29 novembre 2010

Pas d'amis dans Twitter

Il y a des gugusses qui ronchonnent parce que je les ai unfollowé, ce week-end. Ils ont d’ailleurs raison : il pourrait s’agir d’une erreur de ma part, comme avec @pat065 (et, peut-être, @Webducoeur). L’autre jour, c’est @FHDR qui m’a viré. J’ai ronchonné, il m’a repris.

Les critiques ne sont pas justifiées, quand on y pense :
-         l’erreur est humaine,
-         l’amitié n’est que virtuelle, les twittos ont tendance à l’oublier (ce qui n’empêche pas de vrais liens de se créer, voire une vraie amitié, mais se déclarer « pote » de quelqu’un n’est pas une déclaration d’amour, que je sache),
-         j’ai calculé que plus de 10000 twits me passeraient devant les yeux, chaque jour. Je n’en vois donc quasiment aucun,
-         le fait que je vire un mes abonnés ne changera rien à sa TL mais uniquement à la mienne (voir en illustration un gugusse qui ronchonne à côté de la plaque).

En fait, dès qu’on est abonné à plus de 300 ou 400 personnes, on ne voit plus rien, sauf à certaines heures où on est très peu. Quand je fais défiler ma TL, je m’arrête sur les gens que je connais, pas sur les sinistres inconnus. Je sors mon iPhone environ tous les quarts d’heures quand je suis au comptoir, ce sont plus de 200 nouveaux twits que j’aurais à lire !

Les gens ont une vision malsaine de cette histoire de potes électroniques. Moi le premier d’ailleurs, puisque quand quelqu’un s’abonne à mes twits, je m’abonne aux siens « pour voir » puis, au bout d’un mois (environ), je le vire si je n’ai rien retenu de nos échanges. Des fois, je fais des bourdes (il m’arrive, de ce comptoir, de twiter à des heures tardives, le lendemain, j’ai oublié qui j’ai rencontré). Je vire aussi les comptes trop bavards ou sans intérêt. Il m’arrive de virer des braves gens de façon temporaire. Un mec qui détaille sa cuite devient vite lassant. Je comprends donc très bien de me faire unfollower.

J’ai vérifié à peu près tous les comptes que j’ai « virés » ce week-end (environ 250). La plupart sont peu actifs. Deux ou trois twits par jour. La probabilité pour que je tombe sur un de leur twit est quasiment nulle. C’est d’ailleurs pour ça que je ne m’abonne pas aux sites institutionnels ou de blogueurs connus : la probabilité pour que je tombe sur un truc intéressant est nul.

Je me demande donc ce que les gens peuvent bien avoir à foutre que je sois abonné à eux : de toute manière, je ne PEUX pas les lire. En outre, je twite presque exclusivement à partir de l’iPhone : je ne PEUX pas cliquer sur les liens (le temps de chargement est trop long).

Je ne sais pas pourquoi les gens s’abonnent à mon compte : je n’ai pas la prétention d’être un « influenceur », je veux twiter peinard (comme je le disais dans mon billet de samedi). Par contre, j’aime bien multiplier mes abonnés.

Ne le dites à personne : j’en ai besoin pour développer mes blogs. Plus de gugusses sont abonnés, plus ils feront des RT des liens que je balance (vers mon blog ou vers celui d’un copain). Chaque RT amène quelques lecteurs et ça donne des points pour le Wikio. Surtout, ça donne une chance d’être découvert par « un follower d’un follower ». Donc, j’use de stratagèmes débiles pour augmenter ce nombre de followers (tout ce que je fais est visible à mon comptoir) mais ne me demandez pas de lire tous les twits dans ma TL !

En fait, en utilisant Twitter pour évaluer la "popularité" d'un billet, les acteurs de la blogosphère (Wikio, Blogonet, ...) ont dénaturé Twitter en "obligeant" les blogueurs à utiliser Twitter pour promouvoir leurs blogs.

Je vais donc donner un conseil : quand vous vous abonnez à un compte d’un gugusse abonné à plus de 3 ou 400 comptes, n’allez pas croire qu’il va vous lire, abonné en retour ou pas. Par contre, si vous envoyez des trucs @jegoun, je les reçois et je les lis.

J’ai 1750 gugusses abonnés à mon compte. 200 personnes sont « membres » de mon blog politique. J’ai 500 potes sur facebook. N’allez pas croire que je puisse ne serait-ce que connaitre tout le monde.

Dimanche matin, j’ai fait deux erreurs (au moins) en faisant mon ménage. J’ai viré @Pat065 alors qu’il m’arrive de papoter avec lui. J’ai viré aussi @webducoeur parce que je croyais qu’il s’agissait d’un machin publicitaire alors que je connais la personne derrière et que j’en ai fait la publicité sur mon blog !

Il y a trois types de personnes, dans twitter :
-         les proches,
-         ceux que je connais vaguement,
-         les autres.

Ce n’est pas parce que je clique parfois sur un bouton « follower » que j’ouvre mon amitié à un gugusse, je viens juste voir ce qu’il a à dire.

Quand un type vient s’abonner à mon compte, je m’abonne au sien. Si je me désabonne ensuite, il me fait la gueule. Il ferait mieux de relativiser.

On n’avait pas gardé les vaches ensemble.

J'ai découvert Helloconton

Hellocoton est une espèce de « réseau social pour blogueuses » que je viens de découvrir. J’ai donc créé une page, pour voir, mais je ne vais pas y rester trop longtemps : je n’ai pas les attributs nécessaires. Ou, plutôt, j’ai un peu trop d’attributs.

Je me demande ce que serait la réaction des féministes si on faisait un réseau social réservé aux hommes.


101 trucs pour améliorer votre blog

C'est à lire chez Eric

28 novembre 2010

Ping flop ?

Quand j’ai branché mon iTunes, ce matin, ce machin m’a demandé si je voulais m’enregistrer sur Ping, le nouveau réseau social de la maison. J’ai dit oui. Au bout de quelques clics, le machin m’a demandé s’il pouvait aller faire le con dans mon compte Twitter. J’ai dit oui. Le truc a rapatrié quelques potes et me voila à suivre U2, les Beatles et ce vil libéral de JPO. JPO n’est pas un groupe de musique mais un blogueur que j’avais rencontré à une république des blogs et auquel je suis abonné sous Twitter.

Je sais maintenant ce que JPO a acheté comme musique. Outre le fait que je m’en fous totalement de savoir ce que mes relations Internet écoutent comme musique, je ne veux pas qu’ils sachent ce que j’achète comme musique.

Pour être objectif, je vais dire que je m’en fous aussi : je n’achète pas de musique.

Toujours est-il que je constate que mon compte ping n’est suivi par personne ce qui est vexant même si, il est vrai, je ne l’ai créé que ce matin. Du coup, j’ai viré 250 abonnements Twitter pour redescendre à 600 ce qui est déjà trop.

J’espère que je ne vais pas être obligé d’acheter le dernier album de Justin Bieber (ou toute autre musikachier)  pour faire croire à mes potoping que je suis réellement fan. Faire la con, ça va cinq minutes mais s’il faut que je fasse des frais pour rester un blogueur zinfluent, je vais finir par faire la gueule.

Déjà que je n’ai pas trouvé la solution du rébus du dimanche.

Je n’aimais déjà par iTunes, c’est incompréhensible, inutilisable, chiant… Avec ce nouveau machin intégré, je ne vais pas y revenir souvent.

27 novembre 2010

Laissez-nous papoter en paix avec Twitter !

Il faut toujours illustrer les billets de blog avec un joli camembert. Je vous gate. J'ai fait celui-ci avec Twoolr. Il montre l'outil que j'utilise pour twiter (la plus grosse part, en bleu, est l'iPhone que j'utilise pour papoter dans le métro et au bistro). La part marron, à gauche, représente les twits que j'envoie avec bit.ly et contient les articles ou billets que je tiens à signaler à mes abonnés. Elle est dérisoire. Honte sur moi ! J'utilise essentiellement Twitter pour papoter avec les copains.

D’estimés confrères viennent de sortir un texte expliquant comment tirer le meilleur parti de Twitter. Je ne l’ai que survolé et le boulot semble impressionnant. Il n’empêche que je me demande bien pourquoi je tirerais parti de Twitter…

Un classement de l’influence est sorti. Il y a des twittos qui passent leurs journées devant leur écran à voir ce que les zinfluents disent. Comme j’aime bien les classements, j’en ai trouvé un où je suis le neuvième twittos le plus influent en France (néanmoins les chiffres semblent obsolètes).

Il y a quelques années, on parlait beaucoup de l’influence des blogs. Des débats se poursuivent toujours pour aboutir à l’éternelle réponse : les blogs n’ont aucune influence.

Nous voila donc à parler de l’influence des Twittos.

N.B. : le magnifique graphique illustrant ce billet est fait à partir de Twoolr et montre avec quoi j'envoie des twits pour je compte jegoun. Le pavé bleu, à droite, montre que deux tiers des Twits sont envoyés à partir de l'iPhone, donc au sein de conversations babines ou pour RT les billets des copains. Le plus intéressant est la part de fromage vert, à gauche, elle représente la proportion de mes twits envoyés avec bit.ly qui est le machin que j'utilise quand je veux réellement signaler un bon article ou un bon billet. Elle est dérisoire. Le reste (le quart ?) est essentiellement composé des twits automatiques de mes billets de blogs et de conversations que je peux avoir avec l'application Tw

Je parlais d’hier d’un article de TechCrunch à propos des « Curators » une nouvelle race d’Internautes qui auront pour vocation à mettre en avant les bonnes informations.

Denis annonce ce matin, dans un billet, qu’il arrête sa participation à Voie Militante : « Les partis politiques sont pleins de vide et de militants qui préfèrent le statut de commentateurs dans les “médias”,  dans leur blog, sur Facebook ou dans Twitter. Nous regardons les trains passer. Alors, nous réagissons à l’actualité faisant, de nos blogs, les nouveaux cafés du commerce de la société française. »

Outre que je ne suis pas un « militant » (je ne participe pas à la vie des partis politiques), je n’ai jamais douté de ce fait et je déclare souvent que mes blogs ne sont qu’un immense bistro. Dans certains bistros, on joue à la belote, nous on joue au Wikio, à l’audience, … Et on papote.

Wikio référence 360 000 blogs, je crois. Il y en 359 000 qui ne revendiquent pas la moindre influence. Ils veulent juste papoter avec d’autres. Depuis que je tiens le blog politique, je suis attristé de voir des militants perdre de l’énergie dans des blogs. Ils y croient. C’est dommage.

Il faut parler de l’influence des blogs pour faire croire à nos lecteurs (nos clients ?) qu’ils en ont.

Il faut maintenant parler de l’influence de Twitter. Pourquoi ? Pour vendre des procédures de communication à des PDG rétrotragrades ?

Vous avez raison ! Faites-nous des jolis classements de twittos qu’on puisse jouer avec.

Mais n’oublions pas que 62 millions de Français n’ont rien à foutre de Twitter et que 90% des utilisateurs réguliers sont là pour papoter en attendant le début de Plus Belle la Vie.

Ne venez pas nous inventer une pseudo influence d’un machin qui sera probablement passé de mode dans quelques années…


26 novembre 2010

Le temps des curators

Suite à un billet d’Eric à propos des « curators », j’avais fait un billet sur le thème, il y a un an. C’est maintenant TechCrunch France qui s’y lance.

« Un “Content Curator” est quelqu’un qui continuellement trouve, regroupe, organise et partage le contenu en ligne le meilleur et le plus pertinent sur un sujet spécifique. »

Globalement, le Curator sera capable de repérer, dans les bruits d’internet, les millions de Twits, les milliers d’articles ou de billets de blogs, les informations importantes pour une communauté.

Bref, lisez l’article TechCrunch.

Vous saurez ainsi si Vallenain est un Digital Curator.

24 novembre 2010

Le blog officiel de Google France

Amis geeks, abonnez vous immédiatement, c'est ici que ça se passe.

(et c'est Thierry qui nous informe) (en fait, ne vous abonnez pas, vous seriez au courant des nouvelles après moi et mon blog ne servirait à rien à part à raconter des conneries)(je me demande si ce blog est inscrit à Wikio)(ça serait amusant)(fermons la parenthèse)

Twitter pour concurrencer Wikio

Twitter envisage de lancer un site d’information, un peu à l’image de Google News, mais en hiérarchisant les dépêches d’information selon le nombre de fois qu’elles ont été backtweetées. Il semblerait qu’ils mettent au point un algorithme permettant de repérer les informations identiques (ce que fait Google News) et on s’interroge sur ce qu’ils font faire pour trouver celui à mettre en avant (qualité, antériorité, …) et pour éviter les spams (comme les andouilles qui font monter Vallenain chez Wikio).

Plus d’informations à lire chez Achille.

UberTwitter : un nouveau client Twitter pour iPhone

Une nouveau client Twitter est disponible pour l’iPhone. C’est Fred qui le dit dans son billet que j’ai lu en diagonale où il explique qu’il n’a rien à dire sur le sujet. Je voulais dire, par ce billet, que j’en avais encore moins à dire.

Merci d’être venus si nombreux lire mon absence d’avis. Ah ! Si ! Le logo est très joli.

20 novembre 2010

Deux milliards pour acheter du vent...

Google aurait proposé 2,5 milliards pour racheter Twitter qui aurait refusé. Ca, c'est de l'information, avec plein de conditionnel et tout et tout. « Selon un actionnaire du site de micro-blogging, le site aurait aussi refusé il y a trois mois une offre de rachat pour 4 milliards de dollars, dont l'auteur n'est pas cartain, mais pourrait être Microsoft. »

2,5 milliards de dollars ! Ca laisse rêveur. Ca nous fait environ 1,8 milliards d'euros. C'est environ le budget de l'Outre Mer de l'Etat Français.

Tout laisse rêveur ! Que Google propose ce montant ! Que Twitter refuse ! Parce qu'au fond, Twitter, ça n'est qu'un machin à la mode qui passera dès qu'un gugusse aura inventé une nouvelle source d'excitation de geeks ?

Comme je le raconte dans mon blog bistro, j'ai passé une partie de la soirée, hier, au comptoir d'un bistro avec Twitter. Faut être cinglé...

C'est délirant... Des braves gens sont prêts à dépenser 2 milliards d'euros car personne n'est capable de prévoir l'évolution du marché et des gugusses refusent en espérant avoir le jackpot, plus tard.

J'aurais été le patron de Twitter, j'aurais dit au patron du Google : « allez hop, tu me rajoutes 50% et on n'en parle plus ! »

Ca doit être la panique, un peu, chez Google. Rappelons que leur métier n'est pas de vendre des recherches sur Google mais de la publicité et des mots clés. Ils sont entrain de se faire damer le fion par Facebook et sont obligés de racheter un truc inutile 2 milliards pour l'intégrer à leurs propres trucs de réseau social...

J'aurais du inventer une application inutile, moi...

18 novembre 2010

Des statistiques pour twitter...

C'est Monsieur Poireau qui m'a indiqué ce machin pour avoir des statistiques de son compte Twitter. On y comprend rien, mais il y a une intéressante notion d'historique. Par exemple, mon nombre d'abonnés à triplé en un an. Il faut dire que mes twits sont toujours très intéressants, surtout quand je dis que je suis au bistro.

Dans ce machin, on apprend par exemple que mon Tweet Rank est de 170 mais je ne sais pas à quoi ça correspond.

On voit aussi que je suis le 1512ème followé mais j'ignore si c'est dans le monde entier ou au Kremlin-Bicêtre.

Faites-en bon usage. 

Envoyer un twit par mail

C'est possible avec TwitterCounter (c'est @Dadavidov qui m'a signalé ça) : vous créez un compte et dans un onglet, le machin vous fournit une adresse email (il faut cliquer sur "enregistrer") à laquelle vous pourrez envoyer vos machins à twiter.

17 novembre 2010

Le réseau social en entreprise

J’apprends par un éminent confrère qu’une société vient de sortir un livre blanc sur les réseaux sociaux en entreprise. Ayant moi-même exercé pendant une vingtaine d’années le digne métier de consultant, je vais éviter de lire ce truc : la lecture de l’introduction de l’éminent m’en dissuade immédiatement.

Ne l’ayant pas lu, en tant qu’ancien consultant, j’ai toutes les capacités à donner mon avis sur le sujet. Je vous conseille la page Wikipedia de la définition de « Réseau Social », c’est un vrai bonheur. Elle a probablement été rédigée par des consultants en communication : je n’étais que consultant en assistance à maîtrise d’ouvrage informatique, je ne suis pas à la hauteur.

Je vais donc résumer : mon réseau social est l’ensemble des gugusses (ou autres) qu’on connaît. Pour aller plus loin, on peut dire que les réseaux s’entremêlent : Marcel connaît Maurice qui connaît Roger qui ne connaît pas Marcel mais connaît Josiane, celle qui a dépucelé le petit fils de Marcel.

Pour résumer, en trainant de bistro en bistro, le soir, je discute avec les patrons, les clients… En donnant des informations (rien de confidentiel, rassurez-vous), je participe à la bonne marche des bistros en mettant à contribution mon réseau social. Ca fait 15 ans que j’ai une messagerie professionnelle : je mets à contribution mon réseau social pour faire marcher ma boite, celles de mes clients, celles de mes fournisseurs et celles de mes partenaires… En outre, nous utilisons tous des Extranets et des Intranet pour échanger avec les collègues, clients, partenaires, fournisseurs, … : gestion des RH (congés, notes de frais, …), gestion de la documentation, gestion des anomalies, des versions de logiciel, commandes, …

C’est aussi du réseau social qu’on utilise sans le savoir mais cette introduction n’a que trop duré.

J’imagine donc que les auteurs du livre blanc parlent des réseaux sociaux dans le sens de ce qu’on entend habituellement dans notre monde Web 2.0 (attention, le 3.0 se profile), globalement l’ensemble des « médias sociaux » qui nous permettent de communiquer joyeusement (blogs, Buzz dont je parlais ce matin, Twitter, Facebook, les wikis, les machins de partage de photo et toutes les autres cochonnerie dont je parle parfois, notamment celle utilisant la géolocalisation ce qui me gonfle).

Que sont ces médias sociaux ? « L'expression « médias sociaux » recouvre les différentes activités qui intègrent la technologie, l'interaction sociale, et la création de contenu. » Ca me va bien, c’est compréhensible.

Un consultant en communication pour développer l’utilisation des médias sociaux pour les aspects commerciaux de l’entreprise. Pour ma part, je n’y crois pas vraiment. L’entreprise est obligée de paraître moderne mais risque néanmoins de perdre de l’énergie et aussi de devoir imposer des outils ou méthodes de travail, celles que je vais évoquer par la suite, à des partenaires. Ainsi, nombre de mes fournisseurs ou clients m’imposent des contraintes insupportables pour l’utilisation de produits divers (pas nécessairement « 2.0 »).

On pourrait également évoquer des machins Web 2.0 pour la communication interne à l’entreprise en remplacement des newsletters ou sites d’information, … Ca ferait des économies et bien gérer, de tels machins pourraient ne pas être chronophages. Pour l’anecdote, je m’étais abonné aux flux RSS d’un machin interne mais Google Reader ne pouvait pas accéder aux flux, le serveur étant protégé… Perte de temps…

Mais ce qu’il y a d’intéressant, ce sont tous les outils qui peuvent réellement aider les salariés dans leur travail au quotidien. Nous en avons un dans la boite, c’est très bien, ça nous permet de nous informer mutuellement des événements (mise en service de nouvelles applications, incidents, …). Il y a même un système équivalent aux blogs.

D’ailleurs, j’avais déjà raconté une anecdote ici ! Un collègue m’avait présenté ça et les trucs qu’on pouvait faire pour faire un billet : il avait fallu que je fasse semblant de ne pas savoir ce qu’était un blog. Il me disait par exemple où cliquer pour insérer un lien…

Néanmoins, ces outils ne sont pas simples d’utilisation ! D’ailleurs, si vous observez Facebook, la plupart des gens s’en servent comme des manches, se trompent de mur pour répondre à un « bon anniversaire », surchargent d’information en oubliant que ça gave les gens, … Ainsi, comme je le disais, nous avons de nombreux Intranet ou Extranet (et j’en avais aussi fait un billet), on oublie toujours les modes opératoires, les identifiants, … A part l’Intranet pour poser les congés…

Donc, la prise en main par le personnel qui n’est pas « un peu geek » comme nous tous est très délicate.

Ainsi, avant que ça se développe en entreprise, il faudrait arriver à une certaine intégration, une espèce de Facebook géant avec plein d’application…

Je voudrais signaler quelques inconvénients…

Le premier : il faut penser à la sécurité (la vraie, par exemple, si on diffuse des éléments de production relatifs au client). Le machin doit donc être hébergé sur des serveurs internes bien sécurisés. Ca empêche les partenaires de les utiliser (éventuellement partiellement) et si les responsables de la sécurité sont tordus, ça empêche l’accès aux serveurs de mails.

Le deuxième : c’est chronophage. Par exemple, en tant que « chef », je reçois un tas de notifications de ce que font mes collègues. Je passe plus de temps à faire le tri entre les trucs importants et les moins importants qu’à les traiter. Il y a encore des évolutions à faire pour permettre un tri de l’information.

Le troisième : ça fait un canal d’information supplémentaire, en plus des discussions informelles, des réunions, des coups de fil, des mails, des agendas, des fichiers partagés, … Il m’arrive très fréquemment de louper un truc hyperimportant à faire.

Le quatrième : les gens qui l’utilisent bien considèrent un clic comme une décision validée. Conséquence du troisième point, de nombreuses tâches restent dans les tuyaux. En postant un truc, l’utilisateur se dédouane totalement de la suite des traitements…

Le cinquième : quand vous travaillez avec des partenaires externes (et s'ils y ont accès), les machins viennent en plus de leurs propres applications ce qui crée une surcharge de travail.

Je vais donc résumer : les mentalités ne sont pas prêtes, les applications ne sont pas prêtes, la mise en œuvre à grande échelle est très chère et vous risquez de faire des conneries…

Alors, ce que j’en dis… Les réseaux sociaux tels que nous connaissons actuellement n'ont pas été pensés pour une utilisation en entreprise. Il faut encore qu'ils murissent (et espérons que les éditeurs trouvent les financements).

Les outils de type « réseau social », utilisés pour les loisirs, sont très bien : les utilisateurs les prennent en main comme ils veulent ou les laisse de côté. Imposer ça à tous les salariés des boites est toujours douloureux.

Néanmoins, ils sont orientés vers les utilisateurs contrairement à beaucoup de machins imposés par des « Direction de l’Organisation » qui n’ont strictement aucune connaissance de ce que font les salariés mais qui arrivent à démontrer à une hiérarchie qu’ils font gagner du pognon à la boite.

Patience…

Utiliser Twitter directement à partir de Gmail

Grâce à l'illustre Balmeyer, j'ai découvert la possibilité d'utiliser Twitter directement à partir de Gmail.

C'est simple, mais accrochez vous quand même.

Vous y êtes ? Cliquez sur Paramètres, en haut à gauche, puis choisissez "Labos".


Un peu plus bas dans la page, vous activez "l'ajout d'un gadget en indiquant l'URL".



Vous remontez dans la page et vous cliquez bien fort sur "Enregistrer les modifications".


Votre gmail se recharge... Là vous retournez dans les paramètres et vous allez dans l'onglet gadget.



Dans la zone du bas, vous ajoutez : "http://www.twittergadget.com/gadget_gmail.xml"


Et hop ! C'est fait ! (j'ai eu un message d'erreur mais ça avait marché quand même)

Google Buzz comme "tueur de Facebook"

Je veux bien reconnaitre que mon titre est un peu accrocheur... Mais l'échec relatif de Google Buzz fait partie de son charme : du fait que le nombre d'abonnés et d'abonnements ne monte pas en flèche, utiliser Buzz est assez confortable.

Oui ! Vous avez bien lu… J’utilise toujours Buzz. Dans « ma bande », on reste une petite dizaine (je compte : CC, MGP, Shaya, Zette, Balmeyer, Dada, El Camino, Gaël, Nicolas, …). En fait, on est très peinard dans Google Buzz, une espèce de salon où l’on discute calmement, avec des vrais gens (par opposition aux avatars et pseudos Twitter), loin de l’agitation des autres machins (la TL Twitter et le mur Facebook).

L'aspect "vrais gens" est important. D'une part, ce sont les adresses mails qui sont utilisées : généralement, ce n'est pas un pseudo qui est utilisé. D'autre part, si on les a dans le carnet d'adresse gmail, c'est qu'on a une vague raison (ce qui reste à discuter). Surtout, j'ai fait le choix de virer les importuns, ceux que je ne connais pas où ceux qui polluent le Buzz (j'y reviendrai).

En papotant avec Zette avec Buzz, je me suis rendu compte que Buzz, où elle reprend ses billets de blogs prend en compte les commentaires laissés chez Google Reader. Google étant propriétaire d’un des plus grands machins de blog, blogger, je ne doute pas que les commentaires seront prochainement intégrés. Et qu’à terme, gmail puisse être utilisé pour gérer les commentaires des blogs (un peu comme avec Posterous)

Actuellement, je me bats avec Zette pour qu’elle supprime la reprise automatique de ses twits par Buzz, puis je me battrais avec elle et El Camino pour qu’ils virent la reprise des flux de leurs blogs (que je consulte via Google Reader) : charge à Google de s’arranger pour que les billets arrivent dans Buzz si je les ai commentés…

Pourquoi je vous parle de Buzz, moi ?

Ah ! Oui ! Mes collègues ont tous annoncé le projet Titan de Facebook (Facebook Messages) sur lequel je reviendrai dans un prochain billet mais nul ne peut prévoir quelle application ou quelles applications nous utiliserons, dans le futur, pour communiquer !

Imaginons que Gmail se mette à utiliser des API Twitter, pour gérer les échanges (l’interception des messages @ et les réponses) au sein de la messagerie comme il le fait pour Buzz : une boucle sera bouclée.

15 novembre 2010

Twitter et le mobile

Une étude est à lire ici. On y apprend des trucs intéressants à propos des twittos, par exemple : "48 % d’entre eux seulement en laissent un libre accès." Ce chiffre me surprend mais prouve que tous les Twittos n'ont pas la même vision que moi de Twitter. Je vous laisse lire.

Apprivoiser la blogosphère

- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser »?
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens... »

13 novembre 2010

KIK : pour envoyer des espèces de SMS sans bouger les oreilles (ni payer)

J’étais intrigué, j’avais vu quelques twits parler de ce machin sans savoir ce que c’était, hier. Ce matin, j’ai vu une dépêche, sur Wikio, et j’ai cliqué sans en savoir plus. Obligé : il me fallait télécharger l’application ce que j’ai fait immédiatement. Il était midi moins cinq et l’apéro m’attendait.

Du coup, pour passer le temps, j’ai envoyé un twit : « je télécharge kik » ce qui m’a permis de savoir à quoi est du le nom de ce machin. Je vais vous l’apprendre devant vos yeux ébahis : quand vous faites une faute de frappe, avec l’iPhone, en tapant "KIK", le machin la corrige immédiatement en "LOL" (le K est à côté du L et le I à côté du O, sur l’espèce de clavier).

Ensuite, vous vous retrouver avec une application, dont vous savez immédiatement avec une application dont vous ne comprenez rien mais que vous savez qu’elle permet d’envoyer des espèces de SMS sans payer, y compris pendant que Bobonne vous fait une gâterie bien que je n’ai pas essayé.

Alors vous cliquez et vous vous retrouvez vite fait à découvrir que vous avez des contacts connus (j’ai cliqué sur le machin pour me retrouver dans Twitter puis sur quelques trucs mais je ne sais plus quoi). Je me suis retrouvé immédiatement, pour ma part, avec quatre contacts, l’occasion de faire des liens à pas cher : Shaya, Cathy, Maxime et Luc. N’ayant pas l’esprit pervers à ce point, je n’ai pas pensé à les convoquer immédiatement pour immense partouze.

Visiblement, la recherche automatique de contacts ne fonctionne que lors de la première utilisation du bazar.

Je ne sais pas comment l’application KIK de l’iPhone les a trouvés : il se trouve qu’ils sont tous les quatre dans ma base contact gmail synchronisée avec l’annuaire de l’iPhone (même si je n’ai pas le numéro de téléphone de tous) et dans mes abonnements Twitter. Je crois que c’est la base contact qui est utilisée : le machin cherche des pseudos correspondants. D’ailleurs je twittais mon expérience en direct et des clampins m’ont cherché dans KIK et m’ont trouvé à partir de mon pseudo Twitter (jegoun, mais ne venez pas me casser les couilles avec KIK). Il y avait parmi eux de sympathiques Twittos qui venaient faire les marioles pour me montrer qu’ils connaissaient déjà et m’expliquer des trucs.

Ensuite, j’ai forcé Detoutderien à s’inscrire (mais ce n’est pas son pseudo Twitter) et Balmeyer m’a vite repéré.

Vous pouvez contacter Detoutderien et Balmeyer et leur envoyer plein de messages salaces faisant croire à leurs épouses qu’elles sont trompées histoire de foutre la merde alors que la moitié d’entre elles sont enceinte d’après Trublyonne. C’est pour ça qu’elles ont des nausées, me disait Sarthe, en se lavant les mains sales.

Entre temps, Regarderleciel m'a ajouté dans ses contacts et KIK a automatiquement ajouté Regarderleciel a mes contacts, ce qui est très fort. C'est comme si j'enregistrais le numéro de téléphone d'un gugusse dans mes contacts et que le mien s'inscrivait dans les siens.

L’évocation de Sarthe nous amène directement à la rillettes de ce billet : j’ai compris à quoi sert KIK.

Ca permet d’envoyer des espèces de SMS à un gugusse sans payer dans une interface plaisante, telle que celle qui permet d’envoyer des SMS payer à des gugusses à partir de l’iPhone. Une forme de chat.

Ca a l’air très bien (pour moi qui suis fan de SMS) mais il faut activer le push sinon on se retrouve comme des cons et ça va vider la batterie de l’iPhone à la vitesse où Tonnégrande vide son verre de pinard.

J’espère que ce machin va se déployer mais on me dit qu’il existe d’autres machins concurrents et mieux. J’ai même un contact qui me dit qu’il existe des trucs plus rapides. Or KIK est instantané : comment faire plus rapide ?

Souhaitons leur « bonne chance » (et « bon Beaujolais nouveau » car l’échéance se rapproche).

L'illustration de ce billet est un extrait d'une conversation privée entre Gaël et moi. Je vous prie de ne pas la lire. Quoique. Heureusement que Tonnégrande n'a pas encore KIK, nous aurions parlé de sodomie ou de machins rigolos comme ça, ça n'aurait pas fait sérieux pour illustrer un billet de ce blog de haute tenue.

Facebook - Google : une bataille de titans

Une nouvelle guerre de titans se dessine entre deux géants de l’informatique : Facebook contre Google. Ou Google contre tout le monde, Microsoft étant au capital de Facebook et son moteur de recherche ayant des accointance avec Twitter.

C’est assez amusant à observer, d’autant qu’au fond, on s’en fout totalement. Facebook et Twitter étaient inconnus il y a quelques années, ils sont les stars actuelles. Et on se demande bien ce que va faire Apple dans le tas.

Reprenons la semaine…

Acte 1, en début de semaine, Gmail (google) annonce qu’il va empêcher Facebook d’utiliser le carnet d’adresse de Gmail pour « rechercher des nouveaux amis ». A priori, c’est bien, ça évite de faire des conneries. Je crois qu’il est important de faire une étanchéité entre ses propres réseaux (amis, « e-amis » - copains de blogs, de twit, … - et professionnels). C’est un premier pas. Google a néanmoins encore du boulot (l’utilisation de Buzz est rendue impossible par l’existence d’un carnet d’adresses unique, mélangeant tous les contacts).

Acte 2, aujourd’hui (ou hier), Facebook annonce un système de messagerie pour concurrencer Gmail. Pourquoi pas ? Gmail est tellement bien qu’il pourrait devenir une espèce de monopole ! Cela dit, Facebook restera handicapé pour de nombreux usages (les proxys des entreprises coupent volontiers les accès).

Dans cette bataille, j’espère la victoire de Google (comme concept, je me fous de l’entreprise, je ne suis pas actionnaire). L’approche de Facebook me parait très fermée alors que Google se contente de proposer des applications compatibles entre elles et ouvertes sur le monde. Google Friend Connect est utilisable avec toutes les plates-formes et un blog Blogger a en natif des boutons de partage vers Twitter… et Facebook. Buzz permet de faire la causette via sa messagerie et Twitter gagnerait beaucoup à avoir une option permettant d’envoyer les twits @quelqu’un vers une boite mail quelconque… ce que fait d’ailleurs Facebook. L’ouverture n’est que dans un sens…

On verra ça à l’autopsie…

Bon, j'ai téléchargé Kik. Quelqu'un peut me dire à quoi ça sert ?

12 novembre 2010

Quand UgoTwit vomit...

Le service UgoTwit permet de recevoir un mail quand un twit "@vous-mêmes" est émis ce qui facilite l'usage de twitter en évitant de se connecter trop souvent pour voir si quelqu'un vous cause. Il était indisponible depuis quelques jours.

Il est reparti à l'instant : je viens de recevoir 137 mails (81 au moment où j'avais fait la copie d'écran)...

10 novembre 2010

Promouvoir son blog avec Facebook

Avec un tel titre, je vais m’attirer des milliards de visites alors que j’ai oublié, devant « Quelqu’un peut-il me dire comment … » et un point d’interrogation. Je suis un piètre utilisateur de Facebook, je l’utilise essentiellement pour papoter avec des potes éloignés ou de la famille du même épithète.

Ces jours-ci, j’ai beaucoup parlé de Wikio qui utilise Twitter mais je ne vois pas, pourquoi, un jour, Wikio ne prendrait pas en compte les « partages » et autres « j’aime » de Facebook. Il y a, je crois, beaucoup de difficultés techniques liées à la « fermeture de Facebook ». Cette fermeture explique d’ailleurs pourquoi gmail s’est fâché et n’autorise plus Facebook à utiliser les contacts gmail pour trouver des « nouveaux amis ».

Avec Facebook, j’ai bien créé des pages avec chacun de mes trois principaux blogs. Néanmoins, je ne sais pas comment un type peut lire une page ou s’y abonner. Quand on me propose, moi-même, de m’abonner à une page, on me demande de l’associer à une page d’un de mes trois blogs (donc les pages que j’ai créées). Je n’y comprends rien. Il faut dire que je m’en fous. Néanmoins, si ça devient indispensable pour promouvoir l’information, il faudra bien que je m’y fasse.

En outre, je ne sais pas comment faire la promotion de pages et je ne « vais » jamais voir les pages de personne, ce qui fait une triple négation dans une phrase et n’est pas joli.

J’ai par ailleurs abonné mes trois blogs à Networkblog (ou un truc comme ça) qui permet de faire apparaître mes blogs sur mon mur.

Avant, j’avais trouvé un truc qui mettait directement le flux d’un blog dans mon mur mais je n’ai jamais réussi à mettre les trois. J’avais quelques commentaires déposés directement « sous la reprise du billet dans le mur » (un peu aussi pour les deux autres blogs mais beaucoup moins). Je n’en ai presque plus maintenant (et ça m’arrange, je n’aime pas disperser les commentaires) que j’ai supprimé ce truc. Il faut dire que parallèlement j’ai « éduqué » mes commentateurs pour intervenir directement dans les commentaires des blogs. Je ne sais pas qu’en penser.

J’arrive très bien à savoir que le nombre de visiteurs apportés par Twitter est notable même si je n’arrive pas à le mesurer exactement (avec l’utilisation de certains raccourcisseurs d’URL et certains « clients Twitter », on ne sait pas où les gens ont cliqué, je crois).

Par contre, je n’arrive pas du tout à estimer le nombre de gens qui viennent de Facebook (a vue de nez 1 ou 2% des visites mais les petits ruisseaux…). Et je n’arrive pas à savoir si les gens qui lisent mes billets avec networkblogmachin sont comptabilisés tant qu’ils n’ont pas réellement accédé au blog (ou comment ils sont comptabilisés puisque mon « widget » du compteur de visites est bien chargé par networtruc).

C’est frustrant pour un blogueur…

Et vous, comment assurez-vous la promotion de votre blog avec Facebook ? Lançons une chaîne. Isabelle. Nicolas. Gabale. Zette. Elmone. Lolo. Val. Matfanus. Ferocias. DF. Hop ! 10 blogs tagués.

Prendre en compte tous les blogs

Il y a un élément de Wikio qui le place au dessus de certains concurrents, c’est le fait qu’il prenne en compte TOUS les blogs, sauf ceux qui demandent expressément à ne pas être intégrés. Il y a des blogs qui échappent temporairement à la règle mais pour peu qu’un blog reçoive quelques liens, il se trouve happé par les algorithmes. Pour moi, c’est le sens du web : à partir du moment où l’on publie, il est logique d’être repris par de tels outils.

Je comprends néanmoins ceux qui ont demandé à en partir soit pour des raisons que je trouve bête (notamment refuser de fournir du contenu à une société qui le diffuse…) soit à cause « du classement Wikio » qui a fait la gloire de mon blog politique. Toutes les raisons ne sont pas bonnes pour quitter le classement, d’autres le sont, notamment la volonté de ne pas se prendre au jeu.

Mais ce qui fait le cœur de Wikio, à mon sens (depuis peu), c’est le « portail d’information » qui évolue sans cesse et le moteur de recherche (que je viens de découvrir en tant qu’outil de veille).  En fait, c’est assez plaisant de trouver dans cette « une » un tas de billets qui ne sont pas informatifs ou qu’on pourrait juger sans le moindre intérêt : allez voir vous-même, je ne suis pas là pour stigmatiser des billets qui ne me plaisent pas mais qui ont plu à d’autres, souvent par le côté insolite de l’information qu’il fournit.

Mon copain Le Coucou me faisait remarquer, hier, qu’il ne fallait pas regarder que la une, qu’on trouve aussi des perles dans les pages suivantes : j’approuve.

Toujours est-il qu’il est dommage que les blogs qui se sont retirés du classement par refus quelconque d’un classement, ne soient pas inclus au portail. Il faudrait que Wikio (je sais : « y’a qu’à faut qu’on ») trouve un système pour distinguer les blogs des classements de ceux du portail (mais le classement étant utilisé pour « la priorisation » des billets du portail, la solution n’est pas simple : peut-être imaginer un classement public et un classement privé ?).

Le fait que tous les blogs soient pris en compte automatiquement est intéressant : il n’est pas utile d’installer un widget sur son blog ou de s’inscrire dans un site. Ainsi, un gugusse qui n’en aurait rien à cirer, qui ne souhaite que rigoler avec ses copains ou diffuser de l’information qu’il juge intéressante (ou autre, je m’en fous) est automatiquement intégré, sans qu’on lui demande son avis. Je sais que certains trouvent ça nul ou grossier mais on n’a pas le choix : il y aurait beaucoup trop peu de blogs à demander leur inscription. Ceux qui ronchonnent devraient réfléchir au fait qu’ils sont aussi indexés automatiquement par Google et qu’ils utilisent un outil fait pour « émettre des flux RSS ».

Ecrire sur Internet et vouloir rester confidentiel est saugrenu…

Contournez les méchants proxys de votre employeur !

Hé ! Z'avez vu cette image ? J'ai converti ce qu'on voit à l'adresse http://aubistrogeek.com en fichier pdf !

Vachement hautement indispensable si comme certains, vous bloguez du boulot ou de Chine (par exemple, hein !) et que vous n'avez pas accès à tous les sites web parce qu'un méchant fournisseur d'accès ou proxy ne vous laisse pas passer.

Il suffit d'envoyer un mail à submit@web2pdfconvert.com avec l'adresse du site que vous voulez consulter (voir illustration là, à droite) et hop ! 50 minutes après (dans mon cas), vous recevez un mail avec le pdf.

(via Korben et Dada)

09 novembre 2010

Des outils pour fédérer l'information

Dans mon billet d’hier, j’évoquais la surcharge d’informations que nous avions à disposition avec les blogs et Twitter. Pierre Chappaz, qui n’était pas occupé à faire la une de Wikio avec son propre billet (illustration), commentait : « il faut des outils » pour organiser l’information. Il a parfaitement raison et Wikio (c’est lui le patron, au fait !) nous aide bien à ça. J’utilise donc Wikio tous les jours (et même plusieurs fois par jour) pour savoir d’une part quelles informations ont fait le tour du web et d’autre part quels billets des copains ont intéressé la « sphère ».

Je suis toujours content pour mes copains quand leurs billets prennent mais il faudrait que je sois particulièrement faux-cul pour dire que je ne regarde pas ce machin, aussi, afin d’étudier le fonctionnement pour mieux mettre en avant mes propres billets. Un exemple : mon billet d’hier sur la « surcharge d’information »… Si je l’avais diffusé sur un de mes autres blogs, il aurait fait la une de Wikio (il a été beaucoup RT mais comme mon blog est catégorisé « high tech », le poids des RT est moins important que dans les autres catégories).

Ca aurait d’ailleurs été assez amusant de voir que l’ensemble des informations aurait été dépassé par un billet disant qu’il y a trop d’informations…

Mais non ! Le billet qui a fait la une est celui de Pierre. Or ce n’est pas une information mais un sondage sur les souhaits des utilisateurs de Wikio pour construire la une de Wikio… Le sondage sur la une de Wikio a, au final, plus intéressé les Twittos (pas tous utilisateur de Wikio) que toutes les autres informations disponibles sur le web, hier !

Amusant, non ?

Cela dit, à ma connaissance, Wikio est à peu près le seul outil qui nous rende ce service. Cozop était sympathique puisqu’il remplissait la même fonction mais à partir, uniquement, de ces followers.

En fait, il faudrait aider Wikio à améliorer son système (et sa promotion : ce n'est pas le tout d'avoir un truc qui reprend nos billets "originaux", "l'autre information", encore faut-il que le grand public l'utilise).

Il me faut deux choses…

Petit 1 : les informations qui font le tour du net.

Mais il faut qu’elles soient intéressantes… A l’heure où je vous cause est composée du billet de Pierre, d’un article à propos de l’usage de l’iPad en France, d’un article à propos d’un gugusse qui a fait 100000 km avec un iPhone pour vanter les réseaux sociaux. Ce n’est qu’en quatrième position que je trouve un billet que je suis susceptible de lire (le pire est qu’il s’agit d’un billet du blog de Dupont-Aignan), de même que la plupart des articles suivant (sauf un à propos de Androïd mais ce machin doit avoir un tas de fans).

Je suis qui, moi, pour déclarer que trois machins sont sans intérêt ? Je n’ai pas la réponse et c’est toute la difficulté de Wikio…

Je ne sais pas comment ils sont arrivés en tête de ce machin (sauf si des gugusses mettent des liens vers eux dans leurs billets sur les travers de Wikio…) mais il m’arrive, moi-même, de faire des billets pour faire des liens vers des copains, comme hier (et donc maintenant) vers Seb Musset (il sort un bouquin, faut lui faire de la pub), uniquement pour faire de la publicité en sachant que son billet allait monter dans le Wikio (car je « savais » que Marie, CC, Yann, Gaël, Melclalex, voire d’autres que je n’aurais pas vu ou comme Le Coucou qui ne font que l’évoquer)… Cela dit, je suis à peu près le seul à « faire exprès de monter les blogs une », mais beaucoup d’autres font aussi des liens (ou des twits) « abusifs » pour faire de la publicité aux copains.

J’ai par ailleurs constaté un phénomène de suivisme intéressant (il y a des « vrais influenceurs » : des personnes qui amènent beaucoup de visites et de RT par un seul Twit ; néanmoins, je n’ai pas étudié précisément le mécanisme, il faudrait que je le fasse avec les billets des autres : on ne peut pas juger de l’intérêt de ses propres billets).

Il y a des phénomènes de hasard. Par exemple, quand je vois le billet d’un copain, dans ma TL, je le RT « par réflexe » mais en faisant en sorte que ça se voit, que ça se sache quand je fais un RT de complaisance (et donc que ça se sache quand je fais un vrai RT, parce qu’un billet de blog est vraiment chouette). Un billet « à chier » peut se retrouver en haut du Wikio parce qu’il a eu beaucoup de BT de complaisance (je remarque ça, en début de mois, notamment avec nos billets rituels de bilan de fréquentation des blogs).

Nos amis de Wikio ont du boulot pour améliorer leur système : encourageons-les !

Petit 2 : les informations qui ont intéressé mes proches.

C’est un peu ce qu’on avait avec Cozop puisqu’on avait une une organisée en fonction des twits des copains. Cela dit, ça n’aurait plus de sens maintenant : comme je multiplie le nombre d’abonnés à mon compte twitter (pour gagner de la chance d’avoir des billets RT mais aussi parce que je déconne le soir, ce qui me fait toucher une autre catégorie d’abonnés à Twitter : ceux qui ne viennent pas pour l’information mais pour participer) et que je m’abonne à tous ceux qui s’abonnent à moi, par « savoir vivre » (je me désabonne a posteriori quand je n’ai aucun contact avec les gens en question). « Tu me dis bonjour, je te réponds. » Pour gagner des followers, j’ai trouvé un truc génial : je fais « répondre à tous » aux #FF collectifs qui passent dans ma TL même si je ne suis pas dedans. Une grande partie des gugusses ainsi montrés du doigt sont persuadés que je les followe. C’est mal, je sais.

Toujours est-il que Cozop n’aurait plus d’intérêt pour moi, j’ai trop d’abonnés de cercles différents.

Je cherche donc un machin qui me donne les informations twitées par les plus proches de mes potes (comme par exemple, au début, quand je n’étais abonné qu’aux leftblogs).

Une fonction à étudier, chez Wikio ?


08 novembre 2010

Noyés sous l'information

Agilement, je vais rebondir sur le billet de Disp : « Faut-il opposer réseaux sociaux et blogging ? »

Mon éminent confrère a d’ailleurs probablement rédigé ce titre en état d’ébriété avancée : je considère le blogage comme un machin de réseau social : on se cause, on s’abonne, on se fait des liens, on diffuse de l’information, on met des vidéos, …

Il pensait évidemment aux machins comme Facebook ou Twitter.

Le fond du billet de M. Disp est qu’on est noyés sous l’information.

Son éminence suggère vaguement une piste mais la raye immédiatement : on ne peut plus, aujourd’hui, en tant « qu’observateur de l’actualité » se passer de ces machins. En tant que blogueur, non plus, à mon avis : Twitter est devenu une source importante de visiteurs pour les blogs (mais difficilement quantifiable : quand un de mes abonnés est sympa ou quand un billet sympa est twité, il m’arrive de m’abonner au blog ; le taulier ne peut pas le savoir).

La première conséquence de cette abondance l’information (de liens, pour être précis) est qu’on apprend immédiatement à faire le tri en fonction de la manière avec laquelle on la reçoit. Un twit pourri, on zappe. Un lien dans un billet comme j’ai fait ici, « on » clique si on est blogueur par ce qu’ « on » se doute bien que je n’ai pas mis un lien pour rien (le taulier du blog en question ne le saura pas puisqu’une partie des visites viendront « de mon flux » par l’intermédiaire d’agrégateur). On clique aussi en fonction de l’auteur du twit. Je ne vais dénoncer personne mais il y a des gens pour qui je ne clique jamais sur le lien car je sais qu’il a des centres d’intérêts différents des miens ou, au contraire, qu’il fera un billet sur son blog s’il trouve une information intéressante.

Une information intéressante ? Qu’est-ce donc ? En tant que blogueur politique, soyons clair : une information susceptible de me faire pondre un billet m’intéressera plus que la nouvelle version d’un OS pour une marque de téléphone dont je n’ai jamais entendu parler qui pourrait pourtant intéresser les lecteurs du présent blog. Clairement, je sais d’avance que la plupart des liens qui passent à la portée de ma souri ne m’intéressent pas. En plus, Twitant à partir de l’iPhone essentiellement, je ne vais pas prendre le risque de perdre cinq minutes à ouvrir une page web dans l’affreux navigateur associé à l’application que j’utilise.

Par ailleurs, ça fait belle lurette que je ne clique plus sur les liens dans les billets sauf si le billet est là pour faire la « promotion » d’un blog.

En tant que diffuseur d’information (« Digital Curator » : ne cliquez pas, c’est un lien de complaisance), il faut donc que l’on fasse gaffe à la manière de diffuser l’information (il faut d’ailleurs que les liens de complaisance apparaissent comme tels pour ne pas perturber le lecteur).

Surtout, il ne faut pas s’imaginer qu’on va forcément intéresser le lecteur (du twit, du billet, …). En noyant le lecteur sous l’information on participe au débordement général.

Par ailleurs, ce n’est pas nécessairement l’information qui m’intéresse mais ce qu’en pense le mec qui croit utile de me la refiler. Aussi, c’est bien pour ça que je tiens un blog politique. Par exemple, mon dernier billet dans le blog politique porte sur les propos de Valls à propos d’une histoire de voile dans une crèche. Mon lecteur aura l’information par son site de presse en ligne favori. Ce qui m’intéresse, dans cette histoire, est de dire que je suis d’accord avec Valls, c'est-à-dire que je ne démords pas d’une position franchement hostile patati patata.

L’information est donc que je ne démords pas d’une position franchement hostile… Valls est oublié.

Est-ce une information intéressante ?

Est-ce une information ?

Pourtant, il se trouvera peut-être deux ou trois personnes pour en faire un billet de blog et cinq ou six pour la retwiter…

Bloguer branché !

C'est Valérie qui nous livre la recette.

07 novembre 2010

Décors pour cinq paires

Nous apprenons que Dadavidov (#FF) procède au ravalement de son blog. Nous avons pu prendre quelques photos pendant les travaux :

06 novembre 2010

Votes Wikio

Z'avez vu ? Je vous ai encore mis une magnifique flèche rouge, sur mon illustration. Au bout, vous trouverez un chiffre qui correspond au nombre de votes chez Wikio. Ainsi, mon billet phénoménale de ce matin a déjà recueilli un vote puisque "11" est affiché. 10 points m'étaient accordés d'avance en ma qualité, je suppose, de membre du top 20 du classement multithématique, excellente position atteinte hier. Avant, Wikio ne m'octroyait que 7 points par défaut (le nouveau classement est sorti hier).

Le onzième vote est le mien : on n'est jamais mieux élu que par soi-même et je vous conseille d'en faire autant (ainsi que pour les blogs des copains si vous voulez qu'ils fassent pareil pour vous). On aurait tort de se priver même si je ne sais même pas à quoi ça sert. D'ailleurs, si Mademoiselle Agnès passait par là inopinément, elle PEUT commenter pour nous filer des explications complémentaires.

Néanmoins, plutôt que de continuer à raconter des conneries, je vais vous préparer une autre illustration, à droite, là, avec des flèches vertes pour vous démontrer mes compétences dans toutes les couleurs de flèches. Nous avons l'ami Laurent et l'amie Zette, 51, dotés respectivement de 4 et de 5 points ce qui n'est pas beaucoup (je vais leur mettre des liens discrètement pour qu'ils grimpent au rideau).

Grâce à mon intervention en haut, Laurent a fait son entrée ce mois-ci au Wikio, se hissant déjà à la 282ème place du classement politique et à la 7983ème  du général. Est-ce pour sa présence dans le top 300 qu'il a droit à quatre points ?

Quant à Zette, elle bloguait déjà alors que je n'étais pas né (paf ! aie !) elle est 183 au classement multithématique et 1081 au général.

Je vous laisse en tirer les conclusions qui s'imposent, je n'ai plus d'aspirine.

05 novembre 2010

[coblo] L'épilogue [ah !]

En trente quatre billets en une semaine (je vais arrêter de vous les gonfler, maintenant), j’ai revu l’ensemble des conseils de blogage que j’avais lancés dans une série débutée en juillet 2007.

Je me rends compte maintenant qu’il y a un tas de sujets que je n’ai pas abordés. Par exemple, il faut choisir une plate-forme de blogage qui permette aux commentateurs de s’abonner pour recevoir un mail avec le contenu de chacun des commentaires suivants. C’est une des conditions pour faire vivre le blog.

Dans les prochains jours, je vais essayer de reformuler tout ça pour un billet fleuve mais récapitulatif… J’attends juste quelques éléments de réflexion de la part de mes chers lecteurs blogueurs à propos de la plate-forme de blog à utiliser…

[coblo 35] et twitter, dans tout ça

Toi qui débarque par hasard, sache que, dans cette série de billets, je revisite des anciens billets à moi, des « conseils de blogage » que j'avais rédigés à l'été 2007.

Le 34ème conseil de blogage est le dernier ! Et donc le plus récent… Il parlait de ce qu’il fallait faire de Twitter pour assurer la promotion de son blog. Les trucs techniques que j’y indique restent valables mais, sur le fond, le billet est obsolète puisqu’il ne prend pas en compte les évolutions des algorithmes de Wikio.

[coblo 33] les titres des billets

Toi qui débarque par hasard, sache que, dans cette série de billets, je revisite des anciens billets à moi, des « conseils de blogage » que j'avais rédigés à l'été 2007.

Le 33ème conseil de blogage est très important pour la visibilité de vos billets et concerne leurs titres. Je suis tellement vicieux que des fois, je fais un billet uniquement parce que j’ai trouvé un bon titre.

Je suis obligé de détailler un peu ce billet ici, car Twitter est arrivé dans notre monde cruel et surtout dans les algorithmes de Wikio…

Je disais, en gros que :

« Petit 1 : si vous faites un billet sur l’actualité et que vous êtes un des premiers blogueurs à traiter le sujet, foutez des mots clés dans le titre. Ce n’est pas la peine de vous faire chier si le sujet tourne déjà plusieurs jours. Google vous aura oublié…

Petit 2 : ne faites jamais de fautes d’orthographe dans le titre. [Vous passeriez pour une andouille et Google ne vous trouverait pas]

[…]

Petit 3 : ne faites pas trop les cons avec les titres. Ce n’est pas google qui lit vos billets mais vos lecteurs.

Petit 4 : pensez aux endroits où les gens lisent les titres. Dans leurs « readers » ou autres « netvibes » et dans les trucs comme Wikio [mais aussi dans Twitter, maintenant]. Le but du jeu est que les gens cliquent. Je me répète : le titre n’est pas pour google. […] »

Avec Twitter, il faut ajouter trois points :
-         le titre doit être court (pour faciliter la lecture mais aussi les RT),
-         le titre doit être pertinent (sinon les gens ne cliquent pas sur vos trucs, contrairement à vos abonnés « RSS » ou lecteurs habituels),
-         le titre, si possible, doit contenir une plaisanterie, un jeu de mot, … pour qu’un de vos abonnés Twitter ait envie de le RT uniquement pour cette plaisanterie.

Pas facile, je sais !

[coblo 32] s'organiser

Toi qui débarque par hasard, sache que, dans cette série de billets, je revisite des anciens billets à moi, des « conseils de blogage » que j'avais rédigés à l'été 2007.

Le 32ème conseil de blogage mérite qu’on s’y attarde un peu. Beaucoup de gens s’étonnent de ma capacité à lire plein de blogs et à faire plein de billets tout en menant d’autres activités en parallèle. C’est facile, c’est une question d’organisation.

Globalement, le principe est le suivant : quand j’ai une heure à consacrer au blogage, je ne la perds pas à faire tout ce que j’ai en retard puisque je n’ai jamais rien en retard…

Cela dit, mon billet de l’époque est à peu près imbitable (et le 32.4 est mauvais).