29 juillet 2011

Moi, anonyme ?

Très intéressant billet de Benoît Raphaël à propos de l’anonymat des blogueurs.

Néanmoins on oublie souvent les gens qui comme moi « n’ont pas mauvais fond » mais ont besoin de l’anonymat par rapport à un cercle précis. Pour ma part, je ne veux pas que mon employeur me détecte.

Prenez par exemple Zette, Céline et Isabelle. Elles travaillent en GAEC dans une exploitation agricole de Corrèze Atlantique. En fait, je devrais dire, ils travaillent, puis qu’il s’agit de Roger, Robert et Francis. En tant que blogueurs, elles sont tellement anonymes qu’elles ont changé de sexe.

Elles sont, dans leurs blogs, des militantes cryptocommunistes. Que dirait leur banquier au moment de l’octroi de leur prêt pour l’agrandissement de leur porcherie industrielle s’il apprenait ça ? (et que diraient leurs millions de lecteurs s’ils apprenaient leur vrai boulot ?).

Prenez Reservus, Catherine et Dominique, Fidel, … Ils sont acteurs dans des films pornographiques parce qu’il faut bien manger et vivre en cette période de crise dramatique. Ils tiennent un blog pour assurer leur promotion et continuer à pouvoir tourner dans des films malgré leurs problèmes d’érection (pas Catherine, hein !).

Et bien ! Que va penser le curé du village, si jamais « il sait » par une requête Google à propos de ces ouailles ou parce qu’il est lui-même obsédé sexuel, hein ?

Il y a des gens qui ont besoin de l’anonymat dans leur activité sur la toile.

Quant à moi ?

J’ai échoué.

Je ne voulais pas pouvoir être repéré par des collègues de bureau qui taperaient mon nom dans Google pour ne pas être regardé comme une bête rare (et qui pourrait faire autre chose que ça à quoi il est payé) mais j’ai échoué (à cause de mon pseudo Twitter, choisi à une époque où je ne savais pas que Twitter allait prendre de l’importance).

Mais, j’ai fini par m’en foutre : la probabilité que ça arrive est dérisoire et je pourrais toujours nier, d’autant plus facilement que j’ai plein d’homonyme.

Et puis j’ai fini par m’en foutre encore plus, j’ai pris mon pseudo comme nom de domaine pour l’hébergement du blog politique…

Mais je comprends pour d’autres. C’est ainsi dommage que Benoît Raphael et les machins comme Google peuvent oublier qu’on peut vouloir être anonyme pour une raison valable, pas uniquement pour insulter les braves gens ou se répandre en mensonge.

Nouvelle interface de Google News

Soit j'ai de la merde dans les yeux, soit l'interface de Google News a légèrement changé depuis très peu... Ce machin ressemble plus aux nouveaux produits Google.

Je ne sais pas quand a eu lieu le changement (je suis un gros utilisateur de Google News, pas nécessairement pour la une mais pour faire une rapide veille quand une idée me passe par la tête. Je n'ai pas trop la tête à ça, depuis 24 heures, mais ça que ma dernière utilisation dépasse une journée).

A quand la même chose pour Google Reader ?

28 juillet 2011

Détendez vos cercles !

L’autre jour, j’ai dit à mes lecteurs qu’il ne fallait pas s’abonner à trop de monde dans Google Plus pour éviter que ça soit la pagaille dans mon machin, comme avec Twitter voire Facebook. J’ai d’ailleurs pris la bonne résolution de ne pas suivre des gens que je ne connaissais pas en me rendant d’ailleurs compte que c’était complètement con : à quoi ça sert de prendre un nouveau machin socialisant si c’est pour parler avec les mêmes andouilles (oui, toi aussi) que dans Twitter et Facebook ?

Du coup, j’ai fait exactement la chose inverse à ce que je m’étais promis et avais conseillé à mes lecteurs.

J’ai créé un nouveau cercle que j’ai appelé Annexe Normale pour Utile Sondage. Je l’ai « acronymé » et j’ai commencé à introduire plein de gens dans mon ANUS en y mettant les inconnus qui étaient déjà dans un autre cercle et en acceptant toutes les suggestions de nouveaux poteaux inconnus au bataillon faites par Google +.

J’en suis à 526 et je n’ai pas compté le nombre de gugusse qui mon carré dans leurs cercles. C’est à peu près le nombre de potes que j’ai dans Facebook (je ne sais plus du tout) et un peu moins que le nombre de gugusses que je followe dans Twitter.

Avant d’en tirer une conclusion et à défaut d’avoir autre chose à tirer, je signale à mon sympathique lectorat (toujours toi) que ma connexion Internet ne m’autorise pas à accéder à Facebook, Twitter et Google+ (ils ont été rapides, dans ma boite, j’ai créé mon compte un vendredi, dès le lancement – je ne sais pas comment j’ai eu une invitation – et lundi, le proxy bloquait déjà le bazar). Du coup, j’utilise ces machins presque exclusivement avec l’iPhone (et avec bit.ly, sur mon PC, pour RT des billets) et… la version internet mobile de Google ("m.google.com") qu’ils ont oublié de bloquer. A ce propos, on discutait entre collègue de la politique des boites de couper des accès web : ça devient n'importe quoi, tout le monde perd un smartphone, du coup, comme c'est chiant à utiliser, on passe plus de temps à faire des conneries sur le web...

Ca donne un rendu bizarre : voire l’illustration. Le hasard fait que je me retrouve avec des bêtises de mes copines @emanu124 et @trublyonne mais avec leurs véritables identités. Je vous les conseille, on est très bien dans leurs cercles.

J’ai chronométré : il y a environ une publication toutes les quarante secondes ce qui n’est rien par rapport à Twitter et me semble supérieur à Facebook ; mais avec l’Application Facebook de l’iPhone, en mode « les plus récentes », le flux est perturbé par un tas de machins de service (machin est copain avec truc et dugenoux a changé la photo de son profil ; je me demande d’ailleurs si l’activité principale de certains, dans Facebook, n’est pas de changer de photo de profil).

Tiens ! Tant qu’à faire un aparté à propos de Facebook, quelqu’un peut m’expliquer comment fonctionne Facebook ? En mode « Actualités à la une », j’ai toujours en haut de file des publications de gens avec qui je papote souvent, notamment Trublyonne, ci-dessus, Emilie et Jim et les tauliers de ces blog. D’une part, c’est complètement con : comme ils sont en haut, c’est forcément avec eux que je parle plus, donc je les retrouve en premier, bonjour l’ouverture. D’autre part, je n’ai toujours par compris comment fonctionnait le classement de ces statuts. Quel est l’algorithme décider l’ordre d’affichage ? J’adore comprendre les machins de classements des conneries que je publie. Ce matin, je suis resté sur le cul (j’étais assis) : j’ai commenté le statut d’un d’entre eux alors que ça n’était pas son dernier et qu’il n’y avait pas de commentaire récent. Merci… En outre, il y a d’autres lascars avec qui je papote beaucoup, comme FalconHill, mais qui sont très rarement en une.

J’en étais à Google+.

Le fait que j’ai Trub et Emanu pour cette copie d’écran m’arrange bien pour saluer ces honorables jeunes filles à l’occasion de ce billet mais c’est vraiment le hasard…

Généralement, je croise un tas d’inconnus ce qui me permet de découvrir un tas de trucs sans aucun rapport avec mes domaines d’activité habituels (non, @elcamino, il n’y a pas de gonzesses à poil).

L’impression est très agréable.

Par rapport à Twitter : le fait de voir une partie de chaque publication évite d’avoir à cliquer sur un tas de lien pour voir des photos, pour lire des billets, …

Par rapport à Facebook : sur iPhone, les deux applications se valent (pour ce qui concerne les versions sur PC, à mon avis, Facebook ne tient pas la comparaison : Google Plus est beaucoup plus simple et l’ergonomie bien plus agréable, mais je connais moins que les versions iPhone).

Vous pouvez donc monter jusqu’à 600 personnes (d’autant que les cercles vous permettent, à l’occasion, de restreindre le… cercle de vos consultation).

Néanmoins, on retrouve les casse-couilles qui inondent le machin de trucs sans intérêt. C’était le cas de Facebook il y a un ou deux ans : il avait fallu que je rompe les relations avec des abrutis qui ne se rendaient pas compte qu’ils polluaient les murs des autres en chiant des dépêches toutes les vingt secondes.

Twitter est là pour ça, et c’est pour ça que je pense, contrairement à Pierre, que Twitter a de l’avenir.

Et pourquoi pas les deux autres ?

Toujours est-il que certains ont de la chance que je ne puisse pas les virer de mes cercles avec l’interface que j’utilise le plus, celle en illustration, disponible ici : https://m.google.com/app/plus/ !

27 juillet 2011

Google ou Facebook, au coeur de l'informatique de demain ?

Pour mon billet politique du matin, j’ai coutume de me baser sur la presse grand public. Ainsi, ce matin, je suis tombé par hasard sur cet article du Parisien qui prévoit la fin progressive des mails (ou leur ringardisation) au bénéfice des réseaux sociaux, notamment Facebook. Hier, j’avais lu un article qui prédisait la fin de l’utilisation des mails en entreprise, remplacé par les réseaux sociaux. Dans les faits, peu importe ! Les éléments se mettent en place, chaque internaute trouvera la chaussure à son pied et l’outil de communication adapté à ses besoins, à ses pratiques, ses habitudes, mais tout reviendra au même.

Le réseau social tel qu’on l’entend aujourd’hui n’est pas nouveau. Mes copains de bistro sont une partie de mon réseau social, de même que mes copains d’enfance que je vois quand je rentre en Bretagne, ma famille, mes collègues de boulot et mes relations professionnelles. Les blogs, Twitter, Facebook et autres machins me permettent d’avoir, en plus, des « relations électroniques avec des inconnus » et de diffuser de l’information (du « contenu ») facilement tout en en captant d’une nouvelle manière.

Comme le signalait l’article que je mettais en lien hier, les futurs réseaux sociaux qui pourraient se monter sont condamnés d’avance, faute de place (d’ailleurs, on s’identifie aux nouvelles applications couramment avec un compte Twitter, Facebook ou Google et on utilise ces trois machins pour diffuser ce qu’on y fait…).

Mais surtout, il dit : « 9 ) La télévision est le dernier secteur protégé, mais ce privilège va tomber. Désormais, les téléviseurs sont des ordinateurs. Dès lors que nous saurons exactement qui regarde quoi, les tarifs publicitaires vont chuter parce qu’on va se rendre compte que les pubs télé ne sont pas aussi efficaces que Nielsen (Mediamétrie en France) le fait paraître. »

Nul ne peut prévoir l’avenir de technologies mais il est probable, qu’à terme, les téléviseurs deviennent des « vrais ordinateurs », centrés, comme les futurs PC, les tablettes et les smartphones, autour d’un navigateur Internet.

C’est probablement au cœur de la redistribution des revenus publicitaires de la télé, plus que de l’informatique traditionnelle, que se situe la bataille entre Google et Facebook. J’imagine d’ailleurs que ce n’est pas spécialement pour la diffusion des contenus mais plus pour le ciblage de cette diffusion que les deux géants s’intéressent à nous.

On peut imaginer, également, d’autres sources de revenus encore plus importants, par exemple en servant d’intermédiaire dans des ventes. Hop ! Une publicité pour un préservatif à la framboise passe à la télé. Vous cliquez sur la télécommande, le machin vous met en relation avec le site de la société puis avec le supermarché en bas de chez vous où vous aurez pris l’habitude de récupérer les commandes faites de la maison, à mi chemin entre la télé et l’ordinateur, payant au fur et à mesure à partir de compte d’une société spécialisée appartenant à un des géants… D’ailleurs Apple et Google sont assez forts pour vendre des trucs, aussi…

L’erreur généralement commise est de croire qu’ils s’intéressent à ce qu’on diffuse (d’ailleurs on ronchonne assez contre l’hégémonie de Google et les atteintes à la vie privée de Facebook) alors que tout le monde s’en fout : ce n’est pas « monétisable » (il nous revient juste de ne pas produire de contenu si on ne veut pas que ça se sache).

Peu importe que Facebook soit fermé autour de ses propres applications et que Google le soit, in fine, à peu près autant puisque nombre d’outils lui appartiennent, peu importe l’hégémonie de l’un ou de l’autre. Microsoft et IBM ont été hégémoniques. Terminé. D’autres prendront la suite de Google et Facebook. Ou pas.

Ce qui importe, c’est la manière dont vous vous identifierez un peu partout (avec un compte Google et un compte Facebook), y compris « dans » votre télévision pour qu’on suive à la trace ce que vous regardez et qu’on puisse le monétiser (dans une forme qui reste d’ailleurs à définir, tout cela ressemble beaucoup à une fuite en avant).

Il FAUT que Facebook ou Google Plus soient reconnus comme les représentants des gens (d’où l’importance de la lutte contre les pseudos même si je n’imagine pas que Google ne pense pas aux gens ayant une bonne raison de rester anonymes et d’où, aussi, l’importance des cercles vous permettant de faire l’étanchéité entre le monde professionnel, la famille et le reste).

Alors qu’importe l’outil, laissons Facebook et Google se battre et Twitter outsider (le verbe « outsider » vient d’être créé par la fédération des créateurs de verbes). L’outil fluctuera au rythme des progrès technologiques et de la mode.

D’ailleurs, je trouve amusant cette manière de regarder les mails avec nostalgie alors qu’il y a dix ans (mettons quinze), la plupart de nos concitoyens ignoraient l’existence de ces machins.

Les mails vont probablement connaître la même évolution que les « courriers papiers » : les gens n’en envoient quasiment plus par contre les courriers en provenance des entreprises ou institutions se sont multipliés. Nul ne peut prévoir l’avenir, mais il est possible que cette tendance se perpétue : les banques, l’administration fiscale, … proposent de plus en plus de ne pas envoyer les documents « papier » mais de les mettre à disposition sur les sites, avertissant les gens par mail.

Le réseau social, tel que nous le voyons, n’est qu’un épiphénomène. Les tweets et statuts Facebook ne font que remplacer les SMS qui ont, eux-mêmes, remplacé des conversations téléphoniques, qui ont, elles-mêmes, probablement remplacé des échanges de lettres mais aussi des conversations dans la vraie vie.

Les gens s’adressent à moi de différentes façons :
-         par mon adresse email principale,
-         par une adresse email chez mon hébergeur (pour faire plaisir à Hadopi),
-         par une adresse email associée à de mes quatre noms de domaine,
-         par « mention » dans Twitter (sur un de mes trois comptes),
-         par DM Twitter (sur un de mes trois comptes),
-         par un message dans un groupe de discussion Google auquel je suis inscrit,
-         par commentaire dans mon blog,
-         par réponse à un de mes commentaires dans un blog,
-         par Facebook.

Par ce dernier machin, différentes possibilités sont offertes :
-         écriture sur mon mur,
-         mention dans un statut,
-         message Facebook,
-         par le « like » d’une page dont je suis administrateur,
-         mail à mon adresse @facebook.com (si si, jegoun est OK mais je ne l’utilise jamais).

Je vous passe les mécanismes de « messagerie instantanée » intégrés à Gmail et Facebook, je ne suis pas client. Je vous passe aussi deux autres trucs de blogueurs, mais si mon blog est cité dans un billet ou un de mes billets est backtweeté, j’ai les moyens de savoir (pas toujours, malheureusement). Je vous passe également tout ce qui m’échappe en ce moment ! Tiens ! Twitter qui envoie maintenant un mail quand je suis RT…

Mais, de toute manière, quoiqu’il arrive, je suis averti par un message sur mon compte principal. Mes boites mails sont redirigées, mes comptes Facebook et Twitter envoient des notifications, …

Je reçois ainsi des tonnes de mails. J’ai un outil, Gmail, qui me permet de gérer ça (des filtres) pour être à peu près sûr de ne rien louper tout en n’étant pas submergé par les trucs sans importance. Chacun aura ses trucs. Chacun aura son outil. L’outil de chacun pourra être adapté au support. Par exemple, je n’ai pas du tout la même manière de surfer selon si je le fais à partir du PC ou à partir de l’iPhone, avec, en plus, des habitudes différentes selon le moment de la journée (je ne surfe pas pareil à 8h55 quand je dois attaquer le taf dans cinq minutes et à 21h quand je suis tout seul au bistro à attendre un copain parti faire une course).

Ainsi, peu importe l’outil, il ne pourra pas correspondre à tout le monde et à tous les usages de chacun.

En introduction, je parlais des milieux professionnels et des réseaux sociaux qui remplaceraient les mails. Ils existent déjà. Au boulot, nous utilisons un machin qui s’appelle Redmine qui permet de piloter tous les aspects techniques des projets (mise en production de version, gestion des anomalies)… Je ne l’utilise que quand j’assure le remplacement d’un de mes collègues, plus informaticien que moi. Pour le quotidien, je me suis abonné aux notifications : je n’ai pas besoin d’aller dans l’outil, il faut juste que je puisse pouvoir répondre à des questions dont j’aurais la réponse.

C’est pareil : je reçois les notifications dans ma messagerie personnelle. Nous avons un tas d’autres applications (gestion des congés, des notes de frais, de l’archivage des documents, …). Ce sont aussi des réseaux sociaux. Ils sont organisés par « cercle » autour des acteurs de chaque projet, autour de la hiérarchie (quand je pose des congés, c’est bien mon supérieur hiérarchique qui les valide, quand je fais une note de frais, c’est bien le directeur qui la valide). A chaque fois, je reçois des notifications, j’ai mis un favori. Ces outils souffrent d’une difficulté majeure : ils sont relativement complexes à utiliser car ils viennent en plus du travail au quotidien. Quand un informaticien rédige un compte rendu de réunion, il doit se battre avec Word parce que ce n’est pas son outil principal, il doit en plus le mettre dans le logiciel de gestion de la doc, où il pourra choisir le circuit de relecture sans rien connaître à un outil qu’il ne maîtrise pas.

Mais ça revient au même que pour l’usage grand public : chacun a ses outils préférées et tout est articulé autour d’applications et d’une messagerie qui sert à recevoir des notifications diverses et de liens à cliquer.

Ce qui se met en place actuellement dans les entreprises consiste à « fédérer les identités », c'est-à-dire à faire en sorte qu’un identifiant et un mot de passe unique puissent être utilisés pour toutes les applications.

C’est exactement la même chose que quand vous utilisez une « API » Twitter, Facebook, ou Google, pour vous connecter quelque part pour vous identifier.

Dans sa démarche, Facebook est plus du genre à regrouper tous les « outils » au sein d’une même application, en autorisant les applications tierces à utiliser vos données. La démarche de Google est différente, il est beaucoup plus ouvert sur les outils externes. Facebook serait ainsi beaucoup plus hégémonique que Google. Sauf que les outils externes appartiennent de plus en plus à Google.

Les dernières évolutions de ces machins vont dans le sens de fournir un outil centralisant tout l’Internet des usagers. Google Plus officialise le compte Google (pas nécessairement lié à un compte Gmail, d’ailleurs). Facebook a réformé son système de messagerie (je ne connais personne qui l’utilise réellement). Twitter a mis en place un système de notifications.

Ainsi, je ne crois pas qu’il faille focaliser sur les fonctionnalités évidentes de tous ces machins : papoter avec les copains (ou des inconnus ou la famille) et échanger de l’information.

Ils vont évoluer et seront épaulés par d’autres sociétés qui se grefferont sur leurs projets. Pensons par exemple à nos favoris nationaux, Pearltrees et Wikio qui produiront des compléments (égoïstement, je pense à Wikio comme outil d’aide aux blogueurs ; pourquoi ne nous enverraient-ils pas un mail quand notre blog est cité par un autre ou sur Twitter, hein ? Juste une petite notification… Mais Wikio est aussi un agrégateur de flux, un machin qui permet d’envoyer des Like et des Backtweets). Twitter pourrait surnager, il est bien différent de ses concurrents.

Et ils vont passer de mode, d’autres trucs seront plus funs, des ados vont se mettre à utiliser autre chose parce qu’ils en auront marre d’avoir leurs vieux sur les endosses et la mère qui gueule parce qu’elle n’est pas dans le « circle » des copains… Tous les jours mes confrères geeks (et un peu moi) présentent de nouveaux produits. Tiens ! Autour du Web présente ce soir cinq machins pour partager facilement des photos qui pourraient très bien répondre d’une part à l’appréhension que j’avais hier à utiliser le machin équivalent de Google, Picasa, et d’autre part, et surtout, à un besoin réel…

Alors, les applications de réseau social, on peut d’ores et déjà les oublier, elles seront à la mode quelques temps, certaines gagneront beaucoup d’argent, d’autres en perdront. Des créateurs auront la chance de vendre leurs sociétés au bon moment.

Ce qui compte, pour l’avenir, je crois, c’est le point d’entrée de l’utilisateur dans l’Internet.

Le compte Google ou le compte Facebook ?

26 juillet 2011

Le retour de Google Buzz ?

Désolé, je n'ai aucune information particulière à vous présenter. Je veux juste signaler que trois gugusses se sont abonnés à mon compte dans la demi journée (probablement même, dans la dernière heure) pour suivre les conneries que je peux raconter dans ce machin de réseau social accessible de Gmail et de Google Plus. Etonnant, non ? Je n'avais pas eu un seul nouvel abonné depuis plusieurs mois (et je n'ai vu aucune annonce dans la presse spécialisée).

Errata : j'ai aussi un tas de nouveaux gens qui me followent dans Google Reader.

Que prépare Google ?

L'avenir de l'informatique grand public

A lire chez Benoit Raphael, cette vision de l’avenir du web par un gourou de l’Internet, Roger McNamee. Relisez même ce billet deux fois. Mieux ! Imprimez-le et affichez-le dans vos toilettes pour vous forcer à le relire ultérieurement. Apprenez-le par cœur.

Je ne sais pas s’il a raison sur tous les points. Par exemple, Microsoft n’est peut-être pas mort. Il lui reste beaucoup d’espace dans un milieu interne aux entreprises (moins concernées par les marchés publicitaires) et nul ne peut prédire la victoire finale entre Facebook et Google Plus.

Toujours est-il que ça fait réfléchir…

Blogger sur smartphone : changer le modèle de son blog

A priori, c'est tout nouveau : avec Blogger, on peut désormais choisir un modèle pour la version "mobiles" :


Wherevent : retrouvez les événements organisés près de chez vous

J’avais découvert ce service, hier, chez Thierry. Hasard… Un peu après je recevais moi-même des invitations pour mes lecteurs… Wherevent « récupère » les événements planifiés dans les réseaux sociaux et les restitue d’un point de vue géographique.

Par exemple, si j’avais créé un événement dans Facebook, pour le Kremlin des Blogs de jeudi dernier, un internaute cherchant une sortie dans Wherevent pour le Kremlin-Bicêtre, il serait tombé sur notre partouze de blogueurs. D'autres réseaux sociaux sont pris en compte mais c'est largement dans Facebook que sont organisés le plus d'événements.

Wherevent n'est pas un réseau social, vous n'aurez pas accès uniquement aux événements proposés par vos amis mais à tous les événements dans un secteur géographique.

Les applications iPhone et Androïd seront bientôt disponibles mais vous pouvez déjà visiter le site pour découvrir des événements près de chez vous.

wherevent.com est en version de test et, pour accéder, le fondateur du site m’a donné 50 invitations il suffit d’entrer le code clé beta “ aubistrogeek ” sur la home page pour tester le site.

Ne le dites à personne.

25 juillet 2011

Google Plus et Picasa

En bidouillant l’application Google Plus de l’iPhone, je me suis rendu compte que toutes les photos que je diffuse dans Picasa étaient accessibles ! Horreur ! J’ai passé une heure à tout repasser en « privé » et elles étaient encore là.

J’ai commencé à « paniquer », non pas que les photos soient compromettantes, d’ailleurs je les mets en public dans Picasa, c’est une vieille habitude que j’ai prise pour permettre aux copains et la famille de les consulter : je fais un billet de blog avec le lien où je l’envoie par mail. C’est plus simple. Par contre, je ne veux pas que mon profil Google Plus devienne le point d’entrée pour que tout le monde puisse voir mes photos de vacances, de cuite, ou de Tour de France qui passe devant mon bistro préféré.

Le profil Google est peut-être désigné à devenir un point d’entrée incontournable, sur le net, pour les prochaines années. On ne sait pas comment ça va évoluer. D’ailleurs la chasse aux pseudos menée par Google est assez significative de la manière dont Google voit son petit dernier et l’hégémonie dont ils semblent vouloir faire preuve.

Cela dit, ce n’était qu’une sueur froide pour rien : mes photos ne sont visibles dans Plus que par moi (je suis aller vérifier le compte de copains partageant aussi des photos dans Picasa, comme Trub, Gaël, Eric et Intox2007).

Il n’empêche qu’il va falloir être vigilant… Picasa présente maintenant un curieux avertissement : « Vous venez de vous inscrire à Google+. Veuillez noter que les modifications suivantes ont été apportées à Picasa Albums Web :
-         Lorsque vous partagez des albums, d'autres personnes peuvent à leur tour les partager et y ajouter des tags.
-         Toutes les personnes autorisées à accéder aux nouveaux albums peuvent savoir avec quels autres utilisateurs ils sont partagés.
-         Lorsque vous associez un tag à une personne, elle reçoit une notification et elle peut consulter la photo et l'album dans lesquels elle figure. »

Je ne sais pas ce que veut dire « Partager un album ». Je ne veux pas que quelqu’un m’associe à un tag, je ne veux pas qu’on repartage un album que j’ai partagé.

Je veux pouvoir continuer à mettre des photos de mes neveux et nièces sur le web et envoyer le lien à la grand-mère pour qu’elle puisse les faire suivre à ses copines, ses belles sœurs et qui elle veut.

Je ne veux pas que quelqu’un découvrant mon profil Google Plus puisse voir que je suis un tonton gâteux alors que j’ai passé tant d’heures à me construire une réputation de gros con ivrogne.

Je vais vigiler…

Je veux continuer à mettre des photos de Céline dansant toute nue avec Ferocias sur le comptoir de la Comète, croquée par Catherine qui a rejoint Ménilmuche. Je veux continuer à prendre le thé avec Nekko, Nipette, Tizel et Thierry, alors que je fais croire à tout le monde dans mon profil que je prends une cuite avec CC, Marie, Hern, Jean, Le Coucou et Nico

Où va donc Google ? Quand je pense que je n'avais jamais vu Picasa comme un réseau social et que je reçois des notifications, je suis abonné à des comptes, ... Google doit préserver l'étanchéité entre ses propres réseaux sociaux. Sinon, je ferais comme ce que je faisais jusqu'à fin 2006 : gérer mes photos en HTML sur un site web dédié.

23 juillet 2011

Statistiques Google Plus

Vu chez Thierry, plus.buzzrank.de permet d'avoir des statistiques à propos de ces cercles Google Plus (le graphe est faux puisque il ne prend en compte les machins que depuis hier).

Firefox 6

Voulant commenter chez Elmone, je me suis rendu compte que mon PC n'avait plus mes coordonnées en mémoire dans le formulaire pour les commentaires. Je me suis dit : "ah ! tiens ! Firefox vient de m'installer la version 5" ce qu'il avait fait, au bureau, récemment, sans m'avertir ! Je vais vérifier : et hop ! Me voila en version 6.

Je n'y comprends rien.

22 juillet 2011

Comment devenir un "plussos" influent

Dadavidov me fait suivre cet excellent billet qui explique comment devenir un plussos influent. Je résume : dans Google Plus, il existe un machin qui vous propose de nouvelles personnes à intégrer à un de vos cercles. Vous pouvez les sélectionnez 100 par 100 et les intégrer dans un cercle bidon, regroupant tous vos appâts. En très peu d’efforts, vous aurez facilement 5000 gugusses dans ce cercle. Par politesse, 80% vont vous intégrer dans leurs cercles… Et vous pourrez afficher dans votre profil que vous avez 4000 abonnés… sans être obligés d’afficher que vous êtes abonnés à 5000…

Joli coup !

Je ne vais pas le faire. Mais vous invite à le faire, histoire de foutre le bazar dans ce machin…

Je ne vais pas le faire parce que je pense que c’est prématuré et que ça ne sert à rien d’être un plussos influent…

De la supériorité de Google+ par rapport à Twitter


21 juillet 2011

Tour de France : vive l'iPhone

Des méchants proxys nous interdisent l'accès au site letour.fr. Heureusement qu'on a l'iPhone pour se faire une idée du résultat.

Vive les nouvelles technologies.


19 juillet 2011

Application Google + sur iPhone enfin disponible !


Vous pouvez la télécharger sur l'Apple Store ici ! Je sais enfin ce que je vais pouvoir faire au bistro. A part boire, hein ?

(merci à Louis pour l'info)

Blogs "blogger" sur iPhone : passez d'un billet à l'autre

J'ai découvert un truc sympathique, avec mes blogs, sur l'iPhone, il est possible de passer d'un billet à l'autre en passant le doigt de droite à gauche ou de gauche à droite (pour aller au billet précédent ou au suivant). Pendant le changement de billet, l'écran change vaguement de tronche (voir l'illustration, sans flèche rouge).

Je suppose que c'est nouveau, sinon je l'aurais vu avant...

Un truc nouveau, par contre, on ne peut plus copier du texte dans les zones de commentaires.

Etant en déficit de flèche rouge, je vais mettre une copie d'écran (ci-dessous), indiquant ce qu'il faut faire pour activer la version mobile d'un blog blogger. Ca prend trois minutes.

Vous pensez peut-être n'avoir pas besoin de ça parce que vous n'avez pas de smartphone ? C'est une erreur : pensez à vos lecteurs.

Par exemple, comment puis-je engueuler les commentateurs de Didier Goux pendant mes heures de bistro, moi ?



Modification des images directement dans Blogger

Je le découvre chez Soufiane : on peut modifier directement les images dans blogger ! Vous cliquez sur l’image dans l’éditeur : et hop. Voir l’illustration en bas, là, la flèche rouge et tout ça. Et allez lire Soufiane.

Comme exemple, j’ai pris la photo de Katsuni pour faire plaisir aux obsédés sexuels que sont Vallenain, El Camino, Melclalex, Nikko, Ptit Louis, Thierry, Aurel, Romain, Nicolas, Matfanus, Dada, Romain, Gildan, Rimbus, Marco et Bembelly. Mais, finalement, je n’ai fait aucune retouche à la dame qui n’en a pas besoin.

A noter que Blogger a développé ça en Flash ce qui me semble une première chez eux et est très rare chez Google. De mémoire, il n’y a que les graphiques dans Google Analytics et le machin avec la liste des liens dans goo.gl… Ils passent quand à HTML5 ?


18 juillet 2011

Sept raisons pour que je m'intéresse à Google Plus

Un sympathique twittos me chambrait (voir l’illustration). En effet, sur les 21 billets que j’ai fais ce mois (G+ est sorti le 1er juin), 16 sont directement liés à Google Plus. Une psychothérapie d’urgence s’impose. Je suis obsédé par Google Plus. C’est mal.

A ma décharge, néanmoins, je ne suis pas un gros utilisateur. Je suis gros tout court. On ne peut pas, à la fois, écrire des billets pour 4 blogs, travailler, aller au bistro et faire le con dans les réseaux sociaux. D’ailleurs, les réseaux sociaux sont presque incompatibles avec le bistro, sauf Twitter qui en est une sorte de continuation… Le bistro est réseau - hips - social en lui même.

J’ai papoté avec ce twittos. Il suggérait que la nouveauté entrainait forcément une fascination mais ça n’est pas le cas. S’il lisait mieux mon blog, il aurait remarqué que mes obsessions changent tous les mois. En juin, par exemple, j’étais surtout intrigué par l’utilisation de Twitter ou de Facebook pour la promotion des blogs.

Pour ce qui concerne la promotion de mes blogs, j’ai complètement loupé Facebook, repoussant toujours au lendemain l’étude de ce machin et la mise en route des pages liées à chaque blog. C’est d’ailleurs un peu pareil avec Twitter mais, voir mon dernier billet, Twitter n’apporte pas beaucoup de visites et la courbe me parait en baisse.

Enfin, je vous livre, à droite, une copie d’écran du machin que j’utilise pour tweeter les billets et compter le nombre de clics : les geekeries à propos des réseaux sociaux intéressent visiblement plus mes abonnés que les autres sujets. A part le cul, j’ai aussi des gonzesses qui me suivent.

C’est la première raison qui m’a fait m’intéresser à Google Plus : contrairement à d’habitude, comme pour Twitter et Facebook (mais aussi tous les autres machins sociaux et produits divers), je ne suis pas en retard, par rapport à mes confrères : je découvre Google Plus au même rythme qu’eux… Ca m’apporte des visites et, avec les RT, c’est bon pour le classement de ce blog.

Ainsi, en tant que blogueur, je ne pouvais pas me permettre de louper à nouveau le coche avec Google Plus. C’est la deuxième raison qui me pousse à m’intéresser de près à Google Plus.

Mon blog est fait par des applications Google (notamment Blogger, mais n’oublions pas Feedburner, Google Analytics, Picasa, …) et j’utilise beaucoup deux autres applications Google, Gmail et Google Reader (sans compter le moteur de recherche !). En fait, je suis un peu fan des applications Google (mais sans plus : j’ai choisi Blogger à une époque où je ne connaissais rien aux blogs, je suis passé de Netvibes à Google Reader parce que c’était plus facile, à partir de l’iPhone et Gmail parce que j’ai eu la chance d’être parmi les premiers à avoir reçu une invitation, à une époque où je n’étais pas satisfait de ma messagerie personnelle).

Donc, en tant que blogueur et utilisateur actif des outils Google, je suis persuadé que Google va me mitonner un ensemble « aux petits oignons ».

C’est la troisième raison qui me pousse à m’intéresser à fond à Google Plus. Mon « environnement de blogage » devrait changer considérablement. Outre la sortie de Google Plus, on a également assisté à une refonte de Blogger et je m’attends à de gros changements dans Google Plus. Peut-être que le twittos qui me chambrait avait raison : je suis aussi fasciné par la nouveauté.

Ca fait longtemps que je suis blogueur politique. En 2006 et 2007, on a beaucoup parlé de l’influence des blogs politiques avant de découvrir que ce n’était qu’une fumisterie. Il n’empêche que, depuis, on se cherche pour trouver des solutions pour donner une visibilité aux propos qu’on peut tenir, collectivement.

C’est la quatrième raison qui fait que je m’intéresse à Google Plus : c’est peut-être un machin qui contribuera à donner de l’influence aux blogs.

Mais ces quatre premières raisons sont mineures, centrées sur mon loisir, le blogage, presque « égocentrées ».

Passons aux choses sérieuses.

Un Parisien qui prend le métro deux fois par jour a dans sa poche un passe Navigo. Il est a pris un abonnement et est prélevé tous les mois ou va le recharger à un guichet ou un automate en début de mois. Quand il se présente au tourniquet, il passe son badge sur le machin et la porte s’ouvre. Il prend son métro.

Le Parigot ne sait pas ce qu’il y a derrière. Quand il passe son badge, celui-ci, par un processus normalisé (norme ISO 14445, de mémoire) un dialogue est établi entre la puce électronique de sa carte et le tourniquet. Ce dernier appelle probablement un serveur informatique pour vérifier que le passe est bien valide et obtient une réponse en un temps record. Tout ceci permet de vérifier que c’est bien une vraie carte, qu’elle n’a pas été utilisée dans le précédent quart d’heures (pour éviter que des gugusses se refilent la même carte par-dessus le portillon), qu’elle est bien dans sa période de validité, … Un contrôleur pourra vérifier que la carte a bien été validée à l’entrée de la personne dans le métro…

Le Parigot, quand il prend son abonnement ou recharge son badge, pense qu’il achète ça à la SNCF ou à la RATP (éventuellement par l’intermédiaire d’un tabac). Il a raison, mais il ne sait pas que la SNCF ou la RATP vendent en fait des prestations au STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France) de commercialisation de cartes de paiement. La SNCF et la RATP sont concurrentes pour ça. Elles ne touchent pas de pognon avec les « recharges » ou abonnements vendus, juste une commission, en tant que « commerçants vendeurs de recharges et d’abonnements ». C’est après qu’ils reçoivent du pognon, au même titre que quelques petites compagnies de car en banlieue, pour la prestation vraiment offertes, le nombre de gens transportés, les kilomètres parcourus, …

Le parigot ne sait pas tout ça. Le provincial non plus ne sait pas que pour prendre les transports en commun dans sa préfecture, il utilise des moyens quasiment identiques parce que la compagnie publique locale n’a pas les moyens de faire ses propres développements informatiques. Donc elle pompe les technologies (et réglementations, facturations, …) des deux gros concurrents que sont la SNCF et la RATP… Qui elles-mêmes les représentent auprès d’instances mondiales de normalisation telles que l’ISO, …

Derrière, il y a des grosses structures, de gros machins informatiques, de grosses équipes de « maitrise d’œuvre ».

Ben c’est mon métier. Sauf que c’est dans un tout autre secteur, mais aussi un machin à base d’informatique que la plupart des gens utilisent tous les jours sans même penser aux gens qui sont derrière. L’informatique plus que grand public…

Je ne vous dirais pas où je bosse : ça peut être la régulation des feux rouges, les distributeurs de billets, les pompes à essence, le trafic aérien, les livraisons de bière, les caisses de supermarchés, les décodeurs TNT, … Tout un tas de bazars où l’informatique figure au cœur sans que les utilisateurs s’en rendent compte, avec quelques mots clés louches : standardisation, interopérabilité, rapidité, baisse des coûts, …

C’est la cinquième raison qui me fait m’intéresser à Google Plus. Elle est bêtement professionnelle. J’assiste aux évolutions d’un « confrère » de ma boite, un géant de l’informatique grand public avec des utilisateurs qui ne se rendent pas compte du bazar qu’il y a derrière… Pensez au temps dérisoire pris par une recherche Google, surtout depuis la « saisie assistée »… Ils ont les mêmes contraintes que « nous » : standardisation, interopérabilité, …

C’est fascinant.

La sixième raison est plus bête : ça fait des mois que je claironne dans ce blog que Google a un tas d’applications qui se complètent. Seul un chaînon manque pour donner un coup de massue à tout le monde. C’est la sixième raison : je suis en train d’avoir potentiellement raison. J’aurais pu la mettre avec les quatre premières, les égocentrées, mais je m’en fous, c’est juste pour introduire la fin de ce billet.

La septième raison est politique ou économique. On assiste à un combat de titans, avec Apple, Microsoft et Google au centre, avec quelques outsiders, notamment Facebook mais aussi tous les fabricants de PC, de smartphones, … C’est l’informatique du futur qui se dessine, ce qui sera au centre de nos ordinateurs, de nos téléphones, de nos tablettes,…

Mais tout cela j’en parle souvent dans le blog. Tiens ! Windows existera-t-il encore dans trois ans, aurons-nous encore des applications dans nos ordinateurs de bureaux ?

Qui va gagner parmi les grands ? Quels outsiders survivront ?

On nous dit que Google Plus est un nouveau réseau social. On s’en fout, avant Facebook et Twitter, j’avais déjà mes blogs au centre de mon réseau social et les blogs des copains pour l’alimenter…

Google vient juste de poser une nouvelle pierre à l’informatique du futur, discrètement. Google prépare sa domination du marché. Ou sa perte.

Nombre de visites apportées par Twitter à un blog

A lire ici : les compteurs de visites ne seraient pas capables de déterminer si les visiteurs sont envoyés par Twitter, notamment du fait des clics à partir des smartphone, mais aussi, je crois, des clics qui ne sont pas fait directement à partir de l’application Twitter « normale » mais d’autres applications ou de « clients » et un tas d’autres bazars…

Voir en illustration une copie d’écran avec les liens entrants pour ce blog depuis le 1er mai. On pourrait croire que Twitter m’a envoyé 604 visites… Voire 604 + 423 si on prend en compte Twitterfeed, le machin utilisé pour balancer automatiquement les liens sur @jegounblogs.

D’ailleurs, je ne sais pas où sont comptabilisés ceux en « goo.gl » balancés automatiquement par Feedburner sur @jegoun ni où sont ceux balancés sur mes deux comptes Twitter deux par « dlvr.it » à heure fixe sur ces deux comptes. Je ne sais d’ailleurs pas où sont ceux balancés par Google Reader et Feedburner au titre des leftblogs ou du machin utilisé pour envoyer des liens vers @kremlindesblogs. Ca doit d’ailleurs changer en fonction de l’application utilisée par le Twittos.

Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte.

Ainsi, d’après l’article mis en lien, ce sont environ 2500 visites qui me sont envoyés par Twitter (pour la période concernée, soit environ 1000 par mois).

D’ailleurs, ça ne fait qu’une trentaine par jour, ce qui confirme ce que je subodore depuis quelques semaines : les gens ne cliquent quasiment plus sur les liens dans Twitter.


Google Plus : Tout le monde a un compte

Le nazigoux relaie, dans son blog, un concours auquel participe sa belle fille. C’est , vous avez le droit de l’aider. Il écrit : « Si vous voulez l'y aider, il vous suffit de cliquer sur J'aime si vous avez déjà un compte YouTube (j'en avais un et je ne le savais même pas…) ou bien de vous en bricoler un, ce qui n'est ni très long ni très difficile. »

Notez bien la parenthèse que nous fait ce geek en puissance : il ne savait pas qu’il a avait un compte YouTube. Il a oublié qu’il avait un compte Blogger, donc un compte Google… donc un compte YouTube.

Ceci était une parenthèse pour illustrer le génie de Google en développant Google Plus.

Tout le monde a un compte…

Google Plus : un peu de lecture

Achille nous expose son usage de Google Plus et je suis assez d’accord avec lui. C’est un complément aux blogs (contrairement à Facebook) où l’on peut débattre tout en choisissant avec qui. Certains confondent l’usage de Google Plus et celui de Twitter, Achille (comme moi) pense que c’est une erreur.

En complément, je recommande à ceux qui diffusent beaucoup d’informations, beaucoup de liens, … d’étudier leurs propres « murs ». Ceux qui font de la publication en série ne font que pousser les autres posts vers le bas. Avec Twitter, c’est supportable. Pas avec Google Plus (ni avec Facebook, d’ailleurs, j’ai rompu les relations avec les « sérials posters »).

Par ailleurs, j’ai trouvé ici un intéressant guide de Google Plus. Bien sur, on peut se dire qu’on connaît déjà assez Google Plus pour s’éviter des lectures. C’est une erreur.

Disparitus, quant à lui, n’est pas convaincu par Google Plus. Allez lui donner des coups de pied au cul.

14 juillet 2011

Un bouton "Ajouter aux cercles Google Plus" sur vos blogs

C'est ici que ça se passe.

13 juillet 2011

Google Plus, la vraie identité des "plussos" et l'anonymat des blogueurs

Ca fait des années que Google a prédit la fin de l’anonymat sur le web. Aujourd’hui, on passe dans le concret : j’ai vu passer une dépêche qui dit que « Les profils créés sous des faux noms ou des pseudonymes ne seront pas conservés dans le nouveau réseau social d'après Google qui souhaite que tout le monde utilise sa vraie identité. »

Fin de l’anonymat pour les utilisateurs de ce Google Plus. Avec Facebook, ce n’est pas très grave puisqu’on maitrise parfaitement à qui l’on cause, mais ça peut émouvoir les blogueurs et les twittos qui ont leurs blogs et leurs tweet ouverts à tous (sauf dans certains cas, mais ça perd de l’intérêt…).

D’où l’émoi avec Google Plus, des potentiels anonymes qui commencent à fuir...

Ainsi, la décision de Google parait surprenante mais on ne peut imaginer que Google mette de côté ceux qui ont déjà un pseudo connu, dans la blogosphère… Ils devraient donc nous satisfaire !

On peut regretter cette décision mais Google ne peut pas dire autre chose. La société se mettrait probablement hors la loi et pas seulement en France. Je vais parler un peu de droit, dans ce billet, mais je ne suis pas un spécialiste. Peut-être Maitre Eolas aura-t-il l’occasion de faire un billet ou d’indiquer dans les commentaires si je dis des conneries.

Je suppose d’ailleurs que dans les conditions générales de Facebook, les mêmes consignes sont données et personne n’a jamais ronchonné. C’est bien indiqué que les moins de 13 ans n’ont pas le droit de créer un compte !

Google doit penser au commun des usagers avant de penser à ceux qui, comme nous, jouent aux guignols sur le web, en « connaissant » les réseaux sociaux, les enjeux, … Google est obligé, probablement par la loi (au moins d’un des pays utilisateurs), de communiquer sur l’anonymat lorsque les gens créent leurs comptes.

Cela dit, je comprends l’émoi qu’une telle annonce de Google peut provoquer… Il y a quelques temps, un grand débat avait été mené sur la toile à propos de l’anonymat des blogueurs. J’en avais retiré la leçon suivante : il est obligatoire de communiqué son identité réelle à son hébergeur et celui-ci se doit de la recueillir, de même qu’avoir les moyens de vous contacter. Enfin, je crois. C’est logique : vous émettez des conneries sur votre blog, il doit savoir qui vous êtes sinon il en prend la responsabilité.

N.B. : Mon propre anonymat n'est que partiel (je ne blogue pas sous mon nom mais je ne le cache pas, ce qui aurait du permettre qu'une recherche google sur moi ne tombe pas sur un de mes blogs...). D'ailleurs, mon nom est sur la plupart des copies d'écrans que je fais pour illustrer des billets :
Ce qui "prouve", d'ailleurs, que j'ai ma véritable identité dans Google Plus...

Un site de réseau social n’est pas autre chose qu’une espèce de blog, il faut avoir votre identité. Vous n’êtes pas obligé d’ouvrir un compte chez Google. Et Google n’ira pas vérifier vos papiers d’identité

Je comprends d’ailleurs que c’est vital pour certains, notamment les gens un peu célèbres. J’évoquais Maître Eolas ci-dessus, j’imagine qu’il n’a pas envie qu’un de ses clients (ou des parties opposées, des potentiels clients, …) puisse penser à lui quand il entend parler du blogueur…

Pour en revenir à Google Plus, si vous respectez les règles et si vous ne faites pas le con avec Google Plus et respectez les cercles, personne d’indésirable ne verra que vous avez une activité parallèle.

C’est à propos de bricoles que la décision de Google est surprenante : ils auraient pu faire la distinction entre le profil public et le profil privé, comme ils font avec Blogger, par exemple (c’est bien un profil distinct du compte public…), mais ça n’aurait pas été gérable pour le grand public (qui n’a pas de compte Google au moment d’ouvrir un compte Google Plus). En séparant les deux, ce qu’ils veulent faire de leur « galaxie » et que nous ne connaissons pas encore aurait probablement ingérable ou incompréhensible.

Mais Google ne peut pas faire abstractions de « célébrités anonymes » du web, des blogs et de la blogosphère. Je ne suis donc pas inquiet.

Il est même probable que les pages « professionnelle » annoncées pour bientôt pourront être utilisées à ces fins…

Voire que l’on pourra les alimenter automatiquement à partir des flux d’un blog. J’imagine par exemple que Google prépare pour les gugusses comme moi (blogs et nom de domaine, donc messageries, comptes, … gérés par eux) quelques facilités. On peut toujours rêver…

Nos pseudos chéris seront utilisés comme des « marques » et notre anonymat sera garanti en public.

L’occasion de faire des liens. Sont sauvés : Olympe, Polluxe, Minijupe, Monsieur Poireau, Tizel, Ptit Miam, Traqueur Stellaire, Vallenain…  Je ne peux rien faire pour Jean-Jacques Urvoy, Yann Savidan, David Burlot et Didier Goux.

Google Friend Connect de retour avec Google Plus ?

Dans le « tableau de bord » des tauliers des blogs Blogger, après le machin pour gérer ses propres blogs, on a une espèce d’agrégateur de flux avec les blogs dont on est membre. Je n’avais pas été consulter ce machin avec la nouvelle interface de blogger. C’est chose faite. Voir l’illustration sur laquelle vous pouvez cliquer pour l’agrandir, vous ne paierez pas plus cher.

Je trouve ça vachement soigné, vachement clean, vachement épuré.

A l’image de Google Plus. Et contrairement à Google Reader que je trouve un peu « lourd ».

Et si ça préjugeait d’évolutions de ces deux applications ?

N.B. :
-         les blogs dont on peut être membre sont ceux qui disposent du widget « Google Friend Connect », ou, pour les blogs blogger, du machin « membres », comme sur mes blogs, voir dans la colonne de gauche, au dessus de la blogroll,
-         quand on devient membre d’un blog, on devient abonné de ce dernier non seulement dans le tableau de bord (et probablement dans Google Friend Connect, je n’ai jamais été voir) mais aussi dans Google Reader,
-         encore un machin Google dont on a tendance à oublier l’existence,
-         « membre d’un blog » ? Comme « membre d’un cercle » ?
-         en fait, pour beaucoup, l’abonnement à des blogs tournent autour de trois outils Google : ce machin, Google Reader et Google Feedburner.

Statistiques de clics sur le bouton "+1" pour les blogs

58 clics sur le bouton « +1 » de Google ont déjà été faits pour ce blog par 46 personnes différentes. Mon billet « Google Plus en tueur de Facebook » a bien marché avec 16 clics !

Cela dit, je n’ai toujours pas compris l’utilité de ce bouton…

L’information est disponible dans le machin Google « Outils pour les webmasters » dont j’avais totalement oublié l’existence. C’est mal.

12 juillet 2011

Du bon usage (futur) de Google Plus

Je ne sais pas si Mamadou 2.0 est déjà un utilisateur chevronné de Google Plus mais les différents commentaires que l’on voit à propos de se machin sont essentiellement par comparaison avec Facebook et Twitter alors qu’on ne sait pas quels usages en feront les « plussos ».

Je viens d’y lire une contribution intéressante d’un utilisateur qui explique en particulier qu’il envisage de publier directement dans G+ ce qu’il aurait pu écrire dans ses billets de blogs (je ne peux pas faire un lien, mon proxy me coupe l'accès à G+). Ce dernier serait maintenu, avec les meilleurs textes.

La plupart des « contributions » seraient « tout public » (il s’abonne aux comptes de chaque gugusse le mettant dans un cercle, mais peu importe), à l’instar d’un blog. Certains de ses cercles étant réservés à des conversations « plus intimes »..

Quant à lui, en tant que lecteur, il organise le choix des cercles apparaissant « sur son mur » en fonction des domaines qui l’intéressent au moment de cette lecture et du temps de cerveau dont il dispose.

Il pourra « plusser » (je n’ai pas encore saisi toutes les notions de partage et de plussage) les contributions qui lui plaisent et, ses lecteurs, pourront faire de même avec ses propres publications.

Voilà une utilisation qui me plait bien, assez loin de ce qu’on peut faire avec Facebook du fait de son interface « qui me gonfle » et de sa lourdeur, mais surtout de la « symétrie des lecteurs » ou avec Twitter du fait, surtout de l’amplitude des flux.

Ainsi Google Plus pourrait remplir à merveille les trois fonctions qu’on  (surtout moi, d’ailleurs…) pourrait attendre d’un « réseau  social » :
-         la diffusion de l’information que je produits,
-         le partage d’informations que je trouve intéressantes (et les billets de blog des copains…),
-         les discussions dans les cercles d’amis, les photos de vacances et tout ce machins qui n’intéressent que les gens que l’ont connaît réellement.

Il reste néanmoins quelques points à éclaircir.

Comment sélectionner les informations partagées par les autres ?

Avec Google Plus, je peux sélectionner vers qui j’envoie des informations. Par exemple, si j’envoie une grosse vanne à caractère sexuel impliquant Océane, Laurent et Disparitus, je peux la restreindre aux copains blogueurs. Si je raconte la cuite de DF, MHPA, Florent, Homer et Eric, je peux ne la transmettre qu’à un groupe de gens triés sur le volet et tolérant envers l’alcool.

Par contre, l’information générale que je diffuse n’intéressera qu’une partie de mes « abonnés ». Le présent billet, par exemple, n’intéressera pas du tout une grande partie des lecteurs de mon blog bistro et mon blog politique. Pourtant, je ne veux pas restreindre mes diffusions. Ce sont aux lecteurs de choisir leurs lectures. C’est pour ça que j’ai quatre blogs. Et il leur revient de la partager si elle en vaut la peine.

Je ne peux pas les aider : je ne peux pas décider ce qui les intéresse. Il faudrait que Google puisse m’aider à caractériser le public à qui l’information est destinée, un peu comme si j’avais plusieurs comptes Google Plus… Ou des sous-comptes : jegoun/monblogeek, jegoun/geek, jegoun/monblogpolitique, jegoun/politique, … Des cercles à l’envers, quoi !

Comment diffuser l’information dans Google Plus ?

Chacun a ses propres trucs pour backtweeter des billets. La plupart des gens utilisent les boutons présents dans les blogs ou sur les sites. Pour ma part, j’utilise un machin « bit.ly » installé dans mes Firefox (ça a différents avantages, dont celui de contourner les méchants proxys qui interdisent l’accès à Twitter…).

Il faudrait la même chose pour Google Plus, le bouton « +1 » ne suffit pas. Le « quelque chose » doit permettre de choisir le ou les cercles avec lesquels on veut partager.

Et pour bien faire, indiquer la « catégorie » de l’information, ce que j’évoquais dans la partie précédente, pour ne pas « déranger » le public.

Comment diffuser les flux de ses propres blogs dans Google Plus ?

Feedburner et Twitterfeed (et d’autres trucs) permettent de backtweeter automatiquement les billets que l’on produit sur nos blogs. Pour Facebook, j’utilise RSS Graffiti.

Je n’ai pas trouvé l’équivalent pour Google Plus. Ca viendra peut-être.

Toujours est-il qu’il reste également le problème des cercles à régler. Dans mon blog bistro, j’ai fait une série de billet, aujourd’hui, pour inventer des rumeurs à propos de copains blogueurs provinciaux. Il est clair que ça n’intéresse que les personnes citées et quelques copains. La publication dans Google Plus ne peut donc pas être totalement automatique.

Je n’ai pas de complexe à les diffuser : les tweets automatiques contiennent bien la mention du blog. Par contre, il est clair que ne je veux pas que ces billets soient dans Google Plus à destination de tous, contrairement aux trois quarts des billets ici ou dans le blog politique.

Laissons Google imaginer l’imaginable…

Les autres applications  Google

Les problèmes que j’évoque pourraient être traités par les autres outils mis à disposition par Google.

Par exemple, Blogger pourrait avoir une option pour diffuser automatiquement les billets avec toutefois une option pour choisir dans quels cercles le faire. Mais Google ne peut pas privilégier trop les blogs qu’il héberge…

Feedburner pourrait aussi avoir une option, lors de la publication d’un billet, pour qu’un mail soit envoyé au taulier lui permettant de choisir les cercles. Je dis ça au hasard. Mais Google ne peut pas obliger tous les blogueurs à lui confier ses flux.

Il reste les autres outils de partage et de lecture de Google, comme Google Reader et Google Buzz, dont je parle aussi beaucoup, ces jours-ci, comme compléments nécessaires à G+.

Blogspot (la plateforme d’hébergement des blogs Blogger) et surtout Youtube pourraient aussi présenter des facilités de diffusion. Les autres interactions avec Blogger sont intéressantes à imaginer : par exemple, les commentaires pourraient être partagés, les compteurs de visites communs…

En conclusion

Dans mes cercles, certains ont d’ores et déjà adopté Google Plus, à la fois pour la diffusion de « contributions », la circulation de l’information et le papotage entre potes.

Pourtant Google doit continuer à développer son produit (comme ils veulent…). D’une part, j’ai besoin d’une plateforme pour continuer à papoter avec mes arrières-petits neveux et supporter leurs vidéos crétines et pour recevoir de l’information. Chacun a ses besoins. D’autre part, je ne veux pas mettre en permanence les mains dans le cambouis pour régler des bricoles en temps que producteur et diffuseur de contenu.

Google a à faire face à un immense défit. Il ne s’agit pas de développer tel ou tel truc pour séduire les utilisateurs de Facebook et les éternels ronchons mais de préparer le futur, les applications que tout le monde utilisera pour papoter avec d’autres sans même avoir conscience de faire partie d’un réseau social.

Google doit fournir les outils, à nous de les utiliser…

(illustration)