26 juillet 2024

[Maison] La suite est lancée

 

La commerciale de la boite qui a installé ma pompe à chaleur et travaillé sur le toit est passée aujourd’hui pour la visite de fin de chantier (il reste pourtant deux volets : le remplacement des robinets des radiateurs et « ce qu’il faut » pour programmer la chaudière à distance).

J’en ai profité pour demander trois devis complémentaires :

- 1. Le remplacement du toit de la véranda (et la pose d’un store « électrique » pour empêcher le soleil d’entrer, l’été),

-   2. Le remplacement de la porte vitrée du porche,

-  3. Le « ravalement » (nettoyage des murs de la façade et des pignons, pose d’une couche d’enduit ou d’une surprotection en plastique, l’enduite étant probablement plus cher, étrangement) et peinturluration du tout).

Ce n'est pas nécessairement sa boite qui fera le job mais ils ont des accords avec des artisans.


A part ça, j’ai acheté une petite caisse à outils outil (c’est anodin mais ceux qui me connaissent pourraient tomber sur le cul). Le mec qui a vidé le garage a jeté un meuble que je lui avais demandé de conserver et qui avait des tiroirs « intéressants » ou je rangeais le petit outillage.

 

Par ailleurs, je devrais commander, dès demain (il me reste à « mesurer ») trois tables à tréteaux ou pliantes, une pour le garage pour mettre à la place du meuble dont je parlais pour y poser le chargeur du téléphone, une pour la buanderie pour y mettre le frigo d’appoint et différentes bricoles et une autre pour la même pièce sans raison valable mais…

C’est bien joli les pièces vides mais on peut difficilement en faire quelque chose.

 

A propos du gars qui a vidé le garage, je me suis rendu compte qu’il avait jeté des trucs que je lui avais demandé de conserver, notamment le fauteuil de bureau et la table à roulette qui venaient de la maison de retraite de ma mère, mais aussi un tapis que j’avais mis là sécher suite à un lavage, un tiroir d’une commode (il aurait dû être dans la commode), un arrosoir neuf (que lui est-il passé par la tête ? Il a fallu que j’en achète un rien que pour passer du vinaigre pour désherber les allées), le meuble pas dont je parlais (je lui avais dit dans jeter deux autres mais pas celui-là).

Par contre, il a laissé un carton avec des saloperies et il n’a pas vidé la partie « atelier » (ce qui n’est pas plus mal, finalement, vu sa capacité à faire le tri…).

Dans la buanderie, il a jeté des documents administratifs (je pense qu’ils n’ont aucune importance mais je lui avais explicitement demandé de les conserver) de même que certains objets (tout à gauche de la porte, dans la petite pièce du fond). D’une manière générale, je lui avais demandé de me faire vérifier s’il avait des doutes et j’ai peur qu’il ait jeté des trucs que je tenais à garder (je ne sais évidemment pas lesquels vu que je ne connaissais pas le contenu mais je crois qu’il y avait une belle tapisserie conservée par ma mère et des vieilles affaires de classes qui auraient pu intéresser mes frère et sœur).

C’est ballot.

 

Par contre, il a arrêté ses travaux sans s’occuper de la cave (au fond, je m’en fous, mes héritiers se démerderont…) mais aussi avant que je ne lui demande des suppléments que j’avais envisagés, notamment la mise à la poubelle de trois armoires de l’état et le vidage des stocks de livres déjà triés.

24 juillet 2024

[Maison] Et pour la suite ?



Maintenant que j’ai mené à bien la partie indispensable des travaux, à savoir la « réparation » du toit, le remplacement du chauffage et la plus gros du vidage du fourbis entassé par ma mère, sans compter ma « prise de quartiers » dans de nouvelles pièces (une chambre et un bureau), je me pose des questions quant à la poursuite des travaux. Je le disais récemment, ma vision a un peu changé par rapport aux projets initiaux mais deux ou trois autres réflexions me sont venus à dans le crâne.

La première est que cela coûte un pognon dingue comme dirait l’autre. Je le savais, je ne suis pas fou. Mais le fait de signer les premiers chèques fait tout de même réfléchir, d’autant qu’il y a des imprévus. Le changement de ma literie, par exemple, a dégommé mes disponibilités (il va falloir que je débloque des réserves ne serait-ce que pour passer l’été à glander) même si le nouveau lit (ou, plutôt, le futur lit : il sera livré vendredi ou samedi) m’aide à m’approprier la maison…  

En d'autres termes (et une autre police de caractère pour une raison qui m'échappe), j'ai hérité d'une maison qui a été évaluée et, avant même de changer les pièces occupées, j'ai déjà dépensé 20% du montant évalué, sans donner de valeur ajoutée (en cas de nouvelle estimation);


 

La deuxième est que je ne supporte plus la salle de bain depuis qu’elle est devenue « définitive » (j’entends par là que je ne fais plus de camping dans la maison, que le chauffage est opérationnel et même que j’ai une VMC) alors que je la trouvais très bien auparavant (certains la trouvaient ringardes mais elle n’était pas moche… Elle était propre mais avait 40 ou 50 ans). C’est donc devenu ma nouvelle priorité mais je ne sais pas trop quoi faire.

Tout d’abord, je n’aime plus prendre une douche dans la baignoire compte tenu de la configuration de celle-ci (dans mon appartement de Bicêtre, ça ne me fait rien). Je n’ai pourtant pas envie de me ne plus avoir la possibilité de prendre des bains. Par contre, il me faut une vraie douche à l’Italienne, avec une cloison rigide et sans porte idiote en verre à manipuler à chaque fois (c’est à cause de ma corpulence, il y a des douches d’hôtel où je ne suis pas à l’aise et je fous toujours de la flotte partout).

Voila ce que j’envisage. La pièce fait 2m10 sur 1m70. Le mur sur lequel est installé le lavabo, fait donc 2m10. J’en visage de faire une cloison de 1m50 de haut et de 80 de long au niveau de la moitié, à peu près, pour séparer le lavabo (qui resterait donc à sa place) et la nouvelle douche (derrière la cloison, donc).

En complément, il faudrait changer l’ouverture du placard (et faire quelque chose de « beau » avec l’existant).

Voir la photo du haut (du moins la partie avec les murs en vert).

 

La troisième découle un peu de la deuxième. Il s’agirait de revoir l’entrée du rez-de-chaussée et le couloir de l’étage où, de toute manière, le remplacement des sols est indispensable. J’en profiterai pour refaire entièrement les placards de l’étage pour faire l’ouverture sur toute la longueur disponible avec des grandes portes coulissante, potentiellement avec des miroirs, voire une partie sous forme de vitrine (par exemple pour les bandes dessinées), en ne laissant qu’une petite partie pour la penderie, en dédiant une autre (du moins la partie basse) au matériel d’entretien (seau, aspirateur, balais…) avec des matériaux propres (pour changer de l’infâme espèce d’aggloméré actuel).

Le grand défit serait de faire cela sans bousiller la tapisserie qui, elle, est très bien. Et dans ma folie des grandeurs, refaire l’escalier et le palier n’est pas exclu…

 

Quand je pense qu’il y a encore deux ou trois semaines, je voyais le réaménagement de la buanderie et le remplacement de la cuisine comme des priorités…  

19 juillet 2024

[Maison] Ca bouge en cette fin de semaine !



Ce sont plusieurs informations que j’ai à donner : ça serait trop compliqué pour une publication Facebook. Donc : billet de blog. Court.

Tôt ce matin (avant 9h…), les ouvriers sont arrivés pour le toit. Ils devaient, aujourd’hui, installer la VMC et nettoyer les ardoises au Karcher.

Ensuite, comme j’étais perturbé pour ma journée de travail, je suis allé confirmer la commande mon matelas et de mon sommier. Et les payer.

La dame m’a expliqué que je devais tourner le matelas toutes les semaines pendant six mois et tous les mois ensuite ce qui est bien aimable de sa part mais ce n’est pas moi qui fais mon lit. J’ai une femme de ménage. Le matelas est trop gros pour qu’elle le tourne elle-même ! Mais, en fait, il ne faut pas le retourner mais simplement le mettre dans l’autre sens (le faire pivoter horizontalement de 180°).

Elle m’a expliqué, ensuite, qu’il fallait que je mette une alèse. Pas de problème. Tous mes lits en sont occupés mais elle a commencé à me prodiguer des conseils pour ces machins. Finalement,  elle m’a dit qu’il y avait des nouveaux machins qui faisaient à la fois alèse et drap housse, qu’il faut laver toutes les deux semaines, et voulait m’en vendre un. Voyant que je faisais la gueule, elle a fini par me l’offrir (ça vaut 90 balles, tout de même)…

 

J’en ai chié pour rentrer à la maison avec mon VAE. Pour monter une telle côte, le moteur a du mal quand il est drivé par un bonhomme de 140 kg (dans la partie entre le rond-point avant Super U jusqu’à la sortie de Leclerc). En conséquence, plutôt que de rentrer à la maison, je suis allé à la gare m’enfiler un demi (alors qu’il est exceptionnel que je boive de l’alcool le matin). S’il a bien fallu que j’utilise mes muscles, en revanche je n’étais pas essoufflé. Je suppose que les antibiotiques remplissent leur fonction…

 

Peu après mon retour à mon poste de télétravail, un des ouvriers m’a annoncé qu’ils abandonnaient : les ardoises sont trop fines et ils avaient peur de les casser avec leur karcher.  Ils allaient utiliser une autre méthode pour faire le nettoyage (le dépôt d’un produit qui met six mois à agir : il chasse la crasse puis dépose une couche de protection).

A 13h30, la commerciale s’est pointée pour me faire un nouveau devis, en remplacement, légèrement moins cher que l’autre… La différence de prix a été annulée quand ils m’ont expliqué qu’il fallait changer la gouttière à l’arrière de la maison. Je n’étais pas surpris mais je les ai laissé dérouler leurs justifications. En fait, elle a sans doute plus de 50 ans et est pleine de petits trous.

 

Cela étant, la commerciale en a profité pour refiler la facture pour la PAC ce qui n’était pas vraiment prévu avant quelques semaines (d’autant que les ouvriers sont intervenus avec une semaine d’avance). J’ai fait un chèque mais j’ai bien expliqué à la petite dame qu’il était assez peu probable que je règle le reste avant la fin de l’été… Elle n’était pas contente.

A mon tour de déployer un argumentaire et elle blêmissait en pensant aux explications qu’elle allait devoir filer à son chef… Ils m’ont forcé la main pour que je change la chaudière et fasse les travaux sur le toit entre le 21 et le 28 juillet alors que je voulais séparer les deux opérations et, en plus, ils sont venus en avance de manière à présenter les factures avant le 20 juillet.

Je me demande si je ne vais pas faire un chèque en bois pour rigoler (en fait, je suis un gentil garçon, je vais contacter ma banquière pour qu’elle débloque l’oseille).

 

A l’heure où je vous cause, j’ai un toit propre et un nouveau faitage (la ligne de tuiles sur le haut) : ils m’ont montré des photos de l’ancien « prises de près » : le remplacement était en effet impératif…

Ils reviennent lundi pour poser la VMC (et accessoirement, vérifier les branchements de l’antenne) ce qui était « prévu » pour aujourd’hui. Ils vont aussi changer la gouttière parce que ça les arrange mais ils ont OK pour que je ne règle que plus tard.

 

Voila une semaine bien occupée… 17 mois après la mort de ma mère et un an pile poil après le règlement de la succession.

Une nouvelle chaudière en remplacement de l’ancienne et de deux ballons d’eau chaude, un toit propre, un faitage neuf, une gouttière en alu, une VMC opérationnelle, une télé que je pourrais voir en clair, trois pièces vides, une literie moderne et une respiration partiellement récupérée.

 

Ces couillons m’ont tout de même laissé dans le garage quatre tuiles qu’ils avaient en trop… Après avoir tant galéré pour me débarrasser des cochonneries entassées par ma mère, voila les miennes qui commencent à s’installer.

 

Au programme du week-end : l’aménagement du garage (pour avoir un coin pour stocker les chargeurs de batterie, pour le vélo et la tondeuse), la tonte d’une partie de la pelouse et le désherbage, à coup de vinaigre blanc, des allées… Le jardinier doit venir la semaine prochaine, tout comme mon livreur de lit. Je devais aussi avoir la visite du gugusse qui va remplacer les robinets des radiateurs et faire quelques petits travaux.


18 juillet 2024

[Maison] Ajustement des plans



Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé, dans ce blog, de l’avancement des travaux de transformation de la maison (je dis « transformation » pour faire joli) : la pompe a chaleur a été mise en service hier, après deux jours et demi de travaux. Mais il y a d’autres détails qui justifient un billet ici.

Quelques anecdotes pour commencer…

La première est que les ouvriers sont arrivés avec trois jours d’avance (il était prévu qu’ils commencent aujourd’hui). Lundi, le chef de la boite m’a appelé pour me demander s’ils pouvaient commencer le mardi. Puis pour me demander s’ils pouvaient déposer le matériel dans l’après-midi. Puis pour m’informer que ça ne serait pas avant le mardi. Puis la secrétaire m’a téléphoné pour me demander s’ils pouvaient passer plus tôt. Puis un des ouvriers pour je ne sais plus quoi. J’ai un peu oublié le contenu de chaque appel, mais il y en a bien eu au moins quatre.

Et ils ont commencé mardi.

 

Je n’étais pas prêt. Je n’avais pas débarrassé les pièces où ils devaient intervenir et pas tondu les arbustes dans la partie du jardin où ils devaient intervenir. Entre temps, j’ai eu quelques problèmes de santé (rien de grave par rapport à ce que j’ai eu deux ans avant : l’épanchement pleural, la thrombus dans l’aorte qui a nécessité une opération en urgence avec ouverture du thorax et arrêt du cœur, puis la découverte du cancer – bénin, un vulgaire carcinome – et l’ablation d’un lobe du poumon pour le virer) qui font que j’ai peu de souffle (j’ai un début de nouvel épanchement pleural mais pas grave, il est lié à une infection qui ne serait jamais venue si j’avais été à jour de mes vaccins).

J’ai appelé les gars qui m’aide à vider « les caves » qui a pu venir tout de suite pour reprendre le boulot (voir mon précédent billet). Il a pu venir presque immédiatement. Les ouvriers sont arrivés. Je leur ai fait faire le tour de la maison et ils se sont mis au taf. J’ai pu alors m’armer du taille haie et commencer à libérer le passage vers l’endroit où l’espèce de machin qui ressemble à un climatiseur (le « groupe extérieur », je crois qu’on appelle ça) devait être posé. Je suffoquais abominablement (rien de porter le taille-haie). Les gars ont vite compris que ce n’allait pas et ont aimablement proposé de faire le job ce qui leur a valu un pourboire conséquent même s’ils l’ont fait pendant les heures de boulot et si, au fond, ça n’a pris qu’un petit quart d’heure en tout.

 

Le mardi, en début d’après-midi, ça a été assez folklorique. La femme de ménage s’est pointée à l’heure habituelle. Peu après, mes deux ouvriers sont arrivés puis le « videur de cave ». Ce dernier était accompagné d’un copain à lui puis ils ont été rejoints par une dame (que j’ai seulement aperçu par la fenêtre) ce qui fait que j’avais six gugusses qui s’agitaient dans la maison pendant que, moi-même, je télétravaillais. Et ils étaient parfois quatre ou cinq dans la même pièce…

 

Enfin, j’ai eu des problèmes de lit. Rappelez-vous, j’avais parlé des lattes qui se déboitaient à cause de mes 310 livres (lb). Je m’étais réfugié dans la partie du lit opposé à la porte (la partie gauche du lit) ce qui était 1/ Contraire à mes habitudes, 2/ Chiant au niveau des interrupteurs pour la lumière, 3/ Pénible pour l’utilisation du respirateur artificiel (le machin contre l’apnée du sommeil). Je dormais mal et j’étais à la limite de la dépression : c’est quoi cette histoire de rénover une maison avec le changement du chauffage (puis la « réfection » du toit) si j’étais incapable d’avoir une pièce confortable pour dormir ?

Mardi, j’ai donc pris la décision de changer le matelas et le sommier… J’ai appelé mon pote Gilles à la rescousse vu qu’il m’avait déjà conseillé un commerce et qu’il est toujours de bon conseil. Dans l’attente, j’ai changé provisoirement (c’est un pléonasme, non ?) de chambre pour occuper celle dite « de la grand-mère », avec un lit qui n’était plus occupé que ma sœur lors de ses visites.

 

C’est ainsi que mes premiers règlements pour la transformation sont un pourboire, somme toute fort modeste pour le service rendu, aux plombiers qui ont taillé les arbustes et l’acompte pour la literie… On croit rêver.

 

Nous en sommes là. Des collègues des plombiers doivent passer pour finaliser quelques travaux, notamment le changement des robinets thermostatiques des radiateurs mais aussi quelques compléments que j’ai imaginés et que je raconterai ici. La PAC est opérationnelle ! J’ai réussi à maintenir la température à 20° dans mon séjour cette nuit (c’est pour un test, je ne vais pas continuer à chauffer en été). L’eau chaude sanitaire (celle du robinet)… coule bien.

Deux ombres au tableau. D’une part, elle n’est pas assez chaude par rapport à ce que j’ai dans mon appartement et à ce qu’il y avait avant. Ce n’est pas grave, c’est réglable. En outre, je ne vois pas l’intérêt d’avoir de l’eau très chaude s’il faut ajouter de l’eau froide pour la rendre supportable. Il faut que j’étudie cela (peut-être faudra-t-il simplement que j’augmente la température lorsque j’aurais du monde à la maison : ne dites pas à ma sœur et à ma nièce qu’ils feront les frais de mes expériences et risquent de ne pas avoir assez d’eau chaude pour prendre des douches).

A propos de ces « études », il faut encore que j’étudie comment connecter la chaudière à internet pour la piloter à distance avec mon iPhone (c’est « indispensable » à cause de mes longs séjours à Paris). J’en rigolais avec un collègue (dans une conversation Teams) quand je lui ai dit que je n’étais pas dispo pour faire immédiatement un travail avec lui vu qu’il fallait que j’installe des « répétiteurs wifi » pour piloter ma chaudière !

 

Toujours est-il que les premiers travaux m’ont fait changer mes plans globaux de transformation (j’aime bien ce mot, ça me rappelle le boulot, justement, avec la transformation numérique, les plans de transformation de l’entreprise…).

Tout est une question de volume…

 

Petit 1 : j’avais imaginé de créer un nouvel escalier entre le garage et la cave. Néanmoins, je ne trouvais pas cette idée très satisfaisante. L’escalier m’aurait pris de la place dans le garage et, au fond, je n’ai pas besoin de cave (quand je vois le merdier entassé par ma mère, le seul intérêt d’entasser mon propre fourbi est de faire chier mes héritiers…). J’imagine, en plus, que ça m’aurait coûté quelques dizaines de milliers d’euros. Finalement, quand je suis passé pour la première fois dans la cave depuis que mon frère en avait viré une partie, je me suis rendu compte qu’elle était beaucoup moins grande… que dans mon esprit. Je vais donc la laisser quasiment vide (il reste encore à débarrasser beaucoup de choses…).

 

Petit 2 : maintenant que le garage a été rangé par mon videur et que mes plombiers ont viré un ballon d’eau chaude, j’ai gagné un large espace que je n’avais pas spécialement prévu d’utiliser (à part avec l’escalier dont je parlais). Il ne sert plus qu’à ranger le vélo, la tondeuse et quelques outils de jardinage. Je me demande si je ne vais pas y installer la machine à laver et mettre des fils pour étendre le linge.

Rappel : j’avais prévu de faire cette buanderie dans la plus petite chambre de l’étage.

 


Petit 3 : la petite pièce derrière l’actuelle buanderie n’est en fait pas si petite que ça. L’aménagement des étagères pour stocker du bordel donnait l’impression d’un local très étroit. J’avais prévu d’en faire une salle de bain pour une grande chambre que je voulais faire dans la buanderie.

Il y a bien mieux à en tirer…

 

Petit 4 : contrairement à la petite pièce mais, comme la cave, maintenant qu’elle est à peu près vidée, la buanderie semble beaucoup plus petite que ce que j’avais dans la tête, surtout qu’à un moment, j’avais envisagé de mettre la chaudière ailleurs. Je suis obligé de revoir mes plans.

Rappel : je comptais en faire une espèce de chambre d’hôtel haut de gamme, que j’appelais « suite d’amis » avec un grand lit, un coin bureau et un petit salon. Il n’y a clairement pas la place. Cette suite aurait pu avoir une entrée indépendante et j’aurais pu la louer à une étudiante accorte.

En conclusion, je vais peut-être en faire une chambre plus simple, avec un petite bureau dans ce qui a failli être une salle de bain.

 

Petit 5 : un de mes plombiers était assez grand (un mètre quatre-vingt-cinq ou quatre-vingt-dix ?) me faisait remarquer que si je faisais l’isolation du plafond du garage et de la buanderie, je risquais d’avoir des pièces trop basses (d’autant qu’il me faut aussi refaire les sols). Il m’a conseillé, par ailleurs, de changer la porte d’entrée pour renforcer l’isolation.

Rappel : outre l’isolation par le plafond des dépendances, j’avais pensé ajouter une porte vitrée en bas de l’escalier pour éviter au froid d’entrer dans les pièces à vivre. Cela m’avait été conseillé par le type qui avait fait l’évaluation de la maison, après la mort de ma mère.

Finalement, je me demande si le mieux ne serait pas de changer les vitres à l’entrée du porche pour y mettre une belle porte fenêtre bien étanche l’hiver…

 

Petit 6 : à l’usage, la salle de bain du haut me parait à refaire complètement. Ca va me faire des frais. Tant pis. La première chose à faire est de virer la baignoire… J’y pensais depuis longtemps mais j’ai affiné la réflexion en faisant un billet de blog au sujet de « mon poids » : je suis trop gros pour prendre des bains sans foutre de la flotte partout mais aussi trop gros pour utiliser une baignoire pour prendre des douches. Sans compter que, avec l’âge…

 

Petit 7 : je suis toujours décidé à faire appel à un architecte d’intérieur. J’en ai déjà contacté un de ma connaissance et nous avons plus ou moins convenu de prendre rendez-vous. Une de mes préoccupations est de rendre moins ringards les espaces « communs » (escaliers, couloirs, grand placard…). Et accessoirement de coordonner les travaux pour rendre propres les dépendances que je vais convertir (change du sol, des revêtements muraux…) et surtout me donner de précieux conseils.

 

Tout cela est bien la preuve que j’ai eu raison de me donner du temps. Je rappelle que la prochaine étape, outre la fin du vidage de la buanderie, est la réparation du toit. Il restera aussi à faire rapidement la mise au rebus des livres (le tri est fait) et de quelques meubles de l’étage.

Et j’ai eu une autre idée, aussi due à la pratique.

 

« Petit 8 »

Avant de venir télétravailler dans ce qui était le bureau de mes barons, je travaillais dans ma « chambre d’enfant ». Je pouvais y faire la sieste… Voire tout simplement m’y vautrer pendant les audios conférences quand je n’avais pas besoin de mon ordinateur.

Or, quand la femme de ménage est là ou que je reçois des visiteurs, il est indispensable que je puisse me « cloisonner » dans une pièce avec un coin pour bosser et un autre pour faire la sieste. Déjà, quand j’ai changé de chambre, je n’avais pas envie de faire la sieste dans la nouvelle à cause mon problème de latte.

Il se trouve que, dans mon bureau, le canapé est très inconfortable et, disons-le, je suis trop lourd pour pouvoir l’utiliser… Il ne serait pas surprenant que ma prochaine décision, avant la fin du mois, soit de virer ce petit salon et de mettre un vrai canapé lit (un canapé pour la sieste, transformable en lit d’appoint quand je reçois du monde).

Toujours est-il que je vais sans doute demander à mon videur de l’embarquer. C’est pratique, il peut mettre sa benne sous la porte fenêtre du bureau…

 

« Petit 9 » 

Cet usage de la maison que j’ai depuis quelques mois (utilisation du bureau et de leur chambre) me fait dire que j’avais pris une mauvaise décision : celle d’utiliser mon ancienne chambre comme « dressing » et de ranger les archives et autres trucs dans l’armoire de la nouvelle. Je vais donc intervertir le contenu de cette armoire et du placard de l’ancienne chambre où sont mes fringues. 

24 juin 2024

[Maison] C'est parti !

 


Les travaux entrent dans une nouvelle phase ! Tout d’abord, j’ai signé les devis pour la toiture et la chaudière (radiateurs et eau chaude). Le chantier va commencer d’ici trois semaines, en principe.

Ensuite, j’ai un gars qui m’aide à vider les dépendances. Il a commencé par le garage et avait déjà une benne pleine sans même commencer à enlever les sacs poubelles contenant des déchets provenant des armoires des chambres (sauf ceux qui tiennent dans nos deux containers jaunes).

Etant moi-même en télétravail, je n’ai pas trop pu l’aider. Quand je suis descendu, pour la pause déjeuner, il avait plein de questions ! Pourquoi il y a plein de bouts de bois ? Parce que ma mère les gardait pour faire des tuteurs. Pourquoi il y a plein de fils électriques ? Parce que ma mère les gardait pour accrocher les plantes aux tuteurs ?

Le côté pratique, c’est qu’il n’a aucun état d’âme. Par exemple, il a foutu dans sa benne tous les petits meubles entassés par la daronne dans le garage pour stocker des machins totalement inutiles…

De mon bureau, je voyais la benne se remplir, toujours surpris parce qu’il pouvait dénicher dans cette pièce. Par exemple, les machins blancs que l’on voit sur la photo sont les côtés d’un lit pour bébé. J’ignorais son existence et je ne sais pas de quand il date (je suppose qu’il était pour mes neveux et nièces)…

06 juin 2024

[Maison] Lançons le sérieux !

Sur le lit : premier lot de livres
à "jeter".
Sur l'étagères : BD rescapées.

 

Je bats des records. J’ai eu deux visites à la maison en deux jours. Sans compter celle de mardi (les voisins qui ont papoté avec la nièce et ont fini par visiter la maison ; j’ai l’impression que compte tenu du bordel dehors, ils pensaient que c’était un taudis).

 

La première : hier matin. C’était le copain d’un copain qui a un petit camion. Il est OK pour me vider le bordel dans les dépendances (sauf le papier). Je vais pouvoir limiter ce que je vais confier au Grenier de Marcel (ils auront les livres et les placards). Il faut peut-être que je trouve quelqu’un pour bosser avec lui. Serge LR devrait faire l’affaire (c’est con que je pense à lui au moment où je rédige ce mail).

 

Pile de livres oubliés 
lors du rangement

La deuxième : ce matin (avec une nouvelle visite cette après-midi). Il s’agit d’une commerciale de la société « Préservation du patrimoine français » et plus précisément de l’agence Plerneuf (entre Saint Brieuc et Guingamp) (vous pouvez cliquer PPF Préservation du Patrimoine Français - PPF | Préservation du patrimoine). Ils font un peu tout (je vais y revenir, du moins pour ce dont j’ai besoin). Elle va repasser cette après-midi avec un technicien car elle se pose les mêmes questions que moi (aussi bien, elle m’a entubé… et a lu le billet de blog que j’avais fait à ce sujet).

Elle va me faire des devis pour un tas de trucs donc j’ai besoin :

-          Le traitement de la toiture (ça m’évitera de la refaire dans les quinze ans, selon elle),

-          La réparation des fuites dans les puits de lumière (les « lucarnes » qui permettent d’éclairer les pièces d’eau de l’étage),

-          Le remplacement des ballons électrique par des machins thermodynamiques et l’unification des circuits d’eau chaude sanitaire,

-          Le remplacement de la chaudière par une pompe à chaleur,

-          Le ravalement des façades (c’est un peu compliqué et je n’en ai pas parlé mais la maison fait vraiment sale),

-          La réparation des « robinets » des radiateurs (mise en place de thermostats, contrairement à ce que je voulais, il va falloir qu’on en discute plus sérieusement).


Lot principal de livres à virer

En fait, il y avait un salon de l’habitat à Loudéac, récemment. La boite va regrouper les travaux chez plusieurs clients de la commune. En fait, ce que j’ai à faire pourrait l’être beaucoup plus vite que ce que je ne le pensais.

 

Si un technicien doit passer cette après-midi, comme je le disais, c’est parce que la dame s’interrogeait sur le dimensionnement de la pompe à chaleur pour notre maison et ses particularités (les pièces à vivre séparées sur deux « demi-étages » avec des expositions opposées).

A part ça, en rédigeant la publication où j’annonçais cette visite, je pensais : « je ne me ferai pas baiser par une publicité ». Pourtant, si les devis sont raisonnables, il est probable que la première boite avec laquelle j’aurais des devis sera retenue…

C’est fou de voir comment ça se précipite (le gars pour vider la maison est le copain d’un copain que j’ai croisé avant-hier soir au bistro et à qui j’ai exposé mon problème).

 

Meuble à jeter débarrassé
des objets silencieux

Sinon, ma nièce a bien bossé et les livres sont triés. Je mets des photos en illustration avec « le résultat ».










Bibliothèque survivante


 

 

29 mai 2024

[Maison] Continuons le rangement !

 

Alors que je me prépare à revenir à la maison, il faut que j’établisse un plan pour les prochains travaux d’autant que j’aurais de la main d’œuvre pour me filer un coup de main. Tout d’abord, je ne sais plus si j’avais dit ici que j’avais reçu le devis du Grenier de Marcel pour débarrasser une partie de la maison. Ce n’est pas que je n’ai pas les moyens mais j’ai un tantinet l’impression de me faire mettre.

S’ils bossent à quatre pendant deux jours (c’est énorme même s’il faut trier), ça fait du 75 euros de l’heure. Je sais bien qu’il y a la TVA et les frais pour le camion et les trajets à la déchèterie mais tout de même… Sans compter qu’ils pourront revendre une partie de ce qu’ils auront collecté.

 

Il va me falloir un plan B.

 

Pour les travaux très prochains (je les écris ici pour un usage précis, les gens non concernés, ne lisez pas !) :

Petit 1 : il faudrait ranger mon (ancien) bureau. Tous les papiers dans un tiroir, les fournitures dans un autre et les bricoles qui n’iront pas à la poubelle dans un troisième. Ca devrait occuper le vendredi.

Petit 1 bis : il faudrait vider le meuble haut de la salle de bain et le dégager de là (la seule urgence est qu’il faut récupérer l’usage de la salle de bain si le chauffe-eau fonctionne vu que l’eau est trop chaude sous l’autre douche). Les « médicaments » iront sans doute dans la commode. Les « produits de beauté » iront dans les deux autres meubles (qui pourront être vidés, pour l’occasion, les serviettes iront à merveille dans le placard au-dessus de la douche voire dans celui des WC).

 

Petit 2 : il faudrait mettre sur le bureau en question (d’où la nécessité de commencer par lui), la totalité des livres en bon état que je ne souhaite pas garder. Il faudrait les ranger un peu, je pense que les délais risquent d’être longs…

Il s’agit des trois collections de livres « reliés » qui sont dans la bibliothèque et en bon état et l’encyclopédie Bordas. Il y aura aussi mais il faudra que j’opère un contrôle « visuel » car il y a des trucs que je souhaite garder :

Petit 2.1 :  les « beaux livres » (ces machins qu’on a offerts pour des anniversaires ou des Noëls…),

Petit 2.2. : les livres au format « pas de poche » dont la plupart sont sans le moindre intérêt.

Petit 2.3 : les livres de poche.

 

Petit 3 : il faudrait regrouper dans la bibliothèque tous les livres qui n’iront pas à la benne.

Ces opérations (petits 2 et 3) doivent être menées le week-end (c’est une pièce dans laquelle je fais du télétravail).

 

Petit 5 : le placard de la cuisine avec la planche à repasser. Le matériel de couture devra globalement disparaitre. On doit pouvoir supprimer les deux caisses et ranger ce qui pourrait me servir (quelques aiguilles, du fil…) dans une petite boite « à chaussures ».

 

Petit 4 : les produits d’entretien sont partout… Dans le placard du couloir, dans celui sous le four, dans celui sous l’évier, dans celui à balais. Il faudra séparer les « produits » des autres consommables (sacs poubelles, éponges neuve, serpillières). Les consommables, par exemple, pourront aller dans le placard du petit 5 mis avant le petit 4 car j’y ai pensé après et les produits d’entretien sous le four.

A ce stade, le placard à balais ne devrait plus contenir que des balais. Voir si on peut y mettre l’aspirateur ou le seau qui traine dans le couloir, en haut.

 

Petit 6 (si je compte bien) : le placard du couloir. A part deux ou trois valises, les fringues pendues, quelques cintres en réserve et les décorations de Noël, il est possible que tout puisse être jeté.

 

Petit 7 (et je vais m’arrêter là, on improvisera ensuite) : dans la pièce derrière la buanderie, il y a quelques cartons d’archive. Voir ce qu’il faut en faire.

 

A part ça, ça serait bien de dégager le garage (pour pouvoir accéder facilement à l’atelier), ce qui pourrait nécessiter de jeter (entreposer dehors) les petits meubles bas et mettre l’armoire qui vient de la maison de retraite près d’un mur…

Sinon, il y a la chambre du fond (l'ancienne de la soeur), le buffet du séjour (la partie du bas) et les placards très en haut dans la cuisine mais je ne sais pas si on est assez grands...

Parmi les trucs à jeter, mettre dans des sacs poubelle à part ce qui pourrait être laissé dehors (par exemple, un sac avec les cintres totalement un plastic, un autre avec ceux essentiellement en bois, un troisième avec ceux métalliques)... Vu qu'on n'aura pas de voiture pour aller à la déchèterie. 

15 mai 2024

[Geek] Bien gérer les mots de passe

 


Périodiquement, la presse informatique insiste sur la nécessité d’utiliser des mots de passe complexe. Récemment, c’est Numérama qui s’y est collé avec ce genre de propos à moitié anxiogènes qui m’énervent et me donnent soif. Cette fois, ils constatent qu’avec des équipements modernes, dotés d’une très forte puissance de calcul, le « hackage » devient de plus en plus rapide et à la portée de méchants habiles.

Tout d’abord, si on les suit bien, ce n’est pas la sécurité du mot de passe chez le gentil utilisateur qui est en cause mais son stockage chez les andouilles qui développent des applications nécessitant une authentification, à la connexion. En effet, pour permettre les contrôles de mots de passe, ils doivent les stocker dans des fichiers. Ces derniers ne sont parfois pas assez sécurisés et peuvent être « déchiffrés ». Forcément, si vos mots de passe sont complexes, les hackers auront plus de mal à les obtenir à partir des données stockées par les éditeurs.

Il n’empêche que l’on marche sur la tête ! On demande à l’utilisateur neuneu comme vous et moi et participer à un processus de chiffrement chez un spécialiste de la chose ou, du moins, qui devrait être spécialiste de la chose. C’est pourtant bien à eux de renforcer la sécurité. Le neuneu devrait se contenter d’avoir un mot de passe suffisamment compliqué pour ne pas avoir à subir un piratage manuel par un proche, par un voisin ou qui sais-je ?

Il est évident que si vous avez comme mot de passe « aaaa1234 », votre voisin de bureau ou de comptoir, d’avion, de train… pourra « l’intercepter » visuellement au moment où vous le saisissez. Pour le reste…

 

Dans la plupart des cas, les mots de passe sont mémorisés par vos navigateurs. Vous n’avez donc qu’à les saisir une seule fois (en règle générale) avec chaque navigateur que vous utilisez. La complexité pose des problèmes, nous allons y revenir, mais, dans la pratique, « au quotidien », cela ne change pas grand-chose.

Je pourrais donc dire que vous pouvez mettre un mot de passe totalement aléatoire avec quelques mots en majuscules, quelques signes « cabalistiques »… Bref, tapez n’importe quoi sur votre clavier en utilisant la touche « shift » pour quelques caractères et cela fera l’affaire si vous n’avez pas besoin de mémoriser le mot de passe.

C’est votre navigateur qui fera le boulot pour vous… Ne faites pas les cons pour les mots de passe qui ne sont pas mémorisés, comme celui que vous avez très certainement mis pour protéger l’accès à votre ordinateur, personnel ou professionnel, que cela soit au démarrage comme à la sortie du mode veille.

Par contre, vous utilisez plusieurs navigateurs, je suppose, notamment celui d’un ordinateur et celui du smartphone, d’autant que, sur ce dernier, vous n’utilisez pas le navigateur, généralement, mais des applications. Donc je viens de dire n’importe quoi et vous n’avez pas réagi mais, à ma décharge, c’est pour l’intérêt de ma démonstration.

Chaque mot de passe devra être saisi deux fois (au minimum) : une lors de la création, l’autre lors de l’utilisation avec un autre terminal. Générez donc le en tapant n’importe quoi sur le clavier, comme je le disais, mais dans un traitement de texte de manière à ce qu’il apparaisse à l’écran le temps que vous l’entriez partout. Evidemment, ne sauvegardez pas le fichier…

Notons que les éditeurs ne sont pas fous ! Ils proposent tous, ou presque, des systèmes de récupération par SMS ou par mail si vous les oubliez. Mon premier conseil est de vous en assurer (il suffit de vérifier que vous avez un bouton « mot de passe oublié » sur la page de connexion, en gros).

Mon deuxième conseil est d’avoir un mot de passe sûr et mémorisable pour votre système de récupération des mots de passe (donc votre messagerie mais aussi le code PIN de votre SIM : adieu le 0000).  Cela inclut le mot de passe à saisir pour démarrer votre ordinateur ou le sortir du mode veille… et, évidemment, tous les mots de passe qui n’ont pas de système de récupération.

Mon troisième conseil est, ainsi, d’en faire un référencement précis en tentant de penser à tout. Par exemple, si vous avez un mot de passe mémorisé par un navigateur mais qui n’est pas récupérable par SMS ou mail, vous pourriez être emmerdés si vous devez changer de navigateur (cela m’est arrivé récemment : j’ai eu un nouvel ordinateur professionnel et « on » nous a interdit d’utiliser Chrome, il a fallu prendre Edge).

 

Je vais donc appliquer ici mon troisième conseil devant vos yeux ébahis et… absolument pas intéressés mais dites-vous bien que c’est pour l’exemple. J’ai deux ordinateurs, un professionnel et un personnel, donc deux mots de passe de déverrouillage. J’ai deux smartphones, donc deux codes PIN pour le déverrouillage de la SIM et deux pour celui de l’appareil lui-même (n’oubliez pas vos codes PIN des cartes bancaires, c’est un peu à part mais cela joue sur vos neurones). J’ai un mot de passe pour les applications de la filiale de mon employeur où je bosse. J’ai un mot de passe (une espèce de long PIN) pour me connecter à ma banque. Donc outre les cinq « PIN » (rappel : le « N » de « PIN » est pour « Number »), j’ai trois de mot de passe à me souvenir (et encore, les conséquences d’une perte de la plupart ne seraient qu’un emmerdement ponctuel).

 

Les mots de passe complexe ont des défauts. Le premier est évidemment qu’ils sont chiants à saisir… J’ai connu un gugusse qui mettait des trucs très longs mais utilisant une suite de touches consécutives du clavier. Il avait trouvé une solution qui l’arrangeait mais il aurait mieux fait de pisser dans un violon (d’autant que ce n’était pas une application stratégique et c’était dans un environnement de test, avec le mot de passe partagé avec des collègues).

En outre, s’ils sont complexes, vous êtes obligés de les noter. Bonjour la sécurité… Sans compter qu’on a tendance à utiliser les mêmes pour plusieurs applications.

Certains conseillent d’utiliser des mots clés. Par exemple, l’article que je cite indique « Vous pouvez lister vos destinations et plats préférées, par exemple : « N0rvège!P1zza?Vi3t-N4m%Burg3r; » ». Franchement, on pourrait pas être un peu sérieux. Vous croyez qu’on peut utiliser un truc comme ça (et s’en souvenir) pour tous les mots de passe à mémoriser (même si j’ai réduit leur nombre à trois). Encore un truc idéal pour noter et pour foutre le même partout.

On simplifie ! Exemple : « Bicêtre!4391 ». Une partie du nom de ma commune de résidence (avec une majuscule et une minuscule accentuée), suivi d’un point d’exclamation et de l’année de naissance de mon père à l’envers…  Vous pouvez varier, prendre le nom de votre premier animal de compagnie en verlan avec les mensurations de votre grosse. Ou « 22600Colibri# » (le Colibri étant un bistro de code postal 22600 que je ne peux pas blairer car la patronne m’a accusé d’avoir pété au comptoir mais aussi un nom commun : qui va le deviner ?).  Ce n’est pas plus con qu’un machin avec des noms de pays et des noms de bouffe dans lequel l’andouille a remplacé certaines voyelles par des chiffres « qui ressemblent » ce qui rend le mot lisible mais… chiant à écrire. Faire un mot de passe facile à lire mais pénible à écrire. Il fallait l’inventer… Il faut le contraire, ou presque.

 

Vous avez ainsi deux ou trois mots de passe essentiels, c’est-à-dire qu’il faut saisir de temps en temps, comme de déverrouillage de votre poste. Je dis de temps en temps, mais l’ordinateur de bureau, c’est sans doute plus de 10 fois par jour : à l’arrivée, après le café du matin, en entrant en salle de réunion, en sortant de salle de réunion, après le repas, après le café du midi, après la pause cigarette qui va suivre…

Mon quatrième conseil : choisissez-en de relativement simples (je l’ai déjà dit) mais non prédictibles ( ?) et difficilement observable par un type qui serait derrière-vous. On peut supposer qu’ils sont sauvegardés sur les ordinateurs de votre boite ou chez Microsoft : on peut penser qu’il n’y a pas de risque de piratage des bases de données (du moins, si cela arrive, vous ne pourrez pas être accusés et votre avocat pourra se foutre de la gueule des informaticiens). Ne prenez pas les mêmes et faites en sorte qu’ils ne soient pas utilisés pour autre chose (en cas de piratage des bases de données).

Mon cinquième conseil : diversifiez les mots de passe (ne mettez pas les mêmes partout : si la base des données d’un éditeur était piratée, ça serait ballot de permettre l’utilisation d’autres applications). Ce n’est pas un problème grâce aux systèmes de récupération de mots de passe que j’évoquais.

 

Certains systèmes exigent de changer les mots de passe périodiquement (tous les deux mois, par exemple). N’ayez aucun complexe à compléter votre base avec un numéro que vous incrémenterez à chaque fois (dans mes exemples, le code postal ou l’année de naissance), ce qui diminue, d’ailleurs, la prédictibilité. C’est sans doute un mauvais conseil par rapport à un changement radical mais tout le monde le fait. Si vous faites un changement radical comme le dicterait la prudence et les experts en sécurité, vous serez obligé de l’écrire sur un post-it ou le coin d’un agenda… Attention aux bons conseils qui sont souvent dévastateurs. Ceci était mon sixième conseil : pensez aux travers des gens qui ne vivent que par la sécurité et qui oublient la vie de tous les jours des quidams ordinaires. Il faut trouver le bon compromis.

Parfois, les changements se font dans l’urgence, par exemple quand on reçoit une alerte de sécurité de Facebook ou quand, comme moi, on a remplacé mon PC professionnel. Dans ces cas, choisissez des mots de passe simple et revenez par la suite pour les changer. Encore une fois, on est humains : on a peur de perdre des trucs, on fait n’importe quoi. Il faut s’y préparer et corriger les potentielles erreurs a posteriori.

 

Je résume tout cela.

Petit 1 : identifiez les deux ou trois mots de passe vitaux qu’il faut absolument mémoriser. Pour eux, prenez des « mots » faciles à mémoriser et à taper mais non prédictibles s’il y a de bonnes probabilités pour qu’ils soient stockés dans un endroit sûr (vous feriez confiance à Twitter pour la sécurité de vos accès ?).

Petit 2 : pour le reste, prenez des mots de passe complexe s’ils sont mémorisés par le navigateur et notez les sur un post it le temps de les s aisir sur tous les appareils utilisés. Mais pas plus longtemps et en étant très prudents.

Petit 3 : privilégiez les applications qui ont un vrai système efficace d’authentification (Google, par exemple, est très bien : vous oubliez un mot de passe et il vous envoie un code à contrôler pour vérifier que « c’est bien vous »… le tour est joué.

 

A vous la main…  

 

14 mai 2024

[Maison] Point à l'issue de la première période de travaux

 


J’ai eu ma sœur et ma nièce à la maison, de mardi soir à dimanche matin et la deuxième a bien pu avancer sur le rangement des affaires de sa grand-mère et surtout de son arrière-grand-mère (qui vivait à la maison) et… de ses deux oncles. La première a fait quelques allers-retours à la déchèterie ou des machins équivalents.

Cela m’a amené quelques réflexions et il est temps de faire un point d’avancement et de prévoir la suite de la première phase (le rangement de la maison avant le passage « des gros bras du Grenier de Marcel » pour vider les dépendances).

 

Le jardin

Je crois bien que je n’en ai pas parlé dans mes blogs même si j’évoque parfois le sujet dans Facebook. Je n’aime pas jardiner. Je dois même avouer que j’étais soulagé, hier matin, en entendant la pluie tomber sur le toit de la véranda : je ne pourrai pas poursuivre la tonte de la pelouse.

Ce jardin semble dégueulasse si la partie du côté de la porte du garage n’est pas propre (mauvaises herbes entre les pavés et pelouse trop longue). Par contre, j’aime bien le reste avec sa flore luxuriante qui dénote des jardins des voisins parfaitement « au carré ». Je n’en avais absolument pas honte mais j’étais gêné de ce que pouvait penser les voisins (non pas par rapport à mon laisser-aller mais parce que, au fond, ils aiment peut-être bien vivre au centre de jardins anglais et de potagers entretenus, les pauvres). Ma sœur m’a dit qu’elle aimait bien mon jardin. Alors, je n’avais pas honte mais, en plus, j’en suis fier (pas parce que ma sœur aime bien, au fond, mais parce que je ne suis plus le seul…).

C’est, en outre, un exemple de biodiversité…

Pour résumer, ma mère avait fait des tas de plantations de belles plantes, d’arbustes… Et j’ai arrêté de tailler plus qu’il n’en fallait pour que les allées « utiles » soient praticables. C’est le bonheur.

N.B. : à me lire, on pourrait penser que le jardin est grand mais le terrain ne fait que 450 m2, de mémoire, dont un tiers occupé par la maison.

 

La collection de Sciences et Avenir

Ma mère était abonnée depuis 1956 et nous avons conservé presque tous les numéros (s’il en manque, ils sont dans les plus récents). Elle était attachée à sa collection (je ne sais pas trop pourquoi vu elle n’a jamais ouvert un vieux numéro) alors je l’ai conservée. A la réflexion, je ne sais pas (non plus) pourquoi. Je pourrais peut-être en tirer cinq cent ou mille euros (estimation à la louche après consultation du Bon Coin) mais ce n’est certainement pas pour cela que ma mère a conservé ces putains de revues.

 


Les livres

Pour l’instant, ma nièce ne s’est occupée que des livres de mon ancienne chambre (on verra pourquoi) mais je ne pouvais pas la laisser choisir ce qui devait être jeté, la pauvre. J’ai donc fait le tri moi-même. J’avais l’impression, à la fin, qu’il y en avait plus qu’au début. C’est rageant (je crois que je l’ai déjà dit ici, récemment).

Toujours est-il que j’ai viré ce que j’appelle « les beaux livres » (ce que l’on reçoit en cadeau) et que je les ai mis dans « le bureau » (l’ancienne bibliothèque des darons) pour différer la sélection de ceux qui auront l’honneur de continuer à prôner sur des étagères.  Et j’ai finalement pris la décision de virer à peu près tout.

Au moins, ils devraient pouvoir être revendus par « le Grenier de Marcel ».

Mes livres ne sont pour autant pas rangés, il faut que je prépare la bibliothèque, auparavant.

 

Autre décision : ne plus jamais offrir de livres. Mais cela n’a rien à voir.

 

Les draps

Contrairement à ce que je pensais, il n’y en a pas en lin mais essentiellement en vieux coton. Au moins, mes copines de Facebook ne m’engueuleront pas quand j’aurais la funeste idée de les balancer à la benne.

Ce qui n’arrivera pas vu que ma copine Cécile est toujours intéressée.

 

Le bilan des quatre jours

Comme je n’avais aucune idée de la vitesse d’avancement des travaux, l’objectif n’était pas déterminé ce qui ne m’empêchera pas de dire qu’il a été dépassé, tant la nièce a bien bossé.

Résumons rapidement : mon ancienne chambre (que je partageais avec mon frère depuis la fin des années 70 jusqu’au début des années 90) est « intégrée » (un peu comme une cuisine : elle a été entièrement aménagée par un menuisier et a des grands placards autour des lits et un long bureau, pour deux). La première étape était de dégager tout ce qui pouvait l’être (des « souvenirs », fringues et autres saloperies, entassées de 1977 jusqu’à 1994, en gros, à savoir quand j’ai acheté mon appartement) afin de stocker tout ce qui ne peut pas être jeté comme le linge utilisable (et mes propres fringues), les archives de la généalogie, ma collection de La Hulotte, celle des Sciences et Avenir, ce qui est lié à la musique (mon violon, les instruments à vent « de gamin » et les partitions).

Personne ne va jamais oser jeter le violon. D’autant qu’il y a une inscription de quatre chiffres commençant par 16 à l’intérieur : certains croient que c’est la date de fabrication (ce n’est évidemment pas le cas).

En bilan : à part les livres du bureau (où j’ai mis certains des miens…), toutes les armoires et placards dont je veux me débarrasser (une de celle de la chambre de ma mère, celle de la chambre de la grand-mère, le meuble secrétaire du bureau) sont vides, de même que la plupart des tiroirs des bureaux (le long de mon ancienne chambre et celui de la bibliothèque) et la commode de la grand-mère. Les placards de la chambre sont à peu près pleins mais on doit pouvoir tasser, en cas de besoin.

Les draps sont entassés dans la buanderie.

La cave est pleine de sacs poubelles (c’est débile mais on ne peut pas apporter à la déchèterie les ordures faites pour aller dans les containers de la maison).

 


Prochaine étape : les livres

Sujet difficile : je suis le seul à pouvoir faire le tri, je n’ai nulle part, dans la maison, pour stocker temporairement ceux que je vais filer au Grenier de Marcel ou envoyer dans des boites à livres et je n’ai pas la forme physique pour multiplier les allers-retours dans l’escalier.

L’objectif est que tous les livres destinés à rester là puissent tenir dans les espaces dédiés existant, après suppression du meuble « secrétaire ».

Je suppose que je n’ai pas d’autre choix que de stocker les livres « à recycler » sur mon ancien long bureau (mais il faut que je le range d’abord…).

 

Et ensuite ?

Le Grenier m’a envoyé son devis. J’ai toussé. Il va falloir que je négocie (au moins 50%, c’est vous dire, pour tomber sur des tarifs en accord avec ce que Google peut donner pour le vidage complet d’une maison alors que, chez moi, ce n’est que partiel ; en revanche, des collègues avec qui j’ai causé ne sont pas surpris par le montant que j’annonce… Comme quoi, les types qui font de la publicité sur Internet sont bien des menteurs).

Si j’accepte, il va falloir que je nettoie un peu le jardin pour qu’on puisse passer avec des encombrants.

Par ailleurs, il me faut virer les sacs poubelles entassés dans le garage (la déchèterie ne prend pas ce qui va dans les containers à disposition chez le public).

 

Ensuite, j’ai une liste longue comme le bras pour ce qu’il faudra que je demande à la talentueuse nièce.

Il faudra s’attaquer aux placards du bas et du haut de la cuisine (ceux du milieu, à savoir ceux accessibles sans que je n’aie à monter sur un truc ou à me casser le dos, sont déjà bons). Après, il faudra s’occuper du placard du couloir où est entassé un tas de trucs inutiles (à la limite, je n’ai à garder que mes fringues, les décorations de Noël – quoi que – et l’aspirateur). Les rangements de la salle de bain et des chiottes passeront également à la casserole (mais je me demande si je ne vais pas le faire moi-même, sauf ce qui est inaccessible pour un gros au dos cassable – je ne suis pas fragile mais il y a certaines choses qui me font très mal, rien d’handicapant au quotidien mais tout de même).

Elle devra sans doute s’occuper de l’ancienne chambre de sa mère et j’envisage de faire tri dans « l’argenterie » (il n’y a rien de précieux mais, non plus, rien qui mérite d’être jeté… En revanche, je ne vois pas l’intérêt de conserver un service incomplet qui ne servira jamais et j’ai toujours besoin de place).

 

Enfin, j’envisage un archivage plus « définitif » de certaines choses, déjà triée et classées, comme les photos et surtout les documents administratifs de ma mère, mais qui ne seront pas regardés avant très longtemps.

Un exemple : elle a un carton avec ce qui concerne la maison mais les documents important (les plans, le permis de construire, les affaires relatives à l’agrandissement) y côtoient des factures sans importances, comme celle de la première chaudière et des tondeuses achetées par mon père…

Bref, pour les photos comme les documents administratifs, il faudra des cartons d’archives joliment étiquetés pour permettre à mes futurs héritiers de les foutre directement à la benne. C’est con.

 

Au boulot !



Deux premières photos : la "chambre bleue" ou la chambre de la grand-mère, qui sert actuellement de chambre d'amis principale. Au mur, le machin bleu est une toile sur une espèce de machin molletonné. C'est jauni donc moche mais, au fond, j'aime bien. Ca ne respire évidemment pas la modernitude. Je pense qu'elle date de 1975, environ.

Deux photos suivantes : le garage. Y ont été ajoutés, depuis la mort de ma mère : des sacs poubelles issus des travaux de la semaine dernière, mes cartons à jeter (mais où ?) issus des mes commandes à Amazon et le mobilier rapatrié de la maison de retraite. Malheureusement, ce qui doit être évacué par "le Grenier") est dans le recoin (un vrai renfoncement dans le fond du garage avec la partie atelier), derrière le bordel dont l'évacuation va devenir urgente.