31 octobre 2014

Les grandes entreprises et Twitter

Ce midi, j'ai reçu une invitation à un séminaire organisé par la direction Moyens de paiement d'une des plus grosses SSII française. J'ai vu qu'elle avait un compte Twitter. Que la boîte ait un compte, quoi de plus normal ? Mais une direction qui ne s'adresse pas au grand public... Trouvant ça bizarre, j'ai cliqué. 

Le nombre d'abonnés est très faible, de l'ordre de 70 (de mémoire). Essentiellement d'autres directions de l'entreprise, le patron de l'entité et 4 personnes avec qui j'ai des relations professionnelles. 

Le fait que plusieurs directions aient un compte semble montrer qu'il s'agit d'une stratégie de la boîte. Comme je le disais en introduction, cela n'a pas beaucoup de sens, elle ne travaille pas avec le grand public. 

Deux comptes des abonnés, dont le patron de la direction ont de l'activité depuis le 6 décembre. La similitude des dates laisse penser qu'il s'agit d'une stratégie, du genre le patron qui convoque ses troupes : bon, les gars, il faut des volontaires pour aller dans Twitter car on va être obligés de tenir un compte. On y va !

Le compte qui n'est pas du patron s'est arrêté à peu près au moment où le compte de la direction a ouvert. Les autres comptes sont actifs depuis juillet. Sauf un qui n'a aucune activité. Il n'a qu'un abonné que je ne connais pas. 

A peu près la moitié des tweets du patron sont consacrés à son activité associative, mais très prout prout. Comme s'il s'adressait à ses contacts pour leur montrer qu'il s'impliquait dans l'associatif. 

Les autres tweets de ce lascar et tous ceux de ses sous-fifres sont très institutionnels et concernent des trucs professionnels. Aucun n'a plus de 100 followers ou n'envoie plus de deux ou trois tweets par jour. Une grande partie consiste en RT de machins des directions de la boîte ou de collègues. 

Ces gens tweetent entre eux et par obligation. C'est grotesque. 

30 octobre 2014

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Si je peux vous donner un seul conseil pour ce jeu dont au sujet du quel je deviens Addict (en trois semaines j'ai réussi à avoir deux 1024 dans la même  grille mais pas à côté ce qui fait que je ne n'ai jamais réussi à faire 2048 amira que la dame qui mange à côté de moi au comptoir tous les jours prétend que son époux a réussi un 4096), entassez tout en bas à gauche ce qui, compte tenu des circonstances, ressemble bien à un pleonasme.  

Toujours est-il que je revendique le droit de parler de n'importe quoi dans ce blog ce qui n'est pas inutile pour son neuvième anniversaire. Plus un jour. Faudrait pas boire. 

Bon anniversaire à mon blog. Neuf ans, bordel. 

29 octobre 2014

Des défauts pour Inbox ?

Je donne l'impression d'être bêtement réjoui par cette nouvelle application ce qui est d'ailleurs le cas. Il n'empêche qu'on lit des critiques ou voit des bugs à droite et à gauche.

J'ai effectivement eu un gros bug ce matin. Dans le métro, donc off-line, j'ai rédigé deux mails (le contenu du précédent billet, pour être précis). En sortant du métro, je pensais qu'il allait envoyé automatiquement des deux trucs, comme me le faisait l'application de l'iPhone.

Ben non. Je ne sais pas si c'est un bug. Je vous raconte la suite. Pour la première fois depuis des années, je n'avais pas reçu de mail pendant mon trajet en métro. Je pensais l'application Inbox plantée à cause de mes deux messages. Je suis allé voir avec l'appli normale : rien non plus. Arrivé au bureau, sur mon PC, j'avais bien des mails : j'ai constaté alors que je ne recevais plus Internet. J'ai laissé tomber mais une heure après, cela ne fonctionnait toujours pas. J'ai redémarré l'iPhone, Internet est revu, Inbox a envoyé mes deux messages...

C'est alors que mes deux mails sont apparus dans ma boite de réception... en plus des nouveaux. Deuxième bug.

Mais, troisième bug, sur l'iPhone, j'ai reçu des mails que j'avais déjà traités le matin sur mon PC...

Des utilisateurs signalent sur le web des phénomènes identiques, des messages supprimés qui reviennent.

Par ailleurs :
  1. Gérer la modération des commentaires Blogger est chiant avec ce machin. Parfois, on n'arrive même pas à accéder au machin du mail où il faut cliquer pour publier.
  2. Les options de présentation des mails sont limitées (je m'en fous, j'ai vu ça dans les rézosocios et vérifié ensuite).
  3. Il n'est pas assez facile de supprimer les mails (Google aime bien qu'on archive sans supprimer...).
  4. Il est trop facile de marquer en "terminé" un groupe de conversations à la place d'une seule conversation voire d'un seul mail.

A quoi peut donc bien servir Inbox ?

Tant qu'on n'a pas l'occasion d'utiliser Inbox comme un gestionnaire de tâches, on a du mal à en saisir tout l'intérêt et les exemples fournis par la presse et les blogs ne sont pas convaincants… 

Figurez-vous qu'un pote un à moi à une carte bancaire qui ne permet pas de faire des achats par internet. Hier matin, il m'envoie un mail pour me demander de faire un achat sur Amazon pour lui. Ne pouvant accéder à des sites marchands du bureau, j'ai dit à Inbox : renvoie-moi le machin demain matin à sept heures. 

Et hop ! Ce matin j'avais le mail. Je l'ai traité. Au moment où je partais de chez moi, le pote m'envoyait un mail de remerciement et me demandait mon IBAN pour me faire un virement. Pas le temps de traiter. J'ai dit à Inbox : renvoie-moi çà dans une heure. Et hop.


Digressons !

Dans la presse et les blogs, ils sortent des exemples relativement nuls. Tu as rendez-vous chez le dentiste, le mail de rendez-vous revient automatiquement avec l’adresse, le numéro de téléphone sans même indiqué si la secrétaire a ses périodes. On s’en fout. Ce que je veux c’est être informé le matin que j’ai un rendez-vous chez le dentiste pour ne pas oublier. Comme personne ne prend rendez-vous par mail chez le dentiste, on ne pige toujours pas l’utilité… C’est du gadget.

Alors, on va le dire autrement : mon exemple montre que le gestionnaire de tâches et la messagerie, voire probablement l’agenda (je ne sais pas ce qu’à prévu Google) peuvent être fusionnés dans le même outil.

Par ailleurs, comme on est de plus en plus connectés et que nos honorables patrons nous offrent des smartphones pour continuer à suivre nos mails en permanence sans compter qu’on y est incité, paradoxalement, pour éviter le « burn out ». Qui n’a pas reçu 30 mails pendant une réunion de deux heures ne peut pas comprendre…

Ainsi, vous êtes en réunion (le raisonnement tient aussi avec « au bistro » mais soyons sérieux cinq minutes, bordel) et vous recevez un mail. Deux actions possibles :
-          Soit vous le traitez immédiatement (réponse ou transfert vers la bonne personne),
-          Soit vous dites à votre bazar : fais chier, je verrais ça après, ce n’est pas urgent.


C’est le bonheur.

Résumons !

Certains réduisent Inbox a une seule de ses fonctionnalités comme celle de classer les mails automatiquement, mais c'est bien à voir comme un tout, comme un nouveau moyen de communication.

J'ai parlé.

28 octobre 2014

Comment activer Inbox sans avoir reçu d'invitation

Imaginions que vous soyez à côté de moi au comptoir. Vous m'empruntez mon iPhone (une bière pour la location et une pour le service). Vous ajoutez votre messagerie à ma liste de messagerie dans les réglages de l'iPhone.

Vous allez dans mon Inbox. Vous ajoutez votre messagerie. La voila activée pour Inbox.

Vous téléchargez Inbox sur votre mobile. Vous ajoutez le compte.

Vous effacez le compte de mon Inbox puis de mon iPhone.

Puis vous me payez une troisième bière pour fêter ça.

Via :
 http://www.fredzone.org

27 octobre 2014

Que dire de plus au sujet d'Inbox ?

Hé ! T'as vu cette très jolie illustration. C'est le coin en haut à gauche de mon écran quand je suis dans Inbox de Google. Très peu de blogueurs diffusent le coin en haut à droite de l'écran mais je suis un blogueur d'exception.

Qu'y voit-on ? Une espèce de bulle pour créer un hangout (une conversation instantanée Google Talk). Rien d'exceptionnel, hein ! Il n'empêche que ce machin n'est pas présent dans les autres produits Google, notamment, le moteur de recherche, Gmail et Blogger où je suis présentement.

Surtout, que n'y voit-on pas ? Hein ? C'est une belle question, non ? Hé bien, figure-toi, patapouf, qu'il n'y a pas mon prénom souligné m'engageant à aller faire un tour dans Google+. Il n'y a pas le petit truc pour publier un machin dans Google (il a changé récemment, nous faisait remarquer récemment Tomate Joyeuse dans je ne sais plus quel réseau social). 

Voilà... Inbox s'éloigne un peu de Google+ ce qui est bien triste ma bonne dame.

Remarquons également qu'il n'y a pas, non plus, la fameuse roue crantée qui nous engage à aller modifier les paramètres. Les paramètres sont accessibles autrement, par le menu, et sont réduits au minimum, comme si Google changeait de stratégie auprès des geeks, leur criant à la face : "hého, ducon, tu n'es pas dans dans une messagerie pour modifier des paramètres mais pour gérer des messages, bordel."

Les paramètres sont réduits au minimum disais-je à l'instant sans craindre les répétitions. Les réglages de la messagerie sont accessibles par Gmail ce qui est le bonheur mais il n'y a quasiment aucun réglage pour Inbox alors que je voulais modifier l'affichage par défaut et surtout le fond d'écran parce que ce putain de bordel de machin bleu me sort par les trous de nez, ce qui est, à ce jour, le seul défaut d'Inbox.

C'est d'ailleurs rigolo, Google nous avait habitué à de la sobriété mais là, la barre d'outil est complètement différente des autres produits et disons, par euphémisme, qu'elle est bien visible.

Sinon, un lascar me demandait si on pouvait gérer des messageries pas Gmail avec ce truc. J'espère qu'une version pour Google Apps verra la jour prochainement voire avant avec effet rétroactif. Mais gérer une messagerie qui n'est pas de la maison Google avec ce truc n'a pas beaucoup de sens. Et, au fond, Google est bien là pour gagner des sous avec les produits pour entreprises pas pour rendre service à ses concurrents incapables de sortir un client qui tienne la route.

Tiens ! Ce matin, au bureau, j'ai eu un coup de déprime en lançant mon navigateur après deux jours uniquement avec Inbox. Lotus Notes est au fond du trou. Du coup, je suis allé voir d'autres clients dans des machins où j'ai des comptes, à savoir iCloud.com, portal.microsoft.com (pour le boulot quand je ne suis pas sous Notes), outlook.com, yahoomail.com et orange.fr.

He ben figurez-vous, ma bonne dame, que Google a une bonne longueur d'avance avec Inbox.

26 octobre 2014

Ces clients de messagerie qui vont poindre

Ce qu'on appel un client de messagerie est un logiciel ou une application qu'on a sur son ordinateur ou son smartphone pour gérer ses mails. Dans les entreprises, le plus courant est Microsoft Outlook. Lotus Notes est aussi beaucoup utilisé (surtout dans les boîtes où je bosse, malheureusement). Quand ils sont sur leurs PC, les particuliers utilisent généralement les services sur le web, tels que Gmail ou les machins mis à leur disposition par leurs fournisseurs d'accès à internet.

A part Gmail (et Outlook.com et le machin d'Apple, mais je les utilise très peu), j'ai toujours considéré ces machins comme de sombres merdes.

Récemment, j'ai découvert le nouveau bazar de Google, Inbox, sur le web et comme application iPhone. J'en ai déjà fait trois billets. Je suis séduit. En lisant des machins à son sujet sur le web, j'ai découvert Mailbox. Il est plus ancien mais presque aussi séduisant. Je m'étonne de le découvrir si tard.

Le principe d'Inbox comme de Mailbox est le même. Quand vous avez traité un message, vous le dites et le machin disparaît de votre boite de réception. Tous les autres systèmes de messagerie vous permettent de distinguer les messages non lus des messages lus (c'est heureux !, mais je m'adresse à tout le monde et il n'est pas inutile de rappeler des évidences...). Par contre, ils ne permettent pas de mettre facilement en avant les messages à traiter (il faut les marquer, archiver les anciens). Du coup, vous perdez du temps à gérer tout ça. J'ai fait plusieurs billets au sujet de "l'email burn out" (à ne pas confondre avec "couille sortie dans un message").

Avec Inbox et Mailbox, cette gestion devient instinctive. C'est le bonheur et ça devrait révolutionner les réseaux sociaux (combiné avec les groupes de discussion Google et les communautés Google+, vous retrouvez tous les intérêts des RS) en plus de l'usage de la messagerie. C'est l'avenir. C'est génial. Mais je ne vais pas en rajouter.

J'ai néanmoins des éléments de réflexion à ajouter rien que pour vous.

1. J'avais testé l'application Gmail de l'iPhone mais je n'avais pas été convaincu. J'étais donc resté avec l'application native de l'iPhone. J'ai du mal à comprendre que je puisse être passé à côté de Mailbox.

2. Ce matin, je voulais faire un billet pour voir comment les blogueurs geeks avaient traité la sortie d'Inbox. Je donne peut-être l'impression de me foutre de leur gueule (sauf de Thierry Roget que je considère comme un pote et qui est différent des autres) mais je suis abonné. Ils m'apportent donc de l'information. Ce sont des références. Toujours est-il que leurs billets datent du jour de la sortie du machin. Ils l'ont présenté comme si c'était une obligation de le faire mais sans "plus". Sans sortir un couplet sur le fait que le numéro un mondial de l'Internet avait sorti un truc qui allait révolutionner l'usage du mail. Sans recul. Genre : ah c'est bien on clique pour archiver. Voila le niveau d'information.

3. J'ai vu plusieurs billets ou articles qui disaient que c'était bien pour un usage personnel mais pas du tout pour le boulot. C'est exactement le contraire. Depuis quand un particulier a besoin d'avoir des mails "en cours de traitement" ? Avec les blogs et les RS, je considère que j'ai un usage presque professionnel de les messageries personnelles (notamment avec les notifications de commentaires dans les blogs). Ces machins (Inbox et Mailbox) répondent parfaitement à mon besoin pour gérer des dizaines de messages par jour !

25 octobre 2014

Google et la révolution Inbox

Moi, vous me connaissez ? Quand j'ai un sujet dans le crâne, je l'épuise jusqu'au bout. En plus, je ne suis pas difficile : je suis un fan de Google, Apple et Microsoft. Contrairement à beaucoup de lascars, je n'ai pas mon préféré. Tiens ! A l'instant, je papotais avec Tonnégrande. Il a un nouveau téléphone professionnel depuis un mois. C'est un truc sous Windows phone. Il en est tellement ravi qu'il n'utilise plus son Samsung. 

Voila les nouvelle technologies : les goûts et les goûts ne se discutent pas. Par exemple, en défendant la supériorité d'Android, les fans de google font une erreur. C'est un excellent OS, peut-être meilleur que les autres, mais la question n'est pas. La seule question est de savoir s'il plait à l'utilisateur et ce que chacun d'eux en retire. 

Mais revenons à notre sujet qui est très varié. Ce billet va être un vrai bordel. Tiens ! Je vais numéroter les points. 

Petit 1 : j'ai fait deux billets dans la semaine sur le blog politique à propos de la mort de Facebook et de Twitter. C'était un résumé. Ces machins ne vont pas mourrir. Ils sont là. Au centre de nos pratiques. Ce ne sont plus des nouveautés mais des machins qu'on utilise au quotidien. Exemple : on cherche des vidéos dans YouTube mais on les regarde dans Facebook. 

Petit 2 : j'ai fait deux billets ici sur le nouveau jouet de Google : Inbox. Je disais ce matin que c'était une révolution, non pas technologique, mais de nos pratiques. J'y reviendrai puisque c'est le sujet du billet. Toujours est-il que c'est nouveau système de gestion des mails qui permet de garder dans sa messagerie uniquement les mails à traiter et les conversations en cours. C'était déjà possible avant mais c'est devenu instinctif. Avant, il fallait archiver les trucs traités ou ils restaient dans votre boite de réception. Maintenant, vous cliquez et hop ! C'est automatique. 

Petit 3 : ma boite va enfin prendre des outils modernes dont un réseau social d'entreprise. Vous vous en foutez mais je vous rappelle que c'est un de mes centres d'intérêt. Toujours est-il qu'on a eu une vague présentation (ils ne savent pas que ces machins m'intéressent). Vu de l'utilisateur c'est génial. 

Petit 4 : Apple a sorti une nouvelle version de iOS. 8.1, il parait. Je ne sais pas ce qu'elle apporte. Parallèlement, la pomme a pondu une nouvelle version d'iTunes récemment. Mon PC me l'a dit ce matin. J'ai téléchargé et branché mon iPad et mon iPhone pour voir. Alleluia ! Ca truc est loin d'être parfait mais il est passé du stade de "grosse merde" à "utilisable". 

Petit 5 : je vais boire un autre Ricard mais je suis hors sujet. 

Dans mes billets sur Twitter et Facebook (t'as vu ? J'y reviens), je disais qu'on allait se lasser de parler avec des gugusses au hasard. Quand on lit la presse et les blogs, on croit voire que les gens cherchent une autre forme de partage. Plus anonyme ou que sais-je ? Rien. Je n'en sais rien. Je ne sais pas ce que cherchent les gens. Ils adoptent de nouvelles pratiques et l'intérêt des réseaux sociaux est qu'on en fait ce qu'on veut alors qu'avec les premières applications du genre, on faisait ce que les tauliers nous disaient de faire. 

A ce sujet, je dirais que les machins comme Instagram font une erreur. Ils nous disent de partager nos photos mais je fais ce que je veux bordel. Quand Twitter a été lancé, l'utilisateur devait répondre à une question : what are you doing ? Un truc génial et inutile. Twitter est devenu tout autre chose parce que les utilisateurs en ont fait autre chose.  

Avec Inbox, Google a franchi une étape. En révolutionnant les pratiques de la messagerie électronique, il a remise au coeur de nos activités, de nos partages, de nos pratiques. 

Or le mail est la base du partage par internet : on envoie un truc à un type ou un groupe de types. Twitter n'a rien inventé avec les dm. Comme on y envoie un tas de trucs, on se fout de savoir qui les lit. Avec la messagerie, c'est le contraire. 

Dans mes lectures à propos des réseaux sociaux, je voyais le texte d'un type qui expliquait que Google+ n'était pas mort car les communautés étaient très actives. Le système équivalent chez Facebook est venu trop tôt. Les groupes sont mal utilisés et les utilisateurs les voudraient plus ou moins universels (on est concernés par un sujet, on s'abonne). 

Je le vois avec le 1880. C'est le bistro que je fréquente quand je suis en Bretagne. J'y vais, outre le fait que j'aime bien le patron, le personnel,... et que mes copains y viennent (moins souvent que moi alors qu'ils habitent dans le coin), par habitude, depuis plus de trente ans. Le bar a changé. C'est devenu un bar de jeunes. La plupart des clients ont entre 17 et 20 ans. Il y a une page et un groupe Facebook et je n'arrivent pas à voir comment les gens les utilisent, ce qu'ils en pensent,... Pour ma part, j'y diffuse les vidéos et billets de blog quand je parle d'eux, mais uniquement par honnêteté : j'avise les gens quand je parle d'eux. Et j'y vais à la main, chercher des informations. Le bar sera-t-il ouvert lors de mon prochain voyage ? 

Toujours est-il que je n'arrive à suivre l'usage des machins de ce bistro dans Facebook par les clients. Eux non plus d'ailleurs, mais ils s'en foutent. Le blogueur geek, c'est moi. Le plus drôle est que je suis devenu copain de certains clients grâce à Facebook et aux RS, notamment Tanguy, Jo et Quentin. Avec les deux derniers, c'est sur Facebook qu'on s'est ligués pour passer une soirée ensemble un lendemain de Noël. 

L'usage des réseaux sociaux... 

Les communautés Google+ ont peut être réussi ce qu'a loupé Facebook. Avec les copains des leftblogs, on discute beaucoup au sein du Google Group mais tout se passe par mail. Je n'ai jamais compris pourquoi Google n'avait jamais fait les développements nécessaire pour transformer les groupes Google en communautés. 

Avec inbox, ils ont l'occasion de transformer l'essai. Parce qu'on en revient toujours au même : les réseaux sociaux ne tiennent qu'aux notifications (qu'on vous prévienne quand on parle de vous ou qu'on vous parle) et qu'aux informations ciblées qu'on lit si on a le temps mais qui sont bien diffusées à votre communauté. 

On verra la suite. 

Google Inbox : la révolution ?

Après avoir découvert Inbox sur iPhone, je teste cette nouvelle messagerie de Google sur le web, dans Chrome. L’interface est très plaisante mais peu importe (on aime ou on n’aime pas, de toute manière). Je ne vais pas vous forcer. Les conversations sont groupées par thème (l’équivalent des onglets de Gmail avec les libellés que vous avez choisi en plus).

L’essayer, c’est l’adopter !

Je vais tenter de vous expliquer. Tiens ! Tu permets qu’on se tutoie ?

Bon, tu as vu la copie d’écran, là ? C’est mon Inbox à moi après mes tests de ce matin. Il reste un message, classé dans les « réseaux sociaux ». Il est non lu.

Le principe est qu’après avoir lu un message, tu peux marquer l’élément comme « terminé ». Ca équivaut un peu à la fonction d’archivage : le message disparait de ta page d’accueil. Ceci fait que seuls restent les messages ou conversations qui ont un intérêt sur le moment.

Prenons un exemple au hasard : moi. C’est un gros exemple. Je reçois énormément de mails à cause des commentaires dans les blogs, des notifications des réseaux sociaux. Je ne peux pas tout traiter en temps réel. Si je reçois un commentaire sur le blog politique, par exemple, où la modération est activée, il me faut le diffuser rapidement pour permettre aux gens de discuter mais je dois repasser plus tard pour répondre. Souvent, j’oublie.

Imaginons qu’un soir au bistro, je reçoive un mail de ma mère. On papote beaucoup par mail. Certains messages sont plus importants que d’autres. Je me les fais suivre au bureau pour les relire le lendemain. Sinon, ils sont perdus dans la masse des messages que je reçois.

Avec Inbox, il ne me suffira de rien faire… Les messages resteront mis en avant, sachant que j’aurais marqué comme « terminées » les conversations sans importances. Je n’ai, dans ma messagerie principale, que des trucs à traiter.

On peut aussi « épingler » des messages pour être sûr de ne pas les « terminer » par erreur. On peut demander à la recevoir ultérieurement. Un exemple : si je reçois un mail d’une société qui veut me proposer de faire un billet dans mon blog pendant un de mes week-ends en Bretagne, je le mets en quarantaine jusqu’au lundi suivant.

Ainsi, vous avez trois types de messages ou de conversations : en cours, terminé ou en attente. Parmi les « en cours », vous avez les « épinglés » qui sont consultables séparément. Le but est d’arriver à une boite de réception vide, ou, du moins, avec uniquement des trucs à traiter.

Il y a un tas d’autres petites bricoles intéressantes comme une meilleure intégration avec les autres produits Google.

Ce n’est pas la révolution ! Tout était déjà possible auparavant mais cela devint très facile et instinctif… Surtout, l'application Gmail pour l'iPhone n'était pas pratique. J'étais donc resté avec l'application de messagerie de ce machin, rendant impossible un jonglage efficace avec les options de Gmail.


Ce sont donc mes pratiques qui vont être révolutionnées, je crois ! Je dis "je crois" parce que, souvent, on prend des résolutions quand on découvre de nouvelles fonctionnalités, quand on nous montre des trucs,... Puis on oublie. Avec Inbox, c'est tellement intuitif que cela semble adopté immédiatement ! Avec Gmail, on prenait des résolutions, comme archiver les messages, puis tout partait en couilles, on oubliait et on passait le point de non retour alors on laissait filer. Un peu comme au bureau... J'archive tout par bloc, une fois tous les deux mois, en gros : tous les messages qui en ont plus de trois : hop, dans les archives !

Dès que je trouve comment envoyer des invitations, j’en envoie !

Lors de la première utilisation, il convient de marquer comme "terminés" tous les messages de la dernière année (par groupe de 25), c'est un peu chiant, mais une fois que c'est fait. Ce qu'il y a de rigolo, c'est que ça archive tous vos messages. Votre boite de réception Gmail se trouve donc vide... Ca fait un choc. Comme si on avait bien tout gérer auparavant et archivé au fur et à mesure. Ce n'est pas une révolution des outils mais des pratiques.

24 octobre 2014

Inbox

Vous connaissez Inbox ? C'est la nouvelle message de Google. Je la teste depuis peu, ayant reçu une invitation de la part d'un sympathique blogueur bien prénommé. Alors que l'application Gmail pour iPhone m'emmerdait prodigieusement, l'application Inbox me semble géniale. 

(Notamment la relation avec l'explorateur internet qui facilite les réponses aux commentaires de blog. Un bonheur). 

23 octobre 2014

Blogueur geek testant les produits

Je me suis toujours demandé comment les blogueurs geeks pouvaient avoir autant d'informations pour faire leurs billets de blog.

J'ai compris : ils finissent par se décider à tester les produits.

21 octobre 2014

La hiérarchie et les neuneus

On est de gauche et tout ça : fuck les chefs, hein ! Il n'empêche que le comportement de certains loustics qui bossent avec moi me surprend toujours. Ils n'ont pas l'air de comprendre que l'organisation d'une entreprise nécessité respects de quelques codes sociaux. 

Aujourd'hui, un fournisseur était dans nos locaux mais n'avait pas sa connexion à internet. Il m'a donc livré de la documentation officielle avec une clé USB. J'ai signalé cet événement par un mail "officiel" pour que l'on dispose d'une trace en mettant en copie les gens qui avaient besoin de l'information. Dans ce mail, j'ajoute un truc du genre : merci aux équipes de faire ce qu'il convient de faire (en détaillant) mais mon mail était sur un ton léger pour sortir du formalisme habituel. 

Un type de l'équipe a répondu : Nicolas, as-tu relu ce document et es-tu sûr qu'il reponse à nos attentes ?

Tiens ! Un rebelle ! Je lui ai répondu poliment. J'aurais pu lui répondre : dis donc, connard, c'est moi le chef. Si je fais un mail en précisant les actions de chacun et en mettant le directeur en copie, ce n'est pas pour rigoler. 

Dans l'entreprise, on a des rapports de copinages, ce qui est heureux pour l'ambiance mais certains n'arrivent pas à avoir du recul. C'est étrange. Si je dis à un type : peux-tu faire ça s'il te plait ?, ça correspond à un ordre, mais présenté poliment.  

La semaine dernière, une collègue m'invite à une reunion pour vendredi. J'allais en week-end chez ma mère comme souvent (les collègues sont habitués à ne pas me voir le vendredi.). Je le lui dis poliment. J'aurais du lui répondre : organise ta réunion un autre jour, c'est un ordre. Elle l'a maintenue parce que les fournisseurs étaient sur place. Ils ont pris des décisions. Elle fait un compte rendu. Elles sont mauvaises. Je les casse lundi poliment. Elle n'est pas d'accord. 

Une autre rebelle !

J'argumente gentiment alors que j'aurais du répondre : je t'avais dit que je n'étais pas là, j'aurais du te donner l'ordre de ne pas faire la reunion. Ce soir, elle comprend l'ampleur de da bévue (les mauvaises décisions) mais cherche une sortie par le haut et je vais la sauver. 

La semaine dernière, encore, une collègue me pose une question je réponds en en mettant une autre en copie, d'un autre service, en précisant : "je mets unetelle en copie car c'est de son périmètre". Unetelle répond, en gros : ah mais pas du tout, cela n'a jamais été évoqué en reunion, ce n'est pas ca. Je lui réponds toujours poliment : suite à l'avant dernière reunion, j'ai diffusé un tableau à la demande de ton équipe.

Elle ronchonne, par mail. 

Tiens ! Une rebelle. 

Je suis passé par la voix hiérarchique comme elle n'est pas de mon équipe. Je suis allé voir ma chef et lui ai demandé de calmer mémère. Sinon, j'aurais pu répondre : dis donc, vieille taupe, tu veux que l'on règle ça dans le bureau du directeur, je n'ai pas que ça à foutre que de sortir des écrits pour prouver que j'ai raison. Tu me refais ça encore une fois, et tu te retrouves au placard jusqu'à la retraite. Je m'occupe des nouveaux projets, c'est à dire de ce qui rapporte de l'argent à la firme. Tu exécutes quand je te demande poliment sinon je donne des ordres. 

La semaine d'avant, un collège plus âgé m'en a fait une belle. Nous recevions un candidat pour un poste de consultant cau début de l'entretien, il se met en valeur (pourquoi pas ?) et dit explicitement que je n'avais pas la même connaissance du reseau d'agence que lui. J'aurais pu répondre : dis donc, abruti, si avec 10 ans de moins que toi et un salaire supérieur, je n'avais pas des compétences plus intéressante pour la firme, il y aurait un malaise, nous ne sommes pas là pour connaître le reseau d'agences mais pour en faire l'informatique. 

Tiens ! Un rebelle. 

J'ai laissé pisser. Apres l'entretien, je lui ai dit : les prochaines rencontres avec les candidats seront organisées sans toi. J'aurais pu ajouter : comme tu remettras en cause ma décision, tu finiras dans le même placard que l'autre. 

N'allez pas croire que je suis un enfoiré, je m'en fous. (Sincèrement le seul truc qui m'importe est que les projets aboutissent au mieux, je n'ai pas de plan de carrière. Sauf que si les projets aboutissent bien, je touche plus de pognon ce qui ne m'intéresse même pas : vous me connaissez, tant que je peux payer mes bières et mes billets de train. Seuls les projets m'intéressent). A chaque fois, je suis sur la défensive face à la réaction d'un type ou d'une gonzesse qui ne comprennent pas la base d'un rapport social au sein d'une entreprise. 

Des rebelles. 

C'est étrange. A croire qu'une partie des Français ne peuvent travailler qu'à la baguette. 

19 octobre 2014

Que faire des nouveaux réseaux sociaux ?

Dans mon entourage, les nouveaux réseaux sociaux explosent. J'ai déjà parlé d'ello, Let et tsu. Je découvre depuis peu Pheed. Vous pouvez y chercher Jegoun. Ils sont tous assez proches de Twitter ou, plutôt, de Facebook avec des fonctionnalités, ergonomies, astuces,... qui font le charme de chacun d'entre eux. Alors, que faut-il faire avec ?

Dans ma grande sagesse et ma sobriété naturelle, je vais y répondre. 

Petit 1 : il faut s'y inscrire et les découvrir un peu. 

Il ne s'agit pas d'y perdre du temps mais vous pouvez consacrer 10% du temps que vous passiez sur les autres réseaux. On ne sait pas s'ils vont décoller, lequel sera à la mode dans quelques années, mais je pense qu'il ne faut pas prendre le risque de louper une vague. 

Ca m'est arrivé avec Tumblr alors que j'étais un des premiers inscrits. Je n'y croyais pas. J'ai eu tort. Ca cartonne. J'étais aussi un des premiers sur Posterous. Je n'y croyais pas. L'avenir m'avait donné raison. 

2. Ne pas y faire la même chose qu'ailleurs. 

Ce n'est pas la peine de changer d'outil pour y maintenir les mêmes activités. C'est un truc qui m'a souvent fait rigoler : les gens qui avaient la même activité dans Facebook et dans Twitter. Chacun fait évidemment ce qu'il veut dans ces trucs mais jamais je n'ai fait la même chose dans plusieurs machins et quand je poste un truc je sais qu'il ne sera pas vu par les mêmes personnes sur l'un et sur l'autre (alors qu'une partie des potes sont les mêmes). 

J'ai aussi rigolé quand Google+ est sorti. Les gens y reproduisaient ce qu'ils faisaient ailleurs. C'était Google. Il fallait faire quelque chose. Sache par exemple que je ne diffuse pas mes billets de blog dans mes pages personnelles Google+ et Facebook (je le fais dans des pages dédiées au cas où certains seraient intéressés). Je ne diffuse que dans Twitter. 

Bref, si tu prends ces nouveaux réseaux pour LT des émissions de télévision, diffuser des photos de chat ou faire la publicité de tes blogs ou de ceux de tes potes, ne compte pas sur moi pour te suivre. 

3. Invitez des potes

Pendant 24 heures, je me suis retrouvé tout seul dans Pheed. C'est déprimant. J'ai donc proposé des copains aimant bien bricoler avec ces machins de m'y rejoindre. 

4. Ne faites pas la courses aux followers.

On a assez merdé avec Twitter.

5. Soyez patients. 



Envoyé de mon iPhone

18 octobre 2014

L'iPad sans dessus dessous

Depuis hier, le machin qui détermine l'orientation de mon iPad est un peu dans le cirage. Cette photo est une excellente illustration : la zone de saisie est dans le format "paysage" sur un écran en format "portrait", format "portrait" dans lequel est bien mon iPad. Pourtant, au moment où j'ai pris cette photo, l'iPad était bien vertical.

C'est assez rigolo. En fond d'écran d'accueil, j'ai la photo de l'ancienne serveuse de la Comète. Cette nuit, je rentre du bistro, elle était à l'envers ! Les applications étaient bien placées, mais le fond d'écran avait la tête en bas. J'avais beau tourner le machin, le tout venait avec.

Je me trompe peut-être mais il me semble que ça a commencé au moment où j'ai pris ma photo pour faire un avatar pour Tsu ou Let, un des deux réseaux sociaux que j'essaie depuis hier.

L'avenir des nouveaux réseaux sociaux

J'évoquais hier trois récents réseaux sociaux (ou « médias sociaux » ou « canaux sociaux » ou « outils de réseautage social ») : ello, tsu et let. Au niveau des fonctionnalités, ils ressemblent beaucoup à Facebook avec beaucoup de fonctionnalités en moins mais des détails très intéressants en plus et une ergonomie qui me semble préférable.

Je vous laisse les découvrir avant de réfléchir : quel est leur avenir ?

Tout d'abord, je suis circonspect quand je regarde les modèles économiques des machins comme Facebook et Twitter (mais pas Google+ qui repose sur Google). S'ils gagnent de l'argent, ils ont une valorisation du capital incroyable au regard du chiffre d'affaire et du bénéfice. Pour résumer, la valorisation boursière de Total, notre numéro un national des grandes entreprises, est du même ordre de grandeur que celle de Facebook or Total a des usines et autre raffineries dans le monde entier, des bâteaux, des commerçants, des revendeurs,... Facebook a quelques milliers d'employés et vend quelques encarts publicitaires.

Tout cela est basé sur du vent et si de nouveaux médias sociaux se développement, ils ne vivront que sur ce vent, sur ce qu'on appelait une « bulle » au début des années 2000. Et la bulle explosera... Les petits nouveaux n'ont aucune chance de faire du chiffre d'affaire avec leurs produits. Les modèles payants grand public ont peu de chance de fonctionner... tant qu'il existe des modèles gratuits.

Cela étant, les études montrent que les adolescents boudent de plus en plus Facebook, au profit de Twitter mais aussi d'autres machins. Je ne vais pas faire une théorie sur les phénomènes de mode et tout ça. Les mômes vont voit ailleurs parce qu'ils n'aiment pas ce que font les aînés et risquent moins d'y croiser leurs parents.

Cela ne remet pas en cause Facebook qui est entré dans les mœurs, qui permet à tous les habitants de la planète de communiquer entre eux, d'échanger des informations personnelles, de jouer. Tout comme cela ne remettra pas en cause Twitter qui finira, comme Facebook, par atteindre un sommet, qui continuera à rester le lieu où on exprime des sentences, échange des informations, papote avec les passants, ce petit coin où se nouent des amitiés...

Par contre, je ne crois pas aux réseaux sociaux plus spécialisés comme ces machins qui permettent d'échanger des images. Je vais le dire autrement : il me paraît complètement con d'aller voir les images des autres. Si quelqu'un veut que je vois une de ses photos, il n'a qu'à me la foutre dans Twitter ou Facebook.

Ca fait longtemps qu'il y a d'autres réseaux sociaux. Tiens ! Je suis toujours inscrit à « Copains d'avant ». J'ai largué « Badoo » mais je reste membre de « Twoo » (je le sais parce qu'il a fallu que je mette en place un filtre pour envoyer les trucs à la poubelle). Ce dernier propose des connaissances près de chez soi... Pour ma part, je m'en fous, ceux qui veulent me rencontrer peuvent passer au bistro mais, pourquoi pas ?

Ainsi, bizarrement, les trois petits nouveaux semblent faire plus de concurrence à Google+ qu'à d'autres choses.

Bonne chance à eux !

Mais ce que j'aime bien, chez eux, c'est qu'ils sont obligés de faire des prouesses technologiques pour se différencier des autres alors que les gros concurrents se laissent un peu aller (aussi car ils ont d'autres contraintes, comme la robustesse).

Et toi, tu en penses quoi ?

17 octobre 2014

Ces nouveaux réseaux sociaux qui fleurissent

Après Ello, il y a quelques semaines, deux machins deviennent à la mode : Let et Tsu et c'est Monsieur Poireau qui nous présente ça. Je suis bien sûr inscrit partout et j'ai vaguement testé. Les petits nouveaux sont très sympas.




10 octobre 2014

Google+ n'est pas mort [il bande encore]

Google+ n'est pas en train de mourir nous dit le chef de Google+, David Besbris, dans cette interview. Il est en rosbif. Je vais le résumationner et le traductionner dans un langage impeccable.              

M. Besbris assure que Google a bien l'intention de continuer à investir dans la division. L'ancien vice-président de l'ingénierie de Google supervise maintenant l'ensemble des produits sociaux de Google. L'équipe Google+ a de nouveaux bureaux sur le côté est de la tentaculaire Mountain View, en Californie. Les rumeurs que l'équipe a été la diminution sont également pas vrai.

«Nous sommes la plus grande que nous l'avons jamais été," dit Besbris Re / code dans une interview exclusive. "Nous n'avons pas été amorcé à partir de n'importe quelle partie du campus, nous avons choisi de venir ici."

Google+ ne va pas disparaître de sitôt ?

Nous sommes vraiment très heureux du progrès de Google+. Larry Page [thebigboss] a dit qu'il va continuer à travailler sur la construction de ce genre de bastringue, qu'il est très heureux avec. La société est derrière nous ! Je n'ai aucune idée d'où ces rumeurs proviennent, pour être honnête avec vous.

Quel est le plus grand malentendu à propos de Google+ ?

Les gens sous-estiment la relation que Google+ entretient avec ses utilisateurs autour de différents intérêts. Je pense que les gens viennent à Google+ pour cette attente de la tentative, par Google, de faire un autre produit, pour rivaliser avec quelqu'un. Ca doit être quelque chose comme ça. Nous ne sommes pourtant pas en concurrence avec d’autres produits. Nous n'abordons pas les produits parce ce que nous devons aller vers certaines industries, parce que quelqu'un d'autre est en train de faire quelque chose d'important. Nous allons dans cette industrie parce que nous voulons rendre les utilisateurs heureux…

C'est ainsi que Google a toujours fait des choses. Il y avait des moteurs de recherche avant Google, nous avons fait les choses différemment. Il y avait des systèmes de courrier électronique avant la sortie de Gmail, nous avons juste abordé le problème différemment. Nous avons eu une manière différente, nous avons pensé que nous pourrions résoudre les cas d'utilisation de base. Je pense que le graphe social est assez nuancé. L'idée que tout le monde vous ait le même accès à vous n'est tout simplement pas un bon modèle pour l'humanité. Nos membres aiment les cercles. Ils aiment que Google a intégré la vie privée en tant que fonction dès le début.

De tous les produits sociaux que vous avez, où est  Google+ dans votre liste de priorités ?

Très élevé. Photos, Hangouts, Google+ - je dirais que ce sont mes trois priorités. L'application Google+ est utilisé par des centaines de millions d'utilisateurs, c'est effectivement quelque chose que j'utilise tous les jours avec mes amis et ma famille et mes intérêts, parler de la photographie et de mon affection contre nature pour les petits écureuils et des choses comme ça. Je suis un utilisateur passionné de ces choses.

La société parle souvent de photos comme étant l'un des points forts de Google+ - quels sont les autres ?

Les lieux de rencontre de la vidéo sont assez incroyables. Il n'y a aucune technologie aussi raffinée pour faire de « la vidéo-conférence » que ce que nous avons. Sur l'espace de consommation, une partie de ce que nous avons vu au sujet des communautés est vraiment incroyable. Nous les avons vus décoller comme une fusée dans Google+.

Quels sont les domaines où Google+ doit s’améliorer?

Nous avons toujours eu de très bonnes applications mobiles pour iOS et Android, mais nous ne pouvons pas nous y concentrer. Je suis vraiment heureux avec ce que nous avons mais je pense que l’on peut faire de belles choses avec.

Où êtes-vous en ce moment en termes d'utilisateurs?

Je ne veux pas parler de chiffres.

Quel est le principal défi pour apporter de nouveaux utilisateurs ?

Pour nous, il a été important de comprendre comment les utilisateurs utilisent vraiment Google+ et comment ils s’en sont approprié. Nous voulons vraiment comprendre comment ils le font et ensuite raconter cette histoire à de nouveaux utilisateurs pour faire en sorte qu'ils disposent d'un ensemble répondants à leurs attentes.

Cela at-il été un défi depuis le début - tout simplement expliquer ce que Google+ est pour les nouveaux utilisateurs ?

Peut-être. Je ne pense pas que Google+ a été extrêmement déroutant pour les utilisateurs. Je pense qu'ils comprennent tout quand ils viennent dans le produit. Je pense qu'ils viennent avec un tas de notions préconçues sur la base de ce qu'ils ont lu dans la presse [NDLR : et à mon avis de ce qu’ils font avec Twitter et Facebook] et c'est particulièrement important dans les premiers jours lorsque nous l’avons construit parce que personne ne savait ce que c'était - c'était juste cette nouvelle chose pour laquelle ils ont reçu une invitation.

Nous étions à la recherche d'un ton pour être différents, pour intégrer la vie privée dans le produit. Nous avons fait beaucoup de recherche, nous avons la vidéo en face-à-face, nous faisons des choses incroyables avec vos photos. C'est une histoire que nous avons à raconter pour les utilisateurs parce qu'ils ne la reçoivent pas dans d'autres endroits.

Dans le passé, les gens se sont plaints que Google+ leur a été imposé quand ils voulaient utiliser d'autres produits Google. Comment répondriez-vous à l'idée que Google+ a été poussé chez des utilisateurs qui n’en veulent pas?

Je veux que les gens n’utilisent le logiciel que quand ils veulent utiliser le logiciel. Comme vous l'avez vu, nous avons récemment apporté des modifications à la gestion de l'inscription. Je pense que cela apportait de la confusion. Le changement que nous avons fait est de laisser le choix aux utilisateurs de s’inscrire quand ils le sentent. Il n'y avait pas de grande stratégie pour forcer les utilisateurs à se joindre.

Pourquoi n'a pas Google+ jamais eu d’annonces publicitaires ?

Je pense que les annonces peuvent être utiles. Si vous êtes à la recherche de quelque chose et de voir un ensemble d'annonces qui apparaît, c'est utile d’aller réellement acheter la chose que vous cherchez. Si vous cherchez des photos de vos enfants ou si vous obtenez une annonce pour des mobile homes juste parce qu’il vous est arrivé de passer par un parc de maisons mobiles, je ne pense pas que ce soit utile. Le contexte est la chose qui importe le plus.

Vous souhaitez diffuser une annonce quand elle est pertinente, bien faite,… Si vous ne le faites pas, les annonces ne seront pas de grandes annonces. Elles ne seront pas bénéfiques et elles polluent l'espace. Je pense que pour un lieu social qui tend à être très intime où vous avez des conversations avec des gens, vous partagez des photos,… vous ne voulez pas être à ce point bombardé avec bruit.

Avez-vous l'intention ou le projet de faire des annonces pour Google+ dans le futur?

J'ai tendance à ne rien exclure […].

Comment regard portez-vous sur ce que Vic Gundotra a fait quand il dirigeait Google+?

Vic et moi avons commencé le projet ensemble et il a été un très bon ami - est encore un très bon ami, en fait - et un mentor pour moi depuis le début. J'ai une incroyable admiration pour Vic et beaucoup de respect. Construire une nouvelle chose est difficile, et la construction d'une nouvelle chose dans l'espace social est sans doute encore plus difficile. Je pense qu'il a fait quelques trucs formidables pour aboutir à  Google+.

Qu'avez-vous essayé de faire différemment pour changer les choses, depuis son arrivée?

Il aime les pullovers, j’aime les vestes. Lui et moi sommes de bons amis et nous avons travaillé ensemble plusieurs années, mais nous avons une approche légèrement différente de la façon dont nous communiquons avec l'équipe, la façon dont nous gérons les réunions. Mais ça a surtout été des trucs comme ça. Il n'y a pas eu un gros changement dans la direction ou quelque chose comme ça. Vous pouvez écrire ceci : je pense que je suis un meilleur photographe que lui.

Quand vous regardez les catégories sociales populaires comme la messagerie éphémère ou les applications sociales anonymes, êtes-vous attiré vers ces produits ?

Je pense qu'il y a des formes très différentes de communication, des usages de la manière avec laquelle les gens communiquent. Je ne pense pas que nous devons tout construire. […]

L'espace de réseautage social est vraiment dominé par le public, plus que par les fonctionnalités. Je suis vraiment content avec notre public. Ils sont très passionnés, ils aiment Google+ à mort. Ils voient Google+ comme un réseau social pour leurs intérêts. Je pense que l'introduction de messagerie éphémère ou de communication anonyme juste parce que c'est une mode ne cadrerait pas avec la communauté ou les utilisateurs que nous avons. Cela ne veut pas dire que Google ne fera pas de produits dans d'autres niches, mais je pense que c'est mauvais de regrouper toutes les interactions sociales dans un espace produit.

Quelle est la fin de la partie pour Google+ ? Qu'est-ce que vous essayez d'atteindre dans le long terme ?


Je ne pense pas que l’on puisse parler de fin pour Google+, je pense que nous sommes dans le domaine social pour le long terme. Nous l'avons dit au début de l'entreprise, nous faisons des paris à long terme, nous prenons des décisions à long terme. Le social est tout un aspect de l'informatique, comme n'importe quelle autre sujet que vous imaginez chez Google. Derrière chacun de ces écrans est un utilisateur, il s'agit d'une personne réelle. Les gens sont des créatures sociales, ils veulent partager des choses, ils veulent apprendre les uns des autres, ils veulent poser des questions. C'est vraiment important pour nous, en tant que société, la façon dont nous pouvons produire à ce sujet.

Schizophrène, paranoïaque ou mythomane au boulot ?

Dans mon blog bistro, je relevais, hier soir, une anecdote véridique (même si j’ai un peu romancé le contexte). Un candidat que je recevais avec des collègues pour occuper un poste de sous-traitant m’a dit qu’il était entré chez un de ses clients pour préparer le passage de leurs machines à l’an 2000 en 2001. Je l’ai fait répéter plusieurs fois en soulignant la contradiction.

J’ai immédiatement compris que, lors du debriefing que nous tiendrons, j’émettrai un avis très négatif. A partir de ce moment, je me suis donc désintéressé de la conversation mais j’ai continué à faire le job.  Ainsi, en discutant avec une collègue, ce matin, elle m’a rappelé d’autres contradictions que j’avais relevées dont une grosse : le lascar, dans son CV, décrivait sa dernière mission. C’était chez un de nos clients pour homologuer une de nos applications. Or nous n’avons pas encore livré ce client. Nous le ferons dans les prochains jours, conformément au planning élaboré il y a plusieurs années. Je lui ai donc expliqué mon incompréhension mais il a maintenu ses propos.

N’allez pas croire que je sois un enfoiré en entretien. Je n’étais pas là pour le casser mais pour lui permettre de rectifier des erreurs qu’il aurait pu faire à cause du stress de l’entretien. Par exemple, pour la préparation du passage à l’an 2000, je suis persuadé qu’il a confondu avec le passage à l’euro (ou un autre « passage », plus technique, que nous connaissons périodiquement, EMV, NAC,… si cela cause à certains de mes lecteurs). Pour l’homologation de notre application, je suis sûr qu’il a été recruté pour la préparer puis la faire. D’ailleurs, l’objet exact de la question était de savoir pourquoi il quittait ce client alors que le gros de la mission n’était pas commencé.

Tout cela importe peu…

En discutant avec ma collègue, je me suis rendu compte que ce lascar faisait partie de ces gens qui n’ont strictement aucun recul sur ce qu’ils font. Ca ne veut pas dire qu’ils sont incompétents ou mauvais mais qu’ils ne se remettent pas en cause et, surtout, qu’ils ne comprennent pas, au fond, ce qu’ils sont en train de faire. Ils font ce que leur chef leur dit de faire mais mélangent les intitulés des missions, ne réagissent même pas au fait qu’ils font autre chose que ce qui est dans cet intitulé.

On en voit tous les jours !

Le plus frappant était un de mes collègues qui passait ses journées à faire des statistiques qui n’étaient utilisées par personne sauf par le chef « pour savoir ». A une occasion, j’ai eu à le remplacer. Je ne voulais pas passer un mois complet à éplucher des listings. J’ai imaginé une autre solution. Le mois suivant, je l’ai affiné et, en quelques temps, je mettais 45 ou 50 minutes pour faire le travail qu’il faisait en un mois en présentant bien mes chiffres dans un joli document qui a fini par circuler. Il n’avait jamais réfléchi au pourquoi ou au comment

Ainsi, mon gugusse a très certainement confondu le temps qu’il avait passé sur le passage à l’euro et celui sur le passage à l’an 2000 parce qu’il avait explicitement travaillé dessus non pas parce qu’il fallait que nos machines fonctionnent en l’an 2000 et avec des euros mais parce qu’un chef lui avait dit de le faire, lui avait donné un bureau, un microordinateur, une chaise,… et quelques consignes, voire l’avait assisté dans certaines réunions.

On en voit tous les jours, disais-je, et on ne s’en rend pas toujours compte. Récemment, j’ai passé une avoinée à un collègue qui critiquait nos outils (et exigeait donc que je débloque du pognon pour les changer). Dans le fond, il avait raison. Mais il a fallu que je lui explique que notre job n’était pas de faire des outils mais des applications fonctionnant sur des machines mises à disposition des clients de nos clients pour gagner de l’oseille. Presque le contraire de l’autre, avec ses statistiques. Lui ne comprenait pas que je ne veuille pas dépenser 20 000 euros pour lui éviter trois heures de travail (très chiant) par mois et qu’il devait me faire une autre proposition.


Ces andouilles sont une plaie pour l’entreprise parce qu’ils génèrent des gros loupés. Pourtant, j’en ai connus des très bons… Et ils ont leurs opposés : ceux qui n’en branlent pas une parce qu’ils remettent en cause l’utilité de ce qu’ils font et les méthodes utilisées.

07 octobre 2014

Non de domaine acquis avec Blogger : gros bug Google

Joie ! J'ai reçu un mail me confirmant que le nom de domaine www.nicolasjegou.com allait être renouvelé automatiquement. J'avais pourtant bien eu peur de le perdre...

Dans le temps, Blogger permettait d'acquérir des noms de domaine directement dans l'interface. C'est ainsi que j'en ai acheté 6 ! Dans l'ordre chronologique macomete.com, aubistro.com, aubistrogeek.com, jegoun.net, lefuroscope.com et nicolasjegou.com. 

On se retrouvait alors client de Google Apps. Depuis, Google a changé de politique. Google Apps est devenu payant. La fonction d'achat de nom de domaine de Blogger a disparu (je crois). Google est devenu vendeur de noms de domaine (la filiale Blogger passait par des tiers, dont nodaddy, si ma mémoire est bonne utilisé pour 4 des blogs). 

Dans la mise à jour de leurs bases, ils ont mélangé les trucs, je suppose. 

Toujours est-il que pour le furoscope, le premier nom à devoir être renouvelé année, ils m'ont demandé de mettre à jour mon numéro de carte, le précédent étant "périmé" (ce qui n'est même pas vrai). Je n'ai pas reussi et j'ai abandonné, le blog étant inactif. 

Pour nicolasjegou.com, j'ai reçu un mail en anglais. La première fois ! Un truc tres court avec une police de caractères genre "courrier". Impossible de me connecter à l'interface s'administration. Rien à faire. Avec un compte, ils me disaient de me connecter avec un autre compte. Avec l'autre, il bouclait sur la saisie du mot de passe alors que j'étais sûr de moi (c'était mon compte principal, jegoun chez gmail, si j'oublie le mot de passe, je n'ai plus qu'à me couper les couillles).  Il ne me disait pas que mon mot de passe était mauvais. Il bouclait. 

J'étais inquiet. Finalement, j'ai reçu un mail aujourd'hui : c'est renouvelé. 

Avec les quatre autres, j'ai reçu des mails dans la semaine pour dire que c'était ok (c'est le hasard si tout tombe en même temps) mais d'autres un peu plus louches. 

Un gros bug ? 

06 octobre 2014

De Jelly Splash à Cuisine magique

Je ne savais pas qu’ils étaient aussi nombreux, ces jeux dans la lignée de Candy Crush. J’en ai encore découvert quatre, ce week-end, dont l’un auquel je ne comprends rien. Ils sont à peu près identiques : il faut soit aligner au moins trois objets identiques soit survoler aux moins trois objets identiques des objets qui se touchent par le côté ou la diagonale. Les objets sont ainsi « cueillis » : l’objet des niveaux les plus bas est souvent de cueillir un maximum d’objets de certains types. Ensuite, ça se corse. Dans Candy Crush, par exemple, les tableaux finissent par s’envahir de chocolat qu’il va falloir « bouffer » en alignant des objets à côté. Les 10 ou 20 premiers niveaux sont toujours relativement faciles, pour peu que vous soyez habitués à ce genre de machin. Après, ça se corse.

Les objets en questions peuvent être des bonbons, des fruits, des légumes, des yaourts, des coquillages, des confitures,… Ils n’ont pas encore trouvé des jeux avec des bites, des culs, des nichons,… On y joue sur smartphone et tablette mais aussi, souvent, dans Facebook.

On a généralement 5 vie, c’est-à-dire qu’on ne peut pas jouer si on a échoué à 5 niveaux. Les vies sont régénérées toutes les demi-heures ou toutes les heures et on peut en envoyer aux copains.

Voilà donc ceux que j’ai sur mon iPhone et le niveau auquel je suis arrivé, dans l’ordre d’apparition à l’écran.

Jelly Splash (212) : c’est mon préféré, probablement, j’y joue depuis les dernières vacances de Noël. Ce qu’il y a de sympa, c’est que beaucoup de monde s’y est mis et on retrouve les copains au fil des niveaux. Sauf que là, j’ai dépassé Audine, ce week-end, et je suis seul en tête.

Jelly Mania (208 tous les niveaux des tableaux complémentaires jusqu’au 7ème) : je butte sur le 8ème machin en plus du 8ème tableau et le niveau 208 me parait infranchissable. Je n’y crois qu’un copain : Gaël…

Je disais que les niveaux se corsaient progressivement, ce qui est vrai, mais il faut en plus une bonne part de chance pour certains.

Candy Mania ou Candy Blast (124) : j’y joue aussi régulièrement depuis longtemps. Il est très plaisant.

Fruit Splash (110) : également un de mes préférés « en général » mais certains niveaux sont trop chiants, il faut trop de hasard. Si j’y joue encore, c’est par défit avec moi-même suite une anecdote que je vais raconter ci-dessous.

Quand j’ai changé d’iPhone, je n’ai pas réussi à récupérer mes niveaux d’antan à ces deux derniers jeux. Il y a un problème avec Facebook, je n’arrive pas à m’y connecter contrairement aux autres. Ca plante. Du coup, il a fallu que je reparte à zéro ce qui est très chiant : les premiers niveaux sont beaucoup trop faciles. On peut en faire une cinquantaine sans perdre de vie. Ce qui me gène avec Fruit Splash, c’est que je n’arrive pas à passer ce niveau 110 que j’ai déjà vaincu.

En outre, la synchronisation entre l’iPad et l’iPhone ne fonctionne pas.

Pat Heroes (50) : je suis scotché à un niveau (le deuxième machin pour débloquer le tableau après le niveau 50) depuis des mois et des mois. C’est un jeu très basique, presque idiot par rapport aux autres (pourtant pas très fins…). Je n’y joue que sur iPhone et uniquement soit quand je n’ai plus de vie aux précédents soit pendant les réunions un peu chiante au cours desquelles il faut quand même que je reste concentré.

Fruit Legends (38) : je suis scotché à un niveau qui ne semble pas très difficile (contrairement à Pat Heroes où le niveau en question semble très difficile). Il a peu d’intérêt, comme le précédent. Je n’y joue que « par hasard ».

Jewel Heroes (20) : encore un jeu sans le moindre intérêt au graphisme merdique, auquel je jouais à une époque pour passer le temps…

Voilà pour l’écran d’accueil de mon iPhone : trois jeux que j’aime bien et trois que j’utilise pour passer le temps, notamment dans les transports en commun… En deuxième page, nous avons un truc idiot et en troisième « le jeu ». Ensuite, on trouve des jeux auxquels j’ai beaucoup joué à une époque et sur lesquels je reviens à l’occasion.

Jewel Mania (7/18 ou 17) : j’y ai beaucoup joué, les tableaux sont sympas mais je ne comprends rien à l’enchainement des niveaux. Du coup, j’ai laissé tomber. J’y reviendrai peut-être.

Candy Crush (78) : figurez-vous qu’au moment où je rédige ce paragraphe, je me rends compte que je n’ai plus l’application sur mon smartphone (j’ai fait le ménage quand j’ai changé de machin). Toujours est-il que je suis resté bloqué à ce niveau pendant des semaines me disant que seul le hasard pouvait me sauver. Certains s’imaginent bons, mais il faut surtout de la chance pour franchir certains niveaux…

Avec mon jeu préféré, Jelly Splash, il m’arrive de rester plusieurs semaines scotché à une même place, parfois plus de trois ou quatre (je le vois lors de mes retours en Bretagne quand il m’arrive de constater que je jouais déjà au même truc lors de ma précédente visite). Il n’y a pourtant aucune lassitude. C’est avec le niveau 78 de Candy Crush que je me suis rendu compte que la chance comptait plus que l’entraînement. D’ailleurs, avec Jelly Splash, j’ai passé 32 niveaux en une semaine. Ca fait son charme.

Farm Heroes (133) : c’était mon jeu préféré avant de découvrir Jelly Splash. C’est peut-être celui avec le graphisme le plus plaisant. Je n’y joue que très rarement, pour autant, et uniquement sur l’iPad, dans le train. J’étais resté bloqué très longtemps à un niveau. Même si je l’ai passé depuis, je crois qu’il m’a lassé. C’est un jeu assez varié.

Magic Kitchen (47) : je l’ai découvert ce week-end. Il est très bien, très varié, aussi. C’est Audine qui me l’a conseillé. Un futur grand !

Pengle (32) : je l’ai également découvert ce week-end, je ne sais plus comment  (je crois que c’est Facebook qui me l’a conseillé). Il est assez sympa, le graphisme est basique mais les animations sont agréables.

Pudding Pop (70) : je l’ai aussi trouvé ce week-end (un bug de l’AppStore ! Quand vous téléchargez Pengle pour iPad, ça vous sort ce truc). Même s’il est basique, il est très sympa, aussi, mais ne fonctionne pas sans connexion internet (donc dans le métro). Il ressemble un peu (le jeu, pas le graphisme) à Jelly Flash.

Farm Mania et Farm Héroes : je ne les ai plus dans l’iPhone (suite au ménage après l’acquisition du nouveau). Je n’y jouais plus. Ils avaient le même graphisme mais des règles du jeu différentes. Je m’en étais lassé après y avoir beaucoup joué pendant une période relativement courte. A l’un des deux, j’étais tombé sur un niveau « infranchissable » (du moins, sans une chance incroyable).



01 octobre 2014

Quel est l'intérêt d'ello.co ?

C'est, en l'occurrence, une des questions que l'on m'a posées dans Twitter ce matin suite à mon billet sur ce nouveau truc. 

J'ai répondu : on n'y trouve pas de questions débiles. 

La twittossesse en question n'a pas compris l'espèce de second degré qui imprégnait la réponse que je lui ai faite. Il faut dire que c'était une femme. Alors, le second degré, hein ! Ne poussons néanmoins pas jusqu'au troisième. 

Toujours est-il que sa question est captivante. A quoi sert Facebook ? A recevoir les photos des gamins de types qu'on ne connait pas. A quoi sert Twitter ? A suivre émission de télévision que l'on regarde. 

Je conchie donc l'utilité d'Ello.co. Ce n'est pas la bonne question. 

ello.co : j'y suis

Ello.co est LE réseau social où tout le monde doit être, même toi, @DidierGoux. Ah non ! C’est vachement moderne, ce n’est pas trop pour les réactionnaires. C’est un nouveau média de réseautage social accessible uniquement sur invitation. C’est très simple d’utilisation : j’ai réussi à ouvrir un compte à 23 heures, hier ! Poireau m’avait invité.

Bon ! Il y a quelques bugs. Par exemple, je n’arrive pas à mettre d’avatar à partir de mon PC mais à partir de l’iPhone ou de l’iPad, ça fonctionne.

C’est un truc qui ressemble à la fois à Twitter et à Facebook, pour vous dire à quel point c’est absolument indispensable. L’ergonomie est très épurée, c’est très bien (mais on voit mal la petite flèche grise pour poster les commentaires, c’est ballot).

Bon ! Tu n’as qu’à aller voir toi-même. Sauf si tu n’as pas reçu d’invitation auquel cas je ne peux rien pour toi : tu es d’ores et déjà catégorisé comme étant ringard.

Je vais vous parler de la version pour mobile. Il n’y a pas encore d’application, à ma connaissance, mais http://ello.co fonctionne très bien dans Safari mais il faut savoir qu’il faut cliquer sur l’espèce de patate noire qui sourit bêtement en haut à gauche (voir l’illustration) pour avoir accès à sa « TL ». Je dois reconnaître que j’ai mis quelques minutes avant de trouver et je me sentais con : un réseau social où l’on ne peut pas lire les conneries des copains n’est pas un réseau social très intéressant. A part ça, en balayant latéralement l’écran vous basculez entre les pages (je vous laisse découvrir lesquelles) ce qui est très bien (c’est un peu comme dans Twitter mais en plus utile).


Si vous tapez : http://ello.co/jegoun vous tombez sur moi mais il faut m’offrir une bière si vous voulez que je m’abonne à votre compte.

L'ami Jacques croit que le réseau s'appelle Helloco et refuse d'y aller.