20 août 2025

Bergenias et bacs plastiques


 

Si vous avez écouté les actualités, hier, vous avez certainement entendu parler de Loudéac : on a eu un gros et long orage. Je n’avais jamais vu ça, avec des éclairs qui sont tombés à trois reprises en une heure trente à moins de deux cents mètres de la maison ! En complément, il a fortement plus depuis vingt-quatre heures (vous me direz qu’il pleut toujours beaucoup en Bretagne mais c’est faux : il pleut souvent…). Il y a eu des dégâts importants dans certains quartiers mais pas trop chez moi ! Le pire qui m’est arrivé, c’est que je n’ai pas pu payer ma note de bistro, ce dernier ayant eu des problèmes informatiques à la suite d’une panne de la fibre.

J’enrage néanmoins : ça fait trois semaines que je suis là et mon jardin avait bien progressé. Je m’étais fixé quelques objectifs : le jardin devait être propre pour l’arrivée de ma nièce et de ma sœur il y a une dizaine de jours, il aurait dû être fleuri pour l’arrivée, demain, du reste de la famille et il aurait dû être « parfait » lors de mon retour à Paris, dans une paire de semaine.

Or les pluies torrentielles ont saccagé mes rosiers et les mauvaises herbes devraient être les premières à prospérer tant elles ont été arrosées. Et ma petite tondeuse électrique, si pratique pour tailler les machins quand c’est sec, ne pourra plus agir efficacement.

 

Côté bonnes nouvelles : les clématites sont reparties et il y a maintenant plusieurs fleurs. Elles commencent à pousser et ne sont pas enfermées dans d’autres massifs de fleurs. Je suis par ailleurs surpris par les rosiers : ils ont fait beaucoup de fleurs. Sur les pieds où elles fanent, je coupe les boutons et ça repart ! C’est très pratique, comme plante.

 


J’ai diffusé des photos de rosiers dans Facebook. Mon frangin m’a immédiatement répondu : « quoi, tu n’as pas encore coupé ces machins à feuille de chou » ce à quoi une copine a rétorqué : « il ne faut surtout pas virer les bergenias » en me citant plusieurs arguments tout à fait valables, notamment le fait que ces machins empêchent les mauvaises herbes de pousser.

Me voila avec un affreux dilemme ! Qui écouter, François ou Brigitte ? Mon horticulteur en avait déjà viré la moitié et j’avais poursuivi… Mais le reste ?

Il faut savoir (ou pas…) que ma mère appelait ça des roses de Noëls et que d’autres m’avaient dit que c’était des roses trémières (je ne voyais pas le rapport, pour les deux, mais je suis en gentil garçon). Ma mère en mettait dans des jardinières sur les fenêtres pendant l’hiver. Elle a fini par en planter dans des coins qu’elle ne voulait pas entretenir et les machins ont donc prospéré ! Il est vrai qu’ils étouffaient les ronces…

Suite à ce rapide échange (et avant d’être noyé par pluie), j’ai sorti ma débroussailleuse et j’ai viré un tiers de ce qui restait. Mon horticulteur décidera de la suite à donner…

 

Brigitte, par contre, m’avait donné deux excellents conseils. Je crois que j’en ai déjà parlé. Elle m’avait dit de mettre une grosse lame sur la débroussailleuse (sinon, on perd du temps à changer les machins en plastique). Ensuite, elle m’a conseillé d’acquérir un sécateur électrique. Je trouvais que c’était un truc de fainéant inutile mais mon côté geek fainéasse a pris le dessus : j’ai craqué. Et c’est drôlement pratique, en effet !

Ces machins avec des batteries légères sont indispensables, en fait (et ne coûtent pas très cher, je crois que pour les deux, j’en ai pour 150 euros). La condition est de ne pas les ranger (il n’y a rien de plus chiant que de perdre du temps à les chercher dans des étagères ou à les y mettre quand vous n’utilisez l’outil qu’une dizaine de minutes).

Sinon, j’ai poursuivi le traitement des mauvaises herbes au vinaigre blanc (on lit tout quant aux modes d’utilisation mais, en gros, un tiers d’un bidon de cinq litres dans un arrosoir de dix litres, complété avec de l’eau et ça fonctionne très bien). J’ai eu une excellente idée : enlever la pomme d’arrosoir pour mieux cibler quelques plantes à abattre, notamment au pied du muret en granite (côté rue) et entre les rosiers.

 


Revenons dans la maison

 

Quand j’ai commencé à envisager les travaux dans la maison, je m’étais dit que l’on commencerait par aménager les dépendances au niveau de rez-de-chaussée (la buanderie et la petite pièce derrière), que l’on pourrait y ranger, ensuite, le contenu des armoires du premier étage (qui ne contenaient plus que des trucs de ma mère que je n’avais pas envie de jeter), avant d’y refaire les pièces.

Finalement, les travaux n’ont pas commencé (pour plusieurs raisons, notamment le temps de bien préparer les plans) et je me rends compte que l’on devra faire intervenir les ouvriers dans l’ordre des corps de métier et non pas dans l’ordre des pièces.

Entre temps, j’avais fait vider la cave et en discutant avec ma nièce, j’ai eu l’idée (qu’elle m’a bien soufflé) de mettre le contenu des placards dans des bacs en plastique étanches (j’espère…) et de les stocker à la cave.

 

J’en profite pour lui présenter mes excuses : le premier rangement qu’elle avait fait (l’été dernier) a été partiellement annulé par cette mise en cave !

Toujours est-il que dès qu’on aura le go pour les travaux, il me restera moins d’une heure pour finir de vider quelques placards (il y a le temps, cela ne commencera pas avant plusieurs mois mais j'ai profité de la présence de la nièce !).

 

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