29 mars 2014

J'ai testé pour vous : Word dans OneDrive et sur iPad

Ceci est probablement le premier billet de blog crée à partir de Word sur iPad. Les premières impressions sont très bonnes. L’instant est magique. Plus précisément, j’ai créé le document à partir de l’iPad. Stocké dans mon espace OneDrive, je le récupère sur mon PC avec mon bon vieux Word 2003, je le copie colle et hop ! Il est en ligne.

La première anecdote du jour

Pour utiliser le machin, il faut un compte chez Microsoft. J’ai pris mon compte Outlook. Ça fonctionne très bien. Néanmoins, heu... J’ai confondu avec Hotmail. J’ai donc passé un quart d’heure à rechercher mon mot de passe avant de me rappeler que je n’ai jamais eu de vrai compte Hotmail, seulement un compte Outlook que j’utilise très rarement.

Introduction

Microsoft a annoncé récemment la mise à disposition de la suite Office pour iPad : Word, Excel et Powerpoint. J’ai décidé de tester. En même temps, cette honorable compagnie a annoncé la gratuité d’Office sur iPhone. Ils disposent donc maintenant de tout ce qu’il faut pour faire de la bureautique dans le Cloud.

Le sujet me passionne. Vous avez de la chance, j’ai rendez-vous dans trente cinq minutes à l’apéro, je ne vais pas faire une tartine. Accrochez vos ceintures.

La mise en page de ce billet est faite entièrement dans Word sur iPad mais je triche un peu : je tape le texte sur mon PC, ça va plus vite.

Attention, c’est payant ! Il faut Office365. J’ai décidé de l’acheter vu que je souhaite m’offrir un nouvel ordinateur pour mon anniversaire, celui-ci ayant sept ans et tournant comme une horloge. Je ne pourrais pas rester avec le Word 2003, surtout que, au bureau, on va avoir les dernières versions.

Le résumé

Pour tout faire correctement, il faut ouvrir un compte OneDrive, acheter Office 365, télécharger OneDrive sur iPhone et iPad (ce n’est pas obligatoire), télécharger Office sur iPhone et Word, Excel et Powerpoint sur l’iPad.

OneDrive

C’est le cloud selon Microsoft. Ca fonctionne très bien. Vous téléchargez l’application sur votre ordinateur, il vous crée automatique un répertoire « OneDrive » dans « Mes documents » avec trois sous-dossiers : « images », « documents » et « public ». Je n’ai pas essayé « public ».

Mon seul fichier, celui qui contient le présent texte, est bien synchronisé entre l’iPhone, l’iPad (donc l’espace OneDrive) et le répertoire « documents ». Ca m’amuse toujours de voir qu’un fichier que j’utilise avec trois appareils différents en étant assis sur la même chaise passe par des serveurs aux states.

Dans le répertoire « images », j’ai une photo à moi, prise cet été. Je me suis en effet rappelé avoir teste OneDrive pendant les vacances… D’ailleurs, quand j’ai voulu télécharger l’application sur l’iPad, elle était déjà là. Pas sur l’iPhone. Faut être con : tester le Cloud avec un seul appareil…

On peut aussi retrouver les documents sur le site web de OneDrive. Ouf ! Ce site web permet aussi d’accéder aux documents stockés sur le PC (il y a un code de sécurité envoyé par SMS à saisir). Je ne sais pas trop à quoi ça sert (y compris le code, d’ailleurs, vu que je suis dans un navigateur sur le PC).

One Drive sur iPad et iPhone

J’ai très peu testé sur iPad. Sur iPhone, c’est relativement agréable. Rien de spécial à signaler : on accède facilement à notre espace et on peut ouvrir les documents dans Office. A priori, il y a une option pour sauvegarder automatiquement les photos (mais je n’ai pas réussi à le faire : un bug, a priori… ou alors il faut attendre).

Il y a une option pour partager les documents avec des braves gens (je suppose que c’est à ça que sert le dossier « public » dont je parlais plus haut.

Office sur iPhone

Je n’ai testé que les documents texte (je ne vois pas comment on peut faire un truc PowerPoint ou Excel sans souris ni clavier… à moins de tourner dingue).

Word fonctionne bien mais ce n’est pas du tout pratique ce qui était à prévoir. Je ne suis pas déçu.

Word sur iPad

Là, je ne suis pas déçu non plus ! Au contraire, je suis très agréablement surpris. Le machin est vachement bien, performant, instinctif,… Bien plus que les autres machins que j’ai pu acheter.

Je conseille réellement (mais c’est 99€ par an, voir ci-dessous).

Office 365

C’est relativement facile à acheter… Mais je n’ai pas pu télécharger. Mon PC est sous Vista. Je testerai avec mon futur machin.

Sur iPhone et iPad, j’en ai déjà parlé.

Conclusion

Je suis un fan du cloud depuis que j’ai découvert celui d’Apple, iCloud. Je trouve ça fabuleux de pouvoir laisser un fichier sur un appareil et de le retrouver automatiquement sur un autre.

Alors, le tout lié au traitement de texte qui reste a priori le meilleur du marché, c’est fabuleux, d’autant que la version iPad de Word est réellement très bien !

Le bonheur.

28 mars 2014

Microsoft et la révolution pépère de l'informatique pour les cadres en entreprise

C’est la nouvelle du jour dans les blogs geeks (et dans Le Monde) : les logiciels Word, Excel et Powerpoint sont disponibles sur iPad (et iPhone) mais il est nécessaire d’avoir un abonnement à Microsoft Office 365 pour modifier les documents. Les documents sont strockés dans OneDrive, le nouveau machin de Microsoft pour le Cloud.

Office 365 est la nouvelle version de l’offre commerciale de Microsoft : vous payez une licence annuelle (99 euros par an pour les particuliers) et vous avez droit à tout le bordel, à savoir : Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Access, OneNote. On peut l’utiliser sur 5 ordinateurs (toujours dans la version particuliers) plus cinq tablettes. On a le droit à 100 Go de stockage et 60 minutes par mois de Skype vers fixes et mobiles à l’international. C’est un peu plus cher pour les entreprises mais il y a des services supplémentaires.

Néanmoins, je ne vais pas me casser le dos à faire un billet à 18 heures un vendredi soir pour annoncer ce qui se trouve dans la presse et sur le site de Microsoft qui a plus de visites que mon blog, je suppose. Je vais simplement me livrer à une réflexion tout à fait personnelle qui me semble avoir échappé à la sagacité de mes confrères. Ouvrez bien les oreilles pour lire ce que je vais écrire en gras. En bleu, même.

Microsoft donne enfin la possibilité aux cadres en entreprises d’utiliser des tablettes en complément de leurs ordinateurs de bureau.

Certaines entreprises confiaient déjà des iPad ou autres à leurs cadres et certains de mes collègues utilisaient leurs machins personnels mais les braves travailleurs pourront dorénavant travailler réellement sur leurs machins légers et n’auront plus à se trimbaler des portables. Ils auront un clavier amovible s’ils veulent.

Microsoft participe ainsi à la fin des portables professionnels.

C’était ma deuxième remarque en bleu gras mais notez bien l’italique sur un mot. Les portables ne vont pas mourir brutalement, les ventes vont diminuer progressivement donc les coûts de productions pourraient augmenter, donc les coûts de vente. Parallèlement, des portables plus légers à base de Chrome vont probablement continuer à se développer.

Adieu les abrutis qui cherchent des prises de courant ou de réseau à quatre pattes dans les salles de réunion et qui vous font perdre 10 minutes...

A noter que Microsoft doit travailler la sécurité et la communication autour du Cloud parce que les entreprises ont peur de voir des documents dans la nature. 

A noter aussi que cela va inciter les entreprises à s'équiper en Wifi.

A noter enfin que l'équipement des cadres en tablettes va tuer les Blackberry puisque les cadres vont pouvoir utiliser leur tablette pour consulter leur messagerie un peu partout...

Microsoft anticipe voire provoque la baisse des ventes de ses OS sur portable.

Je résume : en rouge, cette fois. Et en italique.

Microsoft a fait la révolution pépère de l’utilisation de l’informatique en entreprise.

A noter que Microsoft doit travailler la sécurité et la communication autour du Cloud parce que les entreprises ont peur de voir des documents dans la nature. 

A noter aussi que cela va inciter les entreprises à s'équiper en Wifi.

A noter enfin que l'équipement des cadres en tablettes va tuer les Blackberry puisque les cadres vont pouvoir utiliser leur tablette pour consulter leur messagerie un peu partout...

26 mars 2014

Le PMO au service des équipes projets

Le grand public imagine souvent les informaticiens dans les grandes entreprises comme des espèces d’ingénieurs fous, des chevelus,… Il y en a, bien sûr, mais il y a aussi un tas de gens, comme la maitrise d’ouvrage qui assure les relations entre les informaticiens et les personnes « du métier », les intégrateurs, les chefs de projet,… Et il y a les « PMO », pour « Project Management Office ».

Si vous parlez anglais, vous aurez compris de quoi il s’agit. La page Wikipedia vous fournira plus d’information. Elle dit à juste titre qu’il ne faut pas confondre la notion avec celle de chef de projet mais que la confusion est courante (« chef de projet » est parfois « retraduit » en PMO pour « Project Management Officer » qui n’existe pas). Elle dit aussi qu’il y a plusieurs types de PMO : les PMO rattachés à une entreprise, une organisation, un projet,…

C’est une notion relativement récente. Plus exactement, c’est une appellation et une organisation récente. Auparavant, dans une entreprise, on avait des équipes en charge de l’organisation et des méthodes qui définissait des normes que les chefs de projets devaient appliquer pour leur gestion. Les méthodes se sont structurées, des référentiels se sont créés, au niveau international. Parallèlement, on s’est rendu compte que les méthodes étaient souvent mal appliquées d’une part parce qu’elles ne sont pas nécessairement adaptées à chaque projet et d’autre part parce que les chefs de projet ne les connaissent pas parce qu’ils ne peuvent pas tout connaître.

Je vais raconter une anecdote pour illustrer ce point. Quand j’étais consultant, j’avais été appelé par un client pour lancer un projet en respectant les méthodes de l’entreprise. Il me fallait faire des cahiers des charges pour des fournisseurs. J’en avais fait un billet : le cahier des charges est une des bases de l’informatique puisque qu’il permet de définir ce que l’on veut faire. J’ai cherché dans les méthodes internes à la société, je n’ai pas trouvé. Tous les documents étaient prévus pour circuler dans l’entreprise, avec les méthodes de l’entreprise : rien n’était destiné à des fournisseurs. Les lascars chargés des méthodes avaient oublié.

Dans cette mission, j’ai ainsi passé plus de temps à étudier les méthodes qu’à faire le cahier des charges en question. Un chef de projet n’a pas le temps : il doit faire sa gestion de projet, gérer ses équipes, avoir les compétences techniques, connaître l’organisation de l’entreprise,… Vous aurez beau organiser des formations : appliquer les méthodes officielles fait prendre trop de temps, ce qui ne veut pas dire que les méthodes ne sont pas utiles.

Globalement, dans les années 2000, en France, les équipes projets se sont dotées d’un « organisateur » chargé de mettre en place les outils adaptés et d’aider les informaticiens. Dans ma carrière, j’en ai connus des très bons, dont un qui s’appelait « facilitateur » ce qui résume très bien le job. On peut les appeler comme on veut, « organisateur », « ingénieur qualité »,… le rôle est le même.

Un exemple ?

D’accord. Pour bien comprendre l’organisation d’un projet informatique, le mieux est de partir d’un exemple. Imaginons le Directeur du Réseau d’Agences d’une banque. C’est le lascar qui aura en charge la gestion de toutes les agences et des conseillers clientèles. On lui remonte que les clients se plaignent de difficultés pour avoir un rendez-vous. Il décide donc de lancer un vaste projet pour que les clients puissent prendre rendez-vous sur le serveur web, l’application sur tablette et celle sur smartphone, le tout en relation avec l’application qui gère l’agenda des conseillers,…

Il va désigner un « chef de projet métier », dans ses équipes, qui aura pour mission de lancer cela et de faire la coordination entre les différents acteurs : l’informatique d’un côté et les différentes fonctions métier de l’autre (on ne sait pas trop qui peut être concerné mais comme ça touche à la relation client, il est probable que la direction marketing, la direction de la communication et la direction juridique soient concernés, sans parler de sa propre direction).

De son côté, le directeur informatique aura nommé un chef de projet, probablement dans le département qui gère les serveurs web et les applications smartphone et tablette. Il aurait pu le nommer aussi dans l’équipe en charge de gérer les applications utilisées par les conseillers puisqu’elles leur permettent de gérer leurs propres agendas. Il va y désigner un référent qui sera chargé de piloter le projet de son côté.

Nous avons donc trois lascars : le chef de projet métier (CPM), le chef de projet du côté de l’informatique (CP) et le référent de l’équipe « poste de travail en agence ».

Le CPM devra réaliser une expression de besoin. Cela semble facile : il faut permettre au client de prendre rendez-vous, mais c’est plus compliqué que ça, il faut définir des écrans, une infographie, gérer les cas d’erreur comme le client qui ne trouve pas un conseiller disponible à ses horaires et en tirant les fils, on trouve un tas de problème. Par exemple, un client aura un conseiller attitré. Il faut donc que le système qui sera mis en place trouve le conseiller d’un client qui fait la demande mais trouve aussi un remplaçant pour les vacances ou si les dates de rendez-vous sont incompatibles,… D’un truc que l’on pensait simple, on va se retrouver avec des dizaines de personnes concernées et une expression de besoin qui fera une bonne centaine de pages… Tiens ! Que fait-on des clients qui prennent des rendez-vous mais ne viennent pas ?

Nos trois lascars vont bosser ensemble, ou parallèlement, puisque les informaticiens devront faire les cahiers des charges pour leurs propres services tout en définissant comment le serveur qui gèrera l’application web et les applications tablette et smartphone puissent accéder au serveur qui gère les agendas.

Ensemble, ils vont déterminer un budget et un planning global avec des jalons. Par exemple, il faut que les services qui vont gérer l’agenda soient près avant les services qui vont gérer les pages web pour que ces derniers puissent y faire appel. Ils vont aussi prévoir la fin du projet : les homologations, le déploiement des nouveaux services,… Et l’intégration aux applications.

Tout cela est très important. Imaginez que l’application iPad soit prête avant tout le reste. On ne va pas la mettre sur l’iStore si les serveurs ne sont pas prêts…Mais les types qui développent l’application iPad ont d’autres évolutions sur le coude. On ne va pas bloquer les autres évolutions si on est en retard dans notre projet.

C’est alors que le directeur du département « multicanal » (celui qui fait que les opérations proposées sont accessibles à partir du poste en agence, des serveurs web,…) dit : « hé ho, les gars ! On ne va pas offrir un nouveau service s’il n’est pas disponible sur les distributeurs de billets. » Nous voila donc avec deux acteurs supplémentaires : le type qui s’occuper des distributeurs au siège et celui qui s’en occupe à l’informatique. Ces braves gens travaillent mais ce dernier dit : « hé ho, ce n’est pas moi qui fait les logiciels mais le constructeur de GAB ! » Il faut donc passer un contrat avec le constructeur. La direction des achats est donc concernée… Mais le type des GAB dit aussi : « hé ho, je n’ai pas que cela à foutre, la maintenance de XP s’arrête, il faut que je passe toutes mes machines à Windows 7, c’est un bordel, il faut qu’un technicien passe sur toutes. » Le type des achats dit alors : « hé hé ! On va tout négocier en même temps : le passage des techniciens, les licences Windows 7 et la nouvelle fonction de prise de rendez-vous. »

Voila comment on est passé d’un projet qui parait simple à un truc beaucoup plus compliqué et donc très cher, mélangé, lui-même, à des projets pharaoniques.

Nous avons donc nos trois acteurs initiaux : le chef de projet métier, le chef de projet informatique et le « référent ». Ils forment une belle équipe mais le chef de projet métier automates et le chef de projet informatique automates font partie de l’aventure, ainsi que le chef de projet métier serveur web, le chef de projet métier tablettes et smartphones, le chef de projet informatique serveur web, le chef de projet informatique tablettes et smartphones, le chef de projet métier automates et le chef de projet informatique automates, sans compter le type des achats. Le tout est sous la coupe d’un type des services juridiques, d’un de la direction marketing et un autre du commercial.

C’est le bordel. Nos trois décident de faire une réunion informelle tous les lundis matins à 10 heures. Ils vont appeler ça « point de synchronisation ». Il semble nécessaire de réunir tous les acteurs du paragraphe précédent tous les mardis matins. On va appeler ça le Comité projet. Leurs chefs qui sont dépassés par les événements voient bien que les lascars ont du mal à se mettre au point. Ils décident de faire un « comité de pilotage » tous les mois. Comme c’est un peu trop compliqué, les directeurs vont se voir tous les trois mois pour prendre les décisions. On va appeler ça le « comité stratégique ».

Vous croyiez que c’était simple, un projet informatique ? Et encore, je ne rentre pas dans la technique, je me limite aux aspects liés à l’organisation… Les gugusses du comité stratégique finissent par dire : « hé ho, vous nous cassez les burnes, nous allons nommer un directeur de projet. » Puis : « bon ben ça sera le chef de projet informatique puisqu’il a une cravate. »

Revenons au PMO…

Mon exemple n’est pas délirant. D’une part, j’ai complètement zappé la technique pure : les serveurs auront une charge d’activité supplémentaire ce qui doit être géré, par exemple. D’autre part, je n’ai pas chargé la barque. Par exemple, on trouverait bien un lascar qui décide d’envoyer un SMS au client 24 heures avant le rendez-vous. Ou un autre qui trouverait amusant de mettre à jour l’agenda Google du client…

Surtout, on voit bien que notre directeur de projet et ses deux compères seront rapidement débordés par toute cette organisation et n’auront plus le temps de faire leur travail courant et sa déclinaison dans le projet. Ce projet n’est pas lancé : le budget et le planning n’ont pas encore été sortis donc validés par les grands chefs pour déclencher les développements informatiques.

Si, en plus, le dirlo doit étudier les méthodes de gestion de projet de la maison, il coule. Il doit assurer la coordination, préparer des réunions, gérer les listes de tâches, des relevés d’actions, relire des documents, les valider, consolider les informations, en transmettre aux personnes concernées, répondre aux questions,…

Un jour, le chef de projet informatique, nommé directeur de projet, croise son directeur à la machine à café qui lui demande si tout va bien pour le projet. « ben, heu, c’est compliqué ». « Ah ! Passe me voir à 17 heures ».

Et ils s’expliquent… Le directeur comprend. Et il prend les mesures…

Et voila le PMO !

Le directeur va confier au bureau de gestion de projet certaines tâches, la première étant de définir, avec le directeur de projet, l’organisation du projet, comme les comités que j’ai évoqués ci-dessus, mais aussi tout ce qui va avec : la gestion de ces réunions, la préparation des supports, donc le reporting, la consolidation des plannings et des budgets, le suivi des actions,…

Basée sur les standards internationaux et les pratiques de l’entreprise, cette organisation et les méthodes qui en découlent sont adaptées au projet, aux acteurs concernés,…

Le PMO ne dépend pas hiérarchiquement du directeur de projet et n’a pas spécialement de compétences techniques ou métier. Il les acquerra au fur et à mesure puisqu’il devra présenter l’avancement du projet à la hiérarchie. Et comme il ne dépend pas hiérarchiquement du directeur de projet, il ne rentre pas dans le budget qu’il gère…

Une fonction nouvelle ?

Quand j’ai commencé à bosser, on n’avait presque rien. Progressivement, il y a eu une montée en charge des méthodes et outils qui nous ont bien envahi. Des départements « méthodes et organisation » se sont montés dans les grosses boites.

Elles sont devenues de plus en plus compliquées à adapter à chaque projet ou à chaque entité. Les équipes ont donc intégré des spécialistes, des consultants chargés de faire appliquer les méthodes (ça a été mon rôle à une époque). D’en d’autres cas, des services d’assistance aux équipes ont été mis en place.

Maintenant, nous avons la PMO qui gère les gros projets à la place des directeurs de projets, tout en adaptant les méthodes et l’organisation aux besoins réelles, sans être nécessairement intégrée à l’équipe.

20 mars 2014

Twitter : la fin des hashtags et des mentions ?

C’est le blog du Modérateur qui l’annonce : Twitter envisage de faire disparaître les hashtag et les réponses dans Twitter. Concrètement, quand vous ferez « répondre » à un tweet, le nom de la personne ne sera plus mentionné dans le tweet et seul lui pourra lire votre réponse. Les mentions dans les tweets ne seront plus visibles. Pour ce qui concerne les hashtag, ils pourraient être stockés à côté du tweet, un peu comme les hashtags ajoutés automatiquement par Google+.

Ce sont deux excellentes idées qui permettront de rendre beaucoup plus limpide la TL est de forcer les andouilles à mettre un dièse devant la moitié des mots.

« La directrice de l’information de Twitter, Vivian Schiller, a récemment tenu une conférence durant laquelle le sujet des réponses et des hashtags sur Twitter a été débattu. Elle explique que ces deux propriétés du réseau sont occultes, et peu compréhensibles pour le commun des mortels. Twitter souhaite toucher davantage le grand public, et les réponses aux tweets dans leur forme actuelle et les hashtags seraient un frein à l’adoption en masse du réseau. »

Je pense qu’elle a raison…

Mais c’est la fin des #FF ?

17 mars 2014

Techlink Recharge 6000

C'est le nom du chargeur de la batterie de secours que j'ai achetée à l'Apple Store de la Défense, jeudi. Il est très bien mais coûte la peau des fesses.

Il fait hub USB ce dont je n'ai que faire.

Les trois prise du côté gauche (voir la photo ci-dessous) ne servent que pour ce hub, pas pour le chargement.

15 mars 2014

La fascination Apple : même à l'Apple Store !

Moi, vous me connaissez ! Je suis fan des produits Google mais aussi des iPhone et iPad. Ca ne se commande pas. Les deux ont les mêmes recettes pour le succès : de bons services avec une technologie très au point et un bon packaging (l'interface épurée de Google a bien contribué au succès).

Pour Google, je pense que c'est différent mais les produits Apple génèrent de la fascination auprès du public. Même moi, avant d'avoir un iPhone, je qualifiais les fans de Google d'espèces de bobos, de types qui voulaient se la jouer rebelle. Maintenant, je suis béa quand je vois leurs nouveaux ordinateurs, les Mac Book Air ou les iMac... N'en ayant pas l'usage, je ne succomberai pas. A regret. Je me rappelle l'époque où je disais que les iPhone étaient complètement inutiles...

A l'heure où l'on parle de l'ouverture d'un premier Google Store à New York, j'ai fait une première : je suis allé dans un Apple Store, celui de la Défense.

Je raconte les circonstances dans mon blog bistro. Je résume. On m'a volé la batterie de secours de l'iPhone. Comme je partais en week-end, il m'en fallait une neuve. Je pensais en trouver une facilement mais il n'y avait rien à la FNAC, chez Auchan, chez Orange, chez Darty et dans les deux ou trois boutiques de téléphonies que j'ai visitées. C'est alors que je suis passé l'avant l'Apple Store.

Après tout, pourquoi pas, me dis-je. Ils ont sûrement des batteries de secours...

Voila une photo. Quand je suis passé, il n'y avait que quelques clients et il l'ambiance était très zen, presque reposante. On avait envie de s'asseoir devant une de ces tables et d'essayer les ordinateurs. Rien à voir avec les magasins habituels, avec des clients qui font la queue ou des vendeurs qui vous sautent dessus.

Le rayon des accessoires était au fond à droite. J'y suis allé directement. J'étais un peu à la bourre ayant passé près d'une heure à chercher un machin qui vaut environ 30 euros mais j'ai aurais bien musardé entre les rayons.

Je ne trouve pas de batterie de secours. Dépité, je me décide à chercher des renseignements. Un vendeur avait deviné que j'avais besoin de lui. Il est apparu devant moi, disponible, exactement au moment où j'en avais besoin. Je lui explique mon histoire. Il me dit de le suivre. Il prend une boite dans le présentoir et me la tend en me disant que je pouvais l'ouvrir pour voir les caractéristiques techniques et vérifier que c'était bien adapté à mes besoins. Je tente de l'ouvrir mais la boite était scellée par du papier adhésif. Je lui demande si je peux réellement enlever le scotch. Il m'explique que la façade est amovible et me montre comment l'ouvrir.

Même le packaging des produits qui vendent mais qu'ils ne produisent pas est parfait. JJU en serait ému aux larmes.

Je lui dis alors que c'est parfait. Il me demande comment je règle. Je lui demande combien ça coûte. J'en étais à un stade où je me foutais du prix ou presque. J'avais passé un bout de temps à chercher un truc pour remplacer un machin que j'avais acheté moins de 30 euros. Une recherche sur internet me montrait des produits jusqu'à 50 euros, somme que j'étais prêt à débourser. Je lui ai demandé le prix uniquement pour savoir si j'avais assez d'espèces sur moi...

Il m'annonce le prix : 99€95. Je réponds : à tout de même, 100 euros... Et je sors ma carte. La magie du magasin, du vendeur, du packaging, un sentiment de qualité supérieure, de perfection, de robustesse,... ont fait que je n'ai même pas réfléchi au fait que j'allais payer le double de ce que j'avais envisagé... pour un truc qui, au fond, ne sert pas à grand chose...

Il sort son propre iPhone, scanne le code barre sur la boite. Il retourne l'iPhone, il était accolé à un petit boîtier, un lecteur de cartes et un clavier. Il y met ma carte et tend le machin pour que je saisisse le code.

Je suis resté scotché. Je ne savais pas que ça existait. Vous, vous vous en foutez peut-être mais c'est mon métier. Je voulais discuter avec lui, dire que c'est génial et tout ça mais, visiblement, il s'en foutait autant que vous et n'était pas formaté pour la discussion, ce qui, au fond, m'arrangeait bien.

Je suis redevenu professionnel. Je me demande comment il va pouvoir me donner la facturette de paiement. A ce moment, d'ailleurs, il me dit qu'il va me remettre le ticket. Il passe la main sous la table et me sort le ticket de paiement et la facture. Trop fort.

Chez Apple, même le système de paiement est parfait... Comme les produits, leur packaging, la boutique, les vendeurs,...

La perfection à un coût. J'aurais préféré que son système de paiement tombe en panne. Je me suis fait avoir dans les grandes lignes.

12 mars 2014

Le fonctionnement de Talkwalker

Je l'ai dit, j'utilise TalkWalker Alerts pour suivre certains mots clés sur le web, dont "jegoun". Dès qu'on parle de moi, je le sais !

Je ne sais pas comment ils fonctionnent. Ne voilà-t-il pas qu'ils m'envoient une alerte pour un commentaire de blog où l'on parle de moi... datant d'octobre 2012.

C'est probablement parce que le billet en question a été cité à l'instant par Noix Vomique.

L'avenir des réseaux sociaux ?

Triptyque de réseaux sociaux selon Jérôme Bosch en 1506.
C’était l’objet de mon billet : une étude de l’Ifop montre l’évolution des réseaux sociaux. On en retiendra en 136 caractères : « Facebook a gagné la bataille. Les gens ne viennent plus dans les réseaux sociaux pour diffuser des infos perso mais pour s’informer ou diffuser de l’information. »

Quelle sera l’évolution des réseaux sociaux ?

C’est une excellente question que je ne vous remercie pas de m’avoir posée vu que je n’ai pas la réponse.

Facebook : devrait rester numéro un pendant très longtemps. Le pas est franchi et c’est le seul machin avec des utilisateurs venant de tous les horizons si j’en crois le profil (et l’orthographe) des copains de mes copains, y compris de milieux populaires, pas du tout branché, uniquement parce qu’on y rigole ou qu’on y partage des émotions. Les ânes ont l’impression d’exister, tout comme, chez eux, les blogueurs bedonnant.

Néanmoins, on y partagera de moins en moins d’informations personnelles, d’une part, par crainte, d’autre part, parce que ça ne sert pas à grand-chose. On verra un phénomène de lassitude que l’étude de l’Ifop mentionne, d’ailleurs.

Cela restera néanmoins un excellent machin pour rester en contact avec des proches et pour diffuser et récupérer de l’information. Une étude dont je parlais cet été disait que les gens s’informaient de plus en plus avec les réseaux sociaux, lassés par les sites d’information qui n’ont plus rien d’original à proposer.

Instagram et Pinterest : notons d’abord que je ne connais pas ce dernier. Ces applications vont probablement rester dans une bulle. Ils n’ont strictement aucun intérêt. Les gens savent qu’ils n’ont rien à cirer des photos des autres, à part des très proches, et se rendre compte que les autres se foutent totalement des leurs.

Les modes changes…

Twitter : je suis très partagé. J’ai l’impression d’un succès croissant plus important que ce que ne montre l’étude. Tenant un blog politique engagé, il y a beaucoup de monde qui m’apporte la contradiction dans ce machin mais je les bloque. Je n’ai pas que cela à foutre. Malgré cela, j’arrive à gagner sans cesse des followers. Récemment, j’ai fait un billet à propos des municipales à Rennes, j’ai gagné un tas d’abonnés du coin.

Par contre, je crois qu’avec ma bande, on n’a pas une utilisation standard de Twitter. Il est probable que beaucoup de gens ne l’utilisent que pour suivre certains comptes. Ils émettent parfois des tweets mais se rendront compte rapidement que c’est inutile.

Je pense que la mode va s’estomper après encore une période de croissance. Cela étant, je ne me mouille pas trop en disant cela.

Google+ : la croissance continue mais je ne vois pas trop ce que le grand public peut faire avec… Souvent, des opposants ironisent en disant : il n’y pas personne. On leur répond alors : évidemment, tu n’y es jamais, tu ne peux pas savoir. Pour ma part, j’y vais souvent (je n’ai pas accès à Facebook et Twitter du bureau). Je vais résumer : on y trouve beaucoup d’informations (le trop d’informations de Twitter et Facebook fait qu’on ne clique plus que rarement) mais relativement peu de monde.

Google va gagner la bataille de l’identification et de partage de vidéos (avec Youtube) mais pas celle des réseaux sociaux à moins qu’ils poursuivent leur travail d’intégration. Je vais leur donner une piste : améliorez encore l’intégration des commentaires de Blogger dans Google+…

L’intégration portera nécessairement sur le moteur de recherche. Discrètement, les gens s’habitueront à obtenir des informations en réponse à leurs requêtes de la part de gens qu’ils connaissent. Ils ont déjà franchi un pas, que j’annonçais hier, avec Google Maps.

On n’est pas plus avancés…

Et les autres ?

Il y a de la place pour beaucoup d’applications et de services, notamment sur mobile. D’ailleurs, avant l’arrivée de Twitter et de Facebook, on ne savait pas ce qu’étaient les réseaux sociaux.

Mais je doute que toutes arrivent à trouver du financement.

En outre, la plupart des applications seront captées par Google et Facebook. Je parlais de Google Maps : cela permet de recommander des commerces près de chez soi. Or, combien a-t-on vu d’application émerger pour recommander des restos, des bistros,… ? La clientèle potentielle de ces machins est réduite et ce sont bien les deux grands géants que les gens sont susceptibles d’utiliser.

Comme je n’apporte aucune réponse, je te pose la question, à toi, lecteur : comment vois-tu l’avenir de ces machins ?

Je vois un truc qui a de l'avenir : la curation, la structuration de l'information, le machin qui nous aidera à trouver ce qui est réellement intéressant "à titre personnel", donc les articles recommandés par des proches mais, encore une fois, les RT, Like, +1, Fav, Repartages,... sont dans les trois grands.

Cela va dans le sens de certains évolutions annoncées...

11 mars 2014

Du nouveau dans Twitter ?


Sur l'iPhone, dans la liste des comptes qui nous suivent, ce machin affiche désormais ceux qu'on bloque. Ça a un côté surréaliste. 

@dan4unomachin, tu es viré. 

Google Maps et sa nouvelle version

Le 3 mars, j’ai reçu un mail de Brian McClendon, vice-président de Google Maps, pour me remercier pour ma contribution aux améliorations de Google Maps. J’ignorais avoir participé à quelque chose. Une recherche de Google News nous informe qu’une nouvelle version est sortie fin février. J’avais bien une nouvelle version, depuis quelques moi, au bureau (pas à la maison…, c’est comme Google Images, j’ai eu la nouvelle version au bureau plusieurs mois avant de l’avoir à la maison).

Hier, je suis retourné faire un tour pour faire un billet à propos des municipales. Je voulais observer le Kremlin-Bicêtre par satellite… Toujours est-il que j’ai constaté des petites évolutions et une utilisation beaucoup plus intuitive, notamment lors du passage à Google Streets View.

Surtout, je n’avais jamais essayé le « clic droit » qui permet de marquer un lieu, d’avoir des informations, de l’utiliser pour un itinéraire.

Beau travail…

Vous chercher « bistros bicêtre » dans la zone de recherche et l’Amandine et la Comète débarquent sur votre écran.

L'évolution des réseaux sociaux

L’IFOP a sorti son rapport annuel pour l’Observatoire des réseaux sociaux (pdf). « Depuis
2007, L’Observatoire des Réseaux Sociaux est  l’outil de référence pour les pure players du secteur, ainsi que pour toutes les entreprises qui souhaitent adapter ou mettre en place une stratégie digitale. »

Je vais vous résumer ça, donner mon avis, commenter, dire des choses inutiles,…

Notoriété

Dans l’ordre, Facebook, Youtube et Twitter sont les réseaux sociaux les plus connus. Twitter est de plus en plus connu (je ne comprends pas qu’on puisse ne pas en avoir entendu parler mais tant pis). Skype, Google+, Dailymotion,… suivent.

Sauf pour Dailymotion, la notoriété ne varie pas réellement en fonction du sexe, de l’âge, de la catégorie socioprofessionnelle, …

Les réseaux sociaux autour de l’image mais aussi les professionnels progressent beaucoup, de même que les sites de streaming.

A noter que je pense que les sondés confondent Google et Google+…

Le nombre d’inscrit

C’est Facebook qui est en tête mais les deux autres places sur le podium sont surprenantes. Skype est deuxième (grâce à l’achat de Microsoft Live Messenger)… Copains d’avant est troisième, talonné par Google+, qui affiche une très forte progression.

Il y a des différences importantes entre les genres. Facebook a surtout des utilisateurs féminins contrairement à Twitter et Google+. Pour la plupart des réseaux sociaux, le nombre d’inscrits diminue avec l’âge mais Copains d’avant est surtout utilisé chez les 35-49 ans… alors que Google+, c’est le contraire, il est déserté par les gens de mon âge, tout comme Skype.

J’arrive assez bien à l’expliquer : c’est l’âge où on fait de l’élevage de gamins et où on a moins le temps pour faire des conneries sur le web. J’en avais fait une série de billets : je suis effrayé de voir à quel point mes collègues de travail ne connaissent pas ces machins. D’ailleurs, ce sont les professions intermédiaires les moins utilisateurs de Facebook.

Fréquence d’utilisation

C’est encore Facebook qui arrive en tête, largement. Près de 50% des utilisateurs y vont tous les jours et plus de 90% y vont au moins une fois par mois, tout comme Youtube. Seul un twittos sur 5 y va tous les jours.

Tout confondu.

86% des internautes se déclarent membres d’au moins un réseau social. La plus grosse progression a été faite en 2009 (le nombre est passé de 27% à 77%). En moyenne, un internaute est membre de 4,5 réseaux sociaux. La croissance de ce chiffre a été très forte en 2013 (et 2012).

On distingue clairement trois ou quatre catégories de réseaux sociaux :
-         le leader : Facebook,
-         les incontournables : Youtube et Google+,
-         les niches : Twitter, Instagram, Pinterest (relativement peu d’utilisateurs mais des utilisateurs très actifs),
-         les mourants.

La lassitude

La deuxième partie de l’étude est consacrée à la lassitude que les gens éprouvent envers les réseaux sociaux et le fait qu’ils y passent moins de temps, selon eux. Les sondés expliquent ça par une crainte pour les données personnelles et la trop forte présence de la publicité.

40% des internautes regrettent l’époque où les réseaux sociaux n’existaient pas.

Je me méfie de ce genre de sondage mais il semble que le mode d’utilisation des réseaux sociaux est changé en quelques années. Les gens n’y mettent plus d’informations personnelles et passent plus de temps à lire ce qu’ils y trouvent et à communiquer des informations.

Ils font bien ce qu’ils veulent.


Guerre Wordpress Google ?

Depuis quelques jours, non seulement je n'ai plus de commentaires sur mon blog mais, en plus, je ne recevais plus les commentaires Wordpress : ils étaient dans les spams...

09 mars 2014

Le nouveau Facebook est arrivé !

Au moins jusqu'à chez moi. Le filtre antiphoto de chat ne fonctionne visiblement pas. Les premières impressions sont bonnes, à part le machin de notification qui se retrouve en haut à droite.

Quant à copie Google+, il fallait aussi copier les conneries.

Je voulais faire un billet pour le comparer à l'ancien mais je l'ai oublié en quelques minutes... C'est bien la peine.

04 mars 2014

Le wallet pour les nuls

Accrochez-vous à vos bretelles, ceci est un billet pédagogique. Le deuxième de la journée. Mais en plus, il est long. La question posée est : qu’est-ce qu’un portefeuille électronique ? Nous allons y répondre immédiatement car deux imbéciles, au bistro, à côté de moi, racontaient un tas de conneries. J’aurais pu leur répondre mais cela aurait fait une troisième définition.

Qu’est-ce qu’un portefeuille ? C’est un machin où, outre tes papiers, tu ranges tes billets de banque et tes cartes, dont tes cartes de paiement. Ou les deux. Ou rien. Mais dans ce dernier cas, on s’en fout complètement.

Un portefeuille électronique recoupe donc deux notions : celle de ranger de la monnaie (électronique) ou des cartes (du moins ce qui permet de payer avec : un numéro et une date de fin de validité), ou les deux.

Je ne vais pas m’étendre sur le premier aspect. Un exemple suffit : c’est Paypal. Vous avez un compte avec du pognon dessus. Ce compte vous permet de payer des trucs… et de recevoir de l’oseille. A noter néanmoins qu’il ne faut pas le confondre avec le porte-monnaie électronique qui est une carte avec du pognon dedans. En France, nous avons eu Monéo qui fut un bide presque total (il a bien marché dans certaines universités : les étudiants payaient leur cantine, leurs cafés,… avec une carte qui leur servait aussi de carte d’étudiant).

Pourquoi Monéo fut-il un bide ? Je ne vais pas m’étendre sur le sujet parce que les banquiers y ont cru et leurs arguments furent très certainement bons vu que cela leur a couté la peau des fesses. Je pense qu’ils se sont trompés de cible et auraient du privilégier le paiement sur automates, avec (machines à café, parcmètres,…) et laisser tomber complètement les commerces de proximité. Il aurait fallu de larges accords avec la ville de Paris, par exemple, pour diffuser largement ce machin mais il aurait fallu, aussi, multiplier les solutions de rechargement. En outre, les commerçants préfèrent manipuler des espèces que de payer les commissions. Les sources de revenus étaient larges, pour les banques, en jouant avec le pognon déposé dans les portes-monnaies… D’ailleurs, pensez-y avec votre compte Paypal…

Il a par ailleurs été victime d’une concurrence qui n’était pas encore née : le paiement sans contact, auquel je ne crois pas, et surtout le paiement de petits montants par carte qui se développe progressivement. Dans le temps les paiements par carte étaient limités à 100 francs puis 15 euros. Depuis, selon les commerces, le plancher baisse puisque les banques, contraintes par l’Europe, ont fait baisser les commissions.

Pourquoi je m’attarde sur le hors sujet ?

Uniquement pour signaler qu’on ne sait pas de quoi seront faits les moyens de paiement de demain.

Le wallet : le portefeuille électronique en tant que support de numéros de cartes.

Nous voila dans le corps du sujet. Je crois que Paypal propose un wallet mais le plus connu est certainement celui de Mastercard, Masterpass, et le petit français, Paylib. Google Wallet fait évidemment son petit bonhomme de chemin.

Le wallet est un système de paiement par internet qui mémorise votre numéro de carte : vous n’avez donc plus à le saisir quand vous faites un achat. Vous entrez votre identifiant et votre mot de passe et le serveur correspondant fait le boulot.

Prenons un exemple. Je veux acheter de la bière par correspondance pour internet et me faire livrer à la maison. Je fais mes courses sur un serveur du commerçant. A la fin, du paiement, il me faut payer. Les conversations suivantes se déroulent…

Le serveur du commerçant : dis donc, le gros, tu payes comment ?
Moi : ben avec mon Wallet, comme d’hab.
Le serveur du commerçant : le même que d’habitude ?
Moi : oui.

Le serveur du commerçant appelle le serveur du wallet :

Lui : hé ho, ça va toi ? Dis donc, j’ai un type qui voudrait payer avec ton machin.
Le serveur du wallet : ah ! Très bien. Passe le moi, je vérifie.
Le serveur du commerçant : hé ho, le gros, je te passe le wallet.
Le wallet : dis donc, toi, tu te connectes avec le PC de Jégoun, donne moi ton mot de passe.
Moi : Voila.
Le wallet : il est OK, Jégoun, c’est vrai que tu veux payer tant à l’autre enculé.
Moi : ben oui, qu’est-ce que je foutrais là, sinon.

Le serveur du wallet au serveur Mastercard (par exemple) : dis-moi, mon canard, j’ai le type avec la carte numéro tant qui voudrait faire un paiement de 100 euros chez tel commerce, c’est possible.
Le serveur de Mastercard au serveur de ma banque : salut, mon lapin, j’ai le le type avec la carte numéro tant qui voudrait faire un paiement de 100 euros chez tel commerce.
Le serveur de ma banque au serveur Mastercard : OK, fonce.
Le serveur de Mastercard au serveur du wallet : OK.
Le serveur du wallet au commerçant : c’est bon, tu peux y aller, c’est bien lui, il est d’accord, sa banque est d’accord. Ca s’arrose !

Le serveur du commerçant à moi : c’est bon, le gros ! J’envoie le truc.

Le serveur du commerçant au serveur du wallet : c’est bon, j’ai envoyé les produits, tu peux envoyer l’oseille.
Le serveur du wallet au serveur de Mastercard : tu peux envoyer le pognon ?
Le serveur de Mastercard au serveur de ma banque : tu peux envoyer le pognon ?
Le serveur de ma banque au serveur Mastercard : voila.
Le serveur de Mastercard au serveur du wallet : voila.
Le serveur du wallet à sa banque : voila du pognon pour le commerçant avec tel numéro de compte.
Le serveur de la banque du commerçant au serveur du wallet : OK, merci ! Bien le bonjour à ton épouse, au fait.
Le serveur du wallet au serveur du commerçant : c’est bon, c’est fait, on a remis le pognon moins le montant de la commission que tu me dois pour le service dont je reverse une partie à Mastercard pour le service, Mastercard en reversant une partie à la banque du client et je suppose que ta banque va te prélever des frais aussi. A la prochaine !

Vous avez tout suivi ?

J’ai romancé le dialogue mais vous remplacer mes conneries par du langage informatique – un protocole de communication – et tout ceci est rigoureusement exact à deux ou trois bricoles près (notamment la partie « transfert de fonds » que j’ai un peu accélérée). Ne retenez pas les détails, quelques erreurs se sont peut-être glissées à l’insu du plein gré de mon incompétence. Une variante peut exister où le wallet ne sert que de machin de stockage du numéro de compte, le wallet le transmet alors au commerçant après votre saisie du mot de passe. Dans ce cas, dans la suite du dialogue, c’est le serveur de la banque du commerçant qui remplace le serveur du Wallet pour la suite des opérations mais cela revient au même. J’ai présenté un scénario parce qu’il est plus rigolo. En outre, la remise du pognon se fait sans doute directement par Mastercard mais j’aime bien complexifier.

Avec moi, vous allez tout comprendre de l’informatique !

Des contrats

J’insiste sur cet aspect, les contrats, parce que c’est ce qui permet au système de fonctionner. Vous pouvez sauter la section.

Vous avez :
-         un contrat avec votre banque,
-         un contrat avec votre wallet (signé électroniquement au moment où vous avez créé votre compte, voire signé par l’intermédiaire de votre banque, Paylib, par exemple, étant un machin de trois banques françaises).

Le commerçant a :
-         un contrat avec sa banque,
-         un contrat avec le wallet.

Le wallet a :
-         un contrat avec Mastercard (du moins dans mon exemple),
-         le contrat avec le commerçant,
-         le contrat avec vous,
-         un contrat avec sa propre banque (que je n’utilise pas dans mon exemple mais elle est bien nécessaire pour le transfert de fonds final à la banque du commerçant).

La banque du commerçant a :
-         probablement un contrat avec Mastercard (mais qui n’est utilisé que si la solution alternative que je mentionne est mise en œuvre),
-         le contrat avec le commerçant.

Je passe sur les contrats annexes. Par exemple, vous avez un contrat avec votre FAI, avec votre fournisseur d’OS qui est déclaré en bon et due forme. Ils sont importants parce que c’est nécessaire pour que ça fonctionne. Je passe aussi les machins comme les agréments qu’ont les banques pour montrer qu’elles respectent la loi et sont bien des établissements financiers.

La technique

Vous pouvez sauter aussi mais je ne vais pas être long. Je parlais des contrats parce qu’ils permettent d’utiliser des dispositifs techniques pour assurer la sécurité de tout ce bazar. Par exemple, votre banque a du matériel qui permet de chiffrer les échanges avec Mastercard, qui, a son tour, les rechiffrera en causant avec la banque du commerçant.

Mais ce sont surtout les dispositifs utilisés entre le commerçant et le wallet qui m’intéressent. Le commerçant doit avoir un contrat avec le wallet qui l’obligera à avoir un minimum de sécurité pour une éventuelle transmission du code confidentiel voire son stockage. En fait, le commerçant passera par des « API » fournies par le wallet pour installer le machin de paiement sur son serveur et sur la page web qu’il vous présentera.

Ce qui n’est pas nécessairement le cas quand vous fournissez vous-même votre numéro de carte à un site web (beaucoup de commerçants sous-traitent néanmoins la fonction à leur banque).

Le marketing et la politique

La difficulté pour tout nouveau moyen de paiement est de se déployer.

Prenons l’exemple de la carte bancaire.

Vous pouvez sauter aussi, c’est pour montrer à quel point c’est compliqué d’imposer une technologie.

En 1914, Western Union a commencé à produire une carte avec l’identification des clients. En 1951, ces cartes ont commencé à permettre le paiement. En 1960, elles ont été embossées (écrites en relief), ce qui permettait de copier automatiquement le numéro avec un papier carbone sans avoir à l’inscrire à la main. Les commerçants ont pu avoir progressivement des « fers à repasser » pour faciliter le traitement. En 1971, elles ont commencé à être équipées d’une piste magnétique, ce qui a permis de les utiliser sur des distributeurs de billet et de lancer les Terminaux de Paiement électroniques (à partir de 1979 en France). Vos cartes sont toujours embossées ? C’est parce qu’il y a encore des commerçants, dans le monde, qui utilisent un « fer à repasser ».

En 1984, les banques françaises se sont unies au sein d’un GIE pour gérer la carte bancaire. 70 ans après la naissance de la carte. Ceci a généré l’interbancarité en France (quelle que que soit la banque du commerçant, vous pouvez payer avec votre carte). L’année suivante, elles décident de passer progressivement à la puce. Quelques années après, les cartes sont équipées de puce mais ce n’est que vers la fin du siècle que les paiements à partir de la piste ont commencé à être interdits en France et encore des années après que l’utilisation de la puce a été interdite sur les distributeurs de billet en France.

En 1996, une norme internationale de cartes à puce de paiement sort, EMV. Elle commence à être utilisée en France au début du nouveau siècle. L’utilisation des anciennes normes a été interdite quelques années après. Beaucoup de pays au monde ne l’ont pas utilisée et sont encore à la piste et au fer à repasser.

En fait, c’est histoire de l’œuf et de la poule. Un commerçant ne va pas prendre un Terminal de Paiement si ses clients n’ont pas de carte. Un client ne va pas prendre une carte si ses commerçants n’a pas de terminal. C’est pour ça que tout est si long, sans compter le coût ! imaginez quand on a changé de normes pour les puces.

Vous vous en foutez, votre carte est changée tous les deux ans. Mais il a fallu aussi remplacer les terminaux de paiements des commerçants, les caisses électroniques des supermarchés,… Et pendant ce temps, il fallait que votre carte fonctionne avec les nouveaux terminaux et les

Revenons aux wallets, au marketing et à la politique.

C’est toujours l’histoire de l’œuf et de la poule. Un commerçant ne va pas mettre un wallet sur son site si ses clients n’ont pas de wallet. Et un client ne va pas s’inscrire à un wallet si ses commerçants ne permettent pas de payer avec sur ses wallets.

Il y a donc un fort enjeu marketing, et donc politique, pour les acteurs du secteur. J’en ai cité quatre, en préambule :
-         Paypal, le système bien connu qui permet le paiement de particulier à particulier qui pourrait se transformer en wallet si ce n’est pas fait,
-         Masterpass, le machin de Mastercard, donc d’un réseau international de paiement,
-         Paylib, le truc de trois banques françaises,
-         Google Wallet, la chose du principal acteur mondial de l’internet.

Ces acteurs sont intéressants puisqu’ils représentent quatre secteurs bien différents, complémentaires et pas nécessairement concurrents.  Il en existe bien d’autres.

Prenons Paylib, qui est le seul acteur français. Je ne doute pas que les principaux sites de commerce en France vont bientôt installer Paylib sur leur site internet mais Paylib pourra-t-il être utilisé à l’international alors que seuls les clients de trois banques françaises peuvent l’utiliser ? Est-ce que les sites marchands plus petits vont le faire, vont-ils avoir les moyens de faire les développements informatiques correspondant ? Amazon peut-il s’affranchir d’un point de paiement utilisé potentiellement par 25% des clients français ?

L’œuf ou la poule. Le développement sera fait progressivement (moins que la carte bancaire puisqu’il n’y pas de carte ou de terminal) et deux ou trois acteurs au monde ont survécu (un peu comme seuls Mastercard, Visa, Américain Express, JCB, Diners et deux ou trois acteurs ont survécu dans le paiement par carte, sachant que seul les deux premiers sont « universels » en France).

L’enjeu est aussi pour la politique économique de la France. Les trois acteurs étrangers sont américains – et donc plus internationaux – et vont capter une partie des flux de paiement… Par contre, techniquement, ce que proposent les trois banques françaises est préférable : on s’identifie directement à partir du site web de sa banque, lors de la première utilisation.

Et pour le client ?

Tout d’abord, c’est beaucoup plus simple pour le client. Il s’inscrit et rentre son numéro de carte une seule fois (son ou ses numéros de carte, d’ailleurs). Lors de l’utilisation, il n’a plus qu’à saisir son mot de passe. Ca évite des risques idiots, comme la fois où j’avais oublié ma carte sur mon bureau après avoir commandé un billet de train.

Ensuite, ça évite les risques liés à la saisie du numéro de code et à son transport dans les réseaux de communication : aucune interception n’est pas possible. Enfin, ça supprime les risques liés au stockage du numéro de carte par les serveurs des commerçants : les gros genres Amazon ou SNCF ont les moyens de mettre en œuvre des dispositifs sécurisés, pas les petits.

La solution est moins chère pour les commerçants : ils n’ont plus à avoir ces dispositifs sécurisés et les certifications ou agréments qui correspondent. Tout est à la charge du wallet.

Alors ?

Le wallet est séduisant. Il est basé sur une relation de confiance de proche en proche. Vous faites confiance dans la société qui gère le wallet. Vous n’avez pas à vous demander si le site où vous commandez un tee shirt rigolo est sécurisé.

Le wallet va signer l’arrêt de mort de machins comme Paypal (ce qui oblige donc Paypal à développer un wallet et lui permettra de bénéficier de son image : c’est LE système de paiement sur internet) sauf pour ce qui concerne le paiement entre particuliers. Je ne doute donc pas que le nouveau système vous permettra de recevoir du pognon. Vous donnerez votre identifiant de wallet à un lascar qui pourra vous y déposer des sous qui seront directement versés sur votre compte en banque ou géré par le wallet comme une réserve.

On ne peut néanmoins pas savoir comment le marché va évoluer. Le type qui a inventé la première carte bancaire, en 1914 ne pouvait évidemment pas savoir qu’elle serait utilisée pour payer et retirer des espèces dans des machins… Les banquiers français qui ont choisi de passer à la puce dans les années 80 pouvaient se douter qu’une norme internationale imposée par les deux plus gros réseaux, Visa et Mastercard, allait voir le jour dans les 10 ou 20 ans.

Mais pouvaient-ils savoir que ce nouveau standard devait être mis en œuvre si rapidement à cause du passage à l’euro, non pas pour des raisons commerciales (on aurait pu payer par piste, entre pays différents, comme avant) mais pour des contraintes réglementaires d’uniformisation des modes de paiement dans la zone euro ?

Non.

On ne peut pas savoir comment va évoluer le wallet.

T’as vu ça, quand je recommence à faire des vrais billets, je ne le fais pas à moitié.

Utilisez un OpenID pour se connecter à des services web

Je le disais hier : je n'autorise plus que les commentaires anonymes sur mes blogs à cause des spams. Vous voulez laisser des commentaires mais vous n'avez pas de compte Blogger et Google et vous ne voulez pas en créer un ou vous ne voulez pas l'utiliser pour commenter les blogs (ou pour toute autre activité nécessitant une connexion). Utilisez un Open ID.

Ca fait longtemps que je n'avais pas fait de billet utile, ici, moi. J'espère que je sais encore faire.

Qu'est-ce qu'un Open ID ?

C'est une excellente question. Je vous remercie. C'est un identifiant ouvert. Et paf ! Ou bleu, même.

Concrètement se sont des braves gens qui se sont réunis dans une espèce de fondation. Ce sont des acteurs qui se jugent de confiance. Vous créez un compte chez un des industriels et vous pouvez l'utilisez chez les autres.

Par exemple, si vous commentez ici avec un compte Wordpress, Blogger va le considérer comme un Open ID et dire : héhé, c'est bien lui. C'est parce que la société Wordpress et la société Blogger se font confiance. Ils échangent entre eux. Blogger appelle Wordpress : "hé ho, j'ai machin qui se connecte pour commenter, tu le connais ?". Wordpress : "Oui, oui, rassure-toi ! Mais demande lui donc son mot de passe à cette andouille." Blogger : "je n'ai pas que ça à foutre, je te l'envoie." vingt secondes après, Wordpress répond : "Bon, c'est OK, il a saisi son mot de passe, c'est bien lui.". Blogger : "OK, je te remercie ma poule".

Tout ça est basé sur des normes et vous trouverez tous les détails sur le site de la fondation. Mais on s'en fout et c'est en rosbif.

Comment en créer un ?

Tout d'abord, vous en avez probablement un sans le savoir. Ou alors votre fournisseur d'accès à Internet peut vous en fournir un (c'est le cas d'Orange, par exemple, mais c'est planté actuellement). Mais si vous ne voulez pas utiliser un compte Google, c'est que vous avez des raisons. Il est donc logique que vous ne vouliez pas, non plus, utiliser votre compte Internet chez votre fournisseur.

Vous pouvez en créer un chez https://pip.verisignlabs.com/. Je viens de le faire. Ca prend 10 secondes. Il faut seulement une adresse mail (uniquement pour des détails techniques). Après, il vous fournira une jolie adresse que vous pourrez utiliser en sélectionnant OpenId.

Pour moi, c'est : jegoun.pip.verisignlabs.com

Pourquoi ce fournisseur ? C'est Symantec en fait, qui a racheté la partie "authentification" à VeriSign. Ce sont des acteurs majeurs de la sécurité informatique. Ils ne peuvent pas se compromettre en faisant n'importe quoi avec votre identifiant.

03 mars 2014

La catastrophe des spams de blogs

En 50 minutes, j'ai reçu cinq mails pour des spams dans ce blog. Je supprime donc la possibilité de commenter anonymement pour voir si l'on détecte une amélioration. Blogger a fait de nombreux progrès pour la détection des spams : on ne reçoit presque plus de mails pour les commentaires chez les autres. Mais pour chez soi, c'est l'enfer... Ils continuent à envoyer des mails pour que l'on puisse vérifier qu'il s'agit bien de spams...

Je leur suggère d'ajouter un libellé explicite dans le mail d'envoi de commentaires pour que le blogueur puisse faire le tri entre :
  • les vrais commentaires,
  • les commentaires en attente de modération,
  • les commentaires suspectés d'être des spams.
Ce qu'il y a de rigolo, c'est que je suis plus gêné pour mes petits blogs pour que le gros (le blog politique). Les deux autres vont donc suivre.

Le nombre de spams que l'on reçoit pour Stopbashing qui est en Wordpress est impressionnant alors qu'il n'a que trois semaines d'existence. Le comportement des spammers a changé. Dans le temps, ils intervenaient sur les vieux billets, probablement à partir d'adresses qu'ils ont récupéré je ne sais où. Maintenant, ils interviennent dans les billets récents.

Stopbashing n'est pas un blog mais un site où chacun peu contribuer. Il y a un gros bouton : "je veux contribuer". Nos spammers préférés arrivent à le trouver et à faire des vrais billets avec leur contenu pourri.

C'est délirant.