31 décembre 2015

2015, mauvais cru pour Aubistrogeek

Il y a bien longtemps que je ne regarde plus les statistiques de visites de mes blogs. Je ne fais même plus le bilan mensuel qui était pourtant une espèce de tradition. Je suis quand même allé jeter un œil, à l’instant, pour faire ce billet. Depuis octobre, ce blog a moins de 2000 visites par mois. Je ne plains pas : je n’y fais quasiment rien. Mais c’est dérisoire.

J’ai pris la résolution de relancer les autres blogs. Je vais la prendre aussi pour celui-ci. 

Ca, c’est fait.

Buvez pas trop.

22 décembre 2015

Que deviendra le cloud ?

Je suis tombé en arrêt, dans Twitter, devant d'heureux visionnaires (du passé) qui rebondissaient sur cette page du site de Microsoft pour expliquer la même chose que cette joyeuse multinationale : l'avenir est au cloud hybride, à savoir une partie des fichiers hébergés... chez un hébergeur et l'autre au sein de l'entreprise. 

Je vais leur expliquer : dans deux ans, on ne parlera plus du cloud. Qu'est-ce que le cloud ? Les fichiers sont hébergés sur des serveurs. Tu parles d'une révolution ! Avant les fichiers étaient sur des serveurs accessibles par le réseau, maintenant, ils sont sur des serveurs accessibles par le cloud.

Vous me direz : oui, mais on ne sait pas où sont les serveurs. Je dois reconnaître que je ne sais pas où sont les serveurs bureautiques de mon entreprise. Honte sur moi mais je m'en fous comme de la première chaussette que j'ai oublié d'enlever en entrant sous la douche.

01 décembre 2015

Vive Apple et l'Apple Store de La Défense !

Depuis quelques temps, mon iPhone 5c avait des problèmes de batteries. En gros, depuis environ un mois, elle ne tenait plus une heure. Ce matin, elle a battu son record : 35 minutes. Je dois avouer que j’espérais que le problème se corrige tout seul (je ne suis pas fou, pour autant : la dégradation datant de la dernière mise à jour d’iOS, je pensais à un bug).

Notons que mon iPhone commençait sérieusement à me casser les couilles si je puis me permettre. L’écran avait tendance à sortir de son emplacement ce qui ne correspondait pas au standing naturel de ce type d’appareil. Surtout, il y avait un faux contact au niveau de la prise ce qui m’obligeait à trouver une position d’équilibre particulière pour charger le machin et n’était pas pratique du tout quand j’utilisais le chargeur de secours vu qu’il fallait que je pousse sur le connecteur pour que cela fonctionne. En d’autres termes, je pouvais soit charger mon téléphone, soit l’utiliser. Pas les deux en même temps avec une seule main (donc sans main pour tenir un verre ou la barre du métro). Avec une batterie qui ne tient pas la route, c’était profondément ridicule.

A 11h35, je me décide à aller à l’Apple Store. A 11h42, j’arrive et interroge un type à l’entrée. Il me dit d’aller faire la queue dans telle file. A 11h45, une gonzesse me reçoit et me prend un rendez-vous 12h15 avec un technicien « au bar » (c’est comme ça qu’ils appellent le comptoir au fond du magasin). Je vais manger et reviens à l’heure. Je vais voir un lascar qui confirme mon rendez-vous et me dit d’attendre à une table. A 12h25, un gugusse vient me chercher et m’amène auprès du technicien au bar.

Entre nous, à un moment où il était parti chercher un truc (voir ci-dessous), j’ai observé les autres types au comptoir. Tous étaient assis sagement sur un tabouret face au bar. J’étais le seul debout, accoudé…

Le technicien lance un truc de diagnostiques sur mon iPhone et récupère le résultat sur son iPad. Ma batterie était bien naze. Il me propose de la changer pour 79€ (de mémoire). J’accepte. Il me prend mon téléphone et regarde un truc. Il me dit : « attendez-moi cinq minutes, il faut que j’ouvre votre téléphone pour vérifier un truc ». Je pensais qu’il avait constaté mon problème d’écran qui sort de ses gongs et qu’il trouvait cela louche.

Vers 12h40, il revient. « Vous voulez une bonne nouvelle ? » « ben oui » « Votre batterie n’est pas seulement usée, elle est gonflée à cause de la poussière, vous travaillez dans un chantier ? » « Ben non. » « Ah étrange » (depuis, je m’interroge : mon téléphone est toujours dans un endroit sans poussière, où a-t-il pu choper des saloperies ?). Ce gonflement expliquait les problèmes de l’écran et le faux contact… Toujours est-il qu’il m’explique que ma batterie n’était pas victime d’une usure normale mais souffrait d’un dysfonctionnement dangereux pour moi (les liquides dans la batterie, je suppose) et qu’il m’allait être remplacé dans le cadre de la garantie.

Joie. J’allais avoir une batterie qui fonctionne et en plus me débarrasser des autres problèmes. Notons bien que la joie ne dure qu’un temps : avoir un nouveau smartphone strictement identique au précédent n’est pas spécialement bandant.

Reprenons le récit de haute volée.

Le technicien m’annonce donc que j’allais avoir un iPhone neuf gratuitement. Il en sort un. Le met en route. Mais il n’était pas avec la bonne version d’iOS. Il va en chercher un autre. Il est OK. Il le met en service devant (je saisis mes identifiants) et lance la restauration. A 12h50, je le quitte après gros remerciements. A 13h05, la restauration est finie. Je peux quitter le Wifi de l’Apple Store.

Notons que le Wifi du bureau (qui vient d’être installé) merde complètement : je n’ai récupéré que trois applications mais peu importe. Il me faut trouver un bistro avec du Wifi.
Toujours est-il qu’Apple mérite des félicitations chaleureuses. En outre, je ne peux pas juger de la compétence du personnel de l’Apple Store mais je peux dire que pour l’efficacité et la sympathie, ils sont au top !



30 novembre 2015

Les joies du numérique

Je te jure. Tu devrais t'intéresser au numérique. Tu tomberais sur un tas d'article comme celui-ci, qui, en plus, est au centre de mes intérêts : les DSI face au numérique. 


Je cite celui-ci avec plaisir : c'est une publication payante dans Twitter. L'art de montrer qu'ils n'ont rien compris. En juin, j'avais fait des billets au sujet des boîtes de conseil en numérique. Plié de rire. Un tas de cabinets de conseil balance des conseils débiles pour montrer qu'ils sont compétents. 

Ils sortent des grands mots : Cloud. BYOD, SaaS, j'en passe. Tiens ! Je cite une question de l'article : "

Le DSI, futur Chief Data Officer

"

Cela ne s'invente pas. Ça ne veut rien dire mais ça impressionne. Il faut sortir de nouveaux trucs. Auxquels personne ne comprend rien. Le Directeur des Services informatique doit être le chef du bureau des données. Ou un truc comme ça !

C'est beau.  

27 novembre 2015

Les entreprises, à la ramasse du numérique !

Si vous travaillez dans un bureau, vous avez probablement accès à Internet avec des restrictions. Certains sites sont coupés par le proxy du bureau et vous avez probablement signé une charte d'utilisation des outils informatiques à votre disposition, plus ou moins annexée au règlement intérieur, dans laquelle vous vous engagez à ne pas aller sur certains sites, dont les forums de discussion, les blogs,... Si ! Relisez la bien. Elle a sans doute changé depuis que vous avez signée la première version et vous avez été avisé par mail. Vous avez même peut-être signé une nouvelle version où le rédacteur précise bien que vous avez le droit d'utiliser les outils informatiques de la société pour un usage privé modérément (en français : vous avez le droit de mettre de la musique dans vos oreillettes pendant que vous travaillez et de consulter vos messagerie privée).

Si votre entreprise met un réseau wifi à la disposition de ses salariés, par exemple pour pouvoir accéder aux mails à partir des salles de réunion, les mêmes règles s'appliquent.

On est ainsi dans une situation où un lascar peut faire n'importe quoi en 3 ou 4G avec son smartphone mais pas avec le wifi de l'entreprise. C'est totalement ubuesque.

Il faudrait que tous les chefs d'entreprise lisent mon billet et aient un déclic puis donnent des claques aux responsables de la sécurité des entreprises, aux DSI, aux juristes, aux RH... Leurs motivations sont compréhensibles. Il ne faut pas que les moyens informatiques de l'entreprise servent à des actions illégales, risquent d'importer des virus et autres saloperies et soient utiliser par les salariés pour consulter des sites de cul.

Il n'empêche. J'ai le droit de taper un billet de blog sur mon PC (personne ne peut savoir ce que je fais dans mon Word), d'aller sur Google image, de me les envoyer par mails, de les récupérer en wifi d'entreprise avec mon iPhone, de passer en 4G et de publier des billets. Je n'ai pas le droit de le faire à partir de mon PC.

On marche sur la tête.

Tiens ! L'histoire des forums interdits. Qui, bossant dans l'informatique (sauf sur gros systèmes), n'a jamais eu besoin de chercher des informations dans Google (et qui n'a jamais essayé de chercher s'il était le seul à avoir la batterie de son iPhone 5c qui ne tient qu'une heure) ? C'est de la folie. Sans compter qu'apporter une réponse à un internaute au nom de l'entreprise serait probablement très bon pour son image.

J'invite les chefs d'entreprise, par ailleurs, à chercher BYOD dans Google et à lire plusieurs sites (pas ceux des cabinets de conseil).

Je vais donner un autre coup de pied au cul des entreprises françaises. Avec la firme, on déploie des applications de type internet (SaaS sans le savoir...) pour des utilisateurs d'autres boites. Ces derniers n'ont sur leur poste de travail qu'une version 8 ou 9 d'Internet Explorer et n'ont pas le droit d'installer d'autres logiciels, comme Chrome ou Firefox. On est donc obligé de développer des applications avec des technologies anciennes. C'est complètement crétin, dans les nouvelles technos, le numérique, quoi, on ne peut pas utiliser le progrès !

Licenciez les DSI qui ont fait les mauvais choix.

Ah ! Je connais les arguments : la sécurité, par exemple. Tu parles, Chrome et Firefox sortent tout le temps de nouvelles versions pour se protéger des nouvelles attaques. Pas Internet Explorer. Autre argument : et la maîtrise du parc. Tu parles ! Ils sont payés pour maîtriser le parc, soit ! Mais qu'ils laissent installer Chrome ou Firefox.

Chers DG, vous savez combien vous a couté le passage de Windows XP à Windows Seven ? Imaginez ce que va coûter le passage à Windows 10. Exigez de vos DSI qu'elles commencent la migration immédiatement, qu'elles prennent une version qui se mette à jour automatiquement quand il y a des évolutions, sous le contrôle de Microsoft et pas de quelques chefaillons qui s'imaginent maîtres du monde parce qu'ils maîtrisent les postes de travail de leurs clients et ne sont pas emmerdés par leurs propres équipes qui aimeraient bien être au service des utilisateurs et pas uniquement des installateurs de Windows 7.

Réfléchissez bien à ces quelques sujets pendant que je suis au bistro (ce qui vous laisse le temps).

03 novembre 2015

La jauge de la batterie de l'iPhone

J'ai un 5c avec iOS 9. Depuis quelques temps, je constate qu'il se décharge de plus en plus vite mais depuis que j'ai un iPhone, je pourrais faire un billet par semaine sur sa batterie. Depuis aussi quelques temps, j'ai un problème de contact du câble. Du coup, je n'ai pas fait attention. Mais quand j'ai constaté que le problème était pareil avec d'autres câbles, j'ai commencé à m'inquiéter. 

Dimanche, à l'apéro, il est tombé en panne de batterie au bout de deux heures ce qui pour un apéro fait léger. Je le branche et j'ai un mal de chien à le relancer. Et cela se produit plusieurs fois par jour mais il redémarre dés que je le branche. 

Et j'ai des problèmes avec la jauge à tout moment. Tenez ! Il y a quelques minutes, il tombe en arrêt. Je le rebranche :


Il me restait 43% de batterie ! Et à l'instant, alors que je rédigeais ce billet, un message s'affiche : batterie à 10%. Je titille le connecteur. Et hop ! Il revient à 57 :

Rechargé de 13 "points" en quelques minutes alors qu'il m'annonçait qu'il était vide. 

Ça sent le gros bug lié à iOS9.


02 novembre 2015

Le plantage de mon iPhone 5c avec iOS 9

Hier midi, j'étais à l'apéro. Mon iPhone s'est arrêté. Un coup de sablier et puis plus rien, comme si la batterie était vide. Il n'y avait pas de chargeur à la Comète et je n'avais pas celui de secours (aucune raison de le prendre). Je suis donc rentré chercher un chargeur à la maison (7 étages avec l'ascenseur en panne...). J'ai eu un mal de chien à redémarrer mon truc. 

Depuis, ça fait une bonne dizaine de fois qu'il s'arrête. Depuis que j'ai remis l'activation de l'économiseur de batterie, ça va mieux mais ca a encore planté deux fois ce soir. Un arrêt brusque. Un redémarrage dès que je rebranche sur le secteur (ou le secours). La jauge (le machin qui affiche le pourcentage) devient folle et passe de 15 à 40% d'un démarrage à l'autre. 

Mon instinct d'informaticien me laisse penser que tout vient d'elle. Mon iPhone croit par moment que la batterie est vide et s'arrête. 

22 octobre 2015

Twitter impose des abonnés ?

J'utilise une application pour repérer les twittos auxquels je suis abonné et qui ne sont pas abonnés à compte. Je les vire alors (sauf @elysee). Mon côté caractériel. Ce soir, il y avait deux types que je connais vaguement plus deux ou trois comptes commerciaux auxquels je n'ai jamais été abonné. 

C'est donc Twitter qui me les a mis. C'est mal. 

10 octobre 2015

Facebook : ajout automatique d'une mention quand on répond à un commentaire

Z'avez vu cette copie d'écran de Facebook. A "22 min", je réponds à un commentaire d'Antoine. Il me remercie.

A "2 min", je réponds à une de ses réponses, cela ajoute automatiquement une mention dans ma réponse. Il me répond, ça fait pareil.

Nous poursuivons la conversation. Ronald intervient : pas de mention. Je lui réponds : une mention.

On s'en fout. Ma question est-on en train d'assister au déploiement d'une nouvelle fonctionnalité par Facebook ?

Remplacer ses espèces par Lydia

Quand on n’a jamais participé à un paiement par téléphone de proche en proche, on ne peut pas être convaincu de l’utilité de la chose. Hier soir, Antoine m’a demandé mon numéro de téléphone. Quelques secondes après, je recevais un SMS m’indiquant qu’Antoine m’avait envoyé un euro et m’invitant à télécharger l’application Lydia, ce que j’ai fait… et pu ouvrir mon compte sur lequel m’attendait l’euro en question. J’en ai profité pour l’envoyer à Gilles S. qui l’a immédiatement transféré à un autre lascar !

Sur ce fait, pour avoir provoqué le téléchargement de Lydia par Gilles, j’ai reçu un euro en cadeau. Du coup, je l’ai envoyé à Christophe, le patron du 1880 à Loudéac, sympathique bistro fermant à 1 heure du matin, le week-end. Il a du se demander qui était cette Lydia qui lui a envoyé un SMS pour lui dire qu’un certain Nicolas Jégou lui fournissait 1 euro en lui demandant de le retirer de sa prochaine note.

Je vais lui expliquer. Tu vois, Christophe, imagine deux gros clients devant ton comptoir, ils se payent mutuellement des verres, soit 5 euros la tournée. En fin de soirée, les tickets s’entassent et chacun doit payer sa partie. Imagine qu’à chaque fois que tu les sers, l’un prenne son smartphone, clique sur Lydia et lui dise de t’envoyer les 5 euros. Tu reçois un SMS : le paiement a été fait. En fin de soirée, tu vires tout sur ton compte bancaire et c’est réglé. Vois aussi la cohue à la fermeture et toutes les andouilles qui veulent te payer par carte. Hop ! Ils chargent leur Lydia et hop !, c’est payé.

Ce truc est absolument génial pour un transfert de petits montants de particulier à particulier mais aussi pour le paiement dans certains types de commerces (notamment, à mon avis, ceux que l’on fréquente fréquemment et où on est connu du personnel). Quand je vois, en fin de soirée, Roger, le loufiat de la Comète me courir après avec sa machine à carte bancaire, j’imagine aussi l’intérêt. Et pensez à tous les gens qui s’échangent du pognon ! Tiens ! Les lascars en colocation qui se de refacturent les courses, l’électricité et qui n’ont que des chèques ou du liquide pour le faire.

Reprenons

Lydia est une application pour smartphone qui permet d’envoyer des sous à un autre type à partir de son numéro de téléphone (pris dans vos contacts, au besoin). Celui-ci n’aura plus qu’à télécharger l’application s’il ne l’a pas déjà et à faire ce qu’il veut du pognon, y compris le virer sur son compte bancaire.

Lydia est à a fois un porte-monnaie électronique et un portefeuille électronique. J’aime bien jouer sur la nuance entre les deux. C’est un PME car il porte votre pognon à la place des espèces. C’est un « PFE » parce qu’il vous permet d’utiliser votre carte bancaire sans avoir à saisir son numéro après la phase d’enrôlement. Il est stocké dans des serveurs sécurisés et n’est plus utilisé après.

Imaginons que le solde de votre Lydia soit de 10 euros et que vous souhaitiez en verser 30 à un type : Lydia ira prendre ces 10 euros et en chercher 20 autres sur votre carte pour le verser à l’autre.

Le système d’enrôlement est assez rigolo : vous passez votre carte devant la caméra du smartphone et, hop !, le numéro est reconnu. Vous devrez ensuite taper votre cryptogramme visuel. Le machin fait alors une demande d’autorisation d’un euro vers votre banque pour vérifier que c’est bien en compte valable. Si vous voulez récupérer le pognon de votre PME Lydia sur votre compte bancaire, il faudra alors saisir votre IBAN (le machin qui remplace le RIB).

Pour les fonctions monétiques, Lydia s’appuie sur un gros acteur du secteur, sous la responsabilité d’une grosse SSII filiale d’une assez grosse banque (je n’en dirai pas plus : ce sont des concurrents à moi… Déjà que j’ai honte de faire ce billet). C’est ainsi que la sécurité est assurée. Lydia n’est pas une startup qui va déconner avec votre numéro de carte…

D’ailleurs, c’est un modèle de réussite dans le secteur de la transformation numérique : une startup qui s’entend avec une grosse entreprise pour déployer un produit.

La version pour professionnels vient de sortir. Le Figaro nous en parle.

30 septembre 2015

Prévenir le burn out ?

Ma chef m'a fait suivre vers 20h15 le mail d'une collègue envoyé à 19h20. Je lui ai répondu sur le fond dans la foulée mais lui ai dit qu'il n'était pas normal qu'une collègue soit encore au boulot à 19h20. Vu que j'ai moi-même répondu après 20h15, je lui ai rappelé que j'avais embauché à 10h ce matin et pris deux pour manger ce qui fait que n'ayant pas fait mes huit heures, je peux répondre tardivement aux mails, d'autant que je suis au bistro (texto ou presque). 

Comment faire comprendre à sa hiérarchie que recevoir un mail d'un collaborateur après 19h n'est pas normal quand ce collaborateur n'a pas accès à sa messagerie professionnelle en dehors du bureau, tout en sachant qu'il n'y a aucun harcèlement ? 

27 septembre 2015

Et la ponctuation, bordel ?

Depuis que je blogue moins, je passe plus de temps dans Facebook et suis effaré, non pas par l'orthographe, mais par l'usage de la ponctuation et de la typographie. Piqure de rappel.

Typographie

Aucun mot ne s'écrit totalement en majuscules. A part les premiers mots de chaque phrase et les noms propres, très peu de mots commencent par une majuscule. Dans le doute tu t'abstiens, c'est beaucoup plus laid d'oublier une majuscule que d'en mettre en trop. Les règles sont extrêmement complexes. Par exemple, si tu tiens un blog politique et que tu parles du "président de la République", tu peux mettre une majuscule à République parce que notre république est unique mais pas à président parce que cela ne sert à rien. Par contre, si tu dis "le Président", tu fais forcément appel au nôtre, celui de notre république.

En gros.

Surtout, tu n'écris jamais une phrase entièrement en majuscules. C'est grossier.

Ponctuation

Il n'y a jamais d'espaces avant un point, une virgule, une parenthèse "fermante", des points de suspension. Il y a toujours un espace avant un "deux points", un "point virgule", un point d'exclamation, un point d'interrogation, une parenthèse ouvrante. Il y a toujours un espace après un signe de ponctuation sauf la parenthèse ouvrante.

Apprends cela par coeur.

Et surtout :
  • les points de suspension : il faut mettre trois points. Plus ou moins, c'est une faute de français. Il ne faut pas en abuser.
  • il ne faut jamais juxtaposer plusieurs points d'exclamation ou d'interrogation, c'est une faute. Tout au plus, dans la retranscription d'un dialogue, on pourra mettre "!?!" pour marquer la stupéfaction de celui qui s'exprime.
Hop !

23 septembre 2015

Recruter un consultant en informatique

C'est un truc que je fais plusieurs fois par an depuis une dizaine (et auparavant j'étais "consultant manager", il fallait que je vende des consultants et que je me vende). Il y a un entretien avec le consultant, son commercial (ou manager) et un ou deux représentants du client. En première partie d'entretien, le client (une grosse entreprise) présente la mission pour laquelle il a besoin de renfort. Ensuite, le consultant se présente, décrit son parcours professionnel sur la base de son CV et tout ça. Ensuite on papote de l'adéquation de tout ce bordel. 

Avant de développer ma théorie (qui tiendra en deux lignes), deux précisions. 

La première, pour les novices : le consultant est facturé au client par sa boîte sur la base d'un tarif journalier (à partir de 300 euros ; pour ma part, j'ai fini à 1200 mais je n'en recevais qu'une très modeste partie ce qui fut une des causes de ma réorientation professionnelle) avec un contrat allant de quelques jours à, généralement, 18 mois, renouvelables, toujours généralement, dans la limite de : ans ('intérêt des contrats longs est de pouvoir négocier les tarifs et éviter de négocier plusieurs fois auprès de la hiérarchie du client). 

La deuxième : recruter un consultant n'a rien à voir avec le recrutement d'un salarié. Il y a bien sûr des aspects humains à prendre en compte mais pas d'un point de vue administratif et des responsabilités qui vont avec. En d'autres termes quand je recrute un consultant, c'est moi qui le choisis. Quand je recrute un salarié, ce sont les RH qui prennent la décision. 

Et voilà ma théorie du jour...

On pourrait penser que c'est la deuxième partie de l'entretien qui compte, quand le candidat présenté son cursus. Il n'en est rien. Ce qui compte ce sont les réactions du candidat quand on lui présente la mission. Voir selon ses tics, ses questions,... s'il comprend vraiment ce qu'il aura à faire. 

Je me suis fait la réflexion ce soir lors d'un entretien. En fin de première partie, le gars a posé la bonne question. Quand il a commencé à se présenter, j'ai plongé dans mon iPhone pour répondre aux mains professionnels puis j'ai fait semblant de l'écouter. 

C'est mal. Je sais. A défaut de meilleur candidat, il sera retenu. Pas si mal que ça : j'avais lu son CV. Je savais ce qu'il avait fait. Quand les missions sont techniques, je n'hésite pas à poser des questions assez pointues pour piéger, non pas pour vérifier la compétence mais pour étudier la réaction mais aussi pour lui faire comprendre qu'il a intérêt à venir bosser pour nous parce qu'il va apprendre. 

22 septembre 2015

Mon iPad vire rosbif

Contexte : c'est u n iPad 2, migré ce week-end sous iOS 9.

La Comète ayant fermé exceptionnellement tôt, j'étais au lit avec mon iPad (ce qui est mieux que rien) entrain de surfer : les mails, les blogs, Twitter et Facebook. La routine, quoi ! Je papotais avec des gens "normalement' quand, à un moment, je vais pour répondre à mon copain Sylvain dans Facebook et je constate que mon "clavier" était passé en qwerty et que le dictionnaire orthographique était en anglais.

Mystère !

Je vais dans les paramètres de Facebook : rien. Je vais donc dans les paramètres généraux de l'iPad et vérifie la langue. C'était bien le français qui était sélectionné mais avec une espèce de deuxième langue : l'anglais. Je resélectionne le français et l'iPad reste figé avec un écran noir vaguement lumineux. J'attends un peu. Rien. Je l'arrête brutalement (en appuyant 10 secondes sur les deux boutons) et le redémarre. Le redémarrage dure un temps incroyable à un tel point que j'ai le temps de faire le deuil de mon compagnon des insomnies.

Puis il est reparti. En français. Tout va bien.

21 septembre 2015

J'ai testé pour vous l'économiseur de batterie d'iOS 9

A vue de nez, il fonctionne drôlement bien ! Depuis que j'ai quitté le bureau, mon iPhone 5c a perdu 7% (7 points pour être exact) alors qu'en temps normal, il en aurait perdu plus de 10 dans le même temps. 

Je ne sais pas ce qu'il contient, mais c'est presque dommage qu'il ne soit pas activé par défaut du moins pour un certain nombre de fonctions. 

20 septembre 2015

The bug de iOS 9

Les améliorations apportées par le nouvel OS d'Apple sont peu perceptibles sauf pour des détails. Peu importe. 

Toujours est-il que la langue des applications installées sur mon iPhone est passée du français à l'anglais. Et on ne peut pas rectifier ?

19 septembre 2015

Le "clavier" de l'iPhone avec iOS 9

Aucun utilisateur de ce nouveau truc n'aura pu échapper au phénomène : la police de caractères du clavier est à chier. C'est incroyable. 

Par contre, je ne sais pas par quel miracle, on gagne drôlement en précision. Je déambule dans les blogs, Facebook et Twitter : plus de faute de frappe qui génèrent des mots délirants. Ils sont forts. 

Les petites erreurs restent. Je viens de le voir en tapant "Facebook" qu'ils ont visiblement viré du correcteur orthographique. 

C'est fou. Les détails comptent. Y compris une police de caractères. 

03 septembre 2015

La mort d'un iPad

Depuis quelques jours (au mieux deux ou trois semaines), je constate que la batterie de mon iPad (2) tient de moins en moins longtemps. Cela n'est pas très grave. J'ai un chargeur de secours et je l'utilise surtout à la maison et branché au secteur (il est vieux, la batterie est HS et tout cà).

Mais...

Depuis d'eux  jours, j'ai constaté que même branché, en utilisation courante, la batterie se vide. Ce matin, je pars de chez moi alors qu'il était à 41%. Je rentre 15 heures après, alors qu'il était branché. La batterie était à 69 (le temps de rédiger ceci, elle est montée à 72, ce qui est délirant : il consommait plis vite qu'il ne rechargeait. Je me comprends).  

La batterie de l'iPhone est un éternel sujet de billets de blog. Pas celle de l'iPad.

Votre avis sur le sujet ?

02 septembre 2015

Le buzz inutile de Google (bis)

Je viens de faire un billet sur le changement de logo mais je me suis trompé de blog (ce qui m'amuse c'est que je parle justement de telles erreurs dans mon billet).

24 août 2015

L'échec de la perception du numérique


Surfant sur internet, je suis tombé sur cet article :

Désolé, la transformation numérique n'est pas arrivée chez moi : je ne peux pas faire un lien correct quand je fais un billet avec mon iPhone. 

Je suis sidéré de constater que les entreprises ne voient pas la transformation numérique au sein de leur processus internes. Les boîtes Françaises sont totalement à la ramasse. 

Samedi, j'ai aidé un copain qui voulait changer de FAI (son compte était au nom de sa grosse qui s'est barrée). Je suis allé chez Orange (cité dans l'article). Nous avons modifié le contrat en quelques minutes et obtenu une box et un décodeur pour la télé. 

En partant, je demande au sympathique commercial quand le transfert de compte serait fait pour savoir quand je pourrais installer la box. J'étais innocent. Je voulais savoir si je pourrais le faire en rentrant à la maison ou attendre un ou deux jours. Le gars m'annonce : vous avez de la chance. En cette période où les étudiants s'installent nous sommes très rapides. Il faudra moins de 10 jours. 

J'étais sur le cul (et emmerdé : je devais rentrer à Paris et j'allais laisser mon pote dans la merde). Il ne s'agit que de branchements à la con, pilotés par informatique. 

Et ces clowns communiquent sur la transformation numérique. Ils feraient mieux de s'occuper des clients : un type veut (et paye) un abonnement internet : il devrait être immédiat. 

Guignols. 

Notons que j'ai lu tout l'article et les autres exemples me donnent aussi des boutons (d'autant que mon employeur y est : dès la fin des vacances, je vais aller voir mon patron). 




21 août 2015

À Loudéac, aurait-on une chaudasse dans le poste ?


Il paraît qu'elle fréquente le 1880. J'espère qu'elle est plus aimable que la serveuse. Smiley. 

19 août 2015

Les geeks cons dans Twitter

Avec le blog politique, je suis habitué à voir un tas de commentateurs lobotomisés dans Twitter : leurs convictions politiques leur dictent une manière de penser et ils en oublient de réfléchir, de lire,... Par exemple, dans son dernier billet, Gauche de Combat cite un tweet d'un type qui explique que les socialos, en favorisant le transport par car, sont à la ramasse en matière d'écologie. Forcément, dans un esprit étriqué, le train pollue moins que le "routier". 

Néanmoins, cet imbécile m'expliquera comment il peut être moins polluant d'utiliser un véhicule de 200 tonnes sur des infrastructures spéciale qu'utiliser un machin de 10 tonnes sur des routes "partagées", le tout pour transporter 20 ou 30 personnes. 

Avec mon blog geek, je suis beaucoup plus peinard, en principe, sauf en ce mois d'août. Peut-être mes confrères sont-ils en roue libre ?

Toujours est-il que je parlais hier du paiement sans contact. Des lecteurs sont dubitatifs, notamment des copains qui s'interrogent à juste raison. Néanmoins, on voit quelques andouilles qui me rentrent dans le lard en expliquant (en 140 caractères) que je raconte n'importe quoi.

Cela me surprend toujours de voir des lascars qui oublient d'imaginer que je puisse être plus compétent qu'eux dans certains domaines et, surtout, qui agissent aussi bêtement que des twittos politiques. Vous comprenez, ma brave dame, les banques, c'est le mal, il faut leur taper dessus.

Dis donc, glandu, quel est le taux de fraude à la carte bancaire par rapport à la fraude aux autres moyens de paiement ? Quel est le montant des dommages pour les clients ?

18 août 2015

Les enjeux du paiement sans contact

Dans Twitter et les commentaires de mon blog, on débat ce matin au sujet des cartes bancaires sans contact, de la sécurité et tout ça. Les internautes sont comme toujours remontés contre les banques. 

A mon avis, ils ont tort de penser que la sécurité est le premier enjeu d'autant qu'il n'y a aucun cas de fraude avéré et que les banques ne sont pas tarées au pont de prendre des risques inconsidérés. C'est un métier. 

Pour contrecarrer mes propos, un twittos me sortait l'affaire Humpich. Un type avait réussi à faire un clone de carte à puce pour acheter des tickets de métro. Pendant ce temps, il ignore les travaux menés par les banques pour améliorer le système et je ne lui ai pas posé la seule question qui vaille : quel est le préjudice pour les clients ? La réponse est simple : aucun. 

Pour revenir à nos cartes sans contact, remettons nous dans le contexte : dans deux ou trois ans, on pourra payer en sans contact avec nos smartphone. Le résultat est que le marché des paiements passera dans les mains d'Apple et de Samsung ou Google. 

Les banques française (et autres) ont-elles un autre choix que de se lancer sur le marché à marché forcée ?

Enfin, les geeks critiqueront-ils les GAFA autant qu'ils critiquent les banques ?

La fraude au paiement sans contact

L'ami Pierre a sorti un vieux billet de Korben à propos du danger des cartes sans contact, sujet que j'ai par ailleurs évoqué à Trublyonne et Doudou lors de ma visite chez eux.

Je vais donc rappeler quelques arguments :

Petit 1 : effectivement, les données de la carte sont lisibles par un truand à distance mais qu'est-ce que vous voulez qu'ils en fassent ? Il n'a pas le code confidentiel, le cryptogramme visuel et tout ce qui permettrait de vous emmerder.

Petit 2 : citez moi un cas de fraude depuis que ces machins commencent à se répandre comme des petits pains dans le langage de Jean-François Copé. Un de mes interlocuteurs citait des machins techniques auquel il ne comprend pas grand chose et moi non. Il parlait par exemple "d'un terminal un peu augmenté côté antenne qui pourrait faire des paiements discrets à ton insu". Sachant que le montant maximum du sans contact est de 20 euros, le fraudeur se ferait chier à faire un terminal spécifique pour pas grand chose en prenant un risque inconsidéré de voir la police lui tomber dessus.

Petit 3 : croyez-vous vraiment que la Banque de France a laissé les banques diffuser ces machins s'il y avait le moindre risque ?

Petit 4 : croyez-vous vraiment que les banques allaient diffuser ce truc s'il y avait le moindre risque, si elles risquaient de payer la peau des fesses pour renouveler 50 millions de cartes, si elles risquaient de passer pour des imbéciles en qui on ne pouvait pas faire confiance,...

Restons calmes.

14 août 2015

L'Alphabet Google

C'est l'autre annonce de la semaine : Google va créer une espèce de "holding" qui s'appellera "Alphabet", qui remplacera l'entreprise Google en bourse et qui chapeautera toutes les activités. Tout le monde en parle ou presque sous différents aspects, comme, par exemple, la marque Alphabet qui appartient à BMW.

Le commun des mortels, dont moi, s'en fout totalement car il sait qu'il continuera à utiliser Google pour chercher des vidéos de cul et autres trucs indispensables à la santé mentale et à la culture de masse.

Il n'empêche qu'on ne trouve que très peu d'article qui évoquent les motivations cachées de Google, ou, du moins, les supposées motivations cachées.

Avec toute la galaxie des applications que gère cette honorable compagnie, la montée en charge des critiques contre les GAFA, ... Google semble avoir chaud aux fesses et restructurer tout son bordel pour éviter les poursuites de genre "abus de position dominante", voir à séparer certaines activités phares dans d'autres sociétés. Par exemple, "Google" pourrait être limité aux recherches et aux machins qui vont avec, comme Maps, pour laisser d'autres activités vivre leur vie : Android, Chrome et autres machins moins connus.

Et hop ! La justice et les méchants commissaires européens n'auront plus grand chose à dire.

Qu'en penses-tu, lulu ? Se faire une nouvelle virginité... Sortir de nouveaux produits avec de nouveaux noms pour éviter d'affoler le grand public ? Préparer la sortie d'une télé ou de je ne sais quel truc qui ne soit pas rattaché à la marque ?

Comment dépasser les 140 ?

C'est une des annonces de la semaine : Twitter va permettre de faire des DM de plus de 140 caractères ce qui est la moindre des choses (sinon, toutes les conversations privées allaient déserter la maison). Néanmoins, je me pose une question d'informaticien relative à la période de migration.

Imaginons que mon application iPhone soit à jour pour envoyer des DM de plus de 140 caractères et que j'en envoie un à El Camino qui est un peu en retard à cause de lancinantes vacances au Portugal et que son application ne soit pas à jour. Il ne peut donc pas recevoir des gros DM. Vais-je planter son terminal ? Mon  DM sera-t-il perdu dans la nature ?

Comment Twitter a-t-il géré ce truc ? Les applications sont-elles déjà à jour depuis plusieurs mois pour préparer cette évolution ? Comptent-ils sur un sursaut des utilisateurs pour qu'ils se mettent à jour dans les meilleurs délais ?

Suspens...

10 août 2015

La génération Y, le ByoD et la révolution numérique

Vous connaissez la « générationY » ? On va caricaturer un peu : ce sont ces jeunes nés entre 1990 et 2000, en plein dans les nouvelles technologies ce qui fait qu'ils mettent en service un nouveau smartphone en moins de temps qu'il ne me faut pour décapsuler une bière avec les moyens du bord ! Tellement sûrs d'eux, ils refusent certains codes de la société et des entreprises. Par exemple, ils viennent à un entretien d'embauche et demandent s'ils peuvent venir bosser avec leur propre matériel ! Tu parles ! Ils viennent d'acheter le dernier Mac Book machin et refusent de bosser avec le vieux PC sous Windows 7 mis à disposition par l'entreprise.

C'est le ByoD. « Bring your own device ». « Apportez vos bordels personnels », en français. Allez ! Je vais faire une digression. Vous me connaissez. Je suis assez en colère contre les entreprises et les gouvernants qui passent complètement à côté des enjeux du numériques qu'ils limitent au haut débit, aux startups et autres French Tech, négligeant totalement les vrais enjeux pour les entreprises comme le cloud, le bigdata,... et le Byod.

Ce machin est la possibilité offerte par les entreprises à leurs salariés de travailler avec leur propre matériel, de remplacer le Backberry par un iPhone ou de prendre leur propre PC. Il existe différentes variantes comme permettre aux employés de choisir leurs outils dans le catalogue de la boite. Les entreprises aiment bien limiter les applications disponibles, garantir la sécurité,... Elles n'aiment pas le Byod.

Pourtant, il offre plusieurs avantages, comme celui de satisfaire les employés, de limiter les frais de gestion du parc d'ordinateurs ou de téléphones, de permettre de travailler en dehors des locaux de l'entreprise,...

Il y a bien sûr des inconvénients, comme la sécurité, le risque de perte des données et c'est, à mon sens, à ce niveau que doivent travailler les politiques et les entreprises.

Les industriels de l'informatique commencent à se pencher sur le sujet, comme le montre cette page au sujet des solutions BYOD proposées par Dell, à qui je pique la vidéo ci-dessous qui évoque les enjeux de la sécurité autour du ByoD (ou vice versa).



DSI, vous savez ce qu'il vous reste à faire !

07 août 2015

Arrêtons de tout mettre sur le dos de la neutralité du net

Profitant de cette longue soirée d'été caniculaire de rien, je surfe bêtement sur le web et tombe sur cet article au sujet de la neutralité du net :

Arrêtons de importe quoi et de faire des tjeories en plus de 140 mots pour raconter des singeries. 

La neutralité du net est que le fournisseur d'accès et le réseau en général ne peuvent pas agir entre l'internaute et le serveur qu'il consulte ou veut consulter. 

06 août 2015

Me voila sous Windows 10 !

L'installation a duré un peu moins d'une heure et demi (sur mon Asus bas de gamme acheté il y a un an) et j'ai envie de demander : tout ça pour ça ? Cortana est bien sympathique mais je ne vois pas l'intérêt de quitter Chrome... Pour le reste, à part se débarrasser de l'affreux écran d'accueil de Windows 8.1, je ne vois pas pourquoi tant de foin autour de la sortie de ce qui est, en apparence, qu'une nouvelle version d'un logiciel qui évolue doucement depuis une quinzaine ou une vingtaine d'années.

A noter que l'installation se déroule très bien (même si mon PC ramait avant, depuis que j'avais fait la demande à Microsoft d'une "invitation" : je suppose qu'il téléchargeait un tâche de fond), on retrouve nos applications, nos fichiers, nos paramètres,..  et mettre les versions à disposition gratuitement est une excellente idée de Microsoft.

L'installation de Windows 10 et l'humour de Microsoft

31 juillet 2015

Rentrez dans l'histoire avec Windows 10

Sur votre PC dans une version pas trop vieille de Windows, vous avez probablement en bas à droite une icone "windows". Cliquez dessus, bordel.

Soit demain votre PC ne fonctionnera plus, soit vous aurez Windows 10.

Si tu as un Mac, laisse tomber.

28 juillet 2015

Tweeter plus haut que son cul

« C'est en tout cas le précédent créé par le réseau social, qui a répondu favorablement à une demande d'Olga Lexell, une auteure américaine. Comme l'indique le site spécialisé The Verge, elle a publié au début du mois le tweet suivant dont l'humour se perdra peut-être dans la traduction: «Je viens de voir quelqu'un déverser son jus purifiant hors de prix sur le trottoir et désormais je sais que Dieu est de mon côté.» Las, elle a constaté que quelques autres utilisateurs de Twitter avaient écrit exactement le même tweet. Elle a donc rempli un formulaire auprès du réseau social pour demander la suppression des tweets qui, selon elle, enfreignait le copyright de sa brève production intellectuelle. »

« La requête faite par l'utilisatrice s'appuie sur la loi américaine dite DMCA, qui protège les hébergeurs de contenus comme Twitter, Facebook ou YouTube. Ces plateformes ne sont pas reconnues responsables des infractions de copyright qui y sont faites tant qu'elles ne sont pas signalées par une victime de ses infractions. Si le signalement est jugé recevable, Twitter supprime alors les contenus illicites. Pour la première fois, Twitter a accepté une requête concernant la copie d'une blague. »

C’est dans le Figaro qui le dit… Certes, c’est nul à chier de pomper les vannes des autres. Il n’empêche que penser que sa proses mérite une attention au point de faire des recherches pour vérifier qu’elle n’est pas copiée me parait être le signe d’avoir une opinion très haute de sa propre personne.


La prochaine personne qui dit « Santé ! Mes pas des pieds ! » à un comptoir recevra un courrier de mon avocat.

17 juillet 2015

Un nouveau bug Blogger sur iPhone


Il est impossible de laisser un commentaire chez l'illustre Jacques. Le bouton "publier" est en bas de la page et pas visible sur iPhone. 

14 juillet 2015

Une loi sur le numérique ?

François Hollande a annoncé le 14 juillet une "loi sur le numérique". Je ne peux que l'approuver même si je ne sais pas trop à quoi cela peut servir : au point où nous en sommes, il revient aux entreprises et aux administrations de se bouger les fesses. Je vais néanmoins lui préparer quelques articles :

1. Toutes les entreprises doivent mettre à la disposition de leurs salariés en bureau et à leurs clients (s'ils en reçoivent dans leurs locaux) un accès à internet via la wifi, gratuitement et sans code d'accès, à compter du 1er novembre 2015 (les points suivant le 2ème sont pour juin 2016). 

2. Hadopi et tout le pataquès qui va avec sont supprimés. 

N.B. : il ne s'agit pas de travailler sur le fond mais de permettre l'application de l'article 1 (afin que les entreprises ne soient pas emmerdées si les usagers font du téléchargement illégal). 

3. Les employés doivent pouvoir installer le navigateur de leur choix sur leurs postes de travail (au moins parmi les 3 principaux du marché). Les mises à jour doivent être automatisées. 

4. Aucun site internet ne doit avoir son accès bloqué du bureau (les entreprises ont d'autres moyens de contrôler le travail de leur salariés). 

5. Les entreprises utilisant de la sous-traitance dans leurs locaux doivent donner un même accès à internet à tous ceux qui travaillent dans ces locaux, le tout par le réseau de l'entreprise. 

6. Les données relatives aux clients doivent être accessibles uniquement avec un dispositif d'authentification forte. 

Voilà pour commencer. Vous me direz que cela ne devrait pas concerner l'Etat donc la loi mais c'est pour obliger nos valeureux industriels à se bouger les fesses. 

RIP Flash

Depuis toujours Steve Jobs et Apple condamnent et dénoncent Flash. Plus récemment c'est Facebook qui s'y est mis. J'apprends à l'instant que Firefox bloque dorénavant son fonctionnement à cause de failles de sécurité. 

Ca va nous faire du ménage dans le grand internet. 

Comme s'il organisait lui même sa transformation numérique. En route vers les nouvelles technologies...

Développeurs, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Et comprendrez pourquoi aucun retard ne peut être permis. 

06 juillet 2015

Les entreprises face au défit du numérique

La semaine dernière, j'étais en formation sur ce thème. Que doivent faire les entreprise face au BYOD, au cloud, au big data. C'était passionnant et je vais en tirer un tas de billets pour votre plus grand bonheur. 

Cette après-midi, je rangeais mes affaires au bureau et suis tombé sur le certificat de formation avec le nom du formateur, pourtant très bien. Alors j'ai eu l'idée de chercher son compte Twitter. 

Compte privé avec un seul abonné. La révolution numérique attendra la fin de l'apéro. 

02 juillet 2015

Unfollower les cons, les signaler,...

Entendons-nous bien : je ne suis pas choqué par le "gif pornographique" diffusé par ce connard. Je ne suis pas pudique et dois arriver qu'il m'arrive parfois d'astiquer le truc. On est humains. 

Mais si je veux voir des vidéos pornographiQues, je ne vais pas dans les réseaux sociaux pornographiques mais sur des sites de cul. 

Alors je vais expliquer à ce connard. Je "survole" Twitter en papotant avec des potes au comptoir en attendant la fermeture du bistro. Cette vidéo est sortie dans ma TL alors que je ne faisais pas attention. Des potes ont cru que je fréquentais des sites de cul au comptoir 

Connard. Je t'unfollowe et vais sans doute te bloquer. Tu peux être fier de toi. Le type qui diffuse des vidéos porno dans Twitter. 

Tiens ! Je vais même te signaler pour qu'ils bloquent ton compte.  

Le con s'acharne, fier de lui. 


Il trépigne. 

Et en plus cet imbécile me bloque avant que je puisse le bloquer. Il a peur. Cela rend le signalement impossible. 


01 juillet 2015

L'open data et sa tarification pour les nuls (dont moi)

Le gouvernement encourage « l’open data », c’est-à-dire, pour résumer, la mise à disposition des données « gouvernementales » en accès livre sur le web. On trouvera ici, par exemple, le prix du carburant pour l’ensemble des stations-services de France (qui sont obligées de déclarer chaque changement à la préfecture).

L’accès au site pour les particuliers est totalement gratuit mais il peut être payant dans certains cas, expliqués dans les conditions générales d’utilisation (pdf).

Imaginons une société de transport qui veut utiliser les données pour conseiller des stations à ses chauffeurs pour faire des économies, il lui en coûtera 5000 euros par an.

Par contre, si une startup veut faire gagner de l’argent avec une application grand public pour smartphone utilisant ces données (par exemple en fournissant les stations les moins chères en fonction de la géolocalisation), elle devra s’acquitter d’une licence annuelle de 38 500 euros.

Une fois le contrat signé avec Bercy, l’entreprise pourra se connecter automatiquement à un site web pour récupérer un fichier XML avec les tarifs de toutes les stations. C’est beau, non ? Enfin si j’ai bien compris les CGU.

Ainsi, on voit certains zozos, notamment au restaurant, critiquer les ayatollahs de l’open data qui voudraient un accès gratuit pour tout le monde ce qui coûte la peau des fesses.

Ben non, l’open data n’est pas nécessairement un accès libre et gratuit à toutes les informations du gouvernement.

Il faut le savoir.

Je recopie ici une partie de la page Wikipedia au sujet de l’open data en France :
« Selon la fondation Sunlight, dans le cas des données publiques, elles sont "ouvertes" si elles répondent aux dix critères suivants ; ces données doivent être :
  1. 1.       complètes (après un certain temps de délai légal, il n'y a pas en théorie de données à caractère privé (le nom des fonctionnaires) ni de données sous couvert du secret qui n'ont pas de raison d'être rendues publiques) ;
  2. 2.       primaires ;
  3. 3.       fraîches ;
  4. 4.       accessibles électroniquement ;
  5. 5.       lisibles par une machine ;
  6. 6.       accessibles sans discrimination (et donc publiées dans un format de publication « non-propriétaire ») ;
  7. 7.       respectant les standards ouverts ;
  8. 8.       disponibles sous une licence claire (et répondant aux deux conditions suivantes) ;
  9. 9.       accessibles de façon pérenne ;
  10. 10.   gratuite (pour les particuliers et les entreprises, car produites par des services publics). »


Soit cette dernière condition est fausse soit les données que j’ai prises en exemples ne sont pas « open » mais nous sommes dans un cas particulier : outre que le site n’est pas www.data.gouv.fr, les données sont mises à jour à au quotidien par les préfectures et ont donc un coût élevé de maintenance.


22 juin 2015

Ces connards de chez LinkedIn !

Je pèse mes mots. Ils méritent des centaines de baffes. Récemment, j'ai voulu chercher des contacts et j'ai accordé le droit à l'application LinkedIn d'accéder à l'ensemble des contacts de mon iPhone. 

Je concède avoir fait une erreur mais je ne savais pas que tous mes contacts (des milliers à cause des blogs, des listes de diffusion,...) allaient recevoir une invitation. 

Y compris moi, d'ailleurs, sur l'adresse mail de ma boîte, cette de la filiale où je bosse, celle chez Outlook, celle chez Apple, celle correspondant à ma page Google+ et probablement celles de toutes les boîtes que j'ai testées,...

Aujourd'hui, je reçois une demande de mise en contact d'une bonne amie (Ilympe).  Je vais dans l'application et elle en a profité pour envoyer un rappel À TOUS MES CONTACTS. 

Bande de crétins. Dans une entreprise normale, le PDG serait viré pour faute grave. Le directeur informatique serait exécuté sur le champ. 

N.B. : j'ai évidemment viré les autorisations sur mon iPhone à l'instant.  

18 juin 2015

La qualification des incidents informatiques

Transformation numérique ou pas, n'oublions pas que la validation (l'homologation) des applications est un des principaux aspects des projets informatiques alors que beaucoup ne considère pas cela comme une tâche noble. Les développeurs et les architectes techniques ou ingénieurs systèmes sont égocentriques et dénigrent les autres, notamment les lascars comme moi qui font du transverses et de l'avant projet, et les homologateurs. 

Pourtant, l'homologation est essentielle. Outre le fait que c'est elle qui permet de donner le top à la diffusion d'un logiciel sans dommage pour les utilisateurs donc l'entreprise (elle intéresse beaucoup les dirigeants que le reste...), c'est avec elle qu'on mettra en confrontation les différentes applications du Système d'Information. 

Cela étant, les homogateurs ne sont pas parfaits. Ils appliquent des "procédures systématiques" sans trop comprendre ce qu'ils font. 

Prenons un exemple : les homologateurs de l'Apple Store doivent s'assurer que les applications ne font pas de mal aux gens qui vont la télécharger, donc aux smartphones et à l'image du produit et de la marque. Si vous faites une application pour noter les brasseries parisienne, l'homologation ne saura pas ce qu'est une brasserie et ne connaîtra pas les serveurs informatiques (pas des brasseries...) concernées par votre appli. Il applique son protocole de tests. 

Dans la vraie vie, c'est pareil. Du moins dans l'informatique en entreprise.  Récemment, j'ai eu des problèmes en traitant un incident signalé par un homologateur qui est arrivé dans ma boîte mail par erreur (en principe, j'interviens uniquement dans les cas désespérés). Alors j'ai fait un sondage sur une cinquantaine d'incidents : la plupart sont très mal rédigés et très mal qualifiés. 

Outre son titre, l'incident a trois "atteints essentiels" : 
- sa description,
- sa gravité,
- son urgence. 

Prenons un exemple dans la vraie vraie vie : un type qui doit vérifier si les ascenseur d'un immeuble fonctionne. 

Première bug détecté : l'ascenseur ne s'arrête pas toujours au bon étage. L'incident est gênant mais rigolo. Sa résolution est urgente parce que les utilisateurs vont gueuler. L'homologateur va qualifier l'incident de bloquant (parce que l'ascenseur ne répond pas à ce pour ce qu'il est conçu) mais pas urgent (l'utilisateur peut toujours changer d'étage). Il a tout faux : l'incident n'est pas bloquant (l'utilisateur peut toujours changer d'usage) mais urgent (la société l'ayant installé va se retrouver avec des indemnités à payer). 

La différence entre la gravité (peut-on continuer avec le produit ?) et l'urgence (faut-il une réparation immédiate ?) est très difficile à faire. 

Deuxième exemple : l'homologateur assiste à cent utilisations de l'ascenseur. Au centième, le hasard, l'ascenseur se bloque avec un type dedans. Je vous laisse définir la gravité et l'urgence et vous présente ma réponse : bah ! Ça arrive à tout ascenseur de se bloquer et c'est l'occasion de vérifier que les procédures de sécurité fonctionnent... Donc l'incident n'est pas grave (tout asceur peut tomber en panne) et la résolution n'est pas urgente (pour la même raison). Mais...

Outre le fait qu'un type soit coincé dans le machin et qu'il fait le libérer en urgence (mais nous sommes hors "problématique" de l'homologation), l'homologateur ne peut plus poursuivre ses tests. Pour lui, c'est bloquant. Il ne peut plus faire son boulot. L'homologation est bloquée. 

Troisième urgence : l'ascenseur d'une maison de retraite tombe en panne deux fois par semaine sans que personne ne soit coincé. L'incident est bloquant : l'ascenseur ne remplit pas ses fonctions et les petits vieux ne peuvent pas descendre au réfectoire. Et l'urgence ? Cela dépend si l'établissement a un deuxième ascenseur. Dans ce cas, il n'y pas d'urgence (à part le fait que les réparations coûtent de l'oseille). Par contre, si c'est l'unique ascenseur d'un lycée qui a ce problème. Ce n'est pas bloquant. Les gamins peuvent aller en cours. Par contre, c'est urgent : les PMR (traduire par "handicapés") ne peuvent pas y aller facilement. Ainsi la qualification d'un incident dépend des circonstances. 

C'est un peu ce qui motive mon billet. Un homologateur a signalé un incident comme étant gênant, aujourd'hui, presque fier de lui pour nous mettre en défaut, en ne tenant pas compte des circonstances. Il n'est même pas urgent. Par contre, si on l'avait constaté en septembre, il serait devenu à la fois bloquant (on ne peut pas déployer l'application) et urgent (le blocage nous empêche de passer à la phase suivante du projet). Ainsi, un incident qui peut être qualifié de mineur aujourd'hui (sa correction est simple) et "pas urgent" (on peut attendre septembre) peut changer de statuts au cours du cycle de vie d'une application. 

Mais c'est surtout la façon dont l'homologateur va rédiger son incident qui motive ce billet. 

Changeons de vraie vie. Notre homologateur change de métier et doit vérifier que la température de la bière dans les bistros aux lumières d'un brasseur (mettons Kronembourg). Dans un, il constate que la bière est trop chaude. Notons que l'incident est mineur : il suffit de régler le thermostat (mais pourrait devenir grave si le système de réfrigération est HS). Il est urgent : les clients ne sont pas satisfaits. 

L'homologateur va donc rédiger une fiche d'incident. Vous et moi écriverions : "la bière est trop chaude, ça fait chier". 

L'homologateur écrira :
"Thermomètre introduit dans le verre.
Résultat attendu : entre 4 et 8 degrés.
Résultat obtenu : 9 degrés". 

Le lecteur doit donc relire deux fois pour comprendre que la bière est trop chaude. 

Ne rigolez pas, c'est ainsi. J'ai étudié des dizaines de fiches aujourd'hui pour tester. 

Et en plus, l'homologateur a besoin d'un thermomètre pour savoir si une bière est à la bonne température et n'a pas le droit de consommer le produit. 

09 juin 2015

Quand Microsoft envoie chier Facebook

Big Data et Digital Washing (et foot et bière)

C’est à reculons que je suis allé à une réunion professionnelle, ce matin. On nous a présenté des statistiques complètes sur le fonctionnement de nos machines. Je connaissais les chiffres mais j’ai eu la surprise de voir que j’étais le seul dans le cas, parmi les collègues. J’ai éclaté de rire quand la personne a expliqué que les travaux ont pu être réalisés grâce au « big data », sujet éminent connu de sa société. Les participants m’ont regardé bizarrement mais je ne pouvais pas leur expliquer la cause de mon hilarité : je tenais un billet de blog au sujet du Digital Washing.


Evoquer le Big Data est du Digital Washing.

Voilà le début de la définition aimablement fournie par Wikipedia : « Les big data, littéralement les « grosses données », ou mégadonnées, parfois appelées données massives, désignent des ensembles de données qui deviennent tellement volumineux qu'ils en deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données ou de gestion de l'information. »

Je suis d’accord avec cette définition mais la personne qui m’a présenté des statistiques en présentant les technologies comme nouvelles faisait un abus de langage : la preuve, je connaissais les résultats depuis une dizaine d’années. Il se trouve qu’on a des bases de données considérables et qu’on ne sait pas trop quoi rechercher dedans. Quand on commence à se poser la question, on fait du « big data », c’est tout !

Prenez une chaîne d’hypermarchés. Avec les caisses automatiques, ils peuvent savoir, en centralisé, ce qui est vendu en temps réel. Je suppose qu’ils l’utilisent pour prévoir les approvisionnements, faire la gestion des stocks et toutes ces sortes de choses. Par contre, ils sont incapables de les croiser avec la météo, les prévisions météorologiques antérieures et le calendrier des matchs de foot. S’ils le faisaient, ils optimiseraient les approvisionnements en bière et la présentation du rayon correspondant, voire les opérations commerciales qui vont avec.

Ca serait du « big data ».

Mais les patrons savent que cela coûterait beaucoup trop chers et ils ne savent pas par où commencer.


Comme mes lascars avec leurs statistiques qui ont travaillé à l’envers : ils ont analysé les données pour savoir ce qu’ils pouvaient en obtenir sans réfléchir aux besoins. C’est du Digital Washing. Faire n’importe quoi en disant que c’est moderne et numérique.

03 juin 2015

Digital Washing libéral

Arnaud Dassier est un pro de l’internet et tout ça. C’est lui s’occupait de ce bazar pour Chirac puis pour Sarkozy. Autant dire qu’il n’a pas spécialement ma sympathie. Il a sorti un article, pour Atlantico, à propos du retard de la France dans le numérique. Néanmoins, je suis relativement d’accord avec une partie de ses propos (que je vous invite à lire), notamment parce qu’il dénonce, en introduction, le Digital Washing, c’est-à-dire cette manie qu’on a de brasser de l’air en criant « je fais du numérique. »

Néanmoins, il fait lui-même du Digital Washing par la suite tout en faisant du French Bashing ce qui me pousse à sortir un tas d’anglicismes incompréhensibles dans la même phrase, outre le fait qu’il se livre à un réquisitoire libéral propre à m’énerver.

Pour résumer, il limite numérique aux startups et au haut-débit pour montrer le retard de la France dans ce domaine ce que je ne conteste pas. Par contre, le numérique n’est pas une fin en soi, ni même le nombre de startups : ce qui importe, c’est ce qu’on fait du numérique et comment les entreprises traditionnelles ou nouvelles vont pouvoir créer de l’activité économique (ou ne pas en perdre).

Prenons un exemple au hasard : Amazon. Le numérique est au cœur de cette boîte mais ce n’est pas lui qui fait le chiffre d’affaire, c’est la vente de livres ! Si Amazon était une boite française, l’informatique pourrait être faite à l’autre bout du monde, cela ne changerait pas grand-chose : le chiffre d’affaire serait fait en France. J’ai menti : je n’ai pas pris cet exemple au hasard. Je vais te poser une question, cher lecteur : comment se fait-il qu’en quelques années Amazon soit passé devant la FNAC pour la « vente en ligne des produits culturels » en France alors que les services sont à peu près équivalents ?

Quand tu auras la réponse, tu pourras me la communiquer pour information et te mettre dans le crâne, enfin, que le numérique ne doit pas être réduits aux moyens techniques,  dont les startups et le haut débit.

Pour la FNAC, je ne sais pas. Mais pour de nombreuses entreprises, c’est un problème de culture, d’éloignement des informaticiens des opérationnels et tout ça.


Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, à savoir que les startups ne sont pas importantes mais il faut arrêter de me casser les glaouis avec la fiscalité des entrepreneurs, le coût du travail en France et tout ça. La propagande de droite libérale de M. Dassier est en béton mais ne passera pas moi.

Par ailleurs, rappelons que le modèle économie des startups repose sur du vent, à savoir ce que des investisseurs sont prêts à dépenser pour une boite ou pour la "valoriser". Alors que l'économie réelle repose essentiellement sur du chiffre d'affaire : de la vente d'un produit ou d'un service à un client.

Hop