30 juillet 2016

La supériorité de Google pour les messageries

Une publication Facebook d'un copain m'inspire ce court billet. Comment se fait-il qu'aucun industriel n'est réussi à battre Gmail depuis si longtemps (à part Inbox, ce qui revient au même) ? 

Le problème est qu'on doit se taper Lotus Notes au boulot sauf ce qui ont une version récente d'Outlook, le tout imposé (heureusement) par les entreprises, alors que les "clients légers" Gmail puis Inbox sont si bons ! 

Comment Microsoft a échoué à sortir un client léger capable de concurrencer les produits Google (alors que le client lourd d'Outlook n'est pas mal). 

La suprématie de Google sur iPhone (et je suppose sur Android) en matière de messagerie est incroyable. 

Inbox > Gmail > Outlook client lourd > Outlook client web > Lotus Notes 

Hop. 

À part ça vous faites ce que vous voulez mais c'est pour les messageries peofessionnelles que la question est posée. 

Pour les messageries personnelles, je ne comprends pas qu'Orange (je gère la messagerie de ma mère) n'ait pas essayé de suivre Inbox. C'est une faute lourde qui mérite le licenciement immédiat du responsable de ce bordel. 

27 juillet 2016

La réalité augmentée pour les nuls


Ça fait des années que je me demande ce que cela veut dire. A la limite, la réalité diminuée, je comprends. Mais augmentée, j'ai du mal. 

Voyons donc cette photo. Nous avons un Pokemon sur la terrasse de la Comète. C'est la réalité augmentée. Avec mi iPhone je filme la terrasse et le machin m'ajoute dès personnage sur une "vraie" photo. 

26 juillet 2016

Pokemon Go rend-il con ?

J'ai évidemment téléchargé le truc dès la sortie. J'ai vite compris qu'il fallait se déplacer pour gagner des trucs. J'ai choisi la meilleure option. Je reste au comptoir et regarde toutes les deux ou trois heures s'il y a quelque chose à faire. Basta !

Je ne sais pas pourquoi, le patron de la Comète est devenu fou de ce truc. Il en a niqué une soixantaine et moi 5 ou 7. 

Ce soir, je pars du bistro et rentre à la maison. Je marche en suivant un couple de jeunes et la fille faisait un truc bizarre avec son smartphone. On finit par rentrer dans la même cour d'immeubles. Ils choisissent de monter l'escalier. Ma vie est très pidante. Je rentre par le sous-sol. Je ne savais pas où ils allaient mais je le dis qu'il s'était fort probable qu'on habite le même immeuble. J'accélère pour avoir l'ascenseur avant eux et je gagne. Je pars du -1, le machin s'arrête au 0. Ils montent. La fille faisait encore l'andouille avec son phœnix. 

Je leur dis, après le "bonsoir" d'usage : mon dieu on a des pokemons dans l'ascenseur. Et ils avouent. 

Ce jeu rend con. 

Pas plus que le reste. On s'est arrêtés au même étage. On est voisins. 

24 juillet 2016

Pokemon Go : l'incompétence généralisée

Ces lascars font du buzz, retardent la sortie en France pur provoquer l'attente et leurs serveurs sont visiblement plantés. Des nuls. 


09 juillet 2016

La décision actée

Notre doux métier d'informaticien est semé de réunions, que l'on appelle Groupe de Travail, Workshop, Task force, Comité de suivi, Comité projet, Comité de coordination, Comité de pilotage et j'en passe, en ayant déjà fait des billets pour rigoler de cette multiplication des prétextes pour mettre autour d'une table des gens qui se croient importants et pour cette hiérarchie des centres de décisions. On entendra par exemple souvent : « le Groupe de travail a escaladé auprès du Comité de Pilotage », ce qui veut dire que « les imbéciles ayant participé à la réunion ont été incapables de se mettre d'accord et ont donc décidé d'en référer à l'échelon supérieur. »

Tout cela est bien drôle. Imaginons que l'on soit une dizaine autour d'une table, les neuf autres adoptent une position mais je suis contre. Ils vont donc dire que la décision a été prise à la majorité, ce qui n'est pas nécessairement vrai. Par exemple, si mon refus est motivé par des raisons fortes, comme le fait qu'on n'a pas de budget pour travailler sur un sujet, je peux volontiers m'asseoir dessus. Je ne le fais pas à chaque fois, pour ne pas passer pour un peine-à-jouir et, quand je le fais, je le fais assez discrêtement pour ne pas aboutir à la sacro-sainte escalade. J'arrive donc subtilement à refuser toute décision qui n'ait pas été validée par ma hiérarchie (ben oui, je suis payé pour faire ce qu'elle me dit de faire, pas pour faire ce qu'un Comité machin dit qu'il faut que je fasse).

Alors, à la réunion suivante, il y a toujours un guignol qui me critique et dit « ah ! Mais ça a été acté par le GT ». L'emploi du verbe « acter » est généralement une faute de français, d'autant plus inexcusable que ce terme n'est pas beau. Les mots ont un sens et Google est ton ami. « Acter » revient à prendre note, par écrit, une décision sur un acte. Et, toujours en français, un acte n'est pas n'importe quoi et n'est en aucun cas une décision prise par un groupe d'andouilles.

Dans une entreprise, il y a toujours des « échelons supérieurs » qui peuvent annuler les décisions des clampins et je sais assez bien en jouer même si je ne gagne pas à chaque fois, notamment quand le jeu n'en vaut pas la chandelle, mais à partir du moment où je suis à une réunion sans mes supérieurs hiérarchiques directs, je ne prends jamais « acte » de la parole de cette réunion, non pas parce que je refuse le consensus mais parce que les décisions consistent généralement à donner du travail supplémentaire à quelqu'un, donc à générer des charges et du retard dans les projets.

Cela étant, il me faut bien répondre quand, à la réunion suivante, un lascar (ou une gonzesse, d'ailleurs, cette locution me paraissant plus employée par des femmes pour des raisons que je n'exprimerai pas pour ne pas passer pour un odieux machiste) sort : « oui, mais cela a été acté. »

Tout d'abord, à la réception du compte rendu indiquant cette décision, s'il y en a un, il faut répondre : « ben oui, mais représentant la société machin, je n'étais pas d'accord. » Il y a d'ailleurs de moins en moins de comptes rendus de réunion formels parce qu'ils peuvent être cassés par une simple phrase. Faire semblant « d'acter » des décisions va à l'encontre du consensus ce qui fait souvent passer les rédacteurs pour des trous du cul et donner de l'importance à la négation des écrits.

Alors quand un type me dit « ça a été acté », je réponds : « non, tout le monde était d'accord avec un point sauf mois et comme personne n'a escaladé auprès d'un échelon supérieur (et que j'ai temporisé), on ne peut pas considérer qu'une décision a été prise. » Ne rigolez pas. Le fonctionnement en entreprise, dans le cadre des projets, ne peut pas être considéré comme démocratique. Il n'y a pas des individus qui votent pour prendre des décisions mais qui expriment un point de vue. S'il est accepté par tous, il est soumis à la hiérarchie et généralement accepté mais cette hiérarchie a également des chefs, eux-même avec d'autres chefs et le tout jusqu'à un décideur suprème, souvent bien loin des projets en question. On s'attachera à ne pas « escalader trop haut » pour ne pas déranger le Conseil d'Administration avec des bêtises mais le fait est que n'importe quelle décision peut être cassée.

Mais les sous-fiffres aiment bien expliquer qu'ils ont pris des décisions, qu'ils ont eu le dernier mot, souvent parce qu'ils en ont besoin dans leur carrière professionnelle, non pas pour dire qu'ils ont pris la bonne décision mais pour convaincre qu'ils gèrent les projets correctement. Ils n'ont pas compris le processus décisionnel dans une entreprise. Si ma boite me laisse la représenter, c'est bien pour que ma hiérarchie puisse me donner tort si je raconte des bêtises et pour pouvoir se donner le temps de la réflexion.

Toujours est-il que le mot « acter » est extrêmement fort. A la limite, seul un notaire ou un type avec du poil dans les horaires peut acter en modifiant un document validé, un contrat,... ce qui n'est jamais très simple, surtout en entreprise, où le contrat a été signé avant le lancement du projet. Un groupe de travail ne peut pas prendre acte d'une modification du contrat.

Dans un prochain billet, nous étudierons le mot « escalader ». Très pratique quand on n'est pas d'accord. Toujours le même lascar va faire un constat d'échec : « on n'est pas d'accord, on va escalader ». Et moi : « heu, ça servira à quoi, c'est nous qui connaissons les aspects techniques du dossier, si on fait chier nos chefs avec cela, ils ne vont pas apprécier, d'autant qu'ils seront presque obligés, eux-mêmes, d'escalader au niveau au-dessus. C'est bien à nous de prendre la décision. » « Ah mais tu es le seul opposé aux autres, c'est de ta faute si on escalade ! ». « Ben non, la responsabilité est collective, vous me faites changer les termes d'un contrat et vous allez perdre. »

Ce qui nécessite d'être sûr de soi.

01 juillet 2016

L'insomnie geek

Cette nuit, je me suis réveillé (l'envie de pisser, probablement). J'ai voulu regarder l'heure (après la miction de rigueur). Horreur ! Mon iPhone n'était pas au bout de son cable. Je le cherche et je ne trouve pas. Je ne panique pas. J'étais rentré avec et avait continué à surfer avec en dînant. J'avais dû le poser dans un coin. J'ai donc essayé de regarder l'heure sur l'iPad mais la batterie était à plat. Je l'ai branché pour le recharger (c'est vieil iPad, je ne l'utilise plus trop sauf quand la batterie de l'iPhone est HS, ce qui arrive seulement quand je vais en Bretagne, les bistros fermant plus tard qu'à Paris).  

C'est alors que je me suis rendu compte que je n'avais aucune solution pour avoir l'heure à la maison sans ces deux appareils. C'est ballot. 

J'ai donc amplifié mes fouilles et n'ai rien trouvé? J'ai défait mon lit au cas où une légère ébriété m'ait poussé à faire des conneries. J'ai défait le lit et retourné le matelas. Rien. Je flippais. Si le cable était sorti, c'était la preuve que j'avais mis le machin en charge, près de mon lit (le cable était à son pied). J'étais devenu fou ? 

Dépité, je regarde l'heure sur l'iPad enfin rechargé. 5h. Je me recouche dépité. J'avais bel et bien perdu mon iPhone dans l'appartement. Comme je n'ai plus de téléphone fixe, je ne pouvais même pas l'appeler. 

Je me recouche, donc, et je sens un truc dur sous mon traversin. C'était l'iPhone. Tout va bien. 

Mais vous serez priés de m'expliquer comment j'ai pu retourner le matelas, donc changé l'alèse de sens et profité pour changer le drap de dessous, donc la housse de couette et la taie de traversin et retrouver l'iPhone sur le lit après. 

J'ai trouvé la solution ensuite. A vous de jouer.