux relations qui existe entre les blogs. Backlink, littéralement « lien en retour », a priori, sonne bien. Ce « back » ajoute une touche, comme si on mettait un site ou une page web pour le récompenser de quelque chose, d’une information importante ou d’un lien vers son propre blog.

C’est grand. C’est beau.

Mesdames, Messieurs, je vais vous décevoir : ce n’est que de la fumisterie. Un backlink n’est rien d’autre qu’un lien vers une page web.

Petit 1 : choisir un mot : backlink

Petit 2 : proposer une définition avec un exemple.

« Backlink : nom masculin. Lien vers une page web comme un billet de blog, un article de presse, la page d’accueil d’un site, … Si on clique sur le lien, on accède à la page en question… Certains outils utilisent le nombre de liens vers les pages d’un site pour mesurer « la popularité » de ce site. Exemple : Des liens, bordel ! Des liens ! »

Petit 3 : inviter des gens à participer à cette chaîne de blogs et donc à proposer d’autres définitions. Vont donc s’y coller : Virginie, Romain (qu’est-ce qu’il fout, lui ? Depuis qu’il est à l’Elysée, il glande un peu…), Guillaume, JJU, Thierry, Dada, Princesse (c’est du backtag, vu qu’elle a déjà répondu) et  Sissi.