J’ai eu ma sœur et ma nièce à la maison, de mardi soir à dimanche matin et la deuxième a bien pu avancer sur le rangement des affaires de sa grand-mère et surtout de son arrière-grand-mère (qui vivait à la maison) et… de ses deux oncles. La première a fait quelques allers-retours à la déchèterie ou des machins équivalents.
Cela m’a amené quelques réflexions et il est temps de faire un point d’avancement et de prévoir la suite de la première phase (le rangement de la maison avant le passage « des gros bras du Grenier de Marcel » pour vider les dépendances).
Le jardin
Je crois bien que je n’en ai pas parlé dans mes blogs même
si j’évoque parfois le sujet dans Facebook. Je n’aime pas jardiner. Je dois
même avouer que j’étais soulagé, hier matin, en entendant la pluie tomber sur
le toit de la véranda : je ne pourrai pas poursuivre la tonte de la
pelouse.
Ce jardin semble dégueulasse si la partie du côté de la
porte du garage n’est pas propre (mauvaises herbes entre les pavés et pelouse
trop longue). Par contre, j’aime bien le reste avec sa flore luxuriante qui
dénote des jardins des voisins parfaitement « au carré ». Je n’en
avais absolument pas honte mais j’étais gêné de ce que pouvait penser les
voisins (non pas par rapport à mon laisser-aller mais parce que, au fond, ils
aiment peut-être bien vivre au centre de jardins anglais et de potagers entretenus,
les pauvres). Ma sœur m’a dit qu’elle aimait bien mon jardin. Alors, je n’avais
pas honte mais, en plus, j’en suis fier (pas parce que ma sœur aime bien, au
fond, mais parce que je ne suis plus le seul…).
C’est, en outre, un exemple de biodiversité…
Pour résumer, ma mère avait fait des tas de plantations de
belles plantes, d’arbustes… Et j’ai arrêté de tailler plus qu’il n’en fallait
pour que les allées « utiles » soient praticables. C’est le bonheur.
N.B. : à me lire, on pourrait penser que le jardin est
grand mais le terrain ne fait que 450 m2, de mémoire, dont un tiers occupé par
la maison.
La collection de Sciences et Avenir
Ma mère était abonnée depuis 1956 et nous avons conservé
presque tous les numéros (s’il en manque, ils sont dans les plus récents). Elle
était attachée à sa collection (je ne sais pas trop pourquoi vu elle n’a jamais
ouvert un vieux numéro) alors je l’ai conservée. A la réflexion, je ne sais pas
(non plus) pourquoi. Je pourrais peut-être en tirer cinq cent ou mille euros (estimation
à la louche après consultation du Bon Coin) mais ce n’est certainement pas pour
cela que ma mère a conservé ces putains de revues.
Les livres
Pour l’instant, ma nièce ne s’est occupée que des livres de
mon ancienne chambre (on verra pourquoi) mais je ne pouvais pas la laisser
choisir ce qui devait être jeté, la pauvre. J’ai donc fait le tri moi-même. J’avais
l’impression, à la fin, qu’il y en avait plus qu’au début. C’est rageant (je
crois que je l’ai déjà dit ici, récemment).
Toujours est-il que j’ai viré ce que j’appelle « les
beaux livres » (ce que l’on reçoit en cadeau) et que je les ai mis dans « le
bureau » (l’ancienne bibliothèque des darons) pour différer la sélection
de ceux qui auront l’honneur de continuer à prôner sur des étagères. Et j’ai finalement pris la décision de virer à
peu près tout.
Au moins, ils devraient pouvoir être revendus par « le
Grenier de Marcel ».
Mes livres ne sont pour autant pas rangés, il faut que je
prépare la bibliothèque, auparavant.
Autre décision : ne plus jamais offrir de livres. Mais cela
n’a rien à voir.
Les draps
Contrairement à ce que je pensais, il n’y en a pas en lin
mais essentiellement en vieux coton. Au moins, mes copines de Facebook ne m’engueuleront
pas quand j’aurais la funeste idée de les balancer à la benne.
Ce qui n’arrivera pas vu que ma copine Cécile est toujours intéressée.
Le bilan des quatre jours
Comme je n’avais aucune idée de la vitesse d’avancement des
travaux, l’objectif n’était pas déterminé ce qui ne m’empêchera pas de dire qu’il
a été dépassé, tant la nièce a bien bossé.
Résumons rapidement : mon ancienne chambre (que je
partageais avec mon frère depuis la fin des années 70 jusqu’au début des années
90) est « intégrée » (un peu comme une cuisine : elle a été
entièrement aménagée par un menuisier et a des grands placards autour des lits
et un long bureau, pour deux). La première étape était de dégager tout ce qui
pouvait l’être (des « souvenirs », fringues et autres saloperies,
entassées de 1977 jusqu’à 1994, en gros, à savoir quand j’ai acheté mon
appartement) afin de stocker tout ce qui ne peut pas être jeté comme le linge
utilisable (et mes propres fringues), les archives de la généalogie, ma
collection de La Hulotte, celle des Sciences et Avenir, ce qui est lié à la
musique (mon violon, les instruments à vent « de gamin » et les partitions).
Personne ne va jamais oser jeter le violon. D’autant qu’il y
a une inscription de quatre chiffres commençant par 16 à l’intérieur :
certains croient que c’est la date de fabrication (ce n’est évidemment pas le
cas).
En bilan : à part les livres du bureau (où j’ai mis
certains des miens…), toutes les armoires et placards dont je veux me
débarrasser (une de celle de la chambre de ma mère, celle de la chambre de la
grand-mère, le meuble secrétaire du bureau) sont vides, de même que la plupart
des tiroirs des bureaux (le long de mon ancienne chambre et celui de la
bibliothèque) et la commode de la grand-mère. Les placards de la chambre sont à
peu près pleins mais on doit pouvoir tasser, en cas de besoin.
Les draps sont entassés dans la buanderie.
La cave est pleine de sacs poubelles (c’est débile mais on
ne peut pas apporter à la déchèterie les ordures faites pour aller dans les
containers de la maison).
Prochaine étape : les livres
Sujet difficile : je suis le seul à pouvoir faire le
tri, je n’ai nulle part, dans la maison, pour stocker temporairement ceux que
je vais filer au Grenier de Marcel ou envoyer dans des boites à livres et je n’ai
pas la forme physique pour multiplier les allers-retours dans l’escalier.
L’objectif est que tous les livres destinés à rester là
puissent tenir dans les espaces dédiés existant, après suppression du meuble « secrétaire ».
Je suppose que je n’ai pas d’autre choix que de stocker les
livres « à recycler » sur mon ancien long bureau (mais il faut que je
le range d’abord…).
Et ensuite ?
Le Grenier m’a envoyé son devis. J’ai toussé. Il va falloir
que je négocie (au moins 50%, c’est vous dire, pour tomber sur des tarifs en
accord avec ce que Google peut donner pour le vidage complet d’une maison alors
que, chez moi, ce n’est que partiel ; en revanche, des collègues avec qui
j’ai causé ne sont pas surpris par le montant que j’annonce… Comme quoi, les
types qui font de la publicité sur Internet sont bien des menteurs).
Si j’accepte, il va falloir que je nettoie un peu le jardin
pour qu’on puisse passer avec des encombrants.
Par ailleurs, il me faut virer les sacs poubelles entassés
dans le garage (la déchèterie ne prend pas ce qui va dans les containers à
disposition chez le public).
Ensuite, j’ai une liste longue comme le bras pour ce qu’il
faudra que je demande à la talentueuse nièce.
Il faudra s’attaquer aux placards du bas et du haut de la
cuisine (ceux du milieu, à savoir ceux accessibles sans que je n’aie à monter
sur un truc ou à me casser le dos, sont déjà bons). Après, il faudra s’occuper
du placard du couloir où est entassé un tas de trucs inutiles (à la limite, je
n’ai à garder que mes fringues, les décorations de Noël – quoi que – et l’aspirateur).
Les rangements de la salle de bain et des chiottes passeront également à la
casserole (mais je me demande si je ne vais pas le faire moi-même, sauf ce qui
est inaccessible pour un gros au dos cassable – je ne suis pas fragile mais il
y a certaines choses qui me font très mal, rien d’handicapant au quotidien mais
tout de même).
Elle devra sans doute s’occuper de l’ancienne chambre de sa
mère et j’envisage de faire tri dans « l’argenterie » (il n’y a rien
de précieux mais, non plus, rien qui mérite d’être jeté… En revanche, je ne
vois pas l’intérêt de conserver un service incomplet qui ne servira jamais et j’ai
toujours besoin de place).
Un exemple : elle a un carton avec ce qui concerne la
maison mais les documents important (les plans, le permis de construire, les
affaires relatives à l’agrandissement) y côtoient des factures sans
importances, comme celle de la première chaudière et des tondeuses achetées par
mon père…
Bref, pour les photos comme les documents administratifs, il
faudra des cartons d’archives joliment étiquetés pour permettre à mes futurs
héritiers de les foutre directement à la benne. C’est con.
Au boulot !
Deux premières photos : la "chambre bleue" ou la chambre de la grand-mère, qui sert actuellement de chambre d'amis principale. Au mur, le machin bleu est une toile sur une espèce de machin molletonné. C'est jauni donc moche mais, au fond, j'aime bien. Ca ne respire évidemment pas la modernitude. Je pense qu'elle date de 1975, environ.
Deux photos suivantes : le garage. Y ont été ajoutés, depuis la mort de ma mère : des sacs poubelles issus des travaux de la semaine dernière, mes cartons à jeter (mais où ?) issus des mes commandes à Amazon et le mobilier rapatrié de la maison de retraite. Malheureusement, ce qui doit être évacué par "le Grenier") est dans le recoin (un vrai renfoncement dans le fond du garage avec la partie atelier), derrière le bordel dont l'évacuation va devenir urgente.
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