31 janvier 2013

Les RSE sont-ils bien engagés ?

Les réseaux sociaux d'entreprise, RSE, étaient un de mes dadas l'an passé. J’ai publié un communiqué de presse cette après-midi à propos de leur essor. Malheureusement, c'est une petite phrase du rapport qui reçoit toute mon attention, masquant les bonnes nouvelles relatives au développement du RSE (le développement est réel).  « Pour l’instant la majorité des usages sont proches de ceux existant sur les Intranet collaboratifs ; seuls quelques îlots dans l'entreprise ouvrent la voie à de nouvelles pratiques prometteuses. Beaucoup d’entreprises ont adopté les réseaux sociaux sans en voir toute la valeur ajoutée car elles sont convaincues de ce qu’ils apporteront sur le long terme. »

Je résume : les entreprises passent au RSE car elles sont persuadées que c'est utile mais ne s'en servent qu'en remplacement des intranets. 

C'est dommage. Depuis près de vingt ans (avant nous n'étions même pas en réseau), je constate la ma montée en charge des outils de gestion du travail en ligne, au sein de différentes entreprises avec lesquelles j'ai collaboré, en tant que consultant ou salarié, et j'ai vu les mêmes erreurs se commettre, la principale étant d'imposer un outil et des normes sans se préoccuper d'une part des usages et des besoins et d'autre part des modalités d'appropriation par les potentiels utilisateurs. 

En français dans le texte, les machins sont si compliqués qu'on ne sait pas comment les utiliser.  On ne pense même pas à les utiliser. Et on fait n'importe quoi ce qui se traduit par des échanges de mails et de coup de téléphone pour des machins qui pourraient être règles en trois clics de cuiller à pot. 

Le problème est toujours le même dans les grosses entreprises : il y a tellement d’applications différentes à connaître qu’il est impossible aux utilisateurs de tout connaître. L’an dernier, j’avais fait une liste :
-         demande de congés,
-         note de frais,
-         gestion de la documentation,
-         gestion de carrière,
-         gestion des incidents,
-         agenda partagé,
-         réservation des salles de réunion,
-         réservation des numéros pour les « audioconférences »,
-         messagerie instantanée, …

Concrètement, un type dans une entreprise ne pourra pas tout connaître, en plus des applications propres à son métier et des outils bureautiques traditionnels. Ce n’est pas que chaque application soit compliquée en soi mais différents paramètres viennent se greffer. Par exemple, pour la GED, il faut connaître les méthodes d’archivage de l’entreprise et les normes de gestion de la documentation donc les modes de gestion de projet.

Je vais raconter une anecdote personnelle relative à mon travail mais il y a 8 ou 9 ans, donc il y a prescription. J’étais consultant dans une boite et j’avais bien deux métier : le cœur de métier (mon domaine d’expertise) et assister les personnes du service dans l’application de la méthode. A un moment, il me fallait rédiger un cahier des charges pour un fournisseur lui précisant les modifications qu’on voulait qu’on fasse dans son logiciel. Les types en charges des méthodes avaient oublié de définir le document « cahier des charges » ou équivalent.

Aparté : ce n’est pas très grave mais c’est emblématique des 20 dernières années : on croule sous les normes et les méthodes mais l’essentiel, la base de l’informatique, est oublié. La méthode ne concevait pas le document de base pour demander un développement à un fournisseur.

Comme le document « cahier des charges » n’était pas dans la méthode, je ne savais pas où l’archiver dans le système de Gestion Electronique de Documentation. Ce n’est pas grave, mon métier était d’appliquer la méthode. J’ai donc biaisé…

Toujours est-il qu’un ingénieur en informatique qui va rédiger trois cahiers des charges par an ne saura pas utiliser l’application de GED et perdra un temps dingue mais en plus, il ne saura pas comment archiver son document puisque aucune nomenclature standard ne prévoyait un « cahier des charges ».

Ainsi, chaque Intranet aura ses spécificités et l’utilisateur sera perdu.

Reprenons mon exemple. Nous avons trois équipes concernées :
-         celle qui va bâtir une méthode,
-         celle qui va bâtir une méthode ou un plan d’archivage en fonction des méthodes de l’entreprise,
-         celle, a priori un fournisseur extérieur, qui va fournir l’application de GED.

Elles ont construit leurs trucs qui sont tous parfaits mais à aucun moment ils n’ont prévu ce dont avaient besoin les utilisateurs. Un chef a dit : « il nous faut un système de GED, Roger, tu vas t’en charger. » Roger a fait le boulot, consulté les fournisseurs, lancé des appels d’offres et l’entreprise s’est doté d’un système de GED qu’il a été possible d’intégrer à l’intranet.

Personne n’a demandé à l’usager ce dont il avait besoin.

Revenons à nos Réseaux Sociaux d’Entreprise.

Au fur et à mesure de l’évolution de l’informatique, les applications ont été regroupées au sein d’un système unique que les entreprises ont baptisé « RSE » mais qui n’a qu’un vague volet social. Ils sont contents ! Ca envoie automatiquement des mails au chef de service quand le cahier des charges est archivé.

Dans le rapport que je cite, il y a une phrase affreuse, à propos du RSE : « Les succès sont au rendez-vous pour les entreprises qui ont su faire évoluer leurs pratiques et les aligner avec de nouvelles stratégies métiers. » Concrètement, cela veut dire que l’entreprise doit modifier ses méthodes en fonction des outils qui existent. Tant pis si les outils ne sont pas adaptés.

La conception du RSE doit être abordée à l’envers. Il faut voir non pas ce dont l’entreprise à besoin mais ce dont les usagers a besoin. Ce n’est pas un service de GED de déclarer que je n’ai pas besoin de Cahier des Charges. Le RSE, c'est-à-dire l’aboutissement moderne des intranets doit prendre en compte tous les besoins des utilisateurs. Dans le RSE, il doit y avoir un système de recherche. « Hé ho ! J’ai fini mon cahier des charges, qu’est-ce que j’en fais ? » La réponse à la question doit permettre « tout », l’archivage du cahier des charges, sa transmission aux fournisseurs, une notification à la hiérarchie, une information aux collègues (un blog, une communauté, une page, …) et que sais-je encore ?

Le RSE ne doit pas être vu par les entreprises comme une fin en soi mais doit répondre aux besoins et usages des salariés.

Le rapport dit aussi : « La gestion des connaissances, la relation clients ou la collaboration sont des domaines d'applications courants pour les Réseaux sociaux d'entreprise. » Evidemment ! Mais ce ne sont que des applications. Quand je vais jouer à Diamond Dash sur Facebook, je me fous de Facebook. Ce qui importe est Diamond Dash. Facebook n’est qu’un liant. Les applications ci-dessous (comme Diamond Dash) n’ont rien du RSE… La gestion des connaissances, par exemple, peut être une application de GED, tout comme la collaboration.

Enfin : « Les approches usuelles consistant à créer des communautés de pratiques ou des communautés extra-professionnelles fonctionnent mais sont difficiles à généraliser car elles nécessitent de convaincre rapidement une masse critique d'utilisateurs pour générer une valeur créatrice d'adhésion durable. D'autres approches émergent autour de la gestion de la productivité personnelle ; elles visent à créer des bénéfices individuels rapidement en vue d'une mise en réseau dans un second temps. »

La problématique est bien là : obliger l’utilisateur à utiliser un RSE. Néanmoins, si quelqu’un pouvait me traduire cette phrase en Français.

Alors, avant de faire un cahier des charges, je vais faire une expression de besoin : je reçois plein d’informations, je suis perdu, il me faut une plate-forme qui m’aide à gérer tout ça. Je n’ai pas besoin d’une application de GED, j’ai besoin de gérer la documentation. Et j’ai des besoins spécifiques à mon métier que ne peut pas couvrir un outil standard puisque je dois prendre en compte les méthodes de mon entreprise, mes méthodes de travail, les méthodes de travail de mes partenaires (clients et fournisseurs).

Finalement, je me demande si, jusqu’alors, le RSE n’est pas de l’arnaque ?

Plantage Twitter

Comme vous n'avez rien à faire puisque Twitter est planté depuis environ 16 heures, vous n'avez que ça à faire : trainer dans les blogs. Comme j'ai un blog utilie, je vous informe que Twitter est planté depuis environ 16 heures. Il est impossible de charger les TL et de poster des trucs.

Profitez-en pour aller faire un tour sur Google+ plutôt que de consulter des blogs qui vous fournissent des informations que vous avez déjà.

Réseaux Sociaux d'Entreprise: très forte croissance du marché en 2012

La société Lecko m'a fait suivre le communiqué de presse à l'occasion de son cinquième rapport annuel sur les réseaux sociaux d'entreprise, RSE, sujet qui était un de mes dadas l'an passé, centre de longs échanges avec mon confrère et néanmoins ami Pierre. Je le diffuse donc ici.

Communiqué de presse

La 5ème édition de l'étude annuelle de Lecko  sur les réseaux sociaux d’entreprise décrypte les solutions du marché à l’aune de leurs fonctionnalités et des usages en entreprise.

Lecko note une très forte croissance du marché en 2012 (+170%) et estime que 2013 sera sur le même rythme.

Paris, le 31 Janvier 2013 – Cabinet de conseil  en organisation et nouvelles technologies, Lecko analyse le marché des réseaux sociaux d’entreprise (RSE) depuis 2009. Lecko présente aujourd’hui la  version 2013 de son  étude. Voici quelques unes des conclusions majeures :

Véritable tendance de fond, le marché des RSE a cru de 170% en 2012

Selon Lecko en 2012 le marché des licences de solutions RSE a atteint  26 millions d’Euros contre 9,5 millions en 2011. Et l’année 2013 sera sur le même rythme.

Lecko note que 70% des entreprises du CAC ont un RSE opérationnel ou en cours de déploiement et l'ensemble du marché du logiciel se « socialise ». Les réseaux sociaux d’entreprise ne sont pas un phénomène de mode, bien au contraire. Les cinq domaines d’applications majeurs sont : collaboration, communication, processus, Knowledge Management et CRM. 


Bénéfices  des RSE: plus  d’intelligence collective pour les entreprises et plus  de reconnaissance pour les salariés.

Quand ils mettent en place un réseau social d’entreprise, les dirigeants recherchent de l'agilité et la capacité de mobiliser l'intelligence collective. Les collaborateurs y trouvent quant à eux une nouvelle reconnaissance auprès de leurs pairs et une efficacité collaborative supplémentaire. es RSE sont aussi un formidable moyen de traiter la sur-information, d’améliorer la circulation et le partage de l’information et de gérer les connaissances et les compétences. Lecko note une tendance forte des éditeurs à proposer des fonctionnalités de gamification (ou « pointification ») pour créer des bénéfices directs et rapides auprès des utilisateurs.

La mesure du ROI dépend du contexte métier dans lequel le RSE est mis en place et se concrétise si l'évolution des pratiques est effective

Les succès sont au rendez-vous pour les entreprises qui ont su faire évoluer leurs pratiques et les aligner avec de nouvelles stratégies métiers. La gestion des connaissances, la relation clients ou la collaboration sont des domaines d'applications courants pour les Réseaux sociaux d'entreprise. La mesure des bénéfices est donc propre à chaque contexte. En revanche, il est possible aujourd'hui de suivre des indicateurs intermédiaires traduisant l'évolution des pratiques sur lesquelles reposent les succès métiers.

Un potentiel social encore sous-exploité.

Pour l’instant la majorité des usages sont proches de ceux existant sur les Intranet collaboratifs ; seuls quelques îlots dans l'entreprise ouvrent la voie à de nouvelles pratiques prometteuses. Beaucoup d’entreprises ont adopté les réseaux sociaux sans en voir toute la valeur ajoutée car elles sont convaincues de ce qu’ils apporteront sur le long terme.

L'entreprise cherche sa voie pour se transformer

Les approches usuelles consistant à créer des communautés de pratiques ou des communautés extra-professionnelles fonctionnent mais sont difficiles à généraliser car elles nécessitent de convaincre rapidement une masse critique d'utilisateurs pour générer une valeur créatrice d'adhésion durable. D'autres approches émergent autour de la gestion de la productivité personnelle ; elles visent à créer des bénéfices individuels rapidement en vue d'une mise en réseau dans un second temps.

La prédominance des grands éditeurs tels que Microsoft, IBM, Oracle, SAP…

Technologiquement les acteurs historiques du marché de la collaboration ont complété leur offre des fonctions sociales qui leur manquaient les années passées. Ils ont rattrapé leur retard sur les pure-players qui ont défriché le marché depuis cinq ans et ont été très innovants.  Microsoft en représente un exemple flagrant  avec  sa nouvelle version de Sharepoint, et l'intégration prochaine de Yammer que l’éditeur a acquis en juin 2012. Ces acteurs sont également en mesure de s'adresser à tout type d'entreprise grâce à des offres SaaS. La masse du marché de la collaboration est ainsi peu à peu captée par quelques acteurs de dimension internationale  comme Microsoft, IBM, Jive ou Cisco. En France, Bluekiwi, épaulé par ATOS et enrichi de nouvelles fonctions est le seul à réussir son entrée entre dans ce club fermé.

L’étude est disponible ici : http://lecko.fr/etude_RSE_t5/

Sommaire de l’étude :

Partie 1 - L'émergence des usages sociaux dans l'entreprise
•L’entreprise 2.0 enrichit les modes d’organisation
•L’évolution des systèmes de communication
•Cinq modèle pour se repérer dans sa progression vers l’entreprise 2.0
•Panorama des impacts culturels
•La construction de l'entreprise 2.0 prend du temps
•L'entreprise cherche sa voie pour se transformer

Partie 2 - Évolution de l'offre du marché
•Analyse fonctionnelle des solutions
•Affordance des solutions
•Intégrabilité et urbanisation du SI social
•Affordance
•Le marché des RSE en France : Les tendances pour 2013

A propos de Lecko

Lecko (ex-USEO) est un cabinet de conseil en organisation et nouvelles technologies. Il accompagne ses clients dans leur projet de management de l’information, de collaboration et d’entreprise 2.0. Le cabinet intervient pour moitié de son activité auprès du secteur public et a développé une expertise sur les spécificités de leurs enjeux de transformation : gestion de la relation citoyens, réseaux sociaux territoriaux, administration 2.0 et Open Data.  Lecko consacre par ailleurs 20% de ses ressources à analyser le marché et ses évolutions et publie plusieurs études par an. Quelques unes de ses études récentes sont :

- Présidentielles 2012 : Le web au cœur de l’influence et de la mobilisation (Décembre 2012)
- Présidentielles 2012 : le web au cœur du dispositif de campagne des candidats (Juin 2012)
- Réseaux sociaux d’entreprise (tome 4) : Urbanisation du SI Social : entre gouvernance, technologie et usage
- Open Data : Au cœur de la nouvelle relation entre collectivités, entreprises et citoyens
- Réseaux sociaux d’entreprise (tome 3) :Une disparité propice à une bulle de la valeur 2.0
- Réseaux sociaux des mouvements politiques (Juin 2011)

Lecko recense l'accompagnement de plus de 50 projets de Réseaux sociaux d'entreprise ces 24 derniers mois. Parmi les clients de Lecko : AGIRC-ARRCO, Assemblée Nationale, BNP Paribas, Communauté Urbaine de Strasbourg, Conseil général du Val d'Oise, Conseil général de Loir-et-Cher, JC Decaux, Crédit Agricole SA, GDF Suez, GrDF, Grand Lyon, Michelin, Ministère de l'éducation nationale, Ministère de la culture, Ministère des finances, Sanofi, Société Générale…

30 janvier 2013

7 conseils pour revenir à Google+

L'information a rapidement fait le tour du web, lundi : le réseau social Google+ aurait plus d'utilisateurs que Twitter. La nouvelle est surprenante et vous n’y croyez pas. Vous n’avez jamais rien réussi à tirer de Google+, vous avez largement assez avec Twitter et Facebook. Et si vous vous y remettiez ?

Google+ est le réseau social que j’utilise le plus pour récolter de l’information. Regardez Twitter ! Je suis abonné à 800 personnes. J’ai fait le comptage vers 9h30 ce matin, j’avais environ 40 nouvelles publications dans les cinq dernières minutes, soit environ 500 par heure, sans doute environ 8000 par jour. Des informations qui font la une de Google News, des conversations « privées » sans intérêt, des états d’âmes de différents individus, des RT de complaisance, des bons mots, des buzz idiots, des LT d’émissions télé que vous ne regardez pas et dont vous n’avez que faire… Avec Google+, tout le bruit de fond est évité, à condition d’éviter les erreurs faites dans Twitter. En deux fois un quart d’heure par jour, vous avez fait le tour de toutes les publications de la journée en évitant ce qui a buzzé.

Avec Twitter et, à moindre mesure, Facebook, on vit dans l’instant. J’aime bien, le soir, quand je n’ai que ça à faire, je papote, je suis ma TL mais dans la journée, c’est presque impossible pour celui qui a un boulot standard. Quand j’ai le temps, je regarde si un truc buzze… Avec Google+, vous vous pointez une fois à midi et une fois le soir et vous avez la possibilité de découvrir un tas de trucs intéressants tout en parcourant l’exhaustivité des publications de vos contacts.

Quelques conseils...

Le premier : ne tentez pas de reproduire l'utilisation que vous faites des autres réseaux sociaux

1. Le buzz et les coups de gueule sont pour Twitter. 
2. Les photos de famille et les "bon anniversaire" sont pour Facebook. 
3. Les conversations de bistro sont pour Twitter et Facebook. 
4. Les copains, la famille,... aussi. 

Il en découle deux règles :
1. Ne partagez sur votre compte personnel Google+ que des informations ou billet de blogs intéressants. 
2. Virez de vos cercles les contacts qui polluent votre TL. Ne pratiquez pas la réciprocité. Suivez uniquement vos proches (pour ne pas les vexer) et ceux qui ont quelque chose à dire.

Le deuxième : inscrivez-vous à des communautés

C'est un truc tout nouveau qui regroupe les gens par centre d'intérêt. Je suis abonné à deux communautés : une recoupant des blogueurs francophones et l'autre des "fans" de Google en France

1. Ça permet d'avoir des informations,
2. Ça permet de repérer des types intéressants à suivre (c'est presque la seule solution...).

Le troisième : allez voir les publications de ces communautés 

Réglez les notifications comme vous voulez (abonnez-vous par mail si nécessaire). C'est con mais comptez les groupes Facebook dans lesquels vous ne lisez rien... Il vaut mieux restreindre le nombre de communautés plutôt que d'être submergés d'informations dont vous n'avez que faire. 

Mais il faut tout suivre pour comprendre comment ça marche. Quitte à vous désabonner si vous les brise…

Le quatrième : ne soyez pas monomaniaques

Mon activité principale dans les blogs et les réseaux sociaux tourne autour de la politique. J'en fais très peu dans Google+. Ça ne servirait à rien, je tournerais en rond avec les mêmes gens et les mêmes informations. 

Parmi les communautés ci-dessus, je n’en ai aucune qui traite de la politique.

Le cinquième : faites gaffe à ce que vous publiez

Je « reproche » souvent aux gens dans Twitter et dans Google+ ce qu’ils diffusent, les liens vers ses propres billets de blog, les liens vers des informations connues, … Je ne fais donc pas ce que je reproche aux autres. Par exemple, je ne diffuse pas mes billets de blogs dans ma page personnelle sauf quelques exceptions (par exemple, le présent billet concerne Google+, je peux le diffuser dans Google+, il pourrait intéresser les passants). Je ne fais qu’exceptionnellement des publications politiques et, si possible, uniquement quand elles n’ont pas de rapport avec mon activité de blogueur « de Gouvernement ».

Le sixième : n’ayez pas de relations personnelles avec les autres utilisateurs

Dans Twitter, je suis à la fois le blogueur et le type sympa qui raconte des conneries au comptoir le soir. Dans Google+, j’essaie d’être une tombe avec les autres utilisateurs (sauf mes « potes historiques ».

Je ne parle que très rarement avec des inconnus. J’ai assez de copains dans les blogs et dans Twitter pour éviter de m’en faire de nouveaux dans Google+. Sympathiser avec les gens reviendrait à avoir la même activité dans Google+ que dans Twitter : perdre du temps…

Le septième : suivez les bonnes personnes

Ce n’est pas facile à repérer.

Je vais vous en signaler certains. A part la page de mon blog (voir dans la colonne de droite), vous pouvez me suivre moi (je suis sérieux : je publie peu donc je ne pollue pas…), Agnès du Monolecte (qui sort un tas d’informations « rares », indépendamment de sa casquette de blogueuse gauchiste), André (@Adngold, qui diffuse plein de trucs technos), Jeff, Lolo (actif par périodes), Anne (du blog Papilles, si vous aimez la cuisine), Laure (ancienne blogueuse écolo qui diffuse plein de trucs par périodes), Aymeric, LionelPierre, …

Cette liste n’est pas exhaustive ; elle contient les braves gens qui ont diffusé quelque chose d’intéressant entre hier soir et ce matin quand j’ai fait mon relevé.

Conclusion

Bof ! Tout l’art de l’utilisateur de Google+ est de s’interdire de faire les erreurs qu’il a faites avec Twitter et avec Facebook, voir d’y répéter une activité qu’il a déjà ailleurs.

Le spammeur crétin

"Vous avez surement des professionnels qui s'occupent de la rédaction de vos articles car les expressions sont bien soignées et le sujet est bien amélioré ce qui encourage à terminer la lecture jusqu'à la fin..merci pour cet article!!" Tel est le commentaire que j'ai reçu à un des billets de blog. Il est parti en spam.

29 janvier 2013

iOS 6.1 ou iTunes sur PC est une merde ?

Depuis hier soir, j'essaie de télécharger la nouvelle version de iOS avec iTunes et le machin me signale systématiquement une erreur. 4 fois hier soir, 2 fois ce matin, 1 fois ce soir. Ce soir, je lance machinalement (en écoutant Christiane Taubira) la mise à jour de mon iPhone directement "à partir de lui-même" et ça fonctionne du premier coup...

J'ai eu le même pb ce matin à partir de l'iPad, je vais donc lancer la mise à jour.

Ca commence à bien faire...

Transformer une vidéo "Vine" en "gif"

C'est Thierry qui nous livre la solution.

Google Images et son lot de surprises

J'utilise souvent Google Images pour trouver des illustrations pour mes billets un peu au hasard. Ayant eu vent qu'une nouvelle version était en cours de déploiement, j'ai voulu tester pour en faire un billet. J'ai tapé "gros nichon" histoire d'apporter un peu de gaieté dans ce blog.

Ca marche ! J'ai la nouvelle version.

Pour faire une copie d'écran, je clique sur la première charmante demoiselle qui ne ressemble pas trop à un thon. Et paf ! Je tombe sur une photo de mon propre blog. Comment expliquer mon hilarité à mes collègues de bureau ?

A part ça, la nouvelle version est très bien...

28 janvier 2013

Google+ devant Twitter ?

C’est la nouvelle du jour : Google+ aurait plus d’utilisateurs que Twitter (selon une information de TrendStream). Le « nouveau » réseau social de Google arrive deuxième derrière Facebook mais devant YouTube et Twitter. L’information semble surprenante mais elle est liée à la politique de Google.

En fait, je pourrais parier que la plupart des utilisateurs de Google+ ne savent pas qu’ils ont un compte dans ce machin, voire ne connaissent pas son existence, mais on uniquement cliqué par hasard, une fois, à partir de leur compte Gmail ou Youtube… Sans compter ceux qui cliquent sur "+1" par réflexe...

21% des utilisateurs d’Internet au niveau mondial utilisent désormais Twitter activement (tous les mois), à comparer aux 21% actifs avec YouTube et 25% avec Google+. Facebook en est à 51%.

Après une période de stagnation, l’an dernier, Facebook retrouve un peu de croissance et approche le milliard de comptes.

Google+ est souvent considéré comme un échec ou une « ville fantôme » par une grande partie des médias. Néanmoins, il a progressé en termes d'usage actif de 27% à 343 millions utilisateurs de devenir la deuxième plate-forme sociale, Youtube, également de Google, arrivant troisième. Cette progression de Google+ montre l’intérêt, pour Google, de relier l’ensemble de ses produits.

La croissance de ces géants mondiaux se fait au détriment des plates-formes locales, comme notre « Copains d’avant ».


25 janvier 2013

Google+ : évolution des pages ?

Cette après-midi, j'ai constaté que l'écran de choix des pages que je gère dans Google+ a changé : le nombre "d'abonnés" et "l'âge" de la dernière publication sont affichés. C'est très bien.

Visiblement, le chef de projet de Google+  n'imagine pas que l'on puisse gérer plus de deux pages ou a une très mauvaise vue.

Divin Vine ?

Ainsi, j’ai installé Vine dès hier soir. Vine, propriété de Twitter, est un truc qui permet de prendre des vidéos de 6 secondes et de les balancer dans le nouveau réseau social qu’est Vine mais aussi dans Twitter et Facebook, un peu à la façon d’un gif animé. L’idée n’est pas mauvaise mais je n’en vois pas trop l’intérêt pour l’instant. Quel lascar va se dire : « tiens, je vais faire une vidéo de 6 secondes qui va tourner en rond et l’envoyer dans les réseaux sociaux » ?

Par ailleurs, à l’heure actuelle, il n’est pas possible de récupérer facilement « l’animation » et de la stocker chez soi ou la diffuser sur un blog (on peut la récupérer en MP4 mais les manipulations ne sont pas à la portée d'imbéciles comme moi). Même récupérer un lien semble pénible puisqu'il faut aller chercher dans Twitter. Le réseau social semble ne pas être accessible autrement qu’avec un iPhone. Je suppose qu’il sera développé sur Androïd mais le sera-t-il sur le web, pour être utilisé, en consultation, avec un ordinateur ?

A part ça, on va encore se retrouver avec des saloperies dans Twitter (a priori, avec Facebook, c’est moins grave, d’autant qu’avec la guerre que se livrent les deux, ça a l’air un peu foireux). Des andouilles vont se prendre pour des artistes, un peu comme avec Instagram.

Néanmoins, l'ergonomie est sympathique et le boulot, derrière, semble excellent ! Je souhaite donc une réussite aux tauliers !

24 janvier 2013

Avec Twitter et Vine, la révolution du gif animé diffusé dans Twitter et Facebook

Ce truc est génial ! Mon premier essai est ici. C'est fait avec Vine (nouvelle application rachetée par Twitter) qui permet de diffuser des vidéos de 6 secondes façon gif animé.

Hop ! Une vidéo avec ma tronche !

Pour plus d'informations, voir ici.


Réseaux sociaux : partage ou publication

Avec Google+, Facebook et Twitter, nous avons maintenant trois magnifiques « outils de médias sociaux » pour diffuser, partager, publier, commenter, des informations, des billets de blogs, … Chacun aura un usage spécifique de ces machins et aura du mal à imaginer que d’autres puissent avoir un usage différent.

Par exemple, hier, j’avais rendez-vous avec un pote. Nous avions convenu de ça par mail et je lui avais demandé de me le confirmer dans la journée parce que j’ai une facheuse tendance à oublier les rendez-vous. Il a cru bon de m’envoyer un message dans Facebook alors que je ne regarde que très rarement Facebook en journée. Ainsi, il y a des gens qui organisent des rendez-vous dans Facebook qui oublient que d’autres ne le font pas…

Pour le partage d’information, chacun aura ses raisons, ses usages, …

Hier, vers 20h45, j’étais avec ce pote et Tonnégrande quand je branche Twitter. Tout le monde parlait de Florence Cassez, tweetait dépêche, montrait sa joie, … C’était ridicule. Tous les tweets de ma TL parlaient de cette information. Que les gens montrent leur joie est grotesque (ils ne connaissent pas Mme Cassez mais je ne suis pas dans mon blog politique). Mais ceux qui partageaient des liens étaient profondément ridicules.

A l’heure du JT, hier soir, il y avait réellement des gens qui pensaient informer les autres de la libération de Florence Cassez. Pour ma part, j’ai tweeté à 23h : « Liliane Bettencourt a été libérée, faudrait retrouver le déambulateur ». Je n’utilise pas Twitter pour diffuser de l’information mais pour assurer la promotion de mes billets de blogs et de raconter des conneries avec les gens (et un peu pour RT des copains).

Qu’est-ce qui peut pousser quelqu’un à RT une information banale ? Comment une personne peut-elle imaginer qu’elle va informer quelqu’un avec une information grand public ?

Du coup, les informations réellement intéressantes sont totalement noyées dans la masse et tout l’enjeu pour les éditeurs de réseaux sociaux, pour ce qui concerne « le partage », est que leur produit soit celui qui permette à la fois de satisfaire ceux qui veulent partager et ceux qui sont intéressés par l’information.

Je suppose que ces éditeurs sont eux-mêmes circonspects devant l’usage qui fait de leurs applications ! Ces dernières bougent en permanence. Par exemple, « Twitter a pas mal évolué ces dernières années. Alors même que le service ne permettait, à la base, que de partager du texte, il s’est très rapidement mis à la mode avec le support des images et des photos. Mieux, depuis quelques temps, il est même capable d’afficher du contenu en provenance d’autres plateformes, ce qui s’avère finalement très pratique » nous dit Fred en introduction du billet où il annonce que Twitter permettra prochaine de diffuser des vidéo.

Dans les évolutions de Twitter, je suppose que Fred parle notamment de « l’onglet découvrir » qui permet de voir les principaux partages (je ne l’utilise pas).

Pour les évolutions, c’est la course entre les trois éditeurs.

En suspendant la page Google+ des leftblogs, qui balançait une cinquantaine de billets par jour, Google semble m’avoir envoyé un signal : Google+ n’est pas là pour publier mais pour partager, y compris les pages. La distinction entre les deux mots est importante. Le signal, s’il y en a un !, est clair : « Hé ho, les blogueurs, vous pouvez diffuser vos propres billets de blog, mais ne publiez pas en masse, Google+ n’est pas fait pour ça. » Ainsi, Google tenterait de canaliser les utilisateurs de son nouveau réseau social.

Pour essayer de comprendre pourquoi Google+ avait suspendu cette page, j’ai posé la question dans la « communauté » Google+ « Les usagers de Google en France ». François, un des animateurs, me répond : « G+ n'est pas fait pour publier, et surtout pas en masse, mais pour partager. » ce qui confirme mon intuition (voir le billet que j’ai fait avant-hier).

Un peu plus tôt, il répondait à une personne qui voulait publier des trucs sur les trois réseaux sociaux, Google+, Twitter et Facebook, en même temps. Pour ma part, j’y suis opposé : ce n’est pas la peine d’avoir trois outils si c’est pour en faire le même usage.

François répondait donc : « certains [abusent] de la possibilité de publier un seul post sur plusieurs réseaux simultanément. Et c'est également pourquoi Google n'a pas publié une API complète pour G+, rendant impossible le développement d'applications multi-réseaux. Il est a noter que Twitter est engagé dans la même direction.  La philosophie derrière cela est double : 1. G+ est un espace de partage, non de publication et 2. Les contenus sur G+ sont originaux (pas des copies) et ainsi ont plus de valeur. »

Ainsi, Google a volontairement réduit son interface ouverte aux applications pour limiter les publications sans passer par le bouton ad hoc. Il est même possible que Google ait détecté que ma page Leftblogs faisait de la publication en masse via ces API.

Twitter s’engagerait dans la même voix. Cet été, ils ont introduit un certain nombre de restriction (trop techniques pour être détaillées ici, d’ailleurs je n’y comprends pas grand-chose, vous pouvez chercher vous-même « api twitter » dans Google) qui vont bien gêner les développeurs d’application, notamment les applications de « curation » qui étaient bien à la mode il y a un an ou deux.

Je n’ai pas de nouvelles de Facebook… (et j’ai bistro bientôt).

Toujours est-il que nos amis éditeurs de réseaux sociaux sont bien en train de différencier les fonctions de « publication » et de « partage » et de faire d'autres évolutions pour recentrer l'usage de leurs outils probablement parce qu’ils commencent à ne plus ressembler à rien... et qu'ils risquent de passer de mode.

A suivre…

23 janvier 2013

Prise en main de l'iPhone

Tu viens d’obtenir ton iPhone tout neuf et tu ne sais pas trop quoi faire avec. Tu as bien réussi à le mettre en service ? Non ? Ah ! Va voir les tutoriels chez ton opérateur. Par exemple, ici, Orange t’indique comment mettre la carte SIM. , ils te disent comment activer l’iPhone en le branchant à ton PC où est installé iTunes (que tu auras téléchargé au préalable sur ton ordinateur).

A partir de là, tu dois te débrouiller tout seul… Normalement, si tu n’es pas trop con, tu dois réussir à téléphoner. Même pas ? Heu… Peut-être la carte SIM est-elle verrouillée ? C’est con, hein ! Même moi, quand j’ai acheté le mien, je ne savais pas le code. J’ai essayé au hasard 0000 : c’est bien ça.

Sans blague. Si tu n’arrives pas maintenant à téléphoner et à te connecter à Internet en 3G, je ne peux rien pour toi.

Dès que tu as compris comment fonctionne le clavier, fonce à la rubrique Wifi de ce billet, surtout si la 3G passe mal chez toi. Essaie aussi de bricoler avec l'application "App Store". Télécharge une application au hasard. Tiens Facebook, par exemple, si tu as un compte (attention, nous ne sommes pas sur un PC, il faut quelques secondes pour rafraîchir l'écran). Essaie aussi Safari (le navigateur Internet) pour surfer un peu.

Quand tu auras réussi à te débrouiller un peu, reviens me voir.

Geolocalisation

Si tu vas dans Réglage, puis Confidentialité, tu trouveras un machin qui permet d'activer ou de désactiver les services de localisation. Prends l'habitude de le désactiver si tu n'en as pas besoin. Outre le fait que les gens n'ont pas à savoir où tu es, ça consomme de la batterie. 

Prends l’habitude de répondre systématiquement « non » quand une application te demande si tu veux de la géolocalisation, ce qui est très souvent. On se demande bien pourquoi une application nationale de site de presse te demande où tu es…

App Store

C’est le machin qui te permet de télécharger des applications (c’est bien plus pratique que iTunes, voir ci-après). Parfois, une pastille rouge s’affiche dessus avec un chiffre. Si tu es en wifi (pour quelques temps), clique. Va dans « Mise à jour » et choisis de tout mettre à jour.

Trois premiers trucs

Si tu doubles cliques sur le bouton, tu affiches en bas la liste des applications ouvertes et tu peux passer de l'une à l'autre en scrollant et en cliquant. 

Si tu appuies longtemps sur une application, tu passes alors dans un mode qui permet de bouger les applications, de les supprimer,...

Si tu cliques en même temps sur le bouton du haut et celui d'en bas, ça fait une copie d'écran qui sera rangée avec tes photos. Apprends ça par cœur. 

La messagerie

Tout d'abord, en activant ton iPhone, tu te seras crée un compte iCloud auquel une adresse mail aura été rattachée. Pour ma part, je ne l'utilise pas (sauf pour les factures d'achats d'applications et surtout de livres sur l'iPad). 

Il y a plusieurs manières d'utiliser la messagerie. Moi j'utilise celle native de l'iPhone qui est très bien. 

Bref, tu vas dans Réglage, Mails calendriers,... Ajouter et autre si tu ne trouves pas ton truc. 

Hop ! N'oublies pas de la déclarer comme étant la messagerie par défaut (c'est alors elle qui sera utilisée quand tu enverras un mail et non ta messagerie @icloud.com).

Documentation
 
Ca fait toujours rager quand on a un iPhone, il n’y a pas de documentation avec. En principe, il n’y en a pas besoin. Une requête Google devrait te permettre de trouver tous les renseignements utiles grâce à tous les abrutis comme moi qui font des billets de blog pour décrire des évidences.
Il y a de la documentation mais il faut le savoir. Elle est dans l’iPhone. Ouvre Safari. Clique sur le petit « livre » en bas (flèche rouge de l’illustration de droite). Regarde ! Un menu s’affiche. En bas tu as « Guide de l’iPhone ». Et hop !

Wifi

Oui, il vaut mieux se connecter en Wifi. Mais c’est chiant.

Mets toi près de ta box. Si c’est une livebox d’Orange, tu trouveras sur une étiquette 6 groupes de 4 caractères séparés par un tiret plus 2 caractères isolés. Ce qui fait 26 caractères. Assure-toi qu’ils sont facilement lisibles. Le mieux est de le recopier sur un papier en écrivant très bien, notamment si ta livebox est dans un coin difficilement accessible (ce qui est souvent le cas, à cause des fils qui sont rangés).

Si tu es chez Orange, en principe tu as une application « Wifi d’orange » qui te guidera…

Si tu ne la trouve pas, clique sur l’application « Réglage ». Clique sur « Wifi » dans la première page. Active le Wifi (première ligne). Ensuite, dans « Choisissez un réseau », trouve ta box. Clique dessus. Si tu es chez Orange (les autres, je ne sais pas), le machin va te demander un code. Entre les 26 caractères, sans les tirets et en mettant bien les lettres en majuscules. Applique-toi… C’est chiant. Parfois, il faut appuyer sur un bouton de la box pour que ça fonctionne.

iTunes

Tu te demandes bien à quoi sert iTunes (sur PC). Tout le monde se pose la question. J’y branche l’iPhone tous les soirs, sagement, je rentre mon mot de passe s’il me demande. Ca permet de synchroniser mais on ne sait pas trop quoi, dans le fond…

iTunes est très chiant à utiliser. Par contre, c’est indispensable pour classer les applications sur ton écran… Ca sert aussi pour la musique.

La musique

Je n’y connais rien. Ne compte pas sur moi pour te donner des conseils…

Applications

Oui ! Tu ne sais pas quoi télécharger comme application… Du coup, tu télécharges plein de trucs, au cas où… En quelques temps, tu vas te retrouver avec un tas de trucs inutiles. N’hésite pas à les supprimer. Et prends le réflexe de te demander si tu vas bien l’utiliser.

Un exemple. Tu es Parisien. Tu te dis : ah ! Ca serait bien de télécharger l’application de la RATP. Je l’ai fait, d’ailleurs. Je ne l’utilise jamais. Quand je suis chez moi ou au bureau, je prends le site web. Quand je suis ailleurs, je vais à la station de métro la plus proche pour consulter les plans. Quand je suis dans le métro, la 3G ne passe pas donc l’application est inutilisable… Je n’ai pas dit qu’elle est inutile. Par exemple, ceux qui prennent souvent le bus pourront savoir s’ils ont le temps de prendre un dernier verre avant l’arrivée du prochain bus. Je dis qu’elle ne me sert pas.

Ne pas télécharger d’application inutile est surtout valable, évidemment, pour les applications payantes, y compris celles pas chères du tout, genre moins d’un euro. Tu en télécharges 10 pour essayer, ça te faire une heure de SMIC…

Voilà des applications gratuites qui me servent : Twitter, Facebook, Google+, Solitaire, Pages Jaunes, Google Maps, Blogger, TV d’Orange, Feeddler RSS, You Tube, Wikiamo, Foursquare, Youtube, Dailymotion. C’est à peu près tout, en plus des applications des sites d’information et celles natives de l’iPhone. Pourtant, j’en ai 75 dans mon machin.

Batterie

La batterie de l’iPhone est un éternel sujet de discussion. En fait, elle tient vraiment très bien (sauf sur certains modèles au bout de 18 mois, je crois), entre 5 et 12 heures selon l’usage. L’iPhone est tellement pratique qu’on l’utilise beaucoup alors qu’on utilise presque jamais 5 heures un téléphone normal sans le recharger.

Le premier réflexe à avoir est donc de le recharger presque en permanence. Il est conseillé d’avoir plusieurs chargeurs notamment, en plus du normal, un dans la voiture et un au bureau, par exemple. Ca coûte environ 20€… Les joies de l’iPhone…

Le premier truc pour économiser la batterie est de supprimer la géolocalisation (voir au début).

Le deuxième truc est de supprimer les notifications dont tu n'as pas besoin (j'ai laissé uniquement celles pour les sms et les messages) et le push.  Pour les notifications, mets bien, pour chaque application, tous les boutons sur "off" (il y a plusieurs types de notification). Pour les push de messagerie, vas dans le menu de réglage des messages et clique sur Nouvelles données. 

Le troisième truc, probablement le plus important, est de fermer les applications ouvertes. Double clique sur le bouton. Tu entres alors dans le machin que je te présentais plus haut pour passer d'une application à une autre. Appuie longtemps sur une des applications de la barre du bas. Tu pourras alors fermer celle que tu veux (illustration à gauche). 

Le quatrième truc : passe en mode avion si la réception internet est mauvaise (et que tu te fous des appels que tu peux recevoir). 

Habitue-toi à faire souvent ces manipulations. Si tu prêtes ton téléphone à tes gamins pour jouer, ils n'ont pas besoin d'avoir un push quand tu reçois un mail. Il pourrait le lire ce qui fait que tu ne saurais pas qu'il est arrivé...

iCloud

Concrètement, c'est un machin qui fait que tes données du téléphone seront automatiquement envoyées dans les serveurs d'Apple.

Par exemple, si tu as installé iTunes correctement, tu retrouveras dans ton "poste de travail" un nouveau dossier, à la racine, avec tes photos. 

Sinon, tu peux aller voir pour le reste sur http://www.iCloud.com

IMessage

Dans les paramètres des messages (SMS pas mails), tu trouveras un machin qui s'appelle iMessage. Active-le. Ça permet d'envoyer des messages genre SMS à d'autres appareils Apple sans passer par le réseau téléphonique. 

Photos

Un téléphone n’est pas un appareil photo. L’iPhone est très bien pour certains trucs mais les photos sont généralement ratées… A cause de ce machin, j’ai perdu l’habitude de me promener avec un appareil photo. C’est con.


22 janvier 2013

Google+ autorise-t-il la publication automatique de billets de blogs ?

La page Google+ du Groupe Leftblogs a été suspendue. On me dit que je ne respecte pas les conditions d'utilisation. Je les ai relues mais je ne trouve pas ce qui pourrait clocher.

Il y a quelques temps, je vous ai donné deux trucs pour diffuser automatiquement des billets de blogs.

En fait, dans cette page, je diffusais automatiquement le flux des blogueurs membres du Groupe Leftblogs (que vous pouvez retrouver sur @leftblogs, d'ailleurs, et dans la page Facebook "Groupe Leftblogs"). 

Je vois deux raisons possibles à la suspension (outre le fait improbable qu'un billet ait contenu un... contenu interdit).

Soit il y avait trop de publications (il y a près d'une centaine de blogs dans le groupe, dont des lascars comme moi, je suppose que ça fait plus de trente ou cinquante billets par jour).

Soit Google+ ne veut pas de diffusions automatiques. Ceci est gênant pour nous mais pas scandaleux. Peut-être surprenant. Qu'est-ce qu'ils en ont à foutre ?

Le plus sympathique serait qu'ils préparent un module de lecture de flux RSS intégré à Google Reader ou qu'ils vont promouvoir la lecture de flux RSS par un autre moyen...

N.B. : Dans les conditions d'utilisation, il y a bien : "La photo de votre profil ne doit comporter aucun contenu choquant ou réservé aux adultes. Par exemple, n'utilisez pas de photos représentant en gros plan les fesses d'une personne ou le décolleté d'une femme." Mais c'est après le blocage que j'ai mis la photo du cul de Bieber.

Thème surprise Gmail

J'ai découvert qu'avec Gmail, on pouvait choisir un "thème" aléatoire (choisir le dernier, "surprise"). Le fond change tous les quarts d'heure. Des fois, on tombe sur des machins très moches...

21 janvier 2013

Les fesses de Justin Bieber

Ayant passé la journée sur la route, hier, j'ai loupé le buzz du jour : Justin Bieber a diffusé une photo de ses fesses sur son compte Instagram. Si j'avais été abonné à son compte, j'aurais eu des millions de visiteuses alors qu'on ne voit rien. Ca aurait été de l'escroquerie...

19 janvier 2013

Les 10 applications iPhone utiles au bistro

Les applications préférées pour tablettes et smartphones sont un sujet courant dans les blogs mais un tel billet a-t-il déjà été traité pour le bistro ? Du comptoir en plus.

La numérotation n'indique pas une "priorité" mais l'ordre dans lequel elles me viennent à l'esprit.

1. Notes

L'application Notes de l'iPhone me permet de faire des billets de blog. C'est quelque chose que je fais rarement mais le 1880 est souvent vide avant 22 heures ou après la sieste, à l'heure du café. Ce billet sera publié avant 22 heures.

L'interface de saisie est beaucoup plus pratique que Blogger et iCloud vous permettra de le récupérer sur un PC Mais attention à l'orthographe !

Pensez à faire des sauvegardes régulières (en vous l'envoyant par mail). Une fausse manip peut vous faire tout effacer et il n'y a pas de CTRL Z.

2. Blogger

Pour diffuser les billets préparés (avec Notes !) pendant le trajet en métro.

3. Wikiamo

C'est l'application Wikipédia. Indispensable pour affirmer ses positions dans les conversations houleuse.

Très utile pour connaître l'âge de personnalités (c'est une question qui se pose très souvent...).

4. Safari

Ben oui pour accéder à Internet.

Utile notamment pour avoir accès à des dictionnaires de mots croisés.

5. Plan ou Maps

C'est incroyable le nombre de gens qui entre dans les bistros pour demander leur route... L'iPhone permet de leur montrer les plans.

6. Solitaires

Le célèbre jeu de cartes vous permet de passer le temps tout en vous permettant de rester ouvert sur l'environnement.

Et en plus on peut y jouer avec 3 grammes.

7. L'appareil photo.

Pour prendre des vidéos des moments cocasses.

8. FeedlerRSS

Pour lire mes blogs quand vous vous emmerdez mais avez encore soif.

9. Facebook

Permet aussi de passer le temps.

10. SMS

Pour demander aux copains dans quel bistro ils sont.

Mais aussi :

Mail et Twitter, bien sur !

18 janvier 2013

Ma Hyundai et "Turn On Fuse Switch"

Dans mon blog bistro, je raconte que j'avais ce message affiché sur l'écran de l'ordinateur de bord de ma magnifique voiture de location Coréenne, ce qui m'empêchait d'utiliser normalement le tableau de bord.

Hip a fait une recherche et m'a répondu dans les commentaires.

Il faut ouvrir la trappe à fusible en bas à gauche du volant et mettre le bouton sur on.

C'est facile...

C'est un système qui permet de ne plus alimenter électriquement les trucs pas essentiels pour économiser la batterie quand on doit laisser longtemps (un mois...) la voiture à l'arrêt (par exemple en cas de retrait de permis pour les ivrognes).

En fait, au bout d'un quart d'heure, environ, l'alimentation se coupe. Les conséquences les plus visibles sont : la télécommande pour ouvrir la porte ne fonctionne plus et l'heure se remettait à zéro.

C'est la deuxième voiture de location que j'ai qui me fait le coup mais, la fois précédente (c'était une 5008), je n'avais pas l'affichage du message sur l'écran.

17 janvier 2013

Les dinosaures de l'informatique

Début 1990, un collègue devait livrer une disquette à un client avec un logiciel, il a livré, à la place, une disquette de jeux. C’est en racontant cette anecdote, chez Jacques, que je me suis rappelé comment le monde évoluait doucement, comme les technologies ont fait bouger le monde, pas à pas…

C'était une époque où, non seulement on utilisait des « disquettes d’installation », mais, en plus, elles devaient tout faire. Être bootables, formater le disque sur de l'automate sur lequel il fallait installer le logiciel, y installer MS DOS puis le logiciel en question puis les paramètres. Ça nous paraissait être une révolution puisque quelques années plus tôt, les automates n'avaient pas de disque dur... Et encore un peu plus tôt, la majeure partie des automates n'avaient pas de lecteur de disquettes mais de cassettes.

Aujourd'hui, nous procédons évidemment le plus souvent par téléchargement même si des raisons pratiques font que l'on continue à préférer les CD (quand un technicien de maintenance intervient sur un automate, il faut qu'il puisse réinstaller le disque dur ; des solutions pourraient être mises en œuvre pour simplifier mais nous n'avons pas les moyens d'y travailler).

Toujours est-il que nous avons besoin de trois CD aujourd'hui (pour des raisons de packaging, une avec l’OS, une avec le soft et une avec les écrans) alors que la petite disquette de MS DOS faisait tout...

Le progrès a été très lent (les automates et les PC qui est équipent durent parfois 12 ou 14 ans). Les logiciels que nous utilisons aujourd'hui doivent tourner sur des machines conçues il y à la fin des années 90. Il nous arrive de changer les PC mais ça coûte très cher (il faut que les PC soient compatibles avec l’électronique et le câblage de l’automate).

A titre d'exemple ça fait très peu de temps que la grande majorité des automates sont connectés en IP. Il y a encore cinq ou six ans, ils l'étaient en X25. Autre exemple : tous les automates sont en Windows XP. Nous commençons uniquement maintenant à envisager le passage à Seven (Microsoft arrête la maintenance d'XP) alors que Windows 8 est sorti. La migration s'échelonnera jusqu'à ce que tous les automates aient la capacité de migrer.

Ca parait presque délirant mais, il y a vingt-deux ans, les PC, au bureau, n’étaient pas connectés en réseau. Pour imprimer un document, il fallait aller sur le poste de travail d’un collègue qui avait une imprimante. Nous n’avions pas Internet pour faire croire que l’on bosse, alors on s’échangeait les jeux par disquette. On avait des PC sans disque dur. La première disquette contenait le système et ce dont nous avions besoin pour travailler (le compilateur, en gros). La deuxième contenait les sources du logiciel et le résultat de la compilation...

A l’époque, on avait les anciens qui nous expliquaient le temps où ils travaillaient avec des cartes perforées et qu’ils venaient au bureau en blouse blanche pour pouvoir entrer dans les salles machines.

Ils me paraissaient être des dinosaures. En suis-je devenu un ?

16 janvier 2013

Tous addicts !

J'étais en séminaire, hier. Je jouais avec mon iPhone, machinalement. Je ne faisais rien de précis. Je basculais entre Twitter et ma messagerie. Il ne se passait rien, d'autant que je n'avais pas fait de billet le matin, à cause de ce séminaire.

Mon Directeur était assis à côté de moi et se foutait de ma gueule : "tu es addict !" J'aurais pu lui répondre que ça ne m'empêchait pas d'écouter la bonne parole.

Lui même avait un papier devant lui où il prenait des notes sur des sujets sans rapport avec le séminaire en question. Du coup, je me suis foutu de sa gueule.

C'est alors que j'ai regardé l'assistance. La plupart des collègues étaient sur leur smartphone, probablement à échanger des SMS entre eux, mais beaucoup plus discrètement que moi... J'étais le seul à avoir le smartphone visible sur la table alors qu'on voyait qu'ils manipulaient un truc entre leurs jambes (un smartphone !).

15 janvier 2013

DLVR.IT pour diffuser vos billets de blogs dans Google+

Voilà le mail que j'ai reçu ! Je n'ai pas testé, encore, mais dlvr.it annonce qu'ils permettent maintenant de diffuser automatiquement les billets de blog dans Google+.

J'utilise dlvr.it pour gérer toutes les diffusions automatiques vers les comptes Twitter @jegoun, @jegounblogs, @kremlindesblogs et @leftblogs, vers la page Facebook "Le comptoir de Jegoun" et les billets de certains blogs vers ma TL Facebook.

J'annonçais récemment que les diffusions pouvaient être automatiquement faites avec Hootsuite dans Google+.

C'est étonnant que les éditeurs aient mis si longtemps à le faire (ou que Google a mis si longtemps à "ouvrir  son API", ce qui revient au même).

Edit : j'ai essayé, il faut un compte payant.

11 janvier 2013

Blogger : les commentaires et la modération

Dans mon blog politique, j’ai décidé d’activer la modération des commentaires pour éviter des commentateurs que je n’ai pas envie de voir. On peut les appeler des trolls mais la question n’est pas là. Si Blogger a, à mon sens, un des meilleurs systèmes de gestion des commentaires par rapport aux autres plateformes, les outils mis à la disposition des tauliers pour gérer les commentaires sont insuffisants.

Les gros plus

Seuls Wordpress et Blogger, parmi les plates-formes connues, permettent d’avoir des mails de notification corrects avec un plus chez Blogger qui permet d’identifier facilement le rédacteur et, surtout, une simplicité dans la présentation.

La présentation des commentaires est parfaitement claire alors que chez certains concurrents, on a parfois du mal à suivre…

Je trouve par ailleurs le système très simple (mais je blogue depuis tellement longtemps que j’ai du mal à me mettre dans la peau d’un nouveau).

Les gros moins

Il est impossible de répondre aux commentaires par mail. Il faudrait qu’au moins le taulier du blog puisse le faire.

Les conversations se mélangent parfois, notamment si deux personnes commentent en même temps. On a du mal à suivre. Cela étant, je ne sais pas comment on pourrait faire mieux.

L’interface est uniforme : on identifie trop facilement le fait qu’on est sur un blog Blogger (mais la remarque n’est pas spécifique aux commentaires).

On ne peut pas répondre aux commentaires avec l’application Gmail, par ailleurs très bien, de l’iPhone (on ne peut pas entrer son identifiant et son mot de passe pour se connecter aux blogs en version « mobile »).

Dans le mail de commentaire, on voit parfois l'adresse mail du commentateur. Il serait préférable d'avoir le pseudo...

Moi et la modération

Chacun mettra en place une modération comme il l’entend. Je l’ai fait récemment pour me débarrasser de certains commentateurs désagréables qui plombent l’ambiance. Je m’en suis expliqué plusieurs fois.

Je vais le redire sous un autre angle : j’ai des lecteurs qui viennent fréquemment mais qui n’aiment pas mon blog. Ils me font donc des remarques déplaisantes. Je les considère réellement comme des fous et comme des cons. Si je n’aime pas un blog, je n’y vais pas ou, plus exactement, je n’y fais pas comme chez moi. Il m’arrive d’aller voir les blogs de quelques andouilles mais pour savoir comment ils abordent les sujets, voire quels sujets ils abordent. C’est un « travail » que je fais pour moi-même mais je ne suis pas abonné à ces blogs et je n’y vais pas régulièrement.

Et je ne pollue pas les gens dans leur espace si je n’aime pas l’espace.

Des cons n’ont pas compris ça et font n’importe quoi chez moi.

La modération chez Blogger

C’est simple. Vous cliquez sur le machin pour activer la modération. Ensuite, quand vous vous connectez à Blogger, il vous indique le nombre de commentaires en attente de publication et vous pouvez ensuite : soit les supprimer, soit les publier, soit les mettre en spam.

Une option (que j’ai découvert récemment) permet de recevoir un mail quand un commentaire est déposé et que vous devez aller le « modérer ». Voir l’illustration.

C’est assez pratique, finalement, mais je n’en dirai pas les plus : je ne connais pas les systèmes des autres plateformes.

Les défauts

Dans le mail que l’on reçoit, les « boutons » « publier » et « supprimer » sont très proches et il arrive fréquemment que l’on fasse une erreur de manipulation. Mais la suppression est définitive, on ne peut pas réparer.

Les commentaires sont affichés sur le blog en fonction de leur heure de rédaction, pas de l’heure de publication (ce n’est pas bien grave, mais c’est compliqué pour le taulier de gérer la « séquentialité » des réponses qu’il fait.

Le gros défaut : la gestion des trolls

Dans le mail, on a trois options mais il en manque une, « déclarer en troll », qui permettrait de bannir le commentateur à partir de son adresse IP ou de son pseudo.

Du coup, on clique par réflexe sur « déclarer en spam », or ce n’est pas un spam…