30 mai 2015

En finir avec le burn out numérique ?

On parle beaucoup du burn out par les temps qui courent, d'autant qu'un amendement sera étudié à l'Assemblée pour le classer parmi les maladies professionnelles. Je n'ai pas d'avis sur la question mais c'est réellement une maladie, proche de la dépression, mais qui ne concerne que le boulot. La seule manière de s'en sortir est de consulter un toubib, de se soigner et de s'éloigner du travail quelques temps. Je ne suis pas toubib et vous trouverez une large littérature du le web. Tiens ! Ecoutez ceci, notamment les premières minutes où est défini le burn out (les deux premières questions, le reste est médical et m'intéresse moins et dans ma boite, nous sommes relativement bien protégés par la médecine du travail et la direction, en amont, dans le cadre de la prévention des risques sociaux-professionnels). Elles me rassurent bien : je suis loin du burn out. Et je buvais trop d'alcool bien avant...

La dame explique très bien que l'on se trompe souvent sur ce qu'est le burn out : ce n'est pas directement lié à l'usage des nouvelles technologies, contrairement à ce que l'on dit souvent. Néanmoins, il est un facteur aggravant parce qu'il induit un stress complémentaire, un changement d'organisation du travail et une difficulté à quitter le boulot, à se reposer.

Et c'est de cet aspect que je voulais parler aujourd'hui.

Petit 1 : le burn out n'est pas numérique, il est lié au travail, ne l'oublions pas.

Petit 2 : si votre hiérarchie ou vos clients vous harcèlent par mail ou sur votre mobile en dehors des heures professionnelles, parlez-en à « qui de droit », notamment à votre médecin du travail : c'est son boulot, il est soumis au secret professionnel et connaît bien l'entreprise au cas où plusieurs salariés seraient en train de sombrer et saura agir.

Petit 3 : ne lisez pas vos mails professionnels en dehors des heures de travail si vous n'avez pas mieux à faire. Pour ma part, je le fais du comptoir à partir du moment où les copains sont partis ou si la journée a été exceptionnellement chargée pour ne pas stresser le lendemain. Vous pouvez, par contre, rédiger des mails, pour prendre de l'avance pour le boulot.

Petit 4 : gérez convenablement les mails que vous envoyez, notamment pour éviter le burn out aux autres (des mails courts, pas trop de destinataires, les bons, pas de formule de politesse,...).

Petit 5 : ce que vous avez reçu. Cela veut dire : si la lecture vous emmerde dès les trois premières lignes et si vous n'êtes pas l'unique destinataire principal, vous le foutez à la poubelle.

Petit 6 : entreprises, mettez en œuvre des outils qui facilitent la vie des salariés et réfléchissez à tous vos « processus ». Par exemple, si une des entreprises clientes nous signale un incident, le type qui reçoit « la plainte » envoie un mail à quatre destinataires principaux, dont ma chef et moi, pour traitement uniquement si les deux autres sont absent, et une demi-douzaine de types pour information, et ceci pour chacune des applications du service. Un bon outil permettrait d'alerter par mail le chef de projet concerné par l'incident, puis, selon le degré d'urgence, une demi heure après, les autres, pour qu'ils agissent. Le suivi peut très bien se faire par un système de réseaux sociaux.

Ce n'est pas plus de numérique qui favorise le burn out mais la mauvaise utilisation...

Et le burn out des réseaux sociaux ?

Ce ne sont pas des burn out : ils ne concernent pas le travail. Pourtant, rappelez-vous des symptômes décrits par la petite dame. Tiens ! Le fait d'y aller à reculons : je suis en plein dedans. Et le fait de rechercher de la reconnaissance après avoir chié dessus sur la reconnaissance quand j'en avais, hein, ce n'est pas beau, ça ! Cette reconnaissance idiote du blogueur, le fait d'avoir des commentaires. Le matin, je vais sur les réseaux sociaux à reculons mais je me suis précipité auparavant sur ma messagerie pour voir si j'avais des commentaires ou des réponses aux commentaires.

Je ne suis pas inquiet pour autant : j'ai toujours autant envie de bloguer, mais comme je sais que je n'aurai pas le temps, je me pose des questions...


Devenir Geek en urgence !

48 ans qu'il a mon pote Gilles. 36 ou 47 ans qu'on se connaît. Depuis hier soir, pour la première fois, son smartphone est opérationnel en tant que tel et, surtout, pour la première fois, il a un compte de messagerie, un compte Facebook et un compte Twitter. Oui ! On peut avoir 48 ans sans avoir d'ordinateur ou de smartphone : on a d'autres priorités dans la vie pour dépenser son pognon. Mais, en 2015, cela devenait difficile.

Entendons dont nous bien ! Il connaît les ordinateurs et internet, qu'il utilise au boulot. Seulement, il n'avait pas d'adresse mail et de terminal à lui. Je lui fais donc particulièrement confiance pour l'utiliser mais, quand il l'a mis en service la première fois, il a vu des messages de précaution, d'acceptation de licence, d'autorisation d'utiliser des trucs. Il s'est dit : je vais attendre Nicolas, ce en quoi il a eu parfaitement raison, ça nous a donné l'occasion de boire quelques bières et j'ai travaillé méthodiquement.

Petit 1 : j'ai eu un mal de chien à lui trouver une adresse mail disponible chez Google. Je voulais un truc du genre prenom.nom@gmail.com, prenomnom@gmail,... Impossibe ! Tout était pris. Ceci n'a aucune espèce d'importance mais comment voulez-vous qu'un type qui débarque sur internet puisse avoir une adresse « jolie et cohérente » ? Ce matin, j'ai créé un prenom.nom@outlook.com mais je voulais qu'il ait un compte Google pour son Androïd, son Chrome,...

Petit 2 : j'ai eu un mal de chien à entrer le code Wifi du bistro. En fait, je faisais une connerie, je n'avais pas activé le Wifi. Mais, toujours pareil, comment voulez-vous qu'un débutant s'y mette ?

Petit 3 : j'ai créé le compte Facebook en quelques minutes mais cet imbécile d'application l'a créé à partir du numéro de téléphone. Il a bien envoyé un SMS avec le code d'activation (ce qui est complètement con, au niveau de la sécurité, et donc totalement inutile) mais sans indiquer comment le saisir.

Pendant ce temps, il n'était pas visible de mon iPhone et celui des copains présents à partir de nos comptes Facebook respectif. Il voyait bien mon compte mais sans la touche que nous devenions potes. Un borde ! Pendant ce temps, j'ai réussi à saisir son adresse mail dans les paramètres (pas simple du tout) mais en faisant une faute d'orthographe ce qui nous a fait perdre 10 minutes. Il a fini par recevoir un mail d'activation mais, en cliquant, il accède au client web et pas à l'application, il faut donc se connecter à nouveau mais il perd le lien d'origine. Bref ! Un de ces bordels, encore.

Bilan : il est impossible pour un néophyte de créer un compte Facebook à partir d'un smartphone Android (pour Apple, je ne sais pas, je suppose que le bordel est le même). Créer un compte Twitter est, par contre, enfantin.

Toujours est-il que tout cela nous a pris près de deux heures... Pas brillant.


28 mai 2015

Burn out, on s'en branle !

Suite à mon billet d'hier soir, je voulais en faire un nouveau sur le burn out. Le thème aurait été : comment l'éviter. Il y a un tas de chose à dire. Il n'empêche que j'ai été happé par le boulot et me suis occupé de trucs divers. Je m'en fous. J'ai un boulot passionnant. Je préfère bosser que bloguer. D'ailleurs mes fidèles lecteurs que je féliciterai quand ils m'auront offert une bière auront remarqué que je fais beaucoup moins de billets qu'avant, sur les six blogs. 

J'ai annulé mon retour en Bretagne pour le week-end de la Pentecôte, la semaine dernière, par ce que je ne pouvais pas prendre une journée de congés vendredi. 

Ce soir, plus rien ne marchait au boulot. Je n'avais pas eu le temps de réserver mon train pour rentrer au bled, demain. Et je jugeais utile d'être présent au taf.  Alors, j'ai appelé ma mère : je ne rentre pas. 

J'arrive à la Comète. Le vieux Joël me demande quand est-ce qu'on se voit ? Je dis demain, j'ai annulé mon retour en Bretagne pour le boulot et c'est la fermeture du bistro (ou du moins le changent de patron). Il me répond : c'est la fête des mères !

Alors j'ai réservé mon billet de train et prévenu mes patrons et collègues. Et j'ai appelé ma mère. 

Voilà : la première consigne contre le  burn out. Ne rien oublier. 

Le burn out, ce mal compris !

Grosse soirée au bistro ce soir (la preuve : je fais un billet à 0h30). La patronne arrête dans une semaine et mon pote, Jim, ancien serveur, était de passage après quatre ans d'absence. Quand il est parti, tout comme les copains habituels, je suis resté au comptoir le temps que le ménage se fasse. Jouant avec mon iPhone, j'ai cliqué sur ma messagerie professionnelle pour voir s'il n'y avait pas un truc que je pouvais traiter immédiatement, le temps de finir mon demi. Il était 21h30. Et j'avais un message datant de 19h35 pour la notification du traitement d'un incident par un collègue à 19h30. Le gars aurait du être parti du bureau depuis une bonne heure.

Demain matin, je vais aller le voir, sa chef et la mienne... Pas normal qu'un type bosse à cette heure...

23 mai 2015

L'essor du paiement avec smartphone : les GAFA vont tuer les banques

La transformation numérique passe aussi par le paiement, le cœur de mon job. La carte bancaire est le moyen privilégié des Français mais sera prochainement remplacée par le smartphone. Le temps est venu de faire un tour d’horizon complet, quitte à rappeler des évidences, d’autant que le gouvernement français, que je soutiens pourtant à fond la caisse, semble dépassé par les événements, ce que je détaillerai dans mon blog politique : les fameux GAFA sont en train de gagner une nouvelle guerre, au détriment de nos braves banques.

Mais quand on est emportés par le courant, il ne faut pas lutter contre mais regarder où il va nous emmener pour qu’on ait une chance de survivre.

L’eWallet et le cloud

Avec le progrès technologique, toutes les cochonneries que l’on peut avoir dans son portefeuille peuvent être remplacées par des « applications » et le smartphone en est le support idéal. J’avais dit que je rappellerai des évidences, hein ! Il n’empêche que, avez-vous pensé que quand vous irez faire vos courses chez Leclerc, vous tendez d’abord votre carte de fidélité puis votre carte bancaire et que vous n’aurez plus qu’à passer votre téléphone devant un machin et que ce téléphone vous authentifiera par votre empreinte digitale et que vous n’aurez plus à saisir votre code. La semaine suivante, vous aurez la grippe et devrez vous faire livrer la bouffe. Vous commanderez sur votre PC et vous utiliserez votre téléphone pour donner l’adresse de livraison et payer de manière sécurisée.

Votre téléphone sera un eWallet. Le support importe peu. Pendant des années, j’ai cru que le job serait fait par une carte à puce avec plusieurs applications mais je me suis planté. Les informations sont dans le cloud et le support ne sert qu’à vous identifier. A la limite, dans une carte vitale, seul votre numéro de sécu est important puisqu’il va permettre aux applications de la sécu contactées par le terminal du toubib et du pharmacien de vous reconnaître. Alors, il nous faut démystifier le cloud : parler de cloud est aussi du digital washing. Les applications et les données sont sur des serveurs, on ne sait où, accessibles à distance, en l’occurrence par internet. Dans les faits, le cloud n’a rien de nouveau : depuis le début de l’informatique, le principe est le même. Des terminaux accèdent à des serveurs… Si l’on parle de cloud, c’est uniquement parce qu’internet s’est démocratisé et notamment son accès par smartphone.

Et l’intérêt du smartphone par rapport à la simple carte, c’est qu’il peut accéder facilement à internet, donc aux serveurs dans le cloud.

Revenons au paiement
Très rapidement, le paiement par carte sera remplacé par le paiement par mobile. Vous verrez qu’en 2018 ou 2019, vous n’aurez plus de carte bancaire sauf pour accéder aux distributeurs de billets (pas pour des raisons techniques mais parce qu’il reviendrait trop cher aux banques de remplacer rapidement le système). Cela va être extrêmement rapide surtout si on considère que les technologies ne sont pas vraiment prêtes et qu’il n’y a pas encore de standard (j’y reviendrai).
Le client y verra peu d’intérêt, finalement, sauf en ayant plus de place dans ses poches et en passant moins de temps à la caisse notamment du fait de ne pas avoir à saisir de code confidentiel : c’est pour ça que les banques sont entrées dans une espèce de courses pour nous faire utiliser des cartes sans contact. C’est pour nous préparer à l’arrivée du paiement sans contact, par mobile.  L’intérêt est pour le commerçant (je parle essentiellement des grands commerçants) qui pourront glisser des applications qui vous suivront à la trace et surtout faciliteront l’acte d’achat, limitant le nombre d’abandons lors des achats par internet.

Je parlais des GAFA. Dans un des A, il y a Amazon. Quand vous allez sur leur site et que vous vous identifiez, le machin a déjà votre adresse et vos coordonnées bancaire : c’est aussi un eWallet. Mais Amazon est le number one, celui où l’on va souvent. Sur beaucoup de sites, vous payez par Paypal. C’est l’enfance de l’art. Avec le téléphone remplaçant la carte, beaucoup de sites vont pouvoir vous faciliter le paiement dans des conditions de sécurité satisfaisantes.

Car n’oublions pas que la fraude par internet représente encore un paquet de pognon rien que par le vol des numéros de carte.

Un peu de technique

Pendant des années, on a pensé que les coordonnées bancaires et les moyens pour assurer la sécurisation des transactions seraient assurés par la carte SIM. Mais il aurait fallu des accords entre les banques et les opérateurs, cela aurait été extrêmement compliqué à mettre en œuvre. On a aussi imaginé des téléphones avec plusieurs emplacements pour des cartes mais les standards n’ont pas explosé.

Et Apple, l’autre A de GAFA, a sorti l’iPhone 6. Présenté par les geeks, je n’avais pas percuté. Je vais beaucoup parlé d’Apple mais Google et Samsung devraient prochainement faire une annonce conjointe. D’ailleurs, on pourrait mettre un S à GAFA. GAFAS.

Quand c’est un spécialiste des moyens de paiement qui vous parle de l’iPhone 6, on entre dans une autre dimension. Par exemple, le téléphone dispose d’un machin qui reconnait les empreintes digitales. Cela est très geek mais fait bien gadget dont on se méfierait assez facilement : si vous vous écorchez un doigt et devez mettre un pansement, comment pouvez-vous utiliser le téléphone ? Mais cette reconnaissance digitale numérique si je puis me permettre ne permet pas uniquement de débloquer le téléphone, elle permet aux applications du téléphone, dont celle de paiement, de s’assurer que c’est bien vous qui l’utilisez ! Et il peut donc remplacer la saisie du code confidentiel en paiement dans des conditions satisfaisantes vis-à-vis de la réglementation, contrairement à tout autre système, notamment le fameux cryptogramme visuel qu’on utilise pour le paiement par internet.

Il y a un mois ou deux, je faisais un billet pour dire que le paiement sans contact était de la connerie parce qu’une carte volée pouvait être utilisée sans code pour les petits montants, sans garantie pour le commerçant. Ce n’est pas le cas de l’iPhone 6.

Par ailleurs, l’iPhone 6 dispose d’un dispositif matériel spécifique qui pourra héberger les données d’identification bancaire, clés de chiffrements et autres trucs et ce dispositif de sécurité est « agréé EAL4+ » (c’est une norme d’évaluation des dispositif de sécurité), ce qui fait qu’il est reconnu par Visa, Mastercard et American Express avec qui Apple a eu la bonne idée de signer des accords, bénéficiant ainsi d’un parc mondial d’acceptation.

Ce machin ne véhicule pas le numéro de carte bancaire. Une fois l’enrôlement fait (la première inscription, où il faut utiliser le numéro de carte), le numéro n’est plus utilisé et est remplacé par une espère d’alias.

Enfin, Apple garantit ne pas suivre les achats que vous faites avec ce machin. Apple prend des sous à votre banque via les réseaux internationaux que je citais puis les reverses à la banque du commerçant, toujours par ces réseaux.

La transformation numérique pour les banques

J’ai dit « enfin » mais il y a une autre particularité. Apple ne prend pas de commission au client et au commerce (ils en prennent à la banque du client, via les réseaux internationaux, banque du client qui ne se privera sans doute pas de vous le facturer, ne vous inquiétez pas). C’est tout le modèle économique qui sera à revoir pour les banques qui ne pourront plus facturer de commissions aux commerçants.


Elles l’ont dans l’os et les GAFA vont gagner. C’est ballot.  

17 mai 2015

Allo ! Blogger ?


Vous avez un excellent filtre pour détecter les spams mais est-ce que vous pourriez arrêter de m'envoyer un mail à chaque fois ? 

15 mai 2015

La brigade anti Digital Washing

Equipement de base du brigadier
@Pierre_Danet vient d’être nommé président de la Brigade anti Digital Washing. Quant à moi, @Jegoun, j’ai en charge l’approvisionnement en bière et, accessoirement, de nommer des présidents sans leur accord et de créer des brigades. La mission est de lutter contre tous ceux qui utilisent le mot « numérique » voire le mot « digital » sans savoir de quoi il s’agit, dans un but de communication, sans référence à la transition ou la transformation numérique.

Nous avons ainsi de sombres individus qui conjuguent ces mots à toutes les sauces parce que cela fait moderne. Ils représentent un danger pour la patrie ! Et je suis sérieux, là… Par une communication délirante, ils induisent en erreur les entreprises, des personnalités et leurs font faire de mauvais investissements. Par exemple, Nicolas Sarkozy répondait en direct au twittos, ce matin. C’est un fiasco : tout le monde se fout de sa gueule et il ne pouvait en être autrement. Je ne sais pas quel conseiller imbécile lui a dit : il faut que tu te mettes au numérique et aille dans Twitter. Le danger est réel : ma commune a mis en place un compte Twitter et une page Facebook parce que cela fait bien mais sans une démarche globale, cela ne sert à rien, à part faire de la communication…

La création de la brigade a été déclenchée quand nous avons vu ce billet de blog qui vous indique « 8 DirComs à suivre sur Twitter, qui vous donneront des conseils très pertinents et partageront avec vous leurs réflexions sur les défis à relever au sujet de la transformation digitale ». Je ne préjuge pas de la qualité des tweets des braves gens qui sont cités, je les ai tous visités. Certains n’ont que quelques centaines de followers et on nous les présente presque comme des influenceurs importants qu’il faut suivre.

Tout d’abord, la transformation numérique ne peut pas venir de Directeurs de la Communication. Ce n’est pas leur job de faire de la transformation numérique mais de communiquer. Pour ce faire, ils peuvent utiliser des outils issus de la transformation numérique mais c’est tout.

Revenons sur ce qu’est le numérique : c’est l’informatique, pour résumer, à savoir que toute donnée est susceptible d’être traitée ou véhiculée sous la forme de chiffres. Mosart serait surpris de savoir que le boléro de Ravel qu’il a écrit pendant qu’il était aux cabinets n’est plus que des signes écrits sur ce qu’on appelait une partition mais, maintenant, une suite de 0 et de 1. C’est exemple est excellent et je me félicite de le citer. Au début des années 80, des individus ont eu la réjouissante idée de transformer la musique et, plus exactement, ce qu’on avait sur des vinyles, en fichiers informatiques que l’on pouvait foutre sur un autre support, en l’occurrence un CD.

Revenons maintenant sur ce qu’est la transformation numérique : c’est quand le numérique implique des changements dans la relation avec les clients, dans les processus,… le tout, évidemment, pour gagner du pognon (ou en dépenser moins), des parts de marché,... Reprenons notre exemple de la musique. La transformation numérique n’est pas venue du remplacement des vinyles par des CD mais du fait de s’affranchir des supports, de pouvoir télécharger de la musique (ou l’écouter en streaming). Pour ma part, quand un morceau me plait au point que je veuille pouvoir en disposer en permanence, je ne vais plus dans un magasin mais me connecte à l’Apple Store et hop !

J’en faisais un billet l’autre jour : c’est une erreur de croire que le « numérique » est récent. Toujours dans les années 80, je pouvais me connecter à mes comptes bancaires à partir d’un Minitel, m’évitant ainsi de gérer autrement que pour l’archivage légal mes relevés de compte.

Le Digital Washing ?

Cherchez « conseil en numérique » avec Google. Vous allez tomber sur un tas de cabinets de conseil qui se contentent de remplacer « informatique » par « numérique » et ne font que des prestations informatiques, de la communication, de la formation, de la gestion du changement… On est loin de la transformation numérique.

Un chef d’entreprise voit bien qu’il doit se mettre au numérique mais ne sait pas trop ce que c’est… S’il reçoit des mauvais conseils, il va rater une marche. Par exemple, le cabinet va lui conseiller de mettre en œuvre un réseau social d’entreprise parce que toutes les boites y vont alors qu’il faudrait prendre le sujet dans l’autre sens : quels sont les processus coûteux, dans l’entreprise, que l’informatique pourrait améliorer ?

Je disais que le numérique est l’informatique. C’est faux. Ou, du moins, la « transformation numérique » dépasse l’informatique, englobant, comme je le disais, la relation client et les processus.

Des spécialistes

Laisser entendre des communicants peuvent être des spécialistes de la transformation numérique est une hérésie, sauf pour ce qui concerne la transformation numérique adaptée à la communication, le cas échéant.

Pierre et moi sommes largement plus des spécialistes du domaine, de par nos métiers réciproques. Vous pouvez googueliser son nom, vous tomberez sur un curé homonyme et en saurez plus sur lui. Quant à moi, il ne m’arrive que rarement de parler de boulot mais je bosse dans l’informatique. Récemment, un client, lui-même informaticien demandait à ce qu’on organise une formation à des nouveaux logiciels. Je lui ai répondu, très poliment, mais cela voulait dire : « hé, connard, ton gamin de dix ans, il a eu besoin d’une formation pour utiliser Facebook ? »

Ainsi, fort peu d’informaticiens savent ce qu’est la transformation numérique. L’informatique est au cœur des entreprises depuis des années. Les développeurs font des logiciels sans trop réfléchir, parce que le chef a dit : il faut faire, mais ne pensent pas aux conséquences, aux… transformations qu’ils vont produire.

Le danger

Le danger pour les entreprises ou les administrations est ainsi de prendre le numérique pour un phénomène de mode leur faisant louper des changements importants, un peu comme si un distributeur de musique s’était lancé dans la production de distributeurs automatiques de CD en 2010 et avait zappé le téléchargement.

Il serait ruiné. Mais son conseiller en communication lui aurait dit de passer au numérique en ouvrant un compte Twitter avant les autres...

C’est pour cela qu’il faut lutter contre le Digital Washing.


Toi aussi, rejoins la brigade !

11 mai 2015

Du nouveau chez Facebook : les réponses aux commentaires

Facebook généralise sa nouvelle fonctionnalité qui permet de répondre aux commentaires sous une publication (en gros, cela ressemble aux commentaires des blogs Blogger).

08 mai 2015

Best Fiends

Je crois bien que "fiends" veut dire "démon" en anglais et que je ne vous ai pas encore franchement conseiller ce jeu (qui nécessite une liaison internet : il n'est pas utilisable dans le métro). C'est aussi un jeu de "puzzle" de type Candy Crush où il faut faire des lignes de pions identiques. 

C'est lui qui a la règle du jeu la plus compliquée et élaborée ce qui le rend passionnant. Pour résumer, c'est l'utilisateur qui décide des pouvoirs des "super machins" (que l'on gagne différemment qu'avec les autres jeux). Il y a aussi des gros enculés qu'il faut abattre au cours des tableaux. Les points que l'on gagne en abattant des diaman et des acariens servent à augmenter la puissance des "super machins". 

Captivant. 

Tasty Tale

Grâce à la mère d'un célèbre blogueur chicagobrestois, je viens de découvrir ce jeu dont les règles sont très proches de celles de Candy Crush (c'est à la limite du plagiat).  Je vous le conseille. Il est très rigolo (sauf qu'il foire sur iPad).

Le but du jeu est de faire des recettes de cuisine, des récoltes d'ingrédients,... Ar exemple, je viens de me planter deux fois pour les magrets et pommes de terre sarladaise. J'ai bien eu les magrets, le saindoux et les pommes de terre mais pas l'ail. Avant, il y avait une salade César à fait : le but était de virer les limaces. 

La première partie est un peu chiante, on ne voit pas très bien où ils veulent en venir mais, plus loin, c'est le délire ! Et le niveau de difficulté me paraît augmenter plus rapidement que celui de son "original". 

07 mai 2015

Des mauvais indicateurs du développement du numérique

L'excellent blog du modérateur a sorti un billet qui m'a "énervé", ce soir, à propos du développement du numérique. Je l'ai signalé à mon ami Pierre, vu que nous en papotons souvent par blogs interposés. 

Je commence mon mail par "je n'ai pas le temps d'en faire un billet". Mais ma réponse est si longue que j'en fais un billet (sans relecture). 

"Pour info. Je n'ai pas le temps de faire un billet mais c'est du digital washing déguisé. Il faut arrêter de réduire le numérique à la face cachée de l'iceberg. 

Pour prendre un exemple dans le domaine que je connais et assez ancien... Pour défendre la France. Le paiement par carte est du numérique puisqu'il évite les chèques et leur traitement. Par contre, la vraie révolution numérique liée au paiement est double. 

Petit 1 : le contrôle du code confidentiel à partir de la puce (la France avait dix ans d'avance, 20 par rapport aux usa) : les litiges de paiement ne sont plus traités par des bouts de papier mais des moyens électroniques grâce aux évolutions réglementaires correspondantes. 

Petit 2 : le traitement électronique des chèques par scanerisation qui permet de ne plus échanger les papiers entre la banque du client et celle du commerçant. 

Autre exemple ancien et français : le Minitel. 15 ans avant l'arrivée d'Internet je faisais mes comptes et opérations bancaires sans papier et sans relation avec mon agence. 

Dernier exemple, toujours ancien, toujours français et encore dans les moyens de paiement : le TIP. Avec, tu dis à un commerçant que tu as confiance en lui et qu'il peut prélever ton compte sans ton accord à chaque fois. Le TIP est obligatoire dans la zone euro depuis 2014. Jusqu'alors, dans un tas de pays, les gens devaient payer leurs factures d'électricité "à la main lors de réception de la facture" ou "à l'avance par forfait, comme pour le téléphone mobile". 

Il faut arrêter de prendre de mauvais indicateurs pour mesurer le progrès du numérique. 

Finalement, je vais en faire un billet. 


http://www.blogdumoderateur.com/numerique-france-europe/"

Ainsi, le numérique est à la mode. Mais il n'est pas neuf. Dans mon ancien cabinet de conseil, dans les années 80 et 90, j'avais beaucoup de collègues qui travaillaient pour Renault. Ils me racontaient la révolution numérique dans leur domaine : un commercial saisit une commande de véhicule, cela déclenche les commandes chez les fournisseurs, organise les chaînes de production en fonction des livraisons, des couleurs des véhicules et du nombre de bières que j'ai bues. 

Quand on parle de numérique, la première erreur est d'oublier les processus et les gains financiers, la productivité qu'il accompagne,... et la deuxième est de confondre la technologie avec l'informatique. 

Par exemple, on se fout du très haut débit. Ce qui compte c'est ce que les entreprises et les particuliers vont en faire. 

Alors le taux d'européens par pays qui ont un accès à Facebook importe peu. 

06 mai 2015

Les socialistes n'ont rien compris au numérique

« Les hasards de l'histoire font que le W3C a fêté ses 20 ans en Europe le jour du vote par l'Assemblée Nationale de la loi sur le renseignement ! » C’est l’ami Pierre qui le note.  Le W3C est un consortium d’entreprises qui définissent les normes d’internet, ce qui fait que nous sommes tous interconnectés, quelles que soient les technologies de nos postes de travail, de nos smartphone.  S’il n’existait pas, je ne pourrais pas raconter de conneries sur mon blog, tiens !

Car je ne suis pas qu’informaticien mais aussi petit blogueur geek et gros blogueur politique proche du gouvernement et membre du groupe de blogueurs politiques de gauche, les leftblogs, dont le flux RSS reprend les billets de mon blog geek. Je ne critique que rarement le gouvernement et j’ai envoyé des piques contre cette loi mais aussi contre ses détracteurs qui n’utilisent pas les bons arguments (en matière de lutte contre le terrorisme, ceux qui défendent les libertés au nom de n’importe quoi me font rigoler).

Je suis contre parce que c’est une négation des progrès technologiques : ce n’est pas en luttant contre le courant qu’on évitera la noyade. Il faut aller dans le sens du vent (et arrêter les images ridicules).  

Je m’intéresse aux travaux d’Axelle Lemaire, Secrétaire d'État chargée du Numérique, parce que le secteur m’intéresse mais aussi parce que j’ai des potes dans son cabinet. Elle fait un bon travail (ce que je n’ai jamais dit de Fleur Pellerin qui la précédait à ce poste, ne trouvant aucune lisibilité à ses actions).

Cette loi me désespère car elle montre que nos dirigeants ne comprennent rien au numérique. Cela me paraissait naturel du temps de Nicolas Sarkozy, la droite ringarde sécuritaire et tout ça mais me déprime quand ce sont des gens que je soutiens qui mettent ce bordel en œuvre.

« Ce texte suscite débats, inquiétudes et critiques, dans cet hémicycle comme dans la société. On ne peut les balayer d’un simple revers de main par la simple invocation des impératifs de sécurité. Car ce texte concerne tout autant notre sécurité que nos libertés fondamentales, notre vie privée même. Il touche des pans très larges de la vie sociale, économique et politique, et jusqu’à la présence française dans le monde. Il encadre – certes pas suffisamment – et autorise aussi l’intrusion, la surveillance, le fichage, de manière trop large et pas uniquement dans le but de prévenir la menace terroriste.

Il va bien au-delà puisqu’il permet aux services de renseignement de recourir à des techniques de recueil d’information à la fois de grande ampleur et très intrusives pour la défense et la promotion des intérêts économiques, industriels et scientifiques du pays. Pour prévenir des atteintes à la forme républicaine des institutions, il autorise d’autres services que ceux du renseignement à recourir à ces mêmes techniques. Il assigne à l’administration pénitentiaire, contre la volonté même du Gouvernement, des missions qui lui étaient jusqu’à présent étrangères. Il met en place la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, dont l’avis n’est que consultatif et qui pourra être contournée en cas d’urgence, sans que l’urgence elle-même ne soit définie. »

C’est un extrait du discours du député écolo qui expliquait pourquoi son groupe allait voter contre.

D’un autre côté, c’est amusant de constater que ce sont les députés de la gauche de la gauche qui luttent contre ce texte antilibéral. Amen.

Il aurait fallu donner des garanties aux entreprises, leur permettre de s’installer en France en étant sûres qu’elles ne seraient pas surveillées.

Et on fait l’inverse.

Les socialistes n'ont rien compris au numérique.

05 mai 2015

L'informaticien con [au bistro !]

Ca faisait quelques temps que je les ai repérés, ces clowns qui fréquentent le même bistro que moi, Le Tourbillon, à La Défense, au comptoir, le soir ou le midi. Je dois avouer que j’y vais pour me couper du monde du travail, je plonge dans mon iPhone en mangeant un sandwich ou un plat du jour, voire une omelette les jours de fête. Alors le processus a duré plus d’un an. J’ai capté quelques mots de phrase et j’ai deviné qu’une grande partie bosse dans l’informatique voire sont consultants, comme je l’ai été pendant vingt ans, donc huit ans, développeur ou chef de projet, comme eux. Cela me faisait rigoler car nous employions le même jargon.

Alors, j’ai fini par repérer les groupes, les boites,… Par exemple, il y en a beaucoup chez Dexia, dont le siège est juste à côté mais je n’y prête une oreille attentive que depuis quelques mois. Je ne le fais pas par curiosité : ils parlent très fort et n’arrêtent pas de gueuler.

Hier midi, mes voisins étaient des « ingénieurs Citrix ». Je connais un peu Citrix mais j’ignorais qu’il y avait des « ingénieurs Citrix ». C’est une boite qui fait un tas de truc dont des applications qui permettent d’utiliser des logiciels installés sur des serveurs comme s’ils étaient sur votre propre poste. C’est très bien, c’est à la mode et 99% des grosses boites utilisent ces machins. Toujours est-il qu’ils ne se rendent même pas compte, qu’en se qualifiant ainsi, ils se dévalorisent. « Moi, je suis ingénieur Citrix. » « Non, toi, connard, tu paramètres des applications et te rend indispensable au fonctionnement de la boîte alors ton patron, pour te faire plaisir, te donne un titre. » Ingénieur Citrix.

Aujourd’hui, j’avais droit à d’autres lascars qui ne comprennent même pas qu’ils passent pour des ânes. L’informaticien est comme ça : il est toujours le meilleur dans son rôle sans même admettre que les autres rôles sont autant voire plus importants que le sien. Tiens ! L’ingénieur Citrix ! Sans lui les applications conçues par d’autres ne fonctionneraient. C’est pourtant assez simple d’admettre que sans les applications des autres, ses compétences Citrix ne serviraient à rien.

S’il est meilleur que tout le monde, il l’est surtout que ses clients, sa hiérarchie, ses commerciaux. Alors, quand il est au bistro, avec ses collègues, il n’arrête pas de ronchonner, de critiquer tout le monde, sauf son collègue. Dans chaque groupe, il y en a un qui parle plus fort que les autres. Du coup, ces derniers sont obligés d’hausser le ton pour en placer une. C’est pour cela que je les ai repérés et je sais même pourquoi je ne les ai pas repéré auparavant : le serveur a changé. Ces lascars ne venaient pas dans mon coin de comptoir.

Comme ils parlent fort, outre le fait que c’est désagréable, on a l’impression qu’ils commencent à être saoul, comme s’ils avaient déjà bu cinq ou six bières, ce moment précis (variable selon les individus) où l’on se rend bien compte qu’on commence à avoir trop bu mais à vouloir résister, faire semblant,…

Alors j’ai vérifié : je me suis pointé, une fois, plus tôt que d’habitude : l’informaticien con et prétentieux parle fort dès qu’il arrive au comptoir, à la première gorgée de bière. Il a des vérités à dire à ses collègues.

Le moment le plus délirant est quand ils commencent à parler de leur propre carrière. Par exemple, l’ingénieur Citrix sait que son boulot est porteur mais ne se rend pas compte qu’il s’enferme dans une technologie. Il faut être franchement taré pour développer ses compétences dans un domaine précis : le gars va poursuivre les missions dans ce domaine, il sera très demandé, bien payé,… et au bout de dix ans, la technologie aura disparu et il n’aura rien vu ! Pire, il aura échappé au marché, un peu comme un développeur web qui aurait loupé le HTML5 pour ses nouvelles applications (je prends cet exemple en connaissance de cause… : dans mes fonctions de maîtrise d’ouvrage, j’ai fait la même bourde).

Alors il est aigri. Les jeunes ne savent pas travailler. Les vieux sont has been. Les autres sont des cons. Si vous travaillez dans l’informatique – mais je suppose que dans les autres secteurs, ce n’est pas très éloigné, vous pouvez regarder autour de vous et observer vos collègues. Les pires sont les consultants et autres prestataires de service. Ils sont persuadés être là pour leurs compétences supérieure mais se refusent à comprendre que ces compétences sont dans un domaine précis pas sur le principe de base du métier…

La conséquence est qu’il est incapable de se remettre en cause. Et c’est la plus grave : l’informaticien est lui-même un frein à la transformation numérique.


Comprendre Jolly Jam

En mars, j’avais fait un billet pour annoncer la sortie de Jolly Jam, par Rovio, l’éditeur d’Angry Birds pour concurrencer Candy Crush. J’étais resté bloqué au niveau 67 mais j’y ai beaucoup appris… Néanmoins, j’ai abandonné pendant plus d’un mois et je m’y suis remis. J’ai bouclé le niveau 67 au premier essai (je suppose qu’ils avaient un bug le rendant impossible). Et depuis, je les enfile (les niveaux, à défaut d’autre chose).


Ce jeu est passionnant. Regardons le niveau 94 en illustration. 

Le principe est simple : il faut faire des pavés avec fruits de la même couleur. Dans l'exemple, l'écran est séparé en trois zones : un long rectangle en haut et deux rectangles trapus en bas. Prenons le pavé en bas à droite. Si je sélectionne le pavé de la pomme verte du haut à celle du bas, je vais avoir quatre pommes vertes dans cette zones : elles vont disparaître (un peu comme quand trois bonbons identiques sont alignés dans Candy Crush). Les fruits qui restent vont tomber vers le bas. Dans mon exemple, il s'agit des deux pommes rouges et de la pomme bleu au dessus des deux pommes vertes en bas à droite vont descendre de deux cases (pour remplacer les deux pommes vertes) et les cas fruits de droite du long rectangle vont descendre dans le niveau au dessous.

Quand on met cinq fruits de la même couleur dans le même rectangle, on obtient un fruit spécial qui, pris dans un futur pavé, permettra d'éliminer tous les fruits d'une ligne et d'un colonne. Par exemple, dans le pavé du haut, on pourrait sélectionner les cinq pommes vertes de celle du bas à droite à celle du haut à gauche, ce dernier deviendra donc un "fruit spécial". Ainsi, ce fruit spécial pourrait permettre de taper dans la première colonne de fruits rouges couverts de neige.

Si on en met six dans le même pavé, on obtient un "fruit bombe" qui pourra faire exploser les fruits autour de lui. On pourrait le faire avec les fruits roses du pavé du haut (mais pas celui du bas à gauche, les six pommes rouges ne peuvent pas tenir dans un rectangle).

Si on met plus de six fruits, on obtient un fruit spécial qui permettra de bouffer tous les fruits de la même couleur. 

Ainsi, dans mon exemple, j'ai différentes possibilités : faire un truc de cinq en haut ou en bas à droite avec les rouges, un truc de six avec les roses en haut, un pavé de quatre verts en bas à droite une figure de trois bleus en haut...

Je vais retenir les quatre verts en bas à droite pour tenter d'entasser dans ce pavé des rouges qui tomberont du ciel pour avoir des figures qui permettent de déneiger les pommes rouges couvertes de neige.

C'est un jeu de stratégie... Il n'a rien à voir avec les autres... Mais, dans ma quête du rouge à bas à gauche, il ne faudra pas que je fasse des figures de plus de cinq ou six machins d'autres couleurs, leur explosion détruirait mes rouges entassés : il ne faut pas. Regarder les objectifs, tout en haut : il faut que j'abatte 91 rouges. C'est beaucoup.