28 septembre 2007

Influence de mon blog

On a beaucoup parlé de classements de blogs ces derniers jours. On a senti une vague rivalité entre les « classés » et les « non classés », alors qu’on s’en fout royalement !

Je me suis dit dans ma petite tête : « De toute manière, on s’en fout : aucun critère objectif ne permet d’établir un classement des blogs : nombre de commentaires, de visiteurs, de liens entrants, … Rien n’indique l’intérêt qu’éprouvent les lecteurs pour le blog ».

J’ai cherché, cherché, cherché, … Une idée matinale m’est venue hier pendant que je choisissais entre l’opportunité de mettre un slip ou un caleçon pour la journée.

J’ai trouvé un truc ! Un truc qui ne pourra marcher qu’une seule fois : j’ai tendu un piège à mes lecteurs, la prochaine fois ils se méfieront !

J’ai ainsi rédigé un billet digne de Partageons mon avis, avec comme d’habitude, des propos probablement justes mais entourés de plein de bêtises.

Au milieu, j’ai écrit ceci : « Je connais un blog absolument merveilleux, drôle, pertinent, et j’en passe, dont le travail acharné pour nous égayer, nous informer, nous apporter une analyse fine et objectif est titanesque ».

J’ai noyé ce billet après deux autres plus politisés.

En 24 heures, 28 personnes ont cliqué sur le lien pour aller consulter ce truc sans intérêt : l’auteur est un fainéant qui rédige très bien mais uniquement quand il est à jeun, c'est-à-dire pas souvent.

Il y a donc 28 personnes qui ont lu mon billet, au moins en diagonale, et ont été intéressées par le lien que j’y ai mis.

Ce n’est pas un mauvais score. D’autant que j’ai publié un « démenti » vers 18 heures, 12 personnes sont venues après !

Toutes les personnes qui sont venues pendant la période ces 24 heures l’ont fait à partir de mon blog (sauf moi !) : mes billets ne sont donc pas lus sous Netvibes ou autres trucs du même tonneau.

En 24 heures, le classement technoraty n’a pas bougé d’un pouce (position et autorité). Le blog est toujours classé 1 372 336 avec une autorité de 4. Je n’ai aucune influence sur technoraty.

Ca m’apprendra à raconter des conneries !

26 septembre 2007

Conseils de blogage 17 – Utilisez bien Technorati

Dans un précédent conseil de blogage, je vantais les mérites de technorati en tant que machin qui détermine un classement mondial des blogs et qui attribue une note d’authority.

Cette authority, disais-je, est plus ou moins calculée en fonction du nombre de blogs qui parlent de vous.

Utilisez maintenant technorati pour savoir quels blogs parlent de vous. Faites-le tous les jours, ça ne prend qu’une trentaine de secondes si on a les raccourcis qui vont bien. Voilà celui que j’utilise pour PMA. En fait, c’est un truc que je connaissais mais que j’utilise vraiment depuis une quinzaine de jours pour suivre le lancement de notre nouveau blog collaboratif, Equilibre Précaire.

Auparavant, j’étais toujours surpris ! Une fois sur deux, quand je parlais d’un blog influent sur un de mes blogs, dans la demi journée, le blogueur venait commenter chez moi !

Parmi eux, il y a les blogueurs nombrilistes, dont je rigolais hier ! J’ai eu une fois un influent (Olivier B.) qui a couru sur mon blog justifier un de ces propos moins d’une heure après que je m’en sois moqué…

J’ai eu d’autres visites plus sympathiques, comme celle du chef des blogs politiques.
Actuellement, il me recherche à cause de mon rapprochement avec son épouse, mais c’est un autre sujet. Ne nous faisons pas remarquer.

Il a aussi les gens normaux ! Sur les blogs, il est normal de parler des autres blogs.

Aussi, il FAUT utiliser technorati pour savoir qui parle de soi et aller lui faire un clin d’œil par commentaire et éventuellement le remercier s’il est élogieux ou le traiter de trou du cul dans les cas appropriés.

Pourquoi ? Par politesse ! Le type vous envoie des visiteurs et votre but caché est d’être lu : il vous aide. En plus, c’est la moindre chose de parler de lui chez vous et, d'une manière générale, d’encourager les blogueurs. Tiens ! J’en prends un hasard. Salut Homer.

Par ailleurs, le fait qu’il parle de vous fait monter votre classement ! Il faut le remercier. Voilà un bon exemple de billet rapportant des points à PMA.

En outre, plus fort est son classement, plus vous gagnerez des points quand il parlera de vous. Donc il faut parler de lui pour faire monter son classement.

Tout ça fait un peu marketing industriel et cirage de pompes abominable. On est d’accord.
Mais comment croyez-vous que certains ont bâti leur influence, si ce n’est par un blogage en circuit fermé assurant la promotion des machins qui leur attribuent une bonne influence ?

25 septembre 2007

Conseils de blogage – Interlude 4

Crise dans les médias (que je cite beaucoup aujourd’hui !) publie un billet avec les 10 erreurs à ne pas faire sur son blog. Lisez-le ! Notez bien que, dans cette introduction, je respecte à merveille le conseil numéro 4.

Mon avis :

Sur les 1 et 2 (voire le 9) : comme le dit Eric, ce n’est pas facile. On peut vouloir rester à moitié anonyme, c’est-à-dire ne pas être repéré au premier coup d’œil. Je ne suis pas anonyme (le nom de domaine est déposé, vive whois) mais un collègue de bureau tombant par hasard sur le blog ne peut pas voir qui est l’auteur sans faire un minimum de recherches : ce n’est pas ma photo qui s’affiche en haut à gauche.

Sur le 7 : je suis bien d’accord, il faut une fréquence de diffusion élevée… Je le pratique trop bien. Il faut aussi savoir se limiter et un billet « sérieux » par jour est suffisant (on peut faire des petits billets en plus). Aujourd’hui, je crois que je vais échouer. J’ai un billet sérieux préparé d’avance et dans un moment de mauvaise humeur j’en ai fait un autre ce matin avec une idée que j’ai eue hier…

Sur le 8 : je ne suis pas d’accord, il faut varier les sujets. Notamment les blogs politiques de gauche ont tendance à faire toujours le même billet antisarkozyste. C’est lassant.

22 septembre 2007

Vive Crise dans les médias, mes trois blogs et les gros nichons

Dans son billet du jour dans Crise dans les médias, Eric se moque parce que j’ai quatre blogs. S’il n’avait pas raison, il aurait tort.

« PMA La poubelle » est un blog qui me sert de défouloir. Il n’est cité par qu’un seul blog dans la blogosphère, celui de Fanette, qui, semble-t-il n’est pas lassée de me voir ouvrir des trucs partout. Il n’est pas destiné à être connu : juste à servir de trop plein à PMA ! Je n’en assure presque aucune promotion. Je l’ai juste cité deux ou trois fois pour mesurer l’influence de PMA et de PMR sur le classement Technorati des autres ! Elle est nulle. « PMA la poubelle » n’existe pas.

« Partageons mes âneries » est un blog personnel où je raconte des conneries de bistro. Il est un peu connu, car il s’y passe de belles, parfois. L’histoire de mon coiffeur et celle de la braguette de Marcel ont fait le tour de la blogosphère.

« Partageons le reste » (ici) est un accident. Je voulais en faire un blog privé, dédié à mon site web. Finalement j’y raconte des ressentis personnels sur des trucs de la blogosphère et du web. Je me suis rendu compte hier qu’il était classé environ 1000ème blog technologique chez Wikio. Compte tenu de la teneur, c’est un excellent classement : la moitié des blogs sont consacrés aux nouvelles technos !

« Partageons mon avis » (PMA) est « Le » blog politique. Je ne vais quand même pas y raconter comment Le Vieux Jacques a réussi à ne pas sauter la vieille Jackie ! Il faut que je soigne mes visiteurs qui n’en ont pas grand-chose à cirer.

PMA est le seul blog avec lequel je signe quand je pose des commentaires. Je n’ai qu’un seul compteur de visites, commun aux trois blogs. Les trois blogs contiennent les historiques des autres, un peu comme si j’avais un blog avec trois catégories.

Je n’ai qu’un blog. J’ai trois blogs. Comprenne qui peut !

N.B. : Je parle de gros nichons parce que Franssoit est déçu. Filaplomb a oublié de faire un billet cochon aujourd'hui. Ca ne mange pas de pain. Ca ne peut que rapporter de l'audience.

20 septembre 2007

Conseils de blogage 16 – les gadgets 2.0

Ce matin j’ai réactivé ma série de conseils de blogage suite à une colère propice. Ca tombe bien je suis inspiré. Je vais en proposer un nouveau, facultatif celui-là (les autres n’étaient évidemment pas obligatoires : celui-là l’est encore moins !).

Il s’agit d’apprendre à connaître tous les outils modernes qui sortent autour du web et des blogs, notamment tous les trucs tamponnés web 2.0.

J’ai profité d’un mois de juillet traditionnellement peu actif dans mon boulot (on est obligés de se répartir les congés entre juillet et août en cas de problème… et les dossiers de fond ne peuvent pas avancer quand tout le monde n’est pas là) et de mon mois de vacances pour jouer avec tumblr, twitter et autres facebook.

Pourquoi connaître ces machins là quand on veut bloguer ? Seules deux réponses viennent spontanément : d’une part pour pouvoir en parler dans son blog pour faire branché, d’autre part pour ne pas avoir l’air con pendant certaines conversations.

Je vais néanmoins vous aider à trouver une réponse supplémentaire. Ces outils sont faits ainsi qu’il faut les connaître à fond pour savoir vraiment à quoi ça sert et les connaître nécessite une pratique assidue. Il est impossible d’expliquer à quoi ça sert.

Ainsi, ça me rappelle un peu tous les outils qu’on fourgue au boulot pour mieux communiquer, échanger les documents, planifier automatiquement des réunions, … : il paraissent tellement séduisants que leurs concepteurs arrivent à convaincre les directeurs qu’il faut les utiliser dans l’entreprise.

En fait, ils ne servent à rien. Je savais échanger un document avec un collègue ou planifier une réunion avant l’arrivée de l’intranet. Avant j’allais voir la secrétaire et je lui disais : « tu peux t’occuper de ça ? ». Ca marchait très bien, il n’y avait jamais de fausse manipulation (c’était son boulot, à la secrétaire) et je ne perdais pas mon temps à utiliser des outils compliqués. Maintenant, pour réserver une salle de réunion, il faut obligatoirement passer par l’intranet, la secrétaire n’a plus le droit de le faire pour vous.

Voilà ! Les outils 2.0, c’est pareil : ça ne sert à rien mais c’est indispensable.

Quel rapport entre ces machins et le nombre de braves gens qui seront intéressés par votre blog me direz-vous ? Je n’en sais fichtre rien. En fait, j’ai bien une vague idée mais elle est tellement grotesque que je n’ose pas la formuler ici.

Mettez-vous immédiatement à ces machins-là et ne réfléchissez pas !

Chronique de conseils : Sarkofrance fait aujourd’hui un billet parlant de ses trolls. Je commente pour rigoler en citant le billet où j’en avais parlé. Son imbécile de troll est venu commenter prouvant ainsi définitivement que son QI s’apparente à celui d’une huître.

Conseils de blogage 15 - Ponctuation

Avec la flemme qui me caractérise, je n’avais pas repris ma série de conseils de blogages après les vacances, mais la découverte d’un blog à chier me met hors de moi. Tel que vous me voyez, là, je suis tout rouge et j’écume. Je vais recommencer les conseils en parlant de la typographie, de la ponctuation et de ces trucs là.

Il y a d’ailleurs quelques blogs que je fréquente assidûment qui pourraient prendre quelques notes. Surtout si les tauliers commentent également sur Equilibre Précaire : Wordpress n’aime pas spécialement certaines singeries.

Je n’invente pas les règles ci-dessous, vous les trouverez facilement en cherchant « typographie » sur google. Je vais néanmoins faire plus court, histoire d’éviter de nous les brouter trop sérieusement. Vous pouvez ouvrir un livre, un journal ou une revue, pour vérifier que je ne raconte pas des conneries.

Je vais commencer par parler d’une locution idiote et définir ce qu’est un « espace insécable ». C’est un espace qu’on ne peut pas couper, c’est-à-dire qu’on ne peut pas passer à la ligne. J’illustre. Si vous écrivez « Bordel de merde ! », ça ne serait pas joli si le point d’exclamation se retrouvait bêtement sur la ligne suivante celle qui finirait par « merde ». En HTML, un espace insécable s’écrit « ». C’est parfois un peu chiant de les gérer : je fais souvent l’impasse et compte sur la chance pour m’en tirer honorablement.

Les règles de typographie sont aussi importantes que celles de l’orthographe même si on ne les apprend pas à l’école. Les suivre rend le texte fluide.

Virgule : il ne faut pas d’espace avant, mais un espace après.

Point : c’est pareil que la virgule, pas d’espace avant. Il faut en mettre un après.

Point virgule : il faut un espace insécable avant ; il faut un espace après. Vous pouvez aussi éviter ce signe de ponctuation qui ne sert pas à grand-chose.

Deux points : comme point virgule ! Il faut : un espace insécable avant et un espace après.

Point d’interrogation : vous ne le savez pas ? C’est comme le point virgule et le deux points, un espace insécable avant et un espace après.

Point d’exclamation : non plus ! C’est comme le point d’interrogation, le point virgule et le deux points, un espace insécable avant et un espace après.

Guillemets : on utilisera de préférence les guillemets normales doublés qui, si elles étaient dans l’autre sens, feraient un joli logo pour Citroën. Je parle de ceci : « ». Elles ne sont pas toujours faciles à faire car elles ne sont pas sur les claviers, mais Word remplace les « double quottes » (‘’ sous le chiffre trois) par les bonnes guillemets. D’ailleurs, on évitera ces doubles quottes quand on écrit en Français (elles sont utilisées dans d’autres langues).

Ouvrez les guillemets : un espace avant, un espace insécable après.

Fermez les billets : un espace insécable avant, un espace après.

Ouvrez les parenthèses : un espace avant, pas après.

Fermez les parenthèses : pas d’espace avant, un après.

A propos des parenthèses, il ne faut pas les remplacer par des crochets sauf quand on s’appelle Filaplomb et qu’on en a fait une marque de fabrique. L’usage des crochets est […] réservé quand on coupe une phrase ou qu’on « corrige » une citation pour l’adapter au contexte ou des trucs comme ça [ndlr : je n’ai pas d’exemples].

Tiret (celui en dessous de la touche 6) : en règle général, pas d’espace avant ou après (il y a peut-être des exceptions qui m’échappent) sauf s’ils sont utilisés à la place de parenthèses – comme ça – dans ce cas il faut un « tiret long », ce que ne prévoit pas les claviers ! Une raison de plus (avec les guillemets) de travail sous Word.

Tiret (en dessous de la touche 8) : il servait sur les machines à écrire pour souligner les mots. Il est conservé sur les ordinateurs car il sert en informatique. Il n’a aucune raison d’être utilisé en Français.

Tiret (dialogues) : le tiret en début de ligne utilisé dans les dialogues dans les bouquins pour séparer les interlocuteur n’a pas son correspondant sur nos claviers. C’est chiant, il faut trouver autre chose !

Trois petits points : si on dit trois petits points, c’est qu’il en faut trois… pas quatre. Dans une énumération, quand il y a une suite de mots, … je précède les trois petits points d’une virgule et d’un espace insécable. Je ne sais pas si ça se fait.

Compléments :

Enumérations : les listes à point sont à proscrire. C’est pour ça que j’utilise souvent « petit a », « petit b », … Pourquoi les proscrire ? Parce certains navigateurs (notamment IE) les supportent mal et certaines plates-formes (en deux mots séparés par un tiret) de blog, dont blogger, les gèrent mal. C’est une raison de proscrire, mais je n’ai pas trouvé le moyen d’arranger ça correctement.

Successions de signes de ponctuation. C’est celui le plus à droite qui compte par rapport au précédent (évident).

Enfin, n'oubliez pas les règles d'utilisation des majuscules, même si quelques puristes sont des fois beaucoup chiants !

Une phrase et un nom propre commencent par une lettre majuscule.

Voilà quelques règles que j'applique quand j'y pense, sans savoir si j'ai raison (je sais même que j'ai tort).

Les mots qui inspirent l'envie de mettre une majuscule : j'en mets. La Présidence de la République, l'Assemblée Nationale (on devrait écrire Présidence de la république et Assemblée nationale, je crois). J'ai bien dit "inspirer l'envie". Pas "inspirer le respect" (notez ici que j'emploie des doubles quottes à la place des guillements, c'est de la pure fainéantise).

Les noms de pays commencent par une majuscule. Je mets également une majuscule pour les noms des habitants (les Français) ou les adjectifs (le peuple Français). Je fais pareil pour les langues (le Français), sauf en temps qu'adjectif (la langue française).

On n'écrit jamais de mots complets en majuscules (sauf les abréviations).

15 septembre 2007

Equilibrons nos propos

Voilà bientôt deux ans que je blogue sur trois blogs, dont le très sérieux Partageons mon avis où je m’efforce de raconter un maximum de conneries pour faire passer des thèses très sérieuses.

J’interromps immédiatement le cours de nos émissions pour une page de publicité pour un quatrième blog, La Réplique, non pas pour vous inciter à aller le voir (n’y aller pas, il n’y a rien) mais pour une sombre histoire d’authority. Voilà c’est fini !

Depuis mardi, j’ai découvert le blogage sérieux. Je peux vous garantir que ça change. J’ai en effet été nommé, à l’unanimité du membre du jury, rédacteur (auteur) pour le blog Equilibre Précaire.

Le plus paradoxal dans cette histoire c’est que j’ai été désigné pour les conneries que j’écris dans PMA mais que je ne peux pas les reproduire dans EP qui doit rester un blog sérieux.

A ce stade de notre émission, je dois rappeler que je blogue uniquement pour le fun : je ne suis pas intello, je ne bosse pas dans la com ou les nouvelles technos, je n’ai rien à gagner financièrement à bloguer, je ne suis pas un militant politique, … Je blogue uniquement pour le plaisir de raconter des conneries à la pelle (mais aussi, dois-je avouer, que bloguer oblige à s’intéresser aux blogs des autres, donc à percevoir l’actualité sous un angle différent).

J’avais donc créé Partageons mon avis pour ne pas raconter de conneries politiques sur Partageons mes âneries et on me demande maintenant de raconter des conneries dans Equlibre Précaire sans en raconter pour ne pas décrédibiliser ce blog.

Je crois avoir réussi, par hasard, puisque j’ai diffusé le premier billet du blog et il a semblé intéresser le public.

Pourquoi « par hasard » ? Comme d’autres rédacteurs, on était assez anxieux à l’idée de devoir sortir nos premiers billets sans trop savoir quoi y dire et comment l’aborder ! En outre, étant moi-même dans le business, je me suis dit : « il faut donner du contenu au blog avant son ouverture ». J’ai envoyé un mail à Eric en exprimant mon inquiétude et en disant, « je veux bien me lancer, je vois bien un truc du type « Il doit être fou »… » Vous connaissez la suite ! Eric m’a dit « fais pas chier, vas-y » (je plaisante). Eric est un libéral (je plaisante). Ainsi le premier billet de EP a été lancé par hasard par moi en rédigeant un mail. Le résultat final est assez proche du mail initial !

Pour l’histoire, ça a inspiré le titre du billet « Rédacteur précaire ».

J’ai rédigé ça vite fait, mais ça m’a pris 24 heures de réflexion avant de le diffuser, ce qui est très rare chez moi. Généralement, je ne relis même pas sauf pendant la phase de remise en forme du billet (les passages en gras,…) ! J’avais fait un billet dans le ton de PMA mais pouvais-je « engager » EP avec ce premier billet ? Cas de conscience…


J’ai balancé la sauce !

La surprise est venue des premiers commentaires ! Il fallait être sérieux, encourager les gens à continuer à venir, à apporter leur contribution, à répondre à leur raisonnement sans dire de bêtise, … J’ai découvert un autre Nicolas !

Un exemple. Un commentaire nous encourage : « Belle initiative, j’espère que le contenu sera riche! ». Sur PMA, j’aurais répondu en 3 secondes : « Je m’en fous, du moment que, moi, je m’enrichisse ». Non ! Il a fallu que je réfléchisse pour remercier des encouragements tout en restant jovial. Ca a donné ceci : « Merci. Mais… Tu veux qu’on devienne riches sur le dos de la précarité ! :-) » Smiley gracieusement fourni par la maison Wordpress, ça va énerver Filaplomb !

Un autre me dit : « salut, je viens de voir que toi aussi tu y etais à cette manif en decembre dernier. » et me proposait de m’envoyer des photos. Je n’étais pas à la manif en décembre dernier, j’étais au bistro. Une réponse appropriée sur PMA aurait été : « Pour qui tu te prends, trou du cul ? ». Non ! J’ai été bref : « Je n’y étais pas. ».

Un autre, à qui l’on proposait d’apporter sa contribution nous disait : « Que de pression maintenant, faire un billet sur son blog, c’est une chose : on peut se permettre d’écrire “n’importe quoi”, après tout, on est chez soi. Ecrire ailleurs, c’est tout de suite un plus gros défi ». Je lui ai répondu, sobrement, « J’ai bien réussi ! ».

Sur PMA, j’aurais dit : « Ducon, tu ne sais pas à quel point tu as raison ! ». Non ! Je n'aurais pas écrit "Ducon".

13 septembre 2007

Le troll du troisième type

Il y une quinzaine de jour, j’ai eu un commentaire sur mon blog qui était peu aimable. Généralement, moi, quand je commente dans un blog dont je ne connais pas un peu le taulier, je tâche de respecter les dures règles du savoir vivre apprises lors de ma sévère éducation catholique.

Je me dis immédiatement : c’est un troll ! Mais ! Bizarre, le commentaire était signé (prénom et nom !) et le type donnait en lien l’adresse de son blog. Je n’avais jamais vu un troll comme ça chez moi. Chez Filaplomb oui, mais pas chez moi.

Je vais sur son blog et le survole. Il a l’air très sympathique, bien écrit, mais sur des sujets qui ne me passionnent pas ! Bizarre pour un troll.

Je réponds donc au commentaire sur mon blog en rabrouant le type tout en restant aimable. Je vais de blogs en blogs et rencontre à nouveau ce type. Y compris chez Tonnegrande (c’est donc moi qui l’avait envoyé là-bas) où il sort une remarque sympathique…

Il y avait donc quelque chose sur PMA qui ne lui avait pas plus ! Quoi ? Je l’ai vu après : des idées exprimées à gauche et mon style particulier (il faut parfois me connaître pour comprendre que quand je traite un type de con, il y a un fond d’affection !).

Le lendemain, il revient chez moi, charmant comme tout ! Je le lui dit ! Il me répond en rigolant un truc du type « désolé, je me suis laissé allé ».

Quelques heures après, il revient et est à nouveau désagréable, puis revient le lendemain et est charmant.

« Troll ou pas Troll ? » me dis-je ! J’interroge mon copain Filaplomb qui me dit : « non non, ce n’est pas un troll, il est rigolo comme tout ». Je vérifie, tous les commentaires de lui que je vois ailleurs sont charmants et la moitié des commentaires chez moi… Les autres sont mauvais !

Un jour ma copine Lutine me dit « dis donc, ton pote a sévi chez moi ». C’était sur ce billet là (cherchez pas, son prénom est Didier, mais ne dites pas que je l’ai dénoncé) !

Je mets un commentaire chez Lutine pour me foutre de la gueule de Didier (maintenant que j'ai laché son prénom) tout en montrant ma profonde réprobation et lui expliquer qu’en agressant les gens, lui seul pourrait passer pour un con !

C’est alors que j’ai l’intuition… Ce gars-là picole ! Ca m’est arrivé aussi (j’emploie le passé uniquement parce que maintenant je ne commente que à jeun). La journée il est à jeun et charmant. Le soir, il est bourré et con, tout en conservant un fond d’humour mais l’employant mal à propos !

Je mets un commentaire chez moi pour lui dire que j’ai compris.

Le lendemain, dans la journée, il revient, reconnaît, s’excuse, s’excuse chez Lutine, … On rigole un peu.

Et paf ! Le soir, il remet ça chez moi.

Je l’engueule en rigolant mais un autre troll était passé : je n’étais pas vraiment poli. Une fois, il se fâche définitivement ! Il faut dire qu’il était venu deux fois consécutivement bourré et mon dernier commentaire n’était pas aimable !

Auparavant, une visite de lui bourré sur mon blog succédait forcément à un message de moi aimable, répondant à une de ses remarques aimables, puisqu’il venait exactement une fois sur deux bourrés.

Je n’ai pas de nouvelles depuis.

Son blog existe toujours ! Je n’y suis plus en lien… Car il m’avait mis en lien, ce couillon, en mettant un truc du type : « un blog où il fait bon s’engueuler ».

Faudrait pas boire.

Facebook perd son anonymat - Nous aussi

Déjà que je n'aimais pas Facebook, Fanette nous apprend que tout anonymat va être levé.

Je trouvais trois défauts principaux à ce truc :

- il est élitiste (il est plus fait pour retrouver des copains qui ont fait HEC ensemble qu'un CAP vernissage des ongles),

- il est compliqué (d'autant qu'en anglais),

- il ne sert pas à grand chose (à part à rigoler pendant les heures de bureau).


Cette cochonnerie devient maintenant dangereuse. Imaginez qu’un employeur potentiel soit à LCR et que vous soyez dans un groupe « LO » : il le saura immédiatement.

Résiliez immédiatement votre compte sur ce truc ou, comme moi, ne l’utilisez qu’avec des conneries.

12 septembre 2007

Une modification du site !

A l'attention de mes followers Twitter et des mes lecteurs habituels : je fais parfois des notes avec encore moins d'intérêt que d'habitude. J'utilise ce blog pour indiquer les mofications que je fais à mon vieux site web.

Désolé pour le dérangement !

Ces billets, intitulés "Une modification du site !", ne sont destinés qu'à moi-même.



Cette fois-ci : j'ai modifié la signature dans le CV (pour qu'en trois ou quatre clics sur un billet dans Equilibre Précaire, blog "collaboratif", mes coordonnées soient disponibles, histoire d'assumer par rapport à mes collègues, au cas où je raconte des conneries).

Pseudo !

Trop de pseudos tuent les pseudos... A force d'écrire à droite à gauche sur le web, j'ai changé plusieurs fois de pseudo.

Le but initial était de brouiller les pistes : éviter qu'un employeur potentiel cherchant mon prénom et mon nom sur le web tombe sur mes blogs se rende compte que je suis un dangereux gauchiste passant plein de soirées au bistro !
L'autre jour, Le Monde me fait l'honneur de me citer en m'appelant jegpol, extrait de l'URL de Partageons mon avis. J'ai depuis commencé à utilisé jegpol. Et je me suis trompé ! J'ai aussi utilisé jegper, début de l'URL de Partageons mes âneries.
C'est devenu un de ces bordels !
jegoun est mon pseudo habituel : 5 lettres de mon nom et l'initiale de mon prénom. Exemple : http://twitter.com/jegoun ou http://jegoun.tumblr.com ou http://www.jegoun.com !
Sur mon blog et Equilibre précaire, je signerai dorénavant de mon prénom. Dans les commentaires sur les autres blogs, je signerai de mon prénom suivi de la première lettre de mon nom.

Equilibre précaire - la nouvelle charte

Ah ! Equilibre Précaire devrait démarrer très bientôt ! Il est temps de diffuser une nouvelle version de la charte prenant en compte les remarques de tous, où plus précisément celles que je n'ai pas oubliées. Ceci est pour l'instant la version définitive. Elle est évolutive et toute remarque est bienvenue.


Nicolas.


Article un : aucune charte ne pourra avoir plus de 10 articles.

Article B : Equilibre précaire n'est pas un blog politique, les rédacteurs et invités ne font pas des billets anti-Sarkozy ce qui n'empêche pas de critiquer les actions du gouvernement ou de la Présidence de la République.

Artic
le troisième : Il est interdit à tout auteur ou invité de parler de la coiffure de François Fillon. Sauf pour rigoler.

Article 4 : les rédacteurs publient directement leurs billets. Ils s'engagent à se modérer tous seuls pour que Equilibre Précaire ne devienne pas un champ de bataille.

Article 5 : les invités passent par Eric ou d'autres rédacteurs pour publier leurs billets. Ils doivent bien comprendre que la censure existe. Rien ne les empêche de déposer le billet sur leurs propres blogs et de payer un coup à un auteur (surtout Irène, Farid et Nicolas) pour qu'il mette les liens dans Equilibre Précaire.

Article 6 : tout rédacteur faisant de la publicité pour Partageons mon avis se verra remettre un bon pour une consommation à bulle à La Comète. Tout rédacteur fera sur son blog la promotion d'Equilibre Précaire pendant les premiers mois afin de faire monter l'authority et le pagerank. Comprenne qui peut.

Article 7 : les billets de fond ne devront pas être des tracts politiques ou avoir pour objet exclusif de relayer des situations d'urgence, ce n'est pas le but du blog.

Article 7bis : aucune charte idiote ne pourra avoir d’impact sur le contenu éditorial.

Article 8 : un billet sur cinq devra avoir un fond d'humour ou de légèreté pour garantir le premier commandement d'Eric : « Même si le sujet est sérieux, nous essaierons de ne pas être ennuyeux ou pontifiants ».

Article 8bis : aucune chartre idiote ne pourra imposer un état d’esprit à un auteur.

Article 9 : le rédacteur s'interdit de copier des dépêches d'information, des articles de journaux, des billets d'autres blogs que le sien (les liens sont faits pour signaler des trucs bien) et fera preuve de créativité.

Article 10 : pour garantir la cohérence du blog, le rédacteur respectera sa charte ergonomique et graphique qui ne saurait tarder à être définie et que je résume : on n'écrit pas en tout petit mais en 11 ou 12. On écrit en noir sur blanc et pas en vert sur rouge, ça me rappellerait trop la pizza que j'ai mangée samedi soir.

Article 10 bis : aucune charte idiote ne pourra imposer une présentation à quelqu’un qui a des année de blogage derrière lui.

Article 11, dérogeant à l’article 1 : les billets doivent être signés. Chacun s'exprime en son nom propre (même si c'est avec l'assentiment des autres).

05 septembre 2007

Equilibre précaire - La charte

EDIT 12/09/07 : Une nouvelle version de la charte est disponible.

Le succès du blog « Equilibre Précaire » nous oblige à pondre en urgence une charte des rédacteurs pour éviter de sombrer dans la précarité. Voilà un premier jet. C'est une charte participative.

Ca n'est pour l'instant qu'un premier jet pour amorcer la pompe. A vos stylos.

N.




Article un :
aucune charte ne pourra avoir plus de 10 articles.

Article B : Equilibre précaire n'est pas un blog politique, les rédacteurs et contributeurs ne font pas des billets anti-Sarkozy ce qui n'empêche pas de critiquer les actions du gouvernement ou de la Présidence de la République.

Article troisième : Il est interdit à tout contributeur de parler de la coiffure de François Fillon. Sauf pour rigoler.

Article 4 : les rédacteurs publient directement leurs billets. Ils s'engagent à se modérer tous seuls pour que Equilibre Précaire ne devienne pas un champ de bataille. Deux ou trois billets de fond par jour, tous confondus, est un maximum. A vos calculatrices : 7 jours par semaine, 8 auteurs et quelques contributeurs, ... Ce qui n'empêche pas de diffuser quelques brèves de deux ou trois lignes.

Article 5 : les contributeurs passent par Eric ou d'autres rédacteurs pour publier leurs billets. Ils doivent bien comprendre que la censure existe. Rien ne les empêche de déposer le billet sur leurs propres blogs et de payer un coup à Nicolas pour qu'il mette les liens dans Equilibre Précaire.

Article 6 : tout rédacteur faisant de la publicité pour Partageons mon avis se verra remettre un bon pour une consommation à bulle à La Comète. Tout rédacteur fera sur son blog la promotion d'Equilibre Précaire pendant les premiers mois afin de faire monter l'authority et le pagerank. Comprenne qui peut.

Article 7 : les billets de fond ne devront pas être des tracts politiques ou avoir pour objet exclusif de relayer des situations d'urgence, ce n'est pas le but du blog.

Article 8 : un billet sur cinq devra avoir un fond d'humour ou de légèreté pour garantir le premier commandement d'Eric : « Même si le sujet est sérieux, nous essaierons de ne pas être ennuyeux ou pontifiants ».

Article 9 : le rédacteur s'interdit de copier des dépêches d'information, des articles de journaux, des billets d'autres blogs que le sien (les liens sont faits pour signaler des trucs bien) et fera preuve de créativité.

Article 10 : pour garantir la cohérence du blog, le rédacteur respectera sa charte ergonomique et graphique qui ne saurait tarder à être définie et que je résume : on n'écrit pas en tout petit mais en 11 ou 12. On écrit en noir sur blanc et pas en vert sur rouge, ça me rappellerait trop la pizza que j'ai mangée samedi soir.