30 avril 2010

Installer une newsletter sur les blogs blogger

Ainsi, j’ai installé dans mes trois blogs un système d’abonnement qui permettra aux braves lecteurs de recevoir un mail récapitulatif, chaque jour, avec l’ensemble de ma prose. Je trouve ça délicieusement ringard, totalement contraire aux progrès du web mais je reste persuadé que les nouveaux utilisateurs d’ordinateurs, plus intéressés par un éventuel contenu que par les tuyaux où ils passent sont susceptibles d’être intéressés.

Il est temps que je vous montre comment faire pareil, à partir d’un vieux blog à moi… La procédure semble un peu fastidieuse mais, en fait, il ne faut pas plus de trois minutes ! La première démarche est de basculer vos flux chez feedburner. Je vous ai montré comment faire, récemment.

Je reprends donc l’exemple de mon vieux blog « Congrès Socialiste ». Vous sélectionnez votre blog. Vous allez dans l’onglet « Optimize » (flèche rouge du haut) puis dans le menu FeedFlare (flèche rouge en bas à gauche) et vous vous assurez que la première case « email this » est bien cochée.



Ensuite, vous allez en bas de cet écran et vous cliquez sur le gros bouton « Activate » (et vous attendez quelques secondes).

Vous allez ensuite dans l’onglet Publicize (flèche rouge du haut) puis dans le menu « Email Subscription » (flèche rouge à gauche) et vous cliquez sur « Activate » (flèche rouge qui reste).



Un magnifique écran s’affiche alors. Deux options sont présentées. La première, « Subscription Form Code », permet d’insérer une zone de saisie de l’adresse mail dans le blog. La deuxième, « Subscription Link Code », permet mettre un lien vers une zone de saisie. J’ai retenu cette option pour les blogs mais ça changera peut-être…


Essayons avec la première. Vous choisissez la langue (grosse flèche du bas). Vous choisissez le type de blog (dans mon exemple, c’est blogger, je ne connais pas les autres). Puis vous cliquez sur GO.

Vous vous retrouvez chez blogger. Vous francisez le titre (flèche du haut à droite) et cliquez sur « Ajouter un gadget ».


Ensuite, vous vous retrouvez chez blogger, dans l’onglet « mise en page », avec le machin inséré en haut de votre colonne utilitaire, vous pouvez le modifier mais faites pas les cons.

Ensuite, revenez chez Feedburner pour régler quelques détails.

Dans l’onglet « Communication Prefenrence » (flèche de gauche), les trucs permettent de régler le mail de confirmation que recevra vos abonnés.


Le premier machin (flèche du haut) est l’adresse de l’expéditeur. Par défaut, c’est votre identifiant Google. Ce n’est pas nécessairement utile de le filer à tout le monde…

Le deuxième machin (flèche du milieu) est l’objet du mail. Vous pouvez remplacer par « Confirmation de l’abonnement à … »

Le dernier (flèche du bas) est le corps du message.

« Hello there,

You recently requested an email subscription to Blog du Congrès Socialiste par les militant(e)s. We can't wait to send the updates you want via email, so please click the following link to activate your subscription immediately:

${confirmlink}

(If the link above does not appear clickable or does not open a browser window when you click it, copy it and paste it into your web browser's Location bar.  »

Vous pouvez remplacer par ce que vous voulez mais laissez bien le « ${confirmlink} ». Par exemple :

« Bonjour,

Vous avez fait une demande d’abonnement au blog … Merci de confirmer cette demande en cliquant sur le lien ci-dessous :

${confirmlink}

N.B. : Si le lien n’est pas clicable, recopiez-le dans la barre d’adresse de votre navigateur.

Grosses bises
Marcel »

Et n’oubliez pas de cliquer sur le gros bouton « Save » en bas.

Le menu « Email Branding » permet de formater le mail que recevront, quotidiennement, vos abonnés. Changer l’objet, par exemple, en ajoutant : « Nouveau(x) billet(s) sur le blog … ».

Cliquez sur sauver.

Enfin, le menu « Delivery option » (flèche de gauche) est très joli aussi :



Le machin du haut permet de régler le fuseau horaire et le deuxième le créneau horaire de l’envoie du message.

Comme je publie surtout le matin et le midi, j’ai mis 17 heures.

C’est terminé. Abonnez-vous vous-même au machin pour vérifier que ça a bien fonctionné. Pour ma part, ça n’a pas fonctionné le premier jour et c’est le deuxième, un peu après 17 heures, que j’ai reçu le premier mail !

J’étais bien content, je savais enfin ce que j’avais écrit sur mon blog.

L'avenir des blogs, le débat continu

Par Julien,

Le taulier m'a tiré les oreilles l'autre jour parce que je ne mettais pas assez de perles chez lui. Du coup, allez hop deux en un jour. Ceci dit l'actu s'y prête. Reversus a lancé un débat qui agite la blogosphère: les blogueurs sont-ils instrumentalisés par les médias. Pour lui, il faut passer d’une culture de la "récupération" à celle du "partenariat".

Dans ce genre de débat, le taulier n’est pas en reste et tape du poing sur la table : "Editorialiste sans moi…". Son blog reste un blog personnel et il n’a nul intention de faire de l’information à destination d’un plus large public que son lectorat habituel.

Rubin prend la balle au bond en citant Dave Winer. Pour Rubin, l’avenir des blogs est dans "une subjectivité assumée et forcément enrichissante pour l'auteur comme pour les lecteurs. Le journaliste traite et rapporte l'info ; l'éditorialiste diffuse des opinions ; le blogueur quant à lui créé de la conversation."

Le Privilégié conclue (au moins temporairement) en proposant de créer une association.

Bien d'autres ont contribué à ce débat. Cliquez sur la grosse perle au centre puis "next" pour lire ces contributions (s'il y en a d'autres, passez les moi en commentaires).


29 avril 2010

Nombre d'abonnés

En chargeant FeedBurner, je découvre le nombre d'abonnés recensés, respectivement 600, 116 et 683, pour les trois blogs... Soit l'ordre inverse du classement général Wikio (PMA est 1er et, de mémoire, PNA vers la 18ème place et PLA un peu avant la trentième). Cela prouve surement beaucoup de choses, notamment que les geeks s'abonnent plus mais il n'y a pas besoin de faire une grande analyse pour ça. Cela prouve que mon blog bistro n'intéresse pas grand monde. Pourtant, il a autant de visiteurs que le présent blog... Par contre, PMA en a trois fois plus que PLA (ici donc).

Je suppose que ces nombres sont "temporaires" puisque Google Reader (voir ci-dessous) en recense beaucoup plus (voir ci-dessous pour PMA), respectivement 1842, 150 et 265. Tiens ! C'est plus cohérent avec le nombre de visites. C'est la preuve que les geeks s'abonnent assez peu avec Google Reader, non ?

Blogger a un machin qui s'appelle "outils pour les webmasters" (si, regardez bien, en bas de la page avec le tableau de bord), qui donne les chiffres identiques à GR. C'est bien. Mais Blogger donne également des chiffres complémentaires, avec d'autres adresses, pour le flux, avec "?alt=rss", à la fin (respectivement 69, 15 et 118) :



Ce machin indique également qu'un paquet de gens sont abonnés aux commentaires pour PMA (41 sont abonnés à TOUS les commentaires).

Feedburner et blogs blogger - blogspot

Ami blogueur, je racontais hier pourquoi je n’avais pas, jusqu’à peu, basculer chez feedburner. Officiellement, c’est parce que je croyais le machin compliqué et comme il est en anglais, j’avais renoncé. En fait, c’est très simple. Ce billet va le montrer.

Il y a, en fait, une autre raison. Je ne sais pas ce qu’est un flux RSS. Attention, hein ! Je sais très bien à quoi ça sert, comment, l’utiliser, … mais je n’arrive à matérialiser, dans ma petite tête, comment ça marche. Etant informaticien, ça me frustre. Tout le reste des weberies, ça passe. Le HTML, le java, … Je manipule pas (ben oui, c’est vrai, j’suis vieux, merde ! A l’école j’ai appris le Fortran et le Cobol) mais je vois très bien comment ça marche. Sans doute mieux que la plupart des développeurs dans la mesure où j’arrive à faire prendre des décisions à mes directeurs ce qui me permet de gagner pas mal d’oseille…

Mais j’ai toujours buté sur les flux. J’abuse un peu. Je crois avoir compris. J’ai lu Wikipedia. « Un flux RSS est un fichier dont le contenu est produit automatiquement (sauf cas exceptionnels) en fonction des mises à jour d’un site web. » Je résume : c’est un fichier avec la liste des billets des blogs (pour ce qui nous concerne). Mais c’est globalement, je n’arrive pas à voir comment ça marche. Dans le temps, je faisais mes billets. Quelques quarts d’heure après, ils apparaissaient dans mon Google Reader (oui, je suis abonné à mes propres blogs mais rassurez-vous, je ne lis pas les billets, j’ai mieux à faire). Maintenant, la publication est immédiate. Comme si mon Google Reader est penché au dessus de mon blog pour voir les conneries que je peux pondre. Va-t-il en permanence voir si mon fichier a changé ? Ou le fait-il uniquement quand je l’ouvre ? Le mystère est entier…

Autre nouveauté, avec blogger et ses flux : maintenant, quand on corrige une faute d’orthographe, elle est corrigée aussi dans le flux. Alors qu’avant, on avait l’air de cons pendant l’éternité du flux, au moins.

Revenons à Feedburner…

Tous les blogueurs dignes de ce nom ont basculé leur flux chez feedburner. Ils ne savent probablement pas pourquoi, mais ça se fait. Ils comptent leurs abonnements. Ca leur fait plaisir. Pendant qu’ils font ça, ils ne sont pas au bistro et ne font pas de billet de blog.

Vous avez un blog chez blogger ?

Allez chez Feedburner. C’est gratuit. Et comme c’est une filiale de google, donc un frère de blogger, vous ne devriez pas avoir trop de mal à vous inscrire.

Vous tapez l’adresse de votre blog dans la zone faite pour ça. Voir la flèche rouge sur l’illustration du haut. Mettez bien le « http:// ». Pour les illustrations, je vais prendre un vieux blog collectif « Congrès socialiste ».Vous cliquez sur Next.

Vous arrivez alors sur la jolie fenêtre, à droite, là. Vous cochez RSS. Puis à nouveau sur Next.

Vous arrivez alors sur une autre jolie fenêtre, mais je ne vais pas faire de copie pour ne pas vous ennuyez. N’y changez rien. Ou alors uniquement la zone Feed Address pour que le nom du flux soit plus joli. C’est bien d’avoir un joli nom de flux mais on ne va pas y passer sa vie, non plus. Hop ! Next.

C’est fini ou presque. Vous êtes chez feedburner. Une autre fenêtre s’affiche avec le nom du flux. Voir ci-dessous, pour changer :

Notez bien le nom (par « copier »). Allez  chez blogger dans les paramètres de votre blog et coller le nom du flux « au bout de la flèche », voir l'illustration à droite (attention, si vous procédez vraiment par copier-coller, il faut virer l’espace qui se trouve au milieu, après « feeds.feedburner.com/ »). Cliquez sur « enregistré » (si vous passez par là pour la première fois, assurez vous qu’au bout de « autoriser les flux de blog », c’est bien complet qui est sélectionné. Si vous ne savez pas pourquoi, mon classement Wikio le sait pour vous).

C’est terminé.

Faites un billet bidon, quand même, pour vérifier que ça marche bien… Pour ma part, j’avais peur que mes anciens abonnés soient « résiliés ». Il n’en est rien. Google est grand.



28 avril 2010

Sacrément feedburnée, la newsletter !

Ce jour est à marquer d’une croix d’or dans l’histoire de la blogosphère. Je viens de basculer les flux de mes trois blogs chez Feedburner. Ca me permettra de compter le nombre d’abonnés : on se dote des jeux qu’on mérite.

Mieux ! Je viens de créer un bazar pour s’abonner à des alertes par mail lors de la publication des billets mais c’est encore en cours de test sur mon blog secret.

Vous aurez toutes les explications pour faire pareil chez vous, dès que j’aurais vérifié totalement le bon fonctionnement (demain matin, a priori).

Je me suis abonné à Feeburner parce que c’est nécessaire pour la newsletter (je l’ai fait hier, pour avoir le temps de vérifier le bon fonctionnement, notamment que mes lecteurs récurrents puissent avoir commenté, après réception des flux. Poireau étant passé : je suis content, ça marche).

En fait, je ne sais pas pourquoi vous tenez absolument à savoir pourquoi je me suis inscrit chez feedburner. Le seul truc intéressant est de savoir pourquoi je n’y étais pas encore. Je vais le dire. Je suis très mauvais en anglais. Pour un blogger geek, c’est pénalisant. Il y a quelques années, j’avais essayé de m’inscrire chez FeedBurner et je n’avais rien compris. Néanmoins, le blog où j’ai trouvé la newsletter (et qui aura droit à un lien dans mon billet explicatif) a un didacticiel complet qui montre que l’inscription est enfantine. Il n'y a rien de plus simple.

Honte sur moi pour ne pas l’avoir fait avant. Amen. Cela dit, je m’en fous un peu du nombre d’abonnés. Ca fait surement plaisir mais comme la moitié des gugusses s’abonnent à mon blog parce qu’il est en première place du machin, je ne sais pas s’ils lisent. Pour ma part, j’ai souvent été abonné à des premiers de classements pour me demander comment ils étaient arrivés là… J’apprends bien, merci.

Pourquoi une newsletter ?

Ce n’est pas bientôt fini, toutes ces questions ? Je vais répondre. Je suis tombé sur un billet par hasard. Il n’empêche que ça fait un bout de temps que je vois des blogs blogger – blogspot avec une newsletter : j’aurais du me poser la question avant. Honte sur moi. Amen. L’idée trotte dans ma tête depuis hier. Le faire ou ne pas le faire. Seules des conneries plaident pour la négative mais je n’aime pas surcharger mon blog de widgets débiles.

Mais finalement…

Depuis quelques temps, on s’interroge sur l’évolution de la blogosphère et les méthodes de « diffusion » du contenu et de la bonne parole. Twitter pointe. Des copains créent des machins originaux pour signaler leurs bonnes lectures, … Certains s’imaginent tout savoir comme s’il était possible de lire dans le marc de café, savoir ce qui marchera ou pas...

Tiens ! Je suis tombé sur un twit, hier, d’un type qui critiquait un blogueur qui s’intéressait « encore » à Wikio. J’avais envie de me foutre de sa gueule surtout qu’il n’est pas encore à 5 000 twits (je devrais atteindre les 30 000 dans la semaine). Le gars twitte depuis quelques mois et est à peu près formel : l’avenir est à twitter. Le « web 3.0 » est arrivé ! Le web « temps réel », qu’on l’appelle pour faire moins ringard. Le reste est fini. Officiellement.

Pourtant, mon gugusse a oublié que les sites traditionnels « web 1.0 » subsistent et sont utilisés, au quotidien par des milliers de personnes qui en ont besoin. Il a oublié aussi une évidence : twitter sera ringard dans six mois ou un an… Dans 10 ans, on aura oublié qu'on ne pouvait pas l'utiliser sur le Minitel.

Dans son billet à propos des évolutions de Wikio, Mathieu critiquait (à juste titre, à mon avis) Twitter : « Et puis, contrairement aux flux RSS que l'on peut rattraper, Twitter devient vite un espace surchargé de messages qu'on ne peut réellement lire le soir lorsqu'on rentre du boulot. » Comme j’étais à moitié de mauvais poil à la lecture du billet, j’ai eu la bizarre impression que Mathieu déplorait la fin d’une époque : celle des agrégateurs de flux.

Non ! Les flux vont rester. Le « web 3.0 » ne remplacera pas le « web 2.0 ». Il nous sera toujours possible, en rentrant à la maison, le soir, de consulter nos blogs ou sites préférés. D’ailleurs, c’est ce que font la plupart des gens. Y compris les blogueurs. Mais surtout les 90% d’Internautes qui ignorent l’existence des flux et des agrégateurs de flux. Et 95% des internautes n’ont pas de compte Twitter.

Wikio et Twitter comme des milliers de boites en France cherchent encore leur modèle économique. Ca a été le cas d’Apple, de Microsoft, de Google mais aussi, probablement, de dizaines de milliers de boites dans le monde, qui ont sombré après une éphémère heure de gloire. Des ingénieurs qui travaillent jour et nuit pour développer l’idée géniale qu’ils ont eues, la merveille technologique. Sans modèle économique viable.

Mais je m’égare.

J’étais donc tombé par hasard sur ce blog qui une newsletter pour les blogs blogger. Extrait passionnant : « on n'a pas toujours sous la main son agrégateur et les bons vieux emails tout de même, c'est bien pratique ».

Le web temps réel. La bonne vieille newsletter bien ringarde… Ils s’imaginent quoi les promoteurs du web temps réel ? Beaucoup de plates-formes de blog proposent déjà des systèmes d’alertes lors de la parution de billets. Twitter (et Wikio) proposent ou permettent autre chose : recommander des billets. C’est bien. Mais si je disposais d’un système me permettant de recevoir un mail, pour les blogs auxquels je suis le plus fidèle que je lis chacun des billets, ça me permettrait d’y accéder immédiatement tout en les conservant dans les flux… Et de les retwitter. Limité aux blogs les plus fidèles : évitons le spam.

Qu’importe le contenant, c’est le contenu qui compte… Il faut le diffuser. Hop ! Une newsletter. Il faut que je trouve un nom. Newsletter, ça fait pompeux.

Trois minutes de manipulation.

Mais je suis vicieux. Le billet précise : « les mails d’alerte contiennent par défaut l’intégralité des nouveaux [billets] du blog, ce qui n’est pas forcément ce que vous souhaitez (pour moi le mail doit proposer un extrait des [billets] pour inciter à la lecture du blog mais non en devenir une alternative complète en proposant les articles dans leur intégralité…) ».

La taulière du blog fait une erreur : si le type s’abonne, c’est qu’il connaît déjà le blog. Ce qu’il veut, ça n’est pas « lire le blog », mais « lire tous les billets ».

Sans compter que tronquer les flux n’est pas une très bonne idée… Mais ça n’est pas l’objet du billet.

En plus, j’adore le concept : envoyer son billet quand on le publie. Le voilà parti hors de votre blog, hors de vos flux, totalement incontrôlable… Même plus la possibilité de corriger les fautes d’orthographes signalées par les vigilants de service... Impossible d’effacer un billet publié avec une dose d’alcoolémie infernale.

Et permettre à des débutants en informatique cherchant par Google "Bistro sympa à Bicêtre" et trouvant mon blog bien de s'abonner à côté jouissif. Etre lu par des types qui n'utilisent pas Twitter...


Les blogueurs efficaces

Ha ha ! Vous avez 34 secondes pour me trouver une seule raison valable de ne pas commenter ici le billet d’Eric « les 8 habitudes des blogueurs efficaces ».

Hop ! Trop tard.

1. Les blogueurs efficaces sont prolifiques

Oui. C’est en écrivant qu’on apprend à écrire…

2. Les blogueurs efficaces sont concis

Oui. C’est presque mon slogan : des billets courts, bordel ! Quand c’est  possible… Surtout ne pas délayer, ça prend du temps au lecteur (qui visite donc moins de blogs… donc moins le vôtre).

3. Les blogueurs efficaces analysent

Oui. Une part du travail de blogage consiste à analyser son propre blog, ses propres stats, …

4. Les blogueurs efficaces aiment apprendre

Oui. Il faut sans cesse aller plus loin. Tiens ! Moi ! Après 4 ans de blogage, je viens juste de passer mes flux chez FeedBurner.

5. Les blogueurs efficaces sont cohérents

Oui (et non, l’incohérence peut aussi être le fil rouge du blog). Il faut laisser les lecteurs s’installer chez soi.

6. Les blogueurs efficaces ont un plan

Oui (et non, l’absence de plan peut être un plan). Google News ne peut pas être le seul objet du blog.

7. Les blogueurs efficaces sont persévérants

Oui. Ca fait quatre ans que j’agite mes doigts sur mon clavier.

8. Les blogueurs efficaces sont autonomes

Oui. Ce qui n’empêche pas de prendre des idées de billet aux copains.

Qu’en pensez-vous ? Quelle qualité est, selon vous, la plus utile ?


L'iPhone en slip !

Ah ! Non ! C'est en caleçon !

Wikio

27 avril 2010

Soirée Wikio : « Des liens et des RT, bordel ! »

Hier soir, avec une dizaine de blogueurs, j’étais invité par Wikio à une soirée dans un sympathique restaurant au cours de laquelle, Pierre Chappaz, le patron, et Jean Véronis, en charge du laboratoire de recherche (et donc du fameux classement), ont pu nous décrire un peu leur société et leurs travaux, avec, notamment, les évolutions prochaines du portail.

Je ne vais pas tout décrire, étant doté de la mémoire d’un serin amnésique, juste évoquer quelques aspects.

Je ne sais pas si le volet financier vous intéresse. Moi, il me fascine : je me demande toujours comment les entreprises comme Twitter, Pearltrees et donc Wikio s’imaginent comment gagner de l’oseille. J’en ai longuement parlé avec les dirigeants de Pearltrees, donc Julien, co-taulier de mes blogs, où il dépose des perles à l’occasion (je me demande si mon associé n’a pas un poil dans la main depuis quelques temps…) et je commence à me faire idée générale. Sans dévoiler de secrets, Wikio gagne du pognon avec les autres activités que je connais moins (et donc je ferai éventuellement un billet si j’obtiens les billes…), notamment le « shopping ».

Pour le reste, les algorithmes utilisés pour faire les classements vont être modifiés pour prendre en compte Twitter. J’ai fait un premier billet, ce matin pour en expliquer les raisons. Globalement, les techniques des internautes pour recommander des billets ont évolué, les liens ne suffisent plus, il faut prendre en compte les réseaux sociaux spécialisés. Pour ma part, je ne crois pas spécialement en Twitter (ça peut n’être qu’un phénomène de mode) mais des machins comme Facebook pourraient devenir de plus en plus utilisés pour « recommander du contenu ». Wikio a commencé par Twitter, si j’ai bien compris, car Twitter est plus facilement ouvert. C’est un des dangers de Facebook…

La modification des classements devrait débuter mi juin. Je ne suis pas spécialement inquiet pour mes deux autres blogs (dans le fond, je suis plus proche des « divers » et des « politiques » que des geeks, dans mes pratiques) mais Partageons l’Addiction devrait prendre une belle claque (je ne suis pas, non plus, inquiet à long terme, les pratiques évoluant, les geeks se tourneront vers d’autres médias, comme ils se sont détournés des blogs pour relayer de l’information, …). Il nous faudra occuper le terrain. Je propose un nouveau slogan « Des liens et des RT, bordel ! ».

L’autre grosse modification à venir chez Wikio concerne la une du portail, avec des billets de blog mis en avant (ce matin, deux billets à moi, la gloire !). C’est vrai qu’on se demande tous comment elle est faite. Wikio va s’arranger pour détecter plus rapidement les sujets dont on parle réellement (à partir de techniques d’analyse sémantique, dont j’ai parlé dans un autre billet, ce matin) en temps réel (les blogs sont assez peu réactifs : les billets arrivent le lendemain des événements… mais twitter est beaucoup plus rapide, d’où l’utilisation pour détecter les sujets dont on parle). Ca va révolutionner l’utilisation de Wikio…

Par ailleurs, Wikio va se doter d’une fonction historique. Google News est incapable de dire ce qu’il s’est passé le 13 janvier (la grosse tempête qui a ravagé nos côtes) ou, dans un autre domaine, le 25 avril (la victoire de Vinokourov en vélo). Wikio le permettra, toujours à partir de l’analyse des contenus des billets de blogs et des dépêches d’information.


Le « labs » contient un tas d’outils utiles pour les blogueurs (ceux qui s’intéressent…), notamment la Backlink Factory qui permet de retrouver quels blogs citent nos blogs (au fait, Jean ! Existera-t-il le pendant pour les twits ?).

On connaît depuis peu Wikio Source qui donne un tas d’informations sur chaque blog. On connaît Wikiopole (j’en ai souvent parlé avant l’apparition de Wikio Source) qui permet de cartographier les blogs « par affinités ». On connaît depuis peu Wikio Buzz qui permet de savoir ce dont on parlait le 13 janvier et le 25 avril (voir ci-dessus). On connaît Wikio Trend qui permet de voir de manière graphique, comment « buzze » un sujet (voir illustration : on parle beaucoup de Wikio en début de mois et, surtout, d’ailleurs, au début de ce mois-ci).

Jean nous a présenté quelques trucs qu’il a dans sa besace… J’espère que les labs nous donneront un tas de nouveaux jouets !

Merci à Wikio pour la promotion de mon blog, tous ces jouets et la soirée d'hier !

Wikio : analyse sémantique

Très joli titre. Parfaitement pompeux. Mais ça ne nous en dit pas plus. Pourtant, c’est une des spécialités de Jean Véronis, patron du laboratoire de chez Wikio, qui, au cours de la soirée, hier, nous a un peu expliqué le fond de son métier.

L’analyse sémantique des billets de blogs ne sert pas uniquement à faire des magnifiques nuages de mots (celui de l’illustration du présent billet avait été fait par Drakkar du Web, pour PMA) mais est un des cœurs de métier de Wikio, pour son portail d’information.

Il s’agit, d’une part, de détecter les sujets dont on parle, « qui buzzent », et qui doivent donc figurer en tête du portail, représentés par certains billets ou articles traitant du sujet, et, d’autre part, de regrouper, ensemble, les billets qui abordent les mêmes thèmes, pour, notamment, alimenter les recherches Wikio.

Ca n’est pas si facile et Wikio est probablement la seule boite au monde à le faire et mérite un applaudissement (moral, ne fais pas le con devant ton clavier maintenant, tes collègues de bureau te regardent). Surtout quand on sait que les principaux concurrents sont Microsoft Bing, Yahoo, Google, Google Blogsearch, Google News, …

Ca n’est pas si facile compte tenu des différents facteurs à prendre en compte. Le premier est l’immensité des sources d’informations : 1,3 millions (de mémoire). Ca nécessite d’avoir des très gros ordinateurs pour traiter tous les flux quotidiens, blogs, journaux, …

Surtout, il faut bien analyser les mots. Jean a utilisé le terme « Orange » en expliquant que, pour une dépêche, Orange peut désigner l’opérateur téléphonique comme la ville d’Orange. Il faut donc repérer tous les mots clés associés… et ça en fait beaucoup. Orange associé à Bompard désignera la ville d’Orange (dont Jacques Bompard est le maire). Orange associé à Lombard désignera l’entreprise (dont Didier Lombard est le Président).

Mais Orange, associé à Bompard, peut aussi être un billet purement politique. Orange est la couleur symbole d’un parti politique. Ou à agrume, auquel cas il faudra mettre le billet en catégorie « cuisine » ou « diététique ».

Bon courage…


Wikio : les raisons du changement d'algorithme

Au moment de quitté la soirée Wikio, hier soir, j’ai eu un aparté avec Pierre Chappaz, le taulier. On se disait, tous les deux, qu’au final, ce qui nous intéressait le plus, ce sont bien les réseaux sociaux et tout ce qui tourne autour des évolutions du web qui nous intéressait, bien plus que la politique !

Car il y avait une soirée Wikio, hier, où j’étais invité avec quelques blogueurs. J’en ferais quelques billets aujourd’hui, ici et sur PMA, car il y a beaucoup à dire d’une part sur l’entreprise Wikio en tant que telle, d’autre part sur les « labs » et tout ce que Jean Véronis a dans les tablettes. Je vais commencer par la plus importante, à nos yeux de blogueurs, les raisons de l’évolution du classement.

Pour ce qui ne connaissent pas vraiment et qui débarquent ici par hasard, je vais replanter le décors. En marge de ses activités principales, Wikio produit des classements de blogs. Je suis le taulier de PMA, « Partageons mon avis », qui est premier au classement général. Ce classement général a peu d’intérêt. Comparer la machine qu’est devenue PMA a un blog de grand-mère qui parle des tricots qu’elle fait pour ses petits enfants n’a pas de sens. Wikio a donc produit des classements par catégories. PMA est le premier blog de la catégorie politique.

Ces classements sont faits sur la base du nombre de liens faits par d’autres blogs vers le blog classé. Le principe qui a fondé ce classement, tant décrié, est que plus les billets d’un blog sont mis en liens, donc repérés et cités par d’autres blogueurs, plus le blog est censé être intéressant. Pendant un bout de temps, on a appelé ça « l’influence d’un blog » mais on s’est vite rendu compte que « l’influence » était toute relative. Comment, par exemple, PMA peut-il être influent avec 500 ou 1000 visiteurs par jours ? Mais on n’a jamais trouvé d’autres mots. Disons que PMA est le blog le plus « recommandé » par d’autres blogs.

C’est là qu’on rentre dans un premier travers : PMA n’est pas le plus recommandé parce qu’il est le meilleur mais parce que je suis le blogueur connaissant le plus de blogs, commentant un peu partout et m’intéressant beaucoup plus aux blogs voire aux blogueurs qu’à l’information, l’analyse, … que je peux en tirer. J’ai le plus grand réseau de blogs susceptibles de citer PMA. A ce titre, et peut-être seulement à celui-là (avec le fait que j’anime ce réseau : organisation de bouffes, mises en relation, …), la position de PMA peut paraître pertinente. Mais je n’ai pas à juger de mon propre blog.

L’algorithme Wikio contient différents paramètres pour empêcher « les abus ». Par exemple, je cite souvent quelques copains, notamment Gularu, Yann, le Coucou, FalconHill, Poireau et Gaël et ils me le rendent bien (sans compter moi entre mes trois blogs). Jean a activé ses neurones afin de modifier l’algorithme à la base du classement pour limiter l’impact de ce blogage en cercle et nous ne nous apportons, respectivement, presque plus de points pour les classements. Ce n’est pas très grave : les autres cercles de blogueurs perdent plus que nous ! Et ça limite aussi les phénomènes de « fanatisation » (un blogueur qui citerait toujours le même blog parce qu’il en est fan).

PMA reste premier car il s’auto-entretient en tant que premier. Il gagne des points parce qu’il est premier : des blogueurs tombent dessus et finissent par commenter. Comme je garde en stock l’adresse du blog des commentateurs que je repère, je finis souvent par commenter chez eux puis gagne des liens… Voilà mon truc.

La gloire de PMA rejaillit sur le présent blog. Les membres de mon réseau le citent souvent et il se retrouve quatrième du classement Wikio high-tech alors qu’il est complètement différent des autres et n’apporte pas réellement d’information. Mon dernier blog, le premier devrais-je dire, est Partageons nos apéros. Il profite également du phénomène PMA et de l’étendu de mon réseau social. Il est cinquième du classement divers. Il est très bien là et je ne cherche pas à le faire monter : ce sont des copains qui sont devant. Et je ne suis pas sûr que les cuites du vieux Jacques intéressent la terre entière.

Revenons au présent blog. Il n’est visiblement pas à sa place dans le classement nouvelles technos. La raison est simple : les blogueurs techno ne se linkent plus entre eux. Le web évolue. Ce n’est pas mon blog qui monte mais les autres qui baissent. Le web a évolué. Avant, quand on repérait les bons billets, on les citait dans un billet pour les recommander à ses propres lecteurs. Dorénavant, on les recommande par l’intermédiaire d’autres réseaux sociaux, notamment Twitter pour ce qui nous concerne.

Vous repérez un bon billet : hop ! Un twit.

Les blogueurs techno ayant toujours une technologie d’avance, le phénomène a commencé par eux : ils se « retwitent » et ne se « linkent » plus. Une autre manière de recommander. Le phénomène rejaillira prochainement pour les autres catégories de blogs, notamment les blogs politiques.

Le classement doit donc évoluer. Wikio prendra en compte le nombre de twits avec l’adresse d’un billet (y compris les « URL courtes » produites par des machins comme bit.ly) en plus des liens au sein des billets (dans les flux RSS pour des raisons techniques). Le poids relatif des twits et des liens dans le futur algorithme n’est pas fixé. Il faut, en effet, le pondérer par le poids qu’ont les twits au sein de la catégorie, notamment pour que le classement général ressemble à quelque chose. Même s’il n’est pas significatif, comme je le disais en introduction, il a une utilité pour Wikio, j’y reviendrai. Mais si un poids trop important était accordé aux blogs geeks, les autres blogs disparaîtraient tout simplement. Entre les catégories de blogs, le nombre de twit par blog a un rapport de 1 à 1000. Par exemple, les blogs marketing vont se twitter très souvent alors que les blogs tricot presque jamais.

Cette pondération est très importante pour Wikio. Wikio est d’abord un portail d’information. Le classement n’est qu’annexe (il fait plaisir ou pas aux blogueurs : on en parle, c’est l’important). Mais l’algorithme qu’il met en œuvre permet de hiérarchiser les sources d’information.

A partir de maintenant, je vais faire beaucoup plus vite et beaucoup moins précis : cet aspect de Wikio m’intéresse beaucoup moins, je ne maîtrise plus rien.

Pour résumer, si PMA parle du Karachigate, il est logique qu’il soit mis en avant par rapport à des blogs inconnus. Logique ? Heu… Les classements, les unes, … sont faites de manière automatique. Les algorithmes Wikio doivent considérer que PMA est plus recommandé que les autres donc est censé être le plus « pertinent ». Les critères automatiques sont parfois assez peu objectifs… Heureusement…

Par ailleurs, en une de Wikio (illustration), une sélection d’informations provenant des blogs est affichée. Les blogs connus (donc fréquemment recommandés) y sont privilégiés par rapport à d’autres blogs. Le classement général Wikio est un des supports (mais pas le seul) pour hiérarchiser ça, pour déterminer quels sont les sujets dont on parle, qui sont les plus cités, … Si le poids des blogs geeks dans le général était trop important, on ne parlerait plus que des thématiques qu’ils abordent !

Cette une doit aussi évoluer pour prendre en compte les « buzz », les sujets dont on parle. Twitter va plus vite que les blogs et permettra de les repérer plus rapidement. J’en parlerai dans un prochain billet.

Dans l’attente, n’oubliez pas de twitter celui-ci. Le bouton « Partager », ci-dessous, est fait pour ça !


26 avril 2010

Pour quelques twits de plus

Ce week-end, j’ai dépassé le cap des 1000 followers. Ca peut paraître beaucoup mais j’ai un compte twitter depuis à peu près trois ans. Ca peut aussi paraître peu : le compte twitter de Presse Citron est suivi par plus de 40 000 personnes. Mais peu importe.

Je suis abonné à 634 comptes twitter. C’est grotesque.

Je viens de faire devant vous un travail incroyable, j’ai vérifié chacun de mes abonnements : sur 634, il y en a 381, soit les deux tiers, dont je n’ai jamais entendu parler. Plus exactement, je n’ai pas souvenir d’avoir vu un twit de leur part et je n’ai pas souvenir qu’ils m’aient « RT » un billet de blog.

Deux tiers des abonnés. Pour information, il s’agit essentiellement des nouveaux abonnés, ceux depuis que Twitter est à la mode, disons qu’ils se sont abonnés à mon compte au cours des six derniers mois ; je me suis abonné en retour, un peu comme si je rendais une politesse. Ils sont à peu près tous actif (leur dernier twit est récent).

J’en ai profité pour en supprimer 37, ceux qui ne sont plus actifs et quelques sites qui ne font que retransmettre leurs propres flux. Par exemple, j’ai défollowé Betapolitique, ils ne m’en voudront pas : je suis abonné aux flux par ailleurs. Je twitte quand je ne blogue pas donc je n’ai pas « besoin » d’avoir l’information au plus vite. En fait, en début d'après-midi, j’en avais déjà viré 20 ans : tous les particuliers à qui j’étais abonné mais qui ne me le rendaient pas (grâce à ce machin). Je n’ai plus « que » 597 abonnements. Je suis donc abonné, maintenant, à 57 twiteurs en moins qu’en début d’après midi.

Tout ce bazar m’est venu suite à une importante réflexion autour de Wikio et de Twitter. Vous allez dire que je suis obsédé : il n’en est rien. Vous saurez probablement tout dans deux ou trois heures si vous me followez. Et dans quatre heures, s’il boit trop et moi aussi, vous aurez, dans un de mes autres blogs, une photo de Pierre Chappaz faisant des grimaces.

Indépendamment de Wikio, c’est un truc qui me titille depuis quelques jours (précisément depuis que j’utilise à nouveau TwitBird Pro pour l’iPhone qui me permet de voir qu’il faut environ 20 minutes pour récupérer 100 twits dans sa TL). Je peux ainsi estimer que je « reçois » environ 5000 twits par jour. Disons plus 3000. Je ne sais pas combien j’en lis. Probablement moins de 300 (y compris ceux @moi-même et ceux avec l’URL d’un de mes blogs). On va arrondir : je lis moins de 10% du contenu de ma TL. Et au fur et à mesure du développement de Twitter, cette proportion va diminuer.

Parmi mes followers, il y a des gens « qu’il faut » suivre. Par exemple, je suis abonné aux twits de Julien Dray. Mais il est peu actif. S’il envoie un Twit, la probabilité pour que je tombe dessus au moment où j’ouvre mon twitter est dérisoire. La moitié des twits d’hommes politiques sont sans intérêt, hors période de campagne électorale. Si Juju me dit « Bon ! Je vais aller visiter le marché aux putes de Bourre sur Yvette », je n’ai rien à en tirer. Ni à cirer, d’ailleurs. C’est un homme politique, c’est normal qu’il visite les marchés.

En fait, la seule chance que j’ai de repérer un twit de Juju, c’est s’il est RT par plusieurs gugusses auxquels je suis abonné. Je pourrais donc le défollower d’autant qu’il ne me followe pas, le bougre. Je ne l’ai pas fait, par principe (par contre, j’ai défollowé certaines personnalités de droite).

En outre, je twite essentiellement à partir de l’iPhone, après le boulot, notamment au cours de mon heure de métro. Je ne clique donc quasiment sur les liens proposés dans ma TL. J’utilise essentiellement Twitter pour rigoler avec les copines et les copains, notamment quand Tonnégrande est rentré à la maison et Djibril n’est pas encore au bistro.

Je twitte moi-même assez peu de liens. Ceux vers les blogs des copains quand je tombe sur leur twit d’origine. Je n’utilise que rarement la fonction qui permet de twitter un billet (dont je parlais encore ce matin). Quand je vois un billet intéressant, je préfère le citer dans un de mes billets. Je suis persuadé que ça touche plus de monde.

En fait, je crois qu’au fur et à mesure du déploiement de Twitter, les TL de tout le monde (je suis un vieux twiteur) vont devenir illisibles sauf dans les quarts d’heure de rigolade, le soir.

Je n’ai toujours rien compris à Twitter. Mais twitter apporte maintenant près de 10% des visites à PMA.

Blogueur vs. éditorialiste : sans moi

Reversus, toujours sur le thème de l’avenir des blogs, revient sur la relation entre les blogueurs et les journalistes (ça fait un peu suite à une conversation que nous avons eue, lors du mariage, que j’ai déjà partiellement relatée dans ce blog).

Je résume sommairement (z’avez qu’à lire) : les journalistes envient les blogueurs et se demandent où ils vont mais les blogueurs sont des « sous-pigistes ». « En donnant son avis, le blogueur empiète directement sur le sacrosaint domaine réservé aux éditocrates. Les blogs répondent ainsi à une absence et permettent une réappropriation de la pensée et du dialogue intelligent comme l’explique assez justement Enikao ».

« Les médias, dans leur grande générosité, promettent une « visibilité » aux blogueurs  qui espèrent ainsi assouvir leur soif de reconnaissance sociale. » J’ai souvent soif mais pas de reconnaissance sociale. « Face à cette situation, les blogueurs doivent sans doute chercher à bâtir une nouvelle relation avec les médias ». Je ne cherche pas à bâtir une nouvelle relation.

« Ayons donc l’audace de produire du contenu, d’aller sur le terrain. Cessons de nous focaliser sur les statistiques ou sur le dernier classement tartenpion pour revenir à l’essentiel : faire émerger un autre type d’information. A l’ère du « digital curatoring », les blogueurs ont un rôle à jouer dans la bataille pour la démocratisation de l’information… »

Produire du contenu ! C’est ce que je me tue à dire et à faire. Pour le reste, je ne suis pas d’accord.

Partageons mon avis est un blog politique militant. Pas un blog d’information. Partageons nos apéros est un blog personnel qui délivre de l’information sur les cuites de mes copains. Partageons l’addiction est peut-être un blog d’information mais avant tout destiné aux lecteurs des autres blogs, pas nécessairement au grand public, qui n’y trouvera rien d’intéressant.

Tiens ! Dadavidov nous parlait, ce week-end, de Twikio. C’est le nouveau machin de Wikio pour faire des classements de blogs en prenant en compte le nombre de twits avec l’adresse du billet. Le service n’est pas encore ouvert mais j’y ai accès en VIP… Et j’ai aussi accès un truc qui me donne le nombre de twits par blog. Presse Citron est cité 34 fois plus que le présent blog (alors que deux places nous séparent dans le classement Wikio). Presse Citron et Partageons l’Addiction ne font pas la même chose. Presse Citron est un professionnel. PLA est l’annexe d’une annexe…

Au niveau des blogs politiques, le même constat ne peut pas être fait car il y a beaucoup moins de twits (les lecteurs de blogs politiques n’ont pas nécessairement un compte twitter alors que tous les geeks en ont et ont le réflexe de « RT »). Il n’empêche que PMA ne peut pas être comparé à un blog de journaliste ou de personnalité politique… et je ne veux pas qu’il le soit.

Réversus, comme d’autres blogs politiques, ont une démarche beaucoup plus sérieuse que la mienne et je VEUX que mon blog reste un blog personnel, même s’il connaît une certaine popularité, justement parce qu’il reste un blog personnel.

Et je crois que 99,9% des blogueurs ont la même vision de leur blog que la mienne, avec des billets destinés à eux-mêmes et à leurs lecteurs habituels, pas à un « grand public ». Personne n’a d’illusion sur le nombre de lecteurs. Pour ma part, je risque de faire 30% de moins ce mois-ci que le mois précédent.
« Cessons de nous focaliser sur les statistiques ou sur le dernier classement tartenpion. » Non ! Les statistiques de fréquentation sont un indicateur (tiens, je vais illustrer ce billet avec le graphique du nombre de visiteurs de mes trois blogs – cumulés – depuis un an). Un indicateur de quoi ? Je ne sais pas. Quant aux classements, c’est la cerise sur le gâteau, ce qui nous permet de jouer mais aussi de faire des unes sur un portail d’information, pour être plus lu, par des lecteurs qui ne sont pas notre cible mais qu’on aimerait bien qu’ils le deviennent, paradoxalement.

Réversus voudrait qu’on émerge. Pas moi. Je veux plus de lecteurs. Mais même quand j’en aurai 2000 par jour (sur PMA, pas ici, hein !), si ça arrive, ça ne fera qu’une portion infime de la population. Une part infime, aussi, des abonnés de Médiapart, du Monde ou que sais-je !

Que les journalistes ou personnages des médias se débrouillent ! Ils ont de l’argent à gagner. Pas moi. Juste un blog à tenir où j’essaie d’émettre des coups de gueule, de faire sourire le lecteur, de faire déconner les copains, …

De toute manière, je crois que personne ne sait où on va. Internet évolue. Wikio évolue pour prendre en compte twitter : ils ont raison. Le présent blog n’a pas grand-chose à faire ici. Il faudrait une catégorie spéciale pour les blogs de blogueurs « divers » ou « politiques » qui parlent de techno, comme Dada, Gael ou Arf (mais il semble avoir mis en veilleuse son blog geek), voire See Mee, Achille et plein d’autres.

Internet évolue mais on ne sait pas comment. Twitter aura peut-être disparu dans six mois (ne serait-ce que faute de modèle économique). Alors toute autre orientation...

Quant aux blogueurs qui voudraient se mêler aux éditorialistes, je ne peux rien pour eux. Juste les encourager. Participer aux évolutions du web ? Bof. Il reste du contenu à produire. Je vais le faire. Peu m’importe où il ira et comment il y ira.

Je ne changerai rien : des liens, bordel ! Des liens !

Bouton de partage, on en revient !

Dans mon dernier billet, ici, je faisais la promotion d’un gadget permettant au lecteur de « partager » le billet, notamment en le signalant sous Twitter. Je me suis fait immédiatement engueulé parce que Wikio proposait le même service. Je ne voulais pas plier pour ne pas m’estampiller Wikio encore plus mais j’ai reçu un appel du Coucou me signalant que ce shareit foutait la merde dans sa mise en page.

Ayant été victime d’une flémingite aigue, ce week-end, je n’ai fait qu’un seul billet : le machin m’a foutu la merde.

Dont acte.

Je prends le machin Wikio. En plus, c’est une boite française, autant être un peu chauvin. Mais j’exige qu’ils me payent à boire dès ce soir.

22 avril 2010

Faites twitter vos billets !

Pour un type dont le nom des trois blogs commence par "Partageons", ne pas penser à utiliser Share It pour faire la promotion de ses billets est complètement con.

J'ai donc essayé. Ca marche. Faites pareil. Pour deux bonnes raisons :

1. Jean Véronis, comme je le disais dans mon précédent billet, modifie l'algorithme Wikio pour prendre en compte le nombre de fois où un billet est twitté.

2. Il ne faut que 37 secondes pour le faire, vous allez voir, je vais vous montrer avec l'esprit pédagogique qui m'honore peut-être mais ne me déshonore pas spécialement non plus, hein !

Avant tout ça, une considération à la lecture des commentaires, chez Jean. Il ne faut surtout pas que vos comptes Twitter ne soient pas publics. C'est une affreuse double négation qui veut dire qu'il FAUT que vos comptes Twitter soient publics. Sinon, les gros zordinateur de chez Wikio ne pourront pas voir les liens que vous twitez, bordel !

Toi aussi, Manu. Il faut parfois penser à la gloire avant la justice.

Didacticiel ad hoc :

Petit a : tu cliques sur Addthis.
Petit 2 : tu choisis ton héberger (il n'y a pas beaucoup de choix, si tu n'es pas dans la liste, tu dois quand même pouvoir extraire le code correspondant - à partir de blogger - et le mettre dans le modèle de tes billets).
Petit cul : tu choisis le type de bouton.
Gros nichon : tu cliques sur le gros bouton rouge à droite puis tu copies le code qui t'es proposé.

Ensuite, si ton blog est chez blogger ou chez le coiffeur, tu vas dans les paramètres du blog, dans l'onglet "Mise en forme" (de rien...), tu colles ce code dans la zone : "Modèle de message" (après avoir effacé le machin Twitthis que je vous avais conseillé d'installé à l'occasion d'un précédent conseil idiot).

Le présent conseil est gratuit mais vous pouvez me faire plein de cadeaux vu que mon anniversaire approche. Je le sais grâce à Facebook.
Ah ! Twitthis. Le machin que j'utilisais. Paix à son âme. La page que j'avais signalée pour récupérer le code a disparu. Je voulais modifier ce code pour changer le logo, celui proposé étant trop discret. Personne n'appuyait dessus (sauf @louislep que je remercie beaucoup).

Z'avez plus qu'à Twitter ce billet en cliquant sur Share ci-dessous. Vous pouvez même l'envoyer chez Facebook ou chez ma grand mère. Mieux, il y a une option pour l'envoyer vers Google. Je me demande bien à quoi ça sert.



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Testons le partage de Partageons

Comme Jean nous prépare une évolution du classement pour prendre en compte le nombre de fois où l'URL (Didier, c'est l'adresse) d'un billet est "twittée", au risque de me faire prendre une grosse baffe dans les classements, je souhaite ajouter un bouton "de partage" à mes billets. Si ça marche, je vous ferais un joli didacticiel pour Arf, Thierry, Les Trois Gros, Disp, DPP, Céline et Polluxe. Par exemple.









Butns : compléter ses billets par des liens informatifs

Ce billet est un test. Rien de plus. Le truc que je test, bunts, est tellement simple à utiliser qu'on n'a pas besoin d'en dire plus. Vous pouvez néanmoins vous rendre chez Le Modérateur pour plus d'information.
Mon billet politique de ce matin portait sur la burqa. J'ai donc pris "burqa" comme mot clé, pour ce test. Le machin doit vous proposer des liens en rapport avec "burqa" en cliquant sur "burqa" ci-dessous. Je ne sais pas lesquels...

burqa


21 avril 2010

Blogage : 7 choses que j'aime

See Mee me somme de répondre à une chaîne : sept choses que j’aime dans le blogage. Je vais donc y répondre, contraint et forcé. Il n’y a pas de hiérarchie entre les réponses, notamment entre les quatre premières (au moment où j’entame la rédaction de ce billet et donc cette phrase, je n’en ai que six en tête).

La première : j’aime rédiger des vrais billets, cela qui feront sourire ou réagir les lecteurs (pas comme ce matin, où je ne ponds que trois lignes à propos du projet du PS…). J’aime l’idée de savoir comment vont réagir les lecteurs. Il m’arrive de rédiger une ligne parce que je sais que Didier ou l’Hérétique vont réagir sur un point précis (je crois qu’ils me le rendent bien, d’ailleurs). J’aime faire des appeaux à trolls, vers les libéraux, mes copains du Front de Gauche, les centristes du Modem, Olympe, …

J’aime faire des billets que j’estime réussis, j’aime en avoir un signe de la part des lecteurs, j’aime quand je fais des phrases qui m’amusent. J’aime gâcher un billet somptueux par une plaisanterie grossière, cette touche de plus qui empêchera des sites d’agrégation de reprendre le billet. J’aime ces grossièretés qui vont outrer certains lecteurs alors que d’autres savent, par avance que ça n’est qu’une immense connerie. J’aime chercher des illustrations sans rapport avec le billet, juste sur la base d’un mot clé qui m’est passé par la tête en pensant à la tronche du lecteur qui va se demander pourquoi…
La deuxième : j’aime cette espèce d’état de transe dans lequel je suis parfois pour la rédaction de quelques billets (deux ou trois fois par mois) comme si le monde autour de moi n’existait pas. C’est très important. La machine se met en route au bout de deux lignes de texte, quand j’ai trouvé l’introduction, mes doigts ne se reposent alors qu’au bout du billet. J’aime pondre des textes d’un seul jet, quand mon cerveau est en parfaite harmonie avec mes doigts pour imaginer des phrases à la vitesse où je peux les taper.

La troisième : j’aime les rencontres de blogueurs. Pas uniquement parce que ce sont des potes, des vrais. Hypos et Jon m’ont fait un grand honneur et un grand plaisir en me « désignant » témoin de la mariée, ce week-end. Mais je ne vais pas faire un discours sur l’amitié et toutes ces choses de la vie, il ne s’agit pas de ça : j’aime évidemment être entouré de mes amis, qu’ils soient des blogs, de la vraie vie, … Mais ça n’aurait pas sa place dans ce billet, qui est dédié au blogage.

J’aime juste l’idée que la vraie vie est plus importante que le blogage et de pouvoir me foutre de la gueule des andouilles qui apportent trop d’importance à la « communication audiovisuelle » en imaginant qu’on puisse aussi boire une bière, à un comptoir et être bien dès la première rencontre, comme je l’ai été lors de chacune des premières rencontres, notamment avec Fiso, Didier, Eric, Gularu et Homer. Je cite ces quatre là car je crois que je les premières rencontres ont eu lieu hors cadre de réunions de blogueurs (pour Gularu, je ne suis pas très sûr). Je pourrais aussi citer les copains que j’ai vus au cours de mes virées pendant les vacances d’été, bien sûr ! Tiens ! La Mère Castor et Monsieur ! J’aurais pu parler de Monsieur Poireau, du Coucou, de FalconHill, … dont au sujet desquels la première rencontre a aussi été dans la vraie vie ou de quelques personnes qui sont venus me voir à la Comète, qui ont osé franchir le périph pour échanger une bière… Mais je vais revenir sur les Castor.

Je ne sais plus comment nous nous sommes rencontrés. Chez Didier, probablement. Nous nous sommes souvent croisés sans, presque jamais, nous adresser la parole. Ils ont su, je ne sais plus comment, que j’allais en vacances dans leur coin. Ils m’ont invité, spontanément. Ils devaient bien penser que je n’étais pas un mauvais un bougre. J’ai accepté. Je me disais bien qu’ils devaient être des braves gens, pour inviter ainsi un inconnu et pour habiter dans un trou au bas des Cévennes. J’ai sonné, grimpé les marches, me suis assis en terrasse (devant une bière : ils ont des bons indics). J’étais bien. Immédiatement.

Dans la deuxième chose, j’aurais pu ajouter que j’aime bien ces impulsions qui me font raconter une histoire presque intime, au détour d’un billet…

La quatrième : je vais faire plus court que la précédente car je ne sais pas trop comment la formuler. J’aime bien les échanges que j’ai avec les commentateurs (sur leurs blogs comme sur les miens), ces menus dialogues qui font qu’on devient potes, sans trop savoir pourquoi. Les derniers que j’ai eus étaient avec Philippe et Christophe, je crois.

Supprimez immédiatement la modération des commentaires, ça nuit à cette relation privilégiée…

La cinquième : j’aime accumuler le nombre de blogs dans mon agrégateur. Je ne parle pas des blogs « institutionnels » comme tous ces geeks que je viens d’ajouter mais de ces blogs individuels. La plupart des blogueurs politiques ou geek vont accumuler les liens vers des sources d’information politique ou geek parce qu’ils cherchent… de l’information. Moi, ce que j’aime, avant tout, c’est lire des blogs, donc tomber, au hasard sur les derniers billets de blogs que je connais vaguement (j’en connais trop pour aller spontanément à la recherche de nouveaux, par exemple en écumant des blogrolls).

La sixième : j’aime mes manies de blogueurs, le simple fait de déclencher une mécanique tous les matins, après avoir lu mes mails perso ou pro. Faire mon billet politique du matin. Consulter le compteur de visites, l’éplucher au cas où le nombre de visites serait important. Voir les blogs qui citent les miens, toujours dans le même ordre : PMA, PNA puis PLA. Vider mon Google Reader (en lisant les billets des vrais copains puis en déroulant tout le reste avec une lecture en diagonale).

La septième : j’aime l’infini du web, presque à l’inverse du paradis des blogs qu’avaient imaginé Gaël et mtislav. Ils avaient regroupé dans un blog ce que des blogueurs estimaient être leurs meilleurs billets. Ils ont donc fait un paradis des billets… alors que moi, j’imagine qu’après ma disparition, jusqu’à ce que M. et Mme Google décident de faire le ménage pour économiser des octets, tous mes billets seront encore là. J’aime rédiger des billets mais aussi penser qu’une fois en place, ils vivront leur vie. Ils pourront être cités par la presse, ils pourront être repris par des sites d’informations, ils pourront être repérés au hasard d’une recherche google, mis en liens par d'autres blogueurs… Il y a des gens qui achètent des noms de domaine, moi c’est presque le contraire, bien que j’y pense parfois, comme tout le monde.
Quand ils seront morts (ou qu’ils seront fatigués du blogage), plus personne ne renouvellera l’hébergement ou le nom de domaine.

Pour ma part, seul un impératif technique ou financier de google et l’immensité du web arriveront à tuer mes blogs, si un coup de colère ne m’y pousse pas à bout d’ici là.

J’aime bien.

Les braves tauliers de blogs en lien dans ce billet sont invités à poursuivre cette chaîne. A l’infini.