31 octobre 2011

Le blogueur doit s'adapter aux évolutions de Google+

Comme tout blogueur passionné par les réseaux sociaux et la circulation de l’information, je m’interroge beaucoup sur les évolutions de ces nouveaux médias et surtout du dernier venu, Google+.

Dans les dernières annonces, nous avons, d’une part, la fusion possible des profils Blogger et Google et, d’autre part, le rapprochement de Google+ et de Google Reader. Les fonctions de partage de ce dernier disparaitraient, ou, plus exactement, serait orientées vers Google+.

Dans Google Reader, nous avons la possibilité de ranger les blogs par « dossier ». On imagine très bien qu’avec la nouvelle version, nous aurons la possibilité de les ranger par « cercle », pour uniformiser avec Google+.

C’est peut-être Vlad qui a trouvé le chaînon manquant. Je vous invite à suivre son raisonnement (il m’a fallu deux boites d’aspirine) mais le résultat est bien là. C’est Google Friend Connect qui sera au centre de tout ça. On ne sait pas trop à quoi sert « GFC » à part qu’en devenant membre d’un blog, on se retrouve :
-         abonné au blog dans Google Reader, comme tous les autres blogs auxquels on est abonnés,
-         abonné au blog dans Blogger, c'est-à-dire que les nouveaux billets des blogs desquels on est membre apparaissent dans le tableau de bord Blogger.

Selon Vlad, « GFC [va] être remplacé très prochainement par des cercles d'abonnés issus de Google +. Et oui, on s'abonnera aux blogs dans Google +, on lira leurs flux dans Google +, et on pourra voir les abonnés sur nos blogs ! »

Je le crois…

A partir de ce moment, je pense qu’il va vous falloir aussi deux boites d’aspirine.

Je récapitule calmement. Nous avons :
-         les profils Google+,
-         les profils Blogger,
-         les comptes Google Reader,
-         les comptes GFC (Google Friend Connect).

Les évolutions de la galaxie Google font que les comptes Google Reader sont nécessairement les profils Google+, par ailleurs compte de la principale messagerie (gmail) pour beaucoup d’internautes.

Les comptes GFC sont nécessairement les comptes Google Reader et le profil Blogger. Donc les comptes GFC sont les profils Google+ et Blogger. Donc en toute logique, les comptes Google+ et les comptes Blogger doivent fusionner.

Google va donc inciter les gens qui ont un profil Blogger à le fusionner avec le profil Google et Vlad recommande à ses lecteurs de procéder à cette fusion.

Je vais donc le faire à l’occasion (probablement demain matin, je préfère être à la maison pour pouvoir tout bien tester).

Mais, pas plus tard que mercredi dernier, je recommandais à mes lecteurs de ne pas le faire parce que le blogueur serait presque sûr de perdre son anonymat. Je ne vais pas encore revenir sur cet anonymat. Je vais juste résumer. Je ne suis pas anonyme mais je ne veux pas que :
-         quelqu’un que je connais qui tomberait par hasard sur mon blog puisse savoir immédiatement que c’est moi le taulier,
-         qu’une recherche sur mon blaze dans Google puisse permettre de retrouver mon activité dans les blogs et les réseaux sociaux.

Je vous préviens, ça va se corser. Remplacez l’aspirine par de la bière.

Dans la perspective de conserver un minimum d’anonymat, je n’ai pas mis en lien mes blogs sur mon profil Google+ (ni d’ailleurs mes comptes Twitter liés aux blogs). Je considère qu’un compte Google a vocation à être public et je ne vais pas m’embêter à gérer des niveaux de cercles pouvant consulter mon profil.

Tiens ! Je vais faire un aparté. Dans Google+, j’avais l’habitude de procéder au « follow back ». J’ai arrêté la semaine dernière. J’ai foutu à la corbeille le cercle « autres » qui contenait uniquement des gens que je ne connaissais pas… 800 types à la poubelle. Joli coup. Je ne reviendrais pas sur mes motivations, ça n’est pas l’objet du billet.

Buvez une gorgée de bière.

Je résume : je vais fusionner mes comptes Google+ et Blogger demain matin mais mon profil Google+ ne mentionne pas mes blogs, sauf celui que je viens de créer avec mon blase complet (à la grande surprise de Mtislav).

Il y a des conséquences… :
-         quand je commenterai un blog Blogger en signant avec mon identité G+, le taulier ne pourra pas savoir que je suis le taulier des quatre blogs,
-         sur le mien, au contraire, je serai vite identifié comme le taulier alors que c’était plutôt l’inverse que je souhaitais,
-         mes billets risquent d’être signés avec mon identité complète.
-         si Google+ mets mon identité complète, mes commentaires pourront être suivis à la trace.

Au stade où j’en suis, je ne vois pas d’autre solution que de créer un nouveau compte Blogger. Compte qui existe puisque je l’ai créé pour créer mon nouveau blog. D’ailleurs, je l’utilise parfois pour signer les commentaires mais, la plupart du temps, j’oublie.

Mais au fond, je m’en fous. Je vais attendre que Google s’améliore encore. Par exemple, voir l’illustration à droite : le « multi-compte » est dorénavant possible : voir l’illustration (avant il fallait se déconnecter d’un compte et se reconnecter de l’autre, là, on peut choisir dans un menu). Mais la fonction « multi-compte » n’est pas encore disponible pour toutes les applications (notamment, elle ne l’est pas pour Blogger). En outre, ils vont prochainement créer les services Google+ pour les entreprises… Je peux bien attendre.

Vous avez fini votre bière ?

Google TV - V2

Google TV revient ! Après avoir connu quelques difficultés reconnues par Google, une nouvelle version de ce machin débarque aux USA (l’Europe devrait suivre). Le machin avait « été lancé aux États-Unis il y a un an tout juste un an via une intégration à des téléviseurs connectés de Sony, un boîtier de Logitech. » « Rappelons que Google TV est basé sur le système d'exploitation Android et le navigateur Google Chrome avec technologie Flash intégrée. »

La technologie avance lentement et il est amusant de penser que dans une dizaine d’années notre télévision ne sera plus qu’un ordinateur avec un OS Google et un navigateur Google. On n’y coupera pas… Ou un concurrent prendra le dessus.

Et il y a toujours des braves gens qui pensent que Google+ est là pour concurrencer Facebook pour le réseautage social…

Le compte Google sera au centre de vos télévisions… Et du marché de la publicité...

30 octobre 2011

Et si Internet s'arrêtait ?

Et si Internet s’arrêtait demain, me demande Lolo ? Je n’y crois pas vraiment. Je crois plutôt au progrès technologique tel que nous le montre Bembelly. Déjà que la Comète est fermée pendant deux jours…

Si Internet s’arrêtait ?

J’aurais beaucoup plus de boulot, les clients de mon honorable employeur ne pouvant plus utiliser le serveur web, ils seraient obligés de faire ce qu’ils ont à faire sur les automates dont j’ai la charge.

Si Internet s’arrêtait demain ?

On ne pense jamais à tout ce qu’on fait avec Internet, en dehors des réseaux sociaux.

Mes voyages en train, mes voitures de location, mes opérations en banque, …

Tiens ! Je serais obligé d’ouvrir un compte dans une banque de Bicêtre et de fermer celui à Loudéac… On aurait à nouveau des loueurs de voiture au Kremlin-Bicêtre (le siège de Ada était là jusqu’à il y a une dizaine d’années), des « agences » de la SNCF, … Une agence du Crédit Agricole des Côtes d’Armor ? D’autres Bureaux de Poste ? Des agences de voyage ? Des gens dans les bistros ?

Serait-ce vraiment un cauchemar ?

29 octobre 2011

28 octobre 2011

Encore une modification majeure de Google News

J'errais dans Google News à la recherche de quelque chose à raconter à propos de l'intervention de Nicolas Sarkozy mais je ne m'y sentais plus chez moi... C'est au bout de quelques  minutes que j'ai compris : la présentation a encore été modifiée. Les informations ne sont pas plus présentées en deux colonnes identiques mais avec une seule "grosse colonne".

A ma connaissance, c'est la deuxième fois que Google News est retouché depuis la sortie de Google+ et c'est vrai que la première modification était déroutante, ne faisait pas professionnelle. J'espère que je m'habituerai à la nouvelle !

27 octobre 2011

Rapprochement Google+ Google Reader

Dans son blog, Google annonce le rapprochement de Google+ et de Google Reader. Merci au sympathique Twittos qui m'a signalé ça !

Je vous le livre, traduit par… Google :

Dans la semaine prochaine, nous allons apporter quelques changements très demandée à Google Reader. Tout d'abord, nous allons introduire un nouveau design (comme beaucoup d'autres produits Google) que nous espérons que vous aimez. Deuxièmement, nous allons amener Reader et Google + rapprocher, afin que vous puissiez partager le meilleur de vos flux avec seulement les cercles de droite.

En raison de ces changements, nous pensons aussi qu'il est important de nettoyer un peu les choses. Beaucoup de fonctionnalités sociales Reader sera bientôt disponible via Google +, donc dans une semaine nous allons à la retraite des choses comme friending, blogs lien suivant et partagées à l'intérieur du lecteur.

Nous pensons que le résultat final est meilleur que ce qui est disponible aujourd'hui, et vous pouvez vous inscrire à Google + dès maintenant pour commencer à apprêter lecteur spécifique cercles. Nous reconnaissons, toutefois, que certains d'entre vous peuvent se sentir comme le produit n'est plus pour vous. C'est pourquoi nous allons également étendre fonction lecteur de souscription d'exportation afin d'inclure les éléments suivants. Vos données vous appartiennent, après tout, et nous voulons nous assurer que vous pouvez emporter avec vous.

     vos abonnements
     Votre liste de partage
     vos amis
     votre aime
     Vos articles vedette

Comme toujours, le nouveau Google Reader sera un endroit idéal pour lire et partager vos flux. Et en plus de Google +, vous aurez toujours la possibilité de partager à presque n'importe quel service de l'aide sur Envoyer à. Nous sommes impatients de lancer les nouvelles fonctionnalités très prochainement.

RIP Google Buzz

Cette fois, c'est fait ! Mon dernier message sera de souhaiter un bon anniversaire à MGP !


26 octobre 2011

Ne fusionnez pas vos profils Blogger et Google+

L’information m’a été signalée par Dadavidov hier. Le Blogger en fait un billet aujourd’hui. Il est dorénavant possible de remplacer son profil Blogger par son profil Google+.

Les blogueurs se doutent bien qu’ils ne peuvent pas le faire s’ils veulent rester anonymes.

Néanmoins, ceux qui désirent franchir le pas ou ceux qui ont déclaré une fausse identité dans Google+ devraient se rappeler qu’une recherche Google sur leurs noms et prénoms permettra de les suivre à la trace sur l’ensemble des billets de blogs où ils ont laissé un commentaire.

Mes commentaires sont signés Nicolas. Vous pouvez les chercher avec Google.

Edit :  je rappelle par ailleurs, qu'il est obligatoire de déclarer sa véritable identité à l'hébergeur. En fusionnant les comptes avec un pseudonyme, vous ne pourriez plus respecter la loi...

Blogueur, oublie ton compteur de visites !

Récemment, j’ai encouragé un commentateur de mon blog politique à ouvrir un blog. Il y a environ un an, c’est Gildan, que je poussais au cul. J’avais lancé Suzanne aussi. J’en passe… Un peu après la création d’un blog se pose la question du compteur de visites. Contrairement à ce que j’ai pu dire par le passé, je déconseille maintenant l’installation d’un machin spécifique ou presque…

Presque ? Je conseille juste l’utilisation de Google Analytics parce que c’est un standard.

Sinon, les outils fournis par les plates-formes suffisent amplement. Voila en illustration de ce billet une copie de mon tableau de bord Blogger pour ce blog. Il me donne la seule information dont j’ai besoin : quels sont les billets qui intéressent mes lecteurs ?



On y voit, par exemple, que chaque billet à un fond de 100 lecteurs, des habitués en quelque sorte (si ce sont les mêmes…) mais que certains billets marchent bien mieux, notamment celui d’hier où je parle des réseaux sociaux et surtout celui avec les trucs pour créer un blog en 8 étapes (qui a pourtant été fait un dimanche, et qui a eu près de 400 lecteurs). Nous avons donc un vrai billet de fond et un vrai billet de conseils. Mes autres bricoles n’intéressent pas. Si j’observe les backtweets, d’ailleurs, le phénomène est à peu près identique.

Quand un billet marche, ça fait plaisir ! Mais au fond, qu’est-ce que j’en ai à foutre ?

-         les billets à 100 visiteurs, ceux qui a priori n’intéressent pas les gens, me prennent toujours moins de 10 minutes. Je ne vais pas changer de comportement parce qu’un compteur de visites
-         mon blog n’est pas monétisé, je n’ai pas besoin d’attirer des lecteurs pour augmenter mes revenus publicitaires, je n’en ai pas. Et si j’en avais, c’est audience globale qui m’intéresserait.

A noter que je parlais récemment de la nouvelle interface de Feedburner. Elle donne une information à peu près de la même nature :



Néanmoins, je ne sais absolument pas à quoi correspondent tous ces chiffres ! Ce sont quoi, ces « clics » ? Prennent-ils en compte les clics faits à partir des liens envoyés automatiquement par Feedburner dans Twitter ? Le nombre de vues communiquées par mon hébergeur prennent-ils en compte les lecteurs dans Google Reader, propriété, comme ma plate-forme, de Google ? Et les autres agrégateurs de flux ? Prennent-ils également en compte les lectures quand ils sont lus en « home » du blog et par à partir de la page dédiée ?

Trop d’informations sont à prendre en compte pour comprendre ce que veulent dire les chiffres ! A quoi bon les étudier plus finement, par exemple avec un autre compteur de visites ? Les compteurs extérieurs sont mis sous la forme d’un bout de code dans la colonne latérale du blog. Cette colonne latérale n’est pas affichée sur un mobile ou dans un agrégateur de flux.

Le problème d’un compteur de visites est que le blogueur finit par avoir les yeux rivés dessus, stressant presque parce que personne ne passe. Je citais Jacques, en introduction de ce billet, parce que je m’étais engueulé avec lui, à une époque, et je l’avais interdit de commenter chez moi. Du coup, je commente très peu, chez lui, et je n’ai aucune raison d’aller sur son blog : je lis ses billets dans mon agrégateur de flux. Il n’a aucune trace de mes visites. Je me rappelle d’un copain qui s’étonnait quand je n’allais pas lire ses billets ! Il avait repéré le nom de ma connexion à partir de chez mon employeur et ne s’imaginait même pas que je pouvais lire son billet à partir de mon iPhone, ou de chez moi, ou de Google Reader… J’ignore combien Jacques à de visites, mais il ne peut pas savoir combien de gens, comme moi, lisent tous ses billets à partir de Google Reader.

Il pourrait éventuellement le faire à partir des chiffres fournis par Feedburner mais on n’y comprend que dalle.

Laissez tomber les compteurs de visites externes ! En outre, avec les évolutions que connait la toile (voir mon billet d’avant-hier, dans le blog politique), il est probable qu’on finisse par lire les billets de blogs sur d’autres supports et qu’on sera incapable d’en mesurer le lectorat.

N.B. : Tiens ! Ce billet a eu 386 lecteurs, soit moins que les conseils pour créer un blog en 35 minutes… Il fait pourtant un bon score, par rapport aux autres billets du blog politique. Il faudra que je fasse un billet au sujet de la différence entre les blogs.

Conservez juste Google Analytics qui vous permettra d’avoir une vue sur le long terme et une idée de l’évolution globale. Je fais un billet de stats en début de chaque mois sur mon annexe http://macomete.com. Et vous pourrez jouer à Kikalaplusgrosse avec les copains. Pendant que vous faites ça, vous n’êtes pas au bistro ou alors en réunion de blogueurs à la Comète.

Il reste l’observation des mots clés qui aboutissent sur le blog. Seul le compteur de visites externe permet de repérer au hasard quelques perles qui amusent le blogueur. Des évolutions de Google font que ces possibilités vont disparaître à moyen terme.

Je vais donc résumer le billet en deux phrases devant vos yeux ébahis.

Comme vous n’avez pas à vous vendre pour de la publicité, le nombre total de visites ou de lecteurs n’est pas mesurable et n’a aucun intérêt à part ludique. Seul est important le nombre de lecteurs par billet et encore uniquement parce qu’il vous permet de comparer vos billets entre eux et de savoir ce que préfèrent vos lecteurs.

Enfin, n’oubliez pas qu’un nombre important de visiteurs ne lisent pas vos billets et arrivent chez vous totalement par hasard, par une recherche Google qui n’a strictement rien à voir avec ce que vous traitez.


Tumblr entre en campagne

L'équipe de campagne de Barack Obama vient de lancer un compte Tumbr. Etrange choix ?

(Antoine nous en dit plus)

25 octobre 2011

Des marques et des blogs : l'arnaque ?

J’ai été contacté par une jolie (je suppose) étudiante qui me posait des questions à propos des relations entre les « marques » et les blogs. Les blogs peuvent-ils aider les marques à se faire connaître, à améliorer leur réputation, … ?

J’ai été fort aimable dans ma réponse afin de ne pas la démoraliser au cas où elle se prépare à entrer dans une jolie profession de la communication et envisage de travailler avec des blogs. J’imagine des hordes de jeunes qui sortent d’école et à qui on promet d’exercer le beau et neuf métier de Community Manager et qui vont passer des journées à lire des blogs pour tenter d’envoyer des mails personnalisés pour aguicher le blogueur pour tenter d’obtenir des billets dédiés à « une marque » ou un produit.

J’imagine les clients de cabinets de conseil en communication qui vont payer des fortunes parce qu’on leur a dit qu’il fallait le faire alors qu’on ne leur a pas dit que la plupart des blogs n’ont même pas une centaine de vrais lecteurs. D’ailleurs, vu mon compteur de visites, je ne sais pas si mes billets, ici, sont lus par une centaine de personnes, voire plus d’une cinquantaine. Au fait ! Merci d’avoir tenu jusqu’à ce troisième paragraphe…

Je reçois souvent des mails de patrons de startup, toujours à des heures très tardives, qui cherchent à ce que je parle d’eux, tout ça, non pas pour vendre des produits car ils savent que les blogs sont peu lus, mais pour avoir des liens à présenter à de potentiels investisseurs. Hé ! Z’avez vu, Monsieur Le Banquier, ce blog parle de mon application et il est dans le top de 10 de chez Wikio ! Il est vachement zinfluent.

Je vais donc expliquer aux investisseurs une triste réalité.

Imaginons que mon blog vous a été présenté par le patron d’une boite qui développe des applications pour iPhone. Il veut des sous. Il ne vous présentera pas ce billet. Observez mon blog…

Qui peut savoir combien il reçoit de visites ?

Il y a moi mais si je veux vendre de la publicité, je ne vais pas vous avouer la triste réalité. Et encore, je ne peux pas réellement savoir, ignorant le nombre de gens qui lisent mes billets sans passer par mon blog (par exemple avec Google Reader).

Vous allez en bas à gauche, vous verrez un compteur de visites. Vous cliquez dessus, vous aurez un chiffre. C’est de l’arnaque, vous ne savez pas ce que le chiffre mesure. D’ailleurs, j’ai le même compteur de visites sur les quatre blogs (au départ, je voulais juste étudier les mots clés…).

En fait, seul Google sait à peu près combien mon blog a de visites :
-         il est propriétaire de ma plate-forme, Blogger,
-         il sait combien de requête Google ont abouti chez moi, Blogger,
-         il est propriétaire du machin qui héberge mes flux RSS, Feedburner,
-         il a un bouton « Google+ » en bas de mon billet,
-         vous ne pouvez pas le savoir, Monsieur l’Investisseur, mais comme la plupart des blogueurs un peu geeks, j’ai un compte Google Analytics,

Seul Google peut donc avoir une estimation du « poids » de mon blog par rapport à d’autres blogs. Facebook, par règle de trois, peu avoir des données équivalentes mais beaucoup moins précises. Twitter peut s’en sortir également assez bien (surtout que depuis qu’ils raccourcissent systématiquement les liens avec « t.co », même quand ils sont déjà raccourcis par autre chose, ils peuvent donc, depuis peu, compter le nombre de clics).

N.B. : Z’avez vu en bas de billet ? Je n’ai pas de bouton Twitter et Facebook, juste les machins équivalent fournis par Blogger. Ainsi, Google peut même évaluer l’activité de leurs confrères sans leur donner les moyens de faire pareil : Google peut compter mes visites à partir du nombre de fois où s’affiche le bouton « +1 », mais Twitter et Facebook ne peuvent pas compter. Si vous croyiez que Twitter et Facebook ont créé des boutons de partage pour faciliter la vie des internautes… D’ailleurs, Twitter a vraiment tardé à faire son propre bouton…

Ainsi, seuls quelques géants mondiaux peuvent estimer ce que les entreprises « méritent » de payer pour avoir de la promotion par un blog avec un très net avantage à Google (surtout pour les blogs Blogger...). Wikio (qui va disparaître dans quelques jours au profit de ebuzzing) dispose également de données très intéressantes, avec sa propre plateforme de blogs et ses classements à partir du nombre de citations dans la toile. Ainsi, par exemple, le fait que mon blog soit bien classé et depuis longtemps « prouve » qu’il est lu par beaucoup d’autres blogueurs et que certains billets sont beaucoup RT.


S’ils le savent toujours, puisqu’ils utilisaient Backtweets.com qui est fermé depuis qu’il a été racheté par Twitter… Qui finira par être le seul à avoir la capacité à analyser ses propres bases de données…

Ainsi, cher Investisseur et cher Patron d’entreprise désireuse de dépenser des sous pour faire de la publicité avec les blogs, te voila renseigné. Comme c’est très technique, je vais résumer : toi y en pas savoir combien va te rapporter l’investissement.

Vas-tu investir parce qu’une intuition te dit qu’il faut le faire ?

Tu vas prendre un stagiaire qui sera chargé de papoter avec des blogueurs pour les persuader de te faire de la publicité. Sur les 1000 contactés, 50 accepteront de faire un joli billet : « j’ai découvert spontanément l’application iKrooo qui permet de découvrir avec son iPhone les promotions sur les bières, je vous la conseille, elle ne vaut que 3€40 mais vous permettra de faire un tas d’économies. Je vous propose d’en gagner une en m’indiquant l’âge de Papy dans les commentaires. Les 10 premiers à indiquer la bonne réponse auront gagné. » Chaque billet sera lu par cinquante personnes, dont dix avec attention, les autres ne boivent pas de bière. Un va acheter l’application parce qu’il trouve ça rigolo. 50 ventes à 3€40… Ca ne paiera même pas le pot de départ du stagiaire mais tu seras content car tu auras 550 applications diffusées.

Et ensuite ?

Abonnez-vous donc à mes blogs plutôt que d’écouter des conseillers qui ne gagneraient pas d’argent s’ils ne vous convainquaient pas qu’il faut des billets sponsorisés dans les blogs.

Je devrais avoir honte de casser les revenus annexes de certains de mes confrères tout en assurant la promotion de Google, puis de Twitter puis de Facebook mais je fais surtout avec plaisir la promotion de eBuzzing, qui n’est pas un géant américain.

Mais je n’ai aucune honte. Combien de personnes auront lu ce billet ?

Cela dit, si ça peut les convaincre que la guerre entre nos gentils géants ne porte pas sur les réseaux sociaux mais sur l'évaluation du marché de la publicité...

Un vrai succès pour Google+ ?

Mon camarade Romain P. me signale ce billet de Vincent Abry qui indique que Google+ a, depuis septembre, plus de trafic que Twitter ce qui semble surprenant. Il faut préciser que Google avait une opération « la flèche bleue » pour inciter les gens à se connecter sans même leur dire de quoi il s’agissait…

Cela dit, le succès de Google+ semble réel. Quand je vois le nombre de gens qui me collent dans leurs cercles alors que je n’ai qu’une très faible activité dans ce réseau social, je suis sidéré. J’en suis à plus de 1000 en moins de quatre mois.

J’avais fait une opération pour attirer du monde, en m’abonnant à des gens au hasard, qui m’en avait rapporté 2 ou 300 (je n’ai jamais compté…). Si on y ajoute 250 copains blogueurs ou quelques personnes célèbres (ne serait-ce que dans Twitter), il reste environ 500 types qui se sont abonnés à mon compte, soit à partir des boutons que j’avais dans mes blogs (et que j’ai virés hier), soit « en aveugle ».

C’est considérable.

24 octobre 2011

Nouvelle interface Feedburner

Je découvre que, comme pour la plupart des produits Google, une nouvelle version de Feedburner est disponible en bêta (cliquez sur « New Interface » en haut à droite). A ma décharge, je n’aime pas spécialement Feedburner qui est un des rares produits que j’utilise alors qu’il est absolument incompréhensible pour le commun des mortels, d’autant qu’il est en anglais. Cette version est peut-être disponible depuis plusieurs mois. Tant pis. Je me lance.

Le nouveau Feedburner offre une interface vachement agréable avec plein de statistiques toutes aussi inutiles que toutes les statistiques que l’on peut voir dans les blogs donc parfaitement indispensable.

Je vous le conseille.

Par contre, je n’ai pas trouvé l’option pour gérer les flux… Sans doute est-elle en cours de développement et qu’il faut passer par l’ancienne interface.

Ou alors, je suis une billet.

Problème de flux avec les blogs Blogger

C'est un problème que j'ai déjà évoqué ici. Certains billets des blogs Blogger ont des problèmes de flux, ce qui a pour conséquence :
- des tweets émis automatiquement (par feedburner, dlvr, twitterfeed ou autre) n'ont pas de lien,
- les billets ne sont pas "ouvrables" directement à partir de Google Reader.

Yann vient encore de me signaler le problème et j'en avais parlé avec Disp. J'ai constaté le problème également chez Gildan, Homer et Seb, notamment.

Je suis en train d'étudier la nouvelle version de Feedburner (billet à suivre, si j'ai le temps avec le KdB en honneur de CC) et je vois un message d'erreur qui semble confirmer que c'est bien le flux, chez "blogspot" (la plate-forme d'hébergement de blogger), qui est parfois nase. Illustration.

23 octobre 2011

8 étapes pour créer un blog en 35 minutes

S'il est évidemment très facile de créer un blog Blogger en quelques clics, avoir un machin qui tienne la route nécessite un peu plus de travail, ne serait-ce que pour avoir un nom de domaine, un compte Twitter pour diffuser le flux et j'en passe. Il faut en fait 35 minutes, montre en main, mais il vaut mieux en faire la moitié le lendemain... D'autant qu'on passe une partie du temps à glander.

Vendredi, j'ai annoncé avoir créé un nouveau blog. Il s'agissait, pour moi, de créer un blog pas anonyme pour des raisons diverses... notamment l'envie de laisser trainer deux identités numériques, « jegoun » et mon blase.

Suivez-moi. J'ai choisi Blogger parce que c'est ma plate-forme fétiche. Les principes sont les mêmes avec toutes les plates-formes.

Etape 1 : créer un compte Twitter

Ca ne sert à rien à part à permettre à certains de s'abonner au blog par l'intermédiaire de Twitter. Réfléchissez bien, quand même... moi, je l'ai fait par réflexe et je regrette presque. Presque seulement.

Pour se faire, il m'a fallu trouver une adresse mail qui n'avait pas déjà un compte twitter. J'aurais pu en créer une, mais mon adresse chez mon FAI était disponible. Je dois avouer que j'ai un peu galéré parce que je suis chez ma mère en week end et elle a le même FAI que moi. Je ne pouvais donc pas consulter ma messagerie sans la déconnecter, ce que je ne voulais pas faire.

Etape 2 : créer le blog

Cliquez, c'est vite fait. C'est créé. Choisissez une mise en page simple pour toutes les raisons que j'ai déjà détaillées ici et que personne ne respecte...

Faites les réglages minimums :
  • supprimez la saisie des lettres anti-spams (c'est chiant avec blogger, il faut repasser par l'ancienne version de blogger)(et faites le réellement, n'oubliez pas que vous avez des lecteurs qui viennent avec smartphone)(MHPA, El Camino, vous qu'avez des nouveaux blogs...),
  • le fuseau horaire,
  • un minimum de blogroll,
  • un bouton d'abonnement,
  • un machin « Membres » (Google Friend Connect),
  • un « avatar ».

A noter, que j'ai créé mon blog à partir d'un compte Google+ que j'avais déjà et qui est différent de mon compte principal. C'est interdit je sais. Mais j'ai mis l'autre compte en administrateur, comme le pseudo (« Nicolas ») est le même, personne n'y verra que du feu sauf avec l'avatar si je me trompe en commentant.

A noter que c'est une connerie de ma part, je ne vais pas m'étendre. Mais créer mon blog pas anonyme à partir de mon compte google anonyme n'est pas spécialement fin... Il va falloir que j'inverse les deux profil mais ça me casse les burnes (pour répondre aux commentaires avec l'iPhone).

Etape 3 : déclarer le nom de domaine

Ca ne sert à rien, juste à se faire plaisir. Ca prend trois minutes avec blogger et Google. 10 euros par an quand même. Par contre, ce n'est pas très ergonomique. Une fois le nom de domaine enregistré, il faut cliquer sur les bons liens pour finaliser l'opération (et on ne voit pas très bien où c'est), c'est à dire l'affecter au blog dans blogger.

N'oubliez pas de revenir le lendemain pour gérer le nom de domaine.

Etape 4 : faire un premier billet.

C'est juste pour que le flux ne soit pas vide.

Je vous conseille de faire la suite le lendemain. Vous pouvez, par exemple, aller au bistro. Ca permet au nom de domaine de se faire connaître. Sinon, ça va foutre la merde. En tout cas, attendez que le flux ait été diffusé.

Etape 5 : Feedburner...

Redirigez vos flux chez Feedburner. Je ne sais pas à quoi ça sert.

Etape 6 : mettre le flux dans Twitter.

Vous pouvez utiliser Feedburner ou un machin comme TwitterFeed. Commencez à multiplier les abonnement dans Facebook.

Etape 7 : soigner le Facebook

Avec une application telle que RSS Graffiti, mettez le flux du blog dans votre page Facebook (ça ne sert à rien de créer une page pour l'instant).

Etape 8 : soigner la blogroll.

Il faut toujours avoir une grosse bloguerolle ça fait plaisir aux gens qui sont dedans et ils vous rendront la pareille peut-être, on s'en fout. Avec Blogger, vous pouvez importer vos abonnements et votre Reader automatiquement, c'est bien simple.

Mais attention à bien faire une vérification, il y a des bugs. Par exemple, le blog de Gildan ne m'a pas été proposé par le machin alors que je suis abonné.

Et hop !

22 octobre 2011

Blogger : publier des billets avec Aurora

Depuis quelques temps, du conseil de Melclalex, j'utilise le navigateur Aurora qui est, je crois, le remplaçant de Firefox, la version 8, je crois. Depuis toujours, je prépare mes billets de blog dans mon Word puis les copie dans la fenêtre d'édition de billets de Blogger.

Avec Aurora, je perds la mise en page préparée, les liens, ...

Et vous ?

21 octobre 2011

Batterie de l'iPhone avec iOS5

Un collègue m'a dit en début de semaine que la batterie son iPhone, sur lequel il avait iOS5 se déchargeait rapidement même quand le téléphone était coupé.

Hier matin, j'étais en déplacement professionnel pour la journée. En utilisant très peu le machin (environ une heure), puisque j'étais en avion et en réunion, j'ai grillé la moitié de la batterie dans la journée. Par contre, le soir, j'ai bien utilisé le machin pendant trois heures, il me restait encore 15%.

On dirait ainsi que la jauge ne fonctionne pas très bien sur la première moitié avec iOS5.

Avez-vous constaté le même phénomène ?

19 octobre 2011

Toi aussi dépense un mois un demi de SMIC pour aller à LA conférence

Un sympathique Twittos s'étonnait du prix de la participation à la célèbre conférence pour les geeks...

Je rappelle que cette conférence est faite pour convaincre des investisseurs de dépenser leurs sous dans des machins qui va les rendre encore plus riche en leur soutirant du pognon.

Nous, on est juste prié de faire du buzz sur des produits voire d'utiliser des applications gratuites pour les convaincre qu'il pourrait être intéressant d'y mettre de la publicité...

La conférence n'est pas pour les geeks, juste pour les blogueurs politiques qui rigoler d'un système économique reposant sur du vent.

Aussi, le tarif est élevé pour payer la cérémonie, les petits fours, mais aussi pour dissuader les braves gens qui seraient réellement intéresser par savoir quelles technologies nous distrairont les prochaines années. Ils sont mal habillés et pourraient gêner les visiteurs utiles.

Les blogueurs perdent un jouet

Le Modérateur annonce une modification de Google qui va devenir en mode sécurisé. La conséquences pour les blogueurs est qu'ils ne pourront plus savoir les "locutions" cherchées par les Internautes dans Google et ayant permis de trouver leur blog.

On perd un jouet...

Retour sur iOS5

Ca fait deux jours que je teste l’iOS5 et découvre de nouvelles fonctionnalités.

Je parlais hier de iMessage. Figurez-vous qu’un copain lisant mon billet m’a envoyé iMessage en utilisant le contact enregistré dans son iPhone, correspondant à mon adresse mail, puisqu’il n’avait pas mon numéro. Je l’ai donc reçu par mail et j’ai pu lui répondre par iMessage comme si je lui envoyais un SMS.

Sinon, j’ai activé les notifications pour Twitter et Facebook, hier. Autant c’était pénible avec l’OS précédent, autant c’est agréable, maintenant, sous toutes leurs formes.

Ainsi, pour Twitter (voir illustration), j’ai activé les notifications (pour les messages mentionnant un de mes comptes) dans le « centre de notification » (une espèce de machin avec l’ensemble des notifications « non acquittées) que vous pouvez afficher en balayant l’écran de haut en bas).

Quand un message m’est adressé, une notification s’affiche en bannière (tout en haut de l’écran) et le machin vibre. Les notifications s’affichent en « push » quand l’iPhone est en veille.

J’ai paramétré à l’identique les Mails, Twitter et Facebook.

Ca change la vie ! Rien que dans le métro, où Internet passe assez mal, c’est le bonheur (je fais toujours des billets avant de rentrer, le soir, et je tweete pas mal, du coup je reçois souvent une trentaine de mails et de tweets pendant ma demi heure de trajet).

J’espère que ça ne consomme pas trop de batterie (j’ai des informations contradictoires à propos de la consommation de batterie avec le nouvel OS, d’ailleurs) et n’impute pas trop au forfait « illimité limité ». Un défaut : il faudrait pouvoir désactiver toutes les notifications - sauf SMS et iMessages - en bloc.

L'addiction est pour moi

Je suis ému : hier, j’ai été trollé sur ce blog. Ca faisait une éternité ! J’ai appliqué ma méthode habituelle en lui faisant comprendre qu’il pouvait aller enculer les mouches ailleurs mais il est revenu à la charge. Encore un tordu qui traine sur mon blog mais ne l’aime pas. Faut-il être con !

Tout y est passé : mon Wikio, mon style et tout ça…

Je vais le prévenir immédiatement : j’entends faire ce qu’il veut dans mon blog.

Le gugusse était un peine-à-jouir fanatique d’Androïd qui n’a pas supporté mon billet à propos de l’iPhone. Qu’il sache que j’en fous : je n’ai pas d’Androïd, juste un iPhone. Je ne veux rien connaître d’Androïd. Je change de téléphone tous les deux ans : je n’ai pas que ça à foutre de suivre les modèles qui sortent presque tous les jours. J’admire mes confrères blogueurs geeks passionnés par ça et réussissant à avoir des lecteurs en masse.

Ainsi, j’aborde les sujets qui me viennent en tête, comme maintenant pour engueuler un troll imbécile.

Tiens ! Hier, j’annonçais que les nouvelles inscriptions à Twitter avaient fortement augmenté avec à la nouvelle version de l’OS de l’iPhone avant Presse Citron qui a choisi d’en faire un billet complet avec une vraie analyse, ce qui n’était pas l’objet de mon billet. J’avais moi-même pompé l’information à Fredzone qui est souvent très rapide.

Je suis abonné à Presse Citron et à Fredzone, comme à un tas de blogs, et je m’efforce de faire un billet en citant mes sources aussi rapidement que possible, quand les informations m’intéressent. Ce sont pour moi des blogs de référence comme ceux de Thierry Roget, du Modérateur, Cédric (Autour du Web), Benoît Raphaël (la social Newsroom), Achille (Maniac Geek) et quelques autres. Mais je n’entends pas faire les mêmes billets qu’eux, surtout quand ils annoncent tous les mêmes événements en même temps.

Je m’explique : je n’allais pas faire un billet fouillé à propos de l’augmentation des utilisateurs de Twitter avec le nouvelle OS de l’iPhone puisque un de mes confrères l’avait déjà fait et que d’autres allaient nécessairement y consacrer des billets complets, que j’ai lus, parce que ça m’intéresse.

J’ai fait un billet court parce que ça intéresse – a priori – mes lecteurs, beaucoup de tauliers de blogs pas geek, qui utilisent Twitter en permanence pour récupérer et diffuser de l’information.

En outre, il serait intéressant de traiter ce volet sous un angle économique : l’alliance entre Apple et Twitter pour contrecarrer les deux géants, Google+ et Facebook, ça irait parfaitement avec ce que je déblatère souvent ici.

Je ne tiens pas un blog pour un grand public mais pour ceux qui ont envie de lire mes âneries.

18 octobre 2011

iOS5 : j'ai testé iMessage

Grâce à un collègue de bureau qui a aussi téléchargé iOS5, j'ai pu avoir la chance d'envoyer mon premier "iMessage" comme un SMS ! Et accessoirement d'obtenir son numéro de téléphone personnel...

C'est bluffant ! Le machin a reconnu dès la saisie du numéro qu'il s'agissait de celui d'un iPhone avec iOS5 et iMessage actif.

iOS5 : triplement du nombre d'inscription à Twitter depuis la sortie

Mon billet de ce midi aurait été incomplet sans cette information : le nombre d'inscriptions à Twitter a été multipliée par trois (ne me demandez pas par rapport à quoi) depuis la sortie de iOS5.
En effet, quand on consulte les photos ou une page web (ou autre chose), la fonction est directement visible et il est probablement très tentant pour un utilisateur de créer un compte, ça ne prend que quelques secondes !

Twitter - plus que Apple, la fonction ne manquait pas vraiment - semble donc le grand gagnant de cette intégration dans iOS5.

Quelques nouveautés de iOS5

Je ne tolèrerai aucune critique quant au fond d’écran de mon iPhone mis en place pour des raisons qui ne regardent que moi et un copain de bistro à l’origine. Vous avez vu ? C’est l’écran pour déverrouiller l’iPhone. En bas à droite on a un icône avec l’appareil photo quand on double clique sur le bouton « home », il apparaît. On a alors l’appareil photo qui se met en branle.

Ainsi, quand l’iPhone est en veille, vous cliquez trois fois sur ce bouton « home » et vous avez directement accès à l’appareil photo, sans avoir à déverrouiller le truc et à cherche l’icône parmi tous les autres.

Différentes nouveautés de iOS5 sont présentées ici.

J’évoquais récemment « iMessage » qui permet de transformer automatiquement les SMS en un message dans un format spécifique.

Une des autres évolutions qui me plait bien, c’est l’intégration en natif de Twitter. En gros, si vous êtes dans une page web, vous pouvez, dans Safari, envoyer directement un tweet. Un autre truc pas mal est un bouton « Lecteur », dans la barre d’adresse de safari, qui vous permet directement de lire le site dans un format plus adapté au mobile, comme si vous étiez dans un lecteur de flux RSS.


Réseaux sociaux et entreprises : 7 conseils

J’ai reçu un communiqué de presse annonçant la sortie d’un guide d’utilisation des réseaux sociaux par les entreprises et je le diffuse avec abnégation. C’est l’occasion de faire un billet de blog avec les conneries qui passeront dans mon cerveau embrumé puisque toutes les occasions de faire un billet sont bonnes.

Tout d’abord, que nous dit le communiqué de presse : « Après le succès de Facebook, Twitter et les autres…, et alors que de nouveaux acteurs émergent, Christine Balagué et David Fayon poursuivent leur réflexion sur l’intégration des réseaux sociaux dans l’entreprise. Ils nous livrent leurs retours d’expérience : Quelles stratégies marchent ? Lesquelles échouent ? Quelles leçons en tirer pour une présence efficace de votre entreprise sur les réseaux sociaux ?

À l’heure où les internautes utilisent les réseaux sociaux pour rester en contact avec leurs marques préférées, où les entreprises ouvrent leurs « murs » à leurs fans sur Facebook et où contrôler sa e-réputation devient vital, il est essentiel pour toute entreprise de définir sa stratégie sur les réseaux sociaux. En interne, il est également crucial d’anticiper l’évolution vers une entreprise 2.0 où les directions et les métiers se décloisonnent pour faciliter la circulation de l’information, tout en se protégeant par une charte d’utilisation à l’usage des salariés.

En dix chapitres qui recoupent chacune des grandes fonctions de l’entreprise (ressources humaines, commercial, marketing, communication, gestion de la relation client, innovation…), les auteurs déclinent les bénéfices et les risques de l’utilisation des réseaux sociaux. Études de cas réels (Ikea, Oasis, La Redoute, PagesJaunes, La Vache Qui Rit, Louis Vuitton, BNP Paribas, Gap…) et interviews d’acteurs clés viennent étayer leur propos, et chaque chapitre se termine par cinq recommandations à mettre en œuvre. »

Ne connaissant absolument rien à ce sujet, je vais donner mon avis autorisé par moi-même.

Premier conseil : dirigeants d’entreprises, avant d’investir une fortune dans un machin que vous ne connaissez pas, apprenez à le connaître. Il faut environ 24 secondes pour créer un compte Facebook ou un compte Twitter. Suivez quelques personnes au hasard. Je vais vous recommander moi-même : @jegoun mais aussi @emanu124 et @shaya_oh pour parler de cul. Pour parler de bière, nous vous recommandons @m_le_maire et @mipmip.

Si vous ne le faites pas, vous risquez de croire sur parole une société de communication qui vous vendra un an de community manager à 500 euros par jour pour un résultat à peu près nul, probablement, sauf si vous trouvez le bon créneaux. A l’opposé, vous êtes obligés d’y aller si vos concurrents le font.

Mais surtout, allez-y à titre personnel pour bien comprendre comment ça marche.

Deuxième conseil : personne ne sait ce qu’est un réseau social, ça n’a pas de contour défini. Commencez par ouvrir un blog pour y diffuser de l’information et sachez quelle information y diffuser. Ensuite, demandez à un guignol comme moi des trucs pour automatiser la diffusion du flux RSS dans votre compte Twitter et sur votre mur Facebook.

Troisième conseil : laissez tomber Google+ pour l’instant. On ne sait pas ce qu’ils vont proposer pour les entreprises. Ca va venir. Ne retenez que Facebook et Twitter.

Quatrième conseil : prenez une calculatrice. Le but du jeu est d’établir une relation personnelle avec chacun des abonnés. Or, un community manager aura du mal à « connaître personnellement » plus de quelques centaines de personnes. Moi-même qui suit un pro de la chose (ben oui, pour être classé au Wikio, il faut papoter avec des braves en permanence ou produire du contenu de qualité ce que je serais bien incapable de faire sans parler de cul et de cuite), je trouve des limitations vers 3 ou 400. Je me mélange les pinceaux à la vitesse où je bois un demi et je fais des gaffes.

Investir une fortune pour payer un CM qui passera ses journées à faire le con sur le web n’est pas sérieux. Il faut donc en prendre un qui sache faire du café et des photocopies pour rentabiliser ses journées (je plaisante, réfléchissez bien à ce que devra faire le CM, il devra aussi, par exemple, être rédacteur web et faire des jolis papiers à propos de votre boite).

Cinquième conseil : n’investissez pas trop sur le long terme, on ne sait pas comment va évoluer la mode de ces machins. Aussi bien, ça va disparaître totalement d’ici quelques mois au profit d’un autre machin.

Sixième conseil : n’oubliez pas les smartphones et la géolocalisation. Je ne sais pas ce que vous faites comme boulot, bordel, mais soyez imaginatif. C’est un truc qui va se développer parallèlement aux réseaux sociaux. On n’a pas encore toujours le réflexe mais je crois que ça va rentrer progressivement dans les mœurs.

Tiens ! Je parlais hier de Foursquare (n’investissez pas trop en publicité dans ce machin, en France, c’est exclusivement utilisé de manière ludique). Soyez précis dans la description de vos points de vente par exemple et entrainez votre personnel à y participer (tout en laissant les bonnes places de Mayor aux clients).

Septième conseil : si vous investissez dans le réseau social, faites-le sérieusement. Un tweet par jour ne suffit pas, il faut papoter avec les gens (sans perdre trop de temps, ce qui rend la chose très complexe).

Conseils gratuits : lisez le bouquin en question et lisez mon billet avec l’application de l’internet au bistro.

17 octobre 2011

Enquête sur l'utilisation de Foursquare en France

FrenchWeb nous a livré en exclusivité les principaux résultats d’une première enquête sur l’utilisation de Foursquare en France :
  • 50,9% des utilisateurs ont entre 25 et 34 ans.
  • Seules 24% de femmes sont inscrites sur Foursquare.
  • Les utilisateurs de Foursquare sont peu présents sur les autres services de géolocalisation : seulement 18,2% sur Facebook Places, 11,9% Google Latitude et 3% pour Gowalla !
  • L’iPhone est le smartphone de prédilection (60,5%) pour accéder à Foursquare.
  • 81,3% n’ont jamais profité d’un « Special ».
  • 51,1% estiment se connecter à Foursquare de plus en plus souvent.
Je dois avouer que je suis devenu un grand utilisateur de Foursquare. Comme un fou, je marque scrupuleusement où je vais. Je suis mayor de la Comète, du 1880 Café, de chez moi, de la Place Victor Hugo, de l’Amandine, du PMU, du Jean Bart, de l’Aéro, de mon boulot, de l’Ecole Militaire (je passe devant tous les jous), du bistro à côté du bureau et, je crois, du Kabice. Dans ce machin, je retrouve des copains blogueurs comme DagrouikRomain, Gularu et El Camino. Le premier m’a d’ailleurs momentanément piqué la place de Mayor de la Comète, jeudi, ce qui montre bien que ce machin est n’importe quoi : je pointe à la Comète deux fois par jour.

Néanmoins, je n’ai jamais compris l’utilité à part de faire chier les abonnés Twitter et les copains Facebook.

Les résultats de cette enquête sont ce qu’ils sont. J’ai 45 ans et je m’amuse comme un fou à découvrir de nouveaux endroits où je pourrais être mayor.

Je ne sais pas ce qu’est un « Spécial ». Peut-être le truc que j’ai reçu quand j’ai pointé 100 fois à la Comète ?

15 octobre 2011

Chapeau à Twitter et à l'iPhone !

La première photo est une capture d'écran que j'ai faite (je voulais le RT et ajouter une connerie avec l'iphone mais le compte est protégé)



La deuxième photo est une nouvelle copie d'écran, celle prise au moment où j'ai créé mon tweet en incluant la photo






C'est comme si le machin avait reconnu le texte de la photo.

Très fort ! (et je n'invente rien)

- Posted using BlogPress from my iPhone

La fin de Google Buzz

Achille nous annonce la fin Google Buzz. Moi qui me demandais comment Google allait intégrer ce machin à Google+ à qui il fait concurrence, je vais rester sur ma faim ! Pourtant Google Buzz était parfaitement intégré à Google Reader.

Où va-t-on ?

14 octobre 2011

Vous avez un iPhone avec iOS5 ? Activez iMessage !

J’ai découvert iMessage un machin qui semble génial mais qui nécessite quelques explications. Je les ai trouvées ici. iMessage est un machin qui transforme automatiquement vos SMS en « messages » spécifiques (un nouveau truc) qui sera transmis « par Internet » et pas via votre forfait téléphonique au destinataire.

Vous avez un iPhone avec iOS5 ? Activez ce machin ! Dans les réglages de votre iPhone, choisissez Messages. Activez. Hop.

Ensuite, quand vous enverrez des « textos », si le nom du destinataire est en vert, c’est un SMS que vous émettrez, s’il est en bleu, c’est un iMessage.

Il faut juste le savoir…

Ca sert à quoi à part à bouffer d’empiéter sur le forfait Internet du destinataire (pour 140 caractères, en gros) ? On n(en sait rien.

Mais ça va tuer les SMS (je n’avais pas compris le billet de Pierre quand il l’a publié).

Et par conséquent, les forfaits abusifs des opérateurs pour des machins qui ne leur coutent quasiment rien.

Et, à l'international, c'est gratuit !

Vénérer l'iPhone est mentir

La période de deuil étant terminée : je vais me lâcher. Depuis que j’ai l’iPhone, je dois avouer que je suis très convaincu par ce machin et me suis mis à vénérer les produits Apple au point d’envisager de procéder à l’acquisition d’un Mac, à l’occasion. Sauf iTunes sur PC que je ne vénère pas.

Ne voila-t-il pas qu’un nouvel OS est disponible, à ma grande joie. Sauf que l’installation est épique.

Je vais m’adresser au personnel d’Apple :

« Chers amis,

Je suis triste de vous retrouver dans les circonstances actuelles et de devoir vous sermonner en cette période sombre.

En mai dernier, j’ai acquis votre splendide appareil, un iPhone 4 en remplacement de mon iPhone 3 pour la modique somme de 14 euros, frais de port compris, grâce à la bonté de notre opérateur national, fruit de l’ancienne administration des Postes et Télécommunications.

Si je me suis mis à utiliser vos brillantes inventions, c’est pour le plaisir de téléphoner, de surfer, de tweeter, de facebooker, de foursquariser, de shazamiser, de jouer, de chercher mon chemin, de googleplusser (sauf que ça n’existait pas à l’époque), de lire des flux RSS, de lire l’actualité, de m’aider à faire les mots fléchés de France Soir avec le Vieux Joël mais l’édition papier va disparaître, d’envoyer des SMS au gros Tonnégrande pour lui demander quand est-ce qu’il arrive au bistro, de recevoir des coups de fil pénible du vieux Marcel qui passe une plombe pour me demander si je suis au bistro ce soir, des coups de fil du vieux Jacques parce que son téléphone m’appelle automatiquement quand il le met dans sa poche parce qu’il a oublié de verrouiller le clavier, et j’en passe.

Hier, par exemple, nous avions une réunion de blogueurs à la Comète. Si nous avons pu communiquer entre nous, c’est bien parce que nous avons tous Twitter sur nos smartphones.

Par contre, je n’ai pas acheté votre sublime création pour mettre à jour des OS.

Je n’ai pas acheté votre mirifique appareil, non plus, pour gérer des fichiers en Wifi même si l’avenir est le « cloud » et donc iCloud est sûrement génial, précurseur et autre. Je ne gère pas de fichiers dans un téléphone, je n’ai pas que ça à foutre. Je n’écoute pas de musique, je ne regarde pas de vidéo.

Je n’ai pas acheté votre magique instrument pour communiquer en Wifi chez moi. J’ai un appartement de 48m2 dans le quel je ne risque pas de me perdre avec un ordinateur portable connecté en Wifi, je ne vois pas pourquoi je serais forcé de rentrer une imbécile clé wap dans mon téléphone, je n’ai aucune raison d’utiliser l’iPhone pour aller sur Internet chez moi. Quand j’ai des mises à jour d’applications à faire, je passe par le câble ou par la Wifi de la Comète où je passe à peu près plus de temps éveillé que chez moi.

Je vous serais donc reconnaissant de faire vos évolutions discrètement, sans que ça risque de mettre en retard au boulot quand j’ai une bête resynchronisation à faire, que je branche mon machin, qu’il se met à rebooter et qu’il ne fonctionne plus, y compris en mode téléphone, à l’issue parce qu’il me reste des manipulations à faire pour installer iCloud que je n’ai que faire, en passant par le Wifi dont je me fous.

Bien à vous,
Nicolas »

Et en plus, à force de raconter des conneries ici, je ne vais pas avoir le temps de faire mon billet politique à moins d’y raconter d’autres conneries.

Toujours est-il que mercredi soir, rentrant à la maison, je branche l’iPhone sur le machin et iTunes se met à télécharger je ne sais combien de mégamachin pour plusieurs heures. Qu’il fasse ce qu’il a à faire mais il aurait été assez intelligent que le téléchargement se fasse pendant la journée alors que je n’étais pas à la maison et que mon PC est resté tout seul connecté à Internet de 7 heures du matin à 22h30.

Le matin je me lève en chantant et la machine me dit de redémarrer pour finaliser l’installation. Ce que je fais sans le moindre plaisir mais avec la plus totale abnégation.

Une fois la machine repartie, la synchronisation ne se fait pas. Je râle puis je vaque. Néanmoins, avant de partir de chez moi, je redémarre le PC au cas où.

Le soir, je branche mon iPhone pour recharger la batterie, regarde mes mails et vais me coucher (il était tard, nous avions la réunion de blogueurs). Ce qui nous mène à ce matin…

Je fonce sur le PC et constate qu’il avait rebooté pendant la nuit (toutes les applications étaient fermées… sauf iTunes) alors qu’il n’y a pas eu coupure de courant. Mystère.

iTunes me dit le bonjour (ou presque) et me dit que mon téléphone va redémarrer pour prendre en compte le nouvel OS téléchargé, comme s’il n’avait pas pu le faire pendant la nuit…

Et c’est au redémarre que ça s’est corsé !

L’image de la simplicité Apple s’est subitement effondrée dans mon esprit.

Ce billet est déjà assez long. Il était 6h45, je n’avais pas fait ce qu’on a à faire le matin, comme se raser, faire caca, prendre une douche, se laver les dents, mettre une cravate, … et je devais partir à 7h. Je vais donc résumer : mon iPhone a tenté de me connecter de force à ma Wifi. J’aurais pu accepter mais j’ai refusé de plier pour deux raisons. La première est de principe : je l’ai déjà dit, je ne vois pas pourquoi je serais obligé de me connecter en Wifi alors qu’il y a un câble entre mon PC connecté à Internet et l’iPhone. Comment font les gens qui n’ont pas de Wifi. La deuxième est de nature pratique : ma Livebox est dans un coin de l’appartement pas assez éclairé pour que je puisse lire le code nécessaire.

J’ai bien mis trois minutes à expliquer à cette andouille que je n’avais pas la Wifi.

Ensuite, le machin m’a forcé à créer un compte iCloud. Impossible d’annuler, de reporter à plus tard, …

Deux autres minutes de perdues.

Après, iTunes m’a indiqué que j’avais des applications pas à jour. J’ai donc lancé leur mise à jour manuellement, comme s’il ne pouvait pas prendre tout seul ses décisions. Puis, à l’issue (en sortant de ma douche), il a fallu que je relance une synchronisation pour prendre en compte ces nouvelles versions, comme s’il ne pouvait pas prendre tout seul ses décisions.

J’ai cru, un moment, que la synchronisation ne se lançait pas. iTunes me disait qu’elle était en cours mais l’iPhone ne disait rien. J’ai compris que c’était une évolution de l’OS de l’iPhone : il ne se « bloque » plus pendant la synchronisation qui se fait en arrière plan.

C’est évidemment très bien et, probablement, une prouesse technologique. Il n’empêche qu’ils pourraient informer les utilisateurs habitués depuis près de quatre ans à attendre la fin de la synchro pour débrancher leur téléphone avant d’aller travailler. Et je trouve complètement con de devoir consulter iTunes pour savoir si je peux débrancher.

Il est vrai qu’avec l’iCloud, la notion de synchronisation a beaucoup moins de sens…

Je souhaite bien du courage aux braves gens dans ma situation…