Et je lis la blogosphère...

« Je vois une blogosphère qui s'essouffle et n'en finit plus de tourner en rond.

Une blogosphère instrumentalisée et totalement déshumanisée régit par le roi Wikio. Le linking et le backlinking institués langue d'état. Une blogosphère qui ne s'est jamais sentie aussi puissante et qui pourtant décline déjà.

Une annihilation qui ne semble déranger personne ...

Triste sphère. »

C’est un extrait de ce que j’ai lu ici à l’invitation de Aude qui titre : « Les blogueurs esclaves de Wikio ».

J’ai réagi aux propos d’Aude aux commentaires de son propre billet mais l’autre blog étant chez OB, je ne peux pas commenter.

C’est la deuxième fois depuis hier soir que je pique un coup de gueule, ici. Mais je ne sais pas trop quoi dire, c’est tellement affligeant.

Alors j’arrête la rédaction de ce billet. Je vais déjeuner avec des collègues. Les pâtes étaient dégueulasses. Je reviens à mon bureau, le temps que la file d’attente diminue à la cafetière et j’ouvre mon reader.

Et je tombe sur ce billet d’Homer. Et je suis réconcilié avec la blogosphère.

Alors la petite dame qui tient le blog d’où est extrait le texte ci-dessus reliera trois fois le billet d’Homer, en articulant chacun des mots de cette phrase : « le blog est devenu aujourd'hui un merveilleux réseau social dont les liens se tissent entre des inconnus. »

Elle pourra ruminer sur le mot lien.

Je vais continuer, de lien en lien, à lire ma blogosphère, celle des copains, celle de Wikio. De lien en lien, je vais cliquer. Toujours cliquer.

Et bénir l’inventeur du lien hypertexte, qui nous permet de découvrir des blogs, toujours plus de blogs.