Le chantier a enfin commencé, doucement mais sûrement. Les gens du « Grenier de Marcel », bien sympathiques, sont venus visiter les lieux afin d’évaluer les prestations qu’ils pourraient faire pour vider la boutique. Ma nièce est venue m’aider à vider les affaires de sa grand-mère (et les affaires de ses enfants, il faut bien le dire).
Sa mère, à ma nièce, donc une des enfants de la grand-mère
de la nièce, en a profité pour croquer la maison. Ci-joint. Mon bureau, où je
suis pour taper ses quelques mots, est derrière la baie vitrée à gauche, à l’étage.
Avec Le grenier de Marcel, je suis descendu à la cave (oui…).
Cette dernière avait été bien vidée par mon frère et moi (surtout en tant que
membre de la cellule de soutien psychologique) et je n’y étais pas allé depuis.
J’avais largement surestimé les travaux restants… Par contre, bizarrement, j’avais
en mémoire une pièce bien plus grande. C’est ainsi : les lieux de notre enfance
(avant de recevoir tout le bric-à-brac de ma mère, elle servait de salle de
jeu) paraissent beaucoup plus petits quand on grandit ! Ca me rappelle quand
j’avais visité la cantine de mon ancienne école. J’avais en tête un local
immense avec plein de tables alors qu’il n’en a que quatre grandes…
La conséquence est que je suis en train de renoncer à une
partie des travaux envisagés, notamment la construction d’un escalier entre le
garage et la cave. Il viendrait prendre de l’espace des deux. De même, je
pensais refaire les anciens escaliers (je n’ai pas encore trouvé la solution)
mais je crois bien que je vais abandonner.
Et tout s’enchaîne… Je me rends compte, par exemple, que l’emplacement
que j’avais choisi pour la chaudière n’est pas génial voire complètement con
(il n’est pas contre un mur donc serait loin de la pompe à chaleur ou des
espèce de compresseurs qui ressemblent à des clims et pas du côté de la maison
en accès facile au jardin pour les sondes).
Comme je ne vais pas remplir le garage d’un escalier et d’un
chauffage, je vais pouvoir mieux l’exploiter. Par contre ma « suite d’amis »
(on va l’appeler le studio) se trouvera un peu réduit vu qu’il aura tout le bazar
lié à la chaudière.
Ma nièce a fait un gros boulot à l’étage pour ses deux
premières journées (il en reste deux). Par contre, les sacs poubelles s’entassent
et j’ai l’impression que la place occupée par les livres augmente bien qu’une
partie a été préparée pour un vidage en bonne et due forme (en fait, je suppose
qu’il y avait des livres dans un autre placard de la chambre que celui que je
connaissais).
On a un peu cafouillé au niveau des instructions que je lui
donnais. J’aurais dû me contenter de lui dire de lire mon blog. Elle avait, par
exemple, commencé à vider des étagères du bureau que je lui avais dit de ne pas
toucher. A contrario, je lui ai dit de vider tout un placard alors que je ne
pensais qu’à la partie haute. Rien de bien grave et heureusement qu’elle est là !
Elle m’avait demandé des instructions pour les draps (dont les fameux draps
supposément en lin) mais mes instructions lui paraissant farfelues, elle a
interrogé sa mère. Visiblement, j’avais dit n’importe quoi.
Sinon, j’ai « profité » de leur présence pour
déboucher l’évacuation de la douche du bas (comme je suis myope, je ne voyais
pas que toute la douche était sale : le faible écoulement dissuade les
gens qui font le ménage). J’ai un peu galéré (quand on n’est pas bricoleur et
qu’il n’y a pas de syphon visible, hein…). On s’en fout.
Ce matin, quand j’ai pris ma douche, le tuyau s’est mis à fuir comme vache qui pisse alors que, hier, tout allait bien ! C’est un peu la loi de l’emmerdement maximum et j’ai l’impression que tout… prend l’eau.
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