14 mai 2024

[Maison] Point à l'issue de la première période de travaux

 


J’ai eu ma sœur et ma nièce à la maison, de mardi soir à dimanche matin et la deuxième a bien pu avancer sur le rangement des affaires de sa grand-mère et surtout de son arrière-grand-mère (qui vivait à la maison) et… de ses deux oncles. La première a fait quelques allers-retours à la déchèterie ou des machins équivalents.

Cela m’a amené quelques réflexions et il est temps de faire un point d’avancement et de prévoir la suite de la première phase (le rangement de la maison avant le passage « des gros bras du Grenier de Marcel » pour vider les dépendances).

 

Le jardin

Je crois bien que je n’en ai pas parlé dans mes blogs même si j’évoque parfois le sujet dans Facebook. Je n’aime pas jardiner. Je dois même avouer que j’étais soulagé, hier matin, en entendant la pluie tomber sur le toit de la véranda : je ne pourrai pas poursuivre la tonte de la pelouse.

Ce jardin semble dégueulasse si la partie du côté de la porte du garage n’est pas propre (mauvaises herbes entre les pavés et pelouse trop longue). Par contre, j’aime bien le reste avec sa flore luxuriante qui dénote des jardins des voisins parfaitement « au carré ». Je n’en avais absolument pas honte mais j’étais gêné de ce que pouvait penser les voisins (non pas par rapport à mon laisser-aller mais parce que, au fond, ils aiment peut-être bien vivre au centre de jardins anglais et de potagers entretenus, les pauvres). Ma sœur m’a dit qu’elle aimait bien mon jardin. Alors, je n’avais pas honte mais, en plus, j’en suis fier (pas parce que ma sœur aime bien, au fond, mais parce que je ne suis plus le seul…).

C’est, en outre, un exemple de biodiversité…

Pour résumer, ma mère avait fait des tas de plantations de belles plantes, d’arbustes… Et j’ai arrêté de tailler plus qu’il n’en fallait pour que les allées « utiles » soient praticables. C’est le bonheur.

N.B. : à me lire, on pourrait penser que le jardin est grand mais le terrain ne fait que 450 m2, de mémoire, dont un tiers occupé par la maison.

 

La collection de Sciences et Avenir

Ma mère était abonnée depuis 1956 et nous avons conservé presque tous les numéros (s’il en manque, ils sont dans les plus récents). Elle était attachée à sa collection (je ne sais pas trop pourquoi vu elle n’a jamais ouvert un vieux numéro) alors je l’ai conservée. A la réflexion, je ne sais pas (non plus) pourquoi. Je pourrais peut-être en tirer cinq cent ou mille euros (estimation à la louche après consultation du Bon Coin) mais ce n’est certainement pas pour cela que ma mère a conservé ces putains de revues.

 


Les livres

Pour l’instant, ma nièce ne s’est occupée que des livres de mon ancienne chambre (on verra pourquoi) mais je ne pouvais pas la laisser choisir ce qui devait être jeté, la pauvre. J’ai donc fait le tri moi-même. J’avais l’impression, à la fin, qu’il y en avait plus qu’au début. C’est rageant (je crois que je l’ai déjà dit ici, récemment).

Toujours est-il que j’ai viré ce que j’appelle « les beaux livres » (ce que l’on reçoit en cadeau) et que je les ai mis dans « le bureau » (l’ancienne bibliothèque des darons) pour différer la sélection de ceux qui auront l’honneur de continuer à prôner sur des étagères.  Et j’ai finalement pris la décision de virer à peu près tout.

Au moins, ils devraient pouvoir être revendus par « le Grenier de Marcel ».

Mes livres ne sont pour autant pas rangés, il faut que je prépare la bibliothèque, auparavant.

 

Autre décision : ne plus jamais offrir de livres. Mais cela n’a rien à voir.

 

Les draps

Contrairement à ce que je pensais, il n’y en a pas en lin mais essentiellement en vieux coton. Au moins, mes copines de Facebook ne m’engueuleront pas quand j’aurais la funeste idée de les balancer à la benne.

Ce qui n’arrivera pas vu que ma copine Cécile est toujours intéressée.

 

Le bilan des quatre jours

Comme je n’avais aucune idée de la vitesse d’avancement des travaux, l’objectif n’était pas déterminé ce qui ne m’empêchera pas de dire qu’il a été dépassé, tant la nièce a bien bossé.

Résumons rapidement : mon ancienne chambre (que je partageais avec mon frère depuis la fin des années 70 jusqu’au début des années 90) est « intégrée » (un peu comme une cuisine : elle a été entièrement aménagée par un menuisier et a des grands placards autour des lits et un long bureau, pour deux). La première étape était de dégager tout ce qui pouvait l’être (des « souvenirs », fringues et autres saloperies, entassées de 1977 jusqu’à 1994, en gros, à savoir quand j’ai acheté mon appartement) afin de stocker tout ce qui ne peut pas être jeté comme le linge utilisable (et mes propres fringues), les archives de la généalogie, ma collection de La Hulotte, celle des Sciences et Avenir, ce qui est lié à la musique (mon violon, les instruments à vent « de gamin » et les partitions).

Personne ne va jamais oser jeter le violon. D’autant qu’il y a une inscription de quatre chiffres commençant par 16 à l’intérieur : certains croient que c’est la date de fabrication (ce n’est évidemment pas le cas).

En bilan : à part les livres du bureau (où j’ai mis certains des miens…), toutes les armoires et placards dont je veux me débarrasser (une de celle de la chambre de ma mère, celle de la chambre de la grand-mère, le meuble secrétaire du bureau) sont vides, de même que la plupart des tiroirs des bureaux (le long de mon ancienne chambre et celui de la bibliothèque) et la commode de la grand-mère. Les placards de la chambre sont à peu près pleins mais on doit pouvoir tasser, en cas de besoin.

Les draps sont entassés dans la buanderie.

La cave est pleine de sacs poubelles (c’est débile mais on ne peut pas apporter à la déchèterie les ordures faites pour aller dans les containers de la maison).

 


Prochaine étape : les livres

Sujet difficile : je suis le seul à pouvoir faire le tri, je n’ai nulle part, dans la maison, pour stocker temporairement ceux que je vais filer au Grenier de Marcel ou envoyer dans des boites à livres et je n’ai pas la forme physique pour multiplier les allers-retours dans l’escalier.

L’objectif est que tous les livres destinés à rester là puissent tenir dans les espaces dédiés existant, après suppression du meuble « secrétaire ».

Je suppose que je n’ai pas d’autre choix que de stocker les livres « à recycler » sur mon ancien long bureau (mais il faut que je le range d’abord…).

 

Et ensuite ?

Le Grenier m’a envoyé son devis. J’ai toussé. Il va falloir que je négocie (au moins 50%, c’est vous dire, pour tomber sur des tarifs en accord avec ce que Google peut donner pour le vidage complet d’une maison alors que, chez moi, ce n’est que partiel ; en revanche, des collègues avec qui j’ai causé ne sont pas surpris par le montant que j’annonce… Comme quoi, les types qui font de la publicité sur Internet sont bien des menteurs).

Si j’accepte, il va falloir que je nettoie un peu le jardin pour qu’on puisse passer avec des encombrants.

Par ailleurs, il me faut virer les sacs poubelles entassés dans le garage (la déchèterie ne prend pas ce qui va dans les containers à disposition chez le public).

 

Ensuite, j’ai une liste longue comme le bras pour ce qu’il faudra que je demande à la talentueuse nièce.

Il faudra s’attaquer aux placards du bas et du haut de la cuisine (ceux du milieu, à savoir ceux accessibles sans que je n’aie à monter sur un truc ou à me casser le dos, sont déjà bons). Après, il faudra s’occuper du placard du couloir où est entassé un tas de trucs inutiles (à la limite, je n’ai à garder que mes fringues, les décorations de Noël – quoi que – et l’aspirateur). Les rangements de la salle de bain et des chiottes passeront également à la casserole (mais je me demande si je ne vais pas le faire moi-même, sauf ce qui est inaccessible pour un gros au dos cassable – je ne suis pas fragile mais il y a certaines choses qui me font très mal, rien d’handicapant au quotidien mais tout de même).

Elle devra sans doute s’occuper de l’ancienne chambre de sa mère et j’envisage de faire tri dans « l’argenterie » (il n’y a rien de précieux mais, non plus, rien qui mérite d’être jeté… En revanche, je ne vois pas l’intérêt de conserver un service incomplet qui ne servira jamais et j’ai toujours besoin de place).

 

Enfin, j’envisage un archivage plus « définitif » de certaines choses, déjà triée et classées, comme les photos et surtout les documents administratifs de ma mère, mais qui ne seront pas regardés avant très longtemps.

Un exemple : elle a un carton avec ce qui concerne la maison mais les documents important (les plans, le permis de construire, les affaires relatives à l’agrandissement) y côtoient des factures sans importances, comme celle de la première chaudière et des tondeuses achetées par mon père…

Bref, pour les photos comme les documents administratifs, il faudra des cartons d’archives joliment étiquetés pour permettre à mes futurs héritiers de les foutre directement à la benne. C’est con.

 

Au boulot !



Deux premières photos : la "chambre bleue" ou la chambre de la grand-mère, qui sert actuellement de chambre d'amis principale. Au mur, le machin bleu est une toile sur une espèce de machin molletonné. C'est jauni donc moche mais, au fond, j'aime bien. Ca ne respire évidemment pas la modernitude. Je pense qu'elle date de 1975, environ.

Deux photos suivantes : le garage. Y ont été ajoutés, depuis la mort de ma mère : des sacs poubelles issus des travaux de la semaine dernière, mes cartons à jeter (mais où ?) issus des mes commandes à Amazon et le mobilier rapatrié de la maison de retraite. Malheureusement, ce qui doit être évacué par "le Grenier") est dans le recoin (un vrai renfoncement dans le fond du garage avec la partie atelier), derrière le bordel dont l'évacuation va devenir urgente. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La modération des commentaires est activée. Je vous lis, voire vous publie, après la sieste.