Je viens de passer cinquante minutes dans le jardin dont 10
avec le voisin d’en face qui commence la construction d’une cabane dans le fond
de son jardin, c’est-à-dire juste en face de moi, avec des bouts de bois, des
planches dépareillées, des morceaux de placoplâtre. Je sens qu’on va friser le
sublime dans la laideur ; ce n’est pas moi qui lui avais envoyé les flics
pour le tas de graviers qui traine mais je vais finir par le faire… Cela étant,
il est très sympathique, discret, ses enfants sont charmants : c’est loin
d’être le pire voisin).
Toujours est-il que j’ai passé quarante minutes à tondre ce
qui ne paraîtrait pas beaucoup à la plupart des gens mais ceux qui se
rappellent mon état de santé il y a un an pourraient être surpris… D’autant que
je n’ai qu’un seul prétexte pour avoir finir ma séance : j’avais fini. Il
y un an j’aurais trouvé la pluie, les bourrages incessants ou la panne de
batterie pour arrêter au bout d’un quart d’heure.
Ma petite tondeuse est très bien pour dézinguer une portion
de jardin avec des framboisiers d’une quarantaine de centimètres et des
touffes de mimosas encore plus grande. Je n’en ai laissé qu’une seule sur les
six ou sept (j’avais annoncé moins) : celle qui pousse directement de la souche :
je ne voulais pas bouziller ma lame.
Mon jardin n’a pas été aussi bien depuis très longtemps. Je rappelle
qu’il y a eu trois étapes en un an (alors qu’aucun entretien à part de vagues
tonte n’avaient été fait pendant les deux années précédentes).
En juillet dernier, un copain avait taillé ce qu’il y a sur
le devant de la maison mais pas sur l’arrière (il y avait trop de boulot pour
un bénévole avec le gigantesque mimosa qui était tombé et occupait toute la surface
de la pelouse). Par contre, il était allé trop fort sur l’avant.
Vers mars, un groupe de margoulins (disons des manouches
pour ne pas être corrects) avait faits l’arrière. Ils avaient fait un gros
boulot mais oublié des parties.
Fin juin, des jardiniers professionnels étaient venus, ils n’avaient
pas eu beaucoup d’autre choix que de tout ratiboiser ce qui fait que les
anciennes pelouses étaient complètement grillées. Mais avec le soleil du début
de mois et la pluie ensuite, toute la surface a rapidement été envahie par des
plantes assez grandes (notamment les mimosas et les framboisiers mais aussi les
cirses et les ronces).
Après mes courtes interventions de hier et d’aujourd’hui, au
moins pas grand-chose ne dépasse et le jardin est vert. Il me reste à faire :
couper les ronces et autres saloperies dans les endroits qui ne peuvent pas
être tondus et enlever les mauvaises herbes au pieds de « vieilles plantes »
que je souhaite sauver (notamment dans le massif de rosier et au pied du muret
en granite).
Hier, je suis tombé dans Google Maps sur une vue aérienne de
la maison qui semble dater de début juillet (on voit les parties grillées) :
voir en illustration. L’autre illustration, avec la maison de face, date probablement
d’avant l’été dernier (on voit les parties un peu envahissantes et le toit dégueulasse…).
Si je suis allé chercher ses photos, c’est parce que je refais
un peu l’habillage du blog. J’ai changé le titre, pour commencer (et je cherche
un sous-titre), et j’ai mis un onglet avec un texte sur l’histoire de la maison
(mais je n’en suis pas du tout satisfait, je vais recommencer en mettant
plusieurs onglets).
Attendez donc avant de lire.
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