27 décembre 2014

2014 : mon année pas geek

Ceci est mon neuvième billet du mois, le 191ème de l'année, contre une moyenne d'environ 400 par an les années précédentes. 130 000 visites en 2013, 70 000 en 2014. La Bérézina blogosphérique (à vue de nez, la baisse date de mai dernier). Les raisons sont simples : compte tenu du travail, je n'ai plus le temps de faire le con sur le web pour découvrir de nouveaux trucs ou pour travailler des sujets que j'aime bien (les réseaux sociaux d'entreprise, l'informatique pour les nuls,...). Il y a quand même quelques faits marquants dans l'informatique ou dans ma vie d'utilisateurs.

Des acquisitions

Les hasards de la vie ont fait que j'ai anticipé l'acquisition d'un iPhone 5c et d'un ordinateur portable (le vol de mon iPhone 4 et la panne de mon PC au moment de partir en vacances). Ils étaient de toute manière « obsolètes » (le remplacement aurait été fait pour les fêtes). Peu importe. J'ai aussi acheté une tablette Androïd pour Noël (pas pour moi) et, dans l'année, trois batteries de secours pour l'iPhone. Soit un peu moins de 800 euros...

Peu importe.

La fin de l'ordinateur de maison

Certes, j'ai acheté un ordinateur pour remplacer le mien qui était cassé mais c'est uniquement pour faire ce que je ne peux pas faire avec l'iPad et l'iPhone qui sont clairement devenus mes outils principaux. Et ce que je ne peux pas faire avec ces machins réside uniquement dans les billets de blogs « propres ».

Terminé, les PC, les disques durs externes, les sauvegardes,...

Tourner la page « XP - Vista » et « Office 2003 »

Cet été, on est passé à Windows 7 au bureau et je suis passé à Windows 8.1 à la maison, après 13 ans avec les anciens machins. Une page se tourne. Windows 7 me laisse ni chaud ni froid mais je suis conquis par Windows 8.1. J'espère que Windows 10 en comblera les quelques lacunes mais ces dernières sont essentiellement portées par les applications, y compris Microsoft, qui ne fonctionnent que dans l'ancien mode (le fameux « bureau »).

J'avais Office 2003 à la maison et au bureau. A la maison, je suis passé à 365 et au bureau à 2010. Le progrès est évident mais la transition n'est pas aisée. Un tas d'habitudes sont foutues en l'air.

Windows 365

J'en parlais à l'instant. C'est le bonheur de se fier au cloud, d'avoir les mêmes trucs sur le PC avec une application ou en mode web (si je ne suis pas à la maison), sur l'iPhone, l'iPad,...

Mine de rien, Microsoft a comblé un beau retard...

La révolution Inbox

Vous me connaissez, quand j'ai un truc dans la tête, je ne le lâche pas. C'est ainsi que j'ai multiplié les billets au sujet d'Inbox. A titre individuel, ce machin est un net progrès mais quand il arrivera en entreprise, parfaitement intégrés aux autres outils, les méthodes de travail seront révolutionnées.

Si j'ai multiplié les billlets autour d'Inbox, je l'ai fait également à propos de « l'email burn out ». Tout est lié...

Foursquare : la fin

On en a peu parlé... Il n'empêche que je « checkais » souvent. Un jour, cette année, Foursquare nous a invité à téléchargé un nouveau machin dont j'ai oublié le nom qui devait le remplacé. On l'a fait. Ce machin était nul, trop « intrusif » comme on dit et on a laissé tomber.

L'application principale, Foursquare, a changé de but, devenant un machin de recommandation. Ils se sont peut-être rendu compte qu'ils ne trouveraient aucun modèle économique. Toujours est-il qu'un des machins de réseaux sociaux les plus populaires a changé de vocation et qu'il a été mis à l'écart par un tas de types. La fin du « SOMOLO » ?

Un bilan

Soit je suis passé au travers de quelque chose, soit les nouvelles technologies ont atteint leur rythme de croisière.

Ce Noël semble avoir confirmé les tablettes mais aussi des nouveaux venus : les drones. Pourtant, ce ne sont que ce qu'on appelait des hélicoptères télécommandés auparavant...

Z'allez voir que d'ici deux ou trois ans, le public va se détourner de ces machins, ça se produira le jour où les tablettes seront passées dans les mœurs de tout le monde.

25 décembre 2014

La tablette du Père Noël

Suite à ma suggestion, le Père Noël a amené à ma mère une tablette, une WE 1000, 11". Il n'avait jamais entendu parler de cette boite jusqu'à ce que son œil tombe sur le modèle dans le supermarché. Il a pris la moins chère ou presque. Le vendeur est un copain à lui qui boit des bières au 1880 et lui a dit qu'il avait beaucoup de retours pour le modèle de base, d'un autre constructeur, il lui a donc conseillé la "WE Digital". 

Le père Noël m'a apporté la chose avec 48 heures d'avance pour que je puisse progresser aux premiers réglages (j'ai reçu l'aide bienveillante de la direction de la communication de Matignon, ce qui n'est pas une plaisanterie, seulement un salut amical !). Je la branche, je clique sur le bouton. L'écran était très pale, j'avais du mal à lire... J'ai attendu un peu au cas où c'était lié à la batterie pas suffisamment chargé. Je pensais que j'avais fait une couille en réglant la luminosité mais régler la luminosité en absence d'écran est très difficile. Je suis donc allé au magasin : l'appareil était cassé. Le deuxième marchait bien.

C'était mes premiers pas avec un machin Androïd. Je n'ai donc que des questions :

1. Je me suis senti obligé de créer un compte Google. Etait-ce nécessaire ? Aurais-je pu initialiser la tablette avec le compte Orange de ma mère ?

2. J'ai installé ce compte Orange comme adresse de messagerie sur le machin mais je n'ai pas réussi à retrouver les contacts. Je suis donc allé sur le PC, ai exporté les contacts Orange, les ai importés dans les contacts liés au nouveau compte Google. Ils sont arrivés une heure ou deux après sur la tablette... Existe-t-il une solution plus simple pour utiliser une messagerie Orange sur un machin Androïd ?

A part ça, pour 99€, la tablette me parait très bien (l'appareil photo semble faiblard et j'ai un doute sur la batterie).

Ave l'accent

22 décembre 2014

Les abrutis de la sécurité informatique forte en entreprise

Pour le boulot, ma boite est partenaire avec une société pour gérer une partie des traitements dans un contexte ultrasécurisé. Je suis abonné à leur extranet pour récupérer de la documentation. L'extranet n'a pas spécialement besoin d'être sécurisé mais la taule en question se veut exemplaire pour montrer son sérieux.

A noter que je suis abonné mais je n'ai pas besoin de l'être. Je le maintiens au cas où on aurait besoin en urgence d'une information et qu'un de mes collègues soit absent. Ceci explique que je ne sois pas allé sur le site en question depuis plus de six mois.

Mercredi, je reçois un mail me disant d'aller sur le site en question pour changer mon mot de passe. Je me connecte, le machin me dit que je n'ai pas les bons certificats ce qui s'explique par le fait que j'ai changé de PC depuis la dernière fois. Je recharge les certificats sans la moindre difficulté mais, au moment de changer de mot de passe, je me trouve avec une page qui ne se charge pas, comme si c'était du Flash. Nous n'avons pas les droits administrateurs de nos postes donc ne pouvons télécharger de machin pour utiliser Flash. Je change de navigateur. Impossible de modifier les paramètres pour me connecter à internet via le proxy. J'en teste un autre, impossible de charger les certificats.

J'allais dire adieux à mes accès à ce site inutile quand j'ai eu un coup de génie. Je me suis envoyé le mail sur ma boite personnelle. Grâce à Inbox, j'ai dit : rappelle-moi demain soir.

Le lendemain soir, j'étais en vacances chez ma mère, j'ai cliqué. En trente secondes, j'avais chargé les certificats et changé le mot de passe.

Les ânes ! Je me demande bien à quoi servent toutes leurs protections informatiques et les couches de certificats...

Aparté technique ou la sécurité pour les nuls diablement vulgarisée :

Les « certificats » qu'ils m'envoient sont des trucs qui permettront à mon PC ou aux bouts de codes qu'ils y chargent d'authentifier le serveur auquel il se connecte. Par exemple, pour vérifier le mot de passe, il va m'envoyer une clé de chiffrement. Avec cette clé de chiffrement, mon PC va chiffrer mon mot de passe pour l'envoyer au serveur en question. Il pourra la déchiffrer avec sa clé de déchiffrement. Et hop ! Si je puis me permettre.

Le certificat chargé sur le poste permet à mon PC de vérifier, par un autre mécanisme cryptographique, que la clé de chiffrement est bien « certifiée » émise par le serveur en question. Ainsi, si la ligne internet est piratée et que mon PC se connecte à un faux serveur qui voudrait récupérer mon mot de passe (par exemple), cela ne fonctionnerait pas vu qu'il n'arriverait à authentifier la clé fournie par le faux serveur.

Ceci est complètement con. La preuve : avec le PC de ma mère, j'ai réussi à charger les certificats. Or, personne ne peut me confirmer que c'est le bon serveur qui a fourni les certificats.

Ainsi, les certificats fournis par le serveur en question ne servent pas à grand chose, en fait, ils feraient mieux d'utiliser ceux de SSL ou HTTPS sans se poser de question...

De toute manière, aucune sécurité forte ne peux être mise en œuvre sans authentification du client ce qui nécessite qu'on lui refile des certificats autrement que par la ligne internet (par un token, une carte à puce, voire à la main ce qui est encore le plus simple...).

21 décembre 2014

Burn in ? Le bon usage du mail ?

Je suis en week-end chez ma mère et, en 24 heures, je lui ai envoyé deux mails, l'un de ma tablette, l'autre de son propre PC, alors que nous étions tous les deux à lamaison. Elle était presque vexée et m'a fait une réflexion, du genre : tu veux économiser ta salive ou quoi ? Alors, je lui ai expliqué pourquoi...

Si tu vis à plusieurs dans une maison, ça t'est certainement déjà arrivé de parler par mail avec les autres... Dans l'année, j'ai fait plusieurs billets sur le "burn out", le ressenti qu'on avait parfois de crouler sous les mails, au travail, et ce qu'il fallait faire pour l'éviter.

Alors, je vais profiter de cette période de fêtes pour défendre la position inverse : il n'y a rien de plus chiant qu'un type qui veut vous causer pendant les heures de travail et vous oblige à le faire quand vous êtes en occupé à autre chose.

Cela a été identifié comme le principal facteur de stress dans bon nombre d'entreprise parce que quand quelqu'un vous demande un truc, vous n'osez pas refuser, au nom des bons rapports dans la boite ou de la peur de hiérarchie. 

Dans mon bureau, nous sommes quatre : pour les questions relatives au travail, je n'hésite pas à poser les questions par mail ou à envoyer des mails du genre : "quand tu auras le temps, tu pourras me faire penser à te parler de ... ?". Cela fonctionne très bien...

Mais il faut le faire savoir, sinon, vous passez pour un type froid qui veut garder des traces... 

17 décembre 2014

Une nouvelle version d'Inbox !

Le changement, c'est maintenant. Sur iPhone, Google a franchi un pas dans l'intégration de Chrome et d'Inbox. 

Vous cliquez sur un lien : et hop ! Dans Chrome. 

Très agréable pour les blogueurs qui ont activé la modération des commentaires. 

16 décembre 2014

Trouver un hébergeur pour @lesechogaucho


Il y a Blogger, filiale de Google, parmi les gratuits. Et tous les sites d'hébergement payants, pourquoi ?

Bête à manger du foin. 

15 décembre 2014

Acheter avec Twitter

On a un peu parlé du bouton "acheter" que l'on verra bientôt dans Twitter (il est disponible depuis septembre mais je ne l'ai jamais vu). Hier, je traînais dans les paramètres de mon compte et j'ai vu, dans le menu, des trucs que je n'avais jamais vu : "Cartes et livraison" et "Historique des commandes"...

Imaginez que vous soyez fan de Didier Goux, le plus célèbre écrivain du Plessis-Hébert. Vous suivez son compte Twitter. Dès qu'il annonce un nouveau bouquin, vous cliquez sur "acheter" et hop ! Au premier achat, vous saisissez vos coordonnées (numéro de carte, adresse,...) et le machin mémorise automatiquement tout ça.

Selon Fredzone, c'est Hachette qui devrait s'y mettre prochainement ou, du moins, sa filiale américaine.


03 décembre 2014

Quand Twitter devine l'auteur d'un texte tweeté

Deux copies d'écran. La première : j'aime bien (je me comprends) le billet de blog d'un twittos du Front de Gauche. Je le balance dans Twitter, directement à partir de mon agrégat eut de flux, ce n'est pas un RT :


Je me décide à faire "répondre" pour expliquer mon tweet : 


Twitter met directement le pseudo de l'auteur du billet alors qu'il aurait dû mette : @jegoun. En pensant que j'étais gâteux de répondre à moi-même. 

Il a retrouvé l'auteur du billet, le taulier du blog.