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02 mars 2015

Pour la transformation numérique, n'ayons pas peur d'internet !

Je lisais, ce matin, une interview d’Axelle Lemaire, notre secrétaire d’Etat au numérique, dans le Parisien (vous pouvez lire aussi, mais seule la deuxième moitié est consacrée au numérique). Une phrase a retenu mon attention : « Il faut aussi construire la confiance dans l'environnement numérique en protégeant plus les données personnelles de nos concitoyens. » Je n’aime pas quand l’Etat se mêle de protéger mes données personnelles (même si je suis d’accord avec le droit à l’oubli, qu’elle évoque juste après). Ce genre de propos est de nature à effrayer les braves gens. Je repensais à cet interview en déjeunant avec un collègue que je n’avais pas vu depuis une quinzaine d’années et qui me disais avoir peur des réseaux sociaux, peur des utilisations que pouvaient en avoir les employeurs…

Si on veut réussir la transformation numérique de la société, que l’on appelle avec Pierre dans nos blogs respectifs, il faut arrêter d’effrayer le public.

Si un potentiel employeur cherche mon nom dans Google, il tombera sur un tas d’homonymes (mais plus rapidement sur moi vu que je suis actif sur la toile). S’il accole le nom de ma société avec mon patronyme, il tombera sur le site de Force Ouvrière où il verra que je suis délégué du personnel sur une liste commune « FO CFDT ». Pan ! Pour ma réputation professionnelle de cadre supérieur… Les réseaux sociaux n’y sont pour rien.

Apprenons à nos congénères à ne pas laisser de traces compromettantes. Tiens ! Cherche Nicolas Jégou, dans Google ! Tu trouveras en premier http://www.nicolasjegou.com qui est, indubitablement, mon blog. J’y ai mis ma photo et dès le sous-titre, je parle de Loudéac et du Kremlin-Bicêtre. Je vais même jusqu’à y parler boulot mais sans information compromettante.

L’employeur ou le collègue qui cherche mon blase tombera ainsi sur un site non compromettant puis sur un autre Nicolas Jégou. Ensuite, il verra ma page Google+ où il n’y a rien de bien important et quelques réseaux sociaux, dont Facebook, où nous sommes des dizaines de Nicolas Jégou. Et il finira assez rapidement par trouver http://jegoun.net qui pourrait être compromettant (je n’en suis même pas sûr…) et ne fera la relation entre les deux sites que parce qu’ils sont dans leurs blogrolls respectives (ce que je peux supprimer en trois clics mais il faut bien que le poids lourd envoie des visites au petit). Enfin, il trouvera http://twitter.com/nicolasjegou mais pas http://twitter.com, seul endroit du web où je raconte réellement des trucs qui pourraient intéresser un employeur. Poursuivant ses recherches, il va éplucher mon compte Facebook où je raconte parfois des bêtises ou diffuse un selfie avec des copains saouls qui me demandent de le faire. La belle affaire !


Je vais donc donner des conseils :

Petit 1 : sois philosophe.
Petit 1.1. : si un employeur refuse ta candidature pour une publication sur internet, il ne mérite pas de t’avoir dans son équipe.
Petit 1.2. : si un de tes collègues te suis dans les réseaux sociaux, range le immédiatement dans la catégorie des types dérangés.

S’il m’arrive de chercher des collègues sur la toile, c’est uniquement pour étudier le fonctionnement des réseaux sociaux, pas pour connaître leur vie privée dont je n’ai strictement rien à cirer.

Petit 1.3 : qu’est-ce que tu en as à foutre qu’un type te vois à la plage ou au bistro ?

Petit 2 : ne parle jamais de travail « en mal » dans les blogs et Facebook. De toute manière, tu n’as pas le droit, c’est inscrit dans ton contrat de travail. En plus, dire du mal en public de quelqu’un qui te verse un salaire est un comportement de trou de cul.

Petit 3 : ne sois pas anonyme dans Facebook et les machins comme ça, c’est grotesque. C’est fait pour être en contact avec les gens, pas à raconter des conneries. Sur Twitter, coupe la poire en deux, un peu comme moi, avec Jegoun. Un type qui tombe sur mon compte Twitter comprendra qu’il s’agit de moi mais il est assez difficile de trouver le compte à partir de mon nom.

Petit 4 : si tu as besoin de Facebook pour des raisons professionnelles, ouvre un deuxième compte, anonyme celui-là, pour faire le con avec les copains.

Petit 5 : crée un blog à ton nom. Il tombera en tête de toutes les recherches et tes autres « mentions » seront remisées aux oubliettes. Tente de noyer la toile avec des informations positives sur toi pour faire passer les conneries au second plan.

Petit 6 : ne publie pas de photo compromettante des gens (n’oublions pas les progrès technologiques qui permettront très prochainement d’identifier tout le monde).

Vous allez me dire que je le fais quand je diffuse des photos de fêtes… ou de fêtards… C’est faux. Ce n’est pas compromettant. Faire la fête n’est pas interdit et aucun employeur n’a besoin de mon blog pour voir qu’un type picole.

Petit 7 : ne mets pas de photo d’enfants qui ne sont pas les tiens (on ne sait pas ce que cherchent certains nuisibles). Pour les tiens, tu t’en fous, tu maîtrises.


Madame Lemaire est invitée à nous dire ce que veut dire « protéger les données personnelles des concitoyens ». 

18 octobre 2014

L'avenir des nouveaux réseaux sociaux

J'évoquais hier trois récents réseaux sociaux (ou « médias sociaux » ou « canaux sociaux » ou « outils de réseautage social ») : ello, tsu et let. Au niveau des fonctionnalités, ils ressemblent beaucoup à Facebook avec beaucoup de fonctionnalités en moins mais des détails très intéressants en plus et une ergonomie qui me semble préférable.

Je vous laisse les découvrir avant de réfléchir : quel est leur avenir ?

Tout d'abord, je suis circonspect quand je regarde les modèles économiques des machins comme Facebook et Twitter (mais pas Google+ qui repose sur Google). S'ils gagnent de l'argent, ils ont une valorisation du capital incroyable au regard du chiffre d'affaire et du bénéfice. Pour résumer, la valorisation boursière de Total, notre numéro un national des grandes entreprises, est du même ordre de grandeur que celle de Facebook or Total a des usines et autre raffineries dans le monde entier, des bâteaux, des commerçants, des revendeurs,... Facebook a quelques milliers d'employés et vend quelques encarts publicitaires.

Tout cela est basé sur du vent et si de nouveaux médias sociaux se développement, ils ne vivront que sur ce vent, sur ce qu'on appelait une « bulle » au début des années 2000. Et la bulle explosera... Les petits nouveaux n'ont aucune chance de faire du chiffre d'affaire avec leurs produits. Les modèles payants grand public ont peu de chance de fonctionner... tant qu'il existe des modèles gratuits.

Cela étant, les études montrent que les adolescents boudent de plus en plus Facebook, au profit de Twitter mais aussi d'autres machins. Je ne vais pas faire une théorie sur les phénomènes de mode et tout ça. Les mômes vont voit ailleurs parce qu'ils n'aiment pas ce que font les aînés et risquent moins d'y croiser leurs parents.

Cela ne remet pas en cause Facebook qui est entré dans les mœurs, qui permet à tous les habitants de la planète de communiquer entre eux, d'échanger des informations personnelles, de jouer. Tout comme cela ne remettra pas en cause Twitter qui finira, comme Facebook, par atteindre un sommet, qui continuera à rester le lieu où on exprime des sentences, échange des informations, papote avec les passants, ce petit coin où se nouent des amitiés...

Par contre, je ne crois pas aux réseaux sociaux plus spécialisés comme ces machins qui permettent d'échanger des images. Je vais le dire autrement : il me paraît complètement con d'aller voir les images des autres. Si quelqu'un veut que je vois une de ses photos, il n'a qu'à me la foutre dans Twitter ou Facebook.

Ca fait longtemps qu'il y a d'autres réseaux sociaux. Tiens ! Je suis toujours inscrit à « Copains d'avant ». J'ai largué « Badoo » mais je reste membre de « Twoo » (je le sais parce qu'il a fallu que je mette en place un filtre pour envoyer les trucs à la poubelle). Ce dernier propose des connaissances près de chez soi... Pour ma part, je m'en fous, ceux qui veulent me rencontrer peuvent passer au bistro mais, pourquoi pas ?

Ainsi, bizarrement, les trois petits nouveaux semblent faire plus de concurrence à Google+ qu'à d'autres choses.

Bonne chance à eux !

Mais ce que j'aime bien, chez eux, c'est qu'ils sont obligés de faire des prouesses technologiques pour se différencier des autres alors que les gros concurrents se laissent un peu aller (aussi car ils ont d'autres contraintes, comme la robustesse).

Et toi, tu en penses quoi ?

01 octobre 2014

ello.co : j'y suis

Ello.co est LE réseau social où tout le monde doit être, même toi, @DidierGoux. Ah non ! C’est vachement moderne, ce n’est pas trop pour les réactionnaires. C’est un nouveau média de réseautage social accessible uniquement sur invitation. C’est très simple d’utilisation : j’ai réussi à ouvrir un compte à 23 heures, hier ! Poireau m’avait invité.

Bon ! Il y a quelques bugs. Par exemple, je n’arrive pas à mettre d’avatar à partir de mon PC mais à partir de l’iPhone ou de l’iPad, ça fonctionne.

C’est un truc qui ressemble à la fois à Twitter et à Facebook, pour vous dire à quel point c’est absolument indispensable. L’ergonomie est très épurée, c’est très bien (mais on voit mal la petite flèche grise pour poster les commentaires, c’est ballot).

Bon ! Tu n’as qu’à aller voir toi-même. Sauf si tu n’as pas reçu d’invitation auquel cas je ne peux rien pour toi : tu es d’ores et déjà catégorisé comme étant ringard.

Je vais vous parler de la version pour mobile. Il n’y a pas encore d’application, à ma connaissance, mais http://ello.co fonctionne très bien dans Safari mais il faut savoir qu’il faut cliquer sur l’espèce de patate noire qui sourit bêtement en haut à gauche (voir l’illustration) pour avoir accès à sa « TL ». Je dois reconnaître que j’ai mis quelques minutes avant de trouver et je me sentais con : un réseau social où l’on ne peut pas lire les conneries des copains n’est pas un réseau social très intéressant. A part ça, en balayant latéralement l’écran vous basculez entre les pages (je vous laisse découvrir lesquelles) ce qui est très bien (c’est un peu comme dans Twitter mais en plus utile).


Si vous tapez : http://ello.co/jegoun vous tombez sur moi mais il faut m’offrir une bière si vous voulez que je m’abonne à votre compte.

L'ami Jacques croit que le réseau s'appelle Helloco et refuse d'y aller.

12 mars 2014

L'avenir des réseaux sociaux ?

Triptyque de réseaux sociaux selon Jérôme Bosch en 1506.
C’était l’objet de mon billet : une étude de l’Ifop montre l’évolution des réseaux sociaux. On en retiendra en 136 caractères : « Facebook a gagné la bataille. Les gens ne viennent plus dans les réseaux sociaux pour diffuser des infos perso mais pour s’informer ou diffuser de l’information. »

Quelle sera l’évolution des réseaux sociaux ?

C’est une excellente question que je ne vous remercie pas de m’avoir posée vu que je n’ai pas la réponse.

Facebook : devrait rester numéro un pendant très longtemps. Le pas est franchi et c’est le seul machin avec des utilisateurs venant de tous les horizons si j’en crois le profil (et l’orthographe) des copains de mes copains, y compris de milieux populaires, pas du tout branché, uniquement parce qu’on y rigole ou qu’on y partage des émotions. Les ânes ont l’impression d’exister, tout comme, chez eux, les blogueurs bedonnant.

Néanmoins, on y partagera de moins en moins d’informations personnelles, d’une part, par crainte, d’autre part, parce que ça ne sert pas à grand-chose. On verra un phénomène de lassitude que l’étude de l’Ifop mentionne, d’ailleurs.

Cela restera néanmoins un excellent machin pour rester en contact avec des proches et pour diffuser et récupérer de l’information. Une étude dont je parlais cet été disait que les gens s’informaient de plus en plus avec les réseaux sociaux, lassés par les sites d’information qui n’ont plus rien d’original à proposer.

Instagram et Pinterest : notons d’abord que je ne connais pas ce dernier. Ces applications vont probablement rester dans une bulle. Ils n’ont strictement aucun intérêt. Les gens savent qu’ils n’ont rien à cirer des photos des autres, à part des très proches, et se rendre compte que les autres se foutent totalement des leurs.

Les modes changes…

Twitter : je suis très partagé. J’ai l’impression d’un succès croissant plus important que ce que ne montre l’étude. Tenant un blog politique engagé, il y a beaucoup de monde qui m’apporte la contradiction dans ce machin mais je les bloque. Je n’ai pas que cela à foutre. Malgré cela, j’arrive à gagner sans cesse des followers. Récemment, j’ai fait un billet à propos des municipales à Rennes, j’ai gagné un tas d’abonnés du coin.

Par contre, je crois qu’avec ma bande, on n’a pas une utilisation standard de Twitter. Il est probable que beaucoup de gens ne l’utilisent que pour suivre certains comptes. Ils émettent parfois des tweets mais se rendront compte rapidement que c’est inutile.

Je pense que la mode va s’estomper après encore une période de croissance. Cela étant, je ne me mouille pas trop en disant cela.

Google+ : la croissance continue mais je ne vois pas trop ce que le grand public peut faire avec… Souvent, des opposants ironisent en disant : il n’y pas personne. On leur répond alors : évidemment, tu n’y es jamais, tu ne peux pas savoir. Pour ma part, j’y vais souvent (je n’ai pas accès à Facebook et Twitter du bureau). Je vais résumer : on y trouve beaucoup d’informations (le trop d’informations de Twitter et Facebook fait qu’on ne clique plus que rarement) mais relativement peu de monde.

Google va gagner la bataille de l’identification et de partage de vidéos (avec Youtube) mais pas celle des réseaux sociaux à moins qu’ils poursuivent leur travail d’intégration. Je vais leur donner une piste : améliorez encore l’intégration des commentaires de Blogger dans Google+…

L’intégration portera nécessairement sur le moteur de recherche. Discrètement, les gens s’habitueront à obtenir des informations en réponse à leurs requêtes de la part de gens qu’ils connaissent. Ils ont déjà franchi un pas, que j’annonçais hier, avec Google Maps.

On n’est pas plus avancés…

Et les autres ?

Il y a de la place pour beaucoup d’applications et de services, notamment sur mobile. D’ailleurs, avant l’arrivée de Twitter et de Facebook, on ne savait pas ce qu’étaient les réseaux sociaux.

Mais je doute que toutes arrivent à trouver du financement.

En outre, la plupart des applications seront captées par Google et Facebook. Je parlais de Google Maps : cela permet de recommander des commerces près de chez soi. Or, combien a-t-on vu d’application émerger pour recommander des restos, des bistros,… ? La clientèle potentielle de ces machins est réduite et ce sont bien les deux grands géants que les gens sont susceptibles d’utiliser.

Comme je n’apporte aucune réponse, je te pose la question, à toi, lecteur : comment vois-tu l’avenir de ces machins ?

Je vois un truc qui a de l'avenir : la curation, la structuration de l'information, le machin qui nous aidera à trouver ce qui est réellement intéressant "à titre personnel", donc les articles recommandés par des proches mais, encore une fois, les RT, Like, +1, Fav, Repartages,... sont dans les trois grands.

Cela va dans le sens de certains évolutions annoncées...

11 mars 2014

L'évolution des réseaux sociaux

L’IFOP a sorti son rapport annuel pour l’Observatoire des réseaux sociaux (pdf). « Depuis
2007, L’Observatoire des Réseaux Sociaux est  l’outil de référence pour les pure players du secteur, ainsi que pour toutes les entreprises qui souhaitent adapter ou mettre en place une stratégie digitale. »

Je vais vous résumer ça, donner mon avis, commenter, dire des choses inutiles,…

Notoriété

Dans l’ordre, Facebook, Youtube et Twitter sont les réseaux sociaux les plus connus. Twitter est de plus en plus connu (je ne comprends pas qu’on puisse ne pas en avoir entendu parler mais tant pis). Skype, Google+, Dailymotion,… suivent.

Sauf pour Dailymotion, la notoriété ne varie pas réellement en fonction du sexe, de l’âge, de la catégorie socioprofessionnelle, …

Les réseaux sociaux autour de l’image mais aussi les professionnels progressent beaucoup, de même que les sites de streaming.

A noter que je pense que les sondés confondent Google et Google+…

Le nombre d’inscrit

C’est Facebook qui est en tête mais les deux autres places sur le podium sont surprenantes. Skype est deuxième (grâce à l’achat de Microsoft Live Messenger)… Copains d’avant est troisième, talonné par Google+, qui affiche une très forte progression.

Il y a des différences importantes entre les genres. Facebook a surtout des utilisateurs féminins contrairement à Twitter et Google+. Pour la plupart des réseaux sociaux, le nombre d’inscrits diminue avec l’âge mais Copains d’avant est surtout utilisé chez les 35-49 ans… alors que Google+, c’est le contraire, il est déserté par les gens de mon âge, tout comme Skype.

J’arrive assez bien à l’expliquer : c’est l’âge où on fait de l’élevage de gamins et où on a moins le temps pour faire des conneries sur le web. J’en avais fait une série de billets : je suis effrayé de voir à quel point mes collègues de travail ne connaissent pas ces machins. D’ailleurs, ce sont les professions intermédiaires les moins utilisateurs de Facebook.

Fréquence d’utilisation

C’est encore Facebook qui arrive en tête, largement. Près de 50% des utilisateurs y vont tous les jours et plus de 90% y vont au moins une fois par mois, tout comme Youtube. Seul un twittos sur 5 y va tous les jours.

Tout confondu.

86% des internautes se déclarent membres d’au moins un réseau social. La plus grosse progression a été faite en 2009 (le nombre est passé de 27% à 77%). En moyenne, un internaute est membre de 4,5 réseaux sociaux. La croissance de ce chiffre a été très forte en 2013 (et 2012).

On distingue clairement trois ou quatre catégories de réseaux sociaux :
-         le leader : Facebook,
-         les incontournables : Youtube et Google+,
-         les niches : Twitter, Instagram, Pinterest (relativement peu d’utilisateurs mais des utilisateurs très actifs),
-         les mourants.

La lassitude

La deuxième partie de l’étude est consacrée à la lassitude que les gens éprouvent envers les réseaux sociaux et le fait qu’ils y passent moins de temps, selon eux. Les sondés expliquent ça par une crainte pour les données personnelles et la trop forte présence de la publicité.

40% des internautes regrettent l’époque où les réseaux sociaux n’existaient pas.

Je me méfie de ce genre de sondage mais il semble que le mode d’utilisation des réseaux sociaux est changé en quelques années. Les gens n’y mettent plus d’informations personnelles et passent plus de temps à lire ce qu’ils y trouvent et à communiquer des informations.

Ils font bien ce qu’ils veulent.


09 janvier 2014

Internet rend-il bête ?

Coïncidence ou grands esprits qui se rencontrent ? Toujours est-il qu’Elie Arié a fait un billet, hier, à propos des commentateurs de blogs et de forums à peu près au moment où je faisais un billet pour annoncer que je quittais deux « communautés Google+ » (qui sont des sortes de forums). Nos billets n’ont rien à voir. Elie évoque les dérives de ces espaces de discussion et moi je parle de la perte de temps à discuter avec des andouilles et de la gestion de ces forums par des types qui s’estiment maitres du monde… Mais, au fond, le sujet est le même : les interventions de loustics qui trouvent dans internet un espace pour raconter n’importe quoi.

On y croise la lie de la société. Dans les blogs politiques, on connaît certains types de trolls, un peu neuneus et sans intérêt mais dans les forums plus généraux, comme mes communautés Google+ (ou les groupes Facebook spécialisés, je suppose), on y voit n’importe quoi.

Je vais donner un exemple. Quelques minutes avant que je quitte ces communautés pour avoir la paix, une personne a expliqué qu’elle avait des photos où l’on voyait clairement le visage de personnes qu’il ne connaît pas et se demandait s’il avait le droit de les diffuser dans les réseaux sociaux. Question intéressante. Je passais par là par hasard. J’ai répondu en gros « oui mais il n’y a pas que « le droit », il y a aussi « la morale », pourquoi te donnerais-tu un droit alors qu’il pourrait être reconnu, notamment avec les progrès de la reconnaissance faciale ? » Ce qui veut dire : ce n’est pas la peine de poser la question dans forum, réfléchis…

Peu importe, le sujet, ce n’est qu’un exemple… Et peu importe ce que je fais moi-même sur le net.

La première réponse (autre que la mienne) est arrivée : « je pense que oui. » Le type voit une question posée sur internet, il ne connaît pas le sujet mais donne quand même une réponse.

Vint la deuxième réponse. Du genre : « pourquoi pas si tu n'as pas peur d'avoir des ennuis, avec les personnes sur les photos. » Ce qui veut dire : ne pense qu’à ta gueule. Fais des excès de vitesse si tu es sûr qu’il n’y a pas de radar, en gros.

J’ai bondi. Je venais de quitter la communauté, donc je n’ai engueulé personne. Il n’empêche que voila comment raisonnent certains de nos compatriotes : tu peux faire ce que tu veux, tu ne risques pas de te faire prendre. Moi, je m’étais posé la question inverse : risques-tu de nuire à autrui ? Elle le contraire. Il y a des baffes qui se perdent.

Ce qu’il y a d’amusant, c’est que j’ai reçu le mail avec cette deuxième réponse juste après avoir lu le billet d’Elie qui évoque aussi les gens qui racontent n’importe quoi. C’est pour cela que je suis resté observé plutôt que de foutre les messages à la poubelle.

La troisième commence hors sujet et finit par « en ce qui me concerne je ne poste pas de photos de famille ou d'amis sauf si je leur transmets un post en privé. » Ce qui veut dire : je me fous des autres, seuls mes proches m’intéressent.

Le quatrième (je ne corrige pas) : « cela est certainement vrais car il y a le droit a l'image et en principe on ne peu pas publier la photo de quelqu'un sans son consentement. enfin ces ce que je pense. » On ne sait pas de quoi il parle. Qu’est-ce qui est vrai ? Le type donne son avis. Et il en vient à évoquer ce fameux droit à l’image, comme si cette notion était connue du grand public, comme s’il connaissait quelque chose…

Le cinquième : « Je suis assez pessimiste sur le sujet parce que j'ai remarqué que Google street "floute" les visages et les plaques d'immatriculations. » Quel rapport ? Le type confond ce que peut diffuser Google Street View et ce qu’un particulier a le droit de faire sur sa page Facebook…

Le sixième : « Non car si une personne se reconnaît et ne veut pas être vue et que tu l'as mise elle peut porter plainte (droit a l'image) » (j’aime beaucoup le « tu l’as mise). Voila encore d’une part ce fameux droit à l’image. D’autre part, si quelqu’un est susceptible de porter plainte contre toi, c’est que tu as fait une connerie. Donc que tu nuis à quelqu’un. Le problème n’est pas de pouvoir recevoir une plainte mais de faire une action qui pourrait nuire à quelqu’un.

Un peu comme quelqu’un qui tond la pelouse le dimanche matin. Le problème n’est pas que ça soit interdit mais que ça fait chier le voisin. Il a donc fallu faire des lois parce que des gens sont complètement cons.

Après les échanges sont plus sérieux mais restent exclusivement juridiques sans se préoccuper du fond : la diffusion de la photo peut-elle nuire à la personne qui est dessus ? Et le deuxième volet : qui peut en juger à part le type qui se pose la question ? Nos juristes en l’herbe, dans leur grande bonté ont oublié un détail : s’il y a préjudice, on te demandera poliment de virer la photo, par l’intermédiaire d’un avocat. Et s’il y a plainte, ton hébergeur (Google+, Facebook, ta plateforme de blog) virera la photo avant que tu puisses bouger les oreilles parce qu’il n’a pas envie de s’emmerder. Et s’il y a préjudice, le type qui aura eu le préjudice ne fera pas le mariole après s’être fait baisé en beauté à cause des réseaux sociaux. Et en plus, ce n’est même pas le sujet de mon billet. Revenons-y.

Internet rend bête. Un lascar se pose une question (légitime) mais la pause sur le net.

« Ai-je le droit de tondre la pelouse le dimanche matin ? » Si tu te poses la question, c’est que tu sais que ça emmerde les voisins pourtant il te faut bien tondre ta pelouse, sinon, les mêmes voisins vont gueuler. Les clowns, selon leur mode de pensée vont arriver. « Bah, t’occupes pas, tes voisins ne vont pas porter plainte. » Un autre : « non, c’est interdit par la loi ». « Tu racontes n’importe quoi, ça se passe par commune, c’est au maire de prendre un arrêté. » Moi : «  ducon, ça ne te fais pas chier d’emmerder tes voisins ? A cause de connards comme toi, on est obligé de pondre des lois, des décrets ou des arrêtés pour empêcher de tondre la pelouse quand on emmerde les autres » (c’est mon côté libéral).

Revenons à la politique, aux commentaires suite aux billets de blogs et surtout aux articles de presse… et au billet d’Elie.

Tout d’abord, ce dernier signale à juste titre, que les blogs et leurs commentaires ne servent à rien. Son blog est hébergé par Marianne : ses billets font donc plusieurs milliers de lectures. Disons 10000. Ils sont lus par 0,22% des électeurs (pour la plupart de gauche – donc déjà convaincus par sa prose – puisque lisant Marianne). La plupart des blogs sont beaucoup moins lus. Personne ne lit les commentaires. Un taulier de blog ou une personne habituée à fréquenter les blogs le sait mais il commente pour autre chose, le plaisir de la discussion, des échanges.

Par contre, ce qui me fait peur, c’est que le type qui commente un article de presse ou qui répond sans savoir à une question dans un forum s’imagine être utile.

Elie dit : « Tout forum draine inévitablement un petit nombre de déséquilibrés, qui ne s’épanouissent que dans l’invective, l’injure, l’affabulation » (j’ai tronqué sa phrase, il continue la liste). Il y a des déséquilibrés, tant pis. Mais il y a aussi de braves gens qui se croient utiles.

Je vais reprendre mon exemple. Il y a un sujet qui passionne, actuellement, c’est la liberté d’expression. Au nom de la liberté d’expression, mon lascar a le droit de diffuser une photo (mais s’il porte préjudice à quelqu’un, la justice pourra le condamner). Ainsi, un tas de gens utilisent leur liberté d’expression pour raconter des conneries sur internet.

Je viens de quitter deux communautés Google qui me semblaient techniques parce que les usagers faisaient n’importe quoi. Je me suis d’ailleurs relativement violemment engueulé avec des usagers le jour où une question débile a été posée. Les modérateurs ont choisi de tolérer toutes les questions et toutes les réponses.

Ainsi, une foule d’internaute croit accéder à la vérité et des gens plus compétents les tolèrent pour accroitre leur réseau d’influence, je suppose. Cette foule ou, du moins, ses membres ont choisi la facilité : poser une question dans un forum ou croire ce qu’on y lit.

Elle en oublie de réfléchir.

Tout le monde se fout des photos que tu peux diffuser, mon pauvre garçon, ça ne regarde que toi. Mais laisse-moi dormir le dimanche matin.

24 octobre 2013

Réseaux sociaux : attention aux études

Un illustre blogueur me signale cet article qui décortique une étude à propos des meilleurs moments, pour les entreprises, pour utiliser les réseaux sociaux. J’ai un affreux doute. D’ailleurs, j’ai même un gros doute sur l’impact des réseaux sociaux sur les résultats des entreprises même s’ils sont aujourd’hui incontournables.

A titre d’exemple, ce billet du Modérateur sorti aujourd’hui détaille les 30 pages Google+ les plus populaires. Quand j’ai vu le titre du billet, je me suis dit : « Tiens ! Ca doit être le Tour de France qui est premier ». Je me suis trompé. Ils sont en deuxième position derrière France 24. Ils n’ont rien à vendre à part de la publicité. Dans le quinté de tête, on trouve l’OM et le PSG… et l’équipe Olympique du Canada… Pour le reste, dans les trente premiers, on trouve une seule marque commerciale, L’Oréal, et plein de sites de presse. Je ne sais pas si Google+ est significatif mais il est clair que les « marques actives » sont majoritairement des sites qui gagnent de l’argent avec de la publicité sur leurs sites web. Pour autant, si je suis la page du Tour de France, c’est pour avoir les informations aussi diffusées par ailleurs et que j’espérais avoir les étapes en direct (les sites sportifs nous sont interdits au bureau et certains sites d’information sont coupés en juillet et pendant les coupes du monde de foot…).

Ainsi, pour reprendre les meilleures heures de diffusion sur les réseaux sociaux, je suis circonspect car je me retrouve parfaitement, en tant que lecteur, pas en tant que blogueur, dans ce qu’ils présentent.

Facebook ! Les meilleurs moments : en semaine de 6 h à 8h et de 14h à 17h.

Ben oui, tous les matins je vais voir mon compte Facebook pour prendre des nouvelles de mon monde. Je ne regarde pas les publications commerciales mais uniquement ce que disent les copains.

Twitter ! Les meilleurs moments : les weekends et entre 13 et 15h en semaine.

Ben oui, pendant la journée, on travaille.

Google+ ! Les meilleurs moments : entre 9h et 11h

Ben oui, j’y vais en arrivant au bureau, c’est le seul réseau social à ne pas être interdit par le proxy (ils ne peuvent quand même pas bloquer Google en https !). Mais je n’y vais en aucun cas pour voir des informations commerciales mais des publications personnelles de personnes que je connais pour la qualité de leurs informations.

Partageons mon avis

Sauf pour Facebook l’après-midi, les horaires correspondent exactement aux miens. C’est à ces horaires que passent le plus de publication devant mon nez. Mais ce n’est pas à ces horaires que je m’y attarde.

C’est le soir, après le boulot ou le week-end, quand je suis sur les réseaux sociaux pour y perdre du temps, que j’ai, justement, le temps à passer à m’intéresser aux informations qui ne viennent pas de mes connaissances.

Je ne crois donc pas à cette étude.

Mais je comprends tous les cabinets divers et variés qui ont besoin de vendre du conseil aux entreprises.

23 octobre 2013

Bien cibler les réseaux sociaux pour diffuser de l'information

L’ami Romain me met en copie d’un tweet où il cite un billet de Autour du web où le taulier indique un machin pour envoyer ses publications Google+ vers d’autres réseaux sociaux. Qu’il en soit remercié ! Mais c’est une très mauvaise idée… Ce n’est pas utile d’avoir plusieurs réseaux sociaux pour y partager la même chose.

En d’autres termes, ceux qui ont le même usage de chaque média me fatiguent. Je l’ai déjà dit. Je recommence.

Ce que je fais pour mes blogs

Les billets que je produits sont automatiquement balancé vers mon compte Twitter et des pages Google+ et Facebook mais pas vers mes profils Facebook et Google+. Je les y diffuse uniquement si je veux toucher des connaissances qui ne suivent pas forcément mes blogs.

Par exemple, j’ai fait un billet politique, ce matin, pour montrer mon soutien à un candidat pour les municipales dans ma commune de naissance. Je l’ai diffusé sur mon compte Facebook parce que j’ai des copains de là-bas qui me suivent. Le présent billet pourra être diffusé sur mon compte Google+ parce que j’y parle de Google+.

Ce que je fais pour les blogs des copains

Il m’arrive de les RT si je ne suis pas en opposition avec le contenu (sur le fond ou la forme). Je ne les mets jamais sur mes profils Facebook ou Google+, sauf si je les trouve particulièrement intéressants, c'est-à-dire, pour Facebook, s’ils peuvent réellement intéresser soit mes relations politiques soit mes copains bretons.

Il m’arrive de faire des « +1 » ou des « like » quand je vois passer une publication mais c’est purement de complaisance.

Par contre, il est assez fréquent que je les reprenne sur mes propres blogs (même si j’ai baissé le rythme).

Ce que je fais pour les informations

Il m’arrive souvent de tweeter des informations qui m’intéressent mais très rarement de les mettre dans Facebook ou Google+. J’ai compté sur Google+ (et ça doit être pareil pour Facebook, je suppose) : je publie moins de 2 liens par mois (en plus de ce que je publie dans les communautés ou groupes voire des « repartages » qui sont assez rares et de la publication de certains de mes billets).

Trop d’information tue l’information…

Comment je lis ?

Dans Google+, je lis à peu près toutes les publications. Dans Facebook, ça dépend des périodes. Dans Twitter, c’est uniquement quand je me fais chier au comptoir.

Ce que je préconise

De bien cibler la clientèle… Un type qui est très actifs sur Twitter ne doit surtout pas diffuser les mêmes informations dans les autres réseaux sociaux.

17 octobre 2013

Protection de la vie privée dans les réseaux sociaux ? Prenons le sujet par l'autre bout...

Après Goobook, c'est Facegle qui modifie ses Conditions Générales d'Utilisation. Les ados pourront désormais publier en mode public. D'autres modifications sont faites et je n'arrive pas à suivre.

Quand Google a fait sa dernière modification (les photos et les noms dans les publicités pour lesquelles on a donné un avis), mes confrères ont rapidement fait des billets pour montrer quelles cases cocher pour désactiver ce truc. Cette fois, l'information sur Facebook est en une de Google News.

Cette approche de l'information me navre : il ne faut pas affoler les gens mais leur expliquer calmement...

Petit 1 : que tout cela n’est pas bien grave. Les photos qu'ils peuvent diffuser n'intéressent personne.

Petit 2 : qu'à partir du moment où ils diffusent quelque chose sur internet, il faut considérer que tout le monde peut y avoir accès.

Petit 3 : que la vie privée des autres ne les concernent pas.

Ce dernier point est important. Il ne me viendrait pas à l'idée de chercher dans des réseaux sociaux non professionnels des relations de travail. Et si je tombe dessus par hasard, il ne me viendrait pas à l'esprit de les suivre. Seuls trois font exception dont deux que je connais depuis plus de vingt ans. En outre, je ne mélange pas les réseaux sociaux. Dans mes profils Facegoo et Glebook, je ne parle que très rarement de mon activité de blogueur politique. Pour cela, j'ai des pages. Il n'y a que Twitter qui fait exception mais j'y bloque ceux qui m'interpellent pour la politique.

Aussi, il faudrait que Google et Facebook modifient radicalement leurs machins pour supprimer toute possibilité d'avoir des comptes privés. Il faut que les publications soient publiques par défaut.

Il faut arrêter d'effrayer les utilisateurs (et leurs parents) mais leur rappeler sans cesse les trois points que j'ai cités. C'est comme ça qu'ils apprendront à utiliser les réseaux sociaux : on ne rentre pas dans la vie privée des gens et on ne diffuse pas n'importe quoi. En leur donnant la possibilité de jouer avec des paramètres alors qu’ils n’y comprennent rien, on leur fait croire qu’ils sont protégés. Or, si un type diffuse en privé un truc, n’importe lequel parmi ses potes peut le rediffuser sous une forme ou une autre.

On diffuse ou on ne diffuse pas. Il n’y a que deux solutions. Or un réseau social grand public comme Facebook est fait pour diffuser.

Et quand les gens auront bien ça dans le crane, on pourra lutter contre les vrais dangers de ces machins, d'une part ce qui peut nuire (certaines informations personnelles) et, d'autre part, ce qui met réellement en danger physiquement (je pense notamment à la pédophilie).

Il faut que tous les réseaux sociaux arrêtent d'appliquer des règles spécifiques pour les mineurs parce que ceux-ci savent très bien les contourner. Facebook ne contrôle pas les dates de naissance. N'importe quel môme de 8 ou 9 ans peut ouvrir un compte.

La peur n'évite pas le danger.

Par contre, elle peut permettre d’éviter le risque. Quand les gens auront peur de diffuser des conneries, ils arrêteront de le faire.

Pour les conversations privées, il reste les mails, les chats, les Google Groupes,…

24 juin 2013

Facebook, dominateur !

Une nouvelle étude sur les réseaux sociaux en France vient de sortir. Rien de nouveau sous le soleil mais la
domination de Facebook me surprend toujours. Par ailleurs :
-         ça me sidère de voir que Skyrock occupe toujours la deuxième place. Je croyais ce truc à moitié mort.
-         Les chiffres pour Google+ sont délirant : il y a plus d’abonné qu’à Twitter mais le temps passé sur le site est dérisoire.

14 mars 2013

Réseaux sociaux d'entreprise : le sondage



J’ai reçu par mail un communiqué de presse avec un sondage à propos des Réseaux Sociaux d’Entreprise. Je vous la diffuse telle qu’elle, n’ayant pas le temps de faire un billet.

Edit  : attention ! Ce n'est pas un sondage, lisez bien la phrase d'introduction. Il faut relativiser les chiffres en fonction du type des entreprises concernées.

86% des sondés admettent chercher encore leur voie sur l’adoption des réseaux sociaux d’entreprise 

Paris, le jeudi 14 mars 2013 – IDAOS publie le second volet d’une vaste étude* sur l’impact et les pratiques des réseaux sociaux en entreprise, réalisée auprès de grands patrons et décideurs, suite au colloque qui les a réunis sur cette thématique fin 2012 en partenariat avec le MEDEF Paris.

Ce second volet est consacré à l’usage des Réseaux Sociaux Professionnels et des Réseaux Sociaux d’Entreprise. Il révèle que si les entreprises ont bien intégré ces nouvelles plateformes dans leur démarche de recrutement par les Ressources Humaines, elles en font un usage bien moins abouti en interne.

Pour Franck Perrier, Directeur Général d’Idaos : « Le recrutement d’accord, mais la marque employeur, la communication et la motivation interne restent à la traîne ».

Réseaux Sociaux Professionnels : les moyens d’un recrutement innovant et performant.

Aujourd’hui, 44% des entreprises recrutent grâce aux Réseaux Sociaux Professionnels et 77% estiment qu’elles bénéficient d’une plus grande capacité à recruter les bons profils sur ces plateformes. En revanche, 65% des sondés estiment qu’elles ne permettent pas forcément de retenir les meilleurs éléments.

Parmi les réseaux sociaux professionnels on cite les acteurs majeurs Viadeo et LinkedIn qui sont respectivement utilisés par 67% et 79% des sondés. Ils sont par ailleurs perçus comme un levier d’innovation par 77% des personnes interrogées. L’attractivité en termes de recommandation est parlante (voir les charts).

Ces nouvelles plateformes restent peu et mal exploitées en communication interne.

62% des personnes interrogées estiment que les réseaux sociaux professionnels facilitent la communication et la coopération au sein de l’entreprise, entre niveaux hiérarchiques et fonctions. Cependant, et c’est un paradoxe, les départements de communication interne les sous-exploitent : seules 44% des entreprises assurent la promotion de leur marque employeur sur les réseaux sociaux et seules 21% ont concrètement mis en place un réseau social d’entreprise.

L’accompagnement des salariés sur les réseaux sociaux : un terrain à explorer

C’est un second paradoxe, les sondés reconnaissent un déficit dans l’accompagnement de leurs équipes. 44% des entreprises assurent l’acculturation au digital de leurs collaborateurs. Seulement 31% sont équipées d’une charte d’utilisation des médias sociaux qui permettrait d’accompagner, à défaut d’encadrer, la prise de parole de leurs salariés sur les réseaux sociaux.

Franck Perrier de conclure : « Les professionnels des Ressources Humaines ont adopté la dimension pratique de ces outils - réseaux sociaux professionnels ou d’entreprise – mais sont loin d’en faire des leviers au service du changement de culture en interne ».

* Etude menée du 2 au 12 novembre 2012 auprès d’un échantillon de 200 décideurs issus d'entreprises de tous secteurs. Les personnes sondées sont principalement membres des Directions Générales (32 %), Communication (28 %), Directions Marketing (15 %), Directions des Ressources Humaines (11 %). Plus d’un tiers viennent d’entreprises de 1 000 employés ou plus.




13 février 2013

Riot : le logiciel qui trace les gens dans les réseaux sociaux

« Une entreprise multinationale de sécurité a secrètement développé un logiciel capable de suivre les mouvements des personnes et prédire leur comportement futur en explorant les réseaux sociaux » Fichtre ! Ca fait peur ! C’est extrait d’un article signalé par Thierry Roget qui rappelle, à juste titre, que, si Google sait tout de vous, c’est que vous lui avez communiqué l’information !

Le journal (le Guardian) montre comment ce logiciel créé par Raytheon (la sixième entreprise au monde dans la vente d’armement) peut recueillir de grandes quantités d'informations sur les personnes à partir de sites comme Facebook, Twitter et Foursquare.

Raytheon dit qu'il n'a pas vendu le logiciel - appelé Riot (Rapid Information Overlay Technology) - à tous les clients mais la société reconnaît avoir partagé avec le gouvernement américain et l'industrie dans le cadre d'une recherche conjointe pour la construction d’un système de sécurité nationale capable d'analyser des milliards de machin du cyberespace.

En utilisant Riot, il est possible d'obtenir un aperçu complet de la vie d'une personne - leurs amis, les lieux qu'ils visitent cartographiées sur une carte - en quelques clics. Riot sort notamment ces informations de la géolocalisation des photographies et de Foursquare et des personnes avec qui elle cause dans Twitter ou Facebook.

Cette exploitation est légale et le FBI a développé une application pour l’aider. A priori, Riot peut être vendue à tout le monde.

Il n’y a pas grand-chose de nouveau : on sait que les informations diffusées sur les réseaux sociaux donnent des informations sur vous et qu’enquêteur qui n’aurait que ça à foutre pourrait en savoir beaucoup pour vous. Ce qu’il y a de nouveau, c’est qu’on peut le faire en quelques clics. On peut imaginer que, dans quelques années, pour un montant « dérisoire », des sociétés pourront vous rendre le service s’ils ont eux-mêmes acquis le logiciel. Ce qu’il y a de nouveau, aussi, c’est que le système intègre un système de prévisions.

S’il n’y a pas encore péril en la demeure – le machin va voir que je fréquente trois ou quatre bistro à des heures relativement précises et que je suis potes avec des blogueurs gauchistes et réactionnaires, il faut être vigilant…

Commencez donc par désactiver la géolocalisation de votre iPhone quand vous n’en avez pas besoin. Vous savez que quand vous « partagez » une photo, les infos de géolocalisation sont incluses dans l’image ? On appelle ça les données « EXIF ». Vous ne saviez pas ? Ce n’est pas grave. Moi non plus avant de rédiger ce billet. J’illustre ce billet avec la photographie de la touche 5 de mon clavier. En cherchant un peu sur Internet vous devriez savoir exactement où se trouve mon clavier.

Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de chose que vous ne savez pas. Vous ne saviez pas qu’en diffusant la photo de votre fiston se baignant dans la piscine de votre belle-mère, n’importe qui peut savoir où se trouve la piscine en question…

Ne diffusez pas n’importe quoi sur le web, vous ne savez pas ce que vous diffusez et ce que l’on peut en faire…

03 février 2013

Je cause geek ailleurs

Parfois, dans mon blog politique, je fais des billets qui auraient toute leur place ici. Souvent, ils sont même initialement destinés à être publiés ici mais je change d'avis à la dernière minute.

Ce matin, j'évoque des applications que la presse pourrait développer à partir des 60 millions de Google pour permettre de résister au géant. Un beau début de cahier des charges...

Avant-hier, je parlais de la peur des gens face aux réseaux sociaux.

31 janvier 2013

Les RSE sont-ils bien engagés ?

Les réseaux sociaux d'entreprise, RSE, étaient un de mes dadas l'an passé. J’ai publié un communiqué de presse cette après-midi à propos de leur essor. Malheureusement, c'est une petite phrase du rapport qui reçoit toute mon attention, masquant les bonnes nouvelles relatives au développement du RSE (le développement est réel).  « Pour l’instant la majorité des usages sont proches de ceux existant sur les Intranet collaboratifs ; seuls quelques îlots dans l'entreprise ouvrent la voie à de nouvelles pratiques prometteuses. Beaucoup d’entreprises ont adopté les réseaux sociaux sans en voir toute la valeur ajoutée car elles sont convaincues de ce qu’ils apporteront sur le long terme. »

Je résume : les entreprises passent au RSE car elles sont persuadées que c'est utile mais ne s'en servent qu'en remplacement des intranets. 

C'est dommage. Depuis près de vingt ans (avant nous n'étions même pas en réseau), je constate la ma montée en charge des outils de gestion du travail en ligne, au sein de différentes entreprises avec lesquelles j'ai collaboré, en tant que consultant ou salarié, et j'ai vu les mêmes erreurs se commettre, la principale étant d'imposer un outil et des normes sans se préoccuper d'une part des usages et des besoins et d'autre part des modalités d'appropriation par les potentiels utilisateurs. 

En français dans le texte, les machins sont si compliqués qu'on ne sait pas comment les utiliser.  On ne pense même pas à les utiliser. Et on fait n'importe quoi ce qui se traduit par des échanges de mails et de coup de téléphone pour des machins qui pourraient être règles en trois clics de cuiller à pot. 

Le problème est toujours le même dans les grosses entreprises : il y a tellement d’applications différentes à connaître qu’il est impossible aux utilisateurs de tout connaître. L’an dernier, j’avais fait une liste :
-         demande de congés,
-         note de frais,
-         gestion de la documentation,
-         gestion de carrière,
-         gestion des incidents,
-         agenda partagé,
-         réservation des salles de réunion,
-         réservation des numéros pour les « audioconférences »,
-         messagerie instantanée, …

Concrètement, un type dans une entreprise ne pourra pas tout connaître, en plus des applications propres à son métier et des outils bureautiques traditionnels. Ce n’est pas que chaque application soit compliquée en soi mais différents paramètres viennent se greffer. Par exemple, pour la GED, il faut connaître les méthodes d’archivage de l’entreprise et les normes de gestion de la documentation donc les modes de gestion de projet.

Je vais raconter une anecdote personnelle relative à mon travail mais il y a 8 ou 9 ans, donc il y a prescription. J’étais consultant dans une boite et j’avais bien deux métier : le cœur de métier (mon domaine d’expertise) et assister les personnes du service dans l’application de la méthode. A un moment, il me fallait rédiger un cahier des charges pour un fournisseur lui précisant les modifications qu’on voulait qu’on fasse dans son logiciel. Les types en charges des méthodes avaient oublié de définir le document « cahier des charges » ou équivalent.

Aparté : ce n’est pas très grave mais c’est emblématique des 20 dernières années : on croule sous les normes et les méthodes mais l’essentiel, la base de l’informatique, est oublié. La méthode ne concevait pas le document de base pour demander un développement à un fournisseur.

Comme le document « cahier des charges » n’était pas dans la méthode, je ne savais pas où l’archiver dans le système de Gestion Electronique de Documentation. Ce n’est pas grave, mon métier était d’appliquer la méthode. J’ai donc biaisé…

Toujours est-il qu’un ingénieur en informatique qui va rédiger trois cahiers des charges par an ne saura pas utiliser l’application de GED et perdra un temps dingue mais en plus, il ne saura pas comment archiver son document puisque aucune nomenclature standard ne prévoyait un « cahier des charges ».

Ainsi, chaque Intranet aura ses spécificités et l’utilisateur sera perdu.

Reprenons mon exemple. Nous avons trois équipes concernées :
-         celle qui va bâtir une méthode,
-         celle qui va bâtir une méthode ou un plan d’archivage en fonction des méthodes de l’entreprise,
-         celle, a priori un fournisseur extérieur, qui va fournir l’application de GED.

Elles ont construit leurs trucs qui sont tous parfaits mais à aucun moment ils n’ont prévu ce dont avaient besoin les utilisateurs. Un chef a dit : « il nous faut un système de GED, Roger, tu vas t’en charger. » Roger a fait le boulot, consulté les fournisseurs, lancé des appels d’offres et l’entreprise s’est doté d’un système de GED qu’il a été possible d’intégrer à l’intranet.

Personne n’a demandé à l’usager ce dont il avait besoin.

Revenons à nos Réseaux Sociaux d’Entreprise.

Au fur et à mesure de l’évolution de l’informatique, les applications ont été regroupées au sein d’un système unique que les entreprises ont baptisé « RSE » mais qui n’a qu’un vague volet social. Ils sont contents ! Ca envoie automatiquement des mails au chef de service quand le cahier des charges est archivé.

Dans le rapport que je cite, il y a une phrase affreuse, à propos du RSE : « Les succès sont au rendez-vous pour les entreprises qui ont su faire évoluer leurs pratiques et les aligner avec de nouvelles stratégies métiers. » Concrètement, cela veut dire que l’entreprise doit modifier ses méthodes en fonction des outils qui existent. Tant pis si les outils ne sont pas adaptés.

La conception du RSE doit être abordée à l’envers. Il faut voir non pas ce dont l’entreprise à besoin mais ce dont les usagers a besoin. Ce n’est pas un service de GED de déclarer que je n’ai pas besoin de Cahier des Charges. Le RSE, c'est-à-dire l’aboutissement moderne des intranets doit prendre en compte tous les besoins des utilisateurs. Dans le RSE, il doit y avoir un système de recherche. « Hé ho ! J’ai fini mon cahier des charges, qu’est-ce que j’en fais ? » La réponse à la question doit permettre « tout », l’archivage du cahier des charges, sa transmission aux fournisseurs, une notification à la hiérarchie, une information aux collègues (un blog, une communauté, une page, …) et que sais-je encore ?

Le RSE ne doit pas être vu par les entreprises comme une fin en soi mais doit répondre aux besoins et usages des salariés.

Le rapport dit aussi : « La gestion des connaissances, la relation clients ou la collaboration sont des domaines d'applications courants pour les Réseaux sociaux d'entreprise. » Evidemment ! Mais ce ne sont que des applications. Quand je vais jouer à Diamond Dash sur Facebook, je me fous de Facebook. Ce qui importe est Diamond Dash. Facebook n’est qu’un liant. Les applications ci-dessous (comme Diamond Dash) n’ont rien du RSE… La gestion des connaissances, par exemple, peut être une application de GED, tout comme la collaboration.

Enfin : « Les approches usuelles consistant à créer des communautés de pratiques ou des communautés extra-professionnelles fonctionnent mais sont difficiles à généraliser car elles nécessitent de convaincre rapidement une masse critique d'utilisateurs pour générer une valeur créatrice d'adhésion durable. D'autres approches émergent autour de la gestion de la productivité personnelle ; elles visent à créer des bénéfices individuels rapidement en vue d'une mise en réseau dans un second temps. »

La problématique est bien là : obliger l’utilisateur à utiliser un RSE. Néanmoins, si quelqu’un pouvait me traduire cette phrase en Français.

Alors, avant de faire un cahier des charges, je vais faire une expression de besoin : je reçois plein d’informations, je suis perdu, il me faut une plate-forme qui m’aide à gérer tout ça. Je n’ai pas besoin d’une application de GED, j’ai besoin de gérer la documentation. Et j’ai des besoins spécifiques à mon métier que ne peut pas couvrir un outil standard puisque je dois prendre en compte les méthodes de mon entreprise, mes méthodes de travail, les méthodes de travail de mes partenaires (clients et fournisseurs).

Finalement, je me demande si, jusqu’alors, le RSE n’est pas de l’arnaque ?

Réseaux Sociaux d'Entreprise: très forte croissance du marché en 2012

La société Lecko m'a fait suivre le communiqué de presse à l'occasion de son cinquième rapport annuel sur les réseaux sociaux d'entreprise, RSE, sujet qui était un de mes dadas l'an passé, centre de longs échanges avec mon confrère et néanmoins ami Pierre. Je le diffuse donc ici.

Communiqué de presse

La 5ème édition de l'étude annuelle de Lecko  sur les réseaux sociaux d’entreprise décrypte les solutions du marché à l’aune de leurs fonctionnalités et des usages en entreprise.

Lecko note une très forte croissance du marché en 2012 (+170%) et estime que 2013 sera sur le même rythme.

Paris, le 31 Janvier 2013 – Cabinet de conseil  en organisation et nouvelles technologies, Lecko analyse le marché des réseaux sociaux d’entreprise (RSE) depuis 2009. Lecko présente aujourd’hui la  version 2013 de son  étude. Voici quelques unes des conclusions majeures :

Véritable tendance de fond, le marché des RSE a cru de 170% en 2012

Selon Lecko en 2012 le marché des licences de solutions RSE a atteint  26 millions d’Euros contre 9,5 millions en 2011. Et l’année 2013 sera sur le même rythme.

Lecko note que 70% des entreprises du CAC ont un RSE opérationnel ou en cours de déploiement et l'ensemble du marché du logiciel se « socialise ». Les réseaux sociaux d’entreprise ne sont pas un phénomène de mode, bien au contraire. Les cinq domaines d’applications majeurs sont : collaboration, communication, processus, Knowledge Management et CRM. 


Bénéfices  des RSE: plus  d’intelligence collective pour les entreprises et plus  de reconnaissance pour les salariés.

Quand ils mettent en place un réseau social d’entreprise, les dirigeants recherchent de l'agilité et la capacité de mobiliser l'intelligence collective. Les collaborateurs y trouvent quant à eux une nouvelle reconnaissance auprès de leurs pairs et une efficacité collaborative supplémentaire. es RSE sont aussi un formidable moyen de traiter la sur-information, d’améliorer la circulation et le partage de l’information et de gérer les connaissances et les compétences. Lecko note une tendance forte des éditeurs à proposer des fonctionnalités de gamification (ou « pointification ») pour créer des bénéfices directs et rapides auprès des utilisateurs.

La mesure du ROI dépend du contexte métier dans lequel le RSE est mis en place et se concrétise si l'évolution des pratiques est effective

Les succès sont au rendez-vous pour les entreprises qui ont su faire évoluer leurs pratiques et les aligner avec de nouvelles stratégies métiers. La gestion des connaissances, la relation clients ou la collaboration sont des domaines d'applications courants pour les Réseaux sociaux d'entreprise. La mesure des bénéfices est donc propre à chaque contexte. En revanche, il est possible aujourd'hui de suivre des indicateurs intermédiaires traduisant l'évolution des pratiques sur lesquelles reposent les succès métiers.

Un potentiel social encore sous-exploité.

Pour l’instant la majorité des usages sont proches de ceux existant sur les Intranet collaboratifs ; seuls quelques îlots dans l'entreprise ouvrent la voie à de nouvelles pratiques prometteuses. Beaucoup d’entreprises ont adopté les réseaux sociaux sans en voir toute la valeur ajoutée car elles sont convaincues de ce qu’ils apporteront sur le long terme.

L'entreprise cherche sa voie pour se transformer

Les approches usuelles consistant à créer des communautés de pratiques ou des communautés extra-professionnelles fonctionnent mais sont difficiles à généraliser car elles nécessitent de convaincre rapidement une masse critique d'utilisateurs pour générer une valeur créatrice d'adhésion durable. D'autres approches émergent autour de la gestion de la productivité personnelle ; elles visent à créer des bénéfices individuels rapidement en vue d'une mise en réseau dans un second temps.

La prédominance des grands éditeurs tels que Microsoft, IBM, Oracle, SAP…

Technologiquement les acteurs historiques du marché de la collaboration ont complété leur offre des fonctions sociales qui leur manquaient les années passées. Ils ont rattrapé leur retard sur les pure-players qui ont défriché le marché depuis cinq ans et ont été très innovants.  Microsoft en représente un exemple flagrant  avec  sa nouvelle version de Sharepoint, et l'intégration prochaine de Yammer que l’éditeur a acquis en juin 2012. Ces acteurs sont également en mesure de s'adresser à tout type d'entreprise grâce à des offres SaaS. La masse du marché de la collaboration est ainsi peu à peu captée par quelques acteurs de dimension internationale  comme Microsoft, IBM, Jive ou Cisco. En France, Bluekiwi, épaulé par ATOS et enrichi de nouvelles fonctions est le seul à réussir son entrée entre dans ce club fermé.

L’étude est disponible ici : http://lecko.fr/etude_RSE_t5/

Sommaire de l’étude :

Partie 1 - L'émergence des usages sociaux dans l'entreprise
•L’entreprise 2.0 enrichit les modes d’organisation
•L’évolution des systèmes de communication
•Cinq modèle pour se repérer dans sa progression vers l’entreprise 2.0
•Panorama des impacts culturels
•La construction de l'entreprise 2.0 prend du temps
•L'entreprise cherche sa voie pour se transformer

Partie 2 - Évolution de l'offre du marché
•Analyse fonctionnelle des solutions
•Affordance des solutions
•Intégrabilité et urbanisation du SI social
•Affordance
•Le marché des RSE en France : Les tendances pour 2013

A propos de Lecko

Lecko (ex-USEO) est un cabinet de conseil en organisation et nouvelles technologies. Il accompagne ses clients dans leur projet de management de l’information, de collaboration et d’entreprise 2.0. Le cabinet intervient pour moitié de son activité auprès du secteur public et a développé une expertise sur les spécificités de leurs enjeux de transformation : gestion de la relation citoyens, réseaux sociaux territoriaux, administration 2.0 et Open Data.  Lecko consacre par ailleurs 20% de ses ressources à analyser le marché et ses évolutions et publie plusieurs études par an. Quelques unes de ses études récentes sont :

- Présidentielles 2012 : Le web au cœur de l’influence et de la mobilisation (Décembre 2012)
- Présidentielles 2012 : le web au cœur du dispositif de campagne des candidats (Juin 2012)
- Réseaux sociaux d’entreprise (tome 4) : Urbanisation du SI Social : entre gouvernance, technologie et usage
- Open Data : Au cœur de la nouvelle relation entre collectivités, entreprises et citoyens
- Réseaux sociaux d’entreprise (tome 3) :Une disparité propice à une bulle de la valeur 2.0
- Réseaux sociaux des mouvements politiques (Juin 2011)

Lecko recense l'accompagnement de plus de 50 projets de Réseaux sociaux d'entreprise ces 24 derniers mois. Parmi les clients de Lecko : AGIRC-ARRCO, Assemblée Nationale, BNP Paribas, Communauté Urbaine de Strasbourg, Conseil général du Val d'Oise, Conseil général de Loir-et-Cher, JC Decaux, Crédit Agricole SA, GDF Suez, GrDF, Grand Lyon, Michelin, Ministère de l'éducation nationale, Ministère de la culture, Ministère des finances, Sanofi, Société Générale…