31 juillet 2007

J'ai découvert

Dans un moment de grande bonté, j’entame une nouvelle série de billets avec tous les weberies que je découvre par hasard ou par insistance de blogueurs influents.

J’ai découvert Netvibes.

En fait, ça fait quelques temps, il faut vraiment s’y mettre et c’est difficile à manipuler.

J’ai découvert Twitter.

Mais je ne sais toujours pas à quoi ça sert.

J’ai découvert Tinyurl.

Ca permet d’obtenir des adresses courtes. Si si, c’est utile.

J’ai découvert comment obtenir le flux des commentaires chez blogspot.

Ce n’est pas compliqué, mais blogger a oublié de le mettre dans l’aide.

J'ai découvert Facebook.

Ca ne sert à rien, ce n'est pas la peine de perdre du temps. Sauf si on en a à perdre où qu'on veut absolument se rapprocher des milieux branchés du web 2.0.

J'ai découvert HI5

Ca ressemble à un Facebook pour les nuls.

J'ai découvert Twitterfeed

C'est truc qui semble permettre d'alimenter automatiquement son twitter avec des flux RSS.

J'ai découvert gmail

C'est la messagerie développée par google et c'est le meilleur truc que je connaisse.

J'ai découvert Cozop

C'est un site qui reprend les billets dans les blogs pour permettre la création de "vrais journaux".

J'ai découvert Viadéo

C'est un espèce de réseau social en Français.

J'ai découvert Posterous

Une plate-forme de microblog que l'on peut gérer (y compris la création) entièrement par mail.

J'ai découvert Twitter

J’avais un compte chez twitter depuis quelques temps mais je ne savais pas comment ça marche.

Hier, fâché de ne pas pouvoir faire le con avec les autres, j’ai regardé ça de plus près. Maintenant, je sais à peu près comment ça marche. Il ne me reste plus qu’à trouver à quoi ça sert.

Attention ! Ceci est un billet très technique dans lequel j’explique un truc que je ne connais pas ce qui devrait me faire avoir une médaille ou une augmentation de mon pagerank ce qui revient au même dans la blogosphère.

Twitter permet de diffuser une courte note (au maximum 140 caractères). Ne commencez pas à me poser des questions : je vous ai dit que je ne sais pas à quoi ça sert. Hier, dans le doute, j’ai utilisé twitter pour dire ce que j’avais mangé à la cantine.


Première étape :


Créez-vous un compte.

Deuxième étape :

Associez-vous une photo. C’est important car c’est ce qui permet de suivre les fils de discussion.

Pour mon compte, j’ai mis la boite de maquereaux qui me sert aussi pour le blog : elle est facilement identifiable dans une liste de notes.

Troisième étape :

Choisissez-vous un joli fond d’écran. C’est important aussi : l’interface normale de Twitter est tellement moche qu’il vaut mieux l’améliorer.

Pour mon compte, j’ai mis une photo du golfe du Morbihan, vue de la maison à Baden. Faites pareil ou mettez une photo de Côte de Granit Rose ou de la Côte du Rhone.

Quatrième étape :

Faites-vous des copains.

Les copains sont les gens dont vous suivez le twitter, ils sont dans la liste des « followings ». Comment ? Vous naviguez de touit en touit. Quand il y en a un qui vous plait, vous cliquez sur « Follow » en haut à gauche.

Les « Followers » sont les gens qui vous suivent.

Cinquième étape :

Inscrivez votre compte twitter sous netvibes. Avec netvibes, vous pouvez écrire un truc sur votre twitter sans avoir à vous connecter à twitter.

C’est fait ?

Quelques explications…

Il y a deux vues principales.

« Home » vous permet d’envoyer et de recevoir des notes. « Your profile » est ce que voient les gens qui débarquent chez vous (le signet « With other » permet aux autres de découvrir votre vision « Home »).

Ne vous inquiétez pas, vous allez comprendre ! Il faut pratiquer.


Il y a deux types de notes : les informations générales, destinées à tout le monde et les messages particuliers plus particulièrement destinées à quelqu'un. Pour ce faire, mettez le pseudo de la personne dans le message. Par exemple, pour m’inviter à boire un coup, écrivez le message « @jegoun, tu bois un coup ? ». Pour inviter tout le monde à boire un coup, écrivez « Vous buvez un coup ? ».

Dans la vue principale (« Home »), la liste des messages contient :

1/ Les notes vous avez rédigées.
2/ Les notes rédigées par vos followers, sauf celles @quelqu’un que vous ne followez pas (si j’ai bien compris).

Quel est l’intérêt de rédiger @quelqu’un à part montrer qu’on s’adresse à quelqu’un en particulier ? Il y a un onglet « Replies » qui permet de voir les messages qui vous sont explicitement adressés pour vous permettre de ne rien louper (si vous followez une dizaine de twitters, ça peut vous faire 100 ou 200 messages par jour !).

C’est clair ?

Il y a par ailleurs la possibilité d’envoyer un message à quelqu’un (voir l’option « Direct Message » sur « home » ou « Action » « Message » sur les touits des autres) : votre correspondant sera le seul (je crois) à pouvoir lire le message et recevra un mail pour l’informer de la réception.

L’option « nudge » (coup de coude en anglais) permet de déclencher l’envoi d’un mail à un de vos followings pour le réveiller et lui rappeler qu’il a un touit à consulter.

Au boulot !

J'ai découvert Netvibes il y a quelques temps

Dans un précédent billet, je donnais prétentieusement le mode d’emploi de netvibes.

Pour suivre toutes les cochonneries modernes tu web, il est temps de vous mettre à netvibes ou à tout autre bastringue qui offre les mêmes possibilités.

C’est important !

Avec le ouaibedeuxpointzéro, on est inscrit à plein de trucs. Netvibes permet de voir en un clin d’œil :

1/ Si on a reçu de nouveaux messages (il faut une messagerie supportant netvibes, comme gmail).
2/ Par conséquent, si on a reçu des commentaires sur vos blogs.
3/ Si nos copains touiteurs ont diffusé un truc.
4/ Si nos blogs favoris (les miens, donc) ont émis une nouvelle connerie.

J'ai découvert Tinyurl

Ca permet d’affecter des adresses (URL) courtes à des pages web dont l’adresse est très longue.

Par exemple :
http://jegweb.blogspot.com/2007/07/affichage-des-flux-de-commentaires-avec.html
C’est très long.
Converti par tinyurl, ça donne ça :
http://tinyurl.com/2sezhn

A quoi ça sert, me direz-vous ?

C’est simple ! Quand vous mettez un message sur twitter, vous êtes limités à 140 caractères.

Un autre exemple : dans un blog, en commentaire, si vous mettez l’adresse d’un article du Monde, l’article pourrait ne pas être accessible avec certaines plates-formes, car l’adresse contient le caractère @. Utiliser Tinyurl permet d’avoir une adresse sans caractères spéciaux.

Allez voir.

30 juillet 2007

Autopromotion !

Voilà mon Twitter.
Voilà mon Pownce.
Voilà mon Tumblr.

Autant de trucs dont je ne sais pas encore à quoi ça sert, à part à rien, ce qui est une justification suffisante pour les conserver.

28 juillet 2007

Conseils de blogage 13 – Gérer ses trolls

Un troll est un commentateur qui pourrit votre blog et vos fils de discussion. Il peut le faire par connerie ou par méchanceté, l’un n’empêchant pas l’autre. Tous les blogs n’ont pas de troll, heureusement !

« Partageons mon avis » a un troll. Je vais vous donner le lien vers un billet où il se déchaîne. Je dois néanmoins vous avouer que cet incident est survenu après la première série de diffusion des conseils de blogage et que ça m’a donné l’idée de faire un billet sur le sujet, ça tombe bien, c’est le treizième conseil. J’ai donc fait monté la pression.

Voilà le lien vers le billet où le troll s’acharne. Ne le lisez pas, regardez uniquement les commentaires. La discussion se poursuit sur le billet suivant. Les propos tenus me laissent penser qu’ils sont peut-être deux : ils trollent en réseau ! Ce sont probablement deux copains qui se donnent le mot pour semer la zizanie. Le Colours, je le connais depuis assez longtemps, il revient périodiquement chez moi.

Lisez bien les dialogues entre « le » troll et moi : ça ressemble à un duel pour savoir, non pas qui aura la plus grosse, mais qui aura le dernier mot, le plus drôle.


Le troll est con.

C’est par nature. Quand vous avez le moindre degré d’intelligence, vous n’allez pas insulter les gens chez eux.

Comme il est con, il oublie deux principes de base. Prenez des notes.

Le premier : je ne suis pas un lapin de six semaines. Ca fait bientôt deux ans que je blogue, ce que ne cachent pas mes archives. Je ne suis pas un petit jeune qui pourrait s’énerver. Donc, si je lui adresse la parole et n’efface pas ses billets, c’est que j’ai quelque chose derrière la tête. J’en avais trois : le souhait de faire ce billet, une bonne humeur qui me laissait penser que j’allais rester zen et le deuxième principe.

Le deuxième : les gens qui lisent mon blog viennent parce qu’ils l’aiment bien. S’ils lisent les commentaires, c’est qu’ils m’aiment bien (une relation d’amitié finit d’ailleurs par se créer avec des gens qu’on a jamais vu). Le troll part donc avec un handicap : les lecteurs sont nécessairement pour moi. Dans leurs réponses, les commentateurs le montrent et, en plus, ont bien compris que j’étais d’humeur badine : ils abondent dans mon sens.

Le troisième (même si j’en avais annoncé deux) : si je tiens un blog « politique », c’est pour être lu, ce qui inspire ces conseils de blogage. Etre lu par des gens qui partagent mes opinions, mais aussi d’autres qui ne les partagent pas. Comme mon troll. Le fait qu’il revienne périodiquement sur le blog montre qu’il m’a dans ses favoris ou dans son agrégateur de flux. Ca me fait un lecteur régulier de plus : c’est, pour moi, une marque de réussite du blog !

Vous m’avez suivi ? Vous voyez ce qu’est un troll ?

Il ne faut pas le confondre avec un spammer : un type qui vient faire de la publicité sur votre blog (ce matin, j’ai été chez Versac et LLM pour flanner, j’ai vu le même commentaire chez les deux, en gros : « votre blog est très intéressant, voilà l’adresse de mon blog, je vous propose un échange de liens mutuelle (sic) »). Il ne faut pas confondre un troll avec un contradicteur.

Un troll est presque toujours anonyme (il ne donne pas l’adresse de son blog). C’est principalement à ça qu’on le reconnaît.

Vous en saurez plus sur les trolls sur wikipedia qui vous communiquera un excellent « lien externe ». Néanmoins, ces articles sont plus orientés vers les trolls qui polluent les forums de discussion (souvent d’ailleurs pour les tuer) et n'est pas très orienté vers les blogs "modernes" tels que nous les connaissons.

J’en viens donc aux conseils pour gérer les trolls.

Conseil 1 : la seule solution pour se débarrasser des trolls est de ne pas leur répondre. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est bien la seule solution.

Conseil 2 : il ne faut jamais s’adresser aux trolls sur les blogs des autres sauf si le taulier discute avec lui (discute, pas s’engueule), comme moi dans le bien mis en exemple.

Conseil 3 : si, sur un blog, vous repérez un troll, envoyez un mail au taulier pour qu’il ne tombe pas dans le piège.

Conseil 4 : si, sur votre blog, vous repérez un troll, faites une remarque badine du type « Tiens, revoilà mon troll » pour avertir vos lecteurs et ensuite respectez le conseil 1 scrupuleusement.

Conseil 5 : si, sur votre blog, un commentateur discute avec le troll, envoyez-lui un mail. Si vous n’avez pas son mail, écrivez-lui un commentaire : « Machin, ne discute pas avec mon troll, il ne cherche qu’à pourrir mes discussions, ne lui fais pas ce plaisir ».

Conseil 6 : si, sur votre blog, un troll insulte un de vos commentateurs, la situation est très dure à gérer car le conseil 1 prime avant tout. Si vous avez l’email du type insulté, envoyez lui un mail d’excuses. Sinon, effacez le commentaire insultant. Si le troll crie à la censure dans un commentaire, effacez-le et activez la fonction « filtrage des commentaires ».

N.B. : Ce filtrage est pénible, il nuit au à la vie du blog. Une fois, j’ai été obligé de l’activer sous le flot des trolls. J’avais pas mal de boulot et des types me trollaient en permanence. Comme ma boîte mail professionnelle est redirigée vers ma boîte personnelle, cette dernière est toujours ouverte, ce qui fait que j’ai toujours un œil sur mes blogs ! Cette fois, je recevais sans cesse des commentaires d’insulte, ça m’a mis de mauvaise humeur car j’étais crevé, j’étais incapable de me concentrer sur le boulot. J’ai donc bloqué les commentaires (j’ai d’ailleurs laissé le blocage presque une semaine pour voir les résultats sur le blog). Tout ça nous montre l’importance du conseil 1 que je ne pratiquais pas à l’époque…

Conseil 7 : si vous êtes de bonne humeur, vous pouvez discuter avec le troll. Par exemple, dans ce billet d’anthologie (je parle des commentaires !), j’ai essayé de discuter sérieusement avec un type un jour où je devais me faire chier au boulot mais où j’étais particulièrement de bonne humeur (infatigable, le Nicolas !). Vous pouvez aussi essayer de le convaincre de la bêtise de sa démarche (pour ce qui me concerne : un type de droite qui vient critiquer les positions de la gauche sur un blog de gauche a peu de chance de convaincre qui que ce soit, bien au contraire !).

N.B. : Crise dans les médias reprend ce billet d’anthologie en exemple lors d’un billet sur les trolls (heureusement que j’ai Eric pour me rappeler l’adresse de mes propres billets !).

Je résume : restez zen, surveillez les dérapages et n’oubliez pas le conseil 1 : on ne répond jamais aux trolls, sauf quand on a une idée derrière la tête !

Et dans ce cas, ne tombez pas dans le piège : le troll est peut-être un pro du truc qui vous manipule. Pendant la dernière ligne droite, avant les élections, j’ai eu des visiteurs qui avaient pour seul but de miner le moral des types de gauche pour les empêcher de militer !

27 juillet 2007

Vive Orange !

La relecture matinale de mon billet d’hier sur ma panne d’internet me désole : le sentiment général est négatif, ce qui n’était pas le but ! Au contraire.

Deux jours et demi après avoir appelé le 3900 où je n’ai pas attendu, le technicien est intervenu chez moi pour rétablir ma connexion internet. Et encore ! Comme je ne suis pas à la maison en permanence mais au boulot ou au bistro, deux demi-journées ont été perdues « par ma faute ». Ainsi en 36 heures, Orange (France Télécom plus exactement) a rétabli le service en faisant intervenir un technicien chez moi.
Les autres opérateurs sont-ils aussi efficaces ?


Aspects positifs


1 – Ca marche ! C’est con à dire puisque je sors d’une panne, mais je n’ai eu un seul autre souci depuis l’installation, aucun flottement dans la liaison.

2 – L’installation est simplissime. Choisissez le bon CD ROM, mettez le dans la machine et suivez les instructions affichées à l’écran : 15 minutes après vous êtes connectés à internet.

3 – La hot line téléphonique est rapide, il n’y a pas de temps d’attente, pas d’opérateur qui vous redirige sur une musique 10 minutes le temps de consulter votre compte et je crois que c’est gratuit quand on appelle d’un fixe.

4 – Le service technique est efficace (du fait notamment que France Télécom soit la maison mère) : voir la vitesse d’intervention chez moi.

5 – Quand on est client téléphone mobile et internet, on peut dorénavant être considéré comme un seul client.

6 – Avoir mis « Vista » et « Livebox » dans le même message m’a attiré des centaines de visiteurs sur le blog.

Aspects négatifs

1 – Le prix. Avec l’abonnement France Telecom, ça nous fait près de 15 euros de plus que les deux principaux concurrents (mais ça marche).

2 – L’offre n’est pas compréhensive. J’aimerai être considéré comme un client unique (fixe traditionnel – je m’en fous de l’illimité – plus internet plus mobile), payer 49,99 euros par mois (sans les communications) et basta !

N.B. : Actuellement, ça me fait 30 euros tous les deux mois d’abonnement pour le fixe, 7,5 pour le portable, 29,90 pour internet, soit 52,4 euros par mois.

3 – Cette offre est quasi-mensongère. La mention « sous réserve d’éligibilité » n’est pas assez grosse. Je ne suis pas éligible à la TV et aux 8 Mo, alors que c’était marqué sur la proposition.

N.B. : Ces deux derniers points sont probablement communs au trois principaux opérateurs.

4 – L’installation laisse perplexe. Le manuel d’installation est compliqué (alors que, comme je le disais ci-dessus, il suffit de choisir le CD et de le mettre dans le PC).

Conclusion

15 euros pour la qualité et la fiabilité : ça les vaut.

26 juillet 2007

Panne d'internet !

Depuis dimanche soir, je n’avais plus internet à la maison. Visiblement, c’était le réseau qui était HS : mon PC voyait toujours la Livebox (alors que le PC voit de moins en moins d’électeurs).

Le lundi soir, ça ne fonctionne toujours pas : j’appelle le 3900. L’opérateur me pose les questions y rituelles (« votre livebox est-elle branchée ? ») et les manipulations habituelles. Ca ne fonctionne toujours pas. Il me fait appuyer sur le bouton RESET puis procède à un test à distance (si j’ai bien compris).

Ca ne fonctionne toujours pas. Il finit par me dire « heu… vous serez rappelé par un technicien heu... au revoir monsieur ». En fait, ça fonctionne même moins bien puisque mon PC ne voit plus la livebox.

Le technicien me rappelle effectivement mercredi midi (soit près de 48 heures après), alors que j’étais au boulot ! Nous convenons d’un rendez-vous téléphonique pour 18h30 ce qui m’a empêché d’aller boire un coup.

Premier miracle, il rappelle à 18h30 ! Il me demande de tout débrancher de toutes les prises téléphonique. Il fait un test puis m’annonce qu’il faut convenir d’une visite de technicien mais que ça pourra être facturé. Je lui demande s'il ne se fout pas de ma gueule (il faut toujours faire ça, la visite n'a pas été facturée).

Deuxième miracle : on peut prendre rendez vous pour le lendemain (aujourd’hui donc) entre 13 heures et 14 heures 30 (en été, j’habite à 6 ou 8 minutes du boulot).

Troisième miracle : il arrive à 13h45 (après m’avoir appelé à 13h10 pour me demander confirmation).

Il me pose deux ou trois questions ! Moi habile informaticien spécialisé dans l’analyse d’incidents mais nul dans les internetteries, je lui donne discrètement l’information utile : le changement de comportement de la livebox pendant l’appel du 3900 et l’appui sur le bouton RESET. Comme il a du métier aussi, comprend immédiatement d'où vient la panne.

Il me demande où sont les prises téléphoniques. Il démonte la plus proche du panneau électrique et de la porte d’entrée, enlève un espèce de condensateur noir puis remonte la prise !

Il tape deux trucs sur le PC (les machins de configuration de la livebox). Et ça marche.

Moralité : si un technicien vous appelle et vous demande de faire un reset du truc et que ça marche moins bien avant, convenez immédiatement d’un rendez-vous avec un technicien !

Explications de l’histoire : si j’ai bien compris le truc noir enlevé de la prise, est un ancien système de test de la ligne à distance. Il serait incompatible avec ADSL et les systèmes de test actuels qui grilleraient le bazar. A mon avis, ils doivent intervenir dans tous les foyers français mais attendent que des couillons privés d'ADSL appellent !

J’ai appris un autre truc : les filtres qu’on nous fait rajouter sont utiles uniquement sur les prises qu’on utilise, sur les autres elles ne servent à rien. J’ai donc acheté des filtres pour rien.

Autre chose : tant qu’il était là, je lui ai demandé des précisions puisque l’offre à laquelle j’ai souscrite était « Internet + télévision ». Je m’en fous, je ne regarde pas la télé, mais quand j’ai du monde à loger chez moi, il faut les occuper pendant que je vais au bistro. Le type me confirme le truc que j’avais déduit au cours des recherches sur internet (il faut un décodeur MP4 que l’on peut avoir dans une agence Orange gratuitement mais en versant une caution). Par contre, il me dit aussi que je n’y ai pas accès car je suis trop loin de je ne sais quel truc et que je n’ai pas assez de débit (4,7).

Je me demande s’ils ne sont pas un peu des voleurs chez orange ! C’est de la publicité mensongère ! L’offre commerciale à laquelle j’ai souscrit me disait 8 Mo et TV…

24 juillet 2007

Conseils de blogage - L'index

Voilà l’index évolutif de la fameuse série de conseils de blogage qui n’a pas pour but de faire monter bêtement un compteur de visites mais à trouver de plus en plus de gens qui, de gré ou de force, s’intéressent aux bêtises que nous racontons de plus en plus souvent sur le blog.


Conseils de blogage 1

L’introduction où l’on voit que la forme est plus importante que le fond et où l'on découvre pourquoi un gugusse comme moi se permet de donner des conseils.

Conseils de blogage 2

Où l’on voit que les compteurs de visites, ça ne sert à rien à part vous faire plaisir quand ça monte.

Conseils de blogage 3

Où l’on découvre avec suspicion que les mots clés ça ne sert jamais à ce qu’on veut.

Conseils de blogage 3, le complément

Où l’on apprend quand même à se méfier des mots clés.

Conseils de blogage 4

Où le se rend compte qu’il y a des billets qu’il ne faut pas faire si on ne veut pas passer pour un con.

Conseils de blogage 5

Où l’on note, au contraire, quelques billets à faire pour améliorer l’attractivité de notre machin.

Conseils de blogage 6

Où il nous est démontré qu’il est important de soigner les liens.

Conseils de blogage 7

Où l’on constate que ce n’est pas le tout de mettre des cochonneries dans la colonne « utilitaires » du blog, il faut la rendre utilisable.

Conseils de blogage 8

Où l’on voit que les gens qui viennent commenter chez nous, ça se respecte.

Conseils de blogage, l’interlude 1

Où l’on prend note avec soulagement de la fin de la première série de conseils lourdingues.

Conseils de blogage, l’interlude 2

Où l’on philosophe un peu sur la blogosphère.

Conseils de blogage 9

Où l’on rigole bêtement en découvrant les référenceurs et les classements bidon.

Conseils de blogage 10

Où l’on apprend à commenter un peu chez les blogueurs influents histoire de se faire habilement répérer.

Conseils de blogage 11

Où l’on maquille son blog en blog professionnel pour appâter les gogos.

Conseils de blogage 12

Où l’on influence habilement les blogs plus petits que soi car il faut bien s’aider.

Conseils de blogage 13

Où l'on joue avec les troll.

Conseils de blogage - Interlude 3

Où l'on succombe à l'idée que je ne suis pas le seul à donner des conseils.

Conseils de blogage 14

Où l'on voit comment mesurer la vitesse d'affichage de son blog avec un outil indispensable.

Conseils de blogage 15

Où l'on apprend à utiliser les règles de ponctuation et de typographie normales pour rendre fluide la lecture.
Où l'on constate qu'on n'a pas fini de découvrir des conneries 2.0 avant d'être devenu un blogueur prospère.
Où l'on se surprend à étudier les erreurs à ne pas faire.
Où l'on se surprend encore à se regarder le nombril dans la blogosphère.
Où l'on remarque qu'on n'est jamais mieux aidé que par soi même pour faire monter son authority.

Conseils de blogage 12 – Commenter chez les petits blogueurs

Je viens de décider de classer les blogs « d’intérêt général politico-informatif » en quatre groupes.

Groupe A : les blogs influents
Groupe B : les blogs installés
Groupe C : les blogs normaux
Groupe D : les petits blogs


Dans l’avant-dernier « Conseils de blogage », je parlais des blogs influents.

Je parlerai peut-être un jour des blogs installés. Nous allons dire qu’il s’agit des blogs très suivis mais qui n’ont pas la renommée de Versac. Grâce au dernier conseil de blogage, vous avez camouflé votre blog en blog installé.

Partageons mon avis est à classer dans le groupe des blogs normaux. Comme j’ai plusieurs commentateurs réguliers, je suppose que je commence à intéresser plusieurs personnes !

Les petits blogs, objet du billet, d’aujourd’hui sont à ranger en deux catégories :
- ceux qui débutent,
- ceux qui s’en foutent.

Ces derniers, on s’en fout également sauf quand ils sont rigolos.

Ceux qui débutent sont aisément repérables : ils n’ont presque aucun commentaire et n’ont pas respecté certains de mes conseils de blogage (ils écrivent de trop longs billets, pas assez rythmés de fantaisies, passages en gras, liens, …). Comme tout le monde, ils jugent leur blog très bien et pensent que ceux qui n’y viennent pas sont des cons. Ils travaillent plus le contenu que le contenant pour montrer qu'ils sont bon. C'est une erreur : si personne ne vient, le contenu on s'en fout.

Il y a 3 millions de blogs actifs, dont probablement 4 ou 5000 « d’intérêt général politico-informatif », peut-être deux ou trois fois plus ! Je ne peux pas tout suivre.

Néanmoins, il faut les encourager. Mettez-vous à leur place. D’ailleurs vous y êtes.

Commentez ! Ca fait plaisir, ça montre aux types qu’ils ne travaillent pas pour rien.

Et il y a de forte chance pour qu’ils passent chez vous par la suite. Au bout de quelques temps, vous les mettez dans vos liens (si ce qu’ils font est correct).

Dans les premiers commentaires, donnez des conseils : « Très bon billet, mais vous devriez alléger le texte pour en faciliter la lecture à l’écran ».

Là, le type se précipite chez vous. Comme vous avez déguisé votre blog en blog de groupe B, le type n’y connaissant rien va automatiquement croire que vous êtes un des génies de la blogosphère et vous considérera comme un Dieu vivant.
Il vous mettra en lien chez lui et dès que vous ferez un bon billet, il vous citera. « Nicolas J. a fait un très bon billet sur Partageons mon avis sur la peine de mort dans l’Egypte au deuxième centenaire de notre ère. C’est une époque de l’Egypte que l’on connaît assez bien, heureusement que Nicolas J. est là pour nous en parler avec son émotion coutumière ».

Avant vous aurez pris soin de lui donner les conseils nécessaires pour que, comme les grands, il s’inscrive correctement chez technorati. Je ne plaisante pas : c’est un très bon conseil que vous lui donnez, il comprendra plus tard que le conseil profite plutôt à vous. Par honnêteté et sympathie, vous lui rendrez la pareille (il faut toujours citer un blog ou deux par billet : voilà de la publicité pour le blog de mon copain Luc).
N.B. : J'y reviendrai peut-être, mais ça nécessite une organisation particulière. Mémorisez les blogs visités dans votre Netvibes.

Conseils de blogage 11 – Faites vous passer pour un blogueur établi

Ce conseil est très dur à formuler. Il s’agit de faire croire aux gens qui débarquent chez vous que vous êtes déjà un peu connu sur la place. Le but du jeu est qu’un type qui débarque pense : « encore un nouveau trou du cul qui veut nous donner son opinion sur l’ouverture ».

Cela nécessite de respecter la plupart premiers conseils de blogage que j’ai donnés jusqu'alors (avec mon air bête, cette série est parfaitement préparée pour être lue dans l'ordre).
Cela nécessite de faire marcher un peu son ciboulot. Tiens ! Dans votre blog deux colonnes, mettez le colonne « utilitaire » à gauche et mettez-y en haut un pavé « Profil » (éventuellement avec rien à l’intérieur). Comment voulez-vous passer pour un type connu, si vous n’affirmez pas votre identité ?

Cela nécessite de ne pas afficher son compteur de visites en haut de page, mais uniquement en bas de colonne de gauche, après l’historique du blog et les liens. Comment voulez-vous passez pour un type connu, si vous affichez que vous en êtes au 1200ème visiteur ?

Cela nécessite d’ailleurs de faire monter artificiellement son compteur de visites pour pouvoir l’afficher au plus vite. Dès qu’il sera arrivé à 10000, il impressionnera le type avec ces 1200 ! Moi, par exemple, j’en suis bientôt à 30000 ! Je ne vais pas dire partout que j’ai trois blogs sur le même sitemeter et que j’en suis à 19 mois.

Cela nécessite de ne pas afficher 13 sites de référencement et 18 compteurs de visites : vous êtes au dessus de ça ! Cela nécessite de faire un billet par jour sur un sujet sérieux. Cela nécessite de faire un billet de temps en temps sur le web 2.0 pour dire « je vous présente de nouveaux trucs, avec moi, vous apprendrez ».

Je ne suis en train de faire un billet humoristique comme Ploum l’autre jour. Il s’agit de donner une allure de sérieux à votre blog pour préparer le conseil suivant.

23 juillet 2007

Conseils de blogage 10 – Commenter chez les blogueurs influents

Il y a dans la blogosphère ce qu’on appelle les blogueurs influents. Je ne sais pas quelle est la définition exacte ! Ils ont un bon classement dans les machins de classements et ont beaucoup de visites pas jour.

Moi, cette notion me gonfle un peu car j’en trouve certains mauvais mais comme vous êtes là pour augmenter votre influence, on ne va pas commencer à ronchonner.

Le fait est qu’ils ont beaucoup de visites et beaucoup de lecteurs : si vous mettez un commentaire, il y a une chance pour que 1% d’entre eux visitent les blogs des autres commentateurs et que 1% de ces 1% soient intéressés par un de vos billets et vous inscrive dans son netvibes.

Donc il faut commenter les zinfluents. Mais attention ! N’oublions pas la néthique. Il a trop d’ahuris qui viennent faire outrageusement de la publicité : « Salut, les gars, moi aussi j’aborde ce difficile sujet sur mon blog, dans ce billet : … ». Faites le uniquement si votre sujet est exceptionnel, sinon vous allez passez pour un abruti fini d’autant que quand on réfléchit bien la blogosphère est assez petite.

Faites l’essai un jour. Connectez-vous chez Birenbaum à 6h30. Guy est matinal et c’est un des plus réguliers. Un billet par jour, généralement assez tôt. Avec un peu de chance, vous serez le premier commentateur. Je n’ai jamais été le premier (si, mais à 6h30, on n'a pas toujours un truc intelligent à dire), mais une fois le deuxième : un mois après, ça continuait à me faire un ou deux visiteurs par jour ce qui est énorme. Cet exemple montre que la qualité du commentaire importe peu.

Les lecteurs de Birenbaum sont assez curieux.

Je laisse aussi parfois un commentaire chez Versac. Les commentateurs des deux sont franchement différents. Les lecteurs de Birenbaum sont très curieux, mais cherchent surtout à débattre, ceux de Versac sont plus intéressés par les blogs. Il me semble qu’il y a une plus haute probabilité pour qu’ils viennent commenter chez vous. J’en ai même un qui m’a cité dans un billet une fois (ce n’était pas un influent ! ça ne m’a attiré aucune visite !).

Ca m’arrive de commenter dans d’autres blogs mais, en fait, je ne consulte tous les jours que ces deux blogs. On ne peut pas être partout. Je laisse en moyenne un ou deux commentaires par mois sur chacun de ces deux blogs et un commentaire chez un autre type. Ce n’est pas beaucoup. Chacun va sur les blogs pour ce qu’il veut : moi c’est pour lire, pas pour débattre.

Je résume. Allez commentez dans les blogs qui ont beaucoup de visites, ça facilite le retour sur investissement, mais ne faites pas chier : il y a assez de commentaires inutiles.

20 juillet 2007

Conseils de blogage 9 – les référenceurs et annuaires

Nous y voilà ! Vous avez créé un blog tout neuf tout propre, un peu original mais que vous aimeriez bien lire ! Il faut donc convaincre un tas de gens que votre blog est largement plus intéressant que les autres et qu’ils doivent le lire.

Offrons nous un interlude de vingt cinq secondes : il faut aussi les convaincre de venir le relire et d’en faire la promotion. Ca, ça n’est que la qualité des billets et du blog qui le fera ! Ca ne dépend plus de moi… surtout si vous n’avez pas écouté les conseils précédents.

Il faut donc vous inscrire dans sites spécialisés, des référenceurs ou des annuaires. Ca ne sert pas à grand chose, mais un passage nécessaire.

Il s’agit dans la plupart des cas d’attrapes gogos. Ils proposent un service gratuit en échange de quoi vous mettez leur logo sur votre blog ce qui leur génère du business. Ce n’est pas honteux mais il n’y a aucune raison de se faire avoir ! Quand je vois tous ses blogs avec tas de logos, ça me fait doucement marrer. « Recommandé par les influenceurs » qu’ils disent. Il faudrait faire un sondage auprès des tauliers de blogs pour savoir le pourcentage d’entre eux qui utilisent les services des machins dont ils assurent la promotion !

Tous ces logos polluent les écrans. Si vous êtes cloués au lit avec 39° de température, vous pouvez vous amuser à vous abonner partout.

Repensez maintenant le problème dans l’autre sens. Si vous consultez les blogs, regardez vous réellement les publicités pour des référenceurs dans les colonnes du côté ?

Si vous chercher dans la blogosphère un blog sur Le Kremlin-Bicêtre, qu’est ce que vous faites ? Vous fouillez les sites de référencement ? Non ! Vous prenez Google – ou un de ses petits frères – et comme vous êtes la pire des faignasses vous tapez « Blog Bicetre ». Ca marche très bien !

A noter que ceci est encore plus rapide : http://www.technorati.com/posts/tag/bicetre

Mais probablement moins fiable. Technorati est pas mal utilisé les blogueurs et donc des gens susceptibles de venir vous lire. C’est le number one in the world pour les recherches dans les blogs.

Vous allez donc créer un compte chez technorati et y déclarer votre blog. Ensuite, vous suivrez l’évolution de votre classement « authority ». Ce truc dépend du nombre de fois où vous êtes cités sur la toile. Vous pouvez aussi suivre le classement !

Partageons mon avis est 170 000ème (autorité de 37).
Partageons mes âneries est 500 000ème (autorité de 13).
Partageons le reste est 900 000ème (autorité de 7).

Detoutderien, de Gaël, est 1 400 000ème (autorité de 4).
Son autre blog est 1 800 000ème (autorité de 3).
Le Gang du Canton, de Luc, est 1 100 000ème (une autorité de 5).
C’est pas moi qui filosoeuf, de Tonnegrande, est 800 000ème (autorité de 8).
Salade de presse, du même, est 2 500 000ème (autorité de 2)
Sarkoprout, de Franssoit, est 1 800 000ème (autorité de 3).
En tranche, du même, est 900 000ème (autorité de 7).
Le journal de Franssoit, toujours du même, est 600 000ème (autorité de 10).

Je les cite ici car je connaissais les tauliers avant la création des blogs et que j’ai pu suivre leur évolution.

De tous ces blogs, les miens sont largement les plus actifs (sauf peut-être detoutderien depuis quelques jours !), en terme de nombres de billets. Franssoit et moi (et Gaël depuis peu) sommes à peu près les seuls à aller commenter ailleurs (Tonnegrande a des crises…). Franssoit signe avec l’adresse de son journal, moi, la plupart du temps, avec celle de Partageons mon avis.

Sarkoprout est celui qui publie le moins. Salade de Presse et les deux blogs de Gaël sont les seuls à n’avoir été créés que depuis quelques mois. Après moi, c’est sans doute « C’est pas moi qui… » le plus ancien. Sarkoprout a également de la bouteille.

Je donne ces informations pour relativiser l’importance des classements puisqu’on ne sait pas trop à quoi ça correspond ! Je crois que le principal critère est le nombre de fois où on est cité ailleurs. Ca ne veut strictement rien dire ! Par exemple, mes trois blogs se citent mutuellement !

Certaines plates-formes de blog, comme hautetfort, voient leurs blogs avantagés dans ce classement. Pour l’anecdote, certains utilisateurs mettent un gadget qui permet d’afficher les derniers blogs hautetfort mis à jour : dès que vous publiez un billet, vous êtes automatiquement cités sur une dizaine d’autres !


Après s’être inscrit chez technorati pour la simple et bonne raison que c’est la référence, il faut s’inscrire ailleurs. Avant, je vais citer un avantage de technorati : il n’y a pas besoin d’être inscrit pour être classé ! Tous les blogs sont référencés ! C’est trop facile d’être 1er à un classement où un seul blog est inscrit… (ça arrive presque). Technorati est un truc sérieux contrairement à la plupart des machins.

Il faut s’inscrire chez Wikio qui est, je crois, le numéro 1 français des moteurs de recherche spécialisé dans les blogs en Français. C’est très important, il faut les encourager. Et en plus, c’est bien pratique d’avoir un moteur qui ne donne que des résultats en français ! Allez chercher Royal sur Technorati ! Si on est inscrit, Wikio fournit également un classement. Je ne connais pas le fonctionnement, depuis 10 jours, je suis le 309ème blog politique et 1360ème blog en tout, pour Partageons mon avis

Ensuite, il faut s’inscrire sur bonvote qui est un classement de blogs politiques. Les critères utilisés sont totalement nuls (aucun autre critère n’est utilisable : rendons leur cette hommage). Ils sont basés sur le classement technorati et une liste de mots clés (c’est pour ça que je mets toujours des mots clés dans les billets sur Partageons mon avis, pas pour attirer des visites !). Je suis environ 250ème, il y a un an, j’étais 140ème. Pendant la période électorale, j’étais entre 280 et 320, selon les jours.

C’est tout.

Ca ne sert à rien, mais c’est rigolo à observer.

Conseils de blogage – Interlude 2

Le billet que j’ai signalé hier sur mon autre blog tombe bien ! Il nous permet de rigoler philosopher sur la blogomachin et l’influence, les compteurs de visite, alors que je suis en train d’expliquer comment avoir des lecteurs.

Alors que les blogs devraient être un lieu de franche rigolade, de bonhomie familiale, d’information blogosphérique, de poésie, de débat politique, … quelques hurluberlus ne pensent qu’à se demander s’ils ont vraiment la plus grosse.

Vouloir lutter avec ces gogos offre peu d’intérêt : ce qu’il faut, c’est se trouver un public qui nous aime bien… Nous avons d’ailleurs tous nos petits blogs préférés !

19 juillet 2007

Vive Google Analytics qui nous permet de faire des billons cons en 20 minutes

Je n’avais encore jamais répondu aux questions ayant amené Google à penser que ce blog serait idéal pour obtenir des réponses.

Réparons cet oubli.



a quoi sert un document enveloppe sur l'ordinateur

Ca sert à imprimer sur une enveloppe. Par exemple une adresse.

Y’en a qui sont cons.

acheter boîte de palourdes

Je pense que tu peux demander à un poissonnier. Google ne pourra rien pour toi.

Je dois être le seul blog à parler de palourdes.

actrices a poil

Tu as essayé les cinémas pornos ?

adresse du gouverment de paris

Je ne sais pas ce qu’est un gouverment. Si tu parles du gouvernement de Paris, sache qu’une commune n’a pas de gouvernement. A la limite, tu peux t’adresser à la mairie. Je crois me rappeler qu’elle place de l’Hôtel de Ville.

adresse écrire mairie kremlin bicêtre

MONSIEUR LE MAIRE
HOTEL DE VILLE
94270 LE KREMLIN BICETRE

Il faut écrire l’adresse en majuscule et sans tiret à Kremlin-Bicêtre, ça passe mieux dans les machines de La Poste.

au bout de cinq ans un ordinateur portable est il obsolete?

Je suis catégorique : OUI.

avoir une aconte

Il faut écrire correctement une lettre à son patron, si ce que tu désires obtenir est bien un acompte sur ton salaire.

blog de zoophilie

Vois ça avec Franssoit (voir mes liens dans l’autre blog).

blog luc couilles

Essaie sur le blog du canton (voir mes liens dans l’autre blog).

blog photo de femme nu sous leur robe

Quel intérêt ?

c'est quoi un libellé de compte

C’est le nom que porte ton compte. Par exemple : « Dépôt à vue ».

comment acheter salaire 1200 euros

Un salaire ne s’achète pas mais se perçoit.

comment activer norton 2007 par telephone

Le mieux est de l’activer par internet.

comment contredire son patron

C’est facile. Par exemple : « Non, chef ! ».

comment devenir supporter de l'om

Résilier son abonnement au PSG ? Regarder les matches ? Chanter « On vous met le feu » ?
C’est comme tu veux.

comment faire l adresse sur enveloppe savoir vivre

Ce n’est pas une question de savoir vivre mais de normalisation pour passer dans les machines de tri. Je te conseille le site de La Poste, qui, crois-je me rappeler, a quelques compétences dans le domaine.

comment faire marcher deux pc avec un seul clavier

Il faut brancher le clavier sur le bon PC. Sinon, il faut brancher en parallèle mais ça ne permet que de faire la même chose sur les deux PC.

comment mettre la photo de ma femme nue

Ca dépend du logiciel utilisé. Je vais néanmoins te donner un conseil : demande lui avant.

comment mettre la photo de ma bite sur le web

Il faut la prendre en photo, puis la mettre sur le web.

demande carte grise remplissable à l'ecran

Il vaudrait mieux qu’elle soit « remplissable » au clavier.

est ce qu'il faut debrancher la neuf box quant on part en vacances

Il vaut mieux à cause des orages. Sinon on s’en fout.

grosse bite a sucer a villejuif

Tonnegrande973.blogspot.com d’après la rumeur.

j'ai acheté un nouveau pc et rien sur l'ecran

Tu n’a rien acheté sur l’écran ?

jolis mots allemands

Schöne

les photomatons sont ils fiable pour les photos d identite

Ils sont souvent conçus pour.

loic qui a une grosse bite

Le Gros Loïc, boulanger à Bicêtre ?

ma femme suce dans le metro

Je te conseille le divorce.

message delivery failure orange

Tu peux répéter ? J’ai mal reçu la question.

modification nom de google

Vu sa notoriété, je ne pense pas que Google sera d’accord.

photo des plus grosse bite de mec

Je ne sais pas. Je n’ai que des photos des grosses bites de filles.

problème troisième colonne sur blogger

Il n’y a que deux colonnes possibles avec blogger et c’est aussi bien.

que regarder en premier avant d'acheter

Ca dépend un peu de ce que tu veux acheter. Il est souvent conseillé de regarder le prix en premier.

qu'elle memoire pour le hp pavillon dv6000

J’ai oublié.

récupérer des messages supprimés sur boîte vocale orange

Trop tard.

secrétaire de mairie vie privé

Il y a 36 000 communes en France, ce qui doit nous faire un paquet de secrétaires de mairie. Je suppose qu’elles ont des vies privées différentes ; il faudrait que tu affines la question.

video une femme baise son neveu

Et vice versa ?

Conseils de blogage – Interlude 1

Ainsi s’achève la première série de conseils (la suite se prépare). Il s’agissait d’avoir un blog suffisamment correct pour que des types jugent opportun de s’arrêter chez vous et de philosopher un peu sur les visiteurs.

Dans la prochaine série, il s’agira de trouver comment attirer les lecteurs chez vous (et chez moi par la même occasion) !

Je parlerai donc :
1 – des référenceurs et autres classements de blogs,
2 – de l’analyse des visiteurs,
3 – de se faire connaître de manière sympathique.

Et après on verra.

Conseils de blogage 8 – Gérer ses commentaires

Je vais faire court.

Règle 1 : il faut toujours répondre aux commentaires postés sur son blog.
Deux exceptions :
1 – les types que vous connaissez bien (sinon ça fait une surenchère de commentaires)
2 – les trolls (sauf pour les exciter pour rigoler) : les ignorer est la seule méthode pour les évacuer (je dis bien, si ce sont vraiment des trolls, c’est la seule méthode).

Pourquoi toujours répondre ? Outre la politesse normale, il y a la logique… Vous voulez avoir des lecteurs, vous n’allez pas vous comporter en mufle !

Règle 2 : des types viennent chez vous pour se faire de la publicité. « Venez voir sur mon blog, je parle du même sujet que vous » ou « Venez voir mon blog, il est très bien ». Il faut les ignorer (on peut aller visiter les sites au cas où). Moi je me fous de leur gueule : « Si ton blog était bien, je le connaîtrais déjà ».

Règle 3 : si un type commente chez vous plusieurs fois, c’est qu’il vous trouve sympathique et aime bien ce que vous écrivez (qu’il soit ou non d’accord). La moindre des politesses est d’aller commenter chez lui (c’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’il commente chez vous… il faut savoir repérer), sauf si son blog est nul ou si c’est un con (ça ne peut pas être le cas, puisqu’il vous trouve sympathique).

Conseils de blogage 7 – la colonne

Dans la première série de conseils, je disais que le blog devait avoir deux colonnes, dont une « utilitaire ». Dans le dernier, je disais qu’il y faut des liens.

Que faut-il donc vraiment dans cette colonne ? C’est la vôtre, vous en faites ce que vous voulez.

Je vais juste donner rapidement mon point de vue.

Premièrement, il faut mettre en haut un pavé avec le profil, la description du blogueur. Même si ce profil est grotesque comme le mien qui aujourd’hui représente une boite de maquereaux. Pourquoi ? Parce quand il n’y en a pas ça manque. Allez faire un tour sur les blogs.

Deuxièmement, il faut mettre son email (en format graphique pour éviter les spams et les recherches). Pourquoi ? Pourquoi pas ! Rien ne vous empêche d’envoyer chier les mecs qui vous écrivent si ça vous gonfle. Par contre, vous serez bien content quand un de vos lecteurs vous signalera discrètement une faute d’orthographe odieuse ou vous informera de la nature trollesque d’un commentateur.

Troisièmement, il ne faut rien oublier. Par exemple, avez-vous pensez à mettre la liste des 10 derniers commentaires publiés sur différents billets ? Comment voulez-vous qu’un lecteur qui ne reçoit pas de mail à chaque commentaire puisse suivre ?

Quatrièmement, il faut mettre les trucs important en premier (profil, 10 derniers commentaires, liens et historiques). Les autres gadgets sont bien jolis mais on s’en fout, comme de vos dernières lectures, vos morceaux de musique préférés ou vos derniers films regardés.

18 juillet 2007

Accras d'aubergine


C'est juste pour détendre l'atmosphère.

Conseils de blogage 6 – Les liens

Eric, patron de Crise dans les médias, donne aujourd’hui des conseils pour mettre des liens dans les billets. Vous pouvez les lire et les appliquer.

Néanmoins, dans un premier temps, n’espérez pas avoir des visites sur les mots clés délibérément placés si votre blog est généraliste. Par contre, respectez bien ces conseils : on travaille aussi pour le long terme.

N.B. : Les références documentaires fournies par Eric sont trop précises à ce stade de notre entreprise qui est de se trouver quelques lecteurs qui apprécient ce qu’on écrit. Pour devenir la star de la blogosphère, on verra plus tard.

Comme Eric parle des liens aujourd’hui, je suis obligé de rebondir sur le sujet.

Il y a quatre principales manières de découvrir un blog :
1 – par hasard, avec des mots clés,
2 – par un lien conseillé dans un billet,
3 – par un lien dans une liste sur un blog,
4 – par les commentaires si les commentateurs mettent des liens vers leurs blogs.

C’est donc ainsi que des lecteurs tomberont sur votre blog. Sur le 1, c’est le hasard, on ne peut pas développer. On peut améliorer la probabilité, ça fera l’objet d’un billet spécifique, comme le 4.

Il reste le 2 et le 3 : il est important que des blogueurs vous mettent en lien si vous voulez avoir une chance d’être connu !

Faites des liens sur des billets ou sur des blogs ! C’est facile. Par exemple, ce matin j’ai découvert le billet d’Eric sur les liens : et hop ! Je le mets en lien. Ca m’arrive de faire des billets très courts : « J’ai trouvé ce très beau texte chez machin, lisez-le ! » ou « Voyez ce site très intéressant sur… ».

Comme le dit Eric, faire de beaux liens ça permet d’améliorer son classement chez Google. En outre, Eric consultera prochainement son technorati (j’y reviendrai) et s’apercevra que je l’ai mis en lien ! Il va se demander : « Bordel, qu’est-ce qu’il a encore écrit sur mon dos, ce con ? ». Et hop ! Un lecteur de plus.

N.B. : Je plaisante, Eric lit « Partageons mon avis » et n'utilise pas mon délicat langage chatié !

Etre en lien sur d’autres blogs permettra évidemment de recevoir des visites. Ca a d’autres avantages... cachés. Le gros ordinateur de Google se dira « Putain ! Il est souvent cité par des sites ce blog, il doit être très important » et vous privilégiera dans les recherches. Le moins gros ordinateur de Technorati (j’y reviendrai, j’ai dit !) se dira à peu près la même chose et améliorera la notation de « l’autorité » (l’influence ?) de votre blog.

Faites des liens ! Je ne sais pas si Dieu vous le rendra, mais les autres blogueurs, si !

Conseils de blogage 5 – Billets à faire

Je n’ai pas à rentrer dans la politique éditoriale de votre blog ! Je vais néanmoins donner 4 conseils.

1 – Parlez de sujets que vous connaissez mieux que les autres

Gaël, par exemple, nous parle parfois de l’environnement, sujet dont il a fait son métier. Ca m’intéresse. Tonnegrande nous parle souvent d’intégration (quand je dis souvent, c’est une façon de parler).

Ce sont deux sujets dont je ne peux pas parler car je ne m’y connais pas assez pour apporter un plus !

Je n’ai pas le droit de parler de mon boulot, mais quand je vois certaines âneries racontées par la presse, j’ai parfois envie de bondir ! Par contre, je parle parfois d’économie ou de bourse, sujet que je connais sans doute mieux que la moyenne des blogueurs.

2 – Parlez de sujets que vous serez les seuls à aborder mais qui peuvent intéresser les gens

« Partageons mon avis » est le seul blog à s’intéresser au Kremlin-Bicêtre. Certains billets que je fais sur des sujets locaux (législatives, aménagement, …) trouvent une audience ! J’ai même eu la visite du candidat UMP pour les législatives : il a mis un commentaire (il n’était pas content).

C’est simple. Je crois que mon blog est le seul à parler de la politique à Bicêtre. J’ai fait quelques cartons.

En banlieue parisienne, le blogage local c’est important ! Nous n’avons pas la chance d’avoir une Presse Quotidienne Régionale ! Dans le Parisien, il a dix lignes tous les trois jours sur Bicêtre et ses 25 000 habitants… alors que dans le Télégramme, il y a tous les jours une page et demi sur Loudéac et ses 10 000 habitants.

Un type qui cherche des renseignements sur la construction d’un centre commercial Auchan au Kremlin-Bicêtre trouvera plus d’informations dans mon blog et le site de la Mairie de Bicêtre que dans tous les autres médias !

3 – Publiez assez souvent

Ne laissez pas vos lecteurs plus de deux ou trois jours sans nouvelles (sauf pour les vacances) ! Ils vous auront vite oublié !

N.B. : Publier souvent, ne veut pas dire publier n’importe quoi, voir le conseil de blogage précédent. Si vous n’avez rien à dire, faites un billet court : « Font chier avec leurs réunions tardives au boulot le soir, je n’ai pas le temps de faire des billets pour me moquer du gouvernement ». Ne vous forcez jamais à faire preuve de création.

4 – Variez le rythme et les sujets

Quand vous aurez trouvé un thème principal pour votre blog, n’oubliez pas de parler d’autre chose de temps en temps. Quelques billets courts un peu people, des trucs vaguement personnel pour humaniser le blog, …

Quelques billets sur les blogs, les sitemeters et autres trucs webistiques : ça attire les commentaires !

Conseils de blogage 4 – Billets à ne pas faire

Dans la première série de conseils, j’évoquais l’aspect visuel du blog : un blog moche et je zappe. Pour le contenu, c'est pareil !

J'en suis donc maintenant à un sujet délicat : le contenu qu’il ne faut pas avoir !

Quand je vais sur un blog, lire des billets, il faut que ça m’apporte quelque chose. Au minimum de la distraction, de la bonne humeur, de la nostalgie, de l’instruction, …

Sinon, je zappe.

Fidèle à mon habitude, je vais prendre un exemple : l’arrêt de l’émission Arrêt Sur Image. 2654 billets d’analyses ont été faits. On est tous d’accord que c’est regrettable et probablement une ingérence insupportable du gouvernement dans l’information. Ce n’est pas la peine de faire 50 lignes sur le sujet. Elles ont déjà été faites. Et surtout, je les ai déjà lues.

Voilà ce qui peut être dit en trois lignes : « L’émission ASI a été arrêtée. C’est regrettable et une ingérence insupportable du gouvernement dans l’information. Allons tous signer la pétition » (avec un lien sur la pétition). Ca suffit ! Ca informe ceux qui ne sont pas au courant. Ca montre de la solidarité avec l’équipe. Ca rappelle l’adresse de la pétition. Ca fait branché (ça m’échappe, mais il paraît que c’est branché de parler d’ASI sur les blogs).

Il faut donc éviter :
Petit 1 : les analyses déjà faites par d’autres.
Petit 2 : les informations disponibles sur les sites d’information (je n’ai pas besoin des blogs pour savoir qui a gagné l’étape d’hier ou qui l’Europe soutient pour la présidence du FMI).
Petit 3 : la recopie de billets ou d’articles ou de dépêches (un résumé et un lien me suffisent si vous voulez m’inviter à prendre connaissance de quelque chose).

Ne perdez jamais de vue qu’un type qui viendra pour la première fois sur votre blog et lira un truc sans intérêt vous mettra en liste rouge.

Je ne dis pas que c’est facile. Moi-même…

16 juillet 2007

Conseils de blogage 3 suite – Les mots clés avec prudence

Quand je consulte mon sitemeter, je constate des recherches aboutissent chez moi sur des trucs que je voudrais éviter.

En janvier 2007, j’ai eu des centaines – oui – de visites par des gens qui cherchaient des précisions sur les histoires de cul des dirigeants socialistes.

Pour l’anecdote, c’est un type qui en avait parlé dans un commentaire à un billet. Comme ce commentaire m’attirait des visites, ça m’avait amusé, j’en avais fait – comme un con – un billet ! Je dis bien des centaines de visites !

J’ai supprimé ça vite fait pour deux raisons. La première est qu’il est toujours amusant de voir monter son compteur de visites, mais autant que ça se fasse sur des sujets sains : ces histoires de cul n’ont pas à rentrer dans la politique. La deuxième est que les propos étaient à la limite de la diffamation.

Dorénavant, quand un type dit des conneries dans un commentaire, je le supprime quelques jours après (ce n’est pas de la « censure » : je laisse les lecteurs réguliers lire, juste de la prévention). Quand je fais des billets sur les recherches rigolotes dans mon sitemeter, je camoufle certains mots pour qu’ils ne perturbent les moteurs de recherche.

Par ailleurs, suite à une aventure largement racontée sur le blog, je ne cite pas les noms complets des gens qui ne sont pas vraiment des célébrités.

Ca ne m’empêche pas d’utiliser le mot « kamasoutra » un billet sur deux : c’est porteur

12 juillet 2007

Conseils de blogage 3 – Des mots clés !

Quand j’ai commencé à m’intéresser au nombre de visiteurs de « Partageons mon avis », je mettais un tas de mots clés pour être repéré par des moteurs de recherche. C’était complètement con ! Des milliers de blog parlaient de Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et autres héros de notre vie démocratique.

Et toi, là, qui me lis, crois-tu être le seul à avoir donner ton avis sur la déprogrammation d’arrêt sur image ?

Quand on a un blog qui aborde des sujets liés à la politique générale, il ne faut pas espérer être lu par hasard par un quidam qui s'intéresse à notre avis.

Les mots clés sont importants pour les sujets qui ne sont pas généraux.

Je connais un gugusse qui a fait un billet sur un sujet original, une espèce d’exposition sur un fleuve dans un patelin de France. Le titre du billet est : « Sortie culturelle ».

Quand on fait un tel billet, on l’intitule « Sortie culturelle : la compagnie KMK installe son Roman Fleuve sur la Loire, à Tours ». Si le titre est trop long, on regroupe les mots clés dans une même phrase si possible en début de billet. Avec une recherche sur google, il devrait arriver dans la première page !

C’est loin d’être le cas !

N.B. : Depuis la rédaction de cet exemple, il a fait d’autres billets sur le sujet, le classement remonte.

Pensez donc ! Le mot « Tours » n’apparaît pas dans le billet (sauf dans la signature). Il faut faire du lourd : « la compagnie KMK installe son Roman Fleuve sur la Loire, à Tours ». Et dans les libellés : KMK, Roman Fleuve, Loire, Tours.

Mais je plaide coupable ! Pour les quelques sujets qui ne sont pas généraux ou pour déconner, j’oublie généralement de mettre des mots clés où il faut ! Voyez par exemple, le titre de ce billet : « Conseils de blogage ». Personne ne va aller cherche le mot blogage sur google !

Mais je peux toujours changer de titre, comme il s’agit d’un billet général sur les blogs, j’ai très peu de chance d’être repéré. Je travaille pour rien. Uniquement pour la gloire !

Je résume : à moins de parler d’un sujet spécifique, il ne faut pas espérer attendre des visiteurs réguliers par les mots clés placés dans le billet.

N.B. : Je n’ai pas dit que les mots clés ne sont pas importants sur les sujets généraux (il faut les soigner aussi), mais ils ne permettent pas de faire monter l’audience à court terme ! Mais l’audience est un travail de longue haleine ! Ce qu'il faut c'est être repéré par les moteurs de recherche POUR les gens qui cherchent des information sur le Roman Fleuve à Tours et donc être premier sur Google !

Conseils de blogage 2 – Le compteur de visites

Pour savoir si leurs blogs sont populaires, les blogueurs utilisent souvent le compteur de visites.

Quand on débute et qu’on blogue sérieusement on se lamente de voir ce machin plafonner à 10 par jour : c’est une erreur ! Je n’ai pas mis 9 ans et 4 mois pour arriver où j’en suis. Le compteur de visites ne compte que ce qu’il veut compter !

Les dés sont pipés. Je vais le démontrer en fin de billet, mais comme vous êtes fainéants vous ne lirez pas tout. Je passe directement à la suite.

Le seul intérêt du compteur de visites est son évolution. Si le nombre de visites baisse… vous êtes sur la mauvaise pente. Vous ne travaillez pas assez ! Il y a un autre intérêt : rigoler avec et regarder les pics de visites, comme pour mon blog, par exemple, quand j’ai parlé de la culotte de Tatiana Golovin.

Comparer son compteur de visites entre blogueurs est équivalent à se poser la question de savoir qui a la plus grosse !

Quand on a éliminé le nombre de visites, il faut trouver d’autres critères de satisfaction.

J’élimine directement le nombre de commentaires. Si un dialogue se crée entre deux personnes, ça ne veut pas dire quelles sont satisfaites de votre blog. Avec un ami blogueur, on a constaté que les sujets « frivoles » attirent les commentateurs. Sur ces sujets, tout le chacun peut donner son avis alors qu’il est vachement dur de donner un avis intéressant sur certains sujets sans passer pour un con !

Bon. Trouvons des critères de satisfaction.

Le plus facile est le nombre de commentateurs réguliers. Si un gugusse revient vous voir tous les jours et poste tous les trois ou quatre jours un commentaire, c’est qu’il aime bien votre blog. Même si le commentaire est négatif : si vous arrivez à énerver quelqu’un, c’est déjà ça.

L’origine des visites (le « by referral » du « sitemeter ») est un motif de satisfaction. Ca permet de savoir sur quelle page du web ont cliqué vos visiteurs pour arriver là. Toutes les entrées qui ne viennent pas d’un moteur de recherche sont des gens qui viennent chez vous parce que quelque chose les y pousse !

Le bonheur, c’est de voir des personnes qui ont mémorisé votre blog dans leurs favoris (l’origine de la visite est alors inconnue) ou dans leur agrégateur.

L’observation du « by referral » permet de voir si vous avez VRAIMENT traité d’un sujet qui intéresse les gens. J’ai fait des billets sur ma circonscription pendant les législatives et un billet sur la fermeture d’une bretelle d’autoroute dans ma commune : des carton. Sur ces sujets, j’étais presque le seul à donner une information ou un avis dans tout le web.

Voilà des critères de satisfaction !

En début de billet, je vous avais promis de démontrer que le compteur de visites ne sert à rien. Nous y voilà.

D’abord votre prose n’est pas disponible que dans votre blog mais aussi dans les « flux ». Par exemple, je ne vais pas sur tous mes blogs favoris : quand les billets sont courts, je les lis dans mon netvibes, ça va beaucoup plus vite ! Je ne suis donc pas comptabilisé parmi les visiteurs des blogs que je lis !

Par ailleurs, la plupart des recherches dans les blogs concernent des trucs cochons.

Par exemple, je parlais ci-dessus de mon billet sur la culotte de Tatiana. L’objet du billet était de me moquer des anglais qui ne l’ont pas laissée rentrée sur le cours parce qu’elle avait une culotte rouge. Je pourrais parier que les gens qui sont venus chez moi cherchaient des photos de la culotte ! C’est raté !

Si des gens tombent chez vous avec une recherche, ça peut être parce que vous utilisez des mots rarement employés sur le web. Par exemple, j’ai deux visites par jour qui proviennent de la recherche de « kamasoutra ». On est très peu à utiliser le mot Kamasoutra sur le net !

Enfin, les gens ne savent pas faire des recherches sur google et que google utilise l’intégralité des mots d’une page pour fournir un résultat. N’importe quelle combinaison. Par exemple, vous faites un billet sur un film que vous avez vu en citant une jeune actrice célèbre et un autre billet en expliquant pourquoi vous aimez les labradors à poil ras. Ces deux billets se retrouveront dans la même page d’archives. Tous les pervers qui cherche des photos de « cette actrice à poil » tomberont chez vous !

N.B. : La prochaine fois, écrivez « à poils ras ».

Je m’explique : en avril, période électorale, j’ai fit 55 billets sur « Partageons mon avis » (environ un long, politisé par jour, plus des petits avec des liens ou des informations). Mes archives d’avril sont consultables dans
une seule page web. Voyez le nombre d’associations de mots que google peut faire !

Je fais souvent des billets sur les recherches rigolotes qui aboutissent chez moi (ne mettez jamais « avis » dans le titre d’un blog, ça attire les gogos qui veulent des avis sur tout).

Ce n’est pas ça qui fait le nombre de lecteurs !

11 juillet 2007

Conseils de blogage 1 - L'introduction

Hier, dans « Partageons mon avis », je me suis énervé après un blog mal présenté. Il a corrigé son principal défaut. Je vais en faire la publicité.

Du coup, j’ai donné un tas de consignes pour écrire des billets au niveau de la forme.

Je pense continuer dans les prochains jours à donner quelques conseils aux blogueurs néophytes. Ce n’est pas que mon blog soit particulièrement fréquenté, mais j’ai 20 mois de blogage en réserve et quelques observations à faire… De l’inintérêt du comptage des visites au choix des sujets de billets, j’ai des réserves !

Vraiment des réserves… Depuis 19 mois, j’avais préparé un tas de trucs sur les blogs que je n’ai jamais diffusés : après tout, chacun fait ce qu’il veut sur son blog.


Mais ! Avant-hier, Gaël, sur ce billet, a réagi en réponse à une de mes critiques : « si même toi tu jettes l'anathème sur l'objet de mes billets qui va me lire ? ».

Etant arrivé à environ 160 visites par jour, il est juste que je raconte comment j’y suis arrivé ! Et pourquoi ce n’est pas très important.

10 juillet 2007

Affichage des flux de commentaires avec blogger

Avec blogger, dans la mise en page, il est possible d’afficher les derniers commentaires postés par les utilisateurs. Option ajouter un flux…

Encore faut-il savoir où est le flux !

J’ai trouvé. Voilà l’adresse des flux de commentaires pour ce blog :
http://jegweb.blogspot.com/feeds/comments/summary
Ah ! Les bons trucs et astuces de Nicolas !

03 juillet 2007

Un bien beau métier !

Je suis consultant, c’est un beau métier. Vous ne savez pas ce que c’est ? C’est facile. Il faut un domaine de compétence. Si possible. Ensuite, il faut trouver des clients qui acceptent de vous donner des sous pour avoir des conseils.

Prenons un exemple. Heu… Il faut un truc que tout le monde connaisse.
Tiens ! Imaginiez que vous me preniez comme consultant en tâches ménagères. Vous m’invitez chez vous pendant huit jours. J’observe comment vous fonctionnez et je vous donne des conseils pour améliorer le fonctionnement de la boutique.

On ne travaille sur le fond, juste sur la forme.

Par exemple, si je vous vois faire des pâtes avec le bœuf bourguignon, je n’ai pas mon mot à dire même si c’est bien meilleur avec des pommes de terre cuites à l’eau.


Par contre, si vous ne le faites pas mariner 24 heures à l’avance, j’interviens ! Pas méchamment ! Je n’appelle pas votre mère ou votre conjoint pour lui dire : c’est quoi ce bordel ? Non ! Je vous susurre discrètement à l’oreille que les règles de bases de la profession exigent un marinage de 24 heures.

Quand on est compétent, il faut un domaine de compétence assez large. On ne peut pas être uniquement consultant en bœuf bourguignon. Ou alors il faut vraiment être à la pointe, un peu comme ma copine Régine qui met des tomates pelées pour épaissir la sauce mais moi, je trouve que ça gâche le tout. De toutes manières, si les consultants étaient d’accord entre eux, ça gâcherait le boulot.


J’en étais à passer huit jours chez vous à observer votre fonctionnement en tâches ménagères. A vos frais. J’observe tout.

Par exemple, si vous passez votre samedi matin à faire des courses pour la semaine et que vous ramenez un pack de flotte, un pack de bière, six bouteilles de rouge, six boîtes de lait, un paquet de papier hygiénique, un paquet de sopalin, 12 boites de gâteaux pour le goûter des gamins, 3 boîtes de céréales diverses pour le petit déjeuner, un sac de pomme de terres, un autre de pommes golden de base, 2 paquets de steaks hachés surgelés, une boîte de cornets de glace, un sac de haricots vers surgelés, une bouteille d’huile, deux d’eau de javel, une de Ricard, une boîte de lessive de 5 kg, je vous dis stop.

Je suis un bon consultant. Vous avez une organisation du travail déplorable, j’interviens. Je donne un conseil. J’ai bien mérité mon salaire. En l’occurrence, le conseil est : « tu prépares ta liste de courses le mercredi soir et tu prépares une commandes au bureau le jeudi pendant la pause déjeuner (ou le mercredi soir à la maison) et tu te fais livrer le samedi matin ». Voilà, c’est tout simple ! Deux heures gagnées ! Tout le stress évité, plus de paquets à porter de la voiture à la maison, voire, pire, à l’appartement, plus de gosses qui vous énervent dans les rayons du magasin, …

C’est un excellent conseil. Ca vous coûte 15 ou 20 euros de plus (et encore…) pour près de deux heures de gagnées, deux heures et 20 euros que vous pourrez récupérer en achetant des produits frais au meilleur prix, en évitant de sortir la voiture, en entretenant mieux la maison, en ayant le temps d’acheter des fringues de qualité au meilleur prix, …

Je ne vous sens pas très convaincu par ces deux exemples (le Bourguignon et les livraisons). Vous avez tort. Il ne s’agit pas de vous convaincre sur les activités domestiques, mais sur la façon dont le consultant rempli son boulot en trouvant des bons conseils qui seront généralement rejetés pour des mauvaises raisons.

Tenez ! Trouvez-moi une seule bonne raison de ne pas faire mariner le bourguignon ou de ne pas faire livrer ses courses ! Aucune, à part des mauvaises habitudes ancestrales. Vous avez appris à faire le bœuf bourguignon sur un mauvais bouquin de cuisine et l’époque d’avant internet interdisait de faire des commandes… par internet.

Il faut vivre avec son temps : écoutez les conseils des consultants.

Je retourne chez vous observer.
Tous les matins, vous prenez dix minutes à faire votre lit en étalant bien la couette pour éviter tous les plis. Votre maman vous a appris à faire votre lit. Mais ça ne sert à rien. Il suffit de fermer la porte de la chambre. De toute manière, la première chose que vous ferez le soir, c’est d’ouvrir le lit pour vous coucher.

Alors, ce n’est pas du bon sens, ça ? L’équivalent de plus de 6 journées pleines (24 heures) de travail inutile évité au cours d’une vie.

Vous voulez encore un exemple ? Bon. D’accord. Mais c’est pour que vous compreniez bien ce qu’est le métier de consultant, plutôt que de nous traiter de fainéants.

Je retourne chez vous observer, à titre gracieux, une fois n’est pas coutume.

Tiens, le dimanche matin, tous les quinze jours, vous faites vos comptes. Vous ouvrez les relevés, pointez chacune des dépenses, comparez avec la souche de votre carnet de chèques, triez les facturettes de carte bancaire, vérifiez les retraits, … Ca part d’un bon sentiment. Il faut gérer.

Mais.

Petit 1 : il y a plus simple pour faire ses comptes. Il suffit de regarder tous les trois ou quatre jours ses comptes par internet. La mémoire suffit à vérifier qu’il n’y a pas d’opération passée abusivement ou des opérations en instances qui pourraient vous mettre à découvert ou des chèques dans la nature. Il vaut mieux passer 20 secondes tous les trois jours qu’une demi heure tous les 15 !

Petit 2 : ça ne sert pas à grand-chose de faire des comptes. Ce n’est pas ça qui vous rendra plus riche. Le principe n’est pas de savoir si votre banque ne s’est pas plantée, ce qu’il faut, c’est savoir où partent vos sous et savoir combien il vous en reste à dépenser. Vérifier qu’ils sont bien dépensés n’est pas de la gestion, juste de la fatigue inutile.

Ca vous donne juste bonne conscience. Moi, les comptes, c’est toutes les semaines, pendant trente cinq secondes (il faut dire que je fais toutes mes dépenses en liquide et qu’en tant que célibataire, je n’ai pas beaucoup de dépenses exceptionnelles !).

Un autre exemple.

J’observe.

Vous n’avez pas de parking dans votre résidence : vous louez un box 70 euros par mois pour éviter qu’elle soit volée. C’est complètement con. Où croyez vous que les voleurs seront plus peinards pour vous voler vos roues, votre autoradio et tout ce qu’il y a de volable ? A l’abri dans un box fermé ou le long d’une grande route avec des rondes de police toutes les demi heures ? Ce qui compte – et peux justifier la location d’un box – c’est de ne pas perdre de temps à trouver une place.

En autre exemple ? Non ! Ca suffit. Bon ! Juste un, vite fait, alors. Ou plutôt deux en un !

Tous les mois, vous faites les carreaux en utilisant du produit ad hoc ? Premier conseil : faites les carreaux sans produit mais avec de l’eau chaude (le produit laisse une plaque qui sera chiante à enlever le mois suivant) : c’est aussi efficace. Deuxième conseil : faites les carreaux uniquement au printemps (le reste du temps, soit vous avez des rideaux soit les fenêtres sont ouvertes : on ne voit pas les tâches !).



Concluons

Dans ce billet, j’ai trouvé cinq ou six exemples de travaux ou de trucs que vous faisiez par habitude, avec des possibilités d’augmenter la qualité (le bourguignon), d’optimiser le travail (la commande des courses), de supprimer le travail inutile (faire le lit ou laver les carreaux en hiver), de ne pas faire d’erreur de gestion (la tenue rigoureuse des comptes qui ne sert à rien : il faut faire les comptes avant de dépenser, pas après), de ne pas faire de dépenses contreproductives (la location d’un box pour la sécurité ou le produit pour les carreaux).


Mais, il faut savoir repérer les coups tordus !

En supprimant du travail, je pourrais ainsi créer du chômage. Non ! Pas du tout. Avec mon truc sur les livraisons, ça donne du boulot pour des types pour préparer les livraisons et pour les faire.

Ensuite, il faut savoir garder du travail Pour cela, il y a deux axes.

Le premier : garder des améliorations à faire. Toujours le même exemple, les livraisons. Je suis intervenu sur la manière de faire les courses, pas sur ce qu’il faut acheter. J’aurais pu donner des conseils utiles. En supprimant les trucs inutiles dans la liste, ça paye les frais de livraison. Vous avez l’habitude d’utiliser du Sopalin. Est-ce bien utile (sauf pour certaines surfaces vitrées) ? Un autre exemple : je préconise de ne pas faire le lit. Ca nécessite une concentration rigoureuse pour se rappeler de changer les draps : il faut donc mettre une méthode en place : c’est le rôle du consultant.

Le deuxième : garder du travail pour les autres consultants qui pourront démontrer que vous avez tort. Ils vous rendront la pareille : ça fait partie du métier et il faut bien du travail pour tout le monde. Je ne donne aucun exemple, puisque j’ai raison sur tout !

P.S. : C’est Filaplomb qui voulait que je fasse un long texte sur mon boulot. Je n’y arrive pas. Il faudrait 20 000 mots, je n’atteins pas les 9000… et je mets trois mois à raison d’une heure par semaine en moyenne à le pondre.