30 juin 2010

Où est mon train ?

Wimt.ft (Where Is My Train) est absolument indispensable et permet de savoir où se trouvent les RER des lignes A et B.

Bug messagerie iPhone 3G avec iOS 4 ?

Depuis que j’ai installé l’iOS 4 sur mon iPhone 4G, je suis assez satisfait, j’ai même l’impression que certaines applications fonctionnent mieux (ce n’est sans doute qu’une impression) à part la mise à jour des applications (l’iPhone ne m’annonce rien mais iTunes sur le PC m’annonce qu’une dizaine ont une nouvelle version sans qu’il soit possible de les télécharger). Je plains les gugusses qui n’ont pas mon flegme devant les bugs informatiques.

Sauf la messagerie. J’en suis très mécontent.

Le machin me met des heures à télécharger les messages (c’était déjà le cas avec la version précédent alors qu’à l’origine c’était très rapide) et surtout, il se plante complètement avec les messages effacés, comme s’il y avait un problème de synchronisation entre le serveur de mail (gmail, en l’occurrence) et l’application.

Voyez l’illustration. Il m’affiche un tas de message sans objet, sans expéditeur et avec une date bidon. Parfois, il m’affiche carrément les lignes vides. C’est insupportable.

Le nombre de messages « non lus » affichés sur le bureau ou dans le menu de la messagerie est vide.

Ce problème arrive à peu près tous les soirs mais est très pénalisant un jour comme hier où je n’ai pas accédé à un PC de 13h à 22h… J’avais ainsi une vingtaine de messages fantomes.

Connaissez-vous ce problème ?

29 juin 2010

Une vie après la mort ?

L’ami Disparitus a retrouvé le blog d’Henri Cuq, décédé en début de mois. Il était député UMP et ancien Ministre des relations avec le parlement. Je ne vais pas m’étendre, je ne suis pas dans le blog politique…

La survie des blogs à leur taulier est un thème qui m’a toujours fasciné. A quel point nos écrits sont-ils immortels ? Si je défunte, ce soir, d’un abus de Perrier qui me ferait éclater la panse à cause d’un manque d’habitude, que deviendront mes blogs ? Personne n’a les clés de la boutique pour les fermer. Tout au plus, mon barman, Julien, pourra-t-il diffuser un communiqué laconique.

Quand et comment la maison Google, propriétaire de mon hébergeur, pourra-t-il décider de fermer la boutique. Pendant combien de temps, mes blogs resteront dans des agrégateurs divers ? Pendant combien de temps, Google, en tant que moteur de recherche, continuera-t-il à m’envoyer des visiteurs ?

Quand mes écrits seront-ils  perdus dans l’immensité d’Internet ?

23 juin 2010

Motivé pour bloguer

E-tivu semble avoir perdu la motivation de bloguer et se plonge dans les conseils d’Eric. Je vous laisse d’ailleurs les lire : pendant ce temps vous ne serez pas au bistro et j’aurai du calme au comptoir.

On connaît tous le phénomène. Tiens ! Homer est dans une mauvaise passe. Ca se traduit par un triple constat : l’impression que le nombre de lecteurs diminue, l’impression de ne plus produire de qualité pendant une longue période et l’impression que les autres blogs sont au moins aussi merdiques que le vôtre.

Ce ne sont souvent que des impressions. Hop ! Il suffit que Google change son algorithme et votre compteur de visites est en berne mais en fait, le nombre de vrais lecteurs, ceux qui viennent pour vous lire, vous, là, ne change pas.

Tout ça donne le bourdon. Hier par exemple, je n’avais envie que de parler de foot et d’iPhone 4. Forcément, n’y connaissant rien, je n’ai fait que des billets de merde. Par contre, depuis une semaine, je suis complètement passé à côté àde « l’affaire Woerth ». En tant que blogueur politique, j’aurais DU en parler, au moins pour relayer le boulot de mes collègues, tels Rimbus et Peuples. Impossible de trouver la moindre approche, la moindre idée de billet. Déprime totale. Rien à dire. A part le foot et l’iPhone.

Un conseiller en blogage dira qu’il faut alors se reposer, arrêter quelques jours, … Moi-même, je conseille souvent de sortir la tête du guidon et de ne pas faire de billet si on n’a rien à dire pour ne pas fatiguer le lecteur.

Mais on aime ça, on s’est donné comme gymnastique quotidienne la mission de rédiger un billet. J’en fais un tous les matins avant de me plonger dans le taf. Homer en fait un tous les midis. Le Coucou en fait un tous les soirs. Cette mission se transforme vite en discipline. Si on ne le fait pas, ce qui m’arrive, par exemple, quand je dois prendre le train très tôt pour un déplacement professionnel, j’ai la vague impression de trahir le lecteur, comme si quelqu’un attendait réellement mes billets pour débuter sa journée. Quand l'égo reprend le dessus...

Alors on fouille l’actualité, à la recherche de quoi de dire. On ne trouve pas.

La motivation est tombée.

Ca dure une journée, une semaine, un mois. Il m’arrive de bloguer pour combler. C’est facile. Un tour dans l’actualité… On y va !

Tiens ! La Cour des Comptes vient de sortir un rapport sur la situation budgétaire. Un blogueur comme moi (vous, je ne sais pas…) trouve toujours des conneries à dire lorsqu’un rapport budgétaire se pointe !

Exemple : « Ah ! Le gouvernement ne voulait pas de rigueur ! La voilà ! Il nous a bien foutu dans la merde, hein ! Et l’autre, là ! Un socialo qui prône la rigueur ! Il a fumé quoi, le Migaud ? » (désolé pour la piètre qualité du jeu du mot).

Et merde ! J’ai déjà fait deux billets, ce midi. Je ne peux en faire un troisième.

La motivation est pourtant revenue !

iOS4 sur mon iPhone 3G

Après avoir galéré, la nuit précédente, j'étais bien décidé à ne pas changer d'OS sur mon vieil iPhone et pourtant, j'ai craqué. "Merde ! Fait chier" me suis-je dit en rentrant, hier, après avoir bouffé à la Comète, donc vers 23h. J'ai branché l'iPhone sur le PC.

Ce matin, au réveil (6h45, curieux !), le nouvel OS était installé.

Les dossiers pour les applications semblent très bien. Le zoom pour l'appareil photo ne sert pas à grand chose (le zoom étant numérique et la résolution nulle, la qualité des images zoomées est nulle). On verra à l'usage. La messagerie avec l'empilement des conversations comme dans gmail est à retenir mais je n'ai pas le temps d'étudier...

22 juin 2010

iPhone OS4 - Modification des Conditions Générales d'Utilisation

Ha ha ! En téléchargeant l'OS4, ce matin, j'avais bien vu qu'il fallait accepter des Conditions d'Utilisation mais comme c'est assez fréquent, j'ai cliqué...

"Rien de nouveau à cela, si ce n'est que désormais, la firme de Cupertino est « autorisée » par les possesseurs d’iPhone et d’iPod Touch à communiquer ces données [de localisation] à d’éventuels « partenaires » commerciaux, par l’intermédiaire d’iAd. Que ceux qui viennent de télécharger la dernière version du firmware des appareils mobiles Apple se rassurent, l’entreprise californienne compte partager ces informations de manière totalement anonyme."

Faut-il charger l'OS4 sur l'iPhone 3G ?

Suite à un épisode que je raconterai prochainement dans un blog adapté, je suis rentré vers 11 heures à la maison. Quand j’ai branché l’iPhone, iTunes m’a proposé de télécharger sa dernière version. J’ai répondu pourquoi pas ? En effet, la dernière version de l’OS allait être proposé… et bêtement, je crois que c’était de ça dont il s’agissait…

Le téléchargement a duré relativement longtemps (40 minutes, de mémoire) : je me croyais tranquille.

Ce matin, insomnie, me voilà à réactiver mon PC à 4h45. Le truc me demande si je veux télécharger la dernière version de l’OS. Oui, monsieur mais je croyais que c’était déjà fait. Un quart d’heure vingt minutes plus tard, le soft est téléchargé et le bazar commence à l’installer dans l’iPhone. Pour ce faire, il commence par une sauvegarde des applications de l’iPhone. Une heure dix plus tard, il en était encore là. La barre montrant la progression était à moins de 10%...

Entre temps, j’avais consulté Internet : ils préconisent de ne pas installer l’OS sur l’iPhone 3G (donc de le télécharger uniquement sur le 3GS).

J’ai donc interrompu la sauvegarde.

Mais comme je suis un peu con, j’ai relancé immédiatement. C’est pareil…

19 juin 2010

Des réseaux asociaux

Mardi ou mercredi, je suis tombé sur un billet d’un blog high-tech qui parlait de Twitter. Je voulais répondre à une petite phrase mais, faute de temps, j’ai reporté à ce matin et j’ai oublié l’adresse du blog.

Le taulier parlait des « bonnes pratiques » et critiquait ceux qui défollowent les gens qui ne vous followent pas. Chacun faisant ce qu’il veut de twitter, la critique n’est pas recevable…

J’en fais une question de principe : périodiquement, avec ce machin, je vérifie que TOUTES les personnes auxquelles je suis abonné me followent également. En contre partie, j’essaie de follower tous les gugusses qui s’abonnent à mes conneries, une question de politesse. Je défollowe les casse-couilles et les sites commerciaux quand ça me prend…

Etant abonné à 7 ou 800 gugusses, ma TL se remplit à une vitesse incroyable. Si je m’abonne à une personne célèbre, il est très peu probable que je tombe sur un de ses twits, donc ça ne sert à rien de m’abonner. Si ce qu’ils ont à dire est important, les gugusses auxquels je suis abonné sauront me le faire savoir. C’est le principe de base de twitter, en fait !

Imaginons que je m’abonne au compte twitter du type qui tient le premier blog politique au Wikio. Juste une hypothèse, hein ! Ben ce gugusse ne fait que dialoguer avec des copines le soir et retwiter les billets de ces copains. C’est affligeant. Je refuse de m’abonner à ce guignol. Et à tout autre guignol avec qui je ne pourrais pas avoir un minimum de dialogue.

Chacun fait ce qu’il veut avec twitter.

Souvent, je remarque des gugusses qui me défollowent, comme s’ils ne m’aimaient plus, subitement. Il s’agit généralement d’andouilles qui ont une cinquantaine ou une centaine d’abonnements. On dirait qu’ils se sont abonnés à mon compte pour tester, voir ce que j’avais à dire, puis au bout de quelques jours font un bilan et me virent.

Ca me fait rigoler. Ca me fait pleurer.

On dirait des braves zigotos en quête d’amitié. Ils me trouvent par hasard, me testent, me rejettent. Une démarche calculée, comme s’ils cherchaient des nouveaux amis « scientifiquement ». A vous faire douter des relations humaines. Pour ma part, quand je deviens pote avec quelqu’un, je ne lui donne pas une période probatoire.

Ou alors, c’est aussi affligeant, ils cherchent désespérément à trouver des gens intéressants à suivre. Ils utilisent Twitter parce qu’on leur a dit de l’utiliser. Ils ne savent ce que c’est et on peur de louper une marche. Ils s’abonnent à des abrutis au hasard en s’imaginant qu’ils sont intéressants.

Mais chacun fait ce qu’il veut avec Twitter. J’ai la démarche totalement inverse (avec le blog aussi d’ailleurs) : je ne cherche pas à connaître plus de monde, à savoir ce que des inconnus pensent, …

Je me rappelle d’un billet que j’avais fait pour exprimer ma colère après avoir entendu, à la radio, un gugusse qui expliquait que les blogs (à l’époque, Twitter était encore inconnu) étaient « désociabilisant ». Je n’étais pas d’accord : on ne peut pas accuser un truc qui crée des relations entre les gens participe à une « désociabilisation » !

Par contre, je crois que ces machins (blogs, twitter, facebook, …) sont révélateurs d’une évolution des rapports sociaux.

Il est bientôt midi. Je ne vais pas aller tarder à aller prendre un apéro avec Corinne, sa mère et Jim puis Tonnégrande, à l’Aéro. Ensuite, je vais traverser, avec Jim et Tonnégrande pour en prendre un autre à la Comète et je vais déjeuner, probablement avec Jim. Je vais voir des vrais gens. Je vais peut-être même sympathiser avec deux ou trois types au comptoir.

Alors quand je vois des gens qui cherchent quelqu’un à écouter, dans Twitter, ça me dépasse…


17 juin 2010

Je ne comprends rien à Feedburner

Comment le nombre d'abonnés à PMA a-t-il pu être multiplié par 3 le 14 ou le 15 juin ?

16 juin 2010

Twitter et moi

Entre blogueurs, on se lance souvent des chaînes en travers de la figure : « Comment tu blogues ? » « Quand faut-il bloguer ? » « Ou trouves-tu l’inspiration ? » Ca pourrait passer pour lassant mais j’aime bien, ça permet de se poser des questions.

Aujourd’hui, c’est Dada qui ne lance pas de chaîne sur la manière de bloguer mais qui essaie de cartographier les twiteurs. Aidons-le ! Vous êtes tagués. Hop. A vos claviers, remplissez vos écrans de pixels noirs et mon demi de bière.

Pour ma part, je suis un twiteur fugace et pugnace. J’en suis à près de 34000 twits. A peu près 11000 par an ! Près de 35 par jour. Pour le reste, ça relève de la psychanalyse. De la vôtre, hein ! Mon toubib à moi m’a déclaré incurable.

Vous devez savoir, d’abord, que je ne twite pas du PC de mon bureau. Je ne veux pas pour ne pas perturber mon travail. D’ailleurs, le proxy de mon honorable employeur ne veut pas non plus, le bougre. Je twite donc exclusivement à partir de l’iPhone en semaine. Il m’arrive de me lâcher en rentrant le soir et les samedis et dimanches matin.

Pour l’iPhone, j’utilise l’application « officielle » de chez Twitter, qui, au final, s’avère être la plus agréable (même si TwitBird pro est plus jolie). En guise de RT, j’utilise généralement la fonction « quote » qui permet de reprendre, dans un texte, le twit original et d’ajouter des conneries, voire de transformer les twits de Shaya et de Béa pour leur faire raconter des conneries à caractère purement sexuel.

Compte tenu des mes horaires, je twite assez rarement en journée sauf si quelqu’un envoie un twit @moi-même auquel cas je reçois un mail grâce à l’excellent UgoTwitt. En fait, je reçois 4 mails, puisque je suis inscrit quatre fois dans ce bordel suite à trois erreurs de manipulation (les deux dernières étant destinées à annuler la première). En fait, à chaque fois qu’on se connecte en rentrant son adresse email, on crée un nouveau compte.

Du coup, comme je reçois une bonne trentaine de twits tous les jours, ça me fait environ 120 mails. Et certains s’étonnent que je passe mes heures de bistro à vérifier mes mails avec l’iPhone…

Ainsi, les rares fois où je me connecte à Twitter avec l’iPhone en journée est pour une raison absolument valable contrairement à la plupart des gens qui y vont pour des choses sérieuses. Périodiquement, en plus, je me connecte pour follower mes followers. Je followe TOUS mes followers sauf quand j’oublie et sauf les casse-couilles, notamment les gonzesses qui parlent anglais et me harcèlent pour que j’achète du viagra : c’est vexant.

Le soir, en sortant du boulot, je charge ma « TL » (dans le métro, c’est impossible, on ne reçoit Internet que dans les stations). J’en profite pour lancer à 18 heures, tous les jours où je bosse, mon célèbre « Au bistro ! », celui-là même ayant assuré ma gloire, @Rosselin en ayant parlé à France Inter… Je twite ensuite pendant la deuxième partie de mon trajet, la première étant consacrée à des tâches plus nobles, comme regarder les fesses des voyageuses dans le métro et faire les mots croisés du quotidien gratuit. Je twite ensuite au bistro ce qui n’est pas très pratique pour tenir son verre : Twitter participe à la lutte contre l’alcoolisme.

C’est alors que je RT tous les twits des copains annonçant leurs billets, ce qui fait le bonheur du Coucou qui publie toujours un billet vers 18 ou 18h30 sauf les jours où il n’a pas d’électricité à cause des intempéries dans le Var.

C’est mal : je twite sans lire les billets. Je n’ai pas que ça à foutre, non plus : lire les billets à partir de l’iPhone est très chiant. Déjà qu’avec un PC…

Parallèlement, je twite pour raconter des bêtises avec les copines et les copains. Ca me vaut de perdre des followers assez souvent ce qui m’amuse beaucoup. Je twite également des petites phrases qui me viennent à l’esprit : ça n’est jamais brillant. Je me demande comment je fais pour avoir encore 1100 abonnés.

Pendant la journée, grâce à l’inusable http://backtweets.com/, j’observe les braves gens qui twitent mes billets pour assurer ma gloire, un nombre de visiteurs agréable et un positionnement stratégique chez M. Wikio.

Je rappelle que le verbe twiter ne prend qu’un seul « t » pour ne pas confondre avec le mot propre « Twitter » qui désigne à la fois l’application web dont au sujet de laquelle on cause et l’application iPhone fournie par la boiboite qui fait l’application web.

A vos stylos, vous n’avez aucun prétexte pour mal orthographier « twiter ».


14 juin 2010

Virvouiller pour faire taire twitter ?

Twitter était en vrac, hier matin. C’était rageant. FalconHill pensait que c’était à cause du Mondial. L’hypothèse est confirmée par la presse et les dirigeants de Twitter. Pour ma part, je ne crois pas que la panne d’hier soit liée au foot (il n’y avait pas de match dimanche matin et, en toute logique, la majeure partie des flux vient d’outre atlantique et est assez légère, le matin, à cause du décalage horaire).

Je vous préviens tout de suite : s’il n’est pas possible de twitter pendant les matchs, je parlerai avec les vrais gens au comptoir.



(Virvouiller ® by Nicocerise)

11 juin 2010

Classement Wikio des blogs européens - juin 2010

Je ne sais pas si les Espagnols vont gagner la coupe du monde, mais c’est dans le blog espagnol de Wikio qu’on trouve le top 50 des blogs européens (il faut avoir l’œil partout…). On notera un grand progrès : pour la première fois depuis longtemps, je diffuse ce classement avant FalconHill.

Soyons chauvins. Il y a 19 blogs français dans ce bazar. Restons modeste : les algos viennent de changer, chez Wikio, j’ignore quel est l’impact pour la notation des blogs des autres pays. Tout au plus, la conclusion sera que les blogueurs français sont plus twittés que leurs homologues étrangers.

Où en sont les copains ?

Classement de juin 2010 :

1    Fubiz
28   Virginie B

Classement de mai 2010 :

11 Partageons mon avis
24 Virginie B
40 De tout et de rien
42 La Maison du Faucon
43 Sarkofrance

Classement d’avril 2010 :

9 Partageons mon avis
35 De tout et de rien
43 La Maison du Faucon
45 Sarkofrance

Classement de mars 2010 :

10     Partageons mon avis
33     De tout et de rien.
37     Sarkofrance
42     La Maison du Faucon

Classement de février 2010 :

10 Partageons mon avis
30 De tout et de rien
35 Sarkofrance
42 La Maison du Faucon

Classement de janvier 2009 :

9 Partageons mon avis
24 De tout et de rien
38 Sarkofrance
44 Intox2007.info
48 La Maison du Faucon

Classement de décembre 2009 :

8 Partageons mon avis
23 De tout et de rien
33 Sarkofrance
43 Le coucou de Claviers
45 La Maison du Faucon
46 Intox2007.info

10 juin 2010

Synchronisation iPhone Facebook #fail #pédérastie

Je vais vous raconter une bien belle histoire. Je voulais finir une bricole avant d'aller manger. Ce genre de truc qu'il faut immédiatement finir tout de suite sinon on va oublier alors que c'est hyper urgent. Un peu comme commander une tournée mais là, j'étais au bureau, pas bistro. Je suis désolé, c'est un billet à texte puisque j'ai trois copies d'écran de l'iPhone à caser. Néanmoins, comme je n'ai rien à dire, je tape directement dans l'éditeur de blogger contrairement à d'habitude où j'utilise Word pour diminuer la proportion de fautes d'orthographe par mot.

Je vais donc vous raconter pourquoi j'ai appelé mon collègue AV. 

Mes collègues étant partis avant moi pour déjeuner, je me suis retrouvé tout seul au bureau. J'aurais pu aller visiter des sites pornographiques mais ils sont coupés par le proxy de mon entreprise. Vous allez d'ailleurs prochainement comprendre pourquoi je diffuse la photo d'un minet à moitié à poil pour illustrer ce billet à haute à connotation nouvelles technologies, vous en conviendrez par la suite.

Subitement, un livreur entra dans nos locaux. "Ah merde !" me dis-je, il va falloir que je m'en occupe. Le type venait livrer un machin dont au sujet duquel je ne savais pas quoi faire. C'est mon collègue P. qui s'en occupe. Je pensais qu'il était parti déjeuner avec les autres, ce qui n'était pas le cas, si ça vous intéresse. Je n'avais pas le numéro de téléphone de P. donc j'ai appelé une collègue qui mange toujours avec lui mais le machin a dit "bip bip bip". Je me suis alors souvenu que j'échangeais parfois des SMS avec mon collègue AV. Mon cerveau n'a fait qu'un tour : "bon sang mais c'est bien sur ! Si je lui envoie des SMS, c'est que j'ai son numéro de téléphone". 

L'occasion pour moi de vous rappeler mes hautes compétences technologiques.

Je l'appelle donc et c'est la photo du Mickey d'en haut à gauche qui s'affiche. D'une part, je n'ai pas souvenir de l'avoir pris en photo et d'autre part, il a à peu près ma carrure et ne pouvait donc pas être le type de la photo. Je raccroche immédiatement d'autant que mon collègue P. était revenu car il avait rendez-vous avec le livreur et en voyant une photo d'un Mickey nu, il aurait pu me croire pédéraste ou zoophile.

Je le laisse et vais consulter ma base de contacts de l'iPhone : effectivement, mon collègue est illustré (si je puis pire) par la photo en question. Voir l'image, là à droite. J'ai masqué le numéro de téléphone au cas où des gonzesses ou des pédérastes pensent que le numéro de téléphone est celui du Mickey. Après, mon collègue AV aurait été emmerdé. Sauf s'il aime bien les pédérastes, cela ne me regarde pas.

Je précise que ce billet n'est pas homophobe, un pédéraste est un gugusse qui aime bien les Mickeys (heu, pardon, les jeunes garçons). En lisant ce billet, vous vous cultivez ? Ca tombe bien, moi je me cultive en l'écrivant. J'ignorais que les Espagnols avaient massacré des hordes de type qui trimbalaient des icônes pédérastes autour du cou. Je me demande s'ils n'étaient pas un peu réellement homophobes, ces gars-là.


Je continue mon histoire. Le contact de mon collègue était donc occupé par la photo d'un Mickey d'un autre âge et inconnu, à ma grand stupeur jusqu'à ce que je constate la mention d'un profil facebook. J'ai cliqué. D'ailleurs, aussi bien, le type a des copines de son âge et les expose dans la même tenue que lui.

Et hop ! Voir son profil sur l'iPhone dans la photo à gauche. Je laisse visible son nom, les jeunes filles sauront quel nom  murmurer quand elles se termineront à la main après avoir lu mon billet.

Je me rappelle très bien avoir synchronisé mon Facebook avec mes contacts. J'en avais d'ailleurs fait un billet. Je fais un billet sur à peu près tout sinon j'oublie. D'ailleurs ça ne m'empêche pas d'oublier. Il ne faut pas que j'oublie d'en faire un billet pour m'en rappeler.

Toujours est-il qu'il y a un gros bug et que le machin synchronise tout et n'importe quoi.

Je rappelle que Zarautz est au Pays Basque Espagnol et je déconseille aux pédérastes de contacter ce gars-là s'ils ne veulent pas se retrouver avec des statuettes fondues dans le fondement.

La taille des blogueurs

"Plus sérieusement, vouloir comparer les uns et les autres, c'est quoi, un truc d'ado ? Marc Lévy doit avoir plus de lecteurs que Rimbaud, non ? "

Tel a parlé Monsieur Poireau dans son dernier billet. Allez le lire.

09 juin 2010

Un sénateur geek (cc @alainlambert )

Des potes blogueurs ont rencontré le sénateur Alain Lambert, mon "copain de twitter". Dans le récit qu'en fait Vogelsong, j'aime bien la partie "geek" :

"L’occasion fait le larron, un blog et un défi ont mis A. Lambert sur les rails du net. Piqué au jeu, il nourrit cet espace de sujets qui ne sont pas traités par les médias, “donner son point de vue” et “aller où la presse ne va pas aller”. Il est aussi une figure intéressante du réseau social twitter. Humer l’ambiance, polémiquer et anticiper ce que la société va produire comme comportement. Mais surtout s’amuser au contact d’une tranche d’âge et d’une population très différentes de ses cercles habituels. “Et puis c’est amusant” confie-t-il malicieux. Un monde d’écart avec le net vu et utilisé par N. Kosciusko-Morizet, égérie geek de dentelles et de fanfreluches. Quant l’un partage, ferraille, devise surtout avec des opposants, l’autre, au comble de l’ennui, aseptise son image de prêtresse du web. Dans son sillage une ribambelle de décérébrées psalmodiant son moindre twitt, ses moindres formules. Quant A. Lambert reçoit sans exclusive des blogueurs dans le sein des saints, N. Kosciusko-Morizet trie sur volet de gentils internautes pour agrémenter ses happenings numériques. Les places sont chères à l’UMP pour briller sur web. Mais il semble manifestement que pour l’instant seul A. Lambert puisse assumer la maxime : “On peut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux”."

J'ai moi-même beaucoup parlé ne NKM lors de la sortie du classement Wikio. Ces propos illustrent ce que je pense, comme d'autres.

08 juin 2010

Organiser sa lecture de blogs

Quand Eric fait un billet, il n’y a aucune raison valable de ne pas s’en inspirer si on n’est pas au bistro. Il nous offre aujourd’hui sept conseils pour se motiver pour bloguer. Dieu serait loué s’il existait ou de Brest s’il était un poulet : je n’en ai pas besoin, je suis toujours motivé. Mais pas toujours inspiré. Heureusement : Eric est là.

« Lire de nouveaux blogs. Certains blogueurs ont le sentiment de tourner en rond. Et ils publient des billets du genre « la blogosphère tourne en rond ». En réalité, ce sont eux qui tournent en rond. Ils lisent toujours les mêmes blogs. Ils passent à côté de nouveaux blogs ou de blogs sur des sujets différents. Partir à la recherche de nouveaux blogs peut être une bonne manière de se remotiver. […] »

Tel est son premier conseil. Il a parfaitement raison.

Nous allons l’approfondir et nous organiser. Vous êtes un blogueur. Ou une blogueuse. On va dire un blogueurE, la majuscule étant incluse dans le prix. Vous tenez vous-même un blog et vous adorez lire les blogs des copains. Ou des copines. On va dire… heu… rien.

Vous adorez les lire et vous avez raison. Surtout si mes blogs sont dedans. Il n’empêche que vous vous rendez compte que vous tournez en rond. Vous mettez depuis trois ans dix liens par semaine vers chez Poireau. Mais vous aimez toujours autant lire Poireau. Ca tombe bien, cette fainéasse bosse et a moins le temps pour écrire (smiley, bordel !).

Si on met à part des andouilles comme moi ou Sarkofrance dont au sujet desquels on fait des billets TRES intéressants, les plus jolis du monde avec une police de caractère parfaite, mais qu’il est physiquement impossible de lire dans la totalité. Pour vous dire, j’ai renoncé à relire chacun de mes billets malgré le plaisir que ça me procure sans pour autant salir les draps.

Tiens ! La première phrase du paragraphe précédent (que j’ai relue pour savoir où j’en étais) n’est pas terminée. Si on met à part des andouilles trop productives, donc, on peut regrouper les blogueurEs en plusieurs catégoriEs.

Petit 1 : ceux dont au sujet desquels vous êtes très proches et qu’il serait malvenu pour votre for intérieur de louper la prose. Vous tenez à les lire pour une raison qui vous échappe alors vous lisez tout systématiquement.

Petit 2 : ceux dont vous êtes proches mais qui pondent parfois des élans de haine propre au fascisme de la plus grande époque napoléonienne que vous refusez de lire. Ils pondent parfois d’interminables explications sur la méthodologie camusienne pour achever la blanquette de veau à l’ancienne sans fausses poutres apparentes. Vous ne lisez pas tout.

Petit 3 : ceux qu’il faut lire parce qu’ils sont ceux qu’il faut lire comme les premiers du classement des blogs politiques ou les septièmes du classement geek. Ca me rappelle quand j’étais un petit blogueur. A l’époque je ne faisais que 105 kilos. J’avais mis dans mon reader un tas de premiers de classement pour observer : je les trouvais particulièrement insipides et était dégoutté de la blogosphère. Je ne citerai personne. Non, même sous la torture. On les lit une fois sur dix, ceux-là. On se force, pour savoir. Je dis ça sans la moindre méchanceté, je suppose que des gugusses font pareil avec PMA et se demandent comment un tel ramassis d’imbécillités peut se retrouver en tête d’un truc.

Petit 4 : ceux dont vous êtes assez proche. En fait, tous ceux que vous vous sentez plus ou moins obligé de lire pour des raisons diverses. Tiens ! Untel est sympa, il commente tous vos billets, vous avez le « devoir moral » de le suivre. Mais vous ne le faites pas. Pas le temps. Impossible.

Vous n’osez pas lui avouer, de peur qu’il se vexe et, peut-être, qu’il ne vous lise plus pour une mauvaise raison. D’ailleurs, vous n’osez pas vous l’avouer à vous-même. Vous n’osez pas constater qu’un billet sur deux, vos yeux décrochent dès le premier paragraphe. Vous vous dites alors : « Je lirai plus tard » et vous ne revenez pas.

Petit 4bis : les blogs qui vous intéressent mais dont vous n’avez pas sympathisé avec le taulier

Petit 5 : les autres, le vivier. Des blogs que vous avez enregistrés parce que vous les avez trouvés sympas. J’en ai plein, comme ça, peut-être bien plus de 200 actifs. Souvent, je tombe sur des billets et je ne sais plus pourquoi j’ai sympathisé avec le taulier. Un abonné sympa sous twitter ? Un type ayant mis un commentaire sympa chez moi ?

Ne le dites à personne mais c’est un des trucs qui fait ma force dans les classements. Je tombe dessus au hasard, je commente, le type est persuadé que je lis tout. Il me fait un lien dans la première chaîne à laquelle je réponds et hop ! Le tour est joué. Un lien.

Surtout ce « petit 5 » me permet de revenir au conseil d’Eric : il m’apporte une grande variété ce qui m’empêche toute lassitude et me motive, sans cesse, pour rebondir sur un truc lu dans la journée, qui a tourné dans ma tête avant d’atterrir au bout de mes doigts.

Le conseil de lecture du jour, donc : organiser votre « reader » selon la priorité de lecture et pas comme la plupart des gens, par catégorie. Le « marquer tous en lus », dans une « priorité », est très facile…

Le deuxième conseil du jour : ajouter tous les blogs que vous ne trouvez pas trop débile à votre agrégateur, ça permet de varier la lecture. Et le ménage est facile à faire (plus avec Netvibes qu’avec Google Reader, d’ailleurs).

Vous nous remettrez une coupe, s'il-vous-plait ?

La discussion à la cantine a été formelle : le pessimisme est de rigueur. On va perdre la Coupe du Monde de football. Domenech est nul nous dit le passant qui a oublié qu’il disait en 1998 que Jacquet était nul ce qui n’est peut être pas totalement inexact quand on y réfléchit bien. Il a à sa décharge que son équipe a gagné. Il est le héro de la fin de ce demi-siècle, le Maréchal étant celui du siècle précédent.

Je vous rappelle que mon blog est multithématique et qu’il est juste que j’y abordasse les sports, tous les sports, pas uniquement le patinage artistique féminin où l’on voit les culottes des jeunes filles quand elles se cassent la gueule et nous donnent la gaule.

Revenons donc en 1998. On a gagné la finale contre le Brésil, une grande équipe. Le hasard : manque de bol pour eux, voilà le Ronaldo qui nous fait un malaise. Sans compter Zidane qui avait décidé, sur un coup de tête, de rentrer dans la légende. C’est d’ailleurs aussi sur un coup de tête qu’il en est sorti.

En demi-finale, on se tape la Croatie qui n’est pas une grande équipe comme l’Allemagne ou autre machin, mais un truc d’un pays qui vient d’être créé suite à des guerres abominables à un point qu’on se demandait si les joueurs n’allaient pas rester en France après. Paf ! Un arrière, Dorham Thuram nous flanque deux buts. Ca n’était jamais arrivé. D’ailleurs, dans sa carrière, il a marqué en tout et pour tout trois buts, si ma mémoire est bonne (je ne vais pas aller faire des recherches sur un sujet ayant aussi peu d’intérêt).

En quart de finale, ça a fini au tir aux buts avec les ritals. Autant dire à pile ou face, hein ! Paf ! Lizarazu loupe son but mais Barthez, par miracle et éventuellement aidé par la barre latérale, arrête deux pénaltys.

Les huitièmes de finale ne manquent pas de cachet puisqu’on a réussi à gagner aux buts en or, par un but de blanc à la 113ème minutes. Pas trop loin du pile ou face, non plus.

Prenez les poules. Par derrière et avec le recul. Se taper 3 – 0 l’Afrique du Sud et 4 – 0 l’Arabie saoudite ne furent pas des exploits dignes des anales du football.

Il nous reste les qualifications : nous étions qualifiés d’office en tant qu’organisateurs.

Alors cette année, on s’est vraiment qualifiés, à la main, surtout celle d’Henry d’ailleurs. Nous sommes donc beaucoup plus méritants qu’en 98.

Nous allons donc gagner.

Enfin nous gagnerions si nous avions Zidane pour jouer et Deschamp et Blanc pour driver le driver.

L’optimisme ne nuit pas. Je ne sais pas ce qu’en pensent mes camarades blogueurs footballistiques.

07 juin 2010

Pourquoi le nombre de visiteurs de mon blog baisse ?

Ce midi, j’ai fait un billet pour m'interroger sur la baisse du nombre de visites que m’apporte Google. Ca faisait suite à une discussion sur mon blog politique qui confirmait un vague sentiment : Google m’apporte de moins en moins de lecteurs. Pour être précis, je n’ai presque plus aucune visite par mot clé. Google Images m’apporte plus de monde !

Tiens ! Voir notre illustration. Vous pourrez refaire le test à partir de mon compteur de visites. Sur les 20 dernières visites, une seule provient d’une recherche google (les autres mentions « google » sont des visites de google images). Elle porte sur « Jérome Kerviel nu » et je me rappelle effectivement en avoir parlé, un jour, pour rigoler. Je suis probablement le seul. Surtout avec un Page Rank de 5 mais je ne sais pas si ce machin sert encore.

Il y a deux ou trois mois, j’ai passé une demi journée complète à vérifier dans les cinq cent mots clés les plus fréquents, utilisés par les gens pour débarquer chez moi. Moins d’un tiers, de mémoire (ça n’a pas beaucoup d’importance), étaient des trucs loufoques, comme ce « Jérome Kerviel nu ». Toutes les autres concernaient soit des recherches de mon blog (jegpol, partageons mon avis, …) soit des problématiques que j’avais réellement abordées.

Je m’étais ensuite posé la question : le visiteur a-t-il trouvé une réponse ? S’il cherche « partageons mon avis » : oui. C’est bien mon blog. S’il cherche « Désir d’avenir » (je ne sais pas pourquoi, c’est un de mes principaux mots clés mais mon blog n’est pas dans les premières pages google), il n’aura aucune information, juste éventuellement une critique acerbe.

J’ai donc laissé tomber.

Je vais me la péter ! Un jeune blogueur avec 50, 100 ou 200 visites par mois va regarder ses mots clés. Je l’ai fait. C’est toujours rigolo. Mais après quatre ans et demi, ça lasse. Surtout, avec souvent plus de 1000 visites par jour (jusqu’à fin mars), j’avais mieux à faire qu’étudier chacune des requêtes ! Je me replonge dedans depuis peu pour la première fois depuis longtemps (à part cette étude que j’avais faite).

Je crois qu’on peut en tirer une conclusion : google nous envoie de moins en moins de visites et, surtout, moins de visites « hors des clous ». C’est toujours bon pour le moral : la baisse du nombre de visiteurs ne serait pas une baisse du nombre de vrais lecteurs.

Après mon billet de ce matin, je suis tombé sur Jean Véronis qui connaît bien ces histoires de référencement, de recherches, … puisqu’il bosse sur le sujet pour Wikio. Il a constaté que ça débat beaucoup mais « les secrets de Google sont les mieux gardés de la planète. Mais une chose est certaine : Google a sifflé la fin de la récréation. »

Jean a constaté comme nous tous que pendant un temps, il était de plus en plus difficile d’utiliser Google : les résultats étaient farfelus. Donc Google a travaillé, et les éléments étudiés par Jean « montrent clairement que Google resserre ses résultats sur les sites dans lesquels il a confiance, généralement de gros sites établis (linternaute.com, aufeminin.com, doctissimo.fr, lemonde.fr, etc. -- et bien sûr wikipedia.org). »

Je crois qu’on peut en tirer une conclusion : Google remplace le PR par une notion de confiance.

A ce propos, d’ailleurs, j’en ai marre d’être redirigé vers les forums de doctissimo, il faudra que Google resserre encore plus les boulons…

Ceci aura des impacts sur l’économie et ces dizaines de boites qui cherchent de la renommée par leur site web.

Les blogs en subiront fatalement les conséquences… : une baisse du nombre de visites et je suppose que ça ne va pas s’arrêter là. Ca ne me gène pas, ayant depuis longtemps appris à ne pas prendre ce critère de nombre de visites au sérieux. Les petits blogs, par contre, en subiront des dommages important et le moral en prendra un coup.

Les blogueurs ont beaucoup gueulé, ces derniers jours, contre le changement d’algorithme de Wikio, la start up française. Mais quand c’est Google, le géant américain, qui change, personne ne ronchonne.

Amusant, non ?

Google n'aime plus mon blog ?

Voici, sur un an, l'évolution des visites sur mon blog (comparée à l'année précédente) :


Que dire ! Les courbes sont à peu près parallèle... et surtout, ça stagne : nous revoilà venu au niveau d'il y a un an. Différentes raisons expliquent cela mais c'est déprimant.

Voici maintenant la courbe des visites en provenance de Google :

En fait, il semble que ça soit Google le gros fainéant, dans cette histoire ! C'est lui-même qui m'envoie peu de monde, malgré la "renommée" de mon blog (beaucoup de gens, depuis un an, contrairement à avant, arrivent chez moi en cherchant "partageons mon avis").

Que faut-il en conclure ?

04 juin 2010

Partageons mon avis sur un algorithme

On parle beaucoup du classement Wikio et du nouvel algorithme. On connait maintenant les résultats. Je vais vous montrer le fond de ma pensée (à cette heure, un vendredi, vous pensez bien que ça sera rapide).

Mais avant, il faut que je réponde à un commentaire que m'a laissé une andouille, à ce billet.

« Barbara a dit…

Moi j'ai pas tout lu désolée mais est ce que c'est seulement moi ou bien est ce que dernièrement ici on ne parle que de son nombril... le classement, mes retweets, mes classements, mes visites, leur classement...
Je veux bien partager ton avis (ou pas, au moins le lire) mais la blogosphère qui se masturbe sur la blogosphère, ça commence à me lasser grave.

-critique piquante qui ne se veut pas méchante pourtant- »

« Chère amie,

J'ai le regret de vous informer que je parle de ce que je veux dans mon blog. C'est un blog consacrée aux Nouvelles Technologies – si je puis dire – où je parle de blogs presque exclusivement de blogs, à part quelques conneries sur Twitter et l'iPhone, qui me servent à bloguer.

Surtout, quand un blog ne m'intéresse pas, je ne vais pas me lire. Figure toi que j'ai aussi un blog politique (je suppose d'ailleurs que tu t'y crois) où des abrutis critiquent, comme toi, le contenu et le fait que je parle du Wikio. Outre le fait que j'ai tendance à penser que ce sont ses détracteurs qui sont obsédés par le classement Wikio, qui n'est qu'un jeu pour moi et mes potes, je pense que s'ils viennent régulièrement chez moi et ne sont pas satisfaits du contenu, ça relève fortement de la psychiatrie. 

Adieu,
Ton Nicolas qui va vite t'oublier »

Cette réponse étant formulée très élégamment, nous pouvons en revenir au nouveau Wikio. J'en pense du bien et du mal. Sur le fond, Wikio fait ce qu'il veut : le jour où les règles du jeu change, on s'adapte ! Le présent blog est toujours septième dans ce bazar, je ne vais pas me fâcher.

Je vais commencer par le mal.

Sans vouloir taper sur mon éminent confrère, M. Morandini, on peut difficilement dire que c'est un blog qu'il tient. J'en viens ! C'est un site d'actualité, qui intéresse peut-être un tas de gens, mais on peut difficilement le considérer comme un blog. Notre ami Dada vient de compter : il publie 1000 billets par mois.

Il en va d'ailleurs de même pour le numéro deux du divers. Rien qu'aujourd'hui, il a diffusé 13 billets avec des vidéos et pas une ligne de texte. Pas un lien, rien ! Je peux difficilement appeler ça un blog.

Je ne remets pas en cause la qualité de ces deux sites, hein ! Je constate juste qu'on ne fait pas la même chose. Wikio veut développer son portail à partir de son classement... Si les billets de Morandini composent la une, ils ne sont pas sortis de l'auberge !

C'était ma première critique, j'ai la flemme de tout étudier.

J'ai été voir le blog de NKM, notre ministre de je ne sais plus quoi car je ne suis pas dans mon blog politique. Cinq billets par mois. Je n'ai lu que le début d'un des billets. C'est de la propagande gouvernementale. Je me suis demandé ce qu'elle foutait dans un classement. J'ai été regardé son compte twitter. Voir l'illustration (où figure d'ailleurs l'intitulé de son ministère). A l'heure où je vous cause : 46374 abonnés. 170 abonnement.

Elle a aux basques une foultitudes de gens qui la followent pour différentes raison et ça lui donne un avantage très important. Ce que je ne renie pas : Madame NKM est plus zinflente que moi. Elle est ministre pendant que je vais au bistro. Ce qui me choque, c'est qu'elle ne suit que 170 personnes !

Ce qui faisait l'intérêt de l'ancien Wikio était l'aspect « réseau social » et c'est en fricotant avec un tas de gens de diverses horizons que j'ai décroché ma place. Quoi qu'on en dise, cet aspect "réseau social" a disparu !

En outre, Yann a piqué une colère ce matin. Il a raison. J'ai beau être devant elle, dans un classement, je ne vois pas ce que je fais dans le même classement. Ce qui a fait les beaux jours de Wikio c'est de permettre à tout un chacun de pointer son nez, laissez de la place à des personnalités aussi en vue que NKM et Morandini est chagrinant. Autant être avec Alain Lambert (qui followe plus de 1000 personnes dans twitter et qui blogue activement... et qui n'est pas dans le top 20) voire Jean-Luc Mélenchon (qui pond une douzaine de vrais longs billets par mois), me fait marrer, fricoter avec une ministresse, probablement followée par 40000 adhérents des Jeunes Pops m'amuse moins.

Je vais quand même dire du bien. Le fait d'être mélangé à des « pro », comme Guy (je ne devais pas lui « faire de lien »...) donne un peu de crédibilité à ce classement des blogs politiques.

Enfin, tant que je reste devant...


03 juin 2010

Du nouveau chez Wikio

Tiens ! Les exclusivités des classements Wikio sortent aujourd’hui. Le présent blog devrait sortir du top 20 du « classement geek », ce qui n’est que justice et un nouveau défit pour moi… Il est peut-être déjà tombé mais j’ai interrompu mes recherches en tombant sur ce billet qui annonce le « classement loisir » avec une interview de Jean Véronis qui nous parle classements.

02 juin 2010

Du bon usage des listes de liens vers les copains (et du titre pompeux ?)

Ceci est un billet sans intérêt à l’usage des blogueurs qui, comme moi, publient fréquemment des listes de liens, notamment en début de mois :
-         copie des classements,
-         liste des liens entrant,
-         liste des apporteurs de visites,

Je ne sais plus si c’est See Mee ou Gaël qui s’exprimait ainsi : « Putain de bordel de merde, avec le nouvel outil Wikio backlinks, si on copie la liste directement, les liens sont mis vers Wikio et pas vers les blogs dont au sujet desquels on voudrait citer les copains ». Je cite de mémoire.

Je vais répondre : « Ce n’est pas grave, mon canard » si c’est Gaël qui pose la question ou « Ce n’est pas grave, ma caille » si c’est See Mee. Je vais m’en expliquer.

Tout d’abord, faire des liens vers Wikio leur fera peut-être du bien en augmentant leur Pagerank. Ce truc ne sert plus à rien dans le référencement google, m’a-t-on dit, mais il permet de récupérer de l’oseille en l’affichant.

Dans l’absolu, ces listes ne servent à rien : personne ne clique. Donc, les liens ne servent qu’à être repéré par les copains grâce à l’outil Wikio backlinks qui vont savoir que vous parlez d’eux et qui vont commenter. Ca ne sert à rien : s’ils sont vraiment vos copains, ils vous lisent et verront que vous parlez d’eux, que vous faites votre billet rituel. Ils viendront donc naturellement déposer un commentaire parfaitement faux cul du type « Oooohhh ! Bravo pour ton évolution au classement ! » ou « Baahhh, il était normal que je te cite, ton billet sur la choucroute suédoise était vraiment extraordinaire ».

S’ils ne sont pas vos copains, vous vous en foutez de les citer dans une liste. S’il vous a fait un lien, vous vous seriez d’aller commenter : « Ah ! Excellent billet, je te remercie d’avoir cité mon billet au cours duquel je n’avais pas pu approfondir le sujet comme toi. »

Les commentaires faux-cul sont à la blogosphère sont ce que les sous-bocks sont à un bistro : quand il n'y en a pas, ça manque mais personne ne sait pourquoi. Les commentaires de complaisance aussi. La preuve par la suite…

Revenons à nos listes de liens. Prenons deux blogs au hasard : B1 et B2. Leurs tauliers ne se connaissent pas mais un jour, B1 pique une image trouvée grâce à la maison Google à B2 et le cite par politesse. Le lendemain, B2 voulant remercier B1, lui déverse un lien pour lui envoyer trois lecteurs.

Le premier du mois suivant, B1 fera son billet avec la liste des liens entrant. B2 aussi. Ainsi, B1 fera un lien vers B2 et B2 fera un lien vers B1. Donc le mois suivant aussi. Jusqu’à la nuit des temps.

On n’est pas couchés.

Maintenant, observons ça sous l’œil du classement Wikio dont au sujet duquel, d’ailleurs, on ne devrait pas tarder à avoir les exclusivités. Il faut toujours parler du classement en question pour donner raison à ceux qui pensent qu’on est obsédés et qu’on ne fait que des liens pour lui et jamais pour l’esprit bisounours qui caractérise notre blogosphère : on est aimable avec les copains.

Depuis très longtemps, Wikio accorde moins d’importance aux liens quand il y a beaucoup de liens par billet. Donc votre billet de liste de liens ne sert presque à rien pour le classement des gens cités. Par ailleurs, Wikio ne retient qu’un lien par blog et par mois. Si B1 fait 5 liens vers B2, Wikio ne mettra au crédit de B2 que le lien de B1 de la plus forte importance (donc globalement) dans le billet qui aura le moins de liens.

En français dans le texte : si vous voulez privilégier vos copains pour le Wikio, faire plusieurs liens par mois ne sert à rien, ce qui importe c’est de faire au moins un lien dans un billet avec relativement peu de liens.

Wikio a changé d’algorithme en début d’année (et rechange maintenant, oui, je sais, ils aiment bien changer, mais j’arrive encore à suivre). Il est fait en sorte pour que quand un blog cite un autre tous les mois, la valeur des liens soit de moins en moins forte. A terme, les liens entre B1 et B2 ne vaudront plus rien.

Imaginons ainsi que B1 et B2 se fassent des liens mutuels tous les mois dans une liste de liens « merci pour les liens ». Un jour B1 trouve un billet fantastique de B2 et le signale chez lui « Hé ! Les gens ! Allez lire ce billet génial de B2, il est fantastique, je renoncerais aux endives aux jambons de ma grand-tante rien que pour le lire ! » Il serait judicieux que ce lien compte beaucoup pour le Wikio puisqu’il est vraiment recommandé.

Et bien non, il ne compte pas puisque B1 cite B2 tous les mois.

C’est moche, non ?

C’est ainsi : les listes de liens nuisent souvent au classement Wikio des gens cités… Ce qui pourrait d’ailleurs faire taire ceux qui nous accusent de tricher mais c’est un autre débat.

J’espère que See Mee et Gaël auront suivi jusqu’au bout (de même que tous les gens de la clique !).

Je résume :
  1. Si vous voulez remerciez vos potes, citez les sans liens, si ce sont vraiment vos potes, ils vous lisent,
  2. Les listes de liens sont nuisibles au classement (et souvent grotesques puisque résultant d’une présence régulière dans une liste).

Faites donc des liens par clin d’œil, comme au bon vieux temps !

Pour ma part, j’ai fait mes listes sans lien, ce mois-ci. Ca m’amuse beaucoup (et il faut trente secondes pour recopier les sources GA, les backlinks, les RT, …).

N.B. : Je sais : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. "Des liens ! Bordel, des liens", c'est juste pour le fun ! Je vais continuer à appliquer cette formule !

01 juin 2010

Le milieu de terrain, toujours !

« Les gens qui n’aiment (vraiment) pas le football - j'entends, presque idéologiquement - n’ont pas beaucoup d’imagination. » quand j’ai lu le début du billet d’Harald un mauvais pressentiment : je me suis imaginé une attaque en règle contre les ceusses qui critiquent le foot.

Je me suis trompé. Le billet est excellent, comme toujours. On dirait du Dorham. Lisez-le. Il est très pédagogique.

Mais je porte ma croix : je n’aime pas le foot.

Arg ! Ne me frappez pas. Je vais illustrer : je n’aime pas les salsifis. Il ne me viendrait jamais à l’idée de me faire des salsifis à la maison. Quand on m’en fait, je les mange. Des fois, même je le fais volontairement. A la cantine, par exemple, si les légumes verts ont une sale tronche et qu’il n’y a pas de patate (n’oubliez pas mes origines bretonnes), je mange des salsifis. Vous voulez une autre illustration ? Tiens ! Je n’aime pas les navets. Il ne me viendrait jamais à l’idée de me faire des navets à la maison… Ah ! Je vois que vous avez compris.

« Le football, selon eux, est un jeu qui consiste à réunir 22 imbéciles en short sur un terrain pour les faire courir après un ballon. » Pas du tout. Je connais relativement bien le football. Je pourrais même expliquer le hors jeu. Je pourrais même faire un billet de trois pages sur ce qui motive cette règle. Mais je ne vais pas le faire, car je m’en fous.

Je vous rappelle que j’ai été consultant pendant 20 ans, il me fallait discuter avec les clients de leurs sujets de préoccupation qui n’étaient pas uniquement ce pourquoi ils payaient grassement mon patron.

Très récemment, au bistro, deux spécialistes – autoproclamés, comme une partie des français – discutaient des chances d’untel de finir en tête de je ne sais plus quoi (je vous l’ai dit : je m’en fous), sur la base de la valeur respective des buts marqués à l’extérieur et ceux à domicile. Ils ont sorti une connerie qui m’a sauté aux yeux. Je les ai démenti, ils m’ont dit « toi, tu n’y connais rien… ». Je leur ai dit « vous me faites chier, demander à n’importe qui ! » Nous étions seuls dans le bistro, j’ai regardé dans l’iPhone. Je leur ai démontré qu’ils se plantaient rien qu’en ouvrant le Parisien qui présentait le match. J’aurais néanmoins eu l’air moins con, si j’avais pris le Parisien papier qui se trouvait sur le comptoir et pas l'application dans l'iPhone.

A noter, que là, à froid, quelques semaines après (je suppose qu’il s’agit de matchs de l’équipe de France en Coupe d’Europe), je serais totalement incapable de me rappeler quelle position j’ai défendu. C’est dans le cœur du problème que je peux intervenir.

Donc, je connais le foot plus qu’Harald voulait nous le démontrer.

Je n’aime pas le foot mais je vais volontiers voir des matchs avec des potes au bistro. J’adore l’ambiance, surtout dans les petits rades, comme l’Aéro. Avec tous ces gens qui crient, qui donnent leur avis.

Djibril est très fort en commentaire sportif ! Nous formons une très bonne équipe de commentaires sportifs. L’autre jour, pendant l’avant-dernier match de l’équipe de France (je crois, je vous ai dit que je m’en foutais), un type a marqué un but contre son camp. Djibril était le premier à le voir… J’étais en train de commencer la rédaction d’un machin dans twitter. J’ai tapé : « But contre son camp » puis « envoyer ». J’étais le premier à twitter cette information sportive !

Il est probable que je regarderai tous les matchs de l’équipe de France (je sais, je risque de ne pas en voir beaucoup mais on ne sait jamais) et probablement tous les matchs à partir des quarts de finale (au moins ceux qui ont lieu aux heures de bistro).

Alors je vais répondre à Harald quand il écrit « Les gens qui n’aiment (vraiment) pas le football […] n’ont pas beaucoup d’imagination. […] Ils essaient d’en dégoûter les autres avec le même argument archi rabâché : […] C’est un jeu qui consiste à réunir 22 imbéciles [...] pour les faire courir après un ballon. »

Un fan de football est incapable de se mettre dans la peau d’un type qui n’aime pas le foot. Ca dure plusieurs semaines. Les gens ne parlent que de ça dans les bistros ou au boulot. Il y a forcément un gugusse à côté toi qui va te demander : « Alors tu as le match hier ? » ou alors « Ils ont bien joué cette fois, non ? ».

C’est l’enfer.

Alors j’ai développé un truc qui marche dans 95% des cas. Je l’ai appris à Tonnégrande qui le pratique aussi très bien. Nous avons un numéro de duettistes parfait.

« Ils ont bien joué cette fois, non ? » me demande une andouille. Je réponds : « Bof, le milieu de terrain n’a pas été terrible ». Ou le contraire, je m’en fous : « Ouais ! Le milieu de terrain a quand même été meilleur ». Tonnégrande abonde dans mon sens. L’autre type, alors, sera d’accord avec vous.

Presque systématiquement alors que vous avez sorti un truc au hasard. Il faut toujours parler du milieu de terrain. Les gens ne savent pas ce que c’est. Ils arrivent vaguement à juger de l’attaque et peu de la défense. Le milieu de terrain, ils sont perdus.

Avec Tonnégrande, alors, on rigole. On est sorti de l’enfer et l’autre y sombre car il ne comprend pas.

Le milieu de terrain, toujours.

La phrase n’est pas : « C’est un jeu qui consiste à réunir 22 imbéciles pour les faire courir après un ballon.»

Plus exactement, en période de foot intensive, dans 95% des cas, les imbéciles ne sont pas sur le terrain. Pas toi, cher lecteur ! Je ne doute pas que tu sois spécialiste. Ou que tu n'aimes pas le foot.