31 janvier 2011

Trois raisons d'être aimable avec les blogueurs (oui, toi aussi Ducon...)

Je viens de tomber sur ce billet tout frais d’un de mes confrères blogueurs geeks : 10 manières originales de remercier un blogueur. Je dois avouer que je suis parfaitement d’accord (à part sur le terme « originales »). Je ne vais donc pas faire de billet : je vous laisse le lire.

S’il avait eu un lien vers chacun des mes blogs, ce billet de Cédric aurait été parfait. Peut-être quelques photos de nichons ou de fesses auraient été un plus.

Cédric ne fait que de répéter ce que moi-même j’ai souvent seriné, notamment à l’occasion de mes conseils de blogage : il faut s’intéresser aux autres et le faire savoir. Cédric appelle ça un « remerciement », moi, j’aurais plus tendance à parler de félicitations ou d’encouragement. Quand je découvre un blog qui me bote, pendant les premiers jours, je laisse toujours un commentaire (sauf les blogs geeks), qui a prendre de la hauteur, ensuite, en guise désintoxication : je lis toujours mais je ne commente plus trop.

Bref : appliquez les conseils de Cédric.

Pourquoi ?

Petit 1 et c’est annexe : c’est très bon pour le Wikio, pour l’audience, …

Petit 2 : être poli est la moindre des choses, bordel.

Petit 3 : parce que vous aimez bien savoir que votre propre est lu, qu’on vous laisse des commentaires, qu’on s’abonne à votre blog. Alors faites pareil pour les autres.

Je viens d’inventer l’altruisme intéressé. Remerciez-moi.

30 janvier 2011

Les articles de mes pages facebook repris dans Twitter

Ce matin et hier, j'ai bricolé les pages Facebook associées à mes blogs. Je viens de voir que les derniers billets avaient été repris dans mon compte Twitter, pointant vers l'article dans la page Facebook et pas vers le billet du blog (pour trois blogs seulement, j'ai créé la page de l'autre hier seulement).

Quelqu'un a-t-il une explication à ça ? Quelqu'un sait-il comment je peux supprimer ça ?

Merci.

N.B. : Je ne veux pas diffuser des trucs vers pas page Facebook (à cause du Wikio et des potentiels commentaires, mais aussi pour pouvoir tracer les RT) et surtout je ne veux pas diffuser un truc automatiquement sans que le lecteur puisse voir que la diffusion est automatique.

Des difficultés pour intégrer le flux de mes blogs dans leurs pages Facebook

Comme je vous le disais hier, j’avais échoué à importer les billets d’un de mes blogs (ACDC) dans la page Facebook correspondante. Ce matin, j’ai mené l’enquête. Sur les trois autres blogs, un seul était OK : PMA. PNA avait deux ou trois jours de retard. Quant à PLA, le présent blog, les derniers articles importés dataient de février 2010.

Ce matin, après plus tentatives différentes, j’ai réussi à réparer la page « ACDC » en saisissant le lien « http://www.macomete.com/ » ! Cumulé à de probables bugs de Facebook, il m’a fallu plusieurs tentatives pour que ça marche.

Pour la page « PNA », j’ai supprimé l’importation (qui était avec l’ancienne URL) pour la recréer avec http://www.aubistro.com/ évidemment… Ca a marché du deuxième coup.

J’ai voulu « nettoyer » la page PMA. J’ai supprimé le flux qui était OK. Grave erreur… J'ai eu beaucoup de mal à rétablir. C’est con pour le blog phare. J’ai eu beaucoup de difficultés pour le présent blog, PLA, également, c’est con pour un blog geek.

Pour ces deux blogs, j'ai probablement fait plus de 20 essais (chacun). Pour PLA, ça a fini par passer alors que j'avais validé la page, sans rien changer (juste coché le machin pour les conditions générales). Pour PMA, j'ai fait au moins cinq essais consécutifs, ça a fini par passer.

Comme quoi, il ne faut pas se décourager...

Parfois, j’obtiens le message d’erreur en illustration, en haut à gauche, de ce billet (ce qui me conforte dans la piste d’un bug chez Facebook). Ils pourraient mettre une baleine bleue, pour rigoler. Parfois, j’obtiens ceci : « L’importation a échoué. L’Url fournie ne contient aucune information. », d’autres cela : « L’importation a échoué. Aucun flux n’a pu être trouvé à partir de l’URL que vous nous avez fournie. »


Faut persévérer...

29 janvier 2011

Reprenons Twitter et Facebook pour mes blogs

J’ai modifié légèrement la tronche des quatre blogs, notamment en vue d’améliorer leur relation avec Twitter et Facebook. C’est mon côté ringard, j’aurais du le faire avant.

Pour ce qui concerne Twitter, j’ai juste ajouté un bouton avec mon compte dans la colonne de gauche. Vous trouverez de jolis boutons ici :

Pour Facebook, c’est plus compliqué…

J’avais déjà une page pour les trois premiers blogs, j’en ai créé une pour Le Comptoir de la Comète. C’est un bordel ! Je n’ai pas réussi à y intégrer automatiquement le flux. Je verrai plus tard (je pense que Facebook est temporairement HS).

Pour trouver l’option, c’est déjà très chiant. Donc, cliquez là ;

J’ai ajouté dans la colonne de gauche, à côté du bouton Twitter, un machin pour « inciter » les gens à aller voir la page. Ce n’est pas joli (il faut que je trouve une photo pour chacun des blogs) mais ça ne mange pas de pain. C’est chiant : il faut mettre les mains dans le cambouis et bricoler le code HTML proposé par Facebook.

Je crois que je n’aime décidément pas Facebook. C’est comme iTunes, en fait : incontournable mais inutilisable.

J’ai supprimé l’application Networkedmachin que j’avais conseillée auparavant. Des meutes de supporters m’avaient signalé qu’il était impossible de cliquer sur « J’aime » ou « Partager » quand on avait pas un compte chez Networkedtruc. Or, nos amis de Wikio pourraient très bien commencer à prendre en compte les « j’aime » et « partager » très prochainement.

J’ai fait en sorte que twitterfeed envoie mes billets dans Facebook (Facebook pourrait les prendre automatiquement, mais, si j’ai bien compris, on est limités à un seul flux).

Deux conseils (joliment illustrés avec des flèches rouges) :
-          mettez bien l’adresse du flux chez Feedburner, c’est plus rapide,
-          mettez bien 1 dans l’option machin au dessous de la deuxième flèche, c’est plus rapide.

Du coup, j’ai viré la reprise de mes flux dans twitter par twitterfeed, feedburner fait très bien ça tout seul.

Cela écrit, c’est l’heure de l’apéro.

28 janvier 2011

Comment tirer profit de ses abonnés Twitter ?

J’adore rebondir sur les billets lancés par Disparitus : il a toujours de bonnes idées… Cette fois, il lance : « Comment capitaliser sur ses Twitter followers ? »

Passée la première demi-journée passée à comprendre la question nous n’en tirons qu’une seule conclusion : la question est strictement incompréhensible. Nous allons donc répondre à une autre : « Comment tirer parti de ses abonnés Twitter, pour améliorer l’audience de son blog et tout ça ? »

La question est ainsi beaucoup plus compréhensive mais beaucoup avec à peu près aussi peu d’intérêt dans la mesure où l’on ne connaît pas ses abonnés si on n’y est soi-même pas abonné. Vous m’avez suivi ? Nous allons quand même tenter d’y répondre.

Commençons après une page de #FF. Après tout, nous sommes vendredi. Tiens ! #FF @disparitus @shaya_oh @despasperdus @regarderleciel @dadavidov. Je vous conseille particulièrement Shaya, c’est la taulière du blog « Les tailleuses de pipes ».

Reprenons. Avant de répondre au « Comment » nous allons répondre au « Pourquoi », rapidement :
-         pour qu’eux-mêmes aillent visiter votre blog,
-         pour que progressivement ils l’aiment bien (si vous ne faites pas de la merde, dans ce cas c’est râté) (la règle supplémentaire est qu’il faut faire des billets, contrairement à ce que pense Gaël, #FF quand même @detoutderien),
-         pour qu’ils vous RT ou backtweetent vos billets, pour :
o       faire découvrir à leurs abonnés votre contenu prodigieux (hé oui, y a du travail, parfois) (smiley, Yann !) et gagner des lecteurs, des abonnés, …
o       monter dans les machins qui utilisent le nombre de RT pour vous classer ou mettre en avant vos billets,
o       profiter éventuellement de nouveaux RT de la part des abonnés de vos abonnés.

Avant de répondre à la question en question, j’ai d’ailleurs oublié de quoi il s’agissait, deux premiers constats s’imposent :
-         je vais illustrer ce billet avec des photos de carottes pour vous aider à assimiler,
-         il est important de multiplier son nombre d’abonnés.

Ce dernier point n’est pas à l’ordre du jour de la présente séance. Je suis moi-même assez mou du gland de ce côté. Regardez ma colonne de gauche : il n’y a aucun bouton incitant mes lecteurs à me follower. Ca pourrait changer ce week-end, je pense que je vais y travailler (une sombre histoire de dents et d’antibiotiques m’empêchera d’écumer les bistros). Je vais également travailler à la prise en compte de mes blogs par Facebook, autrement que par le machin que j’utilise actuellement qui empêche de commenter, de faire un « partager » ou « un j’aime ». Cela nécessite que je comprenne le fonctionnement des pages, je suppose. Ce n’est pas gagné.

Il est temps de s’intéresser à Facebook pour les blogs, le Wikio et toussa, je sens le vent tourner. Vous aurez le droit à de jolis billets. Comme si je n’avais que ça à foutre. Si ? Bon d’accord.

Reprenons.

Tirons parti de nos abonnnés.

Moins que @pressecitron ou @sarkofrance, je bénéficie d’un avantage par rapport à vous, êtres humains normaux, je suis déjà zinfluent, comme @dadavidov et @disparitus.

Je ne plaisante pas. Quand je cause avec des inconnus, la probabilité qu’eux me connaissent est relativement importante. Du coup, ils sont flattés et ils sont persuadés que je suis sympathique, que je m’intéresse à eux, …

Le plus rigolo est quand ils sont cités dans le twit annonçant la parution de mon « journal paper.li » (en vente dans toutes les bonnes librairies). C’est assez fréquent (plusieurs fois par semaine), que vois passer des twits : « @jegoun : merci ! » ou « @jegoun : très flatté » ou « Bordel, je suis repris par le paper.li de @jegoun ! » ou « hé ! @machin, t’as vu ça, @jegoun me suit et m’a repris ».

Pour la petite histoire, j’avais supprimé mon compte chez paper.li trouvant que ça ne sert à rien. Quelques mois plus tard, je l’ai recréé uniquement pour recevoir des messages flatteurs (plus exactement pour faire croire aux gens que je m’intéressais à eux).

Mesdames, Messieurs, sachez que le paper.li est totalement automatique. Je ne sais même pas quelles sont les critères de construction : principalement les retwits des gugusses à qui je suis abonné, je crois. En gros, mon paper.li ne correspond pas à ce que je lis ou recommande, mais à ce que recommandent ceux à qui je suis abonné chez Twitter.

J’espère que cette histoire de stratégie autour du paper.li restera entre nous et que vous ne le répéterez pas dans vos blogs. Tant que nous en sommes aux confidences, je m’abonne à tous ceux qui s’abonnent à mon compte, comme ça les gens sont flattés (« @jegoun : c’est trop d’honneur », j’ai bien fait de prendre jegoun.net comme URL pour mon, moi). Par contre, je me désabonne au bout de quelques mois (la plupart des gens ne le voient pas) pour que mon nombre d’abonnements oscille entre 600 et 800 (limite maximum, à vue de nez, pour que la TL reste lisible). Quand je pense que certains gugusses mal intentionnés répandent le bruit que je triche pour monter au Wikio.

A l’heure où je vous parle, je suis en train de terminer l’introduction de ce billet et j’en suis déjà à deux pages. On est mal barrés. Il vous reste bien cinq minutes ?

« Comment tirer parti de ses abonnés Twitter, pour améliorer l’audience de son blog et tout ça ? »

Petit 1 : il convient d’être abonné à ses abonnés pour pouvoir dialoguer avec eux (dans la limite des 600 ou 800 ci-dessus).

Petit 2 : il faut leur parler. Il faut écluser les dernières cinq minutes de sa TL et répondre aux questions posées, faire des commentaires, des plaisanteries graveleuse (les filles aiment bien, en fait, mais la plupart des gens ont un rapport louche avec la vulgarité, c’est une erreur, il faut il aller franchement). Ainsi, vous paraitrez sympathique et les gens s’intéresseront à vous et liront votre blog.

Je sais : vous n’êtes pas sympathique. L’important est de le faire croire. Il faut le faire avec philosophie : vous avez un potentiel de 600 ou 800 avec qui papoter, votre cerveau ne vous permet de vous en rappeler que de 2 ou 300, vous parlerez donc avec des inconnus et vous oublierez avec qui, notamment si vous twitez du comptoir des bistros à une heure avancée comme certains. Suivez mon regard. L’important est de faire croire aux gens que vous vous intéressez à eux.

La démarche est parfaitement faux-cul, je sais, mais ce n’est pas grave : s’il y a des andouilles qui peuvent encore penser qu’on peut être ami avec un type rencontré au hasard d’une TL, c’est qu’il a une notion de l’amitié qui nécessiterait une révision générale. Tout au plus « des passades ».

Ceci suffit.

Au début, je faisais beaucoup de RT, mais, à terme, c’est contreproductif, y compris pour les gens dont le blog est RT. Il faut faire des RT ciblés : les bons billets. Les RT de complaisance doivent être faits à partir de la fonction native « retwit » de l’iPhone pour que vos abonnés savent que quand vous faites un RT en recopiant le twit d’origine vous êtes sincères. Avec le « RT natif », vous insérez juste un twit dans la TL de vos abonnés alors qu’en recopiant, vous êtes à l’initiative du message. En créant ce « RT natif », Twitter a tué la branche sur laquelle il était assis. Mais je suis presque hors sujet.

Ce billet étant fini mais trop court, je vais reprendre les points de Disparitus afin d’en livrer un commentaire en bonne et due forme.

« 3. N’attends aucun retour sur investissement tant que tu n’es pas devenu ce qu’on appelle de l’autre côté de l’Atlantique « une social voice ». »

Je ne sais pas ce qu’est « une social voice » mais Disparitus a TOUJOURS raison. Il faut être très patient. Tu récupère un abonné, tu le choies mais un sur 10 clique sur tes liens (j’ai vérifié pour moi, ça fait environ un sur 220, voir un billet que j’ai fait hier mais je ne sais plus où).

« 4. Publie quand même du gros et grand contenu digital, c’est pas le tout de twitter, il faut balancer du lourd. »

Je ne comprends toujours pas ce que veut dire Disparitus mais il a raison. Pour assurer la promotion de son blog, l’important est d’y produire du bon contenu. Twitter passe après, ce n’est qu’un moyen supplémentaire.

« 5. Pense Twitter comme une extension de tes activités marketing de toi-même. »

Ca ne veut rien dire mais c’est vrai. Je suis le même dans Twitter que dans mes blogs, la vraie vie.

« 6. Mixe tes messages avec des @dalailama ou @dadavidov ou @jegoun, les gens sont toujours honorés. »

Ah ! Enfin une parole claire. Il a raison. Un bon twit comme « Hé ! @ducon @sarkofrance : tu as vu le machin à propos du truc ». Paf ! Le type pense que tu le traites d’égal à égal avec Sarkofrance.

« 7. Ne DM jamais quelqu’un tant que tu ne le connais pas. On n’est pas sur Meetic. »

Oui. Ne casse pas les couilles aux gens. Surtout à moi. J’unfollowe assez rapidement. Je vais sur Twitter pour rigoler avec les copains, avec les inconnus et pour assurer la promotion de mon blog.

Notamment, n’utilise pas les DM pour faire la promotion de ton blog. Je me rappelle une fois (je n’étais pas à jeun, hein !) un type m’avait  envoyé un DM « Merci de me suivre ! Tu peux aussi suivre mon blog à cette adresse ». J’avais répondu « De rien ! Tu peux aussi suivre mon blog, j’ai oublié l’URL, c’est le premier de la liste, là : http://www.wikio.fr/blogs/top/politique ! »

On ne se refait pas.

Quelqu’un peut me dire pourquoi j’ai décidé d’illustrer ce billet avec des carottes ?

27 janvier 2011

Combien de fois chacun de vos billets a été signalé dans Twitter

Décidément indispensable, Thierry nous rappelle aujourd'hui l'existence de Topsy qui permet de savoir en trois clics combien de fois chacun de vos dernier billets ont été cités dans Twitter. Cliquer sur l'illustration pour comprendre, j'ai la flemme.

Twitter : juste un endroit où on peut discuter avec le monde entier

Je vous invite à lire le talon billet d’Achille à propos de l’influence de Twitter avant de lire le commentaire que j’en fais ici. Il a raison sur les deux points essentiels :
-         il ne faut pas compter sur Twitter pour générer du trafic,
-         on est submergés d’informations : on ne clique plus.

Comme j’utilise bit.ly (contrairement au vieux) pour twiter, je ne peux que confirmer : chaque twit provoque assez peu de « clics ». Je l’ai déjà dit ici : les gens cliquent surtout quand je mets des liens vers mes billets ou quand je mets un lien vers un copain qui a mis une photo de moi tout nu devant un Vittel menthe.

En fait, mes abonnés viennent pour moi, pas pour les machins que je pourrais « curatorer ». Ainsi, sur les 20 derniers liens que j’ai twités, le nombre de clics moyen est de 8,6. Chacun de mes liens est « cliqué » par un de mes abonnés sur 220. Dérisoire.

Ne soyons pas chien, si je mets un lien vers un billet d’un blog qui a 50 visiteurs par jour, je lui augmente son chiffre de près de 20%. Joie pour lui. Un grand pas pour l’humanité.

Ainsi, la conclusion d’Achille pourrait être parfaite : « Même si cela parait évident, Twitter n’est pas un outil de promotion des blogs, mais juste un endroit où on peut discuter avec le monde entier. »

Elle pourrait être parfaite, à deux exceptions près :
-         les bons billets sont très RT et arrivent aux oreilles de twittos très zinfluents, les peu qu’il reste,
-         Twitter est devenu incontournable pour les machins qui l’utilisent pour mesurer « la popularité » des billets, comme Wikio pour ce qui me concerne puisque c’est le seul truc que j’utilise pour mettre mes blogs en avant.

Ainsi, pour la diffusion des informations, Twitter n’est qu’une mode. Bientôt sera venu le temps des curators. Quelques gugusses seront reconnus pour l’information qu’ils trouveront dans les blogs ou la presse en ligne sur des sujets précis.

Hier, je parlais de mon jeune collègue qui suit les comptes Twitter de quelques pointures. J’imagine très bien Sébastien Chabal, à la retraite, développer son propre site où il balancerait des liens vers des informations qu’il juge intéressantes, suivi par des dizaines de milliers de gugusses lassés de la presse ordinaire, de la presse sportive généraliste, de la presse sportive spécialisée et de la presse people, trouvant dans « Chabal.com » un bon compromis entre ce qu’il faut savoir et la tonne d’informations disponibles.

Un jour, Chabal donnera son avis sur les dépêches qu’il met en avant et laissera les gens commenter ses news. Il aura réinventé le blog. Mais j’en parlais déjà récemment ici-même en concluant : la boucle est bouclée.

Revenons à Twitter et à Achille.

« Même si cela parait évident, Twitter n’est pas un outil de promotion des blogs, mais juste un endroit où on peut discuter avec le monde entier. »

« Juste un endroit où on peut discuter avec le monde entier. »

Ca me va bien. Twitter a eu la bonne idée, contrairement « aux autres » (Facebook, Friendfeed, Google Buzz, …). On parle souvent de son extrême simplicité qui arrive à séduire tout le monde, en permettant les nouveaux venus à se sentir chez eux en quelques heures… Il faut surtout noter la limitation à 140 caractères qui rend une « TL » lisible et supportable.

« Juste un endroit où on peut discuter avec le monde entier. »

On est d'accord, Achille !

(photo)

26 janvier 2011

Nouvelle vague de spams chez Blogger ?

Depuis longtemps, ce blog est trollé, sur des vieux billets, par « Voyance par téléphone », « Voyante », « Tarot gratuit », « Medium » et quelques autres pseudo de ce type, avec toujours le même type de commentaire : « Votre blog est magnifique ».

C’est lourd parce qu’on reçoit des commentaires à chaque (moi et les abonnés aux commentaires, à qui je présente d’ailleurs toutes mes excuses). Pour limiter les dégâts, j’avais activé la modération des commentaires pour les billets de plus d’une semaine.

Depuis peu, ce sont les billets récents qui sont concernés et mon blog politique en prend plein la gueule (illustration, vous pouvez cliquer pour agrandir).

Ces spams sont visiblement faits « à la main » (quelques indices, comme celui apporté par le gugusse qui m’avait laissé un message de ce type en oubliant de signer puis remis le même message juste après), d’ailleurs, à une époque, j’avais activé la « vérification des mots » (les ignobles lettres à saisir, comme chez MHPA ou Le Grumeau) et ça continuait…

Petit 1 :

J’invite les blogueurs blogger à modérer les billets depuis quelques jours.

Petit 2 :

J’invite à ne pas se contenter de supprimer les commentaires en spam mais à les déclarer comme tels pour permettre à Blogger « d’apprendre à les repérer ».

Petit 3 :

Si quelqu’un pouvait m’expliquer le modèle économique des zozos qui spamment les blogs, toujours avec les mêmes pseudos, au point d’être repérés dès l’allumage de l’ordinateur… Autant je veux bien cliquer sur un mail qui me propose d’avoir une plus grosse bite (bien que n’en ayant pas besoin), mail envoyé par millions à des andouilles par ailleurs équipées de filtres antispams, autant recevoir un spam dans les commentaires de mon blog pour une telle connerie me parait suspect.

Non ?

Une étude sur la blogosphère française

Signalée chez Le Modérateur. Allez donc cocher des cases, ça se passe ici. J'ai répondu (par la vérité) pour faire basculer la moyenne du temps consacré au blogage...

Gmail - Afficher le nombre de messages non lus dans le signet de votre navigateur

Voyez au bout de la flèche rouge. Dans l'onglet gmail de mon firefox, le machin m'affiche sur le logo gmail le nombre de messages non lus (le nombre à droite ne s'affiche plus dès lors que vous avez 6 onglets ouverts).

Il suffit d'aller dans le labo (j'en ai parlé il y a moins de deux mois) et chercher "non lus" puis d'activer et d'enregistrer.

(fraichement pondu ici)

Twitter, cet inconnu intrusif

On discutait avec des collègues, hier soir, des réseaux sociaux. Dans « la bande » d’une dizaine de gugusses, avec deux autres et nos 44 ou 45 ans, nous faisons office de fossiles. Nous travaillons tous dans l’informatique et sommes, pour la plupart, à moitié geeks.

Tout le monde connaissait Facebook mais la plupart des gens n’aiment pas ou n’utilisent pas, par manque d’envie ou de motif. Seuls le plus jeune (environ 25 ans) et moi avons déclaré avoir un compte. Les autres n’ont pas dit qu’ils avaient un compte ni qu’ils n’en avaient pas, d’ailleurs. Mais tout le monde connaît Facebook.

Le « jeune » a un usage de Facebook identique à celui de la plupart des gens (partage d’informations, photos, statuts,…). J’ai dit que moi aussi ce qui n’est pas très vrai même si je papote souvent avec des gens éloignés géographiquement. En fait, je n’utilise quasiment pas Facebook (mais j’y reprends tous mes billets donc mon compte est très actifs). J’aime bien aussi consulter le profil de certains copains blogueurs, comme Trublyonne ou Gularu (ils donnent, par période, plus de nouvelles par ce machin que par leurs blogs).

Ce qu’il y a de sûr, c’est que seuls, nous deux, connaissions réellement Twitter. Les autres en ignoraient l’existence ou n’arrivaient pas à imaginer ce à quoi ça correspond. C’est d’ailleurs en tentant de leur expliquer que la discussion s’est tournée vers Facebook, pour essayer de trouver des similitudes (comme quoi, ils connaissent mieux, en fait, qu’ils ne le prétendent).

J’ai participé au fait de détourner le sujet de la conversation, je ne tiens pas spécialement à ce qu’ils aient l’idée de me suivre (non pas pour les conneries que j’y raconte mais parce que Twitter est un relai de mes blogs et je ne tiens pas à être regardé, au boulot, comme une espèce de bête spéciale, taulier du premier blog politique d’un classement).

Toujours est-il que cette ignorance totale m’a laissé perplexe. Même mon jeune collègue n’utilise Twitter presque que comme un « machin qui remplace les agrégateurs de flux RSS ». Il s’abonne à des comptes institutionnels ou à des comptes de personnalités (il m’a cité plusieurs joueurs de rugby dont j’ignorais l’existence). Il est abonné à plusieurs dizaines de compte mais a très peu d’abonnés. Je ne lui ai pas dit que j'avais 1900 abonnés, 600 abonnements et plus de 50000 Twits, je lui ai juste dit que j'avais mon compte depuis 4 ans.

Il connaît néanmoins assez bien toutes les fonctionnalités de Twitter (il utilise même les listes, l’heureux homme organisé) mais ne pratique pas la principale (pour moi) : papoter avec les gens. Il ne diffuse pas d’information et se contente de lire « des flux ».

En fait, j’ai l’impression qu’il n’est followé que par des inconnus, peut-être un ou deux potes à lui mais je ne suis pas sûr. En fait, je suis peut-être la première personne de la vraie vie qu’il rencontre et qui utilise Twitter. D’ailleurs, il a mis une certaine insistance à avoir mon pseudo. Peut-être a-t-il un âge où on fait difficilement la distinction entre la vie professionnelle et la vie privée (j’ai eu aussi 25 ans, on sort d’école, les « collègues » sont alors des copains étudiants et on débarque à Paris pour le travail sans connaître personne, on se rapproche naturellement des collègues de travail).

Je lui ai donc expliqué qu’il n’aura pas mon pseudo (mon nom de famille suivi de la première lettre de mon prénom, ne le dites à personne) parce qu’il faut absolument faire la distinction entre les différentes sphères (le boulot, la famille, les copains, le monde virtuel), le tout devant les yeux ébahis des autres collègues qui n’avaient jamais étudié ça sous cet angle. Tout juste avaient-ils vu des polémiques sur la protection de la vie privée dans Facebook ou des gugusses qui avaient été licenciés mais n’avaient imaginé d’une part l’insertion dans l’intimité des gens (ben oui, si je prends une cuite pendant mes vacances, mes collègues de bureau n’ont pas à le savoir) et d’autre part le côté « temps réel » (avec Twitter, on suit l’alcoolémie monter… Smiley… On saurait en temps réel ce que font les collègues de bureau).

A mon jeune collègue, je lui ai dit « mais tu imagines, si moi, ton N+2 [oui, je suis aussi son « supérieur hiérarchique »], arrive à suivre tes faits et gestes en permanence ? » et aussi « et tu imagines quand tu seras chefs, quand tes sous-fiffres pourront suivre ta vie privée, qu’ils sauront le lendemain avec qui tu as fait la bringue, dans quel bistro du as fini ? »

Je pense qu’il a été sensible à mes arguments mais ne les « ingurgitera » pas. Un jour, s’embêtant chez lui, voudra se faire de nouveaux copains. Il utilisera Google et avec les bons mots clés tombera sur mon compte, via, par exemple, sur ce Twit (avec la même recherche, il tombera d’ailleurs assez facilement sur mes blogs).

Cela dit, la plupart des autres collègues ont mon adresse mail perso (on les utilise à partir des smartphone personnels pendant les déplacements) dans leurs carnets d’adresses. S’ils s’amusent à créer un compte Twitter, je serai probablement dans leurs premiers abonnements.

On est peu de chose. Mais heureusement, personne ne connaît Twitter.

(image)

25 janvier 2011

Qui aime ou partage vos billets de blog dans Facebook ?

Avec les outils Wikio, on sait voir qui a backlinké et qui a backtwité vos billets (encore que, depuis aujourd'hui ou hier, c'est Gildan qui me le faisait remarquer, on n'a plus accès qu'au nombre de backtweets, pas au détail des backtweets et à la liste des backtwittos).

Dadavidov nous propose aujourd'hui un moyen pour vérifier comment votre blog est partagé, aimé et commenté sur Facebook.

Un conseil aux entreprises et marques pour l'utilisation de Twitter

Je pique l’illustration à un de mes éminents confrères qui donne « 15 conseils pour la gestion du compte d’une entreprise ou d’une marque sur Twitter. »

Je vais immédiatement me permettre un conseil supplémentaire aux entreprises et aux marques : Mesdames, Messieurs, désertez immédiatement Twitter. Je ne doute pas que des conseillers en communication et des cabinets de conseils divers vous inciteront à investir dans les médias sociaux. Pensez donc au nombre de consultants et de community managers qu’ils pensent vous vendre ensuite.

Dans mon illustration, le compte twitter « @Disney_ParisFR » informe M. DarthMarco que son fil traite de l’actualité de la destination et de l’entreprise avec des sujets complémentaires à la page « @Disneylandparis ». C’est bien gentil. Mais M. DarthMarco est peut-être un type qui regarde distraitement sa TL en buvant des bières au comptoir (j’en connais).

Croyez-vous réellement qu’un tel machin va permettre d’augmenter du moindre centime d’euro le chiffre d’affaire de cette honorable maison gérant des parcs d’attraction. Un peu de sérieux. Pensez-vous réellement que vos potentiels clients sont soucieux de l’image de marque que vous laisserez dans Twitter ? Pensez-vous qu’une personne normale (style gros frisé avec un cravate à chier) va s’emmerder à suivre des marques commerciales dès lors qu’il a plus de 2 ou 300 abonnements ?

Quel est le prix d’un ou de plusieurs Community Managers ? Le chiffre d’affaire généré par ce CM a-t-il la moindre chance de dépasser le coût de ce CM ? Pensez-vous qu’un CM puisse suivre plus de 1000 ou 2000 personnes ? Quelle est le nombre de CM qu’il faudrait pour toucher tous les clients potentiels de votre institution ? Combien de client avez-vous par jour ?

J’entends bien que des gens qui espèrent gagner des sous avec Twitter viennent dire que je raconte n’importe quoi avec de très jolis arguments à la clé. Il n'empêche que...

Cela dit « Hé @m_le_maire, @martinp_, @sebmusset et @intox2007, vous buvez un coup à la Comète ? » est généralement assez efficace. Ca marche aussi avec @yannsavidan et @romainblachier mais ils viennent de plus loin. Même @philippemeoule5 @dominiquedarcy @elc95 habitent trop loin pour rentabiliser le machin.

La Répression des Fraudes pourrait contrôler les blogs

Dans un récent billet, je ronchonnais contre les billets de blogs ventant des produits, des applications, ... mais qui laissent supposer au lecteur que la démarche du taulier des blogs est spontanée alors qu'il a été sollicité par une entreprise, voire payé par cette entreprise.

Mon billet n'était pas claire : je n'ai rien contre les billets sponsorisés. Je suis juste opposé aux mensonges (même par omission) qu'on pourrait faire aux blogueurs.

Nous apprenons aujourd'hui que "la répression des fraudes va aussi vraisemblablement se tourner vers les blogs les plus influents en France pour procéder à des vérifications afin de déterminer si certains billets ne constituent pas en réalité une publicité déguisée effectuée à la demande d’un annonceur avec versement d’une contrepartie financière, ou d’un autre avantage, au blogueur. Ceux qui rédigent de tels billets sont donc invités, encore plus qu’auparavant, à bien ajouter, et d’une façon très visible, une mention similaire à, par exemple, "Publi-Rédactionnel", ce qui montre la volonté de ne pas tromper le lecteur."

Je ne suis pas spécialement réjoui de voir des services de l'état se mêler du contenu de nos blogs. Il n'empêche que je ne vais pas conchier une mesure que je demandais la semaine passée.

(via Poireau)


20 janvier 2011

Rip Google Reader ?

2 ans que j'utilise Google Reader... Ce soir, je charge mon gmail. J'avais l'habitude de lire mes mails puis de cliquer sur "Reader" en haut à gauche. L'option n'y est plus. Que dois-je conclure ?

Les curators en débat !

Comme je vous parle régulièrement des curators depuis quelques temps, ici, je ne peux passer sous silence la conférence-débat à ce sujet, le 7 février, en présence de Jean-Paul Huchon (qui était venu à la Comète), et avec comme débatteurs-conférencier, des gens bien, dont mes potes Patrice, PDG de Pearltrees (dont je parlais beaucoup à une époque) et Pierre, patron de Wikio (dont je crois me souvenir avoir parlé une fois ou deux). 

Il devrait y avoir le taulier de PMA (mais c'est pendant les heures de travail), vu que ça se termine par un pince-fesses...

Comparaison des modes d'utilisation des réseaux sociaux

Twitter : J’ai besoin de faire pipi
Facebook : Je fais pipi
Foursquare : C’est à cet endroit que je fais pipi
Quora : Pourquoi je fais pipi ?
Youtube : Regarde ce pipi !
Linkedin : Je suis très bon pour faire pipi !

Trouvé chez Tuxbord

Grâce à Wikio (je suis curator de curator).

La messagerie Facebook : ma première impression

Comme je le disais hier soir, ma messagerie Facebook a été activée hier soir. Je l'ai essayée en tant que telle, "une messagerie", je ne vois pas du tout l'intérêt en tant que messagerie, tant l'interface de saisie est à chier par rapport au bon vieux Gmail de nos grands mères.

Donc je me permets de réveiller mes lecteurs avec ce billet sans intérêt pour leur poser une question.

Bordel, quelqu'un a-t-il compris l'intérêt de ce truc ?

19 janvier 2011

Ah ! Une nouvelle "une" chez Wikio !

C'est le bonheur, on peut désormais choisir une "catégorie" d'informations "les plus retwitées" !

Reste à savoir comment est "catégorisé" chaque billet ! (en Français dans le texte : un billet à propos du Wikio, dans mon blog politique, sera-t-il "rangé" dans les "politiques" ou dans les "geek" ?

Jean a encore du travail pour répondre à ce type de question.

Mon email chez Facebook !

Il a été activé ce soir, et vous ?

Ca s'arrose ?

Recevoir par mail tous les twits émis par un compte Twitter

Encore découvert chez l'indispensable Thierry, l'application Digestly permet de s'abonner à un compte Twitter pour recevoir tous les jours un mail avec tous les twits émis par un Twittos.

Cela parait absolument indispensable car totalement inutile sauf pour suivre méthodiquement certains "vrais curators", ceux qui diffusent une vraie information intéressante (comme moi puisque je twite les billets de mes 4 blogs et de ceux des copains).

C'est en m'inscrivant à mon propre compte, pour tester  le machin (et me rappeler, le lendemain, ce que j'ai fait pendant l'éventuelle cuite de la vieille), que je me rends compte d'un travers de ce machin : on pourra facilement être espionné "automatiquement" et "méthodiquement" (alors qu'il serait trop chiant de lire, avec Twitter tous les twits d'un gugusse).

Billets sponsorisés ou arnaque intellectuelle ?

Pour ce blog, je suis régulièrement sollicité par des « annonceurs » pour présenter leurs produits, sites web, application iPhone, … Je ne suis presque jamais sollicité pour le blog politique qui a pourtant trois ou quatre fois plus de lecteurs. Du fait de son bon classement au Wikio Geek, les agences de com qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez sont persuadées que j’ai autant de visites que mes honorables confrères alors que j’en ai à peu près vingt fois moins que la plupart (réellement).

Généralement, je refuse sauf quand les produits sont réellement sympas et pourraient être utiles à mes lecteurs réguliers (la plupart viennent du blog politique et ne sont pas "geeks"). Je refuse presque systématiquement toute rémunération pour différentes raisons (crédibilité, honnêteté, …) mais le montant que je pourrais toucher en un mois ne paierait sans doute pas mes notes de bistro d’un week-end.

Je ne réponds pas toujours aux mails de sollicitation, faute de temps, mais souvent j’explique à l’expéditeur du mail les raisons de mon refus : pas assez de lecteurs. Pour l’anecdote, il m’arrive fréquemment de lire les mails de sollicitations à partir de l’iPhone. Dans ce cas, pour ne pas oublier de répondre, je le fais immédiatement en disant que je ne suis pas à mon bureau, mais « n’hésitez pas à me relancer ». Du coup, à la relance, je suis obligé de faire un billet.

Bref…

Généralement, j’en reçois tellement que j’oublie. Avec ou sans réponse, le mail passe à la poubelle.

Pas hier, j’ai oublié d'oublier. Et j’ai ouvert le mail par mégarde ce matin.

C’était pour une application iPhone n’offrant strictement aucun intérêt, ce qui n’est pas du tout péjoratif : on vivait très bien avant d’avoir des iPhone.

Le hasard faisait que j’avais dans mon Google Read le billet d’un de ces excellents confrères que j’étudie avec application pour repérer du contenu intéressant pour mon blog et leur faire gagner ainsi des liens (je suis le seul à citer mes sources, visiblement, …).

Ce billet présentait cette application iPhone sans le moindre intérêt.

La présentation élogieuse montrait un produit innovant, indispensable, que le taulier avait découvert et se faisait une joie de le présenter à ses lecteurs. Patati patata.

J’aurais été plus loin dans la découverte de l’application si je n’avais pas en même temps, sous les yeux, le mail de sollicitation que j’avais reçu et un billet faisant suite à la réception de ce même mail par un confrère.

Il avait réussi à rédiger son billet de manière à faire croire qu’il avait découvert pas à pas l’application, ses intérêts,… alors qu’il ne faisait que réécrire le contenu du mail.

De la pure arnaque intellectuelle.

Je ne lirai plus jamais les billets de mes confrères avec le même œil.

18 janvier 2011

Permettez à vos lecteurs d'extraire vos billets au format pdf

Hé ! T'as vu ? Dans la colonne de gauche, j'ai un joli bouton qui permet à mes lecteurs d'extraire un pdf en quelques clics.

C'est fait par Jolyprint. Il faut quelques secondes pour l'installer.

C'est Dagrouik qui me signale ce machin.

En fera-t-il un billet pour son blog geek ?

17 janvier 2011

Le service de partage de photo le plus simple

C'est http://min.us/ (découvert chez Cédric) : il suffit de glisser "au bout de la flèche" un fichier avec une photo. Et hop ! Le machin vous la met en ligne, avec un lien court, en prime, et toutes les fonctions usuelles de partage.

Indispensable, non ?

13 janvier 2011

La fin des curators !

On parle de plus en plus des « curators ». Eric vient d’en faire un intéressant billet. Néanmoins, je m’interroge ! Comment trouver d’intéressants curators ou devenir soi-même un intéressant curator ?

Le curator est une personne qui arrive à trouver des informations intéressantes, dans l’infinité du web, de la blogosphère, … et à les présenter de manière plus ou moins organisée à ses lecteurs, soit de la manière la plus simple qui soit en mettant des liens dans son compte twitter, soit en utilisant des outils plus élaborés, comme pearltrees, voire même, pourquoi pas, un blog dédié, ce que semble vouloir faire Eric.

Il y a même maintenant des outils qui font de nous des « curators » automatiques, comme Paper.li qui construit tout seul un « journal » avec ce qui passe dans votre Twitter. Je m’étais d’ailleurs désinscrit de paper.li car je n’en voyais pas l’utilité. Puis je me suis demandé pourquoi je ne deviendrais pas, moi-même, un curator…

Je ne connais pas de curator intéressant, à part Slovar, peut-être mais c’est aussi parce qu’il fait sa revue de presse, sous Twitter, aux heures où j’ai du temps de cerveau à consacrer à l’actualité.

La question est de savoir si le « métier » de curator a de l’avenir ! Les gens vont-ils continuer à suivre l’actualité ainsi, les curators dilettantes ne vont-ils pas se lasser de balancer des liens dans des machins ?

On est arrivé à un stade où un gugusse à commenté mon blog politique, récemment, en s’étonnant que j’utilise http://actu.voila.fr pour rechercher des informations. Je me demande même si je ne suis pas le seul blogueur politique à aller consulter des sites d’information grand public (parce que seul ce qui arrive aux oreilles du public m’intéresse).

Un de ces jours, à force de consulter les sites d’information spécialisés, voire les curators, on oubliera ce qui se passe dans la vraie vie. Ca me rappelle quand je lis les billets de mes confrères geeks pour tenter de sortir de l’information intéressante pour le présent blog : la plupart présente des informations sur des nouveaux téléphones, des nouvelles applications, dont je n’ai rien à cirer (personnellement, seulement : ils ont beaucoup plus de lecteurs que moi).

Un jour, il y aura une guerre entre le Portugal et l’Espagne et on (nous autres acharnés de l’information politique) ne sera pas au courant parce que nos curators préférés n’auront pas jugé intéressant de le signaler…

Alors, on se demandera quels curators consulter, comme on se demande quels blogs consulter. ou quels sites d'information consulter Les curators chercheront à se faire connaître, aussi parce qu’il faut gagner de l’oseille ou de la notoriété… Les petits curators se prendront au sérieux et gueuleront après les curators zinfluents. Les curators mettront des jolis widgets dans leur machin qui leur sert à curatorer. Puis ils ajouteront la possibilité de mettre des commentaires à leurs trucs qu’ils ont curatoré, et inciteront les autres curatorer à curatorer leurs propres curaturages. Ils mettront des compteurs de visites sur leurs outils de curatorage. Une startup développera un outil de classement des curaters, avec des catégories de curatorage. Des gugusses seront accusés de tricher pour leur bon classement de curatoragement.

Une boucle sera bouclée.

Alors, depuis le temps qu’on me parle de la fin des blogs… Ca ne m’empêche pas de continuer à « produire du contenu » pour mes quatre blogs (sauf aujourd'hui, faute de temps) pour mon plus grand plaisir et j’espère le tien, toi, là, qui m’a lu jusqu’au bout !

N’oubliez pas de curatorer ce billet.

12 janvier 2011

Les 10 commandements du blogueur (modes d'emploi compris)

Périodiquement, j’aide des blogueurs à monter ou à améliorer son blog. Récemment, par exemple, j’ai aidé Dominique à déménager chez blogger et Ju à paramétrer ses flux. J’ai aussi aidé Ju à installer une Newsletter, idée reprise par Laurent. Des fois, je le fais de ma propre initiative. Tiens ! El Camino, bordel, quand est-ce que tu vas supprimer le machin qui ouvre une publicité dans une nouvelle fenêtre ? (même s'il y a un progrès depuis la dernière fois que je t'ai engueulé). Hé ! Philippe, tu vas penser quand à changer de plate-forme ?

Je vais rappeler ici quelques informations que je répète systématiquement. Ce billet deviendra culte. On m’élèvera au Panthéon et on m’offrira des bières.

Petit 1 : si tu n’as pas de blog ou que tu juges le tien merdique, tu ouvriras un blog chez blogger. Si tu ne sais pas pourquoi, moi je sais. Ce point est important mais n’est pas le sujet du billet. Autre argument : si tu veux que je t’aide, prends une plate-forme que je connais bien.

Petit 2 : tu ne trouveras pas que je ne te fais pas assez de liens ou de backtweets, c’est moi qui connaît le fonctionnement du Wikio. En conséquence, tu ne réfléchiras jamais avant de faire un lien ou un BT, tu fonces…

Petit 3 : le petit 2 n’est pas une plaisanterie, quand tu passes ton temps à faire des conneries, tu n’es pas en train de travailler à ton blog. Cela dit, tu penseras à promouvoir les blogs des copains, notamment les miens, c’est la meilleure solution pour qu’ils fassent la promotion du tien. Tu créeras donc un compte twitter.

Petit 4 : tu basculeras tes flux chez feedburner. Ne te poses pas la question de savoir pourquoi (j’en reparle par la suite), fais le. Pour ceux qui ont un blog blogger, je donne le mode d’emploi ici.

Petit 5 : tu émettras un twit automatique avec feedburner dès qu’un billet est publié (mode d’emploi dans mon blog).

Petit 6 : tu offriras la possibilité à tes lecteurs de s’abonner à une newsletter. C’est ringard, je sais mais il y a plus de Français qui ne connaissent pas les flux RSS que de types qui connaissent. Feedburner le permet (je l’explique ici, orienté « blogger)).

Petit 7 : en plus de feedburner, tu émettras un twit automatique avec Twitterfeed (j’en ai aussi parlé) de manière à ce qu’il sorte plusieurs heures après l’autre (avec mon dernier blog, j’ai échoué, ils sortent en même temps, je ne sais pas pourquoi).

Petit 8 : tu t’inscriras à un machin pour recevoir un mail dès que ton blog sera backtweeté (j’en parle ici mais dans le billet, j’ai oublié de dire qu’on pouvait s’abonner à des alertes par mail).

Petit 9 : tant qu’à t’inscrire partout, tu t’inscriras aussi à Ugotwit (j’en parle vaguement ici mais pas trop, à l’époque le service était à moitié planté) qui t’enverras un mail à chaque fois qu’un twit sera envoyé « @toi-même ». Tu éviteras ainsi de passer des heures à faire le con dans twitter.

Petit 10 : tu installeras des beaux boutons de partage (si ton blog est chez blogger, tu veux voir comment ici).

Edit : Ajout de points complémentaires le 13/01

Petit 11 : tu utiliseras un agrégateur de flux pour lire les billets, c'est beaucoup plus simple (Dadavidov nous montre ici comment utiliser Google Reader).

Petit 12 : tu adapteras ton blog à tous les formats de lecture. Il doit être lisible entièrement dans un agrégateur (donc les flux doivent être complets) et à partir d'un mobile (pour les blogs blogger, j'explique ici comment faire).

Les statistiques de votre blog sur la page d'accueil de Google

iGoogle (une variante de Google, en gros) dispose d'un nouveau Widget permettant d'afficher parmi tous les widget les statistiques issues de Google Analytics pour votre ou vos blogs.

C'est l'excellent Xapur qui a trouvé ça (suivez bien les explications qu'il fournit, c'est très simple, mais il faut suivre à la lettre).

11 janvier 2011

Trouver une photo publiée dans twitter

Découvert chez Thierry, Twicly permet de chercher une photo parmi celle diffusées dans Twitter (même sans avoir de compte twitter).

Exemple : pour illustrer mon blog bistro, j'ai cherché "Bieber" avec ce machin :

Talkab : le blog à usage unique





C'est par l'intermédiaire de FredZone que j'ai découvert Talkab qui permet à des non blogueurs de diffuser des billets de blog en créant une espèce de "blog avec un seul billet". C'est enfantin et ça prend quelques secondes.

Indispensable.

N.B. : Voila le billet de test que j'ai fait. Il a été "validé" en quelques secondes. Vous pouvez aller commenter (mais pas trop) pour que nous puissions tester l'interface.

La chaine livresque

S’il y a bien une chaine à laquelle je serais incapable de répondre, c’est bien celle où me tague Daniel : « Il s'agit d'imaginer cinq destinataires, amis, stars ou anonymes, auxquels on offrirait, virtuellement et très librement, un livre. »

Quand je fais des cadeaux, je suis bien incapable de faire la moindre prévision, mon achat est impulsif, dans le magasin. J’offre volontiers des livres mais je les choisis généralement parmi les « beaux livres », ceux destinés, justement, à être offerts : livres de photos, carnet de voyage, … J'aime bien aussi acheter "sur commande" (acheter à quelqu'un un livre qu'il n'a pas envie d'acheter, typiquement un dictionnaire : avec Internet, on n'achète plus de dictionnaire mais c'est toujours bien pratique d'en avoir un sous la main).

Je vais néanmoins acheter le Kamasutra à Luciamel, Shaya, Minijupe.

07 janvier 2011

Ne tronquez pas vos flux !

Un débat traine souvent dans les blogs : les blogueurs doivent-ils tronquer leurs flux ? Les arguments pour le « oui » sont acceptables mais ma réponse est : NON.

Hé ! Toi, lecteur, si tu ne sais pas ce qu’est un flux, laisse tomber la suite du billet mais fonce sur ton machin qui te sert à bloguer pour paramétrer le bazar de manière à ce que le flux soit complet et que les liens soient parfaits.

Message personnel à l’attention de Mademoiselle Agnès de Wikio : les liens faits par Marc Vasseur ne sont pas repérés par les labs mais les flux me semblent corrects. C'est le cas aussi pour GdC mais je m'en fous.

Bon. Je commence mon billet.

Après une journée de travail bien remplie, j’ouvre mon Google Reader qui est plein. J’ai constaté que je ne lisais, dans ces conditions (« l’urgence » : prendre des informations de la journée avant de rentrer au bistro), pas les blogs avec les flux tronqués.

Je ne dois pas être le seul à procéder ainsi.

Ne tronquez pas vos flux : tous les prétextes de le faire sont mauvais sauf si vous êtes professionnels.

05 janvier 2011

5 conseils pour l'image de son blog d'actualité

Mon dernier billet portait sur les désillusions des blogueurs. On pourrait compléter assez longuement la liste qui fait que le blogueur finit par se prendre au sérieux et, parfois, à avoir une image complètement fausse de son blog par rapport à ce qu’il représente réellement. Cela se joue à des détails mais il très difficile de percevoir "le ressenti".

Je ne vais pas prendre un blog en exemple de peur de fâcher un taulier susceptible de twiter mon billet ou de faire des liens vers mon blog.

Je vais donc prendre en exemple le présent blog, histoire de ne pas prendre un blog politique. Je sais à peu près ce que je voudrais en faire (et que je crois que pensent les lecteurs de mes autres blogs : un blog où on cause iPhone, Twitter, blogs et un peu du monde de l’informatique ou de la vie du bureau tout en déconnant et en buvant un coup). Grace à des systèmes d’alerte, je sais ce qui est dit de ce blog dans Twitter. Tiens ! Mon billet précédent a été pas mal backtweeté sans commentaire : l’image est donc globalement bonne. Néanmoins, je me fais parfois incendier, pour certains billets, par des gens qui me prennent visiblement par un gros con et prennent totalement au sérieux ce que j’écris alors que je voulais juste sortir une vanne. Certains s’imaginent que je dispose d’une bonne source d’information et relaient ce que je dis, comme la fois où j’avais « faussement confirmé » le rachat de Wordpress par Microsoft (j’avais transformé une « hypothèse » formulée par de mes confrères blogueurs geek en « rumeur »).

C’est parfois très drôle parce que mes billets sont surtout vraiment lus par des blogueurs politiques qui veulent savoir comment je fais pour être premier du classement des blogs politiques et interprètent mal mes propos. Pour reprendre l’exemple de Microsoft rachetant Wordpress, certains gugusses de la blogosphère extrême gauchisante avaient menacé de changer de plate-forme de blog pour ne pas rentrer dans le giron d’une grande méchante société capitalistique (sans même savoir quelle est la structure du capital de Wordpress ni, surtout, s’intéresser au propriétaire de la plateforme qu’ils envisageaient de prendre à la place, à savoir blogger).

On rigole bien (surtout qu’ils vont lire ce billet vu le titre ravageur que je compte mettre et ils vont vouloir me casser la gueule ce qui est d’autant plus con que je suis hors sujet dès l’introduction qui n’est pas encore finie). Vive Backtweet.com qui permet de connaître une partie des âneries qu’on dit dans votre dos.

Toujours est-il que ce blog a 700 abonnés (deux cent de moins qu’avant les vacances, je ne comprends rien à FeedBurner) et s’est retrouvé 3 ou 4ème d’un classement de blogs geeks (11ème en janvier, je crois, le changement d’algorithme a fait des ravages) tout ça parce que le taulier est aussi taulier du premier blog politique et des cinquième et sixième blogs multiculturel. Je cumule, je sais.

Ainsi, ce blog technologique connaît ainsi un certain succès mais j’ignore totalement ce qu’en pensent les lecteurs, d’autant qu’ils viennent de différents horizons. C’est con.

Je suis néanmoins plus « blogueur » que politicien et je ne pense pas me tromper de beaucoup sur l’image de Partageons mon avis. Et en plus, je m’en fous : j’y fais ce que je veux, bordel.

Par contre, je suis persuadé que la plupart des blogueurs politiques (ou « société ») se plantent complètement quant à l’image de leur blog dans le public (alors que, pour ma part, je l’ignore totalement, j’ai juste quelques idées). En fait, ils ne se sont jamais posé la question et n’ont pas lu mon billet sur les désillusions des blogueurs politiques et ne l’ont pas assimilé.

C’est ballot.

Au terme de cette très longue introduction (mais il fallait bien exposer le problème), tentons d’en tirer parti avec quelques conseils pour tenter un changement d’image (en plus de mes conseils de blogage qui, pour certains, portent sur l’image, notamment le premier : il faut que le blog soit très simple sinon c’est une image de fouillis qui tourne dans la tête de l’arrivant).

Commençons par un exemple. Dans mon blog politique, j’ai fait deux billets consécutifs pour me moquer de Morin et de sa fausse candidature à l’Elysée. C’est strictement n’importe quoi pour rigoler avec les copains. Le type qui va débarquer chez moi, qu’il connaisse vaguement ou pas mon blog, va repartir en me traitant de gros con. Alors que j’ai maigris.

C’est d’autant plus con que mon billet précédent était bon (a priori, vu qu’il est bien backtweeté). J’aurais pu passer pour un type sérieux.

C’est d’autant plus con (bis) que j’ai fait ça le jour du Wikio que vont découvrir quelques gugusses chez des blogueurs qui annoncent sa sortie et qui vont cliquer pour voir ce qu’est le premier blog politique.

Conseil numéro 1 : ne jamais faire le con

Ou faire que ça. C’est plus rigolo.

Conseil numéro 2 : ne pas twiter précipitamment des informations.

Mais juste des billets de son blog ou de ceux des copains. Trop de blogueurs vont découvrir dans la presse une information de première bourre et la twitter pour en faire profiter les copains immédiatement. Ils devraient en faire un billet de 10 à 15 lignes (pas moins, ça ne fait pas sérieux, pas plus, voir par le conseil 3), avec le lien vers l’information pour étayer vos dires et twiter ce billet !

Bilan en terme d’image si l’information est vraiment de première bourre : votre blog passera pour un blog plein d’informations de première bourre ;
Bilan complémentaire si l’information est vraiment de première bourre : votre billet est beaucoup twité.

Conseil numéro 3 : ne pas faire un blog d’information.

Vous tombez sur une information et vous avez envie de faire un billet sur votre blog, par exemple parce que vous la jugez importante, au point qu’elle « doive » figurer dans votre blog ou pour toute autre raison. Il m’arrive de faire des billets parce que je souhaite que mes lecteurs « non politiques » (la famille, les copains, …) soient au courant. Il m’arrive aussi de faire un billet pour marquer mon soutien à une cause ou à je ne sais quelle connerie.

Ne faites pas un billet d’information ! Faites juste un rapide résumé ou une vague analyse, de 10 à 15 lignes, avec plein de liens pour inciter vos lecteurs « à en savoir plus » (les liens étant en « target=Blank » pour obliger à repasser).

Si vous dépassez les 15 lignes vous allez passer pour un casse couille auprès de ceux qui ont déjà l’information.

(et en plus, les gens en lien seront contents…)

Conseil numéro 4 : ne pas faire de gloriole.

Terminés les billets sur le classement Wikio, sur les statistiques de visites, les liens entrant, les apporteurs de visites…

Vous passeriez pour un égocentrique obsédé par les classements auprès de lecteurs occasionnels ingrats alors que vous ne pensez qu’à saluer les copains ou à étudier la progression de votre blog.

Je plaisante évidemment, on est là pour rigoler. Je passais moi-même pour un obsédé par le Wikio (et passe toujours mais un peu moins, je n’en parle plus sur PMA mais sur l’annexe), à tort ou à raison, la question n’est pas là : je ne faisais que 2 billets (un pour les exclus, un pour la sortie officielle) par mois sur ce thème sur en moyenne 80 billet soit 2,5% du blog… Presque rien.

En outre, les lecteurs occasionnels ne comprennent rien aux blogs, notamment s’ils viennent chez vous par un portail d’information, comme Wikio : ils ne comprennent tout simplement pas qu’on puisse avoir « le blogage » comme passion, ils prennent les blogs non par pour un loisir mais pour un vrai site d’information ou d’analyse.

Ils sont donc extrêmement déçus par les billets qui ne parlent pas de politique ou d’actualité puisqu’ils ne comprennent rien au sujet.

Conseil numéro 5 : pensez aux gens qui découvrent votre blog

Si un type tombe sur un de vos billets pas mal, il se dira « Tiens ! Ce billet est pas mal ! » puis « Tiens ! Je vais aller voir le reste du site… »

Certains blogueurs regroupent les billets par libellé (c’est le cas avec certains modèles Typepad, je crois) parce qu’ils trouvent ça sympathiques et prennent certaines habitudes qu’ils trouvent géniales, d’autres ou les mêmes tronquent leurs billets avec un bouton « cliquez ici pour lire la suite » (ce qui est d’ailleurs horripilant : une fois qu’on a lu le billet, on se casse…). D’autres encore séparent les vrais billets des brèves qu’ils mettent dans une autre colonne.

Le type qui débarque n’y comprend rien. Il n’a aucune raison de faire l’effort et prendra votre blog pour un joyeux bordel, malgré les heures que vous aurez passées à développer un magnifique modèle. Je connais des blogs où il n’y a même pas un « bouton » ou on peut cliquer pour accéder à la page principale (en cliquant sur la bannière d’un blog, on doit pouvoir arriver à cette « home », c’est un standard mais tous les blogs ne le permettent pas).

Vous ne tenez pas un site d’information sur lesquels il faut naturellement cliquer sur des machins pour lire et ne laissez pas penser à vos lecteurs que vous tenez autre chose qu’un site web avec une série « chronologique » de billets…

Seuls les blogs un peu connus peuvent se permettre des fioritures : ils n’ont pas besoin que des découvreurs occasionnels aient une bonne image du site à la première visite.

Conseils supplémentaire : ne pas faire de billets trop long (surtout quand il y en a déjà un dans la même journée). Surtout sans illustration.