31 janvier 2012

Facebook : introduction en bourse dès demain ?

C'est Libération qui l'annonce : "Cette fois, la date se précise. Selon le Wall Street Journal, l’introduction en Bourse de Facebook, attendue depuis des mois par les investisseurs américains, pourrait avoir lieu mercredi. Le réseau social fondé en 2004 à Harvard par le petit génie Mark Zuckerberg, qui revendique aujourd’hui plus de 800 millions d’amis, pourrait lever 10 milliards de dollars (7,5 milliards d’euros), avec une valorisation estimée entre 75 et 100 milliards. L’opération serait la plus importante jamais réalisée par un géant d’Internet, loin devant Google dont l’entrée en Bourse s’était élevée à 1,9 milliard il y a sept ans. La nouvelle a mis Wall Street dans tous ses états, même si Facebook n’a encore rien confirmé, et si certaines sources proches du groupe se contentent d’évoquer une cotation«entre avril et juin», sans autre précision."

Faut-il se précipiter et acheter des actions ?

27 janvier 2012

Suggérons à Twitter une amélioration de leur appli pour iPhone

Depuis quelques semaines, je suis à la recherche d'économies potentielles sur mon forfait data en 3G. J'avais déjà repéré que Twitter était largement l'application la plus coûteuse.

Ce soir, je crois avoir vu pourquoi ! Ils retéléchargent à chaque fous ou presque les images des avatars.


- Posted using BlogPress from my iPhone

26 janvier 2012

Les tablettes tactiles et le torticolis

Styven a un nouveau blog. Dans son dernier billet, il évoque les tablettes tactiles et conclue ainsi : « Selon une étude américaine, le risque de torticolis est accru avec l'utilisation d'une tablette tactile. En effet, le fait de les poser sur les genoux engendrement des postures de flexion de la tête et du cou, selon un spécialiste en santé publique à Harvard, M. Dennerlein. Il vous conseille donc de placer la tablette sur une table ou dans un étui adapté, permettant d'éviter un angle de lecture trop bas.

J'ai une tablette tactile et personnellement je ne l'utilise pas sur les genoux, et vous ? »

Allez répondre chez lui.

Moi, je vais répondre ici car je ne tiens pas à polluer son blog de haute tenue par un commentaire à caractère scatologique, mais néanmoins indispensable.

Première réponse : j’utilise assez peu mon iPad, néanmoins indispensable. Par exemple, hier, j’étais en déplacement professionnel. J’ai passé mes deux fois deux heures de voyage à jouer à Angry Birds. Au retour, je n’ai pas vu le temps passé. Comme je l’utilise peu, je considère que ce n’est pas dangereux pour ma santé physique.

Deuxième réponse : j’utilise souvent mon iPad sur un comptoir. J’ignore si c’est dangereux.

Troisième réponse : je ne suis jamais ou presque dans un canapé ou un fauteuil. La question ne se pose donc pas.

Quatrième réponse : le seul moment où j’utilise l’iPad sur mes genoux est le matin quand je suis dans mon salon personnel de lecture en train de chier liquider les affaires courantes.

Ce n’est pas une belle réponse, ça !

25 janvier 2012

Google+ et Blogger


Tiens ! Le nombre de "+1" est maintenant affiché dans le tableau de bord Blogger.

24 janvier 2012

Les pure players ne sont pas des blogs !

La sortie du Huffington Post fait couler beaucoup de pixels sur nos écrans depuis quelques jours et chacun y va de son avis. J’ai donné le mien hier, il est purement politique : en tant que blogueur politique, je ne peux pas travailler sans salaire, même si on considère que ça donnera un peu d’exposition à mes écrits.

Pour sortir de mes copains blogueurs politiques de gauche habituels, vous pouvez lire l’avis de Benoît Raphaël et « du » blogueur politique de droite Authueil.

Par delà ces aspects politiques, je voudrais revenir sur quelques bricoles.

Qu’est-ce qu’un blogueur ? C’est la question que pose Eric Mainville dans son blog. Il y connaît un rayon, c’est lui qui m’a transmis sa passion, en 2006 et 2007. Je vais lui répondre par une sentence qui fera date dans l’histoire des conneries que je débite. Retenez votre respiration. Prenez des notes.

Un blogueur est quelqu’un qui a un blog ou qui participe à un blog collectif.

Il nous restera a savoir ce qu’est un blog, vaste sujet… Cantonnons-nous à ce qui n’est pas un blog

Le Huffington Post n’est pas un blog. Le Plus du Nouvel Obs n’est pas un blog. Le Lab d’Europe 1 (auquel je contribue) n’est pas un blog. News Républic (une excellente application d’actualité sur smartphone qui reprend aussi des blogs) n’est pas un blog. Slate, Owni, Newsring, Quoi, … ne sont pas des blogs (j’ai oublié quelques sites, désolé, mais la liste est tellement longue…).

Feu LePost.fr fait exception mais, dans le fond, la une n’est pas un blog (mais on peut l’utiliser comme une plateforme de blogs, comme beaucoup de sites de presse, notamment 20 Minutes où sévit l’excellent Elmone).

Sur LePost, par exemple, à une époque lointaine, j’allais voir ce que Guy Birenbaum pondait. Plus récemment, j’allais voir ce qu’écrivaient Richard Trois et Bruno Roger-Petit parce que leurs propos m'intéressaient). Quand ils sont passés au Plus, je n'ai pas pu m'abonner aux flux RSS, j'ai abandonné leur lecteur. Je ne tiens pas à me fader les autres trucs insipides (ou pas, ce n'est pas la question : on ne peut pas tout lire).

Quand je fais un billet dans Le Lab, les lecteurs ne vont pas « me lire » mais lire un article du Lab. J’y suis identifié en tant que blogueur, parce qu’il est à la mode d’utiliser des blogueurs (rémunéré, en l’occurrence) et parce qu’il faut signaler aux lecteurs que je ne suis pas un journaliste ou un éditorialiste (à une époque, j’ai collaboré avec l’Express, ça a été un fiasco complet, les lecteurs ne savaient pas que je n’étais qu’un blogueur).

Je « suis un blogueur du Lab » mais Le Lab n’est pas un blog. Je suis un blogueur sur un blog politique en vue et c’est à ce titre que Le Lab m’a sélectionné pour me proposer le job. Et c’est bien parce Le Lab ne ressemble ni aux sites de presse, ni aux blogs que j’ai accepté.

Ce n’est pas une succession d’article pour la plupart insipides mais une « juxtaposition » de dossier, traités de manière courte (ou se référent à des machins extérieurs). D’ailleurs allez-voir. Mon salaire en dépend…

Enfin, sujet qui m’est cher : ces machins ne peuvent en aucun cas être considérés comme des réseaux sociaux, ni même des médias sociaux, même s’ils se disent participatifs. Les individus, contrairement aux blogs, ne sont pas au centre : il n’y a rien de social. Et il n’y a rien « de réseau ».

Sauf dans le Lab puisque le but du jeu est aussi de rebondir sur des informations fournies par des sites souvent autres qu’Europe 1 et surtout sur des informations fournies par les blogs.

Je résume : les « non blogueurs » qui interviennent dans les pure players pour avoir une forte visibilité ne sont, par définition, pas des blogueurs.

Je comprends néanmoins que certains « non blogueurs » aiment écrire des papiers dans les pure players pour avoir de la visibilité. Néanmoins, l’audience de ces sites n’est pas très importante et, les sites et blogs politiques sont consultés par des gens déjà intéressés par la politique… et souvent ayant déjà fait un choix.

Il faut donc en sortir… Etre lus par des gens qui n’ont pas l’habitude de lire des publications politiques. Ce qu’on peut faire avec les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en tête (j’utilise aussi Google+ pour récupérer les informations, très peu pour en diffuser, parce que j’ai des contacts différents que dans les deux autres médias sociaux), secondés par les blogs.

Tiens ! Mon dada actuel du blog politique est François Bayrou (c’est plutôt mon tracteur). Mon propos vise à démontrer que s’il est élu soit il gouvernera avec les gens de gauche (auquel cas, autant voter directement pour François Hollande), soit il gouvernera avec les gens de droite qui ont soutenu Nicolas Sarkozy pendant cinq ans (et voter pour lui ne sert donc à rien). Le message fait cinq lignes : on peut en tirer des feuillets en A4 pour les pure players, feuillets qui seront lus soit par des gens d’accord soit par des supporters de François Bayrou. Par contre, si 100 ou 200 blogs (sur 400 000, je crois) font un billet de 10 lignes, chacun « liké », « backtweeté » et lus par 10, 100 ou 500 personnes extérieures, ils auront beaucoup plus d’impact.

C’est pour ça que j’emploie ce ton bistro, dans mon blog (et aussi parce que je ne sais pas faire autrement…). C’est pour ça que je n’ai pas qu’un blog politique mais aussi un blog bistro et blog techno et que je ne fréquente pas que la blogosphère politique (la conséquence est la première ou la deuxième place au classement général Ebuzzing).

C’est parce que je mets les pieds dans le plat, que je parle de bistro, de la vie de mes potes, … que le Lab m’a choisi et c’est pour ça que j’y crois : c’est un truc différent, qui peut ne pas toucher les lecteurs habituels de la presse politique en ligne, mais le jeune qui verra un de mes partages dans Facebook.

Vous pouvez bosser avec les autres et fournir du contenu commercial gratuitement.

Et je raconte des conneries : je ne partage rien dans Facebook, je n’ai le réflexe.

Longue vie au Lab et salut à tous les "collègues" !

23 janvier 2012

Des nouveaux pure players ?

Vous avez probablement entendu parler du lancement de la version Française du Huffington Post, sous la direction d’Anne Sinclair, qui vient d’être rejoint par Lepost.fr. C’est un pure player basé sur la contribution de blogueurs qui ne sont pas payés ce qui n’empêche pas la boutique de gagner de l’oseille avec de la publicité.

On nous vante souvent « l’économie numérique » et les gisements d’emplois. Si les blogueurs continuent à fournir des contributions gratuitement, ce sont des rédacteurs web qui vont perdre leur job et bientôt des journalistes.

Les rédacteurs sont heureux et obtiennent la gloire mais ils devraient réfléchir aux impacts : le chômage qui galope et la baisse de la qualité des informations : nous ne sommes pas journalistes et n’avons pas les moyens de faire des investigations. Quelle que soient les qualités que vous puissiez vous « auto-attribuer » !

Nous expliquer que Justin Bieber ne peut pas aller pisser sans gêner ses fans n’est pas du journalisme d’investigation (mais ça peut nous amuser, avec les copains !).

Du coup, des copains ont créé le HuffingPouf (ou HuffPouf).

On va bien rigoler.

A lire également chez Romain, Marco, Lolo, Louis, Magic Woofy, Le Pudding, David, Trub, Marc, Dagrouik et Seb.

22 janvier 2012

Des tweets sponsorisés ?

Je suis tombé par hasard, dans ma TL, avec le tweet d'un gugusse que je ne connais pas et à qui je ne suis pas abonné. Visiblement de la publicité. Au bout de la flèche rouge, un bouton "rejeter". C'est nouveau ? (je ne tweete presque jamais avec un PC, toujours avec l'iPhone).

20 janvier 2012

Téléchargement : l'industrie et le législateur à la ramasse ?

FalconHill et Homer ne décolèrent pas : Mégaupload a été fermé par le FBI. Moi, je m’en fous, je ne télécharge pas ce qui ne m’empêche pas d’être dubitatif sans être pressé pour autant.

On a d’un côté une vaste opération visant à fermer un site qui permettait aux internautes d’échanger des fichiers et de l’autre, dans la poursuite d’Hadopi en France, une évolution de loi Américaine visant à favoriser le flicage du net. Le tout sans prendre en compte l’évolution du marché. Au bord du gouffre, franchissons un grand pas…

Faisons un parallèle honteux avec le code de la route.

La fermeture du site équivaut à fermer une autoroute sur laquelle un type a fait un excès de vitesse au motif que la société d’autoroute gagne des sous en permettant les excès.

Le flicage d’Internet équivaut à place un dispositif électronique couplé au GPS et au GSM pour transmettre notre position en permanence pour s’assurer qu’on en fait aucun excès de vitesse, qu’on respecte bien l’arrêt aux stops (voire au feu rouge, mais il faudrait coupler le système avec des ordinateurs faisant la régulation des feux : attention à ceux qui accélèrent à l’orange…).

Finalement, mon parallèle n’est pas spécialement honteux. Nous avons juste des moyens liberticides et démesurés pour lutter contre des infractions mineures.

Les limitations de vitesse et un minimum de moyens pour s’assurer qu’elles sont respectées sont nécessaires parce qu’en roulant trop vite, on risque de tuer quelqu’un. Pour le téléchargement, le problème est plus compliqué. Ce n’est d’ailleurs pas le téléchargement qui est en cause, mais l’usage d’une « œuvre ».

D’ailleurs, avec son bon billet, Marco m’aide ce matin à balayer le téléchargement. A l’heure où on nous pousse vers le « Cloud Computing » (nos fichiers sont stockés dans des serveurs informatiques et plus en local) et où mon forfait Orange est couplé à une offre de Streaming (via Deezer, je peux écouter tout ce que je veux), la notion de téléchargement ne veut plus dire grand-chose… Si j’achète un morceau de musique avec iTunes pour mon iPhone, il pourra être écouté sur mon iPad… Et si j’écoute un truc avec mon Deezer, je peux très bien l’enregistrer sur mon PC (Vallenain nous dit comment, aujourd’hui) puis (sans doute), le basculer sur l’iPhone…

Ainsi, en 2011, interdire le téléchargement relève de la fumisterie, de la ringardise et j’en passe. C’est techniquement impossible et ça va à l’encontre du progrès. Ainsi, nos politiciens déploient une énergie délirante et des moyens immenses pour lutter contre le courant.

Le téléchargement doit être totalement légalisé.

Quand j’étais bien plus jeune, quand j’achetais un disque, je le disais à mes copains, il me donnait des cassettes et je leur copiais les disques. Tout cela était illégal. C’était du piratage mais ce n’était pas bien méchant. Mes copains n’auraient pas acheté le disque (entre 15 et 20 ans, on n’a pas l’oseille). Ainsi, le « piratage » d’une œuvre de proche en proche n’est pas bien grave, on ne peut pas lutter contre.

D’ailleurs, les gugusses qui ont fermé Megaupload ne se posent pas la question d’interdire la vente de CD vierges (de même qu’il y a trente ans, personne n’a interdit la vente de cassettes vierges alors que tout le monde savait qu’elles étaient majoritairement utilisées pour enregistrer illégalement de la musique). Le problème, avec Internet, c’est que le piratage peut être industrialisé… Un type qui veut acheter un nouvel album aura deux solutions :
-         soit il s’assoit à son bureau et clique pour le télécharger légalement en payant,
-         soit il s’assoit à son bureau et clique pour le télécharger illégalement sans payer.

On ne va pas lui jeter la pierre pour avoir choisi le site gratuit alors que moi-même, quand je récupère de la musique à partir de Deezer, j’ignore si c’est légal ou non.

Nul n’est censé ignoré la loi, peut-être, mais il faudrait arrêter de casser les burnes aux citoyens, par ailleurs contribuables.

Reste le problème de l’usage de l’œuvre

Prenons deux gamins. Savidan et Haka. Savidan a acheté un album de Chantal Goyal et veut en faire profiter Haka. Il charge le fichier sur un serveur de Gularu… De nos trois lascars, lequel a-t-il commis la faute la plus grave, si tant est qu’on pouvait évaluer la gravité d’une faute ? Haka prend un truc qu’on lui offre. Savidan veut faire plaisir à un pote en donnant un truc qui n’est pas à lui. Gularu rend service à des copains, le brave garçon.

Tout cela n’est pas bien grave et on est tous concernés car tous susceptibles de le faire. Mais le seul à avoir commis un l’acte qui me parait illégal est Savidan. Il a « dupliqué l’œuvre ».

Gularu se dit que son truc est bien pratique. Alors il fait de la publicité par le bouche à oreille. Et son truc marche. Alors il se dit qu’il va y diffuser de la publicité. Puis, il a des problèmes d’architecture technique car il a trop d’utilisateurs. Il doit multiplier les serveurs alors il décide de facturer les prestations et d’embaucher du monde pour surveiller les serveurs et l’aide à les maintenir. Puis, il doit s’occuper un peu de commercial et rémunère un gros cabinet de marketing pour cela. Et ça se développe. Puis il pense à ajouter un index et un moteur de recherche pour rendre service aux utilisateurs.

Gularu nous est toujours aussi sympathique, comme au début quand il rendait service à ses copains. Les geeks sont toujours sympathiques.

Un jour, un chanteur célèbre découvre qu’on peut télécharger ses albums gratuitement alors qu’il a du mal à payer les prostituées qu’il s’envoie après les concerts. Mais quel affreux !

Alors il saisit la justice. Et le juge va voir Gularu et lui dit « Hé ho, M’sieur, arrêtez immédiatement vos activités illégales. Vous êtes condamné à payer la consommation de bière du taulier de Partageons l’Addiction pendant un an. »

Une belle histoire (une fiction, hein !), qui finit mal.

Un peu comme celle d’un gamin de 15 ans qui se ferait prendre par la police alors que ça fait un an qu’il gagne un peu d’oseille en vendant des cigarettes de contrebande pour acheter des couches culottes à sa grand-mère qui n’est plus étanche tout en permettant à ses potes d’acheter moins cher leurs cigarettes.

Une autre belle histoire qui finit mal.

Alors, l’avocat de Gularu dit « hého ! Ce n’est pas Gularu qui a mis des œuvres dont il n’est pas propriétaire et en plus, Gularu ne sait même pas ce que les gens partagent, ce sont peut-être leurs photos de vacances. » Alors le procureur dit « Hé ho, mon cochon, non seulement il met un moteur de recherche pour faciliter les gens dans leurs recherches mais en plus il gagne de la pub en sachant très bien que le contenu vendu est illégal, faudrait pas nous prendre pour des couillons. »

Le problème est sans fin. Si le parking d’un supermarché est utilisé pour vendre des voitures volées, le propriétaire du parking peut-il être considéré comme coupable ? Evidemment non…

Je ne sais pas ce que dit le législateur et ce qu’il devrait dire. Visiblement, le législateur Américain est de mauvaise humeur, ces temps-ci… Sur le principe, on pourrait juste dire qu’il ne faut pas gagner d’oseille avec une œuvre qui n’est pas à soi. C’est du vol ou du recel… Cela dit, qui condamner ? Et votre Fournisseur d’Accès Internet ? Il gagne bien de l’oseille avec vos conneries !

Que le législateur se débrouille mais le cœur de métier de Megaupload était bien le transfert illégal de fichiers…

Le législateur a d’autant plus de difficultés que les serveurs ne sont pas nécessairement hébergés dans le pays. Pour contourner ce problème, le législateur français de droite a mis en place l’usine à gaz couteuse et liberticide qu’est Hadopi. Mais, d’une manière générale, les législateurs des différents pays sont tous assez libéraux quand il s’agit de protéger leurs corporations diverses mais assez réactionnaires quand il s’agit, par définition, de lutter contre le progrès, et de verrouiller Internet, pour toutes les raisons que l’on peut imaginer.

C’est pourquoi, il est important de résister…

Le Parti Socialiste envisage de supprimer Hadopi et de mettre en place une licence globale. Pour résumer, l’utilisateur paye une contribution avec son abonnement à Internet et le pognon ainsi collecté serait redistribué « aux industriels » en fonction du nombre de téléchargement opérés. Le téléchargement pourrait donc être totalement libéré, ce qui me parait la meilleure solution.

Charge aux industriels de mettre en place leurs propres usines à gaz pour gagner de l’oseille, comme le fait très bien Apple avec iTunes.

Quand la gauche parle de ça, elle se fait automatiquement taper dessus par la droite… alors que Nicolas Sarkozy « a aussi annoncé que le centre national de la musique serait financé par une taxe sur les abonnements. » Donc une forme de licence globale ? En plus de Hadopi…

Comprenne qui peut…

Pour ce qui me concerne, je suis assez proche de la position du Parti Socialiste (ouf) sur trois points : la suppression d’Hadopi, la libéralisation totale du téléchargement (limitée aux « simples usagers ») et le versement d’une « contribution globale » aux « auteurs » (en fonction d’une estimation du volume de téléchargement). Par contre, je ne suis pas nécessairement d’accord avec la licence globale telle qu’elle est présentée : je ne souhaite pas que la taxation se fasse sur l’abonnement Internet (pour différentes raisons mais directement sur le budget de l’état), quitte – évidemment – à augmenter l’impôt…

Et ensuite ?

Une « licence globale » permettra d’assurer la liberté et la sécurité de l’Internaute. Il n’empêche que l’industrie du disque, du film et du livre (même si l’échéance est moins proche) n’est pas au bout de sa peine : les revenus liés à leurs activités traditionnels vont forcément baisser et ils devront trouver d’autres canaux pour empocher du pognon.

Par exemple, Deezer me permet d’écouter de la musique pour un montant forfaitaire mensuel intégré à mon forfait Orange (je crois que ça représente environ 10 euros par mois). Deezer verse un montant forfaire (de l’ordre de 1,5 centime) par morceau écouté. Ils ont de la marge, je n’écoute pas 667 morceaux par mois… Ca correspond à de nouveaux usages.

Tiens ? Qui est actionnaire de Deezer ? Notamment Orange et … Xavier Niel (le proprio de Free)… Ceux là même qui vous apportent des films par l’ADSL chez vous, en vous les fourguant dans votre abonnement Internet sans vous en donner vraiment le choix.

C’est amusant…

D’un côté, nous avons des états et des industriels qui mettent en place un pataquès juridique et technique pour interdire l’accès à des machins et fliquer des Internautes.

De l’autre côté, nous avons des industriels qui vous refilent sans vous demander votre avis des abonnements où vous avez droit de regarder ou d’écouter un tas de machins tout en versant du pognon aux industriels du paragraphe précédent.

Ces derniers sont complètement à la ramasse.

Par ailleurs, afin de favoriser le libéralisme (ben oui, les libertés de l’internaute), nous mettons toute la diffusion « culturel » sous la responsabilité de quatre ou cinq opérateurs qui réussissent à imposer leurs conditions (souvent pour les intérêts du client final, on l’a vu avec les baisses de tarifs liées à l’arrivée de free mais aussi par le fait de se retrouver avec des dizaines de chaînes de télé à la maison pour un prix, somme toute, dérisoire).

Du coup, je ne sais plus trop bien à quoi servent la licence globale et la lutte contre le piratage… Pour empêcher le téléchargement illégal de machins qui ne seraient jamais achetés, donc pour un téléchargement sans préjudice financier pour l’industriel ? Est-ce bien utile que l’état dépense notre pognon pour ça ?

Mais c’est vrai ! Pour éviter les morts sur les routes, on pourrait aussi brider la vitesse des voitures à 50 km/h. De toute manière, en ville, ça va souvent plus vite en transport en commun.

D’ici à ce qu’Orange se mette lui-même à la production de films !
 

Ils nous fournissent l’Internet, le téléphone, le mobile, la télé, la musique et les films qu’ils produisent eux-mêmes ou pas, le tout dans le cadre de forfaits savamment étudiés. Orange partagera probablement 75% du marché du « réseau » avec Free, dont l’actionnaire principal a fait fortune avec le Minitel (rose) et le Directeur Général est l’ancien patron de TF1 Production.

Les législateurs et industriels qui pâtissent du téléchargement illégal ne seraient-ils pas plus qu’un peu à la ramasse ?

18 janvier 2012

Rentrer en avion pour économiser du forfait

Alors que tous les geeks se réjouissent d’avoir de fabuleux forfaits pour leurs smartphones, j’ai fait une grosse boulette qui fait que ma consommation en Internet est limitée à 500 Mo pour ce mois, j’en ai déjà parlé. Alors, je roule à l’économie.

Depuis une dizaine de jours, je fais relativement attention mais je suis passé à la vitesse supérieure hier et j’ai eu l’idée d’étudier ma consommation détaillée à partir du site web d’Orange. En illustration, tout ce que j’ai consommé depuis ce matin (pas les bières, je n’ai pas commencé).

En fait, j’ai étudié ma consommation depuis jeudi dernier, au matin. Vendredi j’étais en RTT et je prenais la route pour la Bretagne. Je m’arrête souvent pour déjeuner sur le pouce ou prendre un café. J’en profite pour consulter mes mails et Twitter, parfois pour répondre à un commentaire sur un blog. J’ai également fait la route (dans l’autre sens !) dimanche. Et le soir, tous les bistros étaient fermés, sauf l’Aéro, où il n’y a pas la Wifi. Mais il n’y a pas de client, non plus, je passe donc mon temps dans Twitter.

Deux constats :
-         consulter les mails n’est pas très couteux,
-         allez voir Twitter l’est.

Les deux flèches rouges correspondent à mes consommations de mail. Celle de 7h52 était idiote : je la fais par réflexe… Mais j’aurais pu attendre d’arriver à la Comète où il y a la Wifi : j’habite à trois minutes.

La flèche mauve correspond à Twitter. J’étais à table, j’ai lancé Twitter et chargé ma TL : 881 ko. Je n’ai rien lu, rien fait d’autre (je me rappelle très bien, on finissait de manger et un collègue avec l’iPhone m’a dit qu’il venait de capter un hotspot Orange pour la première fois, j’ai donc fermé Twitter). La soirée de dimanche soir a été catastrophique.

Deux autres constats :
-         dès qu’il est activé (pas en veille prolongée ?), le machin n’arrête pas de se connecter,
-         des applications off line utilisent beaucoup de connexion Internet, notamment un des jeux que j’utilise (voir les flèches bleues, à gauche). Il charge de la publicité ! Et je suis remonté jusqu’à hier. Cette après midi, j’ai joué en « mode avion » : il n’y a aucun pic de consommation.

Je vous laisse, j’ai un métro à prendre pour aller au bistro.

SOPA et PIPA



(à lire chez Marco)

17 janvier 2012

Sept conseils pour une webcampagne pour les législatives

On voit que les gros partis politiques ont des armadas de gugusses pour occuper le web en préparation de la Présidentielle. Avec des copains, on avait fait une chaîne pour se demander si c’était bien utile. Voir la contribution de Romain, celle de Marc, la mienne, … Je concluais que, dans le doute, il fallait faire comme si Internet allait avoir de l’influence…

Mais pour les législatives ? Que doivent faire le candidat ou son équipe ?

Conseil 1 : connaître la loi

Je mets ce point en premier parce que j’ai déjà fait des conneries (qu’on m’a signalées à temps, heureusement). J’ai même eu une « plainte au cul », une fois (mais le lascar s’était trompé de blogueur…).

Diffuser des choses illégalement sur le web peut arriver à faire invalider une élection. Ne me demandez pas de conseil, je n’y connais rien. Les politiciens, eux, s’y connaissent, étudient les règles, … Moi, je suis extrêmement prudent quand je traite des sujets locaux dans mon blog.

La conséquence est que le candidat ne doit pas refiler l’animation de sa campagne numérique au premier geek venu qui sera susceptible de faire des conneries.

En outre, les « petits candidats locaux » ont une fâcheuse tendance à porter plainte pour un oui ou pour non parce qu’ils n’ont aucune autre arme. Autant, on peut dire des conneries à propos des personnalités nationales qui sont blindées, autant il faut être prudent.

Conseil 2 : tenir un ou des blogs

Le blog aura deux principaux objectifs : communiquer auprès des électeurs et souder le réseau de militants. De nos jours, le blog est presque devenu indispensable mais il faut relativiser son importance : sur une circonscription de 100 000 électeurs, seuls 1000 ou 10000 passeront à l’occasion sur le blog. Et encore, la plupart des visiteurs seront des gens déjà convaincus de voter pour le candidat…

Donc l’énergie dépensée doit être à la hauteur de l’intérêt de la chose. Encore une fois, ne confiez pas entièrement la gestion du blog à un geek qui aura trop tendance à faire un blog pour des gens comme lui : le public visé n’est pas le même.

Je reviendrai prochainement (si j’y pense) aux blogs mais réfléchissez bien au contenu et à l’impact. Par exemple, il est probable qu’un blog soit plus efficace pour dézinguer l’adversaire que pour faire la promotion d’un gugusse, d’autant que ce sont les méchancetés qui font le buzz

Commencez dès maintenant et parlez de votre adversaire principal (histoire que Google apprenne à vous connaître… Pendant la campagne pour les municipales, la plupart des recherches Google avec le nom des candidats tombaient sur mon blog politique).

Conseil 3 : développer les réseaux sociaux

Vous trouverez facilement le moyen de créer un compte Twitter et une page Facebook… Vous pourrez utiliser RSS Graffiti pour mettre vos billets de blog dans Facebook et http://dlvr.it/ dans Twitter.

Dans Facebook, suivez d’une oreille distraite les messages qui vous sont adressés (commentaires aux publications,…) et dans Twitter répondez à ceux qui vous parlent. Mais ne vous laissez pas bouffer…

« Tout le monde » utilise Facebook et de plus en plus de gens utilisent Twitter. Il faut maintenant en convaincre un maximum de zouaves pour suivre votre compte et surtout pour partager l’information que vous diffusez.

N’hésitez pas à former, à coordonner voire à vérifier vos contacts : les inciter à ouvrir des comptes, à développer des contacts, à diffuser de l’information, … Insistez bien sur la tâche d’huile. Vous avez 100 militants volontaires, chacun est bien suivi par 50 potes. Ca fait donc une cible directe de 5000 personnes. Le but du jeu est d’arriver à convaincre ces 5000 personnes de partager à leur tour. Si la moitié partage 10 fois, ça fait 25000. Si une nouvelle moitié partage 10 fois, vous touchez la totalité des électeurs. J’abuse un peu… mais vous voyez le principe. Formez bien vos potes…

Formez les aussi à ne diffuser que ce qui est intéressant (pas plus de trois ou quatre trucs par semaine), sinon, ils vont lasser leurs interlocuteurs qui ne viennent pas dans les réseaux sociaux pour avoir de l’information politique mais pour raconter des bêtises avec des copains ou voir les photos de leurs petits enfants.

Conseil 4 : animer au quotidien

Que ça soit le blog, le compte Twitter et la page Facebook, il faut s’en occuper au quotidien (plusieurs fois par jour, même pour Twitter). Il ne faut pas lasser plusieurs journées sans publier et ne pas laisser d’informations obsolètes. Par exemple, un statut Facebook (ou un billet de blog) de type « ce soir, j’inaugure la nouvelle distillerie », doit être remplacé par autre chose avant le lendemain matin.

Conseil 5 : être humain

On a l’impression que certaines personnalités politiques passent leur temps dans Twitter. Je ne sais pas ce qu’ils cherchent mais l’impact personnel est très négatif : ils passent pour des excités qui passent leur temps à glander (ce qui ne veut pas dire que leur action est inutile, tant qu’on parle du compte Twitter de Nadine Morano, on ne parle pas de sujets sérieux…). D’autres ont des comptes où ils se contentent d’annoncer leur agenda. D’autres ne font que balancer des slogans, des petites phrases, …

Ce que peut faire une personnalité d’envergure nationale à 50 ou 100 000 followers, ne peut pas être reproduit par un gugusse qui cherche à passer pour proche des gens. Le juste milieu est à trouver, en fonction de la circonscription, de sa sociologie, de l’implantation locale du parti, …

Conseil 6 : connaître au minimum le fonctionnement des réseaux sociaux

Vos électeurs pourront vous interrogez... Ayez un brin de connaissance des réseaux sociaux et de l'économie numérique : vous ne pouvez pas en faire l'impasse...

Conseil 7 : étudier l'ennemi

Si vous n'avez pas le temps de faire le con sur le web ou si vous avez la volonté de ne pas le faire, n'oubliez pas que vos ennemis n'ont pas nécessairement les mêmes scrupules... Il est très facile de créer un nom de domaine pour faire un faux blogs à votre nom... 5 minutes et 10 euros avec Blogger...

14 janvier 2012

Conflit d'adresse IP avec une Livebox

Je vous avais raconté que j'avais eu un problème chez ma mère : quand j'avais connecté l'iPad, je n'arrivais plus à faire accéder à la Wifi avec son PC. Ceci n'a aucun intérêt, je cherche juste à savoir si ça arrive à d'autres. Hier, le même phénomène s'est reproduit mais c'est quand l'iPhone s'est connecté : il a suffit que je le passe en mode avion. Le Wifi du PC est reparti et, après, l'iPhone était OK.

Ce matin, il a fallu que je débranche la livebox pour ranger les câbles. A la reconnexion, j'étais devant le PC à attendre que la Wifi revienne. C'est revenu mais j'ai vu un message affiché, m'avertissant qu'un gugusse autre que moi essayais de se connecter avec la même adresse IP.

Ayant eu pour métier de résoudre des problèmes informatiques, j'en déduis (sans être sûr) que si le premier connecté est l'iPhone ou l'iPad, il prend l'adresse IP habituellement utilisée par le PC et que cet imbécile n'arrive pas à se connecter avec une autre contrairement à l'iPhone ou à l'iPad, ces braves machins, qui arrivent à zapper eux-même si leur adresse par défaut est occupée.

C'est soit un problème de la mini Livebox mais plus probablement du PC car je ne rencontre pas ce phénomène chez moi.

Si un type compétent passait dans le coin et pouvait me dire éventuellement si j'ai raison ou tort mais surtout comment je peux corriger ce bordel ?

12 janvier 2012

Vive Twilert !

C'est un machin auquel je suis abonné qui m'envoie un mail quand un de mes blogs est cité dans Twitter. Avant, j'utilisais Backtweet.com mais on s'en fout.

J'étais déjà épaté quand ce machin repéraient facilement tous les liens courts mais je m'y suis habitué.

J'ai reçu ce soir ce mail (voir ci-dessous) parce que quelqu'un a diffusé un lien vers un serveur de Blogger, mon brave hébergeur, et qui figure sur un de mes blogs.

Mais l'URL de l'image n'est pas vers mon blog ou vers une URL raccourcie et n'a a priori rien à voir avec http://jegoun.net !

C'est fort !

Si un gugusse peut m'expliquer en commentaire comment ils font (étudier tous les tweets, analyser les URL courtes et voir quel blog correspondent), je lui fais la bise ou lui paye une bière.

Au choix.




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Orange : la riposte

Il n’aura pas fallu longtemps pour les opérateurs pour répondre à l’offre magnifique de Free et tous les braves gens qui ont rompu leur engagement pour bénéficier d’une réduction vont en avoir pour leurs frais.

Je m’intéresse uniquement à l’offre de mon opérateur, Orange. Désolé pour les autres. Si je prends le forfait max, pour l’usage que j’en aurais Orange me coûtera 5 euros de plus que Free et je pourrais l’utiliser comme Modem pour l’iPad (ce qui était cher auparavant).

Et encore, le forfait intermédiaire me suffirait presque (mais ne me laisserait aucune marge pour le téléphone).

J'ai une question bête : ma mère ayant un téléphone fixe Orange sous IP, puis-je l'appeler en IP par la Wifi de la Comète ou dois-je continuer à passer par son numéro normal, donc piocher dans les 2 heures du forfait intermédiaire ?

Ca me fera une baisse de facture de 30 euros par mois…Mais il faudra probablement que je paye mon prochain iPhone, ce qui, finalement, revient à peu près au même.

Google Apps : migration des messageries à la nouvelle interface gmail

J'ai des messageries associées à mes noms de domaines, tous déposés chez Google. L'interface est similaire à celle de Gmail. Ce matin, j'avais un message m'informant que la nouvelle interface était dorénavant disponible.

Joie.

Pendant que j'y suis à faire des constats débiles : la gestion multicompte de Google de Google s'améliore de jour en jour. 
  1. Avec Firefox, je peux être connecté dans un onglet à mon gmail avec un compte et à mon reader associé à un autre (il reste des coquilles, semble-t-il).
  2. Ca fonctionne aussi avec Blogger (ça fonctionnait au début puis on a commencé à perdre les identifications dans les autres produits, c'est maintenant stable).
  3. Le navigateur mémorise les comptes supportés d'une session à l'autre (ce qui fonctionnait très mal auparavant) : en deux clics, je change de messagerie ou de compte G+ (alors qu'il fallait souvent que me ré-identifie auparavant).

11 janvier 2012

Facebook et la reconnaissance faciale des copains !

J'arrive à la maison et je me connecte à Facebook pour aller troller le compte de Gularu comme tous les soirs (quand ce n'est pas Jim ou FalconHill) et je tombe sur cet avertissement.

Je vais cliquer sur "j'ai compris" pour faire croire que je ne rentre pas du bistro pour faire plaisir à ceux qui croient en moi.

Je voudrais juste être sûr, avant d'aller me coucher, que le grand public dont moi, comprenne de quoi il s'agit !

J'ai cliqué sur OK parce que je m'en fous, mais enfin...

 Je résume pour les gens qui n'auraient pas le niveau intellectuel suffisant et une pratique assidue des réseaux sociaux : un copain à vous diffuse une photo de vous quand vous montrez votre bite à la serveuse du bistro dans un moment d'égarement du à une consommation d'alcool excessive. Le logiciel reconnait votre tête (et pas votre bite, sauf si vous faites un effort conséquent). Il vous identifie automatiquement grâce à la reconnaissance faciale en question (même si vous n'avez rien fait, ce sont vos autres potes qui vous auront identifié).

Votre patron qui vous suivra automatiquement grâce à des heureux outils sans que vous ne le sachiez saura automatiquement que vous étiez saoul la veille.

C'est  beau, le progrès.

Free : la Wifi partout ?

Je fais ma tournée des bistros habituelle. Je commence par la Comète d'où je vais sur l'Internet en Wifi, le mot de passe étant mémorisé dans mon iPhone. Je vais à l'Amandine et au bout d'une demi-heure je consulte mes mails. Là, le machin me propose les réseaux Wifi du quartier et, au lieu de refuser comme d'habitude, j'accepte par erreur. Me rendant compte de ma méprise, j'annule lors de la saisie du mot de passe et peut me connecter en 3G. Je reviens à la Comète et commande une bière (pas besoin de Wifi) et ressors l'iPhone. Je constate que le machin n'est pas en Wifi mais toujours en 3G. Je vais dans "Réglages" et je constate que le truc essaie de se connecter à "FreeWifi", réseau que j'avais probablement essayé par erreur de valider à l'Amandine... (je me déconnecte et retrouve la Wifi de la Comète pour pouvoir vous encombrer d'un billet). Bref, on dirait bien que depuis le lancement des forfaits Mobile, hier, toutes les box Free du quartier soient ouverte aux abonnés ! Ça fait des années que je pointe dans le quartier, je n'avais jamais vu "FreeWifi"... Ceci dit pour faire suite à mon billet d'hier : c'est facile de promettre le 3G illimité, quand on bascule automatiquement sur la Wifi des voisins ! Ce qui ne me dérange absolument pas, les autres opérateurs n'ont qu'à en prendre de la graine (et je souhaite bien du plaisir aux gugusses d'Hadopi qui surveillent les IP). - Posted using BlogPress from my iPhone

10 trouvailles de Google à mon sujet

Suite à la lecture de cet intéressant billet (mais long…), j’ai eu l’idée de chercher mon vrai blase dans google. Voila le quinté de tête : Mon blog politique, Le blog à mon nom, Mon profil Facebook, Mon profil Google+, Mon compte Twitter à mon vrai nom, Mon compte Linkedln

J’ai donné le quinté en six chevaux. Je suis très fort. Je donne en fin de billet ce qu’on trouve dans les pages suivantes (la première page est complétée par des anonymes mais aussi des sites de recherche de nom comme 123people et même les pages jaunes).

Vous vous foutez du résultat, je parie ! Vous avez tort : c’est l’objet de mon billet. Plus exactement, j’ai fait quelques constats plus ou moins intéressants en me tuant à les noter, autant vous les refiler.

Petit 1 : quel que soit le compte Google+ que j’utilise pour faire la recherche, le résultat est le même. Ce n’est pas spécialement surprenant mais je ne fais pas les mêmes partages dans chacun.

Petit 2 : j’avais créé un blog à mon nom complet pour qu’il soit trouvé par Google avant mon blog politique (pour égarer les curieux). Il est très peu actif mais il arrive quand même en deuxième. Par contre, je n’ai pas réussi à faire oublier mon blog politique (il faut dire qu’il s’appelle par mon pseudo et que je parle d’un certains Nicolas…).

Passons aux choses intéressantes.

Petit 3 : Mon compte Facebook arrive en troisième alors que les comptes de mes homonymes sont bien plus loin. Pourquoi ?

Petit 4 : A contrario, mon compte « copains d’avant » n’est pas dans les premières pages contrairement à ceux d’homonymes (le mien est très peu actif, voire pas du tout, contrairement, peut-être, aux autres).

Petit 5 : Le compte Facebook arrive avant le compte Google+ mais le compte Google+ apparaît plusieurs fois dans les recherches.

Petit 6 : mon compte Twitter avec mon vrai nom est bien placé, par contre, je n’ai pas trouvé @jegoun. Ce qui m’arrange bien.

Petit 7 : le compte Linkedln est bien placé alors que je ne l’utilise que très rarement (j’y vais juste quand j’ai une nouvelle relation). Les autres réseaux sociaux que j’utilise également peu sont absents ou bien plus loin, comme Viadéo ou SeenThis.

Petit 8 : A part le blog politique et le blog à mon nom, les autres blogs n’apparaissent pas, sauf une page du présent blog.

Petit 9 : à partir de la troisième page, on trouve une série de billets de mon copain Bembelly (probablement parce qu’il parle beaucoup d’un autre Nicolas et que mon pseudo est cité dans la blogroll).

Petit 10 : mon compte NewsRing est bien référencé alors qu’il n’est pas utilisé (je me suis connecté une seule fois).

Pour info, voila ce qu’on trouve en deuxième page, on retrouve :
A nouveau mon profil Google+
Mon compte viadéo
Le présent blog (la page « en cuisine disponible dans les onglets ci-dessus, mais vraisemblablement à cause d’un Nicolas cité dans la blogroll !)
Le premier billet du blog à mon nom (cité ci-dessus)
Deux autres billets de ce blog
Mon compte SeenThis
Mon compte NewsRing
Une page FNAC à mon nom (mystère)
Le compte « Copains d’avant » d’un homonyme.
Mon compte FriendFeed
Le compte Google+ d’un gugusse qui parle de moi
Une autre page « Copains d’avant » d’un homonyme
Sept billets de mon copain Bembelly !

Soignons l'addiction

Mon copain El Camino revient sur un article du Parisien, d’hier, à propos de Thierry Crouzet qui a du se mettre en retrait d’Internet pendant six mois pour préserver sa santé et sa famille, tant il était devenu accroc. J’ai lu ça au bistro, hier soir… en tenant mon iPhone dans une main et mon demi dans l’autre.  

Je n’ai pas d’avis sur l’interview de Thierry mais je retiens des autres articles à ce sujet uniquement des points négatifs, comme s’ils étaient complètement à côté de la plaque.

El Camino pose la question : « Et vous, vous vous sentez dans un état proche de Thierry ? »

Ben non. Je suis probablement accroc mais j’arrive très bien à vivre et à me séparer de mes machins si j’en ai besoin. Et quand on me parle, j’écoute, je réponds, …

J’ai un copain, le gros Loïc, qui était passionné par les cancans locaux et le football alors que le reste de « ma bande », Tonnégrande et le vieux Joël, nous ne nous intéressions pas du tous à ces sujets. Il n’empêche que le gros remettait tout le temps le sujet sur le tapis, nous empêchant de tenir toute discussion. Qui est le plus crétin dans ses relations avec les gens, lui ou moi, avec tout le temps mon iPhone à la main ?

En moyenne, les français passent trois ou quatre heures par jour devant la télé. Ca veut dire qu’il y en a qui regardent 6 ou 8 heures par jour (voir plus mais dans certains cas, c’est compréhensif). Qu’est-ce qui est pire ? Rester devant son poste de 19 à 23h ? Passer cette tranche horaire au bistro ? Rester devant son PC sur les réseaux sociaux ? Dans deux de ces trois exemples, on est dans une vie sociale (IRL ou pas), pas dans l’autre.

Qui sommes-nous pour juger des addictions des autres ?

J’ai des copains qui débarquent au bistro et passent une heure à lire le journal ou à faire les mots croisés quoi qu’il arrive mais, ils m’engueulent quand ils ont fini parce que j’ai le nez dans l’iPhone, en oubliant que c’est eux qui se sont sortis de la vie sociale pendant une heure…

Est-ce moins social d’être devant son PC tout seul à discuter avec des copains ou, assis avec son conjoint, à regarder un film en silence ?

10 janvier 2012

Free : salvateur coup d'épée dans l'eau

Free a annoncé son forfait magique et les copains sont excités comme des puces (voir une liste de billets, relevée à 14 heures).

Il faut bien sûr se réjouir du coup de pied dans la fourmilière avec le double bénéfice pour tout le monde : la séparation entre l’abonnement et le téléphone et la grosse baisse de prix.

Ca s’arrose donc. Beaucoup de gugusses vont faire les calculs et changer au plus tôt s’ils s’y retrouvent : ils ont raison.

Pour ma part, je ne vais pas changer de forfait. J’ai un engagement qui courre encore pour 15 mois (je crois) avec Orange (le montant que je pourrais gagner ne vaut a priori pas vraiment le coup comparé aux avantages que je perdrais : Orange fonctionne très bien). En outre, je ne doute pas qu’Orange profitera de cette année pour multiplier les hotspots Wifi et améliorer son offre pendant que Free augmentera ses tarifs dès les trois millions d’utilisateurs atteints.

A la fin de mon forfait, Orange commencera à développer l’accès au téléphone en 4G… Ce qui pourrait lui donner une longueur d’avance sur ses concurrents.

Cela dit, j’aime bien faire l’avocat du diable. Le débat devient totalement faussé tant on repose sur des propositions qui n’en sont pas.

L’offre Free m’intéresse parce que je suis un très gros utilisateur d’Internet en 3G du fait que je mette mes pauses à profit pour répondre aux commentaires dans mes blogs et tweeter.

Néanmoins, je passe une majorité de mon temps d’iPhone en étant connecté par la Wifi à Internet d’un de mes bistros fétiches. Beaucoup de lieux publics ont la Wifi et ils vont se multiplier pendant les prochaines années.

Tiens ! Même l’Amandine pourrait mettre le Wifi : le patron en a besoin pour mettre à jour le soft de sa caisse enregistreuse. Plus sérieusement, les bistros devraient progressivement passer en Wifi pour leurs terminaux de paiement (ils sont actuellement connectés par « radio », bluetooth ou autre au socle qui appelle un numéro en 08… La Wifi serait plus rapide et moins chère). Autant ouvrir la Wifi aux clients…

Les solutions pour téléphoner par IP ou d’envoyer des SMS vont rapidement se développer (je présentais hier une nouvelle application, permettant de le faire mais aussi d’appeler – en étant facturé - des numéros qui n’ont pas l’application en question). Vous pouvez déjà le faire dans le monde Apple avec iMessage et Facetime, par exemple.

Les SMS et les forfaits avec appels illimités ne serviront, dans quelques mois, plus à rien. Les opérateurs ne pourront plus vendre. Tout ce qu’ils pourront vendre est une bonne couverture en points d’accès Wifi (dédiés à leur réseau ou pas).

De fait, les actuels gros forfaits pour téléphone ne serviront prochainement à plus grand chose. Free, et c’est tout à leur honneur vu que ce n’est pas la première fois, ne fait qu’être précurseur par rapport à des « évolutions technologiques naturelles ». Le forfait téléphonique ne sert plus (à part pour téléphoner à votre épouse pour lui demander quelle marque de lessive elle veut acheter s’il n’y a pas la Wifi dans le supermarché et pour être joint en permanence). Les bons vieux forfaits à 18 euros de tous les opérateurs sont donc l’avenir et dans deux ou trois ans seront le standard (sauf pour les gugusses qui, comme moi, ont besoin de l’accès Internet 3G illimité).

La boucle est bouclée.

Free n’a fait qu’ouvrir les yeux des braves gens sur la fin d’une manne dont bénéficiait pour quelques années encore, mais pas plus, les opérateurs



Quelques liens vers les billets des copains :

D’autres, plus récents :


09 janvier 2012

2012 : la mort des Réseaux Sociaux ?

A force de traîner toujours dans les mêmes cercles, certains « observateurs des médias » oublient que les gens n’ont pas nécessairement les mêmes habitudes qu’eux et n’ont pas nécessairement la capacité à inventer l’avenir. Ainsi, Pierre Chappaz a trouvé unarticle où le rédacteur prédit la fin des réseaux sociaux pour 2012.

Le rédacteur fait probablement partie de ceux qui croyaient que les téléphones portables n’avaient aucun avenir, dans le début des années 90…

Pierre Chappaz lui dépond dansun billet dont je vous recommande la lecture. Il n’y a pas grand-chose à ajouter : je peux aller au bistro serein. Mais je suis toujours aussi bavard...

De même qu’on parle fréquemment de la fin des blogs, on va trouver des individus pour parler de la fin des réseaux sociaux qui n’en sont qu’à leurs débuts…

Par contre, on peut s’interroger sur la durée de vie de chacun des « médias sociaux » à ceci près qu’on oublie souvent à quel point ils sont intégrés à notre quotidien.

En outre, on confond souvent les réseaux sociaux avec ces médias sociaux.

Tous les soirs, je vais boire un coup à l’Amandine et à la Comète, parfois au PMU, au Jean-Bart et surtout à l’Aéro. J’y rencontre des gens. Les mêmes, souvent, dans les différents des bistros, selon l’humeur, la météo, … On se dit bonjour, on papote, on s’oublie et on se revoit le lendemain. C’est mon réseau social.

Avec les Kremlin des Blogs, j’ai réussi à faire se croiser les blogueurs et les copains de bistros. Souvent, en dehors des KdB, des copains blogueurs passent à la Comète. Le plus fréquent est FalconHill, je crois. Le dernier était Monsieur Poireau. Gaël traîne parfois dans le quartier et vient quand je ne suis pas là. Yann arrive souvent en avance pour les KdB et est devenu porte avec le patron et d’autres copains.

C’est ainsi que je vois les réseaux sociaux sur Internet : des gens qui se croisent.

L’outil – Facebook et Twitter – ne sont qu’un plus. Peut-être passeront-ils de mode ? Sûrement pas en 2012 et peut-être jamais. Ou alors comme les SMS qui deviennent de moins en utiles, tant il est plus simple de contacter les gens dans Twitter ou Facebook, d’autant que de nouveaux produits comme le machin que je présentais ce midi (ou iMessage dont je parle quelques fois) viennent les remplacer…

A la sortie de Google+, les gens se sont demandé si ce nouveau réseau social allait trouver sa place. Ce n’est pas un réseau social (j’y croise les mêmes gugusses que dans Twitter et Facebook), tout juste un média social. Si Google se lance là dedans en 2011, ce n’est pas parce que le machin va mourir en 2012, c’est bien parce qu’un nouveau machin est en train de naître, une nouvelle forme de relation avec les gens.

Mais Google ne veut peut-être avoir un réseau social ou un média social. Ils veulent probablement juste un machin où les gens s’identifient, avec une adresse email et un compte qui ne les lâchera pas d’une semelle dans leurs actions, y compris dans leur futur télévision par Internet (la télé Apple est attendue pour 2012, au fait !).

Le réseau social existe depuis toujours. Il ne va pas disparaître au fil des évolutions technologiques…

Application Forfone : appels et SMS gratuits sur smartphone

Alors qu’on attend la publication des nouvelles offres Free pour la téléphonie mobile et que j’ai fait une connerie qui va me limiter l’accès à Internet via l’iPhone, j’ai été sollicité pour présenter Forfone qui permet de passer des appels gratuits entre utilisateurs, sur des iPhone ou des trucs sous Androïd.

Je n’ai pas encore testé (ben oui, je n’ai pas de connexion Internet avant ce soir) mais l’application me semble bien sympathique si elle atteint un « nombre critique » d’utilisateurs.

Je vous donne donc les éléments de présentation que j’ai eus…

Forfone en quelques mots :

-         Appels audio et Messages texte gratuits et illimités entre utilisateurs forfone, et ce en local tout comme à l’international.

-         Partage de photos et d’images gratuit par message avec les autres utilisateurs forfone dans le monde entier.

-         Simplicité d’installation : Avec forfone vous n’avez pas besoin de vous créer un énième nom d’utilisateur ni de vous rappeler d’un nouveau mot de passe. Votre identifiant d’appel est votre numéro de téléphone habituel.

-         Aucun frais caché ou taxe de base et bien sûr l’application est gratuite !

-         Disponible également en français depuis la dernière mise à jour.

Ce que forfone apporte en plus :

-         La possibilité de charger du crédit de conversation afin de pouvoir joindre en tout temps toutes les personnes dans le monde sur les téléphones fixes ou les mobiles qui ne sont pas connectés au réseau forfone (Appels et SMS). Les tarifs sont très avantageux et peuvent être consulté sous : www.forfone.com/rates

-         Pas de liste de contacts. Tous les contacts du téléphone sont automatiquement intégrés dans l’application. Tous les contacts qui disposent également de l’application (et qui peuvent donc être joint gratuitement) sont indiqués par le signe « forfree ».

-         Fini de se donner des rendez-vous en ligne pour passer des appels gratuits. Avec forfone, on est joignable en tout temps par le biais des notifications push, et ce même quand l’application est fermée.


L’application est disponible dans l’apple store : http://itunes.apple.com/fr/app/forfone/id422854875?mt=8#



Vous pouvez aussi visiter le site internet : www.forfone.com.