30 septembre 2010

Géolocalisation avec Facebook sur l'iPhone

En jouant avec l’iPhone, je viens de découvrir qu’il y avait une nouvelle fonction, dans l’application Facebook qui permet de savoir où sont ses potes.

En consultant l'illustration ci-contre, vous verrez par exemple que Luc est à l’agence. Si vous me cherchez, vous me trouverez au CNIT, à la Défense (je ne vais quand même pas vous dire dans quelle tour je bosse).

La géolocalisation de l’iPhone semble utilisée uniquement pour vous permettre de choisir un « lieu connu » à proximité de votre localisation réelle.

Manquerait plus que les gens apprennent grâce à Facebook que je passe mes soirées au bistro.

29 septembre 2010

Blog Action Day 2010

C'est mon copain Lolobobo qui l'a annoncé l'autre jour, ce thème du blog action day 2010 m'est assez étranger. Vous pourrez avoir plus de précisions chez lui.

J'espère que des spécialistes pourront y participer.

28 septembre 2010

Utilisez Nomao !

Quand j’ai su que Wikio avait fusionné avec une nouvelle boite, Nomao,  j’ai immédiatement téléchargé l’application pour iPhone. Paf ! Je tombe en gros sur l’écran illustrant ce billet. Je clique sur la grosse choppe de bière : l’application me fournit la liste des bistros les plus proches, avec des plans à la façon Google Map, une connexion au « GPS » de l’iPhone…

Je tombe immédiatement sous le charme : une application qui m’indique en deux clics où je peux aller m’enfiler un demi est indispensable !

Juste après, j’ai saisi mes identifiants Facebook, l’application m’a permis de connaître les commerces (et autres : médecins, hôtels, musées, …) préférées de mes « copains facebook » également utilisateurs de Nomao, comme Arf.

L’application est vraiment très simple à utiliser : intuitive à souhait… Et totalement en Français qui est un large plus pour un gugusse comme moi qui a toujours du mal à comprendre le fonctionnement des nouvelles applications en anglais, comme, à l’époque, Facebook et Twitter et, maintenant, Foursquare à quoi je n’ai strictement rien compris sauf que je pouvais dire à mes potes que j’étais en train de boire un coup à la Comète. Je ne sais pas si j'ai besoin d'une appli pour ça.

Tiens ! Nomao n’a rien à voir avec Foursquare. Ca permet d’indiquer les endroits qu’on aime bien, de le faire partager dans Facebook à ses potes (ce n’est pas un énième système de réseau social, c’est une application pour Facebook) et d’obtenir la liste des lieux préférés de ses potes.

Vous passez par la Porte d'Italie, vous ne savez pas où dîner. Vous lancez l'appli. Elle vous indique immédiatement les bistros que vos potes du quartier (moi, en l'occurrence) préfèrent.

Ce matin, j’ai été faire un tour à partir de mon PC http://fr.nomao.com/ (j’étais déjà connecté à Facebook, le machin m’a reconnu : les API m’ont l’ai sérieuses !). Une zone de recherche s’est ouverte à moi. « Bistro Le Kremlin-Bicêtre » m’a renvoyé immédiatement sur un plan de la commune avec les bistros, leurs « notes » (le nombre de fois où ils avaient été recommandés par des utilisateurs).

Je n’y suis resté qu’une dizaine de minutes : séduit également.

Ceci n’est pas un billet sponsorisé : l’application iPhone est vraiment très bien. Essayez-la.

Passons maintenant aux gros défauts : mes trois bistros fétiches de Bicêtre, la Comète, l’Aéro et l’Amandine ne sont pas connus de ce machin. J’ai envoyé une lettre de protestation.

Je vais être obligé de faire ma tournée des bistros de Bicêtre à l’ancienne, à savoir sans application iPhone.

Bon ! Les gens qui lisent ce billet à partir de Facebook sont priés de s'enregistrer immédiatement. Pour l'instant je me sens un peu seul...

24 septembre 2010

Impacts de Twitter sur la fréquentation des blogs

J’avoue : je clique assez peu sur les liens que je vois dans Twitter. J’ai une circonstance atténuante : je twite beaucoup avec l’iPhone, les pages web sont très lentes à charger. En plus je twite en gardant un coude au comptoir et un œil dans la conversation avec mes potes qui me trouvent grossier.

Dieu me le rend, d’ailleurs, puisque mon blog politique a perdu beaucoup de visites en provenance de Twitter. Il en avait reçu 2000 en juillet et le mois de septembre devrait se terminer vers 1100, c'est-à-dire presque la moitié.

Depuis quelques semaines, j’observe le phénomène. J’en avais d’ailleurs fait un premier billet très récemment (mais je m’étais planté de blog). Avec http://bit.ly, j’étudie le nombre de gens qui ont cliqué sur les liens que j’ai mis.

Voir l’illustration. Cliquez dessus pour l’agrandir (dans une nouvelle fenêtre si je n’oublie pas mon target). Si ça intéresse quelqu’un, les onglets en jaune sont les serveurs internes que j’utilise pour le boulot. Je suis un cachotier.

Dans la colonne de gauche, deux chiffres en bleu. Par exemple, en haut « 15 out 17 ». Ca veut dire que le lien raccourci que j’ai mis dans bit.ly a été « cliqué », les deux clics supplémentaires sont venus d’autres liens « bit.ly » générés pour ce billet, notamment quand il a été diffusé automatiquement par Twitterfeed et dans des gens ont cliqué sur le bouton TweetMeme en bas du billet (par El Camino, Dada et Yann, RT par Gularu). Mon BT (backtweet) initial a été RT trois fois (des liens, bordel : LaetsGo de Ruminances, Eric et DPP). Mon BT automatique a été RT deux fois (Minijupe et DPP encore).

Le « 8 more » en colonne centrale indique le nombre total de BT. Le compte n’y est pas parce que j’ai fait la copie d’écran assez tôt ce matin, le RT automatique n’était pas encore fait. Nous en sommes actuellement, quatre heures après, à « 10 more » et « 17 out 19 ».

Ainsi mon BT initial a généré, au total 19 visites. Ca pourrait paraître beaucoup a un blogueur qui a un 70 visites par jour mais mon blog en fait 10 fois plus… En gros, moins de 10% de mes visites proviennent de Twitter (si on considère que je fais en moyenne trois billets par jour). On ne va pas se priver non plus… Ces 10% sont importants… mais dérisoire en valeur absolue.

Chaque lien que je pose dans ce machin (par BT ou par RT d’un autre BT) génère 5 visites. Il y a des billets qui font beaucoup plus :
-         quand le titre porte un truc vendeur (j’ai BT le billet de Seb à propos de la panne Twitter, ça a cartonné !),
-         quand le BT est RT par une personne très suivie (mon billet Camille a « cartonné » à partir de Twitter : il a été RT par Agnès, Rosselin et Guy Birenbaum, mon BT initial a envoyé 132 visites).

Le faible nombre de clics par BT est facilement explicable (les gens reçoivent « trop » d’information et sont fatigués d’aller lire… sans compter que je me demande si quelques RT de BT ne sont pas de complaisance…) mais est relativement nouveau (j’utilise bit.ly depuis assez longtemps).

Je suis partagé sur les conclusions à tirer de cette « étude » outre le fait que l’impact de Twitter est assez peu significatif.

Soit j’arrête les RT de BT (ou vice-versa, je ne sais plus avec toutes ces conneries) en masse pour ceux que je ferais soient vraiment des incitations à lire (si je dis « Vraiment bien le billet de machin à propos de », ça attirera automatiquement plus de visites qu’un simple RT) des bons billets.

Soit je privilégie les copains. Si je fais deux RT qui envoient chacun 8 visites à un blog qui fait 40 visites, ça lui fera une augmentation de 20%. Sans compter la position dans le classement Wikio et la une de cette crémerie.

Vous me connaissez ?

Je vais BT à la main ce billet, avec bit.ly pour pouvoir compter. Vous pouvez le RT aussi.

Un nouveau magazine « C2B interactive Mag »


C2B interactive Mag-logo
C2B interactive lance son magazine avec au sommaire :
- Les buzz du moment
- Des dossiers :
« Auditez votre campagne de liens sponsorisés »
« La success story Magento »
« La puissance des médias sociaux »
- Des interviews :
Maïtis Chalain de LilyListe
Ludovic Dewavrin de Willemse France
- Les chiffres de l’e-commerce 2010


Vous pouvez télécharger (pdf) le premier numéro en cliquant ici.

23 septembre 2010

Google Newproducts en français

Tous (ou presque) mes collègues blogueurs geeks en ont parlé, ce matin. Donc moi aussi. Google sort http://www.google.com/newproducts/ où seront présentées toutes les évolutions de ses produits.

C’est heureux. Je vais en faire une copie d’écran pour votre satisfaction. Là, par exemple, j’ai cherché tous les publications relatives à gmail. On y voit, au bout de la flèche habilement disposée par mes soins grâce à mon excellente connaissance des outils graphiques, le dernier sujet que j’ai moi-même traité ici, la fonction permettant de distinguer automatiquement des « mails prioritaires. » Au fait ! Je l’utilise. Ca ne sert à rien, je confirme. Pour une raison très bête : soit on connaît très bien son outil de mail et on a nos propres habitudes soit on ne le connaît pas et on n’a pas que ça à faire que d’apprendre un gadget. Il y a d’autres raisons.

Ce matin, je pestais comme souvent car mon Google Reader regorgeait d'informations à propos du lancement de ce nouveau site d'information promu par Google. Une fois, ça va, mais 15 billets, ça fait trop.

Néanmoins, ce machin Google est très bien puisqu’il permettra d’avoir rapidement l’information à propos des évolutions des outils Google ! 

Mes confrères ont raison de faire la promotion de sites d’informations qui rendent leurs blogs inutiles.

Ah ! Si ! Le blog Google est en anglais.

(Merci à Dada pour l'idée de ce billet)

22 septembre 2010

Le modèle économique des réseaux sociaux pour les nuls

Parmi les choses qui m’intéressent, à la limite entre mon blog politique et mon blog geek, il y a le modèle économique des entreprises bossent autour du Web, comme Facebook et Twitter. Le fait que je connaisse les patrons de Pearltrees et de Wikio n’y est probablement pas étranger.

On imagine assez bien que Google, par exemple, gagne beaucoup d’argent avec la publicité et atteint une taille critique qui lui permet d’en amasser plus. Il n’empêche qu’ils fournissent des services gratuits où la publicité est quasiment absente, comme mon hébergeur de blog (Blogger) ou le machin qui « héberge mes flux » (Feedburner). Le directeur financier doit avoir des sueurs froides en constatant les investissements à perte… Voire les machins qui coulent comme Google Wave.

Sur le web, on trouve pas mal de billets sur le modèle économique de Twitter et de Facebook, mais je ne sais pas si les informations sont valables, le monde évoluant très vite. Ces boites n’étant pas cotées en bourse, on ne peut pas consulter facilement les documents comptables. Du coup, on imagine qu’elle valent beaucoup de pognon (mais tout ce qu’on sait, c’est le pognon dépensé par Microsoft pour acheter 1,7% de facebook) mais absolument pas si elles en gagnent.

Beaucoup de blogueurs nous sortent des théories sur la publicité et les moyens de gagner de l’oseille mais en tant que blogueur gauchiste j’ai tendance à penser que c’est surtout du vide. D’ailleurs, j’imagine mal un type qui gagne de l’argent avec la publicité sur ses blogs faire un billet pour expliquer aux annonceurs que c’est du vent.

Finalement, c’est encore Wikipedia qui me confirme ce que je pensais : « Une nouvelle tendance pour les réseaux sociaux thématiques est de parier sur la valeur ajoutée du site afin de miser sur la revente pour générer un revenu ; la publicité n'étant qu'un palliatif temporaire en attendant de vendre le réseau social. »

Je suis d’ailleurs le premier blogueur geek à m’aider de Wikipedia pour avoir des renseignements sur Twitter : « Twitter n'a pas besoin d'une infrastructure complexe, ni de faire sa propre publicité ou toute autre dépense de ce type ; ses dépenses sont donc très faibles, et les réserves obtenues par levées de fonds suffisent probablement pour financer le service durant plusieurs années. » « Mais n'ayant pas un besoin urgent de générer des revenus, Twitter a une stratégie attentiste, cherchant en premier lieu à rassembler un maximum d'utilisateurs (objectif : 1 milliard en 2013), pour mieux valoriser [des] services quand ils seront lancés. »

Voilà donc la description du modèle économique du futur :
  1. des types développent un truc,
  2. quand ça ressemble à quelque chose, ils lèvent des fonds auprès de sympathiques investisseurs qui s’imaginent toucher le jackpot à terme,
  3. les types continuent à développer le truc, l’améliorent,
  4. ils proposent de la publicité pour faire croire que c’est rentable,
  5. ils lèvent de nouveaux fonds auprès de nouveaux investisseurs,
  6. ils vendent très cher leur truc.

Quand ça marche puisqu’il faut quand même des millions d’utilisateurs avant d’espérer quelque chose.

Nous avons donc des entreprises « sans » chiffre d’affaire qu’ils veulent gagner du pognon uniquement sur la valeur du fond.

Exactement comme un type qui tient un bistro aujourd’hui. Bon. Je retourne sur mon blog gauchiste.

Douces publicités gmail

Dans Google Buzz (oui, ça existe encore), je papotais avec Balmeyer et nos discussions ont tourné scatologie (caca en français). Mon gmail m'a alors proposé la publicité suivante :


Un clavier pour l'iPhone

C'est un de mes estimés confrères qui présente ce truc. C'est indispensable, surtout pour twiter dans le métro aux heures de pointe.

La semaine prochaine, je présenterai l'imprimante pour iPhone vous permettant de lire vos twits à tête reposée au comptoir d'un bistro.

21 septembre 2010

Qui a consulté mes mails en Chine ?

Ce matin, en chargeant ma messagerie gmail, cette honorable maison m’a signalé qu’on avait accédé à mon compte depuis la Chine. Tentative de hackage ? Probablement.

Je suppose que la maison mère, Google, a coupé la connexion du sinistre individu et m’a demandé ce matin de taper le nom de mon instituteur quand j’étais au CP. J’ai oublié. De mémoire, le prénom, c’était Simone mais le nom m’échappe. C’est dommage, c’est une voisine de ma mère.

J’ai cliqué sur un truc et le machin m’a demandé mon mot de passe, ce qui est la moindre des choses, puis m’a donné l’ordre de changer ce qui est pénible comme tout (le mot de passe est commun à toutes les applications google et j’utilise plusieurs PC ainsi que l’iPhone).

Ca m’a alors rappelé que j’utilisais le même mot de passe pour à peu près toutes les applications idiotes auxquelles je me connecte sur le web. Encore deux nouvelles, ce matin :
-         http://about.me : je ne sais pas à quoi ça sert mais http://about.me/jegoun sera prochainement disponible. Je vais l’illustrer avec une photo de caleçon iPhone.
-         http://empireavenue.com/ : je n’ai strictement rien compris. Ca a l’air très bien.

Il était peut-être temps de changer de mot de passe pour mes blogs et ma messagerie.

C’est chose faite.

A noter que je n'ai rien contre la Chine, hein !

20 septembre 2010

Diaspora sortira-t-il un téléphone ?

Beaucoup de blogs geeks ont évoqué le « téléphone Facebook », ce week-end. A priori, ça n’est qu’une rumeur, mais il se disait que Facebook s’apprêtait à sortir son propre téléphone, moins chez les smartphones habituels, moins bien aussi et centrés sur Facebook.

Je dois reconnaître que je n’ai fait que survoler les dépêches et billets, j’avais du mal à imaginer Facebook s’affranchissant des opérateurs téléphoniques et créer un réseau de distribution.

Cela étant, j’ai fait plusieurs billets à propos de la circulation des « contenus » que l’on peut pondre dans nos blogs et pour faire un billet (jamais sorti), vendredi, j’ai tenté d’imaginer ce que serait le réseau social idéal de mon point de vue, en mêlant certaines fonctionnalités de Facebook, de Twitter, de l’iPhone et de la galaxie Google.

Je me suis rendu compte, par exemple, que mes contacts de l’iPhone étaient synchronisés avec ceux de Facebook, ils l’étaient déjà avec ceux de gmail. Je me retrouve avec des numéros de téléphone dans mon répertoire de pingouins dont j’ignorais l’existence hors Facebook. Parfois, une photo vient se glisser quand vous ouvrez un mail. Tout ça m’impressionne au plus haut point et m’inquiète un peu : je n’aimerais pas que mes collègues de travail tombent sur mon activité bloguesque…

C’était d’ailleurs le principal défaut que j’ai trouvé à Google Buzz : intégrer automatiquement tout mon carnet d’adresses était limite.

Ce week-end, je me suis amusé avec les fonctions de géolocalisation de l’iPhone vu que Twitter et Facebook nous proposent maintenant de nous repérer automatiquement. Un de ses jours, on va pouvoir commander des bières par SMS : le téléphone aura repéré l’iPhone du patron et « authentifié » la présence dans le bistro.

Du coup, j’ai téléchargé l’application Foursquare et je n’ai strictement rien compris.

Les réseaux sociaux m’étonneront toujours.

Tiens ! On annonce la sortie imminente d’un nouveau truc, Diaspora. Le machin est déjà critiqué et les internautes appellent déjà à la création d’un machin parallèle.

Il faudrait qu’ils sortent un téléphone !

17 septembre 2010

Démocratisons RSS sans bouger les oreilles

Le proxy que j’utilise me bloquant certains sites, c’est avec Google Reader que j’ai lu le dernier billet de Presse Citron : ça tombe bien, après tout, ça me permet de faire une jolie introduction à ce billet, Eric parlant justement de Google Reader et des flux RSS. Mais je ne peux pas récupérer l’URL du billet pour vous faciliter la tâche et lui donner des points pour monter à la nouvelle une de Wikio. C’est bien dommage. Z’avez qu’à aller le lire à la main à moins que je résume.

Bon je résume. Du moins la partie qui m’intéresse. Je ne peux pas tout faire, non plus. En une phrase. Certains donnaient pour mort les « flux RSS » ce qui pourrait sembler être confirmé par la baisse de l’audience de Google Reader et la fermeture d’un agrégateur annoncées récemment mais les flux RSS sont toujours utiles, notamment aux applications diverses, notamment sur téléphones mobiles, qui les utilisent et nous autres, gugusses vraiment branchés, qui continuons à utiliser Google Reader pour être certains de ne pas louper les billets des copains. Ce résumé a la taille idéale même si la phrase est un peu longue : vous avez le droit de la lire plusieurs fois pour bien comprendre.

Eric dit surtout un truc qui a retenu mon attention par ce que ça trotte dans mon crane depuis quelques jours et c’est tellement évident qu’on n’ose pas le dire : le RSS n’a jamais atteint le grand public.

Les braves gens l’utilisent sans le savoir. Prenons un exemple : Didier Goux. Il est aux nouvelles technologies ce que le cunnilingus est à l’amour. Ah non, tiens ! Ca n’a rien à voir. Mais il fait un très bon troll pour commencer un blog.

Pour construire sa blogroll, Didier Goux utilise, comme moi, le widget proposé par son hébergeur pour afficher les blogs dans l’ordre de parution du dernier billet de chacun qui se retrouve par miracle en haut de la file. Sans en avoir l’air, le machin blogger utilise les flux RSS des blogs : Didier Goux les utilise sans savoir. C’est bien ça, un réactionnaire, ça profite, ça profite, …

Néanmoins, Eric a raison : le RSS n’a jamais atteint le grand public. Nous autres, andouilles, réfléchissons à la manière d’accroitre notre lectorat ou, plus exactement, faire passer nos idées politiques. Ca ne revient pas spécialement au même : d’ailleurs, je me tue à le dire, on s’en fout, du nombre de visites. Ce qui importe (ou importerait, plutôt…) c’est que la somme des blogs de gauche soient lus par un maximum de gens qui en sortiraient convaincus et que la presse se décide à nous reprendre. Ce n’est ni gagné ni le sujet du billet.

Tiens ! J’ai lu le billet d’un autre de mes confrères geeks, je ne sais plus qui (je vais mettre un lien au hasard, pour compenser, ça apprendra au taulier de m’envoyer des mails au moment où je rédige un billet et suis à la recherche d’un lien), qui indiquait ce qu’il faisait pour « propager » des billets au travers de Facebook et de Twitter. C’est fatigant et les geeks n’ont pas la même problématique que les blogueurs politiques, il y a naturellement plus d’usagers d’Internet qui sont intéressés par les nouvelles technologies et la presse quotidienne évoque tous les jours la politique.

Néanmoins, on se pose la question tous les jours de savoir comment diffuser notre contenu et faire connaître nos blogs pour encore mieux diffuser les contenus : ça prend du temps. D’ailleurs, pour avoir une bonne audience (allez, disons que PMA, hors personnalités connues, est dans les 5 ou 10 blogs politiques les plus), j’ai trouvé un truc : faire des billets. Toujours. Sur tout. A tous propos. D’ailleurs, les « clients » sont habitués. Si je ne donne pas mon avis sur un sujet, je me fais engueuler. Le meilleur truc pour faire de l’audience est a priori de faire des billets.

Pour diffuser nos billets, inciter les gens à les lire (hors qualité des billets), nous comptons sur :
-         des sites comme Wikio, Betapolitique,
-         les copains par leurs propres blogs (billets et blogrolls) ou par Twitter, voire par Facebook mais ça ne semble pas simple, il faudra que je me penche sur le sujet.

Tiens ! Voila encore une utilisation des flux RSS : les machins qui diffusent automatiquement les flux dans Twitter et Facebook.

Par contre, le RSS n’est toujours pas arrivé au grand public, celui qui serait peut-être intéressé par nos conneries plus que par les blogs technos, celui qui ne pense pas vraiment à aller consulter l’actualité sur Internet mais qui apprécie quand il le fait par hasard, parce que son journal n’a pas été livré ou qu’il n’a plus de pile, dans la radio.

Que pouvons-nous faire ?

Pas grand-chose.

A part soutenir toutes les initiatives comme Betapolitique ou Wikio que je citais à l’instant, mais aussi tout ce qui existe : Cozop, dont je parle souvent, les autres trucs de classement, comme blogonet, les différents agrégateurs, comme Rézo.net, … J’ai bien dit toutes. On ne va pas polémiquer.

Ils nous le rendent bien…

16 septembre 2010

Géolocalisation avec Twitter et Firefox

Tiens ! Pour la première fois, ce soir, mon PC me demande de me "géolocaliser" (pléonasme et néologisme idiot).


Un geek pourrait-il m'apporter une explication ?

Je vais néanmoins aider ces braves gens à me localiser : ce soir, mon PC portable avec lequel je tape des machins est poser sur la table de mon séjour. Mais vu le titre de mes blogs, me demander si je veux partager me parait gonflé.

15 septembre 2010

Future version de Twitter

A l’heure où je vous cause, midi tapante, il est à peu près impossible d’ignore que Twitter va disposer prochainement d’une nouvelle interface. Tous mes collègues en parlent, probablement sans jamais l’avoir vue, il n’y aucune raison que je me prive. Néanmoins, je m’en fous vu que je n’utilise quasiment jamais Twitter en direct (bloqué par mon firewall ultraprotecteur idiot) : je passe toujours par l’iPhone.

Vous trouverez d’avantage d’informations ici :

Je m’arrête à la première page de blogsearch, vous savez probablement faire des recherches aussi bien que moi.

Pour les fainéasses, je vais résumer. L’écran de la nouvelle version sera divisé en deux colonnes (avec probablement en plus la colonne « utilitaires »), celle de gauche contiendra votre « TL » (la liste des derniers twits), celle de droite, une espèce de zoom sur le twit sélectionné, avec plus d’informations et la possibilité de voir, par exemple, les vidéos proposées dans les twits, directement, sans passer par Youtube ou les machins équivalents.

Il y aura d’autres évolutions, Twitter cherchant aussi à concurrencer les différents applications qui existent pour twiter, en utilisant les API (interfaces, quoi…) de la maison mère sans passer directement par www.twitter.com.

Vous allez voir que, prochainement, les pages web en liens dans les twits vont directement s’afficher là, devant vos yeux ébahis, dans cette colonne de droite, voire directement le contenu du flux RSS, qui sera plus lisible, si un flux est associé au lien.

On n’a pas fini de gueuler parce que le nombre de visiteurs baisse, dans nos blogs.

14 septembre 2010

Comment font-ils ?

Je lis beaucoup de blogs de mes confrères geeks. Ils y présentent plein de machins. Je vois dans mon Reader :
-         la présentation d’un machin pour convertir les vidéos pour les coller sur un iPhone,
-         deux nouveaux appareils photo Canon,
-         un machin pour créer des logos à la sauce Google,
-         un document de fond sur l’évolution de la législation autour des vidéos sur Internet,
-         une extension Chrome pour les stats gmail, un truc qui propose des « voyages techno », un annuaire de webinars (hein ?), un machin pour diffuser son CV dans Twitter, un truc pour regarder l’espace avec un truc Androïd, un bidule de statistiques de traces numérique (un seul billet),
-         un « fake » sur Steve Jobs et le Calvados,
-         un truc pour gagner des places pour un film,
-         une présentation d’un test de disque dur USB 3.0,
-         la présentation d’une webcam microsoft,
-         deux nouveaux téléphones LG,
-         un nouveau Nokia,
-         un autre nouveau Nokia (même blogueur),
-         une liste des blogs qui sont restés au top 100 geek Wikio depuis 20 mois (tiens, je vais mettre un lien, je suis dedans),
-         un éditeur de vidéo en ligne,
-         un nouveau Nokia (le même blogueur que ci-dessus).

Le tout en 3 heures. De 12h30 à 15h30 (en gros).

Je suis admiratif (sincèrement) devant la production que peuvent avoir nos startups et nos multinationales… Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais en trois heures, on la présentation d’au moins 5 nouveaux téléphones. C’est probablement le hasard mais ce n’est pas de ma faute si j’ai eu l’idée de faire ce relevé à 15h30 en préparation d’un billet qui me traine dans la tête depuis quelques jours.

Je me suis décidé hier soir. J’avais un pot chez Wikio. Le personnel de Wikio a de la chance. Ces braves gens sont payés pour lire mes blogs. Mes autres lecteurs sont bénévoles. Toujours est-il que plusieurs m’ont demandé comment je fais pour faire autant de billets. La réponse est simple : j’y consacre rarement plus d’une ou deux heures par jour, un billet tel que le présent me prenant au maximum 10 minutes (hors du temps mis pour faire le relevé). Le plan est dans ma tête, je tape au kilomètre ensuite (souvent d’ailleurs sans tenir compte du plan).

La question que je me pose : comment font mes confrères pour tester tous les produits, toutes les applications, tous les geekeries qu’ils présentent ?

13 septembre 2010

Analyser ses statistiques de visites

Souvent le blogueur se plaint, intérieurement, d’une baisse d’audience de son blog tout en affirmant haut et fort qu’il blogue avant tout pour lui-même pour le plaisir d’écrire. Néanmoins, personne ne peut savoir précisément qui lit son blog ni avoir une idée globale de l’évolution.

Par exemple, il y a quatre ou cinq mois, google a changé l’algorithme qui lui permet de trier les résultats d’une recherche pour améliorer leur pertinence. Ainsi, beaucoup de blogueurs ont vu une stagnation voire une baisse du nombre de visites vers avril et s’en sont retrouvés tout dépités.

Il y a aussi le nombre de billets qui sont lus par l’intermédiaire d’un « lecteur de flux » qui ne vient pas titiller le compteur de visites, compteur de visites dont personne ne connaît la fiabilité… Tout blogueur bricoleur s’est déjà amusé à en installer plusieurs : il n’y en a pas deux qui donnent les mêmes chiffres.

J’ai remarqué un phénomène amusant pour mon blog politique, avec la nouvelle fonction de statistiques de blogger.

Consultons-les sur un mois :


Elles sont déprimantes. Plus de 10% de mes visites sont venus pour un billet bidon parce que j’ai la chance dans une recherche google à propos de « Paris Hilton nue » et pour un billet presque vide objet du « buzz de la quinzaine » : la recherche de « trou du cul » avec Google.

A la vue de ces statistiques, on a l’impression de bosser pour rien. C’est un blog politique, merde ! (si je puis me permettre) Et les gens viennent pour des conneries.

Parmi les dix principaux billets consultés, seuls cinq dates du mois de septembre (alors que mon blog porte sur l’actualité). 50% des gens viennent pour des conneries.

Consultons-les maintenant sur une semaine :


Les chiffres sont plus plaisants ! 9 billets sont récents…

Je vous laisse méditer.

Si un jour, vous n'êtes pas contents de vos chiffres, regardez-les différemment !

11 septembre 2010

Audience ou liens - Interlude

Il est temps que je poursuive ma série de billet « Audiences ou lien ? ». En fait, je dois avouer que je n'y arrive pas. Il me manque une donnée fondamentale pour ce qui concerne les blogueurs qui ne monétisent pas leurs blogs de visites ?

Malgré son apparence, cette question n'est pas débile. Ceci est une chaîne de blogs, vous avez le droit de répondre.

Je vais répondre pour moi : je me fous du nombre de visites ou presque (s'il y a peu de visiteurs, c'est que je me suis planté) sauf à long terme, j'aime bien quand la courbe monte, c'est un indicateur de satisfaction assez peu fiable (les visites dépendent plus de l'actualité et des ingénieurs programmant les moteurs de recherche) : si la courbe est globalement en hausse, je suis content.

Ce qui m'intéresse, c'est le nombre de clients réguliers.

Je m'expliquerai du  « pourquoi je m'en fous » dans un prochain billet mais j'aimerai bien savoir votre rapport face à l'audience chiffrée du blog.

09 septembre 2010

Audience ou liens ?

Au sein des cent premiers du classement Wikio des blogs Nouvelles Technologies, le présent blog est 8ème mais, si on mesure ces 100 blogs en termes d’audience, il arrive à la 94ème place. Compte tenu de mes capacités en geekeries diverses, de l’absence totale de veille (j’attends que l’information me vienne toute seule), ce score est particulière honorable. C’est ce que nous apprend l’intéressante (et copieuse, chapeau !) étude faite par mon confrère Thierry

Cette étude me permet de rebondir sur mon billet de hier matin. Il y a blogueur et blogueur : les professionnels et les autres. Les pros gagnent de l’argent avec leur blog alors que les clampins comme moi ne bloguons que parce que nous estimons avoir des trucs à dire ou nous « sentons » le besoin de les dire. La différence est mince car la motivation, au fond, est la même : la passion. Néanmoins elle est de taille car un pro fera ce qu’il faut pour avoir des visiteurs.

Ayant un faible nombre de visiteurs (Thierry avait annoncé le sien, récemment, plus de 100 000 par mois alors que mon blog politique est à moins de 20 000 et le présent à moins de 6000 en août), je peux défendre ma position de Wikioteur avec toute la mauvaise foi qui me caractérise.

Tout d’abord, ce n’est pas juste. Ils sont bons techniquement. Les blogueurs « geeks pro » ont des compétences générales, notamment en matière de SEO (les machins qu’il faut faire pour être repéré par google), que nous autres, du commun des mortels, ignorons totalement. D’ailleurs, il y a encore quelques mois, j’ignorais tout de ce machin. Il faudrait mettre les blogueurs geeks pro au défit de faire rigoler les gens avec des billets politiques de mauvaise foi. Ou du buzz sur François Bayrou ou Ségolène Royal pour exciter les trolls.

Tiens ! Hier matin, au Comptoir, je ronchonnais parce que, sur des sujets « structurants » (récemment les évolutions de gmail et le rapprochement d’over-blog et de Wikio), tous les blogueurs Geeks faisaient des billets purement informatifs, sans « valeur ajoutée » (le rapprochement était dans la presse et tout utilisateur de gmail voit lui-même les évolutions de sa messagerie).

Cette nuit, j’ai vu le billet de Gularu sur les nouveaux machins de recherche Google (il en a fait un autre, depuis). J’en ai automatiquement moi-même fait un billet, principalement pour informer mes lecteurs, qui ne sont pas lecteurs de la blogosphère geek, mais aussi, je dois bien le reconnaître, l’occasion était belle de faire un lien à un pote et de tomber par hasard sur un truc susceptible de buzzer.

Ce matin, j’avais d’autres préoccupations en tête et cette histoire m’était totalement sortie de la tête. J’ouvre mon reader et je vois TOUS les blogs geeks qui parlent de ça. Je commence par rigoler « Haha ! » (oui, je rigole tout seul) « Ca recommence, ils font tous le même machin » puis je me rappelle que moi-même j’avais fait un billet sur le sujet « Oui ! Mais au moins, j’étais le premier, après Gularu, à en parler. Nananère. ». Je lis donc les billets, pour les étudier, à la recherche des liens.

Pas un lien, à part vers le blog de Google. J’étais dépité. « Ils auraient pu mettre en lien les collègues qui en parlent avant, les bougre. » C’est après que je me suis rendu compte que j’avais fait le billet après eux et que j’avais ouvert celui de Gularu parce qu’il m’était passé sous le nez dans Twitter (je n’avais pas ouvert mon Reader depuis la fin d’après-midi. « Au temps pour moi, imbécile ! ».

J'en arrive à me ridiculiser tout seul. N'en rajoutez pas, merci.

Toujours est-il qu’ils ne mettent pas de lien (à part vers la source de l’information, Google himself, pour le bien de son pagerank). Les geeks ne mettent pas de lien, d’une manière générale, d’ailleurs, c’est le motif de la dernière modification de l’algorithme, chez Wikio : prendre en compte les twits pour ne pas perdre les geek.

Tiens ! J’ai mesuré (avec http://bit.ly/, bien sûr). En 24 heures, en moyenne, un lien que je twite est cliqué 12 fois au sein de mes propres twits. Je n’ose pas compter le nombre de clics sur les liens dans les billets, ça doit être déplorable…

Pourtant le lien est la base de l’Internet. D’ailleurs, Achille a fait un billet sur l’éloge des liens. Vous pouvez cliquer, il est très bien, on a à peu près la même vision des blogs. Sauf qu’il a fait un billet sans lien. Ca frise le gaspillage.

Je résume néanmoins : Des « blogueurs américains ont remis en cause les liens sur les sites et les blogs. Leur principal argument est qu’ils n’apportent plus autant de valeur ajoutée qu’autrefois. » Achille confirme d’ailleurs que les liens sont très peu utilisés et ont des inconvénients (distraction du lecteur, …). Mais « le problème est que pour le moment, on n’a aucune alternative aux liens. En fait, sans les liens, le web disparaitrait purement et simplement ».  Des liens, bordel, des liens !

Deux questions me viennent alors à l’esprit :
1.      Pourquoi les blogueurs pros ne font-ils pas de lien ? Ils n’ont pas entièrement tort, personne ne clique dessus. En outre, ils sont concurrents puisqu’ils cherchent à accroitre leurs audiences pour des raisons diverses, notamment la facturation de la publicité. Indiquer que les concurrents ont eu l’information avant eux ne serait pas terrible.
2.      Pourquoi les blogueurs pas pros aiment-ils les liens (je parle de ceux qui savent quand même que ça existe…) ?

Nous y réfléchirons ultérieurement. Par exemple, après l’apéro.

08 septembre 2010

Google et la recherche instantanée

Grâce à l'indispensable Gularu, je découvre une évolution de google. Au fur et à mesure que vous saisissez votre requête, Google vous présente immédiatement les réponses possibles.
Gularu nous dit "Le nombre de serveurs derrière tout ça doit être incroyable." Je ne sais pas ! Mais depuis 23 ans que je bosse dans l'informatique, avec toujours une part du boulot consacrée à l'amélioration des performances, je dois avouer que ça me troue le cul !

Voir l'illustration : j'ai pris pour exemple une requête google de braves gens qui cherchent les paroles d'une chanson et qui tombent sur mon blog. J'ai essayé aussi avec "la grosse bite à Dudule", il ne connait pas. Comme quoi, le progrès a des limites.

La blogosphère n'est pas morte, elle bande encore

Après leur création, nos blogs prennent « automatiquement » de l’essor, d’une part parce que l’on progresse dans le travail d’écriture, dans la recherche des sujets, dans la manière les aborder, … et d’autre part parce que le nombre de lecteurs augmente tout seul, parce que Google, Wikio, … vous connaissent mieux et que vous vous êtes fait des potes blogueurs.

Quand on tient un blog geek ou politique (je tiens les deux !), c'est-à-dire tournant autour de l’actualité, on finit par s’accorder une importance, ne serait-ce parce qu’on dépasse 100 lecteurs par jour ! Alors on se pose des questions sur l’évolution de la blogosphère, sur la manière de rendre les billets plus visibles, d’augmenter son public, …

En oubliant un détail : ce n’est pas la blogosphère qui a évolué mais chaque blogueur, individuellement ! Le blog reste à la base un machin personnel où on dégoise des conneries orales ou visuelles, des liens vers les copains et où on papote en commentaire.

Parallèlement, le nombre d’individus susceptibles d’avoir accès à votre blog se développe naturellement car Internet se développe. Homer fête les quatre ans du sien, aujourd’hui. Qu’était Internet à l’époque ? Je n’avais pas de livebox. J’ignorais tout de l’existence de Twitter, de Facebook, de Wikio, … Mes blogs avaient un an. J’avais trois visiteurs, je fréquentais cinq blogs. Progressivement, j’ai commencé à aimer ça, j’ai fréquenté plus de blogs, j’ai eu plus de commentaires, plus de visiteurs, j’étais content.

Dans ce billet de e-blogs, le taulier espagnol se « plaint de l’essor démesuré des réseaux de blogueurs, qui deviennent de plus en plus professionnels. » Il entend par là tous les moyens qui permettent aux lecteurs d’accéder à nos blogs, tel Wikio, Facebook et autres machins de twitage. On finit par s'organiser en vrais réseau...

« Aujourd’hui le blog comme produit prime sur le blogueur comme sujet, puisque celui-ci doit multiplier les emplois pour s’en sortir financièrement. Cela implique une certaine homogénéisation de la blogosphère, car les meilleurs blogueurs ou les plus prolifiques publient sur plusieurs blogs et même sur différents réseaux de blogs. »

Le titre du billet est : « Les blogueurs se professionnalisent… Mais c’était mieux avant ! »

Pourquoi mieux qu’avant ?

Mon activité n’a pas changé. Je ponds des billets de blogs, je lis les billets des copains, je découvre de nouveaux blogs dont les tauliers deviendront des copains.

Evidemment, il y a Wikio, il a Facebook, il y a Twitter… Je ne vais pas gueuler. J’ai bien joué avec tout ça et je compte bien continuer. Mais continuer aussi à découvrir des blogs, des gens, écrire des billets. Peut-être de plus en plus « pertinents » (pas sur le fond, sur la forme) parce que j’ai pris du métier… Je me suis professionnalisé, comme disait l’autre, mais pas financièrement, juste sur la pratique. Je suis devenu une machine à bloguer. Un billet politique imaginé dans le métro le matin, publié vers 8h30, la réponse à tous les commentaires et la lecture des blogs des copains avant neuf heures, sans oublier un commentaire à la plupart des billets qui m’ont cité.

Aucun changement. Juste des bricoles. Tiens ! Une nouvelle une du Wikio ? Tiens ! Wikio et Over-Blog fusionnent ? Tiens Thierry Crouzet propose une évolution de Cozop ?

Evidemment, tout le monde s’intéresse à cette professionnalisation des blogs. Il faut trouver des nouveaux « canaux de distribution » pour donner notre prose en partage à de plus en plus de lecteurs.

Mais, pourquoi faire ? Au fond, qu’est-ce que j’en ai à ciré d’être lu par 3000 types contre 1000 actuellement ? Ils seront tous des passionnés de la politique, des médias,… de la diffusion de l’information. Si j’enregistrais un coup de gueule dans le répondeur de Mermet, je serais écouté par 100 ou 200 000 gugusses.

Ce qui m’intéresse, ce sont les blogueurs. Je vais en citer trois : Dadavidov, Disparitus et El Camino (nous échangeons au quotidien mais je les ai rencontrés pour la première fois au cours du mois écoulé).

Par conséquent, ce qui m’intéresse est de savoir comment des nouveaux blogueurs vont découvrir mes blogs et surtout devenir des habitués (c’est une conséquence de cette approche qui fait que mes blogs ont atteint les sommets du Wikio).

En commentaire à mon billet d’hier, à propos de la « promotion de nos billets de blog », l’excellent Dada, à cheval sur les principes, laissait un commentaire qui fera date dans l’histoire (au moins celle de ce billet) :

« Moi, je ne vais pas sur la home des portails d'info : wikio, lepost, cozop et google news...
Je suis l'info depuis :
-         Twitter (avoir un ou 2 geeks dans sa TL ça suffit !)
-         Mon Google Reader (flux de blogs ou alertes google)
-         Billets recommandés par mon GR
-         Flux Rss de Twikio »

Chacun a en effet ses méthodes pour consulter les blogs et l’actualité : c’est un loisir. A l’occasion, analysez vos propres démarches, vos propres réflexes et vos propres centres d’intérêt… A une époque, on critiquait mon blog politique parce que j’y parlais souvent du Wikio. Evidemment, un gugusse qui s’intéresse à l’antisarkozysme va se foutre du Wikio et estimer avoir perdu du temps chez moi.

Le lecteur a parfois des réactions bizarres et oublie que nous ne tenons « que » des blogs. Le lecteur est bête. Tiens ! Je vais en citer un, qui a commenté au sujet de mon blog chez l’Hérétique, qui citais un commentaire de Pierre Chappaz, le patron de Wikio, en réponse à un billet. Ouvrez les guillemets : « Je ne sais pas qui est ce Nicolas, mais son blog est à chier.
Toute personne normalement constituée, ne devrait pas pouvoir y rester plus d'un clic de souris et 3 secondes, montre en main. On peut se demander en toute bonne foi comment se fait-il que le buzz autour de son "machin" soit inversement proportionnel à l'intérêt de ses articles et à la sa présentation ? Ça doit être du copinage sans doute. »

Cher lecteur, si tu lis ce billet, c’est que tu n’es pas normalement constitué. Je suis assez blindé et ai répondu avec l’élégance qui me caractérise : « Non, c'est qu'il énerve les trous du cul. »

En l’occurrence, le trou du cul en question est visiblement très con : il trouve la présentation de mon blog encore plus à chier que chez l’Hérétique (smiley, hein, …). Il est surtout assez con pour ne pas penser que je lirais le commentaire (alors que j’ai commenté un peu avant) et ne pas imaginer qu’il pourrait me toucher, comme si je n’étais pas un être humain mais une machine, une « conférence de rédaction ». Nous ne parlerons pas de son absence de savoir-vivre qui le pousse à dire des méchancetés sans avoir été présenté.

Ainsi, les desseins du lecteur potentiel sont impénétrables. Mais le taulier est un être humain.

Je veux bien augmenter mon lectorat, développer mon « influence » mais uniquement auprès d’êtres humains, qui verront qu’il s’agit d’un blog, pas d’un portail d’information, d’un site de propagande ou je ne sais quelle connerie.

Pour répondre au blogueur Espagnol, à l’origine de ce billet, je me fous des réseaux de blogueurs, ce qui m’intéresse c’est le mien.

Et en aucun cas, il ne peut être considéré comme professionnel.

Alors j’étudie comment les gens viennent chez moi. Le trou du cul parce que l’Hérétique lui a signalé un commentaire de Pierre ne m’intéresse pas.

Dada qui a ajouté mon blog dans son Reader, m’intéresse. Et si Dada ne veut pas consulter Wikio parce qu’il a d’autres préférences, c’est son problème (et celui de Wikio, accessoirement), de même que les « méthodes » des dizaines de millions de lecteurs potentiels ne les concernent qu’eux même… Et ceux qui vivent des contenus, accessoirement.

Ce n’est pas mon cas. Je suis un blogueur.

07 septembre 2010

Le Web sera-t-il l'avenir des blogs ?

Ca bouge très vite autour des blogs et de l’information en ligne. Nous avions, hier, le rapprochement de Wikio et de Over-Blog qui a fait couler pas mal d’encre.

Sur son blog, Frédéric Montagnon, le patron d’Over-Blog donne quelques précisions : « Pour y arriver, il nous faut maitriser tous les maillons de la chaine de valeur d'un média: une plateforme de création de contenus (ce sera OverBlog), un outil pour structurer et promouvoir ces contenus (ça sera le site Wikio), une plate-forme pour les monétiser (ça sera E-Buzzing) et un ensemble de technologies capables d'indexer et qualifier les contenus et l'audience (ça sera le pole de R&D que nos équipes techniques vont former ensemble). »

J’espère bien que Wikio (et son patron, Pierre Chappaz, m’en a donné l’assurance, en commentaire à un des 325622 billets que j’ai fait sur le sujet) ne s’attachera pas à une plateforme de création de contenus. Sinon, il va falloir que je m’intéresse de près aux outils Google de mise en avant des blogs, Google étant le propriétaire de ma plate-forme. Ce qui ne m’empêchera pas de défendre les initiatives françaises susceptibles de devenir des géants Européens, voire plus, susceptible de concurrencer les multinationales.

Parmi ces initiatives françaises, il y avait Cozop qui, au début, m’a permis de découvrir un tas de blog puis, dans un deuxième temps, me permettait de découvrir en un clin d’œil les billets les plus twités par mes potes (les twitos auxquels je suis abonné).

Thierry Crouzet, le fondateur de Cozop, annonce sur son blog aujourd’hui la fin de ce machin qui était pourtant sympathique.

N.B. : Mouarf ! Au moment où je cherchais son billet dans mon Reader pour faire un lien, je découvre que les dix derniers billets des blogs Over-Blog auxquels je suis abonnés sont repassés en non lus… L’équipe technique de Wikio Group a encore du boulot.

Dans ce billet, Thierry Crouzet annonce aujourd’hui une nouvelle initiative. Je vous laisse lire les détails mais il s’agit de booster Cozop avec les audiences des billets pour « classer » les billets les plus lus. C’est une première étape, il navigue à vue. Nous naviguons à vue, d’ailleurs, puisque j’ai donné mon accord pour une participation. Globalement, chaque blogueur inscrit déclarerait son compte « Google Analytics » et le machin se débrouillerait pour présenter ça de manière ad hoc.

Je n’aime pourtant pas les comparaisons en terme d’audience (vu que je lis les billets par des moyens détournées, notamment Google Analytics et que je ne les ouvre que pour commenter ou récupérer une URL pour un lien et un twit, je suppose que je ne suis pas le seul) et je n’aime pas le fait de devoir s’inscrire soit même : ça met de côté des blogueurs qui ont du bon contenu mais qui ne sont pas intéressés par tous les trucs autour du blog et de la diffusion de l’information (ce que je répondais d’ailleurs à un commentateur de PMA, récemment).

C’est d’ailleurs un peu l’objet du présent blog qui s’adresse plus à des gugusses voulant découvrir « mes trucs de blogueurs un peu geek avec un iPhone et un compte twitter » et pas des vrais geekeries comme la nouvelle version d'Android pour l'HTC machin ! Je suppose d’ailleurs que la plupart de mes lecteurs fidèles « me lisent à l’ancienne » à partir des blogrolls de mes autres blogs, des leurs ou de « favoris ».

Le nouveau Cozop sera donc à suivre.

Pendant que j’y suis, on s’interroge sur la diffusion de l’information et de nos contenus. Il faut s’intéresser aussi aux moyens. Je suis assez surpris par le billet d’Eric de Crise dans les Médias. Sources à l’appui, il estime que « Citant l'exemple du New York Times, il reconnait que l'altruisme et l'engagement des lecteurs sera nécessaire pour trouver des ressources supplémentaires. » PMA n’est pas le NYT et je doute que mes lecteurs soient assez altruistes pour payer mes notes de comptoir.

Enfin, la conclusion du billet de Thierry Crouzet est : « Je reste persuadé que l’avenir du Web, c’est la fin des sites Web. » Je n’en suis pas persuadé… Vaste sujet de réflexion… D’ailleurs, Thierry en tête, je crois, on nous parle beaucoup de la fin des blogs.

Je ne vois pas où pourra-t-on diffuser du contenu, ailleurs que sur des sites web. D’ailleurs, ce qui m’intéresse c’est le contenu diffusé par les blogs qui m’intéressent. Je ne vais citer personne mais je sais qu’un « papier » de Seb Coucou ou du Claviers de Musset m’intéressera beaucoup plus, par la manière d’être rédigé que beaucoup d’articles de presse ou de billets de blogs beaucoup plus traditionnels, moins « fantaisistes » ou que sais-je ?

C’est bien la diffusion de l’information qui est à étudier. Pas sa rentabilité (j’ai un métier, merci, je n’ai pas choisi le journalisme…). Le web restera le web. Peut-être Cozop ou Wikio  assureront-ils la propagation de l'information ?

Mais tant que la diffusion restera au sein d’un public d’initiés (les 3 ou 10 000 gugusses intéressés par les blogs politiques, en France), nous n’auront pas gagné la bataille du web.

Commentaire blogger : on bouge !

Quand blogger a mis en place son système antispam, récemment, des premiers « bugs » ont été signalés, notamment liés au fait que tous les commentaires avec des liens sont mis en spam. Après rodage à l’utilisation, il s’avère que le système est très bien fait, c’est très pratique, pour le taulier des blogs de gérer ça. Il suffit de bien lire les mails reçus pour différencier les notifications de commentaires des notifications de « suspicion de spam » et d’aller faire un tour, sur le tableau de bord blogger pour vérifier de temps et en temps.

Le système est très bien, aussi, à partir de la messagerie l’iPhone puisqu’il ne faut que un clic à partir du mail pour publier ou virer un commentaire.

Aussi, j’invite les utilisateurs à supprimer la « vérification des mots » (qui était une passoire puisqu’il y a encore des spammeurs manuels à partir de la Chine) et qui est pénalisante pour le commentateur, voire totalement rédhibitoire avec un iPhone.

Par ailleurs, je conseille aux joyeux bloggeristes de ne pas choisir la nouvelle interface pour les commentaires (voir l’illustration récupérée chez Isabelle, qui en plus à la vérification des mots) mais de prendre une où la saisie des commentaires se fait dans une fenêtre à part. A part pour l’abonnement aux commentaires, elle est bien plus pratique.

Notamment à partir de l’iPhone.

Enfin, je recommande aux utilisateurs d’iPhone de vérifier si les commentaires postés sont bien passés. Souvent, il faut une deuxième validation pour que blogger reconnaisse l’identification.

Hop.

06 septembre 2010

Famicity : un réseau social généalogique

J'ai découvert récemment un nouveau site de "généalogie" sous la forme d'un réseau social avec toutes les options qu'ont ces machins (envoi de message, messagerie instantanée, publication de vidéos, mise à jour de statuts, échanges de photos,...) basé sur un arbre généalogique, pour réunir la famille.

Toutes affaires cessantes (pour des raisons historiques, tous les machins autour de l'informatisation de la généalogie me passionnent, ce n'est pas le premier dont je parle ici). J'ai créé un compte et tiré au sort entre ma frangine et mon frangin pour trouver qui allait participer : c'est tombé sur Hélène, qui n'est pas mon frangin et je me demande bien ce que Vincent, mon beauf, fait entre nous mais il est bien le père de ma nièce. Voir l'illustration.

J'ai envoyé un mail à la frangine pour qu'elle ne considère pas le machin que comme un spam et hop ! Voila la famille réunie. Toute la famille peut se connecter, ajouter des connexions, des neveux, des cousins, ...

C'est chez Famicity. Mon profil est ici.

Toutes les informations sont là :

FAMICITY est une startup créée par deux jeunes ingénieurs en informatique après deux ans de développement. Notre réseau social est en ligne depuis quelques mois, et compte déjà plus de 50.000 membres. L’objectif de Famicity est de réunir les familles autour d’un réseau gratuit, privé, et basé sur des valeurs fortes : la confiance, le respect et le retour aux valeurs familiales.

Contrairement à la plupart des réseaux sociaux existants, nous nous engageons auprès de nos utilisateurs à travers une charte de confidentialité unique, très stricte et enregistrée auprès d’un huissier. Parmi ses engagements figurent :
- ne pas exploiter les informations personnelles de ses membres à des fins commerciales ;
- ne pas autoriser les moteurs de recherche à indexer les contenus personnels partagés par ses membres ;
- permettre aux membres de supprimer eux-mêmes et définitivement toutes traces et tous contenus déposés sur Famicity ;
- ne rendre visibles les données qu'auprès des personnes que le membre aura explicitement désignées.
Les internautes sont de plus en plus réticents à partager leurs informations familiales sur les réseaux sociaux comme Facebook, parce qu’il ne veulent pas voir leurs données rendues publiques. Sur Famicity, les utilisateurs ne sont pas soumis à une publicité intempestive ciblée en fonction de leurs données personnelles, et ces mêmes données ne sont pas indexées sur les moteurs de recherches. Nos membres peuvent donc communiquer en toute confidentialité, sans se sentir harcelé.

Une fois connectés, nos internautes peuvent créer leur arbre généalogique en ligne grâce à un système innovant et exclusif. Ils peuvent ainsi réunir leur famille autour d’un même arbre, où chacun complète ses informations personnelles. Chaque membre bénéficie d’un espace personnel sur lequel il peut raconter ses aventures et ses expériences, partager des photos, des vidéos et communiquer avec sa famille en temps réel.

Le site internet étant gratuit pour les utilisateurs, notre modèle économique sera essentiellement basé sur des partenariats commerciaux avec des entreprises à forte notoriété. Elles interviendront dans nos « Chroniques » en répondront à des problématiques familiales et aux questions de nos utilisateurs, dans des secteurs d’activités variés, tels que les Banques et Assurances, le bricolage, l’aide à domicile etc. Notre objectif sera d’aider et de conseiller nos utilisateurs dans leur vie quotidienne, les accompagner dans leurs activités familiales et leur faire découvrir de nouvelles passions…A partager avec toute la famille !

Famicity proposera bientôt un service Premium, qui permettra à nos membres de bénéficier d’un coffre fort numérique, pour stocker et partager leurs données personnelles. D’autres fonctionnalités seront également développées pour faciliter encore plus la vie familiale de nos internautes !