30 avril 2013

Petit blogueur deviendra grand

J'ai trois connaissances qui viennent de créer ou de recréer un blog. Du coup, je me suis demandé ce que je ferais pour lancer un nouveau blog si je n'avais pas le réseau de copains. Qu'est-ce que lancer un blog personnel ? Qu'est-ce qu'un blog personnel ? Quels indices de satisfaction avoir ? Dans quel ordre répondre à ces question ? Quand vais-je arrêter de poser des questions alors que je suis là pour tenter d'apporter des réponses ?

Tout d'abord cette notion de blog personnel. Cette appellation est abusive. J'entends par là le blog d'un gugusse qui a envie de parler de ce qu'il aime, de sa vie,... sans vraiment avoir de but en matière de thématique de blog et de gains financiers. Dans ce cadre, l'audience (le nombre de lecteurs) n'est pas une priorité et ne doit pas l'être.

Le blogueur apprend vite à relativiser cette notion d'audience mais elle devient vite une source de frustration. D'une part, on remarque vite que la plupart des lecteurs viennent de Google mais ne trouvent pas, sur le blog, les renseignements demandés. Par exemple, un type uni cherchera dans Google "thématique de blog et gain financier" tombera sur ce billet. La location apparaît deux fois : une fois dans le paragraphe au dessus et une fois entre les guillemets. Néanmoins, recevoir de telles visites ne m'apportera aucune satisfaction. Des blogueurs cherchent le buzz. Ils feraient mieux de se taper une bonne branlette, ils obtiendraient plus de satisfaction. Je ne dis pas que je ne l'ai fait mais c'était pour rigoler. D'autre part, ce sont rarement les billets qu'on fait avec les tripes et qu'on aime bien qui marchent. Je le constate souvent avec le blog politique ou avec celui-ci : c'est presque déprimant.

Pourtant, l'audience est importante. Par exemple, avec Partageons mon avis, j'aime bien me considérer comme une espèce de poids lourd de la blogosphère politique "citoyenne" (c'est-à-dire "pas institutionnelle"). Quand je descends à une moyenne inférieure à 7 ou 800 visites par jour (selon Google Analytics), je bois pour oublier. Quand je fais plus, je bois pour fêter ça.

L'audience est néanmoins importante. Je me rappelle quand j'ai commencé, il se passait des heures sans le moindre visiteur. Après, il faut l'observer sur le long terme et savoir l'analyser. Par exemple, si Google change d'algorithme, vous perdez du monde mais ce n'est pas grave : vous n'y êtes pour rien et il n'y a pas de baisse de qualité dans votre production.

Enfin, il faut se méfier de "l'audience en circuit fermé". J'ai connu de très bons blogueurs politiques qui n'arrivait à sortir de leur lectorat de base. Un peu comme si Sarkofrance, Gabale, Dedalus, Romain Blachier, Bembelly et moi n'étions lus que par nous mêmes, blogueurs productifs proches du gouvernement.

L'audience est importante mais ne doit pas être une priorité. On n'est pas là pour ça mais pour occuper des heures de loisirs parce qu'on aime bien écrire.

Il y a d'autres indices de satisfaction comme le nombre de commentaires et le nombre de citations dans Twitter ou dans les autres réseaux sociaux, notamment les signes positifs venant d'inconnus. Par rapport à une époque, le nombre de commentaires a baissé sur les petits blogs. Les miens ont toujours été un lieu ou l'on papote beaucoup mais j'en connais qui rament drôlement.

Je vais donner un truc : si vous voulez des commentaires, il faut commenter chez les autres.

Alors, que doit faire le petit blogueur qui démarre ?

Petit 1 : avoir du contenu de qualité, ce qui ne veut pas dire faire un devoir qui serait bien noté par un professeur...

Petit 2 : je le disais, il faut commenter chez les autres. Il faut le faire naturellement, sans se faire de la publicité sinon vous allez passer pour un chieur. Il faut que les blogueurs chez qui vous intervenez vous identifient pour qu'il finissent pas avoir envie de découvrir votre blog puis, le cas échéant, en faire de la publicité.

Petit 3 : il faut essayer de ne pas être négatif avec les autres. Si vous n'aimez pas un billet, vous ne le dites pas. D'une part, ça serait en faire de la publicité. D'autre part, ça pourrait peiner l'auteur du billet. Mettez-vous sa place !

Petit 4 : il faut être patient.

Petit 5 : il faut se faire connaître en tant que twittos sans perdre de vue que Twitter vous apportera très peu de visites.

Courage...

28 avril 2013

Twitter, proche de la pente descendante ?

9 Français sur 10 connaissent Twitter mais 5% d'entre eux, seulement, ont un compte et l'utilisent. 6% des Français ont un compte qu'ils n'utilisent pas. Tel est le résultat d'une enquête résumée dans un article des Echos. Par ailleurs, Twitter apparaît surtout comme un moyen d'information plutôt qu'un moyen de communication. Parmi ces 5% actifs, il y a six sur 10 qui y vont au moins tous les deux jours mais uniquement pour lire les tweets. Seul 13% (des 5%) émettent plusieurs tweets par jour. En 2012, la croissance a été très forte mais mais elle semble arrivée à saturation.

Je résume : 0,65% des Français de plus de 15 ans utilisent réellement Twitter et le maximum semble atteint. Ca ne ressemble pas à un vrai succès.

De fait, on est immergés en quasi-permanence dans ce machin parce qu'on est habitués aux blogs et à cette vie sur le net mais très peu de gens sont comme nous. En dehors des réseaux sociaux, je connais quelques personnes de la vraie vie qui utilisent un peu Twitter, notamment trois collègues de travail. Il y en a un que je refuse de suivre (c'est sa vie privée), un autre qui a trouvé mon compte « personnel », @nicolasjegou, mais pas @jegoun, et un dernier qui n'est plus un collègue de travail. Il tweete beaucoup mais semble souvent parler tout seul. Nous nous suivons mais je ne m'intéresse pas à ce qu'il dit. Respect de la vie privée et tout ça. Je me contente de le croiser.

Celui qui a découvert mon compte « personnel » est assez peu actif, aussi. Je m'intéresse à ce qu'il dit parce qu'en plus d'être un collègue, c'est devenu un copain.

Enfin, du bistro que je fréquente en Bretagne, je connais quelques jeunes d'une vingtaine d'années qui y ont un compte mais sont vraiment très peu actifs.

Ainsi, les seuls twittos actifs que je connaisse sont des copains blogueurs et des personnes que j'ai rencontrées dans Twitter. Parmi les copains blogueurs, beaucoup sont très peu actifs. Ceux qui ne se limitent pas à diffuser leurs propres billets de blogs se contentent de RT les billets des copains (c'est plus simple que de commenter).

Parmi ceux que j'ai rencontré dans Twitter, il y en a beaucoup qui ne font presque que de diffuser de l'information qu'ils jugent intéressantes mais c'est neuf fois sur dix, des informations que je connais déjà et qui ont été diffusées par Google News ou par des applications que j'utilise beaucoup comme Google News.

Je continue à les follower parce que je n'ai aucune raison de les unfollower.

Quelques individus diffusent de l'information originale (souvent intéressante).

La plupart des autres sont des incorrigibles bavards... Finiront-ils par se lasser ?

27 avril 2013

Grosse faille de sécurité dans une livebox Orange ?

Ma mère, ma sœur, la Comète et moi, on a Orange comme Fournisseur d'accès à Internet. J'avais déjà remarqué, à la Comète, que quand je veux consulter mon compte Orange (ce qui arrive au moins deux fois par an...), j'ai accès à celui du bistro mais pas au mien. Je peux voir un tas d'informations, rien de confidentiel, mais c'est ainsi que j'ai connu le nom de famille de la patronne. Je ne peux évidemment rien modifier.

Nous allons rentrer maintenant dans l'intimité de ma famille. Ma sœur était chez ma mère, cette semaine, avec sa fille, mais elle n'était pas en vacances. Elle avait son PC pour travailler. Ma mère et ma sœur ont toutes les deux leur messagerie principale (et unique, je suppose) chez Orange.

Mardi, ma mère prend son PC, le matin, et va pour consulter sa messagerie. Elle tombe sur celle de ma sœur qui n'avait pas utilisé le PC. Un peu après, elle en parle à ma sœur. Elle-même s'était retrouvée sur la messagerie de ma mère, dans la même journée. Ma sœur montre à ma mère comment changer de compte. Une formalité ?

La mésaventure leur est arrivée plusieurs fois pendant la semaine. Comment est-ce possible ?

Aurait-on une énorme faille de sécurité chez Orange ?

Voilà les questions que je me posais... Je me disais que ma sœur avait peut-être, par le passé, utilisé le PC de ma mère pour consulter mes mails. Je me disais que ma mère utilisait le PC de ma sœur quand elle allait en vacances chez elle. Je me suis donc dit que les PC respectifs connaissaient les mots de passe de l'autre.

J'ai alors eu une idée saugrenue. J'ai pris mon iPad et je me suis connecté chez Orange avec... Me voilà avec la messagerie de ma mère... Je jure que je ne me suis jamais connecté avec sur cette messagerie...

Comment est-ce possible ?

Une faille de sécurité dans la livebox ?


Ces incroyables spams de Google+

Je fais un billet pour dire que mon compte pour accéder à Internet du bureau a été supprimé à cause d'un problème administratif.  C'est un blog qui a les commentaires en mode "Google+".

Une personne me répond dans Google+ : "la prochaine fois tu nous téléphone à ce numéro  100,1 %  sécurisé ( vert de rage  le pire c'est que c'est toi qui gagne des sous tellement c'est smart  :) on ne peux se fier a personne  017762xxxx   tu demande à parler au responsable le mot de passe c'est "zoyhum"  ( -1 cts la minute :)   Je bosse avec les Orchidaceae 

C'est forcément un spam mais comment est-il arrivé là, semblant proposer une réelle solution à un problème que je décris tout en m'affirmant que je vais gagner des sous...

25 avril 2013

Petite semaine geek

Bon ! Ça fait un bout de temps que je n'ai rien glandé dans ce blog, moi ! Il faut dire que je n'ai rien à dire.

1. Le nouveau système de commentaires de Blogger à partir du machin Google+ :

1.1 Il est toujours en place sur mon plus petit blog, nicolasjegou.com. Je fais peu de billets. Néanmoins sur les derniers, je n'arrive pas à répondre aux commentaires (sauf aux miens). La zone de saisie est active mais au moment de l'enregistrement, ça ne le prend pas compte.

1.2. Je l'ai activé pendant 36 heures sur macomete.com qui est bien plus actif. Les utilisateurs étaient perdus (moi aussi) et m'ont demandé de le virer. Dont acte.

1.3 En dehors des miens, je n'ai vu aucun blog l'essayer (sauf peut-être El Camino mais très peu de temps).

2. La wifi de la Comète merde.

3. Ça n'a pas grand chose à voir mais le nombre d'abonnés à ma page Google+ a bien grandi en quelques semaines (+50% en un ou deux mois ?). Parallèlement, il semble que le nombre de membres de mon blog politique ait baissé pendant la même période (mais je n'en suis pas sur).

4. Probablement une conséquence du point précédent, je commence à recevoir des commentaires suite aux billets publiés dans ma page Google+ (j'en ai toujours eus mais ils deviennent plus importants).

5. Sur le blog politique, en début de semaine dernière avec le taulier de Presse Citron. C'était à propos de l'impact des rencontres de blogueurs avec le Président de la République. Si. Une brochette de blogueurs, dont Éric, avait été reçue par Nicolas Sarkozy en 2010. Je me demandais ce qu'il en était sorti. Il m'a répondu : le Conseil National du Numérique. Bof. A double titre. Je ne sais pas si le CNM a été fait suite à cette rencontre. Je ne sais pas ce qu'a à voir ce machin avec les blogueurs ou, du moins, l'activité que nous connaissons.

6. En conséquence, je trouve que nous avons du boulot à faire pour défendre nos blogs d'amateurs.

19 avril 2013

Les commentaires Google+ dans Blogger à l'usage

Avec le nouveau machin pour mettre les commentaires Google+ dans un blog Blogger, je ne voulais pas partir sur un échec... Alors, je l'ai installé sur le moins vieux de mes blogs, celui qui est plus personnel.

A l'usage, ce n'est pas mal mais ça ne correspond pas à... l'usage que nous avons, nous autres blogueurs...

Première partie : des défauts

En faisant mes essais, je suis tombé sur quelques défauts ou bugs du nouveau système ou de différentes applications Google que j'ai testées.

Si vous vous en foutez passez directement à la deuxième partie.

Les voila, parfaitement numérotés :

1. avec Blogger, l'application sur iPhone, le partage ne fonctionne pas. Le lien vers le billet n'est pas intégré à la publication (les débugueurs de chez Google peuvent vérifier sur mon compte, j'ai une publication bide vers 13h).

[edit : avec ce blog, le partage fonctionne bien mais pas sur la page, sur mon profil]

2. Avec cette même application, je n'ai pas trouvé comment partager vers la page "le comptoir de Jégoun" (page associée au présent blog dans Blogueur mais pas au blog où j'ai fait mes essais). Cet incident n'a rien à voir avec les présents tests (mais depuis trois jours, je ne publie qu'à partir de l'iPhone, je ne peux pas partager sur Google).

3. On ne peut commenter qu'une fois un billet (ceci n'est pas un bug et est parfaitement explicable, voir ci dessous).

4. Quand on bascule de mode, on perd les vieux commentaires (ceci n'est peut-être pas un bug, mais j'invite Blogger à réagir : si je bascule mon blog politique, je vais perdre des dizaines de milliers de commentaires. Google doit trouver une solution).

5. Je ne suis pas tombé sur un seul cas où l'on pourrait répondre directement dans l'application Gmail de l'iPhone. Ça pourrait être pratique ! Et surtout un très gros plus.

6. Sur le blog (en mode mobile et peut-être en mode web), quand il y a trop de commentaires, on ne peut pas scroller la fenêtre pour aller jusqu'aux derniers.

[edit : l'incident était systématique quand j'ai fait mes tests, vers 13 heures mais ne se reproduit plus ce soir]

7. On ne peut que commenter avec un compte Google+.

Ce dernier point est rédhibitoire. Autant je comprends que Google+ exige d'avoir une véritable identité pour utiliser le réseau social, autant je pense que le pseudonymat doit être autorisé pour les blogs. Sinon soit on va perdre nos commentateurs soit les faux comptes Google+ vont se multiplier ! Google doit au moins autoriser les gens à commenter avec un compte Blogger rattaché à un compte Google+, même s'ils ne sont pas fusionnés.

Je vais ajouter un détail indépendant : quand on commente un blog Blogger avec un compte Google+, un utilisateur qui ne connait pas Google+ ne peut pas trouver les blogs facilement. En outre, je ne veux pas associer mes blogs à mon compte principal Google+ (mes interlocuteurs gmail n'ont pas à savoir que j'ai des blogs). C'est pour ça que je signe généralement les commentaires avec "Nicolas" (l'avatar est un J blanc sur fond bleu). Quand le passant clique sur mon nom il tombe sur mon profil Blogger.

N.B. : j'ai fait tous mes essais exclusivement avec l'iPhone.

Résumé de la première partie

Que ces quelques points correspondent à des bugs, soient prévus pour le futur (Paris ne s'est pas fait en un jour) ou soient une volonté de Google, il serait souhaitable que Google les prennent en compte s'ils veulent l'adhésion des blogueurs à leur nouveau truc.

1. Google ne doit pas fermer sa plate-forme de blog sur elle-même. Ceux qui n'ont pas de compte Google doivent pouvoir commenter.

2. Il vaut sauvegarder l'anonymat des blogueurs. Quand je commente, je veux être Jegoun ou Nicolas, mais ma véritable identité, Nicolas Jégou, doit rester strictement confidentielle pour les lecteurs.

Deuxième partie : un nouveau système de commentaires

L'usage est très surprenant pour les vieux blogueurs comme moi. Ce n'est plus exactement la même activité. Google+ se retrouve au centre de tout, tout en restant parfaitement transparent (sauf au niveau de l'identification de l'utilisateur) si vous n'allez jamais sur Google+.

Par exemple, quand vous laissez un commentaire pour un billet et que vous laissez l'option activée, le commentaire générera une publication sur votre profil Google+. En d'autres termes, il faut rédiger le commentaire comme si vous vous adressiez aux membres des cercles (ou à tout public) susceptibles de lire vos publications Google+. Le lien vers le billet est annexé à la publication.

Vous pouvez désactiver cette option et le commentaire et le billet ne seront pas "partagés" dans Google+.

Ainsi, si ce blog avait le nouveau système de commentaires et que vous écriviez "tu racontes des conneries encore, le gros", ceci pourrait apparaître sur votre profil.

A noter une conséquence intéressante : vu le nombre de zouaves qui ont commenté mon billet de test sur l'autre blog, il se retrouve avec un nombre de partages (ou de +1) que j'ai rarement eu avec le blog politique ! Et je suppose que les commentateurs en question vont passer pour des cons auprès des membres de leurs cercles.

Quand on pose un commentaire sur votre blog, vous recevez un mail de notification Google+ et pas Blogger. Au fond, peu importe. Vous cliquez et vous accédez au blog pour pouvoir répondre. Néanmoins, les mails Blogger étaient très pratiques puisque vous voyiez l'auteur et le titre du billet sans ouvrir le message. Un gros plus par rapport à tous les concurrents qui disparaît.

Ces mails avaient un autre avantage. Si la modération des commentaires était activée, vous pouviez le publier ou le supprimer directement à partir du mail (avec mes gros doigts je faisais souvent des erreurs sur l'iPhone). Je ne sais pas comment Google compte gérer la problématique des commentaires ou commentateurs indésirables. Pourra-t-on empêcher un individu de commenter votre blog ou faire en sorte qu'un commentaire n'apparaisse plus en dessous de vos billets pour vos autres lecteurs.

D'ailleurs, je ne sais pas trop encore qui peut voir les commentaires laissés à vos billets. Selon les paramètres de partage choisis par le commentateur ?

A propos de ces trolls et de la gestion de la modération, de la suppression des commentaires, je n'ai pas creuser ce point mais il serait souhaitable que Google permette de le faire facilement avec l'iPhone.

Quand vous recevez un mail pour un commentaire d'un ami, vous pouvez lui répondre directement par mail (il faudrait savoir ce qu'est un ami : il est dans vos cercles, vous êtes dans les siens ou les deux). C'est génial ! Certaines plateformes le proposaient déjà.

Si ce n'est pas un "ami", vous devez aller sur le blog pour répondre.

Les commentaires ne sont pas affichés selon un ordre chronologique (un peu comme sur Facebook ou Google+ où l'ordre d'affichage dépend d'un tas de critères : vos paramètres individuels de chaque lascar, le nombre de "like",...).

Si j'ai bien compris, vous pouvez faire des "+1" des commentaires.

Troisième partie : retour sur mon billet de ce matin

Je livrais une première analyse à chaud. Je n'ai rien à retirer.

Conclusion

Je suis partagé. Le nouveau système est très plaisant mais changera profondément nos habitudes.

Néanmoins quelques problèmes évoqués en première partie rendent son usage rédhibitoires par les blogueurs traditionnels.

Commentaires Google+ et Blogger : que penser ?

J'ai eu un moment de "joie", hier, en découvrant la "fusion" des commentaires Blogger et des commentaires Google+, chose que j'avais prévue depuis quelques mois. J'ai rapidement déchanté : il ne s'agit pas de ça. En fait, le système de commentaires de Blogger est remplacé, si vous le souhaitez, par le système Google+.

L'intérêt est que vous voyez les commentaires laissés à vos billets dans Google+ directement après les blogs. Vous trouverez d'autres avantages, comme la possibilité de répondre par mail ou directement dans Gmail. Si vous êtes sages, je vous en trouverai plein.

Pour l'instant, je trouve plus d'inconvénients. Notamment, les commentateurs devront avoir un compte Google+. Il est hors de question que je force mes commentateurs à ouvrir un compte quelconque.

Mes plus gros commentateurs n'ont pas de compte Google+.

En outre, il sera impossible d'activer la modération des commentaires et leur gestion ne pourra plus se faire par l'onglet "commentaires" de Blogger. Le blogueur perdra la maîtrise de ce qui sera publié suite à son billet.

Par ailleurs, je ne sais pas trop comment fonctionnent les notifications Google+ pour les commentaires laissés aux publications des pages. Il va falloir que j'étudie ça.

Enfin, je ne sais pas, non plus, comment fonctionne le partage des billets faits à partir de l'iPhone et il faudra étudier aussi les commentaires pour les billets qui ne sont pas partagés.

Je ne vais donc pas activer ce machin avant d'en savoir plus.

Mon analyse à deux balles

A chaque fois qu'il y a des évolutions chez Google, j'essaie d'en tirer des conclusions.

1. Cette modification est un recentrage de plus de Google sur lui-même.

2. Cette opération vise probablement "aussi" à obliger les utilisateurs de Blogger à lier leur compte à Google+. Et pourquoi pas "vice versa" ? Les utilisateurs de Google+ qui ont un blog ailleurs pourraient être invités à tout rapatrier.

3. Cette évolution semble peu aboutie, comme si elle n'était qu'une étape dans une évolution beaucoup plus globale.

4. Ce machin ne semble pas fait pour des blogueurs comme nous mais soit pour des nouveaux blogueurs soit pour des professionnels, des marques...

5. Je signalais récemment une grosse évolution de l'éditeur HTML de Blogger (ce truc que l'utilisateur normal n'utilise jamais). Blogger devient ainsi un outil important pour Google pour le développement web (ils n'auraient pas fait d'importants développement sinon...). Les deux évolutions sont-elles liées ?

6. On sait que Google Reader va disparaître. Que proposera Google pour suivre les blogs ? Comment va-t-il pousser les blogueurs vers Google+ ? Que vont-ils faire des "membres", de ceux qui suivent les blogs à partir du tableau de bord Blogger ?

7. Google+ a "encore plus" un système de gestion de contenu ce qui me parait lui donner une avance par rapport à Facebook (dont le machin pour mettre des commentaires dans les blogs m'a toujours paru foireux) me semble-t-il ?

Quel suspens !

18 avril 2013

Fusion des commentaires Blogger et Google+

Après quelques essais, il semble que ce machin ne soit pas très clair. Mon billet était pourtant enthousiaste mais je me demande si je n'ai pas dit une connerie. Pourtant le dernier billet de Xapur aurait du me mettre la puce à l'oreille ! 

Je n'ai pas le temps de tester plus avant dimanche mais soyez prudents...

Satanée culture de l'oral !

Je viens de découvrir un des principaux maux de l'entreprise. Les décisions quant à son organisation sont prises par ceux qui sont le plus à l'aise à l'oral. C'est évident mais les nuisances sont terribles.

Mon raisonnement est tordu mais je suis là pour ça et vous allez comprendre. Il y a deux facettes.
La première est évidente : on passe notre temps en réunions ou en conversations téléphoniques.

La deuxième est tordue : les gens à l'aise à l'oral ne peuvent pas dire que l'écrit n'est pas important, mais ne savent pas le manier, même s'ils ont des qualités littéraires intéressantes. Du coup, ils pondent des pondent des procédures à chier...

Un exemple : on discutait aujourd'hui de la méthode à utiliser pour faire un compte rendu de réunion. Un type m'expliquait comment il faisait. J'étais atterré. Plus exactement, il était atterré par mes réponses. Il relevait toutes les choses importantes qui sont dites et faisait circuler le document auprès des participants pour qu'il puissent le compléter. Je lui ai expliqué que je ne faisais jamais de compte rendu de plus de deux feuillets, le premier étant rempli par le titre, la liste des participants et l'objet. La deuxième contenait un relevé de décisions, les éventuels points de désaccord et les "alertes" éventuelles qu'il convient de transmettre à la hiérarchie.

Il a argumenté.

1. Il est important de noter les avis de chacun en cas de conflit. Je lui ai répondu qu'on s'en fout. On a fait une réunion pour dire des trucs, pas pour les écrire. Les comptes rendus ne sont pas des documents contractuels. Si un type veut que ces propos soient notés, c'est qu'il est mal intentionné. C'est à chacun de prendre des notes et de dire à sa hiérarchie qu'il y a potentiellement un point d'attention.

2. Il me répond que je note quand même les points de désaccord donc ça revient au même. Je lui ai répondu que s'il y avait désaccord, il y a deux solutions possibles. Soit il faut une réunion supplémentaire pour le traiter auquel cas, c'est dans le relevé de décision. Soit il faut le monter d'un niveau hiérarchique, on peut donc mentionner le fait qu'on n'arrive pas à se mettre à d'accord.

3. Il opine et me confirme que le relevé de décisions est important mais qu'il est utile de le compléter d'un plans d'action pour en faire le suivi. Je lui dis que non. S'il y a un plan d'action, il n'est pas du ressort du compte rendu de réunion mais des relations bilatérales entre l'organisateur et les personnes concernées par l'action ou devra être à l'ordre du jour d'une prochaine réunion.

4. Il me dit alors qu'à ce point, le relevé de décisions ne servait plus à rien. Je lui ai dit : si, pour se couvrir si une andouille ne fait pas ce qu'elle a à faire et, surtout, pour qu'on soit bien d'accord sur la compréhension des décisions et pour permettre à chacun de se rappeler ce qu'il a à faire (bis) parce que, bordel, on est humain.

5. Il m'a donc dit que de faire valider le document par tout le monde était important, "alors". Je lui ai dit non. C'est de la paperasserie inutile qui montrerait que la réunion était mal gaulée, les décisions n'ayant pas été bien précisées et validées. Un désaccord peut se gérer autrement et être mis à l'ordre du jour d'une prochaine réunion.

Je résume devant vos yeux ébahis : un compte rendu trop long ne sera pas lu ou fera perdre du temps au lecteur, voire sera source d'imprécisions qui foutront la merde.

Ainsi, des ploucs qui accordent trop d'importance à l'oral vont oublier ce à quoi l'oral sert et vouloir le coucher par écrit.

Je vais donner d'autres exemples. Quand on lance un projet, on va faire des réunions pour décider comment on va travailler. On va donc décider de faire des "comités" (Copil, Copro, Codir, Costrat,...) pour le suivre. Il y a toujours un glandu qui va dire qu'il faut "formaliser" ces réunions et proposer de "standardiser les supports de présentation" et une crevure qui va insister pour avoir des "indicateurs". Les indicateurs seront intégrés aux supports.

Du coup, les réunions n'auront plus d'ordre du jour, les points importants seront traités à la fin quand tout le monde sera fatigué et pressé de finir parce qu'il y a le pot de départ en retraite de la secrétaire. Le chef de projet ou le responsable du bordel sera enfermé par une méthodologie faite par des lascars qui ne pensent qu'à se branler en réunion.

Un type qui fonctionne plus normalement enverra un mail : putain de bordel, l'équipe de machin me signale qu'on a oublié de dire qui doit prévoir le tire-bouchons de secours au cas où un pickpocket me choure le mien pendant mon trajet en métro.

Dans une méthodologie établie par des mecs qui ne pensent qu'à jacter pour montrer qu'ils sont indispensables, jamais ce genre de détail ne serait traité.

Il faut donc que les entreprises se débarrassent de ces jacteux et laisse la place aux écrivaillons. Et surtout, laissent les coordinateurs de projets utiliser leurs propres méthodes parce que leurs méthodes sont établies par des gens qui ont discuté oralement sans penser au vrai rôle de l'écrit.

Il me reste deux exemples.

Le suivant : je travaille dans l'informatique mais je suppose que c'est pareil dans tous les domaines. Je vous assure qu'il m'est arrivé de faire en 30 pages des documents (spécifications, cahier des charges,...) alors que d'autres, qui respectent des méthodologies, en mettent 200. Il m'arrive de gonfler des documents avec des annexes inutiles pour faire sérieux.

Les informations importantes sont-elles plus facilement détectables dans un document de 30 pages que dans un document de 200 pages ? Un lecteur comprendra-t-il plus facilement l'intégralité d'un document de 30 pages que d'un de 200 ?

Je m'explique. Un document de conception détaillée (par exemple) aura généralement une "section 1.1" intitulé "contexte du projet". Des clowns, en réunion, auront décidé que décrire le contexte du projet est indispensable parce qu'ils n'ont pas consulté le lecteur potentiel qui aurait pu dire qu'il n'en a rien à cirer. Du coup, le rédacteur perdra du temps à remplir la section et oubliera de faire un document compréhensible.

Ils appellent ça "des méthodes". Laissez donc faire les gens qui ont à écrire ou à lire des documents !

Cela étant, le blogueur oubliera souvent de faire court.

Me reste le dernier exemple. Vous devez aller en réunion à Châteauroux. La logique voudrait que vous envoyiez un mail à la secrétaire : "hé, ma poule, tu peux me réserver un billet pour tel train."

Non ! Les gens qui définissent les méthodes de gestion vont vous conseiller d'aller voir la secrétaire au nom des relations humaines et de la nécessaire convivialité. Du coup, vous allez perdre 10 minutes parce qu'il faudra bien papoter un peu et vous allez déranger la secrétaire (pardon, l'assistante de direction) alors qu'elle aura un truc urgent à faire. Du coup (bis), elle aura mal noté vos horaires sur un post it qu'elle oubliera sur un coin de son bureau.

Pour la deuxième fois devant vos yeux toujours aussi ébahis, je vais résumer ce billet.

Chères entreprises et employeurs, arrêtez d'appliquer des méthodes, consignes,... prévues par des gens qui aiment s'écouter en réunion, ils auront toujours plus de poids que ceux qui veulent l'efficacité.

Fusion des commentaires des blogs Blogger et de ceux de Google+ !

J'avais préparé un billet pour ce blog mais je viens de recevoir un mail de Blogger qui annonce une évolution majeure de sa plateforme, en fusionnant les commentaires des blogs avec ceux de Google+. Comme je vous bassine depuis longtemps avec mon espoir de voir ça, j'en fais billet. Voilà le mail :

"Bonjour,

En tant que blogueur, rien ne peut vous faire plus plaisir que de voir les lecteurs réagir au contenu de votre blog. Mais l'objectif est d'arriver à repérer toutes les discussions générées par vos posts. Nous avons récemment ajouté les commentaires Google+ qui permettent de fusionner les conversations de votre blog et les événements sur Google+.

Une fois que les commentaires Google+ sont activés, tous les messages de votre blog qui font l'objet de discussions sur Google+ apparaissent automatiquement avec les commentaires laissés sur votre blog. Ainsi, les visiteurs de votre blog et vous-même pouvez voir, au même endroit, l'intégralité de la conversation. Et ce n'est pas tout : les lecteurs peuvent partager avec leurs cercles dans Google+ les commentaires qu'ils publient sur votre blog, ce qui vous permet à votre tour de toucher leur public.

Voici comment ajouter des commentaires Google+ à votre blog :
1. Connectez-vous à Blogger.
2. Cliquez sur l'onglet "Google+" du tableau de bord Blogger.
3. Passez à Google+ si ce n'est pas encore fait.
4. Activez les commentaires Google+. Les commentaires publiés sur vos posts restent accessibles dans le nouveau widget."

Pas de bol ! Ça tombe pendant une période où je ne peux pas gérer mes blogs... Je vais essayer d'activer ce soir (pour les six blogs...).

17 avril 2013

Follower des milliers de personnes...

Tous les jours, je vais voir mes nouveaux abonnés dans Twitter. Généralement je m'abonne en retour pour voir. Souvent, je me désabonne dans les semaines qui suivent parce que je ne peux pas tout suivre. Désolé et tout ça.

Ce soir, j'avais un nouvel abonné qui était abonné à 6400 comptes. J'ai du mal à voir l'intérêt.

16 avril 2013

Facebook 6.0 pour iPhone !

Je télécharge après un #kdb !

Nouvel éditeur HTML pour Blogger

C'est très joli. C'est annoncé ici.

Je ne fais jamais de HTML sauf pour faire des liens dans des billets faits avec l'iPhone. Mais c'est la preuve que Google continue à faire de gros investissements dans sa plateforme de blogs.

Une illustration avec des flèches louches :

12 avril 2013

Google : des bugs prometteurs ?

On parle beaucoup de certaines évolutions de Google mais j'ai l'impression qu'on n'en voit que difficilement certaines.

Google Reader :

On sait qu'il va disparaître mais j'ai déjà fait le constat ici : l'affichage des billets de blog est extrêmement rapide.

Google Blogsearch :

J'ai l'impression que ce truc ne marche plus très bien. Il donne beaucoup de trucs qui ne sont pas des blogs mais "ouvertement" des sites d'information.

Par ailleurs, il ne donne plus les billets vraiment récents. Ça me gêne dans mon activité de blogueur politique : j'aime bien citer des avis de blogueurs choisis au hasard.

Google News :

Comme blogsearch, il ne donne plus les informations récentes. Récemment, on m'a dit dans Twitter que mon blog était cité par l'Express. Je clique. Effectivement, l'avis de Jegoun était cité. Plusieurs heures après j'ai eu l'idée d'en parler sur mon annexe. Pour retrouver l'article, il m'a paru plus simple de chercher Jegoun dans Google News : rien. Le lendemain, l'article y était bien.

Toujours sur Google News, j'ai remarqué à plusieurs reprise que l'information importante la veille au soir n'est plus en page d'accueil le matin. Par exemple, Jérôme Cahuzac a fait ses aveux un soir et j'ai eu l'information en sortant du métro. J'ai fait un court billet sur le tard. Le matin, je voulais en faire un autre : l'information n'était plus en première page de Google News alors qu'elle aurait du être en une. Ils ont un truc bizarre dans l'algo. J'ai y fait le tour des grands sites d'information : elle était en une partout. Sauf dans Google News. Le même bazar s'est produit deux fois depuis.

En fait, les informations importantes dans Google News sont en tête de la colonne de droite, plus dans la colonne centrale.

Google Alerte :

C'est un truc lié à Google News qui permet de recevoir des alertes par mail quand des mots sont repérés dans l'actualité. Je l'utilise peu.

Elle n'a pas fonctionné pour le jegoun ci-dessus. Des copains m'ont dit qu'ils avaient également des problèmes. Thierry (de Roget.biz mais je refuse de chercher des liens avec l'iPhone) en a fait un billet récemment.

Google Feedburner :

Je reçois de plus en plus de mails pour me dire que les gens se désabonnent de l'abonnement à mes blogs par mail. Comme j'ai toujours autant de lecteurs et que je n'ai pas varié de style pour raconter mes conneries, je suppose que la fin annoncée de feedburner a des impacts... Ou alors les gens sont exaspérés de recevoir deux mails consécutifs !

Oui ! Je suis abonné à mes propres blogs. Je reçois deux mails consécutifs aux alentours de 17h, je crois. Ça me gonfle.

Google le moteur de recherche :

Il pointe de plus en plus sur l'actualité. En tant que blogueur politique, j'ai besoin de faire des recherches précises sur des événements anciens : avec Google, c'est parfois très difficile.

Conclusions :

Le fait que certaines informations mettent du temps à arriver dans Google News (en tant que moteur de recherche) et Google Blogsearch alors que la prise en compte des flux est immédiat dans Google Reader et Google tout court, me laisse penser que les moteurs de recherche dans l'actualité et dans les blogs n'ont pas bénéficié des progrès des produits de base de Google.

De là à conclure que ces deux moteurs de recherche secondaires vont s'arrêter ?

On sait que Google Reader va s'arrêter mais avec l'arrêt des deux machins précédents, ça fait beaucoup de moyens pour faire de la veille d'information qui disparaissent !

Google Reader va disparaître mais bénéficie des améliorations des produits phares de la maison ? Google nous préparerait quelque chose ?

La page d'accueil de Google News ? Je ne sais pas. Google chercherait-il un nouvel algorithme ? Jette-t-il l'éponge à cause de la montée en charge des applis sur tablettes ou en prépare-t-il une nouvelle ?

Un poilu sur Facebook

"Pendant un mois et demi, vous allez pouvoir suivre chaque jour sur Facebook la vie de Léon Vivien, instituteur de 29 ans, mobilisé en novembre 1914." (plus d'informations ici). L'initiative me parait très intéressante.

Halte aux spams chez Blogger

Toutes les après-midis, vers cette heure-ci souvent, je reçois des avalanches de spams pour ce blog (pas les autres). Des copains ont le même phénomène. C'est pénible, il faut trois secondes pour supprimer chacun et cinq minutes pour faire un billet de blogs.

Est-ce que Blogger ne pourrait pas déclarer automatiquement en spam les commentaires avec des liens vers certains sites, notamment si ces liens sont sous des mots tels que "voyance gratuite" ? Blogger peut-il vérifier que les liens des commentaires sont bien en "no follow" et avertir les spammeurs que leur démarche ne sert à rien ? Les spammeurs peuvent-ils comprendre que Blogger est une propriété de Google qui pourrait se fâcher et supprimer le référencement des sites pollueurs ?

11 avril 2013

Yutilis : un nouveau service pour la vente en ligne "solidaire"

www.yutilis.fr permet aux utilisateurs de mettre en vente des objets sur internet et de reverser un pourcentage de leur vente à une association de leur choix.

Leur ambition est d'apporter une nouvelle source de financement aux associations, tout en inscrivant l'utilisateur du site internet dans une "consommation responsable et solidaire", et lui donner accès à une formule innovante de ventes en ligne entre particuliers (paiement en ligne simplifié -  tchat - possibilité de diffuser l'annonce sur Facebook et Twitter - simplification de la mise en ligne des photos de l'annonce - géolocalisation des objets en cours de développement).

10 avril 2013

Lecture de blogs

Je n'arrive pas à retrouver un rythme satisfaisant dans la lecture des blogs, faute d'outil suffisant. Au bureau, j'ai mieux à faire et pendant mes pauses (y compris les heures du soir au bistro), je n'ai que l'iPhone.

La disparition annoncée de Google Reader est propice à la réflexion sur les méthodes. Mon métier et ma passion pour les applis web de Google me poussent à réfléchir au sujet. L'autre jour, j'ai même décrit dans un billet ce qui serait l'application idéale. Je crois bien qu'il n'y a eu aucun commentaire comme pour tous les billets que je fais.

Je vais proposer une variante mais tout d'abord je vais dire ce que je fais.

Ma méthode

Je lis la plupart des blogs à partir d'une application de l'iPhone que j'aime bien. Je lis tous les billets qui passent si le sujet m'intéresse ou si c'est un pote qui l'a écrit.

Je RT les billets que je trouve intéressant. Je m'envoie par mail au bureau les billets qui nécessitent une attention particulière (mais je ne les lis pas ensuite, c'est une habitude qui date d'un temps où je bossais près de chez moi et passais donc deux heures de plus par jour au bureau).

Il m'arrive de lire des billets à partir d'un PC mais dans ce cas je ne les tweete pas (je n'ai jamais réussi à prendre l'habitude).

Il y a des blogs que j'aimais bien commenter systématiquement mais je ne peux plus : c'est trop chiant de commenter avec l'iPhone.

J'avais par ailleurs l'habitude de répondre systématiquement à tous les commentaires sur mon blog mais j'ai perdu le rythme.

Mes souhaits

Sans entrer dans mon délire de tous les jours, j'aimerais bien avoir une application iPhone (accessible sur le web) avec deux facettes :
- agrégateur de flux,
- gestion des commentaires de mes blogs et des blogs des copains également héberger par Blogger.

L'agrégateur de flux doit me permettre de lire les billets en entier ainsi que les commentaires, de RT les billets et de commenter (au moins les blogs Blogger).

L'autre application doit me permettre de gérer totalement les notifications de commentaires (ceux que je reçois dans ma boîte mail) et de les gérer (modération, réponse,...).

La gestion des commentaires (au moins pour ma plateforme), notamment leur saisie, doit être possible entièrement dans l'application pour gagner le temps de connexion au blog, de chercher la zone de saisie,...

Le partage dans Twitter doit me permettre d'ajouter automatiquement le pseudo Twitter du taulier du blog.

Je suis trop exigeant, là ?

09 avril 2013

Twitter - impressions

Yasmilady nous donne ses impressions de tweeteuse. Elle rappelle une série de conseils qu’elle a trouvée sur un blog. Jacques Étienne est un nouvel utilisateur de Twitter et fait un billet pour donner ses impressions. Je vais me permettre de donner mon avis.

A Yasmilady

« Avoir un profil clair, oui on clique régulièrement par un profil cité par un compte auquel on est abonné, et si il donne envie de part ses convictions/loisirs/métier, on s’y abonne. »

Il faut, certes, que le profil soit clair mais le twittos n’a pas à y faire son CV… Dans mon profil, j’ai « Taulier de blog et client de bistro. Le Kremlin-Bicêtre ». Ca suffit largement. Et encore le « Le Kremlin-Bicêtre » est de trop.

Un détail : le profil ne doit pas contenir de hashtag.

« Soignez nos followers, oui c’est toujours sympa un « twelcome », même si j’avoue ne pas le faire systématiquement, plus par manque de temps que d’envie, et idem pour les #FF (pourquoi que le vendredi d’ailleurs est un mystère) »

Non. Il faut éviter les nunucheries.

« Usage des Hashtags:  il m’a fallu un temps pour comprendre l’utilité mais quand on est organisateur d’un évènement ou passionné par un sujet ça devient bien utile. »

Pour les événements, on est d’accord. Pour les « sujets », non. Trop de hashtags rend la TL illisible.

A Jacques Etienne

Un mot de présentation : Jacques Etienne est un blog non politique mais avec des idées assez opposées aux miennes. C’est un des rares blogueurs de droite supportable, avec FalconHill (et mes copains réacs), parce qu’il n’est pas militant…

Je vais résumer le début de son billet : comme il connaissait peu de monde, il s’est abonné à mon compte. J’ai fait un #FF, il a « followé back ». « Du coup, je me retrouve avec tout un tas de messages gauchisants  qui sans attaquer ma bonne humeur m’agacent quand même un peu. » Il dit aussi que « vice versa ». Il RT des trucs de droite donc énerve ses lecteurs « majoritairement » gauchistes.

C’est aussi l’intérêt de Twitter : avoir des sources de lecture diversifiées. Trop de twittos tournent entre eux, entre gens du même bord, et s’enferment dans des positions étroites. Comme j’ai plus de 700 abonnements, je ne fais même plus attention. Je ne prends ma TL qu’à tête reposée, quand j’ai le temps.

Mais je confirme que c’est très chiant. Les jours où l’actualité politique est très dense, je zappe carrément Twitter.

« Du coup, on follow, on unfollow, le matin vous avez un fan, le soir il ne vous connaît plus! C’est mouvant en diable. Et je n’aime pas trop cela. »

Twitter n’est pas Facebook. Il ne faut pas faire l’erreur de calquer le fonctionnement qu’on a avec un machin sur l’autre. On se fait progressivement à l’usage de Twitter. Ce sont bien des abonnements, qu’on a, éventuellement à des comptes d’amis mais pas uniquement.

Chacun aura son usage de Twitter.

Pour ma part, tout au long de la journée, je regarde les tweets dans lesquels je suis mentionné ou les RT. Je ne regarde ma TL qu’occasionnellement et surtout le soir, si je suis seul au bistro.

La difficulté est d’imaginer les usages qu’en font les autres…

05 avril 2013

Trouver des comptes à suivre dans Twitter

J'ai fait deux billets avec des conseils pour Twitter. Nous sommes vendredi, le jour du #FF. Je vais en donner un autre : comment repérer des Twittos intéressant à suivre ? Tu débarques dans Twitter, tu ne sais pas comment trouver des comptes intéressants à suivre, tu t’emmerdes à suivre le Monde parce que tu t’es dit qu’un tel journal avait forcément un compte mais finalement, tu ne sais pas quoi foutre.

Je vais t’aider et tu me remercieras.

Il y a trois catégories de comptes :
- les comptes institutionnels
- les comptes d’influents
- les comptes de sympathiques twittos de bonne compagnie. 

Et ceux qui n'ont aucun intérêt et dont je ne parlerai pas. Dans chaque catégorie, je mets un peu de tout. 

Les comptes institutionnels

Je n’ai pas trouvé d’intitulé plus seyant (celui là est complètement con quand on regarde la définition de "institution").

On y trouvera le compte de l’Elysee, celui de Justin Bieber, celui Sébastien Chabal, celui du Monde, celui de Jean-Michel Apathie, celui de la Fédération Française de Football… On y trouvera même @jegounblogs qui reprend automatiquement les publications de mes blogs.

Tu t’y abonnes parce que tu t'intéresses à un sujet précis. Ne t'attends pas à établir un dialogue avec eux. 

Je ne connais pas tes centres d’intérêt donc je ne peux pas t’aider à trouver ce que tu cherches. Cherche sur le web. Par exemple, @KronenbourgFr existe.

A moins d’être vraiment fan de quelque chose, s’y abonner ne sert pas à grand-chose. Dès que tu as plusieurs centaines d’abonnements (ça vient vite), la probabilité que tu tombes par hasard sur une publication intéressante est assez faible. Pour ma part, je ne suis que @elysee par pur militantisme crétin.

Les comptes influents

Ces comptes twitter sont influents uniquement parce qu’ils ont beaucoup d’abonnés. Chaque tweet qu’ils émettent est vu par beaucoup de monde. Dans mon domaine de blogage, ils appartiennent souvent à des personnalités des médias qui ne sont pas nécessairement connues du grand public.

S’ils ont beaucoup d’abonnés, c’est qu’ils ont vraiment en aspect intéressant. Afin de ne pas dénigrer mes camarades, je vais m'autodénigrer : @jegoun a 4400 followers, le tout pour raconter des conneries au comptoir. Sur les 4400, j’en connais environ 150 et j’identifie les pseudos de quelques centaines (voir mon billet d’hier). Ainsi, si environ 4000 comptes actifs alors qu’on ne discute jamais continuent à me suivre, c’est qu’ils trouvent un intérêt dans mes conneries. C’est étrange.

Je me suis "autodénigrer" mais je connais un tas de compte avec plein d'abonnés alors qu'ils n'ont aucune intérêt. 

Je ne peux pas non plus t’aider à en repérer, ils viendront dans ta TL assez rapidement car ils sont beaucoup RT ou citer.

Les comptes de sympathiques twittos de bonne compagnie

C’est l’essentiel des comptes Twitter, des braves gens comme toi et moi qui avons envie de papoter, de rigoler et de recevoir de l’information. La difficulté est de les repérer. Tu vas tomber sur des copains de copains mais tu n’auras finalement aucun atome crochu.

Il faut trouver des gens qui veulent bien papoter, sont drôles ou intéressants,... Pas facile. Il y en a pourtant plein. Le plus difficile est de ne pas suivre n'importe qui au départ, tu auras toujours des remords à unfollower. C'est humain. 

Il faut commencer par repérer des personnes que tu connais et avec qui il est supportable d’être dans Twitter. Il faut éviter les relations professionnelles (ton boucher n’a pas forcément envie d’être emmerdé par ses clients) et certaines relations familiales (tu peux suivre tout le monde sauf tes enfants, petits-enfants et tes parents ou grands-parents). Il y a des gens que tu n’as pas envie de suivre mais il faut penser à l’inverse : ceux que tu n’as pas envie qu’ils te suivent et ceux que tu penses qu’ils n’ont pas envie que tu les suives.

J’ai, par exemple, des collègues de bureau qui ont twitter, je leur ai demandé de ne pas me suivre. Donc, si je tombe sur le compte Twitter d’un collègue de bureau, je ne vais pas le suivre parce que je ne sais pas s’il a bien envie que je le suive.

Petit 1 : si tu es blogueur, va voir les blogs de tes copains au cas où ils aient un compte Twitter. Regarde dans une période assez longue (48 heures) si dans Twitter ils discutent avec les autres. Il y a beaucoup de blogueurs autistes qui ne prennent Twitter que pour faire de la publicité à leurs blogs. Fais bien attention à ne suivre que ceux qui ont une activité intéressante dans Twitter.

Petit 2 : utilise la fonction qui permet de repérer des Twittos dans ton carnet d'adresse. Ne suis pas n'importe qui. Voir les précautions que je cite ci-dessus.

Ensuite, il va te falloir aller à la rencontre d’inconnus.

Tout d’abord, pour ma part, je m’abonne à tous les comptes francophone et non « institutionnels » qui s’abonnent à mon compte (j’unfollowe ensuite par vagues pour ne pas être submergé).

Pour le reste, je ne peux pas t’aider. Des pseudos vont passer dans ta TL et c’est à toi de décider de les suivre ou non.

Le #FF

C’est le fameux Follow Friday, pratique qui avait un sens au début de Twitter mais qui n’en à plus aucun, maintenant que nous sommes des millions.

Pour ceux qui ne savent pas, le #FF est une coutume qui consiste à conseiller des comptes Twitter à ses propres abonnés. La pratique est maintenant complètement dévoyée dans plus de la moitié des cas (j’ai participé à ce bordel : je faisais des #FF a des inconnus ; surpris, ils s’abonnaient à mon compte et je gagnais des abonnés). Surtout, le #FF est généralement destiné à saluer les twittos plus qu’à les recommander.

Alors, je vais donner un conseil : ne suis pas les #FF qui ne sont pas personnalisés avec une formule indiquant pourquoi il faut suivre le compte en question.



La géolocalisation au service de l'apéro

Une application pour smartphone sera bientôt disponible pour commander un "kit apéro"

"L’Appero est un service disponible sur Android (et très bientôt iPhone) qui vous permet de commander votre box apéritive pour 30€.
Inclus : 1 bouteille de vin blanc, rouge ou rosé (même si vous pouvez également demander de l’eau plate ou gazeuse ), du fromage, de la tapenade, du jambon sec, des olives, et du pain.
Le tout en quantité suffisante pour un apéritif à 4 ou un repas complet si vous n’êtes que 2.
La meilleure partie ? Vous pouvez être tranquillement assis sur le bord d’une fontaine en plein milieu de Paris et demander à vous faire livrer là (en prenant en photo votre visage ou la fontaine pour aider le livreur).
Une personne viendra vous apporter votre apéritif en vélo dans les 45 minutes suivant votre commande.
" nous dit  Presse Citron.

On arrête pas le progrès. D'un autre côté, comme je passe mon temps libre au bistro, je ne vois pas l'intérêt de me faire livrer l'apéro.

04 avril 2013

Utiliser Twitter en état d'ébriété avec sagesse : des conseils

Dans un précédent billet, je donnais des conseils pour les nouveaux arrivants dans Twitter mais j'ai zappé un aspect. Comment tweeter correctement en état d'ébriété ?

Tout d'abord, il faut le faire savoir, que vous êtes saoul. L'alcool n'excuse pas tout, nous dit-on souvent mais un type qui ne supporte pas vos tweets quand vous êtes plein comme une vache ne mérite pas de vous suivre : un bon ami doit avoir le pardon facile. Et on n'a pas à s'emmerder avec des amis virtuels.

Ainsi, la première chose à faire est de se bâtir une réputation d'ivrogne. Croyez-moi, c'est très facile. Il m'a fallu quelques jours sans le moindre effort.

En plus, c'est très pertinent pour repérer les cons. Je vous assure. Quand je tweete une connerie, il arrive que des gens se disent et écrivent : tiens ! Le gros est saoul. Pas du tout ! J'ai fait des statistiques d'une très haute précision : je reçois ce genre de remarque plus souvent les soirs où je ne picole pas que ceux où j'abuse par mégarde. La raison est simple : je tweete relativement peu politique les jours de cuite, j'ai mieux à faire en société que beaucoup d'andouilles qui refont le monde du bout des doigts. Madame regarde la télé. Ils s'emmerdent et tweetent. Moi, je suis au bistro avec les copains.

Car ces "confusions" viennent bien des tweets politiques et sont généralement faits par des lascars de la "vraie gauche". Ces crétins sont persuadés que s'ils ne sont pas d'accord avec ce que j'écris, c'est parce que je suis saoul. Mais en fait, c'est surtout parce qu'ils sont cons. Je m'égare. Cela étant je pourrais sortir de plus grosses conneries sur eux. Faites-y moi penser.

Bon. Soyons sérieux.

Un seul conseil : ne pas tweeter en état d'ébriété. Ce n'est pas possible, je sais. D'ailleurs, je ne peux pas donner de conseil à un type bourré. Je ne bois pas et les ivrognes n'écoutent pas les conseils.

Donc faites-vous une réputation d'ivrogne et tweetez des conneries à jeun.

Quelques conseils pour les nouveaux utilisateurs de Twitter

C’est émouvant : je continue à avoir de nouveaux followers sur Twitter, des gens qui débutent. Surtout, je viens dans « recevoir »deux que je connais (l’un en tant que blogueur et l’autre personnellement). C afait six ans que je suis dans ce machin et j’en connais un tas d’usages. Je suis toujours ému quand j’ai un nouveau follower qui a peu d’abonnés… L’heure est venue de donner des conseils aux nouveaux.

J’aime bien donner des conseils, ça permet aux gens d’éviter de faire des conneries qui m’exaspèrent au plus haut lieu.

Les hashtags

Les hashtags sont ces affreux mots qui sont précédés d’un #.Ils sont intéressants pour suivre un événement. Par exemple, lors de nos réunions de blogueurs, les Kremlin des Blogs, nous mettons « #kdb »dans nos tweets, ce qui permet aux gens (c’est-à-dire nous), de savoir ce que les copains ont dit et de retracer le fil de la soirée.

Il y a par contre des abrutis qui mettent des hashtags partout. Ca pourrait donner, par exemple : « Il y a par contre des #abrutis qui mettent des #hashtags #partout ». Autre exemple, je viens de prendre le premier hashtag que j’ai vu : #Cahuzac,dans un tweet émis par un site de presse. C’est grotesque. Personne ne va cliquer sur #Cahuzac : on ne parle que de lui depuis trois jours.

Les RT

Ca veut dire « retweet ». Il s’agit de réémettre un tweet que l’on trouve sympa pour en faire profiter les autres.

Il y a différentes méthodes pour faire des RT.
  1. La fonction de base de Twitter. C’est la préférable (elle permet de compter les RT du même tweet),
  2. La fonction « citation » de l’application iPhone pour Twitter (disponible ailleurs également) : un nouveau tweet est préparé avec le contenu du tweet à RT entouré de guillemets. Vous pouvez ajouter un commentaire.
  3. La méthode à l’ancienne. Vous faites la copie du tweet à la main en ajoutant avant « RT @lepseudodutwittosdorigine ».

Ceux qui n’utilisent pas de préférence la première méthode quand ils n’ont rien à ajouter m’énervent.

Les mentions

Il s’agit d’un tweet qui mentionne une personne. Parexemple, si vous mettez @jegoun dans un tweet, vous êtes à peu près sûrs qu’il arrive jusqu’à moi. Je sais, vous l’aviez déjà compris.

N’en abusez pas. Des fois, on est pris dans des conversations à plusieurs et c’est le bordel. Imaginez par exemple que, moi@jegoun, je discute avec @nicolasjegou (ça n’arrive jamais sauf quand je suis saoul). Survint @jegounblogs qui se mêle de la conversation et, finalement, @nicolasjegou et @jegounblogs vont papoter entre eux. Ils vont continuer à mettre @jegoun en copie ce qui fait que je vais recevoir un tas de tweet avec mention dont je n’ai que faire.

Dès que les échanges dépassent trois ou quatre tweets, évitez de mettre d’autres gens.

Certains mettent un point devant le @ en début de tweet. Par exemple, à la place de « @jegoun, tu veux une bière ? » ils vont écrire « .@jegoun, tu veux une bière ? ».Quelle que soit la formulation, je réponds positivement mais je m’égare. C’est une coutume historique (je ne sais même pas si ça marche toujours). De mémoire, quand vous commencez un tweet par @machin, seuls ceux qui sont abonnés à votrecompte et au compte de @machin voient le tweet. Si vous mettez un point devant (ou autre chose), tous vos abonnez le verront.

Ceux qui mettent ce point m’énervent et j’ai envie d’unfollower. Pourquoi ils m’énervent ? Ca montre qu’ils sont attachés à ce que tous leurs abonnés voient leurs tweets. Comme s’ils en avaient quelque chose à foutre. C’est une marque de prétention. Par exemple, j’ai déjà vu des types écrire des machins comme ça : « .@jegounton dernier billet, c’est vraiment n’importe quoi. » Ca veut dire que le mec dit à ses potes : « hé, les gars, z’avez vu, j’ai remis Jegoun ce gros con de soclib avec son blog pourri à sa place ». Pauvre con.

Remarque ! Il y a plus drôle : les andouilles qui parlent de moi sans me nommer en espérant que je ne vois pas.

Les liens

Un des principes de Twitter est de balancer de l’information que l’on trouve intéressante et qui mérite d’être partagée.

Néanmoins, faites gaffe et n’en faites pas trop si vous ne voulez pas que je vous donne une baffe. Surtout, faites gaffe à ne pas diffuser une information déjà connue. Par exemple, je connais des andouilles capables de tweeter à 17h15 une information connue depuis 8h ce matin. Avant de tweeter quelque chose, vérifiez d’abord que ça n’a pas fait la une de Google News.

Par ailleurs, faites en sorte que le texte associé au liensoit explicite. Sans vouloir vous vexer, ce n’est pas parce que vous avez trouvé un truc intéressant que ça va intéresser les gens.

Blogueurs, ne tweetez qu’une seule fois chacun de vos billets de blog.

L’orthographe

Faites gaffe ! L’erreur est humaine mais trop c’esttrop. Et surtout, l’erreur est très facile à faire avec un smartphone. J’ai parfois en lisant mes tweets.

Je résume la première partie : trop de hashtags, de fautes d’orthographe et de liens sans intérêt.

Les gens et les relations avec les twittos

Les twittos que vous suivez sont des personnages à la fois virtuels et réels. Beaucoup d’utilisateurs de Twitter ont du mal à appréhender ce qu’est un autre twittos, notamment les nouveaux.

Si vous vous abonnez à @Elysee, vous savez qui vous avezderrière : des gens payés par le château pour diffuser de l’information officielle. Si vous vous abonnez @jegoun, il y a derrière le robot qui diffuse mes billets de blogs, le blogueur et l’andouille qui raconte des conneries au comptoir. Par contre, un type qui s’adresse au blogueur pendant mes heures de loisir, a toutes les chances que je l’envoie chier. Il sera tombé sur l’andouillede comptoir.

Je vais donner un autre exemple. Un type avec 30 abonnements s’abonne à moi. Je m’abonne en retour parce que je suis bien élevé. Lui, il connaitra ses 30 abonnements. Moi, je ne peux pas connaître mes 600 ou 800.

Tiens ! Toi qui est persuadé tout connaître de Twitter,connais-tu le nombre deDunbar ? « Le nombre de Dunbar est le nombre maximum d'amis avec lesquels une personne peut entretenir une relations table à un moment donné de sa vie. Cette limite est inhérente à la taille de notre néocortex. Elle est estimée par Robin Dunbar à 148 personnes et a unevaleur admise en pratique de 150 personnes. » En français et appliqué aux « médias sociaux », on va pouvoir connaître des centaines de pseudos mais sans pouvoir réellement pouvoir « reconnaître »plus de 150 individus derrière.

Appliqué à Twitter et à toi, nouveau Twittos qui as 20 copains dans ce réseau social et si tu tombes sur un type qui en a plus de 150, il ne faut pas les voir comme des copains du type mais comme des abonnements. Si le type s’abonne à toi, il ne deviendra pas copain, il se sera abonné.

La difficulté est que tu vas naturellement le considérercomme un copain.

Tiens ! Je vais raconter une anecdote. Il y a un ou deux mois, je faisais les mots fléchés au comptoir et il me manquait une lettre. J’ai tweeté la photo pour avoir la solution et un twittos m’a répondu,@vnataf. On a papoté un peu. Au bout de quelques temps, je me suis rendu compte que c’était LA Valérie Nataf, la grande reportrice chez TF1. J’ignorais qu’elle me suivait et que je la suivais. Toujours est-il que je me suis demandé, après, si le lendemain, elle aurait pu se rappeler le pseudo du type avec qui elle apapoté la veille.

Ainsi, si un type me parle dans Twitter le soir, il y a neuf chances sur dix que je me rappelle de la conversation mais j’oublie totalement la personne avec qui j’ai causé. Je me rappelle de @vnataf parce qu’elle est célèbre.

Sinon, parmi les gens abonnés à mon compte, j’ai aussi DocGynéco.

Tout ça pour dire que si @vnataf m’unfollowe, je n’ai pas à me vexer : nous ne sommes pas copains.

Et si je t’unfollowes, c’est parce que je suis incapable de me rappeler avoir causé avec toi…

03 avril 2013

Google Analytics et les liens vers les blogs

Compte tenu de l'actualité, le cerveau du blogueur politique prend un peu trop la place du cerveau du blogueur geek. J'ai failli louper quelques informations essentielles sur la façon de Google de voir le web. Je disais hier que j'avais remarqué une évolution récente de Google Analytics : ils signalent maintenant les liens vers les billets des blogs

La conclusion est bête et évidente : Google Analytics ne se contente plus de scanner les pages web mais connait la notion de billet de blog (ou article de presse, ça revient au même).  Il dit bien que tel billet pointe vers tel autre. Il ne parle pas de "page". 

Mon dernier billet du blog politique porte sur l'affaire Cahuzac. Une recherche Google avec "Partageons mon avis Cahuzac" donne bien en premier ce billet (qui date de 40 minutes) puis les deux précédents billets que j'ai fait à ce sujet. Ensuite, on retrouve les pages d'accueil des blogs de copains, Seb Musset et Falconhill, dont les derniers billets parlent de cette affaire (mon blog est dans leur blogroll, Google trouve bien les mots "Partageons mon avis"). 

N.B. : ensuite on trouve un site qui pompe mes billets, je vais le dénoncer. C'est quoi cette manie ?

Tout d'abord, il faut noter la rapidité avec laquelle Google a repéré mon billet. Ce n'est pas nouveau mais c'est bien la "preuve" que Google utilise bien les flux pour indexer le web. Ensuite, il faut aussi noter que c'est bien la page d'accueil des copains, avec des billets récents de copains qui est repérée "puisque" mon blog dans la blogroll est plus lire aux blogs qu'aux billets. 

J'espère que vous avez suivi mon raisonnement parce que je dois avouer que, personnellement, j'ai du mal. 

Après avoir publié ce billet, on verra où il arrivera dans la recherche puisque "Partageons mon avis Cahuzac" y figure (deux fois) et c'est probablement le seul endroit où la locution exacte est sur le web. A part chez les connards qui auront pompé ce billet. 

Les professionnels du SEO (référencement pour moteurs de recherche) doivent s'arracher les cheveux. 

Revenons à Google Analytics

Le célèbre compteur de visites et plus si affinités prend donc bien en compte cette notion de "billet" et donc de flux. 

Ils ne limitent plus leurs analyses des sites uniquement avec les liens entrant mais aussi des autres sites qui en parlent (hors réseaux sociaux, heureusement, mais il semble que des études soient en cours). Des sites qui n’apportent aucune visite sont mémorisés : voir l’illustration qui concerne le blog politique. Cela signifie qu’ils font une analyse méthodique du web dans tous les sens. Par exemple, le premier lien cité est celui fait dans ce billet de mon confrère Gabale. Au moment où Google a repéré une évolution du flux de Gabale, il y a vu un lien vers mon blog, il a vu que j’avais un compte chez eux pour ce blog et dont modifié les informations de mon compter pour mémoriser ce lien.

Lors de la disparition de Google Reader, certains évoquaient « la fin des flux ». Tout cela est bien la preuve que ce n’est pas vrai.

J’évoquais pour ma part une fusion ou une uniformisation des moyens de Google (qui explique peut-être la disparition de Google) pour Google Reader et le moteur de recherche. On voit ici que Google Analytics semble pris en compte dans le bazar…

Quelles surprises nous réserve-t-on encore dans cette mutation importante ?

Qu’en penses-tu ?


02 avril 2013

Repérer les "rétroliens" vers son blog avec Google Analytics


Hé ! T'as vu ? Avec Google Analytics, on peut voir les liens vers son blog avec Google Analytics. Aussi bien, c'est possible depuis la nuit des temps mais je ne le savais pas. Pour voir flèche verte.

Flèche rouge : ça pointe vers deux billets de Bembelly qui ont des liens vers mon blog. Celui d'hier n'apporte aucune visite, le précédent en a apporté 14.

Edit : d'après Dedalus, on peut même se faire envoyer des mails quand il y a des rétroliens. il faut cliquer sur mail... Je ne vois pas l'option dans la copie d'écran mais dans la vraie vie, c'est dans la barre orange du haut.

Pour une nouvelle application pour bloguer !

 J'ai fait deux poissons d'avril aujourd'hui mais c'est sur celui d'hier que je voulais revenir. Mes trois poissons correspondent à des besoins réels mais c'est celui d'hier qui m'intéresse le plus parce que, au fond, il permet de s'affranchir des contraintes de navigation pour que l’on puisse bloguer dans des conditions normales et simplifiées quoiqu’il arrive

Parmi ces contraintes, j'en citais deux : le fait que la connexion à internet soit souvent coupée avec un smartphone et le fait que des proxys d'entreprise limitent l'accès à certains sites. Il y en a d'autres. Par exemple le temps de chargement des pages est parfois trop long, notamment sur smartphone, et, souvent, sur ces mobiles, les versions des blogs sont souvent inadaptées, c’est souvent très compliqué de commenter.

Par exemple, pour lire les blogs sur smartphone, j'utilise Feeddlerrss. Sur la première illustration, on voit par exemple les cinq billets qui me restent à lire. 

Si je clique sur le quatrième, voilà l'écran que j'obtiens (deuxième illustration). Tout d'abord, le flux est tronqué : le machin pourrait m'afficher l'information complète. Si j'appuie sur "texte intégral", je débarque sur le blog. Il fait donc un temps assez long pour le charger. Ça n'est pas satisfaisant. Je suppose qu'il me faudra en plus faire des manipulations complémentaires pour lire les commentaires et qu'il me faudra passer par Safari pour en déposer un. 

Du coup, il est extrêmement rare que je commente des blogs autres ceux chez Blogger (qui me semblent plus simples ou auxquels je suis plus habitué). 

Par contre, il m'est très facile de partager. Voir les deux dernières illustrations. Par contre, au boulot, je ne peux pas partager : je n'ai pas accès aux réseaux sociaux (sauf Google+.

Si toutes les fonctions étaient possibles au sein de la même application cela serait beaucoup plus simple et plus rapide : lire des blogs, partager et commenter. C'était l'objet de mon poisson d'avril avec la cerise sur le gâteau : la possibilité de "travailler" sur mobile sans connexion internet (les blogs étant lus "avant" et les actions, comme les partages, seraient mise en œuvre au retour de la connexion). 

Je résume :
  1. Il y a deux applications : une pour le web et une pour les smartphones. C’est l’application sur le serveur qui fait la jonction entre l’utilisateur et ses différents comptes sur les réseaux sociaux (voire sur les plates-formes de blog comme Wordpress).
  2. Sur le web, l’application est accessible directement à partir d’une adresse qui ne peut pas être coupée par le proxy du bureau (Google est donc le mieux placé).
  3. L’application se présente comme une des applications que l’on connaît de lecture de flux RSS (j’ai dit que j’utilisais Feeddlerrss mais d’autres sont très bien, chacun ses habitudes).
  4. Quand on clique sur une entrée, c’est directement le contenu du billet qui s’affiche avec les commentaires et éventuellement les photos, les vidéos, …
  5. On doit avoir la possibilité de partager, de commenter, …
  6. Sur smarthone, si la communication Internet n’est pas disponible, les actions sont mémorisées pour être réalisées ensuite,
  7. En tâche de fond, sur smartphone, l’application télécharge les données en permanence afin qu’elles puissent être lues en absence de connexion Internet (avec différents paramètres pour optimiser la consommation d’un forfait 3G ou de la batterie).

Ceci nécessite :

  1. un accord avec l’éditeur du service et les plates-formes de web pour que le service puisse aller chercher les informations (surtout le contenu des billets à partir des flux RSS mais aussi les commentaires), notamment pour définir les modalités techniques (évolution du format RSS, … ?),
  2. un accord « dans l’autre sens » pour permettre à l’éditeur d’aller commenter en utilisant l’identifiant de l’utilisateur.

A développer :

  1. afficher les flux complet et diminuer les accès au blog créeront une perte de revenus publicitaires pour les blogueurs. Comment la compenser ?
  2. comment mettre à jour les compteurs de visites de l’utilisateur si on n’accède plus directement à la page ?

Au boulot !