30 novembre 2011

iPad en entreprise ? Pour 2012 avec les applications Microsoft Office ?

Des confrères blogueurs, tels le Modérateur et Fred, annoncent la rumeur de la sortie d’applications Microsoft Office sur l’iPad. Les différents composants (Excel, Word, …) seraient vendus environ 10 euros. Ils utiliseraient des « morceaux d’iCloud ».

Cette sortie coïnciderait avec à la sortie d’une version d’Office pour les nouveaux OS de Mac et celle de Windows 8.A noter aussi l’existence du concurrent de Google Docs (dont j’ai oublié le nom) : des machins pour gérer les documents on line (sans application embarquée sur l’ordinateur) qui pourrait monter en charge progressivement. En outre, je ne doute pas que si Microsoft prépare des applications pour iPad, elle en prépare très probablement aussi pour des tablettes qui utiliseraient son propre OS.

Cette annonce m’a bizarrement mais joyeusement surpris. D’une part, je viens d’acheter un iPad et, d’autre part, je suis un très gros (avec une cravate à chier) utilisateur de Word : c’est mon principal outil de travail depuis 15 ans : je le maîtrise sur le bout des doigts. Pour un traitement de texte, c’est normal.

Beaucoup de geek en sandalettes n’aiment pas Microsoft et sa suite bureautique mais oublient qu’ils ont des très gros marchés en entreprise.

L’apparition d’office sur iPad (avec des fonctionnalités réduites, évidemment, mais avec iCloud et tout ça) pourrait progressivement révolutionner une partie de notre travail.

Déjà, le Wifi en entreprise serait un progrès considérable.

Dans un service essentiellement bureaucratique (pas dans le sens péjoratif du terme), il y a une partie des salariés qui ne passent qu’une partie de leur temps à leur poste de travail. Il y a les gens comme moi qui passent du temps en réunion, ceux qui vont voir des clients, ceux font une partie de leur travail ailleurs qu’à un bureau, …

Parmi eux, il y a ceux qui ont un ordinateur portable, ce qui n’est pas spécialement pratique. Je vous passe les difficultés pour trouver un coin pour le brancher, un accès au réseau de l’entreprise pour voir les documents, la nécessité d’avoir un « socle » (comme les fameux ThinkPad d’IBM – qui ne sont plus d’IBM, d’ailleurs, je crois) pour avoir un véritable écran, les emmerdements quand on est chez soi en l’absence de connexion au réseau et j’en passe.

Ca me fait toujours rigoler quand je vois des types à quatre pattes sous une table de réunion pour chercher une prise pour brancher leur portable en urgence parce qu’ils n’ont plus de batterie. En réunion, toujours, les portables ne sont pas toujours pratiques pour un travail collaboratif.

La tablette (l’iPad) pourrait révolutionner tout ça, avec le Wifi, une batterie satisfaisante, la possibilité de se le passer de main en main pour montrer un document, sa capacité à être mis en route immédiatement.

En outre, parmi les braves gens qui vont en réunion avec un portable, on peut distinguer deux catégories :
-         ceux qui en ont vraiment besoin pour consulter de la documentation,
-         les trous du cul toujours penchés dedans, personne ne sait ce qu’ils font, ils mettent toute la réunion en retard en étant occupés à saisir ou à chercher des trucs et en écoutant pas ce qui se dit.

Quand on aura des iPad avec la possibilité de consulter nos documents bien rangés dans iBook, on pourra se foutre de la gueule des trous du cul en question.

Et peut-être d'Apple et Microsoft ont trouvé un intérêt commun : lutter contre Google qui pique des parts marchés dans les OS et d'autres machins.

L'alliance de la carte et du lapin ?

Au lit avec Didier Goux ou la lecture sur l'iPad

Depuis quelques jours, j’ai pris l’habitude de faire ma revue matinale de blogs de mon lit, avec l’iPad. On prend très vite de nouvelles habitudes : je me lève, le lis mes mails en diagonale sur le PC pour répondre à ceux qui en ont besoin puis retourne me coucher avec l’iPad.

Ce matin, je suis tombé sur un vrai texte, relativement long : le journal de Didier Goux (je ne mets pas de lien, Didier n’a pas encore annoncé le billet sur son « blog mère »).

La lecture sur un iPad n’a rien de comparable avec celle sur un ordinateur, on est bien plus concentrés, on ne lit pas le texte comme un « vulgaire billet de blog », le texte est « fluide ».

« Avant », je faisais une première lecture en diagonale pour détecter les méchancetés diverses que Didier pourrait sortir à propos des blogs puis une lecture plus sérieuse, par intérêt, mais assez poussive. Avec l’iPad, on retrouve des conditions de lecture beaucoup plus normales que la position idiote, assis devant un PC avec la molette d’un mulot dans la main pour faire défiler le texte.

J’ai lu le texte d’une traite. C’est d’ailleurs aussi bien, Didier évoque assez peu les blogs, cette fois…

J’hésitais à acheter des bouquins électroniques, je vais me lancer…

28 novembre 2011

Halte au filtrage d'Internet par les employeurs !

Dans beaucoup d’entreprises, de nombreux sites web sont filtrés, notamment les réseaux sociaux. On comprend très bien les intentions des webmasters : les employés sont au bureau pour travailler, pas pour faire les cons sur le net.

Les réseaux sociaux, notamment, sont très « chronophages » et surtout sources de dispersion.

Il n’empêche que j’ai bien envie de faire l’avocat du diable, au cas où je puisse contribuer à éradiquer ce filtrage d’un autre âge, qui est caractéristique d’un manque de réflexion, dans les entreprises, et d’une méconnaissance des outils qui se déploient. En gros, le big boss s’en fout, il a mieux à faire que d’aller sur Facebook, mais personne, dans la hiérarchie intermédiaire jusqu’aux gugusses en charge du paramétrage des proxys n’ose prendre la décision : supprimer les contrôles d’accès.

Des sociétés vendent des logiciels pour facilite ses contrôles, tout le monde est content.

Pourtant, ces contrôles ont un coût et à partir du moment où un coût est identifié, une entreprise devrait réfléchir à sa pertinence.

Outre le coût direct des systèmes de filtrage, je vois deux gros désavantages :
-         on a parfois réellement besoin d’avoir accès à des sites interdits pour le boulot, notamment les sites qui permettent de faire de la « veille » et qui nécessiteraient d’écouter des poadcasts ou de trainer un peu sur dailymotion ou youtube,
-         les employés deviennent has been, en ne connaissant pas ce qui se fait sur Internet.

Pour ces deux points, vous pourriez vous foutre de ma gueule : je vais donc me justifier. Pour le premier, c’est effectivement anecdotique. Il n’empêche que quand TF1 passe au 20 heures un sujet en rapport avec mon boulot, j’ai « besoin » de le voir, pour étudier la perception par le public. J’ai vu une fois la direction de la communication faire tourner auprès des salariés une vidéo avec l’interview de notre PDG… sur un site interdit.

Pour le deuxième, j’avais raconté une anecdote dans un de mes blogs : un collège m’avait présenté un nouvel outil Intranet, en me disant : tu sais, c’est comme si tu faisais un billet sur un blog, par exemple, tu cliques ici pour faire un lien. J’avais joué à l’innocent, à celui qui ne connaissait pas les blogs. C’était rigolo. Mais il se trouve qu’il aurait très bien pu avoir raison, la plupart de mes collègues ignorent tout du fonctionnement de Twitter, de Facebook ou d’autres machins. En tant qu’informaticiens, ils ne savent pas les capacités techniques des applications, y compris de celles qu’ils pourraient mettre en œuvre. Ils n’ont pas la facilité d’utilisation des machins contrairement à une partie du public visé par nos applications… Ils en deviennent totalement opposés au progrès et complètement fermés au modèle « client léger » qui est maintenant complètement possible.

Enfin, ce qui est moins grave pour l’entreprise mais me fait rager en tant que blogueur politique, ils ne se donnent pas l’accès à des sources d’information diversifiées. Tiens ! L’idée de ce billet m’est venue en accédant en tant que « béta testeur » à un site donc je vous parlerai prochainement. Ce site propose de se connecter en utilisant Facebook : je n’ai pas pu ouvrir un compte. Et mes collègues ne pourront jamais réagir à l’actualité.

Quand on a une vie de famille et qu’on travaille à Paris, on n’a pas nécessairement le temps d’aller sur le web pendant ses heures de loisir. Le faire du boulot est la seule solution.

Mais, effectivement, on n’a pas que ça à faire pendant les heures de travail

Néanmoins, les salariés arrivent très bien à contourner les interdits.

Ca me rappelle ce mois de juillet, où nous étions plusieurs à suivre le Tour de France sur nos iPhone…

Ca me rappelle aussi une autre époque, quand j’étais consultant. Un de mes clients interdisaient aux consultants d’accéder au web et refusait de lui mettre à disposition une boite mail. Ainsi, dans sa politique Web, il avait mis en place un système de « liste blanche » avec des sites web autorisés, ce qui était logique. Comme c’était une banque, il autorisait l’accès à des sites boursiers, comme http://www.boursorama.fr où, d’une part, on peut se créer une boite mail et, d’autre part, on a accès à l’actualité (c’est depuis cette époque que j’ai pris l’habitude de consulter l’information sur Boursorama, ce qui a beaucoup d’intérêt : ils diffusent les dépêches sans les hiérarchiser).

Je pouvais donc rédiger mes billets de blog, me les envoyer sur ma messagerie gmail et publier mes billets à partir d’un poste avec accès Internet en libre service…

Enfin, les braves gens qui n’ont pas envie de travailler peuvent très bien trouver une occupation sans avoir accès à « tout Internet ».

Si je connaissais bien Boursorama, c’est parce qu’à une époque, chez un autre client, vers 2000 ou 2001, je passais mon temps à jouer au troll gauchiste dans les forums… Chez un autre, encore, je passais une partie de mon temps à étudier leur Intranet (c’était une entreprise gigantesque et on trouvait un tas d’informations « intéressantes »). Ces deux activités étaient devenues presque maladives, chez moi…

Ainsi, ces filtrages sont inutiles puisqu’ils peuvent souvent être contournés et qu’ils ne sont pas directement à l’origine du fait que les employés ne font pas ce qu’ils devraient faire. Seul un management de proximité de qualité peut s’assurer de l’efficacité réelle des employés travaillant dans un bureau.

Ils sont une gène, une frustration continuelle pour certains salariés.

Il faut les supprimer.

27 novembre 2011

Mes problèmes avec l'iPad

Comme j'étais mal réveillé, hier, je me suis trompé de blog pour raconter mes histoires d'iPad. Vous pouvez lire ce billet de haute teneur morale si par mégarde vous ne seriez pas abonné à mon blog politique. En effet, comme nul n'est censé ignorer la loi, nul n'est censé ignorer que j'ai pratiqué l'acquisition de ce truc vendredi soir, à la plus grande joie des petites comme des grands à la maison.

D'autant que je suis célibataire et contrairement à d'autres personne ne me le pique. 

Comme toujours, la mise en service a été un moment de bonheur même si iTunes est toujours aussi incompréhensible.

J'ai néanmoins eu deux problèmes : Facetime et iMessage qui ne fonctionnaient pas le matin.

Ils se sont mis à fonctionner en début d'après midi.

Comme j'aime bien tout comprendre, un de mes sympathiques lecteurs a-t-il une explication à me proposer ?

25 novembre 2011

Orange chasse derrière Free ?

« Bonjour, c’est Orange, M. J ? » « Oui, c’est moi, Bonjour ! » « Vous êtes client chez nous depuis 11 ans, vous avez un forfait de 55 euros par mois avec Internet Illimité et 2 fois 3 heures de communication plus un forfait de 30 SMS pour 11 euros et vous payez en moyenne entre 80 et 85 euros en tout en moyenne ? »

Pas du tout ! J’ai un forfait illimité, le tout pour un peu moins de 70 euros et si je paye en moyenne plus cher parce que j’échange des SMS et des MMS avec un pote à la Réunion (mon ancien « colloc » pour ceux qui suivent mon blog bistro) et, surtout, quand j’ai été chez Poireau, en Belgique, ils m’ont compté une fortune pour Internet (30 euros) mais je n’ai jamais compris pourquoi.

Je supputais qu’elle allait me faire une proposition alléchante alors j’ai fermé ma gueule…

« Oui, à peu près. »

« Vous téléphonez en fait en moyenne 2h45 par mois donc n’utilisez pas votre forfait mais vous dépassez votre forfait, j’ai une meilleure offre à vous faire sans prolongation de votre engagement qui a encore 19 mois. » « Ah ! Très bien, et ? » « Voila 4 heures, 3 numéros avec appels gratuits illimités, Internet illimité, SMS/MMS illimités pour 50€50 par mois. » « D’accord ! ».

J’économise 30 euros par mois. J’hésitais encore à acheter un iPad, je vais le faire dès ce soir.

La politique commerciale d’Orange est surprenante. Ils m’ont appelé il y a six mois pour me fournir un iPhone 4 pour 9 euros si je renouvelais mon forfait pour 24 mois sous prétexte que je suis un bon client ce qui est de l’arnaque évidente puisque j’aurais pu acheter l’iPhone 4 neuf et prendre le forfait à 50 euros, l’iPhone 4 aurait été amorti en 6 mois, vu le nombre de points que j’avais (7 mois pour être précis).

C’est au bout de la période d’amortissement qu’ils m’appellent pour me diminuer mon forfait.

Comme s’ils voulaient me montrer à quel point ils m’ont entubé pendant tout ce temps, voire pour me montrer qu’ils veulent continuer à le faire…

Tiens ! La rumeur évoquait récemment le lancement de l’offre Free qui « pourrait lancer un forfait illimité (appels, SMS, internet) à 29,99 euros par mois. » Soit beaucoup moins cher que ce que je payais avant (et même que ce que je vais payer) mais ils ne subventionneront plus l’achat de téléphone.

Tous les opérateurs subventionnent les téléphones, aussi il est assez difficile de savoir le prix d’un iPhone avec une simple recherche Google. On me dit ici qu’un iPhone 4S noir 16GO coûte environ 600 euros, soit 25 euros par mois sur 24 mois, puisque que je l’ai eu pour rien (ou presque : 9 euros).

Pour comparer, mon abonnement à 50 euros chez Orange revient ainsi à 55 euros chez Free, mais avec un peu moins de limitation, ce dont je me fous et Orange le sait puisque le nouveau forfait est calqué sur mes habitudes de consommation qu’ils connaissent à merveille.

Orange revient donc dans la course…

Mais ma conversation avec là et c’est même la fin qui a motivé ce billet même si j’ai divergé.

La petite dame m’a demandé ce que j’avais comme offre pour Internet à la maison.

Or, je suis chez Orange et ils le savent très bien puisque je gère mon compte mobile et mon compte « maison » sur le site Internet Orange avec le même identifiant. Donc le Système d’Information Client de Orange sait très bien que j’ai mes deux comptes chez eux.

Ainsi, nous avons un gugusse chez Orange qui a sorti une liste de clients à contacter pour leur proposer de baisser leur forfait sur différents critères dans leurs bases de données pour la filer au service marketing pour qu’ils les filent à des centres d’appel pour nous appeler, centres d’appel connectés au Système d’Information Orange puisque j’ai reçu un SMS de confirmation quelques secondes après avoir raccroché.

Soit Orange est une grosse buse en Informatique ce qui me surprendrait quand même (je plaisante, il est très difficile de faire se causer entre eux les systèmes d’information des très grosses boites, les Directions Informatiques sont tellement grosses qu’on ne retrouve plus rien), soit ils ont une raison bien précise de me poser la question.

Est-ce un moyen de rappeler aux clients qu’ils sont prêts à modifier leurs offres si Free propose un truc global ?

24 novembre 2011

Google+ en entreprise ?

Je ne sais pas si vous connaissez Google Apps. C’est le machin de Google réservé aux entreprises (ou associations, …). Google+ n’a été ouvert aux titulaires d’un compte Google Apps que récemment.

Pourrait-on aller plus loin ?

Je suis « obligé » de m’intéresser à Google Apps vu que j’ai choisi de déposer les noms de domaines de mes cinq blogs chez Google (puisque lié à Blogger). Vu de Google Apps, c’est comme si j’avais cinq petites entreprises.

Je vais parler de Google Apps quelques secondes. Ceux qui connaissent déjà peuvent sauter jusqu’au prochain titre en gras. Ceci est un billet structuré, c’est bien la première fois, ça s’arrose.

Globalement, avec Google Apps je peux créer des noms d’utilisateurs pour 50 utilisateurs par domaine (on peut évidemment en créer plus, mais ça devient payant…) qui auront chacun un compte de messagerie @lenomdedomaine et la possibilité d’utiliser, pour commencer, les services de base de Google Google Talk, Google Groupes et Google Agenda.

Ceux de mes lecteurs qui bossent en entreprise et à qui on impose des systèmes de messagerie tel que Notes ou Outlook, voire certains clients légers que je connais, doivent commencer à saliver à l’idée d’avoir une messagerie électronique professionnelle de type Gmail…

Les utilisateurs ont également accès à toute la palette des applications Google, y compris Google Docs : l’équivalent de Microsoft Office avec un traitement texte, un tableur et tout ça… mais sans application sur le PC et les documents gérés « dans le web ».

Le rêve pour ceux qui doivent travailler en mode collaboratif, c'est-à-dire à plusieurs sur les mêmes documents…

C’est aussi ce qu’on appelle le « Cloud Computing » qu’Apple faisait semblant d’avoir inventé lors du lancement d’iOS5…

Stop ! Je ne suis pas en train de faire de la publicité pour Google (surtout pas moi, au détriment d’Apple, je me ferais engueuler par Poireau), je dis juste que sur le papier tout cela est magnifique et représente une bonne solution pour une société.

Google nous promet un très bon niveau de sécurité, avec des liaisons SSL, des serveurs dédiés et tout ça… J’ai pour ma part un doute : une entreprise peut-elle laisser tous ces documents, mails, … à une autre entreprise, surtout une comme Google avec les capacités d’analyse des documents comme on lui connaît ?

Je ne suis pas commercial chez Google et je ne suis utilisateur de Google Apps que pour la gestion des noms de domaines et des six boites mails attachées (une chaque nom de domaine et une à El Camino qui tenait absolument à avoir une adresse @bistro.com… Ca me rappelle qu’il me doit très certainement une bière pour ça).

Je m’y suis récemment intéressé puisque que Google vient seulement d’ouvrir l’accès à son nouveau réseau social, Google+, à des utilisateurs Google Apps. J’ai donc pu créer un nouveau profil rattaché à mon adresse @jegoun.net pour répondre aux commentaires de mes blogs sans avoir mon nom complet, ce que j’avais depuis que j’ai fusionné mon profil Blogger et mon profil Google+.

Prochain titre en gras du billet structuré.

J’en profite pour faire une page de publicité. A propos de ma page « Jegoun » que j’ai créée récemment. Vous avez le logo de Google+ dans la colonne de gauche, vous cliquez, vous me collez dans vos cercles. Soyez rassuré, je ne polluerai pas votre TL, je ne fais encore rien avec ce compte mais j’ai besoin de « followers » pour me sentir moins seul ! Ce compte sera attaché à mes quatre blogs les plus anciens. Donc pas au petit nouveau.

Pourquoi je vous parle de Google Apps, moi, déjà ?

Ah ! Oui ! J’ai vu dans je ne sais plus quel article que Google envisage de proposer son réseau social aux entreprises dans le cadre de Google Apps…

Alors j’ai médité. A compte d’auteur de billet de blog.

Je me suis dit que c’était une très bonne idée !

Pas nécessairement pour un concessionnaire automobile ou pour un fleuriste, une maison close ou un bistro, je vous l’accord !

Je m’imaginais organiser mes contacts professionnels en cercle, avec des cercles avec la hiérarchie, des cercles transverses entre personnels d’autres directions ou services travaillant sur le même projet.

Ca ne remplacerait pas la messagerie qui reste incontournable pour certains trucs, je pense. Et ça n’est pas pour faire comme des entreprises modernes qui voudraient remplacer tout par les réseaux sociaux, ce qui n’a aucun sens.

C’est l’outil idéal pour diffuser des newsletters de l’entreprise, des informations sur les projets mais aussi faire circuler des documents en relecture au sein d’une équipe pour relayer les commentaires, demander des informations, de la documentation précise, …

L’avantage de Google+ par rapport à d’autres machins est sa simplicité. J’avais fait un billet sur le sujet, mais dans les grandes boites, nous sommes surchargés d’intranet divers pour poser les congés, réserver des salles de réunion, stocker la documentation, gérer les projets, déclarer les frais, … ce qui fait que les utilisateurs dont ce n’est pas le cœur de métier perdent un temps dingue parce qu’ils oublient comment fonctionnent les différents machins.

Google+ lié aux autres applications Google, notamment Google Doc, Google Mail et Google Agenda, aurait un succès fou dans les entreprises…

Qu’en pensez-vous ?

Recevez un mail quand un de vos billets est backtweeté

C'est Lolobobo qui nous donne la solution !

23 novembre 2011

ebuzzing et mon blog ?

Suite à un échange de tweets avec Bembelly, j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur le "traitement" de mes blogs par ebuzzing ! J'ai ainsi découvert qu'une page (à chacun d'entre eux) y était consacrée avec plein d'informations intéressantes, surtout au niveau des statistiques.

Remplacer Backtweets.com

Avec mes billets d’hier, j’ai découvert que des blogueurs ne savaient pas qu’il était possible de faire des backtweets de blogs automatiquement. Il n’est donc pas inutile que je rappelle ici quelques trucs. Récemment, on me demandait comment suivre les backtweets de son blog depuis l’arrêt de Backtweets.com

Il y a d’abord http://www.twilert.com/ qui permet d’avoir un mail par jour avec l’ensemble des backtweets de son ou de ses blogs. Je suis abonné (suite à la recommandation de Melclalex, je crois). C’est pas mal mais le format n’est adapté pour moi. D’une part, ça ne vient qu’une fois par jour, donc on ne peut pas suivre en temps réel. D’autre part, si ça arrive au moment où je fais autre chose, je zappe.

Alors avec Google, j’ai découvert Topsy qui remplit à peu près les mêmes fonctions que backtweets.com mais avec une nouvelle présentation… mais il faut le savoir. Voir l’illustration en haut à gauche : au bout de la flèche rouge en bas à droite, il y a une espèce de widget, on peut voir la liste et le nombre des RT faits pour chacun des billets, ce qui est plus puissants que les informations rendues par Backtweets (mais il y a quelques bugs).

Dans la colonne du milieu, on peut avoir la liste des backtweets, billet par billet. C'est très intéressant.

Voir l’illustration ci-dessous, après mes compléments inutiles.

Compléments inutiles :
- Wikio - enfin ebuzzing labs... - utilise les API de Backtweets donc les informations données par Topsy pourraient être différentes (mais pas plus fausses... chacun ses bugs).
- Backtweets a été racheté par Twitter qui pourrait très bien offrir les mêmes services bien plus performants puisqu'avec leurs liens courts systématiques, ils connaissent absolument tout.


Faisons le tour d'ebuzzing labs

J’annonçais dans le blog politique, la sortie du successeur de Wikio News, « ebuzzing labs »,  et dans le comptoir, le remplaçant des classements Wikio.

Tout est dans ce nom, « ebuzzing labs ». Retenez bien cette URL : http://labs.ebuzzing.fr/ !

Ce machin remplace les deux principaux trucs que nous utilisons. Les « labs » de Wikio semblent maintenus mais mon petit doigt me dit que d’autres évolutions arrivent…

Tiens ! J’ai repéré, le mois dernier, dans mon « compteur de visites », des visites à mon blog politique en provenance de :

Edit : j'avais dit "semblent", ils ne fonctionnent plus, finalement.

Je n’ai pas pu y aller, l’accès était restreint par mot de passe. Aujourd’hui, le serveur semble coupé.

Revenons à « ebuzzing labs ». Voila, en haut à gauche, une magnifique copie d’écran avec des flèches savamment déployées par mes soins.

N.B. : J’ai corrigé cette écran à la main, il y a en plus des boutons Facebook et Twitter mais le proxy de mon taf les coupe et ça ne fait pas joli.

Au bout de la flèche rouge, vous avez ce qui remplace « Wikio News ». Au bout de la flèche verte, vous avez ce qui remplace le classement général Wikio.

Au bout de la flèche bleue, vous avez un « sous menu ».

Dans les classements, vous pouvez choisir la catégorie. Dans les « News », aussi, et vous pouvez également consulter l’équivalent de la « up » (les trucs qui buzzent depuis peu).

Je trouve cette nouvelle interface vachement bien, très simple d’utilisation, très épurée.

Bravo à tous.

Je me pose néanmoins une question. Pourquoi Wikio avait-il annoncé la fin définitive de Wikio News, ce qu’avait confirmé Pierre Chappaz dans les commentaires chez moi, alors qu’il y a l’équivalent dans le « ebuzzing labs » ?

La fin de Google Friend Connect

Avec la sortie du remplaçant de Wikio, Ebuzzing, dont j'ai parlé sur d'autres blogs et reviendrait plus longuement ici à l'occasion, la journée est chargée en annonces diverses... Google annonce sur son blog un tas de choses, dont la fin de Google Friend Connect pour les blogs non Blogger à partir de mars 2012.

Pour ce qui ne savent pas, GFC est le machin "membres" que beaucoup de blogs Blogger ont dans leur colonne utilitaire et qui facilite la gestion des abonnements.

Les sites concernés sont invités, tout simplement, à créer une page Google+ ! Pour ma part, je ne suis pas opposé, mais je ne vois pas l'intérêt si on ne peut pas mettre automatiquement du contenu dans ces machins.

A noter que je n'étais pas utilisateur de GFC hormis pour ce qui concerne la possibilité de m'abonner facilement.

N.B. : Google annonce une suite de suppression, y compris Google Wave qui est déjà fermé. Par contre, ils n'évoquent pas Google Buzz. Ce machin serait-il finalement maintenu ?

dlvr : c'est bien, mais attention aux chiffres !

Hier, je faisais un billet pour dire tout le bien que je pensais de dlvr.it. Ce matin, je jouais avec leurs widgets et je tombe sur "ça" (voir l'illustration). 

570 personnes auraient cliqué sur le lien à partir du tweet annonçant ce billet sur @jegoun ! Le résultat est incroyable d'autant que je n'avais pas repéré une activité particulière dans mon compteur de visites.

Je rêvais : comment 570 personnes peuvent cliquer sur un lien dans un tweet "furtif" (comme tous les tweets...).

C'était impossible.

J'ai donc été revérifier mes statistiques puis toutes les statistiques de dlvr. Ce n'était pas possible. Pourtant, ces dernières confirmaient le widget.

Elles annonçaient d'ailleurs des clics sur le lien le 21/11 alors que le billet est sorti le 22/11. Pourtant, je n'avais pas organisé d'avant première.

Le billet a eu 337 visites pour 570 clics. A vous faire désespérer des statistiques...

22 novembre 2011

Utiliser dlrv pour backtweeter vos billets de blog - Tuto

Depuis quelques temps, j'utilise dlvr.it pour faire des tweets automatiques des nouveaux billets sortis parus dans des blogs, notamment les miens. Il existe d'autres services notamment Feedburner (mais je n'aime pas l'interface et, à ma connaissance, on ne peut avoir qu'un seul compte Twitter destinataire) et surtout Twitterfeed que j'utilisais auparavant. J'ai choisi dlvr.it pour des raisons sans intérêt mais, à l'usage, comme je le disais ce midi, je suis très satisfait.

Je vous conseille donc de l'utiliser... et ce midi, je vous ai promis un rapide tuto, uniquement pour vous permettre de faire les premiers pas. Je vous fais confiance pour découvrir les multiples fonctionnalités, notamment les statistiques, si vous en avez besoin...

Ecran général


Ainsi, avec le bouton "add Route" tu vas pouvoir créer des "routes" qui sont l'association d'un certain nombre de blogs sources et de comptes Twitter de destinations.

Au début, par exemple, j'avais créé une "route" avec mes quatre blogs en source et mes deux comptes Twitter (@jegoun et @jegounblogs) en destination.

N.B. : J'ai séparé les deux pour avoir plus de précision dans les statistiques.

J'ai ainsi :
  • une "route" pour mes blogs sur @Jegoun,
  • une "route" pour mes blogs sur @JegounBlogs,
  • une "route" pour les blogs des copains du Kremlin des Blogs vers @KremlinDesBlogs,
  • une "route" pour les blogs de quelques copains vers @JegounBlogs.
Paramétrage d'un blog

En cliquant sur "add" d'une source, tu as le choix entre utiliser une source que tu as déjà déclarée dans une autre route ou en ajouter une nouvelle, auquel cas, il te suffit d'ajouter l'URL dans la zone "Feed Url" de cet écran.

Dans l'onglet Item Text, vous pourrez ajouter une zone de texte pour identifier précisément la source :

N.B. : le texte en question (soit en préfixe, soit en suffixe du tweet qui contiendra aussi le titre du billet et l'adresse courte vers le billet) est très important pour permettre à vos abonnés de détecter immédiatement non seulement la source mais aussi le fait qu'il s'agit d'un tweet automatique. Pensez-y en vous rasant (ou en vous épilant).

Dans l'écran de définition des "routes", vous devrez aussi choisir des destinations.

Vous avez donc le choix entre un nouveau compte Twitter, un compte Twitter déjà paramétré (donc pour lequel Twitter est déjà autorisé à laisser dlvr tweeter à votre place) et tas d'autres bazars comme un compte Facebook et même un nouveau flux RSS si vous voulez en fusionner.

Et voila...

Pour résumer, si vous avez deux blogs, ça vous prendra environ trois minutes de créer un compte et de les paramétrer pour envoyer les flux vers vos comptes Twitter.



Suivez l'impact de vos backtweets avec dlvr.it

Pour faire mon billet d'hier, j'ai pas mal plongé dans dlvr.it qui est l'application que j'utilise pour faire des tweets automatiques sur mes différents comptes. Plus je l'utilise, plus je la conseille, elle est vraiment plaisante ! Elle a un tas de fonctions de statistiques pour permettre d'étudier le nombre de clics selon les tweets émis et les comptes concerner.

Je vous présente les écrans ci-après pour vous permettre de vous faire une idée (mais ne prenez pas les chiffres... à la lettre, je viens de réorganiser les trucs pour suivre précisément chaque catégorie). Vous pouvez cliquer dessus pour agrandir.

Ecran général de statistiques :


(je parle des "routes" ci-après, ce sont globalement des ensembles de flux tweetés vers un groupe de compte Twitter).

Tweets émis vers @KremlinDesBlogs


(visiblement, les derniers billets n'ont pas vraiment marché... Saturé de Danielle Mitterrand).

Tweets émis pour mes blogs vers @JegounBlogs


Tweets émis pour mes blogs vers @jegounblogs :


(ne faites pas attention au premier, c'est juste un essai que j'ai fait)


Tweets émis pour les blogs des copains vers @jegounblogs :



Comment ça fonctionne ?

Comme je suis de bonne humeur, vous aurez ce soir un rapide tutoriel....







21 novembre 2011

Twitter : blogueurs, analysez les chiffres

Quels moyens disposent les petits blogueurs (par opposition aux sites institutionnels ou à certains blogs très réputés dans certaines « niches ») pour augmenter la visibilité de leurs blogs ? C’est un sujet que j’aborde souvent, notamment par le fait que je n’ai pas la réponse et les observations que je peux faire avec mes blogs et les machins que j’utilise.

Twitter est-il la panacée ?

Il y a quelques temps, avec un pote nous avons créé http://kremlindesblogs.fr qui reprend les billets des copains qui viennent fréquemment à notre réunion de blogueurs. Le compte Twitter associé, @kremlindesblogs, fonctionne relativement bien avec près de deux cent abonnés en quelques mois alors que nous n’avons fait aucune publicité. Par contre, le site a très peu de visites (le compte twitter pointe sur les blogs, pas vers le site).

J’ai déjeuné avec mon pote, à midi, pour faire le point sur la situation. Nous allons entreprendre un tas d’actions diverses dont au sujet desquelles vous aurez prochainement la surprise.

En rentrant au bureau, j’ai vérifié quelques chiffres pour lui faire un mail avec différentes informations puis j’ai décidé d’en faire un billet, pour vous en faire profiter et vous apporter quelques réflexions (j’ai déjà abordé ici ou au comptoir certains points), notamment à partir de ce qu’il m’a indiqué.

Tout d’abord, le blogueur, notamment politique, compte beaucoup sur Twitter pour assurer sa promotion, à un point qu’il regarde plus souvent le nombre de backtweets de ses billets que son compteur de visites (le nombre de backtweets est néanmoins un bon indicateur pour certains billets, surtout si les sources sont diversifiées).

Wikio permettait de savoir quels billets étaient beaucoup backtweetés, quelles informations faisaient « le buzz ». Wikio disparaît parce qu’il n’a pas assez de visites. Il est probablement plus fréquenté par des guignols comme moi qui sont plus intéressés par la circulation de l’information que par l’information elle-même ! Il y a d’ailleurs un effet boule de neige, parce que, quand un élément de la une de Wikio m’intéresse, j’ai tendance à la backtweeter, la faisant ainsi monter.

C’est un peu comme pour le classement Wikio de mon blog politique, quand il était premier. Beaucoup de blogueurs le mettaient en lien en tant que premier blog politique, du coup, il auto-entretenant ainsi sa place de number one. Les gens qui faisaient des billets pour expliquer que le classement Wikio était n’importe quoi et mettaient mon blog en lien pour assister leurs démonstrations m’ont toujours amusés… Je diverge…

Twitter est un bon apporteur de visites, pour les blogs. C’est le troisième pour mon blog politique, après Google et les accès via les agrégateurs de flux (un peu moins de 10% des visites). Wikio a bien baissé depuis qu’il n’est plus « number one » et donc plus systématiquement en page d’accueil (et avec l’arrêt de Wikio annoncé pour le 15 octobre, j’ai renoncé à concourir pour faire la une depuis cette date ; un de ces jours, il faudra que je vous livre tous mes trucs) et ne représente plus que 5% des visites.

La blogroll de Didier Goux est très utilisée par ses lecteurs (je rappelle que c’est un blogueur réactionnaire, n’en déplaise à certains – smiley, les lecteurs sont donc restés 10 ans en arrière et ne connaissent pas les abonnements aux blogs), avec 8%. Enfin, les blogs politiques de mes copains Juan et Seb, beaucoup plus lus que le mien, apportent environ 2 ou 3% du flux, de même que Marianne2 où des copains rediffusent leurs propres billets. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, merci à tous, je vous dois des bières. A noter que je suppose que les réacs de chez Didier Goux utilisent beaucoup ma propre blogroll puisque « je » suis leur point d’entrée dans la « gauchosphère », tout comme Didier est le mien quand j’ai envie de voir de quoi parle la fachosphère…

Twitter est un bon apporteur de flux, disais-je, mais toujours au nom du principe des petits ruisseaux. Il convient d’étudier tweet par tweet : ce n’est pas lerche.

Je vais donc m’employer à vous abreuver de chiffres. Accrochez-vous mais comprendre tout cela me semble important si le sujet vous intéresse.

Des chiffres ! Des chiffres !

Tout d’abord, regardez l’illustration à droite issue de bit.ly (donc avec les backtweets manuels).

Ce matin, j’ai backtweeté Mtislav, Gabale et Achille sur un de mes compte, @jegounblogs. Les liens vers le deux premiers, vers des billets politiques, n’ont généré aucun clic (flèches rouges) et l’autre, qui parlait de blogs, en a généré deux (flèche verte).

Le taux de clic pour ce type de backtweet est de 2,7. Quand je rajoute un libellé personnalisé, comme pour ce billet de Melclalex le nombre de clics devient significatif (29). J’avais ajouté « Beau et sombre billet ».

Les billets de mes quatre blogs backtweetés systématiquement vers @jegoun et @jegounblogs provoquent 20,6 lectures au total (il y en a 80% sur @jegoun, 3000 abonnés, et 20% sur @jegounblogs, 1000, abonnés).

Les billets des copains que je backtweete automatiquement vers @jegounblogs (ceux dont le libellé du tweet commence par « via @... »), sont « cliqués » par 7,9 twittos en moyenne.

Les billets cliqués par @kremlindesblogs sont « cliqués » par 4,6 twittos en moyenne (à noter que c’est très bien par rapport aux 7,9 ci-dessus, compte tenu que le compte a cinq ou six fois moins d’abonnés).

Les billets backtweetés automatiquement de mon nouveau compte Twitter, lié à mon tout dernier blog, ont 4 clics. Compte tenu qu’il n’a que 100 abonnés, je considère ce résultat comme « pas mal ».

Quelle conclusion en tirer ?

Tout d’abord, que le « backtweet normal » (je lis une information intéressante et je clique sur un machin pour l’envoyer dans Twitter) est très peu efficace. Je ne sais pas si c’est pareil pour tout le monde où si c’est lié à ma réputation de Twittos (je backtweete souvent des billets des copains, quel que soit leur intérêt)..

Les backtweets automatiques sur ce même compte sont trois fois plus utilisés, probablement parce que les tweets sont mieux présentés et qu’il est très facile au passant d’identifier l’auteur des billets.

N.B. : amis blogueurs, je vous conseille sérieusement de vous pencher sur la forme de vos billets RT émis par des machins comme bit.ly installé en « plugin » ou par les boutons sur votre blog. Il faudra d’ailleurs que je m’y colle… Tiens ! Il me revient trois potes en mémoire. Je vais les alpaguer immédiatement. Zette : avec bit.ly, le message ne contient que l’adresse du billet, le titre du billet et celui du blog ne sont pas repris. Bembelly : le tweet est tout cracra à cause de signes de ponctuation. Marc : le twit contient la citation de Bernanos ce qui fait qu’il est à rallonge.

La première conclusion est donc qu’il est à peu près inutile que je fasse des backtweets manuels sur @jegounblogs. Je vais probablement diminuer.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Backtweeter les bons billets est nécessaire pour obtenir l’effet boule de neige (par un RT de RT, sortir de votre sphère habituelle de lecteurs). Par exemple, le billet de Melclalex dont je parlais, celui qui a beaucoup été lu suite à mon backtweet, l’a peut-être été parce que mon tweet a été RT par « celui qu’il faut au bon moment ».

Mais il ne sert à rien de backtweeter des billets qui ne seraient pas réellement très intéressants (d’autant qu’avec la fin de Wikio News…).

Le fait que mes propres billets sont peu lus via mes tweets automatiques montre que je me suis totalement planté dans une analyse que j’avais faite : je pensais que les gens s’abonnaient à des comptes twitter, notamment @jegounblogs, pour s’abonner aux blogs. Ce n’est visiblement pas le cas.

Alors, je me suis posé une autre question : pourquoi ai-je toujours de plus en plus de followers dans mes différents compte Twitter si les gens ne viennent pas pour cliquer sur les liens ?

N.B. : le nombre pour @jegounblogs est en baisse mais j’ai fait une opération de « unfollow » massif, ce week-end, sinon on se laisse déborder…

C’est mon pote, celui avec qui je déjeunais, qui m’a donné un embryon de réponse. Twitter a un algorithme pour proposer des « recommandations » aux Twittos, dans la colonne de gauche, sur la page d’accueil. Un tas de paramètres entrent en compte, notamment la « proximité », le taux de « follow back ». Mes deux comptes principaux sont probablement souvent cités.

Ils sont followés par hasard. Ca me déprime, je vais boire pour oublier.

Concluons !

Je me demande si ce billet n’est pas le plus long de l’histoire de ce blog.

Le fait que les tweets de complaisance n’ont plus, avec la fermeture de Wikio, est presque jouissif.

Les billets les plus RT sont les bons billets, ce qui est logique. Les billets les plus lus à partir de Twitter sont :
-         ceux qui parlent de Twitter, des blogs, …
-         ceux avec un titre un peu brut (je n’en ai pas parlé dans cette note mais le billet de mon blog politique le plus lu de la semaine est celui que j’avais intitulé sobre « Destitution du chef de l’état »).

Je vous conseille de faire vos tweets à partir d’outils qui vous permettent de connaître le nombre de clics opérés et de faire des statistiques précises (dlvr.it est pas mal pour les backtweets automatique pour ça - voir l'illustration en haut - mais néanmoins insuffisant). Il n’y a néanmoins pas le feu au lac. Twitter pourrait proposer prochainement des outils de statistiques. Maintenant que les liens sont de « t.co », ils savent exactement qui clique sur quoi… Big brother…

A noter que pour mes blogs, les pages Facebook et mon compte personnel ne sont pas des bons apporteurs de visites. A priori, Google+ est un peu mieux mais j’y publie beaucoup moins et que des trucs « ciblés » ce qui fait que les taux de clic sont supérieurs (beaucoup des gugusses qui m’ont mis dans leurs cercles sont des geeks précurseurs, sur Google+ dès les premiers jours).

C’est pénible, je sais, mais faut avouer : c’est bien la qualité des billets qui fait l’affluence des lecteurs. Dans le domaine politique, c’est assez difficile à admettre puisque chaque blogueur s’estime meilleur que les autres, meilleur que les éditorialistes, plus objectif que les journalistes, …

Heureusement que Wikio conserve son classement pour qu’on puisse poursuivre les polémiques

20 novembre 2011

522 428

J'ai largement battu mon record à Diamond Dash... Zette n'a qu'à bien se tenir. Quant à David...


17 novembre 2011

Un nouveau réseau chez Microsoft : Socl ?

C’est encore chez Fred, qu’on apprend la sortie d’un nouveau réseau social… chez Microsoft, Socl. Voila une copie d’écran, c’est moche. A priori ce machin aurait des fonctionnalités proches de Facebook et Google+.

Allons bon ! Les braves gens se seraient rendus compte qu’ils sont franchement à la ramasse et sont en train de perdre potentiellement un gros marché pour le futur ?

Nous avons donc Microsoft qui courre derrière Google+ qui courre derrière Facebook pour des raisons que chacun imaginera.

Pour ma part, je reste persuadé que le volet « Réseau Social » n’est pas lucratif en tant que tel (au sens non seulement des revenus publicitaires mais aussi de la connaissance de l’activité des « consommateurs » au sein de ces réseaux sociaux). L’objectif est donc à plus long terme, maîtriser « l’identité » des internautes du futur, quand il faudra passer par une application pour « devenir membre » d’une autre.

On peut se foutre de la gueule de Microsoft mais cette honorable société à des atouts, outre le fait qu’elle vend l’OS de la plupart des ordinateurs personnels du monde, ce qui pourrait d’ailleurs changer avec le « Cloud Computing » (l’OS ne sert plus à grand-chose, c’est le navigateur qui est au centre de l’ordinateur). En outre, l’OS Windows machin pour mobile pourrait très bien marcher et devenir à la mode, par « répulsion » pour l’iPhone et Android, notamment à l’occasion de la sortie du nouveau Nokia (je n’y connais rien).

Ni vu ni connu, ils colleront un compte à tous ceux qui allument un PC…

Suspens…

Fâché avec Gmail et Apple

Mesdames, Messieurs, je suis désolé, mais les deux géants américains que j'affectionne sont dans une mauvaise passe...

Hier, j'étais tout seul au comptoir...

J’ai découvert que l’application Gmail pour iPhone était disponible.

J’ai décidé de la télécharger en Wifi.

Je n’aurais pas du…

Cet imbécile d’appareil m’a demandé le mot de passe : normal.

Je rentre mon mot de passe. Il me le détecte faux. Aie. Une fois, deux fois, trois fois.

Le machin me propose donc de le réinitialiser par mail ce que je fais et me rends compte que c’est le mot de passe iCloud qu’il faut saisir, j’ignore pourquoi, même s'il m'avait déjà fait le coup une fois.

Je retente le téléchargement en mettant le mot de passe que je venais de rentrer. Faux. Une fois. Deux fois. J’en essaie un autre, celui « normal » (pas iCloud). Raté. Le tout en faisant très attention : je n'ai pas fait d'erreur.

Nouvelle réinitialisation des codes.

Ca marche.

J’utilise un peu l’application, je fais mon billet de blog au cas où quelques geeks s’intéressent à mes occupations au comptoir…

Je rentre à la maison. Je branche mon iPhone sur le PC, iTunes se met en branle. Une nouvelle application est disponible ? Ok, vas-y, charge là !

Et paf ! Rentrez le mot de passe… Ben oui, je l’avais modifié au bistro directement avec l’iPhone, pas sur iTunes.

Là ! Je plaide coupable… Premier mot de passe faux ! Ah ! Merde, ça arrive, j’ai du faire une faute de frappe. Deuxième mot de passe faux. Ah ! Merde, bon dieu… Ah oui ! Je rentrais le mot de passe pour mon Lotus Notes, au bureau, j’avais confondu les deux. Il me reste un essai ! Paf ! Je rentre le mot de passe iCloud à la place de l’autre…

Nouvelle réinitialisation du mot de passe Apple.

Au stade où j’en suis, je connais mon mot de passe Apple et pas le mot de passe iCloud que j’ai oublié depuis hier soir.

Il faut que j’arrête de faire des téléchargements depuis le bistro.

Ce matin, en prenant mon café, j’entends l’iPhone qui vibre brièvement mais l’écran ne s’aligne pas. Bizarre. Je regarde… Ah ! Des notifications par la nouvelle application Gmail sur l’iPhone.

Comme j’étais devant mon PC, je choisis d’y regarder les mails…

Je m’en vais au boulot. Le machin vibre dans ma poche. Ah ! Un message gmail, une petite pastille rouge est affichée sur l’icône…

Je clique. L’écran clignote. Et revient à l’écran d’accueil.

Depuis ce matin, ça me fait ça…

Je me demande si Apple ET Google ne travaillent pas un peu dans la précipitation…

Visiblement, l’application Gmail n’est pas corrigée. Et quelques recherches avec… Google montrent que Apple prépare en urgence pour les tous prochains jours une version 5.0.2 pour remplacer la 5.0.1 de la fin de semaine dernière… Puis une version 5.1…

Ca chauffe…

L’intérêt de la nouvelle application Gmail est de vibrer quand je reçois un mail. Elle est vraiment très rapide (la vibration se produit avant l'affichage du message dans mon Gmail sur le PC)…

16 novembre 2011

L'application Gmail pour iPhone est disponible




J'ai réussi à la télécharger ! Pas sans mal. Et je ne vois toujours pas à quoi elle sert par rapport à l'application mail native.

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Les cercles Google+ débarquent dans Youtube

C’est encore Fred qui nous l’apprend : une grosse évolution de Youtube devrait arriver prochainement. Je ne suis pas un gros utilisateur mais une des évolutions m’intéresse beaucoup : les vidéos partagés dans les cercles Google+ (Google est propriétaire de Youtube) seront mises en valeur dans Youtube.

C’est probablement un pas de plus à la création de millions de compte Google+ par les utilisateurs de Youtube qui découvriront cette fonctionnalité… Beaucoup sont des membres de Facebook où ils partagent des vidéos amusantes qu’ils trouvent…

A quand la prochaine étape du rapprochement ?

Blogueurs : 7 qualités pour durer

Il parait qu’un blog sur six ne dépasse pas les six mois. Cédric détaille 10 qualités nécessaires pour durer. Comme je fête les six ans des miens, c’est la moindre des choses que je donne mon avis sur ce sujet épineux. Je ne sais pas si je vais tenir jusqu’à 10…

Première qualité : l’instinct

Quand j’ai vu le titre du billet de Cédric, les collègues m’ont appelé pour aller déjeuner sans même me laisser le temps de lire. J’ai immédiatement su que j’allais pouvoir m’en inspirer pour en faire un billet (d’ailleurs je n’ai pas encore lu plus que l’introduction du billet de Cédric pour ne pas être influencé).

Si vous peinez à trouver une idée de billet puis à le rédiger, vous ne passerez pas l’année.

Deuxième qualité : la disponibilité

Bloguer est un tout et ne consiste pas à écrire un billet puis à retourner au bistro. Il faut lire les billets des autres, commenter, faire le guignol dans les médias sociaux… Il faut se créer un réseau de blogueurs ou de potes et l’alimenter. Il faut un minimum de temps au quotidien ou presque.

Troisième qualité : le recul

Quand on blogue, on se prend des pains dans la gueule fréquemment. Il faut se rappeler que ce n’est que dans le monde virtuel au centre d’un lieu de loisir. Si un guignol se prend à vous, c’est forcément un débile : personnellement, je préfère consacrer mes heures de loisir à rigoler avec les copains.

Enfin, j’ai une qualité sympathique : j’oublie immédiatement les petites engueulades. Aussi, quand je m’engueule avec un type dans les commentaires d’un blog, je retourne tout de suite dans un état normal en poursuivant mes activités interrompues par le mail signalant le commentaire. Je peux donc rester à m’engueuler pendant des heures (ce que je ne fais que rarement pour ne pas pourrir) tout en imaginant le gugusse au bout, fier de lui, persuadé de m’écraser, mais trépignant au fond de lui-même.

J’adore.

Quatrième qualité : le recul

Je l’ai déjà dit, mais ce n’est pas le même. Je ne trouve pas mes mots aujourd’hui alors que le Beaujolais nouveau n’est que demain.

Il faut du recul devant tous les indicateurs divers et avariés qui nous sont proposés, comme le compteur de visites ou les classements machin, les niveaux de qualité des blogs. Il faut s’en foutre.

Cinquième qualité : l’altruisme

Il ne faut pas bloguer pour soi et chercher le moindre retour d’une action quelconque.

Sixième qualité : la méchanceté
C’est bien joli d’être altruiste mais il faut aussi savoir foutre les cons dehors avec des coups de pied au cul.

Septième qualité : la mansuétude

Il y a parfois des commentaires de proches qui vous irritent parce qu’ils n’ont pas compris votre billet ou vous trouvez des billets de copains complètement ratés…

Peu importe.


14 novembre 2011

Sollicitation de blogueurs

Le rythme s'accélère. J'ai reçu 6 demandes de "partenariat" aujourd'hui. Diffuser un billet sur mon blog en échange de quelque chose... Ou de rien.

J'en ai accepté une parce qu'elle est tombée à pic lorsque je rédigeais mon dernier billet ici et je l'ai diffusée dans le blog politique vers 14h, le seul à avoir une audience "notable".

Il s'agissait d'un concours. J'ai eu deux réponses.

Il est temps que "les investisseurs" se rendent compte que les blogs ne représentent rien.

J'ai donc fait cinq réponses négatives ce soir parce que j'avais décidé de répondre.

Ça m'amuse. Pour celle ci, j'étais invité à l'avant première d'un film.




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10 règles universelles pour les réseaux sociaux ?

Alors que Facebook annonce être proche d’un accord avec je ne sais quelle autorité américaine à propos « de la confidentialité », je déclare que je m’en fous. Tout cela est bien trop compliqué et les conditions générales d’utilisation sont bien trop compliquées.

Les utilisateurs ne sont pas au courant de tous les enjeux des réseaux sociaux et ne peuvent pas l’être. En outre, rien ne pourra empêcher un groupe d’adolescents avinés de diffuser des photos de leurs bites par défit.

Les réseaux sociaux doivent avoir des règles claires, les mêmes pour tous, et compréhensible par le commun des mortels.

Voila un début de proposition :

Article I : les utilisateurs doivent déclarer leur identité réelle.

Ne braillez pas avant d’avoir lu l’article 2. Les réseaux sociaux ne doivent pas être responsables du contenu diffusé par leurs utilisateurs même s’ils doivent pouvoir faire des contrôles a posteriori pour vérifier que tout est conforme à la réglementation en vigueur.

Et, de toute manière, personne ne vous demande vos papiers quand vous vous inscrivez.

Article II : les utilisateurs doivent pouvoir conserver un anonymat (dans le respect de l’article 1, l’identité réelle doit être connue uniquement de l’entreprise gérant le réseau social) et bénéficier d’un nom d’usage.

Article III : par dérogation de l’article 1, il doit être possible de créer un compte dans un réseau social en s’identifiant avec son compte Facebook, Twitter ou Google+ (ou autre), qui proposent des API qui permettent cette fonctionnalité (les réseaux sociaux doivent donc permettre des délégations mutuelles).

Article IV : il ne doit pas y avoir de limite d’âge.

Les mômes peuvent actuellement créer un compte en mentant sur leur âge. C’est complètement faux cul de s’abriter devant une question posée par une application informatique. C’est aux parents de surveiller leurs gamins, pas aux multinationales américaines.

Article V : les comptes personnels doivent pouvoir être différenciés des comptes « institutionnels ».

Alinéa 1 : Les informations diffusées sur les comptes personnels ne doivent pouvoir être vues que des personnes autorisées par le titulaire (y compris les commentaires dans les comptes d’autrui).

Alinéa 2 : Seule la création de comptes personnels doit être encouragée à des fins commerciales. La création de comptes institutionnels ne doit pas être possible à partir de la page d’accueil.

Alinéa 3 : Les comptes institutionnels peuvent être utilisés par les gens plus ou moins connus, tels que les personnalités politiques, les célébrités people, les curators et autres blogueurs… et pas seulement des marques commerciales.

Article VI : lors des « repartages », la source (l’utilisateur chez qui le repartageur a trouvé l’information) ne doit pas être mentionnée s’il s’agit d’un compte personnel, afin de garantir l’alinéa 1 de l’article V.

Article VII : le paramétrage du fonctionnement du compte doit être extrêmement réduit pour rester compréhensible. Des notifications par mail doivent être émises automatiquement lorsqu’un utilisateur est mentionné dans une publication.

Article VIII : le profil privé et le profil public doivent être très clairement séparés ; le profil public étant celui qui peut être vu par les personnes non autorisées si cette notion a un sens par rapport à l’usage du réseau social en question.

Tiens ! Je m’explique… Si quelqu’un me cherche, dans Facebook, je souhaite qu’il me trouve et sache que j’ai un compte pour qu’il puisse me faire une « demande d’ami ». Il faut bien un profil public pour ça.

Article IX : si un système de cercles existe (au sens Google+¨du terme), il doit être très simple à comprendre, voire limité pour que les gens ne se mélangent pas les pinceaux…

J’ai un peu de mal à expliquer ce que j’entends par simplicité. On est mal barrés… En gros, je pense qu’il faut limiter le nombre de cercles (famille, collègues et autres) et qu’on puisse définir à qui on diffuse par défaut (par exemple, on peut concevoir une exclusion systématique des collègues de travail).

Article X : ceci n’est qu’une proposition. Vous êtes invités à faire les vôtres… et commenter si j'ai dit des bêtises.