Fr@mboize vient de débarquer dans Google+ et elle ne
comprend rien, elle le dit dans un
billet. Je vais apporter quelques précisions à ses remarques.
Remarque 1 : je résume : le mur est « pareil
que Facebook ».
Oui et non. C’est aussi pareil que Twitter. Mais ça n’a pas
vocation direct à concurrencer Facebook, en tant que « réseau social ».
Les gens qui papotent sur Facebook n’ont pas que ça à faire d’aller dans
Google+.
Google+ est aussi bien que Twitter pour diffuser des
publications et donc pour en repérer et la lecture est beaucoup plus conviviale
qu’avec Twitter et Facebook.
La où Google+ concurrence Facebook, c’est dans le fait que
le compte Google+ est le compte Google, la sortie de Google+ pousse donc les
gens à créer des comptes Google et, de fil en aiguille, le machin se retrouve
avec des comptes dans tous les machins de Google (Google, Youtube, Gmail, Google
News, Google Reader,…). Facebook et Google sont les deux géants de l’informatique
d’aujourd’hui et donc au cœur de l’informatique de demain. Ils se concurrencent
sur l’hégémonie du web.
Google+ n’est qu’un gadget, de même d’ailleurs que le volet « réseau
social ».
Quand un type ira dans le site de commerce du futur, il s’identifiera
avec le compte Google ou Facebook. Il paiera avec son compte Google et Facebook
et ceux-ci traiteront des flux financiers monstrueux. Enfin, ils connaitront
vos habitudes de consommation et pourront vendre à des annonceurs des
publicités ciblées (donc beaucoup plus chère) quand vous regarderez la télé,
parce que la télé sera « réellement » diffusée par Internet.
Ainsi, Google et Facebook vont avoir à capter le marché
mondial de la diffusion de la publicité sur la télé et la radio ce qui est
autre chose que la publicité sur Internet. Et ils vont piquer des flux
financiers aux banques et aux réseaux tels que American Express, Mastercard,
JCB, Visa, …
Remarque 2 : je ne résume pas. Sauf une partie :
des « amis » peuvent être dans plusieurs cercles.
C’est très pratique ! J’ai des copains blogueurs :
ils sont dans mes cercles « copains » et « blogueurs », ce
qui me permet de diffuser à ceux qui sont susceptibles d’être intéressés et de
voir ce que les gens ont à dire dans chaque catégorie, selon le temps que j’ai
à consacrer à la lecture.
J’ai aussi un gigantesque cercle « autres » avec
800 types (je crois), ce qui me permet de récupérer des informations bien
diversifiées. Je m’abonne au hasard (ils s’abonnent en retour à moi et lisent
donc mes publications : de la publicité pour mes billets ou ceux des copains),
je lis la leur quand j’ai le temps (c’est surtout le matin, au réveil, ou au
bistro, à partir de l’iPhone quand je suis tout seul) et je vire les
casse-burnes (une dizaine depuis le début, peut-être, mais ils n’en sont pas
informés). Par contre, contrairement à Twitter, je ne cherche pas à entretenir
une relation personnelle. Je ne commente que quand j’ai quelque chose à dire et
pas uniquement pour déconner, parce qu’à force de déconner dans Twitter, on
finit par s’attacher aux gens.
Remarques 3 et 4 : je n’utilise pas ces machins.
Remarque 5 : à quoi servent les « +1 ».
Je crois que personne ne sait réellement. Y compris chez
Google.
Mais ça habitue les gens à partager et donc à utiliser leur
compte Google.
Conclusion : mais où va Google ?
Ils ne le savent pas à moyen terme ! Personne ne sait
de quoi sera faite l’informatique de demain. Il faut innover, lancer des
applications, des nouveaux services.
Google est un pro. « Tout le monde » rigole des
échecs de Google Wave et de Google Buzz mais il y a des milliers de startup qui
échouent chaque année… et d’autres qui réussissent !
Les lascars qui ont lancé Facebook et Twitter ont du de la
chance que ça marche mais ils ont du galérer pendant des années, à développer
mais aussi à cherche des investisseurs parce que ça ne rapporte du pognon qu’au
bout de longtemps… Facebook et Twitter auraient pu échouer. FriendFeed, par
exemple, avait failli prendre le dessus sur Twitter, il y a environ deux ans. Mais
Facebook et Twitter avaient échoué, personne ne se serait foutu de la gueule,
ne les connaissant pas…
Beaucoup de gens critiquent Facebook ou Twitter. Par
exemple, il y en avait qui critiquaient Twitter parce que c’est limité à 140
caractères. Ils ont mis des mois à comprendre que c’était la force de Twitter !
L'avenir nous dira. Je ne sais pas quoi. Et beaucoup d'autres choses...
L'avenir nous dira. Je ne sais pas quoi. Et beaucoup d'autres choses...