30 janvier 2014

Une nouvelle version de Twitter pour iPhone


C'est étrange de se rendre compte de l'arrivée d'une nouvelle version (téléchargée automatiquement aujourd'hui) parce que les boutons ont changé. 

28 janvier 2014

Vœux geeks

Le mois de janvier se termine et je n’ai pas présenté mes vœux de blogueur geek comme tous les ans depuis la création de ce blog sauf cinq ou six fois. Ce que j’attends de mes applications favorites pour 2014 indépendamment de tout ce qu’elles pourront faire pour gagner de l’argent : elles sont là pour ça.

Twitter

Twitter doit supprimer les tweets avec plusieurs hashtags. Je sais, je suis violent. Twitter doit aussi ne pas mettre dans la TL les RT de tweets de gens qu’on a bloqués voire unfollowés. Twitter doit empêcher les lascars de balancer plus d’un RT par minute. Twitter doit arrêter de mettre dans ma TL les tweets faits par scoop.it et par paper.li.

Twitter sur iPhone

Petit 1 : Arrêtez d’afficher les images. Bordel. Tout le monde n’a pas une bonne connexion internet.
Petit 2 : Faites en sorte que les notifications puissent être activées, désactivées de l’application (je ne veux pas en recevoir pendant les heures de bureau).

Facebook

Petit 1 : refaites entièrement l’ergonomie. Pompez Google+, par exemple, notamment pour le menu à gauche (laissez vos publicités à gauche, il faut bien gagner de l’argent).
Petit 2 : Envoyez un mail récapitulatif avec les anniversaires tous les jours (pas seulement une fois par semaine).

Facebook pour iPhone

Faites un machin qui soit plus rapide lors du chargement, qu’il ne faille pas une minute pour savoir si on a des notifications.

Apple pour l’iPhone (et l’iPad)

Petit 1 : améliorez la détection des coupures d’accès à internet pour éviter aux applications de ramer.
Petit 2 : trouvez un mode « économie d’énergie » activable simplement voire automatiquement (par exemple, fermez automatiquement toutes les applications inutilisées depuis une heure. Le multitâche a bon dos…).

Google pour Blogger pour iPhone et iPad

Petit 1 : corrigez ce bug qui fait que les photos sont par défaut insérées en taille maximale. Insérez les en fonction du nombre de pixels et réduites à la largeur de l’écran.
Petit 2 : permettez le partage automatique dans Google+.
Petit 3 : développez une interface de gestion de la modération des commentaires.
Petit 4 : permettez l’ajout de liens, facilement.
Petit 5 : stabilisez l’application pour qu’on ne perde pas des billets quand on sort sans enregistrer.

Google Gmail pour iPhone

Faites comme vous voulez mais une réelle utilisation en multicompte est impossible. Je ne peux pas faire le tour de mes comptes, puis des « onglets », pour savoir où j’en suis. Je veux une application qui me permette d’avoir la liste des messages reçus mais avec une priorisation.

Je continue donc à utiliser l’application de l’iPhone.

Google pour Blogger sur le web

Petit 1 : corrigez le bug aléatoire pour l’import des photos.
Petit 2 : corrigez automatiquement (et correctement) le code HTML quand on copie un texte depuis Word (et mettez par défaut les « liens importés » de manière à ce qu’ils ouvrent dans une nouvelle fenêtre).
Petit 3 : développez le « multicomptes » (je sais, je suis chiant, mais qu’on en finisse).
Petit 4 : améliorez la jonction avec Google Analytics, voire en mettant un accès direct, notamment pour les lascars comme moi (c’est-à-dire avec un blog non monétisé et non professionnel donc sans objectif particulier). Pensez à ce qu’on a envie de savoir sur nos blogs.
Petit 5 : repensez l’intégration des commentaires Google+ dans les blogs Blogger (les blogueurs ne doivent pas faire la différence, les commentaires laissés sur les blogs doivent apparaître dans la publication automatique sur Google+ mais les commentaires de gens qui n’ont pas de compte Google doivent être possibles).
Petit 6 : corrigez le bug qui fait que les billets programmés ne sont pas partagez dans Google+ automatiquement.
Petit 7 : essayez de trouver un système qui fasse que l’on puisse comptabiliser les reprises des billets sur les réseaux sociaux, y compris ceux des autres (c’est assez significatif pour les blogueurs). Rachetez Topsy ou un truc comme ça.

Google pour Google+ sur iPhone (et iPad)

Petit 1 : corrigez le navigateur qui est très chiant (on ne peut pas se connecter à son compte Google et donc commenter les blogs Google+).
Petit 2 : développez ce machin en multicompte.
Petit 3 : corrigez la version web sur smartphone (quand je reçois un mail sur l’iPhone et que je clique, ça me charge automatiquement Google+ mais pas avec le bon compte. En français : ce n’est pas simple pour moi de répondre sur iPhone aux commentaires laissés aux publications sur la page Jegoun).

Google pour Google+

Petit 1 : faites que l’on puisse répondre systématiquement dans Gmail à toutes les notifications qu’on reçoit.
Petit 2 : faites que l’on puisse répondre par mail aux notifications que l’on reçoit.
Petit 3 : simplifiez la publication dans les communautés, faites que l’on puisse publier par mail (pour remplacer Google Groupes par ces communautés).
Petit 4 : simplifiez la gestion des photos (notamment, mettez dans des dossiers spécifiques les photos qui ont été ajoutées par des applications tierces, notamment les sauvegardes de l’iPhone mais aussi ce qui a été mis par Blogger : j’en suis à plus de 10000 billets donc probablement encore plus de photo, sans compter les copies d’écrans faites de l’iPhone… Ce n’est pas ce que je veux voir quand je clique sur mes photos ou mes albums : j’ai 64 albums avec des photos de blogs…).
Petit 4 bis : arrangez vous que le ménage du Petit 4 soit fait automatiquement.
Petit 5 : ajoutez-nous un truc qui puisse ressembler à un agrégateur de flux (pour les blogs qui diffusent dans Google+).

24 janvier 2014

Google : la panne

Différents services de Google ont été en panne, ce soir, dont les trois plus importants : gmail, le moteur de recherche et le blog de Didier Goux. 

C'est absolument scandaleux mais vu qu'on ne paye rien pour les utiliser, on gagnerait beaucoup à éviter de ronchonner et à limiter les diffusions de commentaires idiots. 

Néanmoins, je dois reconnaître une légère hilarité, à défaut d'une ébriété prononcée, à voir le nombre de glandus qui utilisent des services Google pour signaler que Google est en panne 

Viens faire un tour dans Google+ !

Tu en as marre de l'agitation de Twitter et tu es fatigué du ronron de Facebook ? Viens nous rejoindre dans Google+. Tu es déjà venu et tu es persuadé qu'il n'y se passe rien ? Forcément, tu n'y fais rien ! Toujours le même problème : l'œuf ou la poule ? Quand tu as ouvert ton compte Facebook, il s'y passait quelque chose d'intéressant ? Avec Google+, tu voudrais arriver directement avec du flux...

Tout d'abord, arrête de vouloir à tout prix comparer les trois. Tiens ! Commence part t'ôter du crâne que Google+ est un réseau social. Change de paradigme comme ils disent, ces cons. Google+ n'est pas un réseau social. Répète après moi : Google+ n'est pas un réseau social. D'ailleurs, c'est quoi, un réseau social ?

Google+ est une couche sociale pour les applications Google. Ça ne veut rien dire, tu me diras. Ce n'est pas grave. Pour utiliser Twitter ou Facebook, tu fais quoi ? Tu vas dans Twitter ou Facebook. Pour aller dans Google+, tu ne fais rien. Tu y es. Tout cela est conceptuel, on s'en fout donc.

Tu cherches la véritable recette du sandwich jambon beurre. Avant tu allais dans Google et tu tapais "recette sandwich jambon beurre". Avec Google+, tu iras dans Google+ pour faire cette recherche et vu auras les recettes préférées de tes contacts.

Pour ça, il faut des contacts. Lors de ton premier passage dans Google*, tu as importé tes contacts de messagerie. Tu as vu ton mur. Tu t'es dit : il y a les mêmes imbéciles que dans Facebook, ça ne sert à rien et tu t'es barré. T'es con. Tout l'art consistera donc à trouver des contacts intéressants. Il y en a.

Avant de commencer, il va te falloir organiser tes cercles. Que sont les cercles ? Des groupes de contact. Tu peux avoir, par exemple, "potes", "informations geek", "informations économiques",... Pour ma part, ils sont triés par degré d'affinité. Certains peuvent être dans plusieurs cercles. Par exemple, j'ai un cercle "blogueurs parisiens" qui contient toutes les personnes que j'invite quand je fais mes réunions de blogueurs. En trois clics, l’invitation est faite.

Ne te bile pas trop. Et sois pragmatique. Par exemple, j’ai un cercle avec mes potes blogueurs qui ne font que diffuser leurs billets de blogs. Ca me permet de ne pas les suivre, vu que je suis abonné autrement à leurs blogs. Ne leur dites pas.

Je vais poursuivre mais je tiens à insister sur certaines différences entre Google+ et ses rivaux. Quels sont les modèles économiques de Facebook et Twitter ? Ben oui, quoi… Ce sont des sociétés commerciales, il faut qu’elles gagnent de l’argent. Comme c’est gratuit, on l’oublie souvent. D’ailleurs, ça me fait bien rigoler. J’ai un tas de potes gauchistes qui partent à l’assaut de la finance mondiale en utilisant ces deux géants côtés en bourse. Toujours est-il que l’essentiel des revenus provient de la publicité qu’ils affichent, Facebook gagnant aussi du pognon avec les applications. Google+ ne gagne pas d’argent. Ce n’est pas le but. Google gagne du pognon avec d’autres services. Réfléchis bien à cela, à l’occasion et au fait que ce n’est pas la seule application sans gain pour Google.

J’ai dit que Google+ n’étais pas un réseau social mais une couche sociale des applications Google. Je vais citer les plus importantes : le moteur de recherche, Gmail et Youtube. Au sein de Google+, on trouve des applications comme Hangouts (qui permet d’avoir des conversations privées à l’écrit ou par vidéo avec un groupe de gugusses), Photo,… En tant que pur réseau social, on trouve trois genres de publications : celles sur les profils des gens, celles sur les pages des organismes et celles dans les communautés.

Je parlais des différences avec Facebook mais, là, on tombe directement sur les points communs… Facebook a l’équivalent : des conversations privées, des photos, des profils, des pages, des groupes (l’équivalent des communautés).

Les profils et les pages sont presque identiques : les profils sont pour les individus et les pages sont pour les entreprises, les organismes. Par exemple, il y a une page qui regroupe les publications de mes blogs. Les communautés regroupent les gens par centre d’intérêt. Par exemple, après avoir fait ce billet, je pourrais le diffuser à la communauté des « utilisateurs francophone de Google+ » qui pourrait être intéressée (je ne le ferai pas : j’ai horreur du spam).

Les communautés sont intéressantes. Outre leur nature (regroupé les gens par centre d’intérêt), elles permettent de découvrir des gens intéressants, que l’on pourra mettre dans ses cercles afin de voir ce qu’ils diffusent. Une autre manière de découvrir des utilisateurs de Google+ est de compter sur le hasard. Par exemple, voir l’illustration. Un copain (mais ça aurait pu ne pas l’être…) m’envoie un mail dans mon Gmail, je « découvre », à droite qu’il a un compte Google+ : je peux le suivre. Enfin, Google+ propose de suivre des gens plus ou moins au hasard.

Et n’hésitez pas à virer de vos cercles les bavards. Vous pouvez emmagasiner les contacts, de toute manière, la plupart des gens sont inactifs. Ils ne vous feront pas chier. Ne faites pas le parallèle avec Twitter ou Facebook : ce ne sont pas des potes, uniquement des gens susceptibles de vous mettre sous le nez des informations intéressantes.

Je reviens aux communautés. Elles sont un élément clé de Google+. Je ne connais pas tes centres d’intérêt (au fait, je te vouvoie ou je te tutoie ?). Je fais partie de quelques communautés autour de sujets qui m’intéressent. Si tu es là, c’est que Google t’intéresse un peu. Je vais donc te conseiller la communauté des utilisateurs de Google en France. Elle est très bien gérée, contrairement à d’autres. J’ai paramétré mon compte de manière à recevoir un mail dès qu’une nouvelle publication est faite. Si je n’ai pas le temps, j’efface le mail. Ce n’est pas grave, le système de notification de Google+ est bien fait, notamment si vous avez Gmail. Ainsi, je disais en début de billet : « Pour utiliser Twitter ou Facebook, tu fais quoi ? Tu vas dans Twitter ou Facebook. Pour aller dans Google+, tu ne fais rien. » Nous sommes en pleine illustration de ce principe. Je reçois les informations de Google+ sans y aller. J’y vais d’ailleurs très peu. Facebook et Twitter ont leurs propres systèmes de notification mais Google+, notamment avec la possibilité de paramétrer les notifications par communauté a un cran d’avance.

Dans ce billet, je dis du mal de Facebook et de Twitter mais ne vas pas te méprendre : je suis plus souvent dans Facebook et dans Twitter que dans Google+, notamment avec les jeux de Facebook. Je n’ai pas du tout le même usage des trois. A Twitter le temps réel et les conneries de comptoir. A Facebook les relations avec les potes et le ludique. A Google+, l’information, la veille,…

Les lascars qui ont la même utilisation des trois font une erreur grave. Je vais donner un exemple : mon copain, le vieux Joël, habite à trois kilomètres de la Comète. Il a une voiture, un vélo électrique et une camionnette. Pour venir au bistro, il prend le vélo électrique s’il fait beau parce que c’est plus fun. Sinon, il prend la voiture sauf si sa femme la prend. S’il a des courses à faire, il prendra plutôt la voiture ou la camionnette. S’il a des trucs à transporter, il prendra plutôt cette dernière. Quand il n’a plus le permis (ça lui est arrivé…), il prend le bus ou le métro. Toujours est-il qu’il a trois moyens de locomotion principaux et des annexes. Il prend celui qui est le mieux.

Pour les réseaux sociaux, c’est pareil. Google+ a un avantage : il est arrivé après les autres. Ainsi, c’est dans Twitter et dans Facebook qu’on fait des conneries, qu’on passe des messages personnels, qu’on publie des liens vers les billets des copains,… Ainsi, les utilisateurs de Google+ sont beaucoup plus sérieux que ceux des autres machins. Je dirais que l’usage de Google+ est beaucoup plus professionnel.

Il ne te reste plus qu’à te lancer. Je vais néanmoins citer deux autres avantages de Google+ par rapport à Facebook. Tout d’abord, l’application pour smartphone est largement mieux (mais ça dépend de l’usage que tu fais du machin, pour ma part, je suis toute le temps fourré dans Facebook, je n’utilise quasiment jamais l’application Google+). Ensuite, l’ergonomie est très largement supérieure.

On aime ou on n’aime pas l’ergonomie. Par contre, Facebook est obligé de faire de la publicité et de mettre en avant les trucs commerciaux (les jeux) et les activités des utilisateurs.

Donc, tu vas te lancer. Tout d’abord, tu vas soigner ton profil. J’insiste. C’est important. Que tu utilises Google+ ou pas, d’ailleurs. T’as vu l’illustration, là, à gauche : ton CV apparaît dans Google.

Y compris ta dernière publication dans Google+.

Ca n’incite pas à faire le con, hein ?

Quand je te disais que Google+ était partout, contrairement à Facebook et Twitter…

Google, vous et Google+

Afin d'illustrer un prochain billet de blog, j'ai cherché mon nom dans Google. C'est un truc que je faisais souvent, dans le temps, quand je cherchais à échapper à Google mais que je n'avais pas fait depuis un bout de temps.

Peu importe.

Maintenant, dans la colonne de droite, vous retrouvez votre CV ou presque, en l'occurrence votre adresse, votre numéro de téléphone et votre dernière publication dans Google+. C'est fort, non ? Quand je pense qu'il y en a encore qui s'inquiètent de la protection des données personnelles !

23 janvier 2014

Stop à scoop.it !

Beaucoup d'utilisateurs choisissent de faire leur curation avec ce machin. Ils diffusent ainsi des liens dans Twitter, Facebook, Google+ ou autres machins en utilisant cette application. Or les liens qu'ils diffusent sont vers le site de scoop.it : l'auteur de l'article partagé n'en profite pas au niveau de son référencement ce qui est ballot.

Surtout, le lecteur se tape une étape supplémentaire ce qui est chiant et, surtout, c'est une vraie galère sur un smartphone, notamment quand on est dans les navigateurs intégrés aux applications.

Si vous diffusez des liens, c'est pour partager des lectures, pas pour vous...

Google+ : votre carte de visite ?

Comme tout bon geek, j'ai créé une URL personnalisée pour mon compte Google+. 

Cela donne :
https://plus.google.com/u/0/+NicolasJégou/posts

Mais je viens de découvrir que d'autres adresses sont possibles :

http://google.fr/+NicolasJégou
et
http://google.com/+NicolasJégou.

Et hop ! On arrive directement sur le profil.

22 janvier 2014

Il a testé Google+ pour nous

Après la sortie de Google+, on se demandait bien à quoi ça pouvait servir par rapport à Twitter et à Facebook. Au bout de quelques semaines, je me suis dit que Google cherchait autre chose que d’offrir un concurrent à ces médias sociaux, que Google cherchait à imposer sa capacité à identifier les internautes (leur fournir un identifiant). J’ai aussi dit que ça n’avait rien à voir avec les autres que Google+ était simplement une couche sociale qui permettait de regrouper la galaxie des applications Google.

Les récentes évolutions de leurs produits laissent penser qu’ils ont réussi un gros coup. Je pense en particulier à la possibilité d’envoyer un mail à un contact Google+ : on s’adresse à un être humain, avec son identité, et plus avec une adresse mail.

C’est un des arguments que reprend Mike Elgan dans le billet de blog où il décrit son expérience de Google+ qu’il a acquise jusqu’à avoir trois millions de personnes qui l’ont mis dans leurs cercles. C’est à lire ici (mais c’est un peu long – 10000 signes ? – et c’est en anglais). Je vais tenter de résumer les parties qui me semblent importantes.

Tout d’abord, c’est un utilisateur très prolifique. Il a remplacé tous les autres réseaux sociaux voire d’autres moyens de communication comme les SMS et les mails, par Google+. Son profil est donc bien « rempli » et comme il a abandonné le reste, il a pu consacrer du temps à chaque commentateur.

Il fait un constat sur les utilisateurs… ou les non utilisateurs. Ceux qui dénigrent Google+ en disant qu’il n’y avait pas d’activité sont ceux qui ne font rien dans ce machin, n’y publient rien, ne mettent personnes dans leurs cercles.

Google+ est une ruche … Il n’y a pas la famille, les LT, les stars et c’est pour ça que des conversations intéressantes peuvent se créer, d’autant que les utilisateurs ne sont pas anonymes : les trolls, racistes, misogynes et abrutis n’y ont pas pris place.

Tout comme moi, le monsieur pense beaucoup de bien de tout ce bazar et de la nouvelle possibilité d’envoyer des mails aux utilisateurs à partir de Gmail. « Google est la seule entreprise de tout premier plan à essayer de faire avancer le monde vers un système basé sur l'identité, plutôt que d'un système basé sur l'adresse e-mail, avec toute sa spam et problèmes ».

Google+ est plus qu’un réseau social mais une galaxie de service… Dont un moteur de recherche que vous utiliserez sans savoir que vous êtes dans un réseau social. Le 17 février, Google lance en France Moto X, le dernier smartphone de Motorola, le premier de l’ère Google. C’est un bon exemple de ce que fait Google autour de l’identité Google+. Cette intégration fait d’un téléphone assez moyen au niveau du matériel l’un des meilleurs du marché au niveau fonctionnel, pensé pour l’utilisateur, pas pour les geeks (selon la critique).

Avec « l’identité » ; Google a gagné un premier combat face à son gros rival : « Facebook est seulement Facebook et utiliser Facebook est aller sur Facebook, pour la plupart des utilisateurs. » Google+ est autre chose.

« Google+ et Facebook sont les pommes et les oranges » (je suis sûr de ma traduction, mais…) « Facebook est un site web avec des usages sociaux et d'identité. Google+ est une couche sociale qui apporte ces usages à l'ensemble d'internet, et c’est aussi un beau site où vous pouvez aller. »

Ainsi, il rappelle que c’est un bon site avec une bonne ergonomie. Beaucoup de types se concentrent uniquement sur les fonctionnalités et oublient l’ergonomie, l’esthétisme. Facebook est laid. Pas Google+.

L’auteur se lance alors dans une comparaison de Google+ et de Twitter. Sur Google+, il n’y a pas de harcèlement, les conversations sont organisées et on peut y virer des trolls.

« Google+ est un élément central de l'avenir de Google et une partie centrale de l'avenir de tout. C'est la solution à tous les problèmes dont on se plaint sur ​​d'autres réseaux sociaux. »

Lecture passionnante… (merci à Pierre qui m’a donné le lien).

Notifications Gmail en popup

En me connectant à la messagerie associée à la page Google+ Jegoun pour faire un test (voir mon dernier billet), j'ai eu ce message : cliquer ici pour activer l'affichage de notification sur le bureau pour Gmail.

J'ai cliqué (mais il faut aussi penser à désactiver le blocage des popups). On a effectivement une telle option dans les paramètres de Gmail.

Ca ne fonctionne néanmoins pas. Mais j'aime bien les nouvelles options. Si elles sont réellement nouvelles.

Envoyer un mail à un contact Google+ via Gmail : ça marche ?

Il y a quelques jours, Google annonçait la possibilité d'envoyer un mail à un contact Google+. J'en avais fait un billet : la fonction était disponible uniquement pour les adresses mails associées aux pages Google+. 

Mais je n'avais pas pensé à tester. C'est réparé, toujours à partir de l'adresse mail associée à la page Jegoun. 

Quand je tape "Nicolas" en face de "A", en haut, il me sort d'abord les Nicolas de mes contacts (voir l'illustration, j'ai vaguement masqué le premier vu que c'est mon adresse pro : j'y envoie les mails important quand j'en reçois au bistro). Mon adresse principale apparait en deuxième position puis tous les Nicolas dans les cercles de la page.

J'ai poussé le vice : j'ai supprimé mon adresse principale de mes contacts. En faisant alors la même manipulation, j'ai pu m'envoyer un mail via Google+ puisque mon profil se retrouvait dans les contacts Google+ (n'étant plus dans les contacts Gmail).

Par contre, ça ne fonctionne pas. J'ai reçu : "Vous ne pouvez pas joindre Nicolas Jégou ‎(Google+)‎ via son profil Google+ pour le moment. Pour réessayer plus tard, connectez-vous à votre compte Gmail activé pour Google+ à l'adresse www.gmail.com. En savoir plus".

Tout tient dans le "pour le moment" ?


20 janvier 2014

Payer via Twitter

Twitter collabore avec la société Stripe pour développer un nouveau système de paiement en ligne. "D’après les informations dont on dispose, Twitter souhaiterait mettre en place un espace sécurisé rattaché à notre compte, un espace qui nous permettrait d’enregistrer nos coordonnées bancaires. Grâce à ce système, les twittos pourraient acheter en un clic les différents produits poussés par les marques sur la plateforme. Plus besoin de se rendre sur notre boutique en ligne préférée, tout se passerait directement sur Twitter."

Après tout, pourquoi pas ? S'il n'y a pas de problème de sécurité...

18 janvier 2014

Histoires idiotes de batterie d'iPhone

Les histoires avec la batterie de l'iPhone devraient générer une catégorie spécifique dans les annuaires de blog.

Histoire 1

Hier, je pars de chez moi vers 9h45 pour prendre mon train à Montparnasse. Je m'arrête à la Comète. Je prends le métro et j'arrive vers 10h30 à la gare. La batterie de l'iPhone était passée de 95 à 68% en 45 minutes. C'est trop. Elle aurait du être vers 80 ou 85%. Me voilà donc inquiet (moyennement, ça arrive parfois et j'avais la batterie de secours).

Je passe donc en mode « économie d'énergie », ce qui consiste à fermer toutes les applications ouvertes. Comme je joue beaucoup depuis Noël à des jeux comme Candy Crush, j'avais en effet 6 ou 7 jeux ouverts en même temps, en plus des applications traditionnelles, comme Facebook, Twitter. Je suppose que ces imbéciles passent leur temps à tenter d'accéder à internet qui ne passe pas dans le métro, d'où la consommation. J'ai dit : je suppose.

Toujours est-il qu'en fermant ces applications, j'ai constaté que j'en avais trois qui étaient ouvertes deux fois. Je suis formel. Pour la première, un de ces jeux, je pensais me tromper mais je me rappelle les deux suivantes : une nouvelle application Orange pour gérer la Livebox et... Safari, une application native de iOS.

Joli bug...

Histoire 2

Pour faire face à ses problèmes de batteries, je m'en suis acheté une de secours ou, plus exactement, un chargeur de secours pour smartphone, très bien (le chargement de l'iPhone est assez rapide).

Je pars donc en week-end chez ma mère avec :
  • l'iPhone (avec sa batterie presque vide, voir l'histoire 1),
  • l'iPad (avec sa batterie à 40%),
  • le chargeur de l'iPhone,
  • le câble de l'iPhone (ou de l'iPad, c'est le même),
  • la batterie de secours,
  • le câble de la batterie de secours.

Je précise pour l'anecdote que ce sont mes seuls bagages... Le père Noël m'a apporté une sacoche spéciale, il y a deux ans.

J'arrive à la maison vers 16h20. Je mets l'iPhone en charge. Je le récupère à 17h15 et je vais au bistro en mettant le chargeur de secours en charge. Je rentre à la maison à 19h et je remets l'iPhone en charge.

Je repars vers le bistro vers 20h15, je prends l'iPhone, le câble de l'iPhone, la batterie de secours. Je vais pour mettre l'iPad à charger. Oui, mais je n'avais plus de câble.

Ca m'a fait rigoler.

16 janvier 2014

Linguee touche 78% des internautes avec de nouvelles langues

Dans les années passées, je vous ai parlé deux ou trois fois de Linguee... voilà de nouvelles informations qui m'arrivent directement dans ma boite à mails.



Linguee : traitement de 2 milliards de requêtes et lancement de nouvelles langues

Depuis le 4 décembre dernier, Linguee compte 6 langues de plus (proposées pour l’instant en combinaison avec l’anglais) : le chinois, le russe, le japonais, l’italien, le néerlandais et le polonais.

2 milliards de requêtes



De plus en plus d’internautes effectuent leurs recherches de traductions sur Linguee : depuis 2009, nos services en allemand, en anglais, en français, en espagnol et en portugais ont traité plus de 2 milliards de requêtes. Linguee est utilisé quotidiennement par plus d’un million de personnes à travers le monde.

Ces résultats sont essentiellement dus aux recommandations de nos utilisateurs.



6 nouvelles langues : 78 % des internautes concernés



Il y a plus d’un an, la décision a été prise de développer de nouvelles langues. Durant des mois, nos serveurs ont traité des quantités phénoménales de données qui ont ensuite été exploitées par notre algorithme d’apprentissage. Notre équipe a accueilli de nouveaux responsables linguistiques qui s’occupent à présent de leurs services respectifs. Les langues que nous venons de lancer (le chinois, le japonais, le russe, le polonais, l’italien et le néerlandais) nous permettent d’atteindre la plupart des internautes.



Et à l’avenir ?



En plus de mener à bien d’autres projets, nous prévoyons de proposer très prochainement de nouvelles langues en combinaison avec le français. Nous voulons également étendre notre service aux autres langues de l’Union européenne ainsi qu’à l’arabe et au turc.


10 janvier 2014

Vers la fusion Google+ - Gmail ?

Ce matin, les blogueurs geeks ne parlaient de la bite de François Hollande, mais de la nouvelle fonctionnalité de Gmail. En effet, la plupart d'entre eux évoquait cette possibilité qui serait offerte prochainement : envoyer des mails à ses contacts Google+ quand on ne connait pas leurs adresses. J'adore comment Google arrive à faire buzzer certaines informations sans le moindre intérêt ou presque.

Si je dis sans intérêt, c'est une façon de parler. Les utilisateurs finiront bien par découvrir la fonctionnalité. Surtout, Google envoie un mail aux utilisateurs.

Je le sais, je l'ai reçu. Et je ne sais pas si vous avez eu cette chance... En effet, je ne l'ai pas reçu pour mon adresse principale mais pour l'adresse mail associée à la page Jégoun. Les pages étant à priori dédiées aux professionnels, il semble que Google  privilégie pour la première fois les entreprises par rapport aux particuliers.

T'as vu ça ? Contrairement à mes confrères, j'amène de l'information. Elle réjouira mes 100 lecteurs.

La question est donc posée : pourquoi Google ouvre cette fonctionnalité ? Je n'ai pas la réponse mais j'ai quelques éléments de réflexion à apporter pendant que je finis ma bière digestive.

1. Google complète son offre, renforce son réseau social par un outil plus puissant... C'est un peu la fonction "DM" de Twitter qui apparaît (ou « messenger » de Facebook), en beaucoup mieux, puisque vous envoyez vos messages privés à partir de l'outil qui est fait pour ça : votre messagerie électronique, ta mère.

2. Google donne un plus à son application de messagerie et tout ce qui va avec. Je pense en particulier à Google Apps et tout ça dont les outils bureautiques... J'y reviendrai si j'ai le temps.

3. Google permet aux entreprises de s'adresser directement à leurs abonnés (aux pages) et plus précisément, à ceux qui "interagissent" avec eux.

4. Google donne un plus à son outil de Réseau Social d'Entreprise (RSE) dont les concurrents "grand public" n'ont pas d'équivalent. En entreprise, ces contacts "privé" avec les membres d'un groupe sont indispensables.

5. Google donne la possibilité de s'adresser directement à des personnes rencontrées par hasard.

6. Google fait en sorte qu'en utilisant Gmail (ou Google Apps...), on pense en permanence à leur outil de réseau social. Vous allez voir que, un jour, ils vont carrément remplacer vos contacts Gmail par vos contacts Google+ dans Gmail.

Enfin, il me semble que Google fait un pas dans le progrès : on ne parle plus à des gens avec leur adresse mail mais avec leur vraie identité.

La fusion Gmail - Google + est en marche.

09 janvier 2014

Internet rend-il bête ?

Coïncidence ou grands esprits qui se rencontrent ? Toujours est-il qu’Elie Arié a fait un billet, hier, à propos des commentateurs de blogs et de forums à peu près au moment où je faisais un billet pour annoncer que je quittais deux « communautés Google+ » (qui sont des sortes de forums). Nos billets n’ont rien à voir. Elie évoque les dérives de ces espaces de discussion et moi je parle de la perte de temps à discuter avec des andouilles et de la gestion de ces forums par des types qui s’estiment maitres du monde… Mais, au fond, le sujet est le même : les interventions de loustics qui trouvent dans internet un espace pour raconter n’importe quoi.

On y croise la lie de la société. Dans les blogs politiques, on connaît certains types de trolls, un peu neuneus et sans intérêt mais dans les forums plus généraux, comme mes communautés Google+ (ou les groupes Facebook spécialisés, je suppose), on y voit n’importe quoi.

Je vais donner un exemple. Quelques minutes avant que je quitte ces communautés pour avoir la paix, une personne a expliqué qu’elle avait des photos où l’on voyait clairement le visage de personnes qu’il ne connaît pas et se demandait s’il avait le droit de les diffuser dans les réseaux sociaux. Question intéressante. Je passais par là par hasard. J’ai répondu en gros « oui mais il n’y a pas que « le droit », il y a aussi « la morale », pourquoi te donnerais-tu un droit alors qu’il pourrait être reconnu, notamment avec les progrès de la reconnaissance faciale ? » Ce qui veut dire : ce n’est pas la peine de poser la question dans forum, réfléchis…

Peu importe, le sujet, ce n’est qu’un exemple… Et peu importe ce que je fais moi-même sur le net.

La première réponse (autre que la mienne) est arrivée : « je pense que oui. » Le type voit une question posée sur internet, il ne connaît pas le sujet mais donne quand même une réponse.

Vint la deuxième réponse. Du genre : « pourquoi pas si tu n'as pas peur d'avoir des ennuis, avec les personnes sur les photos. » Ce qui veut dire : ne pense qu’à ta gueule. Fais des excès de vitesse si tu es sûr qu’il n’y a pas de radar, en gros.

J’ai bondi. Je venais de quitter la communauté, donc je n’ai engueulé personne. Il n’empêche que voila comment raisonnent certains de nos compatriotes : tu peux faire ce que tu veux, tu ne risques pas de te faire prendre. Moi, je m’étais posé la question inverse : risques-tu de nuire à autrui ? Elle le contraire. Il y a des baffes qui se perdent.

Ce qu’il y a d’amusant, c’est que j’ai reçu le mail avec cette deuxième réponse juste après avoir lu le billet d’Elie qui évoque aussi les gens qui racontent n’importe quoi. C’est pour cela que je suis resté observé plutôt que de foutre les messages à la poubelle.

La troisième commence hors sujet et finit par « en ce qui me concerne je ne poste pas de photos de famille ou d'amis sauf si je leur transmets un post en privé. » Ce qui veut dire : je me fous des autres, seuls mes proches m’intéressent.

Le quatrième (je ne corrige pas) : « cela est certainement vrais car il y a le droit a l'image et en principe on ne peu pas publier la photo de quelqu'un sans son consentement. enfin ces ce que je pense. » On ne sait pas de quoi il parle. Qu’est-ce qui est vrai ? Le type donne son avis. Et il en vient à évoquer ce fameux droit à l’image, comme si cette notion était connue du grand public, comme s’il connaissait quelque chose…

Le cinquième : « Je suis assez pessimiste sur le sujet parce que j'ai remarqué que Google street "floute" les visages et les plaques d'immatriculations. » Quel rapport ? Le type confond ce que peut diffuser Google Street View et ce qu’un particulier a le droit de faire sur sa page Facebook…

Le sixième : « Non car si une personne se reconnaît et ne veut pas être vue et que tu l'as mise elle peut porter plainte (droit a l'image) » (j’aime beaucoup le « tu l’as mise). Voila encore d’une part ce fameux droit à l’image. D’autre part, si quelqu’un est susceptible de porter plainte contre toi, c’est que tu as fait une connerie. Donc que tu nuis à quelqu’un. Le problème n’est pas de pouvoir recevoir une plainte mais de faire une action qui pourrait nuire à quelqu’un.

Un peu comme quelqu’un qui tond la pelouse le dimanche matin. Le problème n’est pas que ça soit interdit mais que ça fait chier le voisin. Il a donc fallu faire des lois parce que des gens sont complètement cons.

Après les échanges sont plus sérieux mais restent exclusivement juridiques sans se préoccuper du fond : la diffusion de la photo peut-elle nuire à la personne qui est dessus ? Et le deuxième volet : qui peut en juger à part le type qui se pose la question ? Nos juristes en l’herbe, dans leur grande bonté ont oublié un détail : s’il y a préjudice, on te demandera poliment de virer la photo, par l’intermédiaire d’un avocat. Et s’il y a plainte, ton hébergeur (Google+, Facebook, ta plateforme de blog) virera la photo avant que tu puisses bouger les oreilles parce qu’il n’a pas envie de s’emmerder. Et s’il y a préjudice, le type qui aura eu le préjudice ne fera pas le mariole après s’être fait baisé en beauté à cause des réseaux sociaux. Et en plus, ce n’est même pas le sujet de mon billet. Revenons-y.

Internet rend bête. Un lascar se pose une question (légitime) mais la pause sur le net.

« Ai-je le droit de tondre la pelouse le dimanche matin ? » Si tu te poses la question, c’est que tu sais que ça emmerde les voisins pourtant il te faut bien tondre ta pelouse, sinon, les mêmes voisins vont gueuler. Les clowns, selon leur mode de pensée vont arriver. « Bah, t’occupes pas, tes voisins ne vont pas porter plainte. » Un autre : « non, c’est interdit par la loi ». « Tu racontes n’importe quoi, ça se passe par commune, c’est au maire de prendre un arrêté. » Moi : «  ducon, ça ne te fais pas chier d’emmerder tes voisins ? A cause de connards comme toi, on est obligé de pondre des lois, des décrets ou des arrêtés pour empêcher de tondre la pelouse quand on emmerde les autres » (c’est mon côté libéral).

Revenons à la politique, aux commentaires suite aux billets de blogs et surtout aux articles de presse… et au billet d’Elie.

Tout d’abord, ce dernier signale à juste titre, que les blogs et leurs commentaires ne servent à rien. Son blog est hébergé par Marianne : ses billets font donc plusieurs milliers de lectures. Disons 10000. Ils sont lus par 0,22% des électeurs (pour la plupart de gauche – donc déjà convaincus par sa prose – puisque lisant Marianne). La plupart des blogs sont beaucoup moins lus. Personne ne lit les commentaires. Un taulier de blog ou une personne habituée à fréquenter les blogs le sait mais il commente pour autre chose, le plaisir de la discussion, des échanges.

Par contre, ce qui me fait peur, c’est que le type qui commente un article de presse ou qui répond sans savoir à une question dans un forum s’imagine être utile.

Elie dit : « Tout forum draine inévitablement un petit nombre de déséquilibrés, qui ne s’épanouissent que dans l’invective, l’injure, l’affabulation » (j’ai tronqué sa phrase, il continue la liste). Il y a des déséquilibrés, tant pis. Mais il y a aussi de braves gens qui se croient utiles.

Je vais reprendre mon exemple. Il y a un sujet qui passionne, actuellement, c’est la liberté d’expression. Au nom de la liberté d’expression, mon lascar a le droit de diffuser une photo (mais s’il porte préjudice à quelqu’un, la justice pourra le condamner). Ainsi, un tas de gens utilisent leur liberté d’expression pour raconter des conneries sur internet.

Je viens de quitter deux communautés Google qui me semblaient techniques parce que les usagers faisaient n’importe quoi. Je me suis d’ailleurs relativement violemment engueulé avec des usagers le jour où une question débile a été posée. Les modérateurs ont choisi de tolérer toutes les questions et toutes les réponses.

Ainsi, une foule d’internaute croit accéder à la vérité et des gens plus compétents les tolèrent pour accroitre leur réseau d’influence, je suppose. Cette foule ou, du moins, ses membres ont choisi la facilité : poser une question dans un forum ou croire ce qu’on y lit.

Elle en oublie de réfléchir.

Tout le monde se fout des photos que tu peux diffuser, mon pauvre garçon, ça ne regarde que toi. Mais laisse-moi dormir le dimanche matin.

08 janvier 2014

Comment enregistrer une entreprise locale dans Google+ ?

Ce matin, Presse Citron se demandait quel serait le réseau social pour 2014, sur lequel les professionnels doivent intervenir ? Facebook a beaucoup plus d’utilisateurs mais Google+ a le vent en poupe et est… Google donc indispensable pour le référencement. Pour ma part, j’ai toujours été dubitatif pour l’intérêt des publicités dans les réseaux sociaux, sauf pour des activités locales. Par exemple, je me verrais bien chercher un plombier dans Google+ pour des travaux chez moi.

Un peu de sérieux ! Je ne cherche pas des plombiers mais des bistros et des blogs. Je me suis donc posé la question : comment associer l’adresse de la Comète à ma page Google+… Ce n’est pas possible (et je ne suis pas un tricheur, je fais les essais uniquement pour savoir).

Cas numéro 1 : la page existe déjà.

C’est un cas d’école que je traite ici par curiosité intellectuelle mais ma page existe… Comme elle n’est pas de type « établissement », je ne peux pas lui associer une adresse physique.

Je ne sais pas comment je peux transformer ma page

Cas numéro 2 : la page n’existe pas.

Je vais dans Google+. Je choisis « Page » dans le menu. Je clique sur « créer une page ». J’ai une option « Petite entreprise ou activité locale ». On arrive sur une carte genre « Google Map » mais sans les options pour zoomer. Il faut entrer le nom de l’entreprise dans une zone de recherche. On ne peut pas pointer sur une carte ou saisir une adresse.

Cas numéro 2-1 : vous trouvez l’établissement dans cette page.

Pour moi, c’est un cas d’école. Par contre, j’y trouve bien la Comète… Google me propose alors de valider soit par courrier soit par téléphone (à partir du numéro de téléphone indiqué, je suppose qu’ils le tiennent de l’annuaire).


Cas numéro 2-2 : vous trouvez l’établissement dans cette page.

Vous pouvez la créer vous-même… Vous tapez le nom de l'entreprise et si Google ne la trouve pas, il vous propose la création. Vous aurez alors un processus de validation par téléphone ou par courrier, comme ci-dessus.


Quittez les communautés Google+ à propos de Google+

Je me plaignais récemment des communautés Google+ où l'on reçoit n'importe quoi. Je viens de quitter "Autour de Google+" et "Astuces pour Google+". C'est une perte de temps incroyable. Ce matin, je me suis fait engueuler parce que j'avais envoyer chier un type qui demandait comment "créer une communauté". Il faut aller sur "Communauté" puis cliquez sur "Créer". Vous recevez des photos, de la publicité, des messages "bonjour, je suis nouveau sur Google+".

Par contre, vous essayez de répondre à quelqu'un et on vous envoie chier. Vous posez une question complémentaire suite à une publication de quelqu'un et on vous envoie chier.

Les tauliers semblent vouloir régner en maître comme s'ils étaient eux-mêmes la hot-line de Google+... Aucune modération n'est faite sauf pour dégouter ceux qui connaissent réellement Google+.

Je vous conseille donc sérieusement ne passer votre chemin. Ca fait plusieurs mois que j'étais là dedans mais j'ai été débordé de boulot et n'est pas plus suivre. Dans cette période où tout le monde rentre de vacances, le boulot revient mais, avec ces quelques jours de répit, je constate le désastre.

Je fais partie d'autre communautés, comme celle des usagers francophones de Google et celles des utilisateurs français de Blogger. Elles sont largement plus captivantes et mieux gérées.

Désolé de leur faire leur publicité...

07 janvier 2014

Google+ : pauvres communautés

J'ai reçu une mail pour une notification d'une nouvelle publication dans une communauté Google+, "Autour de Google". Dans cette publication, il n'y avait que cette photo.

Je suis membres de cinq ou six communautés autour de Google, de Blogger, des blogs. Pour trois d'entre elles, je suis abonné pour recevoir un mail lors des nouvelles publications. Il m'arrive souvent de supprimer les mails sans lire.

Dans ces communautés, nous avons des discussions passionnantes sur différents sujet. J'y pose des questions quand j'ai des difficultés. J'y réponds à des questions d'utilisateurs dans les domaines que je connais.

Il y a des lascars qui envoient des informations sans intérêt. Ca me surprend toujours. C'est un peu comme Twitter, les gugusses diffusent n'importe quoi.

Toujours est-il que, aujourd'hui un type a diffusé une publication avec cette photo. Je ne sais pas comment un glandu peu s'imaginer que ces conneries peuvent intéresser quelqu'un.

En début d'après midi, quelqu'un a demandé dans une communiqué : "c'est quoi Hangout ?". Si j'avais été de mauvaise humeur, je lui aurais répondu de consulter Google. 

Les gens sont totalement tarés.

Les modérateurs de certains groupes font un boulot fantastique, mais on n'échappera jamais aux publications de type "bonjour à tous, je vous remercie de m'accepter au sein de votre communauté". Je ne sais pas s'ils se rendent comptent qu'ils génèrent la gène de milliers de personnes.

Je vous passe les zozos qui font de la publicité pour leurs propres publications...

Surprenant Google

Comme tout blogueur, je suis toujours intéressé par le fonctionnement de Google mais je ne connais rien en SEO. Si tu ne sais pas ce qu'est le SEO, je peux quelque chose pour toi : c'est la science qui permet de favoriser le référencement des sites web dans Google. En gros, mieux tu réussis ton référencement, plus ton billet de blog sera facilement trouvé par les moteurs de recherche.

N'essaie pas d'en savoir plus. Il y a des milliers de types qui pensent savoir mieux que tout le monde mais Google n'est pas fou. 

Hier, j'étais furieux. J'ai fait une recherche Google pour avoir des précisions suite à un billet que je venais de faire. Google a trouvé la publication Google+ avec mon billet avant mon billet. Comme s'ils me piquaient des lecteurs... Or, c'est normal, parait-il !

Tout d'abord, ma page est dans mes cercles. Google fournit en priorité les résultats publiés par les gens de ses cercles. C'est ainsi. 

Ensuite, ça ne fonctionne que 24 heures, semble-t-il. J'ai fait la même recherche ce matin, le résultat était identique. Cette après-midi, je n'avais plus que mon billet. Du coup, je me suis décidé à faire une recherche avec le titre de mon dernier billet : "Bon anniversaire @yannsavidan".

Mon blog arrive en premier. En deuxième, on a les images correspondantes : mon blog n'est pas correctement référencé et on n'y trouve pas l'illustration de mon billet. En 3, on a la reprise de ce billet par Google+ (pourquoi n'est-elle pas avant mon billet, comme hier ?). En 4, on a sa reprise par un sitalacon. En 5, mon blog politique où je souhaite également l'anniversaire de cette vieille urne (et où le titre du billet est mentionné dans la blogroll). En 6, on a le billet de l'an dernier de Gaël qui fêtait cet anniversaire. En 7, on la le billet que Lolo a fait ce matin (c'est le premier à avoir fait un billet pour Yann, pourquoi n'arrive-t-il que si bas ?). En 8, c'est un tweet d'Eric qui remercie Yann quand il lui a souhaité un bon anniversaire, en décembre.

On se fout du détail. Ce qui m'intéressait, c'est de savoir comment Google a fait sa "priorisation".

Ces nouveaux jeux débiles et fascinants

Je ne suis pas très joueur, sauf dans le métro où je fais des Solitaires avec mon iPhone. Il y a 25 ans, je jouais beaucoup à Tétris (j'étais champion au bureau) et il y a quelques années, j'ai beaucoup joué à Diamond Dash. Récemment, je me suis mis à jouer à un jeu avec des Diamants (aussi...), Jewel Mania, assez proche du célèbre Candy Crush ! Et je me suis lancé dans Candy Crush.

J'y passe des heures. Tout le monde connait Candy Crush (sauf moi il y a dix jours...).

J'ai découvert qu'il y avait un tas de jeux sur le même principe. Il faut aligner des machins pour les éliminer. Ci-joint trois copies d'écran de trois jeux différents.

Le deuxième (avec "17" en haut) est Fruit Splash Mania. Il me semble que le premier est Farm Heroes. Le troisième est très proche du deuxième et j'ai oublié de quoi il s'agit. D'ailleurs, ils sont parfois identiques (certains sont connectés à Facebook, d'autres pas).

Dans mon iPhone, j'ai Candry Crush, Jewel Mania, Farm Heroes, Fruit Heroes, Jewel Herows, Farm Mania et Fruit Heroes Lite. Le principe de tous ces jeux est identique : il faut trouver des machins qui se ressemblent et les éliminer.

Ils existent sur smartphone, tablettes mais aussi directement dans Facebook, pour certains. Il y a un vague volet social (on s'envoie des "vies" entre potes).

Je ne vais pas faire un mode opératoire mais j'ai des nuls parmi mes lecteurs. Je vais présenter ces trois là.

Le premier, en haut à gauche.

Il s'agit de réunir trois machins identiques qui se touchent. Par exemple, si je pars du machin mauve de la deuxième case en haut en partant de la droite, je vais pouvoir "virer" 14 machins mauves (jusqu'au machin mauve en dessous de la croix)

Les machins avec de la neige dessus rapportent plus de points. Parfois, un machin lumineux apparait, il rapporte plus de point. L'objectif à atteindre, pour le "niveau", est affiché en haut à gauche (75000 points).

Le deuxième, à droite.

Il est très proche du deuxième. Les fruits sont plus facilement identifiables : par exemple, il y a des fraises. Au niveau où je suis, les fruits sont enterrés, il faut passer deux fois pour les cueillir. Il y a aussi des espèces de tas de bois que l'on peut détruire en passant à côté.

Le troisième, en bas à gauche.

Il est plus proche de Candy Crush : il faut aligner trois (ou plus) machins identiques pour les cueillir (si tant est qu'on puisse cueillir des poussins et des œufs).

Nous avons des navets, en mauve, des carottes, en orange, des goutes d'eau en bleu, des soleils, en jaune, des fraises, en rouge et des pommes en vert. Nous avons aussi des œufs (il n'y en pas sur la copie d'écran) et des poussins en train de sortir de leurs œufs.

Dans la deuxième colonne, il y a deux pommes, puis un poussin, puis une pomme. En remontant la pomme du bas, les trois pommes seront alignées et donc cueillies. On va gagner six pommes (voir le +1 et le +2 sur les deux pommes du haut).

L'objectif est indiqué en haut de l'écran : il nous faut récupérer 2 poussins, 15 navets et 25 pommes. 

Il va donc falloir réussir à aligner deux fois trois poussins. Quand il n'y a plus de poussins, ce sont des œufs qui tombent. Il faut aligner trois œufs pour faire un poussin en train d'éclore, donc neuf œufs en tout pour "cueillir" un poussin.

C'est probablement le jeu le plus captivant (à part Candy Crush puisqu'on a beaucoup plus de monde dans ses potes et qu'il est plus connu). Il y a un fond de stratégie à avoir (pour les autres jeux, vous arrivez généralement assez facilement à conclure les niveaux mais je dois reconnaitre que je ne suis pas encore allé bien loin). Les fruits sont animés, c'est rigolo comme tout.

Il y a des difficultés supplémentaires. Par exemple, le cinquième fruit de la troisième colonne est givré. Il faut passer "deux fois" dessus (dans deux groupes de trois, donc) pour le cueillir.

En plus, comme les machins sont ressemblants (sauf les navets qui sont peut-être des oignons mais ce n'est pas très grave).

Et on se prend au jeu avec des expressions comme "putain de carotte" ou "saloperie de navet"...

06 janvier 2014

Recherches Google et pages Google+

Outre le fait que je sois devenu un spécialiste des gares japonaises selon Google, trois point pour le prix d'un dans ces billets.

Le premier : voir l'illustration. Mon logo (celui de ma page) apparait dans les résultats de Google. Ceci est une première ! 

Le deuxième : ma page Google+ où sont repris mes billets de blog arrivent avant mes billets de blogs dans les recherches Google. C'est un scandale. Je traduis : vous cherchez un truc dans Google et le machin vous renvoie vers un autre service Google.

Le troisième n'a rien à voir. Mais je ne savais pas où le caser. Quand je signe un commentaire avec mon nom (Nicolas Jégou) et que vous cliquez sur mon nom, vous arrivez sur une page d'erreur... 

Vous devriez arriver ici : 
https://plus.google.com/u/0/+NicolasJégou/posts 
mais vous arrivez là :
https://plus.google.com/u/0/+NicolasJ%C3%A9gou/posts

Cette andouille se plante avec l'accent...

Le plus drôle est que ça fonctionne très bien quand je signe avec Jégoun qui a aussi un accent.

05 janvier 2014

Twitter n'est pas un bistro

Dans un récent billet, l’ami Sarkofrance compare Twitter à un bistro. Le débat, dans les commentaires est intéressant, mais, au fond, je ne suis d’accord avec personne (y compris avec mon propre commentaire, d’ailleurs, que j’ai fait un peu trop vite mais peu importe).

Jeudi soir, la Comète était fermée. Je suis allé à l’Amandine et au moment de partir vu, que les copains n’étaient pas là, j’ai croisé mon député maire. On se présente nos vœux et on papote un peu. Finalement, je lui propose de boire un verre et nous entrons (il a payé la tournée, c’est toujours ça de pris). Nous étions un groupe de quatre : Tonnégrande, un membre du cabinet du maire, le maire et moi). Il y avait un autre lascar au comptoir, un peu défoncé, mais qui ne savait pas que c’était le maire. C’était une discussion très agréable, entre six personnes courtoise (il y avait le patron) et tout ça. Le lascar est parti et un autre est arrivé. Il a commencé à agressé le maire à propos d’une histoire de logement social. La discussion fut violente et le patron et moi avons été obligés d’intervenir pour les séparer.

Pas facile d’être maire… Il papotait. Il était hors du boulot. Je ne sais plus de quoi on parlait, mais ça aurait pu être de cul ou de foot. Mais ses mandats l’ont empêché de poursuivre cette discussion.

Quand je suis dans Twitter, j’ai parfois un peu le même sentiment. Je discute gentiment avec des gens mais, de temps en temps, je trouve un type qui prend @jegoun pour le taulier de jegoun.net, cet abominable machin suppôt du gouvernement, vendu à la droite et au libéralisme alors que, pendant mes heures de loisir, je ne revendique que d’être un con comme un autre.

Les gens ne savent pas faire la distinction. Je vous assure ! Je parle de bite et automatiquement on va trouver un crétin qui va me traiter de machiste et qui va en déduire que je suis bien à droite… La relation est crétine mais pas surprenante quand on connaît un peu la vraie gauche.

Toujours est-il que le maire et le blogueur que je suis n’ont plus le droit à la vie privée, l’un dans sa commune, l’autre dans les réseaux sociaux.

Il faut revenir à la genèse des réseaux sociaux. Quand Twitter et Facebook ont été créés, nous n’étions qu’une poignée. Je n’allais pas beaucoup sur Facebook. Ces machins se sont popularisés. Facebook est resté ce qu’il devait être mais Twitter est devenu le bordel monstre que l’on connaît actuellement.  Quand j’ai créé mon compte Twitter, il me fallait un identifiant. J’ai pris « Jegoun » que j’utilise ailleurs. J’ignorais alors que Jegoun allait devenir mon pseudo dans les réseaux sociaux puisque je ne savais pas que les réseaux sociaux allaient se développer. Un jour, il m’a fallu choisir un nom de domaine pour le blog politique et c’est naturellement que j’ai choisi Jegoun.

Mais ça ne fait qu’un an ou deux que Jegoun s’est retrouvé dans Twitter que comme un maire au bistro. Je ne suis pas dans Twitter pour défendre la politique du gouvernement ! Pourtant, Twitter n’est pas un bistro. Dans un bistro, on ne peut agresser que les gens présents et seul un ivrogne peut y adresser la parole à quelqu’un sans avoir été invité à le faire. Twitter a complètement évacué les règles de savoir vivre.

Dans Facebook, c’est différent. J’y suis avec mon vrai nom et je n’y diffuse pas les publications de mes blogs. J’ai une page, pour ça. Ceux qui veulent suivre mes blogs à partir de Facebook, peuvent suivre la page. Ils sont très peu et je m’en fous. Dans Facebook, je ne suis pas le blogueur mais le copain, le militant, le cousin,… Dans Google+, j’ai opté pour la même stratégie. « Nicolas Jégou » et « Jégoun » (une page) sont bien séparées. Nicolas Jégou est le membre du réseau social qui se promène et va voir les autres. Jegoun est le blogueur qui diffuse ses billets de blog.

Avec Facebook, le fonctionnement est un peu différent : quand je vais sur ma page, je deviens la page (je signe les commentaires avec le nom de la page et pas avec mon nom). Google+ est donc presque parfait.

C’est un peu comme si un maire pouvait aller dans les bistros de sa commune sans être reconnu par les clients.

Finalement, Twitter est assez amusant à observer. La plupart des membres ont relativement peu d’abonnés mais ces andouilles vont calquer leur fonctionnement sur les gros Twittos et ont l’impression de s’adresser au monde entier alors qu’ils ne seront lus que par leurs abonnés présents à un moment donné. Dans Facebook, quand on publie un truc, on s’adresse à ses proches, ses copains, sa famille… Dans Twitter, le type qui cause semble vouloir s’adresser à la terre et à du monde qu’il ne connaît pas. Moi, je m’en fous, j’ai beaucoup d’abonnés, 4600, je crois, ce qui fait de mon compte un des plus gros (dans les 1% les plus gros je crois), ce dont je me fous totalement (ça va faire sept ans que j’y suis, soit une moyenne de 2 nouveaux abonnés par jour).

Nous allons prendre deux individus au hasard : FalconHill et Romain Blachier. En fait, ce n’est pas le hasard. Ce sont des blogueurs à qui il est arrivé de faire le tour des bistros avec moi et qui peuvent témoigner. Quand je fais cette virée, je connais du monde dans chaque bistro. A la Comète, c’est évident, mais il y a aussi l’Aéro, le Jean-Bart, le Petit Relais, le PMU et l’Amandine. Romain n’a pas dû être surpris (il est adjoint au maire en charge du commerce dans sa commune : il connaît donc tous les bistros). FalconHill, lui, a pu trouver ça étrange (encore que, il lit mon blog, et quand j’ai changé de bistro, avec lui, c’était pour aller voir des personnes précises).

Ainsi, avec Twitter, je suis, comme au bistro. J’ai beaucoup d’abonnés, quand je tweete un truc, je trouve nécessairement quelqu’un pour le lire, ce qui ne peut pas être le cas d’un petit Twittos.

Dans notre milieu de militants politiques, le twittos va essentiellement développer son réseau au sein de personnes proches de lui, politiquement. Le client de bistro, lui, va développer son réseau auprès d’autres clients, par les faits du hasard. Je parlais de Tonnégrande, tiens ! Il venait d’habiter à Villejuif. Pour rentrer chez lui, le soir, il prenait un bus après le métro, dans mon quartier. Un jour, il est venu boire un coup à l’Aéro. Peu après, j’ai commencé à boire un coup à l’Aéro pour ne pas arriver à la Comète avant 19h30 pour ne pas croiser certains imbéciles. Je connaissais néanmoins bien le bistro puisque j’y passais mes soirées du samedi. Donc je connaissais un peu les clients. A force d’à force, Tonnégrande a fini par connaître un ou deux clients et je me suis retrouvé, un jour, dans une conversation. Depuis, Tonnégrande a fini par me suivre dans tous les bistros et est devenu un pilier de la Comète. Par contre, le type qui reste dans Twitter ne va connaître que des gens de son monde, il n’aura pas l’occasion de sortir.

En fait, c’est un peu comme si les patrons de bistro organisaient leurs salles par affinité politique. Dans un coin, la vraie gauche, dans un autre, les socdems, dans l’autre les libéraux,… Le client débarque : il choisit le coin qui lui est attribué et parle avec les types qui sont là.

Mais ce n’est pas le cas. Twitter ne peut pas être comparé à un bistro. Twitter peut être comparé à ce bout de comptoir que le patron réserve aux ivrognes solitaires qui vont brailler des conneries en espérant être entendu par les autres clients qui ne feront même pas semblant de l’entendre.

Et un jour, il alpaguera le maire de la commune parce qu’il est abonné à son compte mais le maire s’en fout, il va unfollower les crétins car il a mieux à faire.

Le maire, lui était peinard, à discuter avec un blogueur qu'il a connu lors de la dernière campagne, avec qui il s'entend bien vu que le blogueur ne parle pas de politique avec lui, il est au repos. Une discussion entre potes de comptoir, quoi ! 

Le twittos qui ne connait son heure de gloire qu'au travers de Twitter ne peut pas le comprendre.


03 janvier 2014

Attention à la géolocalisation !

René Paul Henry a fait une escapade à Paris, en octobre. Il a découvert que son smartphone a tracé tous ses déplacements, y compris son escapade à la Comète et les horaires correspondants, et qu'ils sont consultables sur Google Map avec son compte Google !

Ce n'est pas très grave, au demeurant, mais on ne sait jamais... Ce n'est pas très grave parce que tout le monde se fout de ce qu'il peut faire (à part moi et les copains blogueurs puisqu'il est venu nous voir mais je n'ai pas besoin de Google pour savoir qu'il est venu) mais on ne sait jamais ce que des andouilles ou des policiers pourraient en faire.

Il est indispensable de désactiver la géolocalisation quand vous sortez de votre routine (je me fous un peu que mon iPhone trace mes déplacements entre le boulot, la Comète et chez moi)... sauf si vous en avez réellement besoin.

On ne sait jamais ce qu'ils font de cette localisation. Par exemple, sait-on si les photos que l'on peut diffuser sont géolocalisées ?

En plus, ça consomme de la batterie !

Par ailleurs, vous avez le droit d'utiliser plusieurs compte Google : un pour chez vous et un dédié à votre mobile (mais je suppose que ce n'est pas simple si on a un Androïd et qu'on passe son temps sur Google Play).

N.B. : cette géolocalisation Google Map n'est pas faite si on a un iPhone (mais je suppose qu'Apple a d'autres trucs et que vos opérateurs peuvent vous tracer). Raison de plus pour ne pas avoir d'Androïd : ne pas mettre tous ces machins dans le même panier !