Tu en as marre de l'agitation de Twitter et tu es fatigué du
ronron de Facebook ? Viens nous rejoindre dans Google+. Tu es déjà venu et tu
es persuadé qu'il n'y se passe rien ? Forcément, tu n'y fais rien ! Toujours le
même problème : l'œuf ou la poule ? Quand tu as ouvert ton compte Facebook, il
s'y passait quelque chose d'intéressant ? Avec Google+, tu voudrais arriver
directement avec du flux...
Tout d'abord, arrête de vouloir à tout prix comparer les trois. Tiens ! Commence part t'ôter du crâne que Google+ est un réseau social. Change de paradigme comme ils disent, ces cons. Google+ n'est pas un réseau social. Répète après moi : Google+ n'est pas un réseau social. D'ailleurs, c'est quoi, un réseau social ?
Google+ est une couche sociale pour les applications Google. Ça ne veut rien dire, tu me diras. Ce n'est pas grave. Pour utiliser Twitter ou Facebook, tu fais quoi ? Tu vas dans Twitter ou Facebook. Pour aller dans Google+, tu ne fais rien. Tu y es. Tout cela est conceptuel, on s'en fout donc.
Tu cherches la véritable recette du sandwich jambon beurre. Avant tu allais dans Google et tu tapais "recette sandwich jambon beurre". Avec Google+, tu iras dans Google+ pour faire cette recherche et vu auras les recettes préférées de tes contacts.
Pour ça, il faut des contacts. Lors de ton premier passage dans Google*, tu as importé tes contacts de messagerie. Tu as vu ton mur. Tu t'es dit : il y a les mêmes imbéciles que dans Facebook, ça ne sert à rien et tu t'es barré. T'es con. Tout l'art consistera donc à trouver des contacts intéressants. Il y en a.
Avant de commencer, il va te falloir organiser tes cercles. Que sont les cercles ? Des groupes de contact. Tu peux avoir, par exemple, "potes", "informations geek", "informations économiques",... Pour ma part, ils sont triés par degré d'affinité. Certains peuvent être dans plusieurs cercles. Par exemple, j'ai un cercle "blogueurs parisiens" qui contient toutes les personnes que j'invite quand je fais mes réunions de blogueurs. En trois clics, l’invitation est faite.
Tout d'abord, arrête de vouloir à tout prix comparer les trois. Tiens ! Commence part t'ôter du crâne que Google+ est un réseau social. Change de paradigme comme ils disent, ces cons. Google+ n'est pas un réseau social. Répète après moi : Google+ n'est pas un réseau social. D'ailleurs, c'est quoi, un réseau social ?
Google+ est une couche sociale pour les applications Google. Ça ne veut rien dire, tu me diras. Ce n'est pas grave. Pour utiliser Twitter ou Facebook, tu fais quoi ? Tu vas dans Twitter ou Facebook. Pour aller dans Google+, tu ne fais rien. Tu y es. Tout cela est conceptuel, on s'en fout donc.
Tu cherches la véritable recette du sandwich jambon beurre. Avant tu allais dans Google et tu tapais "recette sandwich jambon beurre". Avec Google+, tu iras dans Google+ pour faire cette recherche et vu auras les recettes préférées de tes contacts.
Pour ça, il faut des contacts. Lors de ton premier passage dans Google*, tu as importé tes contacts de messagerie. Tu as vu ton mur. Tu t'es dit : il y a les mêmes imbéciles que dans Facebook, ça ne sert à rien et tu t'es barré. T'es con. Tout l'art consistera donc à trouver des contacts intéressants. Il y en a.
Avant de commencer, il va te falloir organiser tes cercles. Que sont les cercles ? Des groupes de contact. Tu peux avoir, par exemple, "potes", "informations geek", "informations économiques",... Pour ma part, ils sont triés par degré d'affinité. Certains peuvent être dans plusieurs cercles. Par exemple, j'ai un cercle "blogueurs parisiens" qui contient toutes les personnes que j'invite quand je fais mes réunions de blogueurs. En trois clics, l’invitation est faite.
Ne te bile pas trop. Et sois pragmatique. Par exemple, j’ai
un cercle avec mes potes blogueurs qui ne font que diffuser leurs billets de
blogs. Ca me permet de ne pas les suivre, vu que je suis abonné autrement à
leurs blogs. Ne leur dites pas.
Je vais poursuivre mais je tiens à insister sur certaines
différences entre Google+ et ses rivaux. Quels sont les modèles économiques de
Facebook et Twitter ? Ben oui, quoi… Ce sont des sociétés commerciales, il
faut qu’elles gagnent de l’argent. Comme c’est gratuit, on l’oublie souvent. D’ailleurs,
ça me fait bien rigoler. J’ai un tas de potes gauchistes qui partent à l’assaut
de la finance mondiale en utilisant ces deux géants côtés en bourse. Toujours
est-il que l’essentiel des revenus provient de la publicité qu’ils affichent,
Facebook gagnant aussi du pognon avec les applications. Google+ ne gagne pas d’argent.
Ce n’est pas le but. Google gagne du pognon avec d’autres services. Réfléchis
bien à cela, à l’occasion et au fait que ce n’est pas la seule application sans
gain pour Google.
J’ai dit que Google+ n’étais pas un réseau social mais une
couche sociale des applications Google. Je vais citer les plus importantes :
le moteur de recherche, Gmail et Youtube. Au sein de Google+, on trouve des
applications comme Hangouts (qui permet d’avoir des conversations privées à l’écrit
ou par vidéo avec un groupe de gugusses), Photo,… En tant que pur réseau
social, on trouve trois genres de publications : celles sur les profils
des gens, celles sur les pages des organismes et celles dans les communautés.
Je parlais des différences avec Facebook mais, là, on tombe
directement sur les points communs… Facebook a l’équivalent : des
conversations privées, des photos, des profils, des pages, des groupes (l’équivalent
des communautés).
Les profils et les pages sont presque identiques : les
profils sont pour les individus et les pages sont pour les entreprises, les
organismes. Par exemple, il y a une page qui regroupe les publications de mes
blogs. Les communautés regroupent les gens par centre d’intérêt. Par exemple,
après avoir fait ce billet, je pourrais le diffuser à la communauté des « utilisateurs
francophone de Google+ » qui pourrait être intéressée (je ne le ferai pas :
j’ai horreur du spam).
Les communautés sont intéressantes. Outre leur nature
(regroupé les gens par centre d’intérêt), elles permettent de découvrir des
gens intéressants, que l’on pourra mettre dans ses cercles afin de voir ce qu’ils
diffusent. Une autre manière de découvrir des utilisateurs de Google+ est de
compter sur le hasard. Par exemple, voir l’illustration. Un copain (mais ça
aurait pu ne pas l’être…) m’envoie un mail dans mon Gmail, je « découvre »,
à droite qu’il a un compte Google+ : je peux le suivre. Enfin, Google+
propose de suivre des gens plus ou moins au hasard.
Et n’hésitez pas à virer de vos cercles les bavards. Vous
pouvez emmagasiner les contacts, de toute manière, la plupart des gens sont
inactifs. Ils ne vous feront pas chier. Ne faites pas le parallèle avec Twitter
ou Facebook : ce ne sont pas des potes, uniquement des gens susceptibles
de vous mettre sous le nez des informations intéressantes.
Je reviens aux communautés. Elles sont un élément clé de
Google+. Je ne connais pas tes centres d’intérêt (au fait, je te vouvoie ou je
te tutoie ?). Je fais partie de quelques communautés autour de sujets qui
m’intéressent. Si tu es là, c’est que Google t’intéresse un peu. Je vais donc
te conseiller la
communauté des utilisateurs de Google en France. Elle est très bien gérée,
contrairement à d’autres. J’ai paramétré mon compte de manière à recevoir un
mail dès qu’une nouvelle publication est faite. Si je n’ai pas le temps, j’efface
le mail. Ce n’est pas grave, le système de notification de Google+ est bien
fait, notamment si vous avez Gmail. Ainsi, je disais en début de billet : « Pour utiliser Twitter ou Facebook, tu fais quoi ? Tu vas
dans Twitter ou Facebook. Pour aller dans Google+, tu ne fais rien. » Nous
sommes en pleine illustration de ce principe. Je reçois les informations de
Google+ sans y aller. J’y vais d’ailleurs très peu. Facebook et Twitter ont
leurs propres systèmes de notification mais Google+, notamment avec la
possibilité de paramétrer les notifications par communauté a un cran d’avance.
Dans ce billet, je dis du mal de Facebook et de Twitter mais
ne vas pas te méprendre : je suis plus souvent dans Facebook et dans
Twitter que dans Google+, notamment avec les jeux de Facebook. Je n’ai pas du
tout le même usage des trois. A Twitter le temps réel et les conneries de
comptoir. A Facebook les relations avec les potes et le ludique. A Google+, l’information,
la veille,…
Les lascars qui ont la même utilisation des trois font une
erreur grave. Je vais donner un exemple : mon copain, le vieux Joël,
habite à trois kilomètres de la Comète. Il a une voiture, un vélo électrique et
une camionnette. Pour venir au bistro, il prend le vélo électrique s’il fait
beau parce que c’est plus fun. Sinon, il prend la voiture sauf si sa femme la
prend. S’il a des courses à faire, il prendra plutôt la voiture ou la
camionnette. S’il a des trucs à transporter, il prendra plutôt cette dernière.
Quand il n’a plus le permis (ça lui est arrivé…), il prend le bus ou le métro.
Toujours est-il qu’il a trois moyens de locomotion principaux et des annexes.
Il prend celui qui est le mieux.
Pour les réseaux sociaux, c’est pareil. Google+ a un
avantage : il est arrivé après les autres. Ainsi, c’est dans Twitter et
dans Facebook qu’on fait des conneries, qu’on passe des messages personnels, qu’on
publie des liens vers les billets des copains,… Ainsi, les utilisateurs de
Google+ sont beaucoup plus sérieux que ceux des autres machins. Je
dirais que l’usage de Google+ est beaucoup plus professionnel.
Il ne te reste plus qu’à te lancer. Je vais néanmoins citer
deux autres avantages de Google+ par rapport à Facebook. Tout d’abord, l’application
pour smartphone est largement mieux (mais ça dépend de l’usage que tu fais du
machin, pour ma part, je suis toute le temps fourré dans Facebook, je n’utilise
quasiment jamais l’application Google+). Ensuite, l’ergonomie est très largement
supérieure.
On aime ou on n’aime pas l’ergonomie. Par contre, Facebook
est obligé de faire de la publicité et de mettre en avant les trucs commerciaux
(les jeux) et les activités des utilisateurs.
Donc, tu vas te lancer. Tout d’abord, tu vas soigner ton
profil. J’insiste. C’est important. Que tu utilises Google+ ou pas, d’ailleurs.
T’as vu l’illustration, là, à gauche : ton CV apparaît dans Google.
Y compris ta dernière publication dans Google+.
Ca n’incite pas à faire le con, hein ?
Quand je te disais que Google+ était partout, contrairement
à Facebook et Twitter…
En plus, si tu viens, on sera 2 !
RépondreSupprimerMerci pour le prosélytisme, du coup !
On va finir trop nombreux.
SupprimerTu es toujours aussi fort en flèches . :-)
RépondreSupprimerTrès instructif comme billet en plus
Oui hein !
Supprimerbravo!
RépondreSupprimerMerci.
SupprimerTous les LB me tombent dessus en même temps.