29 mars 2015

Mettons un bémol aux dièses

Les abrutis qui mettent des dièses devant tous les mot fleurissent. Prenons un exemple au hasard. Le dernier billet de Gauche de Combat. Dans le titre de chacun de ses billets il met des dièses. 


Il me faut maintenant mettre un bémol à des dièses. Ils sont ridicules. Passons le fait qu'ils nuisent à notre belle langue et constituent des fautes d'orthographe. 

Après des années d'études, nous ne pouvons ignorer que GdC est un simple d'esprit mais on rencontre des phénomènes similaire dans le Rhone. 

Par exemple, quand il y a un Kremlin des Blogs, je fais des tweets avec "#kdb" à pour que les gens intéressés, c'est à dire trois ou quatre personnes, puissent suivre. Pourquoi mettre un dièse devant Hénin Baumont ? Qui va aller cliquer sur un tel hashtag ? Comment des blogueurs aussi imbéciles peuvent-ils imaginer augmenter leur influence avec ce genre de truc ?

27 mars 2015

SharePoint, la GED et le "type de contenu"

Mon ami Laurent voyant que je m’intéresse à SharePoint a commencé une série de billets très pédagogiques au sujet de ce machin. Le premier traite de SharePoint en tant qu’outil de Gestion électronique de documentation (GED).  Nos proses se sont croisées puisque dans ma dernière publication décrivait des généralités. Lisez-le !

Il introduit une notion qui me fascine : le type de contenu de chaque machin dans la GED, le type de contenu est décrit sur le site de Microsoft mais je comprends mieux avec Laurent. Je cite : « Par exemples, un compte rendu de réunion avec la liste des participants, la référence du projet, et la date de la prochaine réunion. Voilà que nous découvrons le type de contenus. »

On n’a donc pas uniquement des documents mais des contenus structurés avec un document et des « éléments » ou attributs. On imagine ce que l’on peut faire de cet exemple : envoyer le compte rendu aux participants pour validation et enregistrer dans les agendas de chacun la date de la prochaine réunion.

25 mars 2015

Comment peut-on définir ou expliquer SharePoint ?

Ma question est sérieuse ! Dans ma quête de la transformation numérique, j'ai une embellie : ma boîte vient de passer à ce truc, en mode SaaS (en pilote, dont je fais partie). Je découvre et je commence à en percevoir les contours : réseau social, système de partage de documents, création de sites web "pour les équipes" et de portail...

Mais je cherche à faire un billet de vulgarisation. Alors je cherche des explications sur internet. La page Wikipedia est incompréhensible pour le commun des mortels et le site de Microsoft n'est pas mieux. On ne trouve rien (sauf un site qui explique justement que c'est indéfinissable). 

Vos retours d'expérience (en tant qu'utilisateur ou développeur), dans les commentaires de ce billet, me seraient précieux au point que je vous paierai une bière (dans un bistro de mon choix) pour toute aide à la vulgarisation de SharePoint que vous m'apporteriez. 

Et ne répondez pas que c'est outil de travail collaboratif, je ne fais pas de publicité pour un cabinet de conseil mais des vrais billets de blog. 

21 mars 2015

L'incompétence des conseillers en digital !

Je me moquais récemment des sites web des cabinets de conseil en « stratégie digitale » ou autre connerie numérique. Elles profitent des interrogations au sujet du numérique en employant des mots compliqués de tenter les décideurs de les choisir.

Je vais profiter de mon passage dans ce billet pour m’adresser aux décideurs. Il ne faut pas avoir peur du numérique ou du digital. C’est ce que vous faites depuis toujours : adapter vos processus à l’informatique en tirant partie des nouvelles technologies pour la foutre au cul de vos concurrents. On parle beaucoup du numérique, actuellement, car le progrès d’internet et les nouveaux terminaux transforment la relation avec le client.

Et vous êtes clients de ces sociétés de conseil en numérique. Moquons-nous d’eux, comme je l’ai fait l’autre jour mais sans les citer. Cette fois, je suis tombé sur un tweet sponsorisé d’une de ces boites. Passionné par le sujet, j’ai cliqué. Voilà la première phrase : « En tant qu’architecte digital, [LA FIRME], vous aide à développer et à architecturer toutes vos activités et vos communication digitales sur les médias digitaux (réseaux sociaux, site web et application mobile) pour : […] » Je vous passe l’utilisation du mot « digital » à trois reprises, je vous passe aussi le fait que « architecte digital » ne veuille rien dire, je vous passe la virgule en trop après le nom de la boite mais je ne passe pas l’énorme faute d’orthographe qui fait penser à un blog politique de gauche… Ces braves gens sont des spécialistes du net, font de la publicité dans Twitter et commettent cette énorme bourde ! Le tweet date d’il y a plusieurs jours, c’est ce matin que je repense à la capture d’écran que j’avais faites. Entre temps, alors que la campagne est lancée, personne n’a vu cette abomination.

J’ai bossé dans un cabinet de conseil. Chaque document commercial destiné à un client était lu par le directeur commercial et plusieurs consultants. Chaque papier avec le logo de la boite était disséqué par des relecteurs.

J’ai coupé la citation. Après le « pour : », il y a :
« 1. Développer et engager une audience,
2. Structurer la production de contenu multi-media,
3. Développer les services digitaux. »
Depuis quand des architectes sont-ils là pour développer et engager une audience ou structurer le contenu. C’est un boulot de gens du marketing. Tout comme le développement de services, d’ailleurs, mais le numérique n’a pas pour but de développer les services.

Un peu plus loin, dans la page, il y a des pavés avec leurs secteurs d’intervention. J’imaginais qu’ils allaient décrire leurs expériences dans chaque domaine. J’ai cliqué sur mon secteur, « Banques ». Le lien est foireux. J’ai cliqué sur un autre pavé : pareil. Ces spécialistes veulent vendre une prestation « digitale » et leur propre site web n’est pas opérationnel dès la page d’accueil.

J’ai fini par trouver le bon lien. Il n’y a quasiment rien. « Adaptation de l’organisation interne pour capitaliser sur les expertises disponibles, formation des « community managers » et accompagnement au démarrage. » Ce n’est pas du numérique mais de la communication.

Je ne dis pas que ce n’est pas important, il y a tant d’entreprise ou de collectivités qui ne savent pas quoi faire des réseaux sociaux et de la nouvelle approche du grand public qu’ils induisent. Je dis que ce n’est pas du numérique. Pourtant, je disais récemment qu’il y avait beaucoup à faire pour le numérique dans les banques.

Je ne cite pas le nom de la boite dans le billet car je ne veux pas qu’une requête google leur nuise (je n’ai pas peur d’eux, je suis persuadé qu’ils ne savent pas qu’ils peuvent recevoir une alerte par mail quand on parle d’eux dans un flux RSS). Je fais même une illustration floue pour que le nom ne soit pas lisible.  Je vais vous mettre un lien court dans les commentaires... 

Revenons à la page d’accueil. Il y a une vidéo, en haut. Elle n’a aucun intérêt, ce qui est logique. Elle fera perdre du temps à ceux qui la regarde et en retiendront une mauvaise image. Imaginez le décideur qui merdouille avec Twitter en mangeant un jambon beurre au comptoir. Quelle est la probabilité qu’il se décide à regarder une vidéo publicitaire volontairement ?

Pire ! Ces soi-disant spécialistes du numérique et des services aux entreprises fait de la communication dans les réseaux sociaux grand public montrant ainsi leur incompréhension de l’utilisation de ces réseaux sociaux.

Je vous offre une capture d’écran de cette vidéo (ce qui m’a obligé à la regarder deux fois) en masquant le nom de la boîte.
 
Orthographe garantie.


Il y a même une faute d'orthographe dans le tweet, me direz-vous...

Entrons dans l'ère du numérique, avec Windows 10 !

Quoi qu’en disent certains gros, Microsoft a bien annoncé que Windows 10 sera disponible pour tous ceux qui ont une version 7, 8 ou 8.1, y compris ceux qui ont une version piratée, ces derniers n’auront pas accès au support. On peut imaginer que Microsoft ne refusera pas de leur pousser les mises à jour pour ne pas nuire à son image de marque ou qu’ils inciteront fortement à se régulariser sur le store.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la boite sait organiser le buzz avec cette nouvelle version, avec l’annonce initiale, le même OS pour tous les types d’appareil, du mobile au PC, puis les raisons du passage de 8.1 à 10 sans passer par la case 9, puis cette mise à jour gratuite pour tous sauf les pirates puis pour tous même les pirates.

Quand je suis passé à 8 puis 8.1, j’ai fait beaucoup de billets. J’étais assez séduit par l’interface native avec ses gros carrés, le store,… Mais, à l’usage,… il n’y en a pas, d’usage. On n’utilise jamais ce truc. Les applications faites pour, comme Facebook et Twiter ne sont pas à la hauteur et les versions web est bien plus adaptée. Quant aux applications plus lourdes, comme celles de Microsoft, sont encore à l’ancienne mode.

On dirait que Microsoft rate une version sur 2 pour que seules certaines trouvent l’adhésion du public, comme XP, 7… Pourtant, j’ai bien aimé Vista, je n’ai jamais eu aucun problème avec. Je me rappelle néanmoins la sortie d’XP. La boite où je bossais à l’époque (ou son CE)  avait offert un PC à chaque salarié. Une partie d’entre eux avait remis Windows 98 à la place. C’était grotesque.

La mise à jour gratuite, si elle est surprenante de la part de la firme, est naturelle. C’est ce que fait Apple avec iOS, par exemple. On ne se pose pas la question à part quelques ronchons habituels. L’iPhone demande : « voulez-vous installer maintenant la nouvelle version ? » ce qui veut dire : « hé, ducon, on a une nouvelle version, ça ne te dérange pas qu’on l’installe maintenant, ton biniou sera indisponible une demi-heure ou une heure ? » Et hop !

Elle a pour avantage, pour Microsoft, de ne plus avoir de vieilles versions à maintenir (et d’éviter le bad buzz lors de l’arrêt de la maintenance, rappelez-vous XP) et, pour tous les développeurs, de ne pas faire des versions pour les vieux OS. Cela va dans le sens du progrès, avec de moins en moins d’applications installées en local et l’utilisation du SaaS, puisque, même Microsoft propose maintenant Office par le web, comme un bon vieux Google Doc, avec les fichiers dans le Cloud. On revient à une certaine logique : l’OS redevient dans le PC. Vous achetez ce dernier avec une licence Windows et des années de mises à jour gratuites et transparentes.

Il reste, maintenant, à ce que les entreprises franchissent le pas (ce qui nécessite que Microsoft les y aide, par une version adaptée) et autorisent les mises à jour à distance et arrêtent de verrouiller les postes de travail : l’OS géré par le fournisseur et les applications sur le web, dans le cloud et tout ça. Avec le même gros, qui travaille, comme moi, dans une très grosse entreprise, on parlait, hier, des restrictions qu’elles mettent sur les PC et l’usage du web (encore que la mienne progresse : depuis quelques temps, on a accès à Youtube et Twitter).

Les DSI doivent se sortir les doigts du cul, jeter des années d’une politique fort coûteuse mais, à l’époque, nécessaire, de gestion du parc d’ordinateurs.


Microsoft leur montre le chemin. 

18 mars 2015

Google Chrome et la synchronisation des comptes

Aujourd'hui, j'ai opéré quelques changements dans mes "raccourcis" Google Chrome au bureau pour accéder plus facilement aux intranets des applications professionnelles dont j'ai en charge une partie de la gestion. Ce soir, j'arrive à la maison et mon Chrome a mis à jour, aussi, mes raccourcis (remplaçant mes trucs privés par mes trucs professionnels). 

J'imagine que sur le PC de ma mère (elle l'utilise avec Firefox, moi avec Chrome), les raccourcis ont été mis à jour en conséquence. 

Imaginons que je sois un pédophile spécialiste de l'homosexualité et donc des petits garçons, et que, à la maison, je mette en favori des sites web louches... Qu'ils soient synchronisés avec mon iPad et mon iPhone, je comprends, mais de retrouver cela sur mon PC au bureau et d'imaginer que ma mère les retrouve en utilisant Chrome à la place de Firefox me fait peur...

Dites, les géants du web, vous ne pourriez pas limiter le progrès aux choses indispensables ?

D'autant que pendant mes loisirs, je me fous comme de la première chemise dont je n'ai pas pu fermer les boutons pour cause d'une légère surcharge pondérale des connexions au serveur du boulot, sur un intranet pas accessible de chez moi...

Rien sur le voile des musulmanes ?

L'antisémitisme des types qui se prétendent de gauche a encore de l'avenir.


Des jeux pour iPhone

Il y a quelques semaines, Rovio, l’éditeur d’Angry Birds, a sorti un nouveau jeu, Jolly Jam, pour concurrencer Candy Crush. Le principe de fonctionnement est légèrement différent, il faut former des rectangles pour éliminer les machins de la même couleur. Si, dans un rectangle, on sélectionne au moins cinq machins, on a une figure particulière, qui pourra permettre d’éliminer tous les machins de la même couleur d’un seul coup. Si les cinq machins sont dans la même ligne ou la même colonne, la figure permettra d’effacer tous les machins de la colonne ou de la ligne quand on l’aura relié avec d’autres machins.

Cela étant, je ne vais pas donner le mode d’emploi de Jolly Jam ni même le comparer avec Candy Crush mais simplement donner mon impression. L’ergonomie est très chouette ce qui rend le jeu agréable à utiliser. Malheureusement, je suis bloqué au niveau 67. Avant, j’avais été bloqué au niveau 65 ou 66 assez longtemps. J’avais abandonné puis repris par hasard avant de découvrir qu’on pouvait faire des figures autres que les simples… Il y a donc bien un problème de mode d’emploi et j’espèce que pour le 67, c’est pareil ! Je persévère.

La même mésaventure m’était arrivée au niveau 70 de Candy Crush (et non au 78 comme je l’avais écrit). J’avais cru que c’était trop compliqué pour moi. Je me suis mis à d’autres jeux du même type et j’ai pris de la dextérité. Je me suis remis à Candy Crush et j’ai réussi à passer.

Ce billet est l’occasion pour moi de faire un point sur tous les jeux que j’utilise. La liste est exhaustive (je joue aussi à Bubble machin sur l’iPad et j’ignore pourquoi je ne l’ai pas sur l’iPhone. Sur iPad, j’ai également un Tetris mais qui part d’un tout autre principe) ; j’ai supprimé tous les autres. Il y en a, notamment, où il faut obligatoirement payer pour progresser ou se faire aider par des potes, par exemple pour changer de niveau… Quand un jeu n’est pas assez célèbre, on ne peut pas se faire aider… Et je n’ai jamais mis un sou dans un jeu, tout comme je n’utilise jamais les booster, sauf ceux qui apparaissent au cours des parties.

Un mot d’abord sur Candy Crush et son petit frère, Candy Crush Soda : ce sont peut-être les plus addictifs mais aussi les plus chiants, ceux où l’on a l’impression que le hasard fait beaucoup, contrairement aux autres où on sent que l’habilité est plus importante. De fait avec ces deux jeux, on en a marre de certains tableaux alors qu’avec d’autres, il arrive d’y passer des semaines sans le moindre ennui. Et j’ai l’impression que c’est pareil avec Jolly Cam.

Jolly Jam

J’ai tout dit. Je suis au niveau 67 depuis deux ou trois jours et j’ai l’impression que je n’en sortirai jamais (il n’y a jamais eu un niveau où j’ai atteint plus de 80% de l’objectif).

Je n’y ai aucun pote (via Facebook).

Candy Crush

Je suis au niveau 169 depuis deux ou trois jours. J’ai eu beaucoup de mal avec le niveau précédent.

Candy Crush Soda

Je le préfère au grand frère. Il est encore plus addictif que le précédent mais comme on gagne beaucoup de vies, ce n’est pas très grave !

Je suis au niveau 116 depuis au moins une semaine et j’ai l’impression que je vais y passer longtemps…

Il fonctionne assez mal off-line (donc dans le métro) et cherche en permanence à communiquer avec l’application Facebook.

Jelly Splash

C’est mon préféré. Je suis au niveau 327 et je vous livre une copie d’écran en cadeau vu que, si vous êtes un pote à moi dans Facebook, vous n’y êtes pas arrivé. J’ai l’impression de jouer tout seul à part quelques personnes qui m’envoient de l’aide et des vies, notamment Vivienne et Franssoit.

Regarde les deux coins en haut, il y a deux diamants. Il va falloir que je les fasse descendre jusqu’en bas en 17 coups. Les espèces de petits fantômes vont me mettre des bâtons dans les roues car ils vont se multiplier (comme les chocolats dans Candy Crush). Certains machins sont bloqués par des espèces de griffes noires. Il faut passer deux fois dessus pour les éliminer. Un machin du milieu est barré par un trait rouge : si je ne l’élimine pas au prochain coup, il deviendra rouge. Une partie des pions qui vont arriver après l’élimination d’anciens seront avec un changement de couleurs ce qui rend assez difficile toute projection. Autant vous dire que je ne suis pas arrivé au bout… A certains moments du jeu, une partie des machins sont sur des rails et se déplacent (à partir du niveau 300, de mémoire).

C’est le seul jeu pour lequel je n’ai jamais de moment de lassitude. Il y a plusieurs niveaux que j’ai mis des semaines à atteindre (j’ai dû frôler les deux mois pour un d’entre eux… sans jamais abandonner).

La version sur le web (dans un navigateur d’un ordinateur, donc) offre quelques particularités notamment des machins magiques qui permettent de gagner des pièces d’or utiles pour remplacer l’aide de potes.

Fruit Splash

Je l’aime bien aussi. Il a un côté « gamin » qui le rend presque attachant… Certains niveaux sont très chiants (voir ce que je disais à propos de Candy Crush : on attend vraiment la chance…), comme la plupart de ceux avec des clés à récupérer.

Je n’ai pas réussi à le synchronisé avec Facebook ce qui fait que je ne transfère pas les parties de l’iPhone à l’iPad et que je n’ai pas de potes pour comparer mon avancée.

Je suis au niveau 164. Certains niveaux nécessitent des semaines…

Best Fiends

Je l’ai découvert ces derniers jours et j’ai un peu de mal à comprendre le fonctionnement alors que je suis au niveau 27. Il faut faire des figures (alignement,…) comme les autres, on obtient des boosters selon la couleur du machin mais, en plus, il faut abattre des espèces de saloperies noires. Je ne comprends pas et j’ai l’impression d’y arriver par hasard.

Le système de gestion des vies est différentes des autres jeux.

Je ne sais pas si la synchronisation avec Facebook fonctionne : je n’arrive pas à synchroniser mon iPad. Il ne fonctionne pas off line (et semble même avoir un bug qui le fait bloquer).

Farm Heroes

C’est celui auquel je joue depuis le plus longtemps mais pas très fidèlement parce que certains niveaux ont peu d’intérêt (les autres sont très bien !). Je suis au niveau 181.

Magic Kitchen

J’y ai beaucoup joué au début de l’année. Je suis au niveau 136. Un des précédents niveaux était trop chiant, trop difficile, il m’a à moitié dégouté. Je m’y remets doucement.

Pudding Pop

Il est assez plaisant, comme Jelly Splash. Je suis arrivé au niveau 337 (les niveaux sont plus faciles que dans les autres, on reste rarement bloqué plusieurs jours).

Je n’y ai pas de pote. J’ignore si la synchronisation avec l’iPad est OK : je n’ai pas eu l’occasion de tester, allez savoir pourquoi ! En fait, je crois que je ne pense à y jouer que quand je suis au Tourbillon et que je n’ai plus de vie dans les autres eux (ce qui n’est pas un élément pour comparer).

Il ne fonctionne pas off line.

Charm King

Il est sur le même principe que les autres mais je n’y joue quasiment jamais. Je suis au niveau 96 mais, comme Magic Kirchen, un des niveaux précédents (de mémoire le 80) m’a gonflé.  J’y ai quelques potes (donc la synchronisation Facebook fonctionne) mais loin dernière : je suis très persévérant.

Et 2048 ?

J’ai quasiment arrêté. Il devient très addictif mais dès qu’on arrive à un certains résultat (4096, pour ce qui me concerne), on se lasse pour une raison bête. Les parties durent très longtemps. Faire des bons scores nécessite une grande concentration. J’ai réussi à avoir un 4096 dans un coin, bien encadré par des scores élevés mais tout le reste était en bordel !
 
C’est donc plus qu’un divertissement…


Quand je dis très longtemps, c’est très longtemps. Si on veut faire un 2048 de manière sûre, il faut réfléchir à chaque déplacement (à partir du premier 1024 fait, avant on s’en fout un peu, on joue machinalement). Compte tenu du nombre de déplacements à faire, des gugusses ont compté qu’il fallait 6h30…

17 mars 2015

La transformation numérique et les cabinets de conseil

Je suis tombé sur un sondage destiné aux directions « du digital et de l’informatique ». Dès la deuxième question, j’ai abandonné. Elle portait sur les enjeux du traitement de l’information pour l’entreprise. Une vingtaine de points étaient proposés et il fallait choisir les trois prioritaires. Il n’y avait rien au sujet du pognon à gagner, du service rendu et de la qualité de ce service (disponibilité, ergonomie,…). Il y a un certain nombre d’items qu’on ne comprend qu’à moitié. Et alors, me direz-vous ? Le sondage est fait par une société de conseil dans le numérique, la stratégie et tous ces machins. Je suis allé voir leur blog, destiné à des décideurs. Je n’aime pas les cabinets de conseil.

Disons-le : la transformation numérique est mal barrée notamment parce que les réflexions débutent par la technologie, pas par les processus.  

Ainsi, la technologie progresse et le message passé aux entreprises est : allez-y ! Sans évoquer le pourquoi de la chose. L’exemple souvent pris est le cloud computing. Hop ! Cela devient la norme, il faut y aller. Tout d’abord, si le cloud devient la norme, c’est parce que les moyens technologiques évoluent et qu’on peut le faire. Le cloud n’est pas une fin en soi. « Cloud computing » n’est pas la seule expression que l’on retrouve, il y a des machins suspects comme « big data ».

Je vais vous expliquer les big data : les données récoltées dans les machins informatiques sont si importantes que quand vous y cherchez quelque chose, vous ne savez pas quoi. C’est un peu le principe de la science fondamentale. Les lascars ne savent pas ce qu’il cherche, mais ils le trouvent. Prenez Thomas Edison, il n’a pas dit : « je vais inventer la lumière électrique. » Il a dit : « tiens, si je faisais passer du courant dans un filament dans une ampoule vide hermétique, cela pourrait faire de la lumière » en observant que les filaments de bambous jetés au feu qui produisaient de la lumière sans se désintégrer. Vous imaginez un cabinet de conseil dire à un décideur : tiens, il faut que tu fasses du big data, mon cochon ! (ce qui en anglais donne big data, my pig). Prenons un exemple de big data. La RATP et la SNCF ont des caméras de surveillance. Imaginez qu’elles les utilisent pour connaître les trajets faits par les usagers afin d’optimiser le trafic. Vous imaginez la puissance informatique à mettre en œuvre : reconnaissance du visage, quantité d’images à analyser,…  Voilà, vous avez compris le big data. On sait que cela existe, on l’utilise, mais on ne sait pas trop pourquoi et comment. Du coup, il y a tellement de big data qu’il faut les foutre dans le cloud. C’est simple.

Je vais rendre service.

J’ai eu l’idée de chercher « conseil en transformation numérique dans Google. » Je vais traduire quelques phrases au hasard.

« L’environnement digital est en perpétuelle évolution, les canaux d’interaction avec le client se multiplient et les opportunités d’action apparaissent dans des délais très courts. » Comprendre : hé, connard, ton client a un iphone et un smartphone, il faut que tu lui permettes de les utiliser avec tes services et en plus, il faut que tu sois toujours l’innovation.

« Au service de l’optimisation des processus métiers des entreprises, XXX apporte une expertise sur les exigences métiers qui devront être prises en compte dans une démarche de modernisation de l’offre de service par le digital. » Comprendre : on ne connaît pas votre métier mais on peut vous donner une expertise de ses exigences, si, si, je te jure.

A propos d’un dirigeant de cabinet : « Selon lui, la révolution des usages numériques que nous vivons constitue une opportunité unique pour les entreprises les plus visionnaires ; l’heure est au « Social Business » : la combinaison vertueuse des fonctions métiers et IT de l’entreprise. » Comprendre : filez-nous du pognon, on va vous en faire gagner.

Dans un billet intitulé : « La DSI au carrefour de la Transformation Numérique », « Autant de chantiers considérables à adresser, souvent simultanément, par le département IT et les autres métiers de l’entreprise. » Pour ma part, cela fait donc trente ans que je fais de la transformation numérique ? Comprendre : tu vas faire comme avant mais tu appelleras ça de la transformation numérique. Dans le même ordre d’idée : « La force du cabinet réside dans sa connaissance des marchés et des systèmes d'information de ses clients combinée à une expertise forte des nouvelles technologies et des nouveaux usages. » Comprendre : on connaît mieux vos systèmes que vous et en plus on connaît tout.

La « disruption » est à la mode. « Innovation de rupture et Stratégie Digitale: Provoquer l’innovation de rupture qui génèrera vos revenus de demain, définir sa stratégie numérique et démarrer un  nouveau métier. » Comprendre : vous allez changer d’activité grâce à nous et gagner beaucoup d’argent.

Je prends.

« Une communauté d’échanges et de pratique est un regroupement d’individus qui échangent sur une thématique métier commune d’intérêt professionnel. »  Comprendre : les gens qui échangent sont les gens qui échangent et les thématiques métiers sont d’intérêt professionnel.

« Les entreprises de taille intermédiaire doivent anticiper des disruptions, provenant à la fois des petites et des grandes entreprises. »

Celui-là, je vous le laisse.












14 mars 2015

Twitter sur mobile


La douce et délicate Elooooody vient de m'envoyer un mail avec un lien vers un tweet. Si je clique dessus, j'arrive à cet écran. C'est nouveau. Avant j'avais accès au tweet. 

J'ai essayé avec plusieurs navigateurs. Twitter a visiblement fermé sa version "mobile en mode web". C'est une mauvaise idée. 

Je les informe : j'ai déjà l'application dans mon iPhone. Pourquoi vouloir me forcer à l'utiliser si pour un besoin ponctuel je n'en ai pas envie. 

Des années que je pouvais consulter des tweets envoyés par mail. C'est terminé. 

13 mars 2015

Les banques et la transformation numérique

« La Banque va connaître une transformation digitale encore plus violente que la Presse dans les 5 ans à venir. » Voilà ce qu’a entendu l’ami Pierre dans une émission radio animée par Nicolas Doze. La transformation numérique est au cœur d’une série de billets que je fais depuis quelques semaines, souvent basée sur ma propre expérience. Disons-le tout net : je suis au cœur de la transformation machin des banques et ne suis donc pas inquiet pour ma carrière… sauf si mon employeur rate cette transformation.

Je ne vais pas revenir sur la presse et ses mutations liées aux nouvelles technologies, à l’information en continue et le fait qu’imaginer un modèle économique devient de plus en plus difficile : c’est un sujet récurrent dans mon blog politique. Je vais parler de banque.

Un peu de politique, néanmoins, avec deux volets. Le premier est pour vous montrer que je suis sérieux : si les banques perdent des revenus, notamment à cause de la transformation numérique (mais pas que, quand on voit les taux de crédit très bas par rapport « au bon vieux temps »), elle aura du mal à financer les entreprises et les particuliers. L’économie va péricliter et on va tous mourir.

Le deuxième est pour constater que le passage à l’euro n’a pas que des conséquences financières (la crise de la Grèce, l’austérité et tout ça). Quand un particulier (vous et moi) va dans un autre pays de la zone euro, pour le travail ou le boulot, il paye comment ? Par carte… Si vous réfléchissez bien, la carte existait avant l’euro et fonctionnait très bien avant l’euro. La transition s’est faite sans douleur. La Commission Européenne a tapé sur les doigts des réseaux internationaux (essentiellement Visa et Mastercard) pour qu’ils uniformisent les commissions entre les pays de la zone SEPA. Les autorités (la Commission mais aussi la BCE) et les banques (pour résumer) n’ont rien fait pour la carte, le reste étant prioritaire. Parmi le reste, on a eu les espèces, évidemment, mais aussi les virements et les prélèvements. C’est ainsi que les autorités ont retenu quatre modes de paiement dans la zone SEPA. A titre d’exemple, notre bon vieux chèque devrait disparaitre non pas pour des basses raisons qu’on entend parfois mais parce que seuls quatre modes de paiement ont été retenus, dont une invention française, le TIP, qui légèrement transformé devient le prélèvement.

La carte existait déjà.
La BCE a dit aux banques : vous vous démerdez pour que les espèces soient disponibles rapidement (de mémoire, en  six semaines après le 1er janvier 2012, elles ne devaient plus remettre en circulation des billets ou pièces en francs).
La BCE a dit aux banques, aussi : on vous donne une dizaine d’années pour mettre en place les deux autres modes de paiement, le virement et le prélèvement. D’ailleurs, c’est assez récemment qu’on a fêté le remplacement du RIB par l’IBAN qui est à peu près la même chose mais à l’échelon européen. Le but du jeu est que les transferts de fonds et autre paiement n’aient plus de spécificités techniques, financières et commerciales, propres à une zone géographique à l’intérieur de la zone euro.

C’est bien la carte qui m’intéresse mais je vais revenir sur le prélèvement et le virement car mon blog a une haute fonction pédagogique. Le virement : vous dites à votre banque d’envoyer du pognon à un type. Le prélèvement : vous autorisez un type à prélever un montant sur votre compte. Vous saisissez bien la nuance ? Et vous vous rendez compte, déjà, qu’il a fallu une bonne dose de transformation informatique pour ne pas dire numérique.

Pour la carte, rien n’a été fait. Les réseaux internationaux ont assuré le job mais la BCE n’a pas exigé des banques européennes qu’elles créent leur propre réseau, sur le modèle de ce qui existait en France (et presque que en France), avec le groupement d’intérêt économique Cartes Bancaires (le « CB » que vous avez sur votre carte). C’était d’ailleurs un peu contraire au modèle économique de l’Europe : les banques françaises sont associées et pas en concurrence pour la gestion des flux financiers liés à la carte et ce qui va avec : la technique, la sécurité, la réglementation, … Les banques européennes ont fait la bêtise de ne pas avoir la volonté de monter un système ou espéraient se faire de la concurrence.

Toujours est-il que le marché des paiements par carte entre pays européens est passé aux mains de Visa, Mastercard, American Express et autres Diners, UP ou JCB. Pas un seul acteur européen. Pas une seule banque européenne. Des Américains et un peu de Japonais et de Chinois.

Une autre conséquence de Maastricht (je critique Maastricht pour simplifier mais la mondialisation l’imposait, je ne suis pas dans mon blog gauchiste) est la fin des monopoles. Avant vous aviez des clients avec des cartes et des commerçants avec des terminaux de paiement. Ils étaient clients des banques. Maintenant, ils peuvent ne plus l’être. Par exemple, Google se met à émettre des cartes. Ils ont un accord avec un des réseaux internationaux (Mastercard, je crois). Surtout, les commerçants peuvent ne plus passer par des banques pour avoir des terminaux. Evidemment, votre buraliste n’a pas beaucoup d’intérêt. Mais pourquoi le Printemps (je le cite au hasard) n’irait-il pas avoir un accord avec un fournisseur en relation avec un des réseaux ? Et hop ! Plus de commissions à verser à une banque, plus de flux financier qui transite par la banque du commerçant,…

En complément, pourquoi une banque française continuerait-elle à émettre des cartes estampillées « CB » en plus de « Visa » ou « Mastercard » à un client qui va souvent à l’étranger d’autant qu’elles pourraient être traitées directement par « le fournisseur en relation avec un des réseaux » dans les commerces français équipés ?

C’est ainsi que l’on va voir se multiplier les opérateurs de paiement qui proposeront des services aux commerçants entrant directement en concurrence avec les banques et raflant les commissions…  Un des enjeux de la transformation numérique des banques sera de se mettre en position de fournisseur de service de paiement entrant en concurrence avec ces opérateurs.

Tiens ! A propos d’opérateur, on a vu fleurir ceux « d’intermédiation » comme vos opérateurs téléphoniques (ça date du Minitel…) qui mettent sur votre facture de téléphone ce que vous achetez avec votre appareil. Ce qui nous amène à deux choses. Petit 1 : les paiements en ligne qui ne passent pas par les banques (comme Paypal). Petit 2 : le commerce électronique qui se développe avec notamment celui fait auprès des « Store » des Google, Apple et autres Microsoft.

Et je ne parle pas des téléphones avec une puce "NFC" qui permet de payer grâce au sans contact, sans utilisation de votre carte bancaire, facilité par ce dont je parlais plus haut : le "prélèvement". Vous autorisez Apple ou Google à prélever mensuellement un montant sur votre compte bancaire.

Ainsi, le numérique, l’Europe, la mondialisation,… le monde du paiement est bouleversé et ce bouleversement va se poursuivre. Je me limite aux « moyens de paiement » qui sont le cœur de mon métier mais je suppose que tous les domaines de la banque (crédit à la consommation, services aux entreprises,…) sont dans ce cas.


Les banques doivent évoluer pour faire face à ces changement, cette nouvelle concurrence, leur métier qui doit changer : elles ne seront plus uniquement des institutions financières mais aussi des prestataires de service. Ce n’est pas qu’un vaste chantier informatique mais bel et bien une transition numérique avec un changement du cœur de métier en plus de l’utilisation grandissante des nouvelles technologies.

10 mars 2015

Note aux andouilles qui confondent Word et Excel

Ceci est un cri de rage : aaahhhhh ! Préparant une réunion, je vais pour imprimer les documents que nous devrons étudier. Malheur ! Il s’agit de feuilles Excel qui ne sont pas imprimables car dépassent la largeur d’une feuille AA (et la longueur si on se met en « paysage »).

Cela ne vaut pas un billet me direz-vous ? Si ! Car c’est plusieurs fois par mois que je suis emmerdé avec ces machins, avec des andouilles qui fusionnent des cellules rendant impossible les modifications du tableau et les abrutis qui ajoutent des colonnes car ils le jugent utile.

La prochaine fois, je ferai un billet rageur sur l’utilisation de PowerPoint pour faire des notes. On a des gugusses qui font des présentations avec que du texte. Le sommet est atteint avec l’intégration de feuilles Excel dans des slides.

Je rappelle que Microsoft met à notre disposition notamment trois produits, Excel pour faire des calculs, Powerpoint pour faire des présentations et Word pour faire des documents.

Je rappelle la définition d’Excel selon Wikipedia : « Le logiciel Excel intègre des fonctions de calcul numérique, de représentation graphique, d'analyse de données (notamment de tableau croisé dynamique) et de programmation, laquelle utilise les macros écrites dans le langage VBA (Visual Basic for Applications) qui est commun aux autres logiciels de Microsoft Office. »

En d’autres termes, Excel n’est pas fait pour faire un document destiné à être étudié en réunion, sauf si ce document nécessite des calculs relativement complexes… Il est très facile de faire un document Word en y copiant des tableaux et des graphiques produits par Excel.

Je rappelle aussi que pour manipuler du texte, c’est Word qui a été conçu par les glorieuses équipes de Bill Gates et que l’on peut facilement y intégrer des tableaux.


Halte aux documents inexploitables !

09 mars 2015

Les gens 2.0

Mercredi dernier, il y a eu cuite dans mon fief. Ça nous est tombé dessus comme çà. On a rigolé, chanté, dansé,... La vie quoi. J'ai pris des vidéos. Le vieux Joël m'a demandé de lui les envoyer. Je les ai mises sur mon compte YouTube et envoyé le lien. 

Le conjoint d'un des protagonistes est tombé dessus le lendemain. A part s'il est abonné à mon compte YouTube, je ne vois pas comment il a pu faire. Il a donc engueulé l'autre qui m'a demandé de les virer. Il me dit que la personne est tombée dessus en cherchant le nom du bistro et la commune. Il a cherché. N'a pas trouvé. Je me répète : elle est abonnée à mon compte ou, du moins, le connaît. Et l'utilise pour espionner l'autre. Je n'utilise quasiment jamais ce compte. Il m'arrive de prendre des vidéos et de les diffuser sur mes blogs mais c'est très rare. Généralement, il s'agit de vidéos de famille (genre les neveux qui déballent les cadeaux de Noël pour envoyer à ma mère) et parfois des conneries de bistro. 

Je raconte ça au vieux Joël qui m'engueule comme du poisson pourri. Genre : il faut revenir dans la vraie vie et tout ça. Je lui rappelle que les réseaux sociaux font dorénavant partie de la vraie vie. 

La fracture numérique est grave en France. L'incompréhension est totale. D'une part, si je conjoint engueule l'autre à cause de mes vidéos qu'il a lui même recherché à partir de mon compte, c'est parte qu'il a bien vu que le conjoint était rentré à 3 heures du matin avec 3 grammes. Pas à cause des vidéos. 

D'ailleurs, dans la mesure où il me met en cause, je pense qu'une plainte pour harcèlement de ma part aurait plus de chance d'aboutir qu'une plainte pour atteinte à la vie privée. 

D'autre part, cette vieille andouille de Joël a oublié que j'ai mis les vidéos sur YouTube pour répondre à sa demande. Il m'accuse d'être dans une autre vie en ne se rendant même pas compte qu'il a un train de retard. Je les ai prises uniquement pour rigoler au bistro le lendemain. 

Ça me fait peur. Un copain, un de mes meilleurs, me demande de lui envoyer une vidéo et m'engueule parle que je l'ai fait, sur un compte privé espionné par une andouille de conjoint. 

Ce n'est plus la liberté du conjoint qui est en cause mais la mienne. 

06 mars 2015

Miracle technologique de Twitter

Mercredi soir, on a pris une cuite à la Comète. Genre cuite du siècle. Dans ma lancée, j'ai fait un billet de blog. Comme je parlais de vrais gens avec des vraies photos et que le temps de la rigolade etait terminé, je l'ai supprimé ce soir vers 18h15. 

La fonction de recherche de Twitter qui permet de trouver des tweets avec des liens vers un site ne les trouve plus alors que les tweets existent toujours. 

C'est grand. 

04 mars 2015

Des hommes, obstacles à la transformation numérique ?

Dès mon premier stage dans une DSI, j’ai été frappé par le cloisonnement existant entre la DSI et le reste de l’entreprise et, surtout, au sein même de la DSI. Même si la bonne humeur règne, dès qu’il s’agit du travail, chacun reste cantonné autour de son domaine métier. Au début des années 90, j’ai travaillé dans une DSI mais pour un industriel. Cette séparation était le même. Actuellement, tous les midis je bouffe dans une brasserie de la défense, cerné par des braves gens travaillant dans des DSI… J’écoute. L’informaticien ignore ce que font ses collègues.

Réussir la transformation numérique nécessite de passer outre ces clivages. Des raisons peuvent paraitre évidentes (efficacité,…) mais les plus importantes ne le sont pas. Chacun se croyant meilleur que l’autre empiète sur le secteur d’activité d’autrui. Je racontais récemment l’anecdote d’un bigboss qui voulait que l’on passe nos machines en client léger sans même savoir réellement de quoi il s’agit.

Toujours est-il que le fonctionnement d’une grosse entreprise ou d’une administration fait que les acteurs

Faisons le tour des fonctions ou des postes autour de l’informatique.

On va partir d’un exemple fictif : la patronne de la Comète veut faire développer un système pour que ses serveurs puissent passer des commandes avec leurs iPhone et que les commandes soient imprimées sur des tickets en cuisine ou au bar. J’insiste sur l’aspect fictif de cet exemple, pour une fois : un bistro ne peut supporter le coût d’un développement et achètera donc des produits clés en main.

Le métier
C’est la personne qui va représenter les utilisateurs principaux de la solution informatique. Dans notre exemple, c’est la patronne du bistro vu qu’elle est également serveuse.
Dans beaucoup de projet, c’est la direction marketing vu que les relations avec le client sont en jeu. Généralement, les gens du marketing sont dénigrés parce qu’on ne sait pas ce que c’est. Il s’agit pourtant des braves gens qui définissent « l’offre », c’est-à-dire ce qui génère du chiffre d’affaire.

Les métiers associés
Ce sont les représentants des autres utilisateurs. Dans notre exemple, on aura le barman et le cuisinier qui vont recevoir des commandes sur une imprimante.

Le sponsor
C’est celui qui va payer (ou le représentant des payeurs) et qui prend donc les décisions importantes, à savoir celles qu’il ne peut pas déléguer au métier ou à sa maîtrise d’ouvrage.
Dans notre exemple, ce sera le propriétaire du fonds de commerce vu que l’investissement est trop important pour la patronne mais il est très fréquent que le sponsor soit le métier.

La maîtrise d’ouvrage (MOA)
Ce sont les petites mains du sponsor ou du métier, chargées de coordonner le projet, de faire l’interface entre les métiers et l’informatique.
Dans notre exemple, cela pourrait être moi : le copain de la patronne qui connait l’informatique et va pouvoir l’assister dans ses relations avec les fournisseurs.
Notons que « maitrise d’ouvrage » est souvent perçu comme un gros mot, notamment au sein des DSI et est utilisé de manière générique pour tout ce qui n’est purement informatique. De fait, maitrise d’ouvrage n’est pas une fonction formelle dans l’entreprise.

L’assistance à maîtrise d’ouvrage
Voila un truc qui porte bien son nom. D’une part, les MOA n’ont pas forcément les compétences pour piloter des projets informatiques (voir les méthodes, ci-dessous) et, d’autre part, lors des projets, elles doivent faire face à des surcharges temporaires de travail. Généralement, elles font appel à des consultants mais des grosses entreprises ont des départements spécifiques d’assistance à maîtrise d’ouvrage.

Les méthodes
Les braves des méthodes disent comment doivent être gérés les projets et mettent à disposition différents outils, présentations, modèles,…

Je les cite ici pour faire joli mais ils n’interviennent évidemment pas dans le projet sauf en y faisant peser des contraintes pas toujours adaptées notamment pour les projets geeks.

Ils sont très souvent rattachés à la DSI.

Le RSSI
Le Responsable de la sécurité des systèmes d’information porte assez bien son nom.

Les pilotes
C’est moi qui les appelle comme ça ! Ce sont ceux qui font fonctionner les applications au quotidien d’un point de vue fonctionnel. S’il faut trouver un exemple, on pourra penser aux types qui font la modération des commentaires sur les sites d’information.

Le juridique, les achats et la communication
Je les mets dans le même panier alors qu’ils n’ont pas grand-chose à voir mais interviennent à différents stades du projet, pour valider les écrans affichés au client, les contrats avec les fournisseurs, la légalité des actions,… On pourrait ajouter les opérations, les RH, le marketing et un tas de braves gens.

Tiens ! Dans mon exemple, on change les méthodes de travail (les opérations doivent s’assurer que le travail reste possible, les RH que les serveurs peuvent l’utiliser, le marketing qu’il est bien possible de vendre le plat du jour, les juristes que des informations personnelles des clients ou du personnel ne sont pas stockées,…).

Les auditeurs
Pour résumer, ce sont des gens qui s’assurent que vous travaillez correctement, selon les normes en vigueur dans l’entreprise, selon la réglementation et la législation,…

La maitrise d’œuvre
La MOE représente toute l’informatique alors qu’on l’associe généralement à ce que j’appelle ci-dessous la maîtrise d’œuvre principale. C’est un peu comme si vous pensiez que le maçon est la maîtrise d’œuvre pour la construction d’une maison, il n’en est qu’une partie.

Tours les postes ci-dessous sont au sein de la maîtrise d’ouvrage, de même, souvent, que les RSSI (par nature) et les pilotes (du fait du fonctionnement opérationnel, 24h/24, proche de la production informatique, voir ci-dessous).

La maîtrise d’œuvre principale
Celle que j’appelle ainsi est le service qui va porter un projet : coordination, budget, relations avec la maîtrise d’ouvrage, les autres maîtrises d’œuvre.

Dans notre exemple, c’est a priori le fournisseur de l’application iPhone.

Les maîtrises d’œuvre associées

Ce sont les autres services de la DSI concernés par un projet informatique, notamment ceux qui ont en charge des développements, comme, dans notre exemple, les fournisseurs des logiciels pour les imprimantes du bar et de la cuisine.

Elles n’ont pas de relation hiérarchique avec la maîtrise d’œuvre principale.

Le PMO
Le Project Office Managment qui, en parallèle de la maîtrise d’œuvre principale, comme s’il l’assistait mais avec une certaine liberté hiérarchique, gère le projet, s’assure de la cohérence des plannings, du suivi des actions,…

La direction technique et ses architectes
Ils portent aussi assez bien leurs noms et sont en charge de la définition des socles techniques pour les applications.

Tiens ! Dans mon exemple, c’est le type qui va décider si les iPhone vont communiquer avec les imprimantes en Wifi ou en Bluetooth… ou les deux pour permettre d’avoir un circuit de secours si l’un ne fonctionne plus ce qui empêcherait les serveurs de prendre des commandes.

Les architectes applicatifs et urbanistes
Ce sont ses braves gens qui vont s’assurer de la cohérence générale du Système d’Information de l’entreprise.

Toujours l’exemple : si un jour, la patronne veut que les iPhone parlent aussi avec les terminaux de paiement et les logiciels de comptabilité, les applications doivent être construites selon des normes et autres machins, dans une cohérence globale.

Les développeurs
Proches de la maîtrise d’œuvre principale ou des maîtrises d’œuvre associées ce sont évidemment ceux qui développent les applications, se basant sur les principes définis par les architectes. Ils sont évidemment très importants, presque les plus importants mais sont un peu perdus dans la masse.

Ils peuvent être internes à l’entreprise (ou considérés comme tels s’ils bossent en prestations) ou externes (ce qui implique d’ailleurs une relation supplémentaire, avec des fournisseurs).

Les intégrateurs
Proches de la maîtrise d’œuvre principale ou des maîtrises d’œuvre associées, comme les développeurs, ils assurent l’intégration des différentes couches de logiciels dans l’environnement technique.
Proches de la maîtrise d’œuvre principale ou des maîtrises d’œuvre associées Proches de la maîtrise d’œuvre principale ou des maîtrises d’œuvre associées

Dans notre exemple, ça serait un peu l’Apple Store.

Les homologateurs
C’est eux qui vont s’assurer que les applications sont opérationnelles et répondent aux besoins des utilisateurs, conformément aux cahiers des charges et autres dossiers de conception élaborés lors du projet.

Dans ce tableau, il serait intéressant de multiplier les lignes « homologateurs » puisqu’ils y a différents niveaux : ceux qui testent les applications une par une, tous les cas d’incident possible jusqu’à ceux qui font les tests dans un environnement intégré au SI de l’entreprise.

La production informatique
Dans le monde des blogs, la production informatique serait un peu l’hébergeur. C’est elle qui s’assure que le Système d’Information reste opérationnel 24 heures sur 24, que les serveurs de secours prennent bien la main en cas de panne du nominal, gèrent les incidents pour les transmettre aux maîtrises d’ouvrage.


J’espère que je n’ai oublié personne mais cela importe peu dans la mesure où chaque entreprise aura sa propre organisation.

Vous vous imaginez bien qu’avec un tel bordel, faire avancer des projets n’est pas osé. Le fonctionnement est très lourd mais chaque acteur est important. Imaginons qu’un développeur veuille faire  une application dans une version d’UNIX qui n’est pas l’AIX utilisé habituellement par la boite et donc recommandé – voire imposé – par la direction technique, personne, à la production informatique, ne saura le maintenir opérationnel 24h/24.

Je vais un peu tirer mon exemple par les cheveux mais si l’application pour l’iPhone n’est pas conforme aux normes imposées par Apple (la direction technique), elle sera refusée par l’Apple Store (les intégrateurs). La patronne pourra alors décider de « jailbraker » son iPhone mais elle prend le risque d’avoir un système de prise de commande qui tombe en panne pendant le service, de trouver personne pour faire la maintenance,… Et le coût final sera beaucoup plus important que si elle avait travaillé, avec sa maîtrise d’œuvre, en respectant les normes.

Et c’est tout le défi du numérique ! Faire avec des acteurs souvent réticents. Pourquoi la production informatique devrait-elle gérer un système de gestion de base de données libre alors que son Oracle est au top ? Pourquoi accepterait-elle d’être montrée du doigt pour une augmentation des coûts de production, du fait de la maintenance, en parallèle de deux SGBD, alors que cela ne lui apporte rien ?

Pourquoi le développeur irait-il penser au système de secours alors que c’est la direction technique qui a en charge de le concevoir et la production de le mettre en œuvre ? Pourquoi la direction technique irait-elle faire un système de secours si on ne lui dit pas qu’il faut le faire, que c’est vital pour le service, que le gain est important ?

Reprenez le paragraphe et « inversez les négations ». Pour le développeur ne concevrait-il pas un système de secours puisque la direction technique est un ramassis d’imbécile ? Pourquoi la direction technique ne ferait-elle pas un système de secours alors que si cela tombe en panne, on va lui tomber dessus ?


Bien du courage. La transformation numérique nécessite que tous ces braves gens bossent en même temps.

03 mars 2015

Faut-il tuer les DSI pour favoriser la transformation numérique de la société ?

Andouille admirative
L’ami Pierre continue sa lutte contre le « Digital Washing » qui, rappelons-le constitue le fait de faire croire qu’un banal projet informatique est une mutation vers le numérique. S’il était possible de résumer la différence entre les deux en quelques mots alors qu’il faudrait plusieurs centaines de pages, je dirais que la transformation numérique s’accompagne nécessaire d’un changement des pratiques pour les utilisateurs.

Je vais prendre un exemple. Il y a trente ans, votre voiture tombait en panne, le mécano cherchait d’où venait la panne. Aujourd’hui, il branche son ordinateur à votre caisse et il vous indique la panne et les différents travaux à faire pour l’entretien de la voiture. En ce sens, le métier de la mécanique a fait « une transformation numérique » (je limite mon exemple à ce cadre, le secteur de l’automobile a évolué, numériquement, dans un tas de domaines). On peut supposer que ce sont les gens qui conçoivent les bagnoles qui sont à l’origine des évolutions : comment peut-on simplifier la maintenance, la rendre moins coûteuse pour nous, pour nos clients, plus fiable,… ?

La Direction Informatique ou la Direction des Systèmes d’Information (DSI) n’est pour rien dans la définition du projet (même si elle a été associée à la réalisation), c’est une volonté de l’entreprise dans sa globalité. C’est un projet informatique mais qui n’a pas été piloté par une DSI puisque la base reste la conception des voitures.

D’où ma question dans le titre du billet : faut-il tuer les DSI ? C’est évidemment une provocation et la réponse est négative : il faut assurer la production informatique, le fonctionnement courant, la maintenance… et les projets informatiques qui n’ont pas vocation à faire croire que l’on évolue vers le numérique, ces projets qui ne sont pas du Digital Washing ! Une majorité… Je cite quelques raisons, mais on peut les multiplier, comme le fait que les compétences en informatique donc en numérique sont au sein des DSI. Les DSI sont mortes, vive les DSI !

La question sera donc : que faire des DSI pour favoriser la transition numérique ?

Pour y répondre, il faudrait que je fasse la critique des DSI mais je n’en ai pas envie d’autant que, faisant partie d’une DSI, je devrais passer par une certaine dose d’autocritique… Axelle Lemaire disait qu’il fallait faciliter le travail des startups avec les grandes entreprises et elle a raison. Il n’empêche que travaillant dans une DSI, je reçois des expressions de besoin des utilisateurs, je me tiens au courant des évolutions du marché, de la technologie,… et il ne me viendrait pas à l’idée de passer par une startup. Seuls les gens du métier peuvent dire : tiens ! Ce truc est génial, il faut que l’on bosse avec. Je peux dénicher un truc génial, jamais je ne pourrais convaincre d’une part ma direction et d’autre part « le métier » de me donner des millions pour travailler sur le sujet.

L’important est donc que le pilotage des nouveaux projets soit assuré en dehors de la DSI. On en revient à mon exemple, l’informatisation de la mécanique ! Comment voulez-vous qu’un informaticien puisse décider de ce qui doit être mis en œuvre pour faciliter le travail d’un mécano ?

Ainsi, les entreprises, et pas seulement les DSI, doivent s’organiser en conséquence pour sortir le pilotage des projets des DSI et, on en revient à un des sujets que j’ai abordé dans un précédent billet sur le numérique, les décisions doivent être prises « hors DSI »…

Dans son billet, Pierre cite des signes qui permettent de penser que des projets informatiques sont du Digital Washing. Un de ses exemples est pertinent : « on va faire un intranet ». Il aurait pu trouver pire, comme « on va faire un RSE (réseau social d’entreprise) ». Un intranet et un RSE sont vachement modernes mais permettent surtout de cacher la poussière sous le tapis. C’est mal. Il s’agit souvent de faire un intranet pour faire un intranet et un RSE pour faire un RSE. On trouve facilement des justifications : la meilleure information des salariés, la diminution du nombre de mails. C’est fantastique ! En plus, les utilisateurs se croient au centre du progrès. Mais on ne sait pas à quoi ça sert, combien l’entreprise va gagner de pognon, de clients,… Alors, on refile le projet à la DSI qui ne sait pas quoi foutre avec et comment gagner du pognon.

On va faire un intranet. Ca sert à quoi, chef, si le type bloqué à cause d’une grève des transports ne peut pas y accéder ? Ah ! Oui, on va faire un extranet. Bon, d’accord. Mais comment on va y accéder pendant les réunions si on a besoin. On va mettre la wifi. Bien… mais si on met la wifi, ça serait bien de pouvoir accéder à la documentation de partout. Oui ! Il faut qu’on la mette dans le cloud.

D’un projet informatique, l’intranet, on est passé à une transformation numérique. Une telle décision ne peut pas être prise au sein d’une DSI. Ce n’est pas son boulot. Les processus métier doivent être au cœur de la transformation numérique et les DSI doivent s’organiser en conséquence.


La DSI doit être au service de la transformation numérique. La transformation numérique ne peut donc pas être confiée à la DSI. 

La DSI aura toujours du travail ! Ce n'est pas l'ingénieur en mécanique qui va gérer le data center...

02 mars 2015

Facebook n'a pas besoin de votre mot de passe pour accéder à vos données personnelles


Tel est le titre de cet article de Slate :

Il est bêtement anxiogène. Vous pensez que votre banque a besoin de votre mot de passe pour accéder à vos comptes ?

Vous dites des trucs dans Facebook, il est évident que Facebook y a accès sinon ils ne pourraient pas le diffuser sur votre mur. 

Slate mérite des baffes.