Mon jardin a enfin été nettoyé. J’ai quelques remarques,
tout de même. Avec un petit rappel : ma mère est morte le 1er
mars 2023. Je suis sûr que rien n’avait été fait dans le jardin (sauf sur le devant
et la gauche, cet été, en plus de quelques tontes) depuis et je me demande si
le précédent entretien avait été fait dans l’année précédente… Trois ans. Ca ne
me dérangeait pas outre mesure : j’aime bien les végétations luxuriantes,
permettant la biodiversité, bien plus que les jardins bien taillés avec des
grandes pelouses presque vide et des allées « au carré ».
Néanmoins, il fallait bien que je taille ce qui dépassait
chez les voisins, que je supprime le mimosa moche parce que tombé (mais
toujours vert !), que j’évite de laisser pousser une saison de plus, que
je dégage mes allées pour pouvoir circuler.
Première remarque : j’ai réussi à négocier les tarifs. Cela
reste élevé « dans l’absolu » (à l’heure de travail) mais conforme à
l’estimation que j’avais faite sur la base du précédent « gros ménage ».
Je ne souhaite pas débattre ici du prix mais tous les proches qui m’ont donné
un conseil ont dit « attention c’est trop cher » mais personne ne m’a
proposé de solution, voire un coup de main, pour faire le job.
Deuxième remarque : j’ai profité de pouvoir circuler dans
le jardin pour aller jeter un œil dans celui des nouveaux voisins, celui qui
ont installé une véranda. C’est un véritable dépotoir avec des bouts de bois,
des résidus de chantier chez eux. C’est de l’ordre du scandale (mais non, je m’en
fous, on ne voit qu’en regardant par-dessus la palissade de séparation) et je comprends
pourquoi les autres voisins n’ont pas gueulé à propos de chez moi. Au moins, à
la maison, c’est du vert et du vivant…
Troisième remarque : mes jardiniers n’ont pas tout
taillé. Par exemple, ils ont laissé l’hortensia avec ses vieilles fleurs fanées
(des dizaines ou centaines). Ce n’est pas de la mauvaise volonté de leur part
(heu…) : pour tout ce qu’ils n’ont pas fait, ils ont expliqué pourquoi. Par
exemple, les hortensias auraient crevé. Ils ont laissé, en plus, un gigantesque
camélia, derrière (trois mètres de haut). Comme il est fleuri, ça ne me dérange
pas trop. Ils ont tout de même fait cinq ou six allers-retours avec la déchèterie...
Quatrième remarque : je n’ai tout de même pas de bol…
Je m’étais décidé à tondre samedi sur le devant de la maison (pour la première
fois depuis la fin de l’été). J’ai trouvé les jardiniers le soir même pour un
boulot commençant le lundi. J’ai donc bossé pour rien.
Il me faut maintenant trouver une boite pour l’entretien
régulier (la pelouse, les haies et le nettoyage annuel des arbustes). Je vais
essayer de passer par « l’association d’insertion » habituelle, qui
me fournit par ailleurs la femme de ménage. Mais les gugusses de cette fois
repasseront me voir dans un mois ou deux (il leur reste par ailleurs un peu de
travail : enlever un morceau du tronc du mimosa, bien trop lourd).
Il me faudra aussi mettre de nouveaux arbustes pour occuper
les pelouses ratiboisées et j’ai toujours dans la tête l’idée de faire venir un
vrai spécialiste pour « revoir les allées », voire faire une
plateforme (entre le garage et la véranda) pour pouvoir y mettre une table à
apéro.
Prochaines étapes, dans la maison : mon architecte
revient demain pour finir les relevés (mais c’est la routine et ne mérite pas
de figurer ici). Par contre, j’ai rendez-vous demain avec la commerciale de la
boite qui a fait les travaux cet été (chauffage et toiture). Elle va être
surprise par la liste des réparations que je vais exiger au nom de la garantie…
sans abuser néanmoins.
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