Mine de rien, les travaux (ou du moins les projets) avancent
pour la maison. Si je rédige des billets de blog, c’est aussi pour mémoriser l’historique,
mais, aujourd’hui, c’est pour consulter mes chers lecteurs (il faut bien que je
fayotte un peu pour avoir des réponses). C’est le cas aujourd’hui pour mon radiateur de salle de bain mais commençons
par des généralités.
Alors, revenons sur l’historique ! Ca me parait
important car ça va faire deux ans, dans un mois, que je suis propriétaire de « la
résidence ». La première année, j’ai commencé par réfléchir à ce que je
voulais (sachons que la maison est tout à fait habitable). Au bout de quelques
mois, je me suis décidé à demander des devis à des professionnels du coin pour
le vidage du « fatras » de ma mère mais les devis étaient exorbitants.
Ma sœur et surtout ma sœur m’ont aidé à trier les choses et
à faire le tri dans les pièces à vivre, à jeter les fringues… Avant l’été
dernier, un copain m’a aidé à débarrasser les dépendances du rez-de-chaussée.
Il y avait un sacré volume de cochonneries !
Un peu après, je me suis lancé dans un premier lot de
travail : le remplacement de la chaudière au fuel par une pompe à chaleur
(PAC) qui s’accompagnait d’une refonte des circuits de circulation d’eau chaude
(pour les radiateurs et l’eau chaude sanitaire) et des travaux sur la toiture.
Parallèlement, je me suis dit que je ne pourrai pas gérer
tout seul les travaux et j’ai décidé de faire appel à un copain, architecte d’intérieur.
Les choses de la vie étant ce qu’elles sont, j’ai mis du temps avant de le
rencontrer puis de lui proposer de passer par lui pour une large prestation. On
a contractualisé en début d’année.
Dans le même temps, je me suis laissé envahir par le jardin.
Le boulot était démesuré car il fallait enlever un mimosa gigantesque qui était
tombé suite à une tempête mais continuait à pousser. La boite à qui je faisais
appel du temps de ma mère pour des prestations « annuelles » n’a pas
été réactive du tout. Je ne suis pas très fort pour relancer, il faut dire, d’autant
que j’ai passé deux mois à l’hôpital à la fin de l’année dernière. J’avais
pourtant eu le patron au téléphone avant les fêtes et il m’avait promis de passer
avant la fin de l’année.
Entre temps, un copain m’avait aidé à nettoyer le jardin devant
la maison et sur le côté gauche (des choses qui envahissaient ma voisine). Il y
a quelques temps, j’ai croisé un jardinier qui travaillait dans le quartier
(chez la voisine en question), je lui ai demandé les coordonnées de sa boite et
nous avons fini par se mettre d’accord sur un grand nettoyage en mai ou juin. J’attends.
Des nouvelles fraiches
Tout d’abord, le vidage de la maison devrait recommencer
demain. Passé mon premier contact avec une société spécialisée qui m’a fait un
devis à me trouer le cul, je ne me suis pas dépêché. D’une part, il n’y avait
aucune espèce d’urgence et le copain m’avait aidé à faire un gros nettoyage par
le vide (d’ailleurs nécessaire pour l’installation de la PAC). D’autre part, je
n’étais jamais disponible au moment où je croisais des annonces dans un groupe
Facebook de la page de Loudéac (et je ne pense jamais vraiment à la maison
quand je suis à Paris). Les astres se sont alignés la semaine dernière et le
type commence mardi.
Pour rappel, il reste la cave, les livres et quelques
armoires à virer. Ce n’est pas simple, pour la cave : l’accès est un peu
compliqué.
Ensuite, le copain architecte d’intérieur est venu me
présenter les premières esquisses. Il s’agit en fait des plans des pièces
de la maison avec la position qu’il envisage pour les meubles et autres
placards, voire la douche, la baignoire et le lavabo de la nouvelle salle de
bain ! Et je suis content ! Doublement. Ca fait plaisir de voir ce
que j’avais imaginé est possible et qu’il a bien compris mes besoins tout en
étant créatif. Et ça permet de me projeter dans l’avenir.
Il a fait quelques modifications devant moi (c’est bien de
maîtriser les outils…) mais à la marge. Malheureusement (pour lui), j’ai eu d’autres
petites idées par la suite que je lui ai transmises par mail depuis. Je vais y
revenir.
Il a eu lui-même de très bonnes idées. Il y a par exemple, l’aménagement
du placard du couloir mais aussi le fait de condamner celui de l’ancienne salle
de bain (la famille comprendra) pour mettre des meubles qui ressemblent à
quelque chose.
La prochaine étape (en fin de semaine) sera de figer tout
cela afin de passer à la suite, notamment, pour lui, la « mise en couleur »
de ses croquis pour que l’on puisse faire des choix au sujet des matériaux.
Des nouvelles idées !
Ce n’est pas grand-chose à part pour limiter le vidage de
mes comptes en banque. Je me suis décidé à ne pas refaire entièrement la
cuisine. Outre le prix, j’ai d’autres limitations comme l’emplacement du
radiateur encastré dans le mur qui limite les possibilités pour un sujet qui me
tiens à cœur : les plans de travail.
Je ne vais faire que quelques trucs comme le remplacement de
l’armoire à balais par un petit plan de travail avec quelques étagères et l’aménagement
des vieux placards (avec une partie réservée pour les balais, les sceaux, la
planche à repasser… à la place du matériel de couture qui ne m’est pas
franchement utile et le bas du placard de gauche avec des grands tiroirs pour
les casseroles et autres cocottes).
Il y aura tout de même deux réparations à faire dans le
mobilier « historique » : les couloirs à couverts qui sortent de
« leurs gongs » et la hotte qui n’aspire plus et n’a plus d’éclairage
orienté vers les plaques de cuisson.
Dans le futur dressing, il me faudra un « placard à
balais » (un placard haut sans tringle, en gros) mais nous sommes au
niveau du détail. Enfin, il me faudrait compléter le périmètre des travaux avec
une partie du garage pour réhabiliter l’espèce de bac ou d’évier et y mettre le
congélateur (j’ai encore du vidage à faire dans le garage avec une étagère pas adaptée,
des « produits chimiques » entassés depuis la nuit des temps, des
réserves de bout de bois car ma mère les gardait pour en faire des tuteurs et
ce genre de choses).
Petits travaux divers
On s’en fout mais ça doit être noté pour les manuels d’histoire
de la résidence…
J’ai mis un lave-vaisselle et changé le fil à linge ce qui a
fait l’objet des deux précédents billets et j’ai rebouleversé, avec la nièce,
les rangements de la cuisine… L’an dernier, je n’avais pas eu toutes les idées…
et certaines de celles que j’ai eues étaient franchement foireuses.
Enfin, et je ne crois pas en avoir parlé ici, j’ai discuté avec
la commerciale de la boite qui a installé la PAC et qui a appelé son
chef pour avoir des réponses. Il ne faut jamais éteindre une PAC : la
consommation d’électricité pour la remise en route annulerait les économies
faites (j’avais d’ailleurs eu une très grosse facture d’électricité quand je
suis revenu à la maison en décembre, après ma longue hospitalisation). Il faut
la régler sur 18 en été et un peu plus en hiver. Point.
Ce qui compte, c’est la température de la cuve, pas celle de
la maison et donc de l’eau qui sort du bastringue.
Et cela explique pourquoi ils ne m’ont jamais fourni de quoi
la commander par internet : il ne faut pas la régler hormis les petites
variations dont je parlais. Tout au plus, on peut la baisser franchement lors
des longues périodes de chaleur.
A la limite, c’est délirant de penser que le thermostat
distant comprenne des possibilités de réglage auxquelles on ne doit pas toucher !
Le radiateur de salle de bain !
On en vient à l’essentiel de ce billet car j’ai besoin d’avis.
Je vais donc transformer la plus petite des chambres en salle de bain. Comme je
le disais, les plans du copain m’ont permis de me remettre dans le réel et d’imaginer
ce que cela pourra donner mais il y a une évidence : le radiateur en fonte
raccordé à la PAC doit être changé. Il est trop long et finirait en partie sous
la douche (on n’a pas vraiment d’autres choix et la proposition d’emplacement
qu’il m’a faite « saute aux yeux ») ce qui empêcherait son
utilisation comme sèche-serviettes. En outre, il est un peu ringard et n’irait
pas du tout dans une salle de bain moderne.
Je veux néanmoins un grand radiateur (mais plus haut que
large) pour qu’il puisse profiter de la PAC et de la température qui se
maintient entre 18 et 20 dans la maison tout en participant au maintien de
cette température à l’étage. En revanche, il me faut un système qui puisse
fonctionner quand la PAC est éteinte (ce qui ne devrait plus arriver vraiment
souvent) et, surtout, qui puisse booster la chaleur (on n’est pas à l’abris de
variations, comme la fois où j’ai laissé les fenêtres ouvertes ou l’on peut
désirer faire monter la température à 22 quand on prend un bain).
J’ai donc eu l’idée de chercher dans Google « radiateur
de salle de bain mixte », qui reçoit donc l’eau chaude du circuit du
chauffage central mais qui a aussi un système électrique pour booster la température.
On trouve plein de choses un peu crétines ou délirantes mais on peut tomber sur
ce
genre de chose.
Voir aussi l’illustration du billet pour la tronche générale
(mais la photo ne correspond pas au modèle).
Nous avons un système raccordé au chauffage central, avec une
télécommande qui permet de lancer ponctuellement un « boost » de la température,
avec des patères pour mettre les serviettes à sécher et des peignoirs, avec une
détection de fenêtre ouverte.
En un mot comme en cent : qu’en pensez-vous ? Qu’avez-vous
chez vous ?
ah je comprend enfin pourquoi ta PAC ne peut pas être pilotée par internet de façon traditionnelle : elle doit fonctionner en permanence. Elle a donc des réglages par saison ?ou tu dois le faire manuellement ? ça ne peut pas se régler par rapport à la température extérieure automatiquement ?
RépondreSupprimerAh ben tu commentes mon blog pendant que je commente ton Facebook. Je finis ton commentaire ici avant de lire ta réponse au mien... C'est compliqué.
SupprimerElle a bien des réglages par saison (été hiver) mais vu la température qu'on a actuellement, il faut que je la mette en route (supporter 17 degrés n'est pas grave mais est gênant quant on reste assis pour travailler). Un réglage par rapport à la température extérieure n'a pas trop de sens. D'une part, elle varie de plus de dix degrés pendant une journée. D'autre part, ça dépend de chaque maison : la mienne a des grandes fenêtres au sud à l'étage donc on profite bien du soleil mais pas au niveau du séjour qui reste un peu froid).
Mais ce n'est pas la température de la maison ou extérieur le principal paramètre dans le raisonnement mais celui de garder en route l'espèce de compresseur de calories qui va permettre de chauffer l'eau selon les besoins... et de garder assez chaude l'eau "dans la cuve" pour faire bouger le bordel. Par exemple, au printemps, pendant mes longues absences, je réglais à 16 le thermostat (alors que je coupais tout l'été), mais il me fallait 36 heures pour revenir à 19. Par contre, si j'aère la maison et donc provoque "artificiellement" une chute de température, les trois degrés reviennent vite !
Il y a donc deux choses : le principe de base de fonctionnement d'une chaudière qui fait qu'on a intérêt à laisser le machin tourner pendant toute la "mauvaise saison" et d'avoir le thermostat qui commande la circulation d'eau chaude et les spécificités de la PAC (la compression des calories).
Or des gens comme moi (près de soixante ans, élevé dans une maison avec un vieux chauffage au fuel quand il ne coûtait pas cher sans régulation de température par l'électronique) avons du mal à adapter un comportement autre que celui consiste à mettre le chauffage à fond quand on se gèle les couilles et à l'éteindre sinon. C'est un peu comme les gens qui se chauffent avec des cheminées (pas des poêles ou chaudière à bois, bien des cheminées) qui doivent allumer des feux dans les chambres le soir et dans la cuisine le matin...
Nous avons un radiateur mixte dans la salle de bains (appartement à Paris) depuis 28 ans ! et ça fonctionne très bien, c’est super. Je ne peux que conseiller !
RépondreSupprimerMerci !
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