30 septembre 2012

Des flux partout !

Hé ! T'as vu ! Quand je vais chercher une photo pour illustrer un de mes billets, le machin me propose automatiquement le flux "iCloud".

28 septembre 2012

Xooloo : une plate-forme sociale pour les enfants !

Dans mon billet d’hier, j’évoquais une collègue qui ne voulait pas que ses enfants accèdent aux réseaux sociaux car elle en a peur. Elle ne les connaît pas… Ca tombe bien, une boite vient de lancer Xooloo, c’est une plate-forme sociale entièrement sécurisée à destination des enfants entre 7 et 13 ans. Elle est encore en version Beta et ouvrira dans quelques semaines.

N’étant plus un enfant, ou alors un grand, et n’en ayant pas, je n’ai pas « testé pour vous » mais l’initiative me parait très intéressante. Je vous livre donc les informations que j’ai reçues par mail de la part d’un des tauliers.

« Xooloo est une entreprise française innovante qui développe depuis plus de 10 ans une suite d'applications web et de logiciels dédiés à la protection des enfants sur Internet : logiciel de contrôle parental (accessible sur www.xooloo.net), portails d’activités (www.xooloo.fr) et moteur de recherche sécurisé pour les enfants (Beta disponible sur http://bit.ly/SSrNeS).

Nous connaissons bien les problématiques de sécurité des enfants et pensons qu’aujourd’hui les conditions ne sont pas remplies pour une utilisation des réseaux sociaux par les moins de 13 ans dans la mesure où cette sécurité n’est déjà pas toujours garantie pour les adultes.

Les moins de 13 ans ont besoin de communiquer et envie de faire « comme les grands » en rejoignant les réseaux sociaux même lorsque l’accès leur est interdit. Xooloo permet donc aux enfants de mettre le pied à l’étrier et d’accéder au monde des réseaux sociaux ainsi qu’à leurs 1ers outils de communication sur un site pensé en premier lieu pour leur sécurité.

Xooloo donne ainsi accès à :

- Des activités pour les enfants : jeux, quizz, infos…
- Des outils pour communiquer en toute sécurité
- Un mur d’actualité et un profil adaptés pour les enfants
- Des salles de chats modérées
-  Xooloo, un univers à l’image des enfants où l’on ne les prend pas pour des tous petits !

Ce que nous apportons en matière de sécurité :

- Absence de publicité et de tracking du comportement des enfants à des fins commerciales
- Identification des membres par des méthodes innovantes afin de responsabiliser, d’éviter les travers de l’anonymat sur Internet et de garder une trace des comportements à risque
- Contrôle permanent de modérateurs sur les espaces publics
- Accès à un Espace Parents de gestion de l’activité de leur(s) enfant(s) dans le respect de leur vie privée : contrôle des heures d’accès, alertes emails…
- Mise en avant des connexions entre amis proches, copains d’école et famille
- Validation de chaque contact externe de l’enfant par les parents avant toute communication
- Possibilité de superviser le réseau d’amis de l’enfant »

Depuis quand Google est-il un critère de recrutement ?

Ami recruteur, tu as pris l'habitude de faire des recherches sur Internet au sujet de l'activité numérique des candidats. Il t'arrive même parfais de passer par des cabinets spécialisés que tu payes très cher. 

Tu fais une grave erreur, pour trois raisons. 

La première : ça te coûte du pognon

La deuxième : tu risques de refuser des candidats très compétents pour des mauvaises raisons

Ce que peut faire un lascar dans sa vie privée ne te regarde pas. 

Il y a deux uniques raisons qui pourraient t'empêcher de recruter :

Petit 1 : si le type est un activiste syndicaliste qui pourrait foutre la merde dans ta boîte. Ne dites pas à mes collègues blogueurs de gauche que je dis ça. 

Petit 2 : il tient des propos négatifs par rapport à son ancien employeur. C'est une raison valable pour ne pas le recruter mais surtout ça prouve qu'il est très con de se faire repérer. 

Un type peut faire la fête tous les soirs ou poser à poil pour des magasines féminins, ça ne l'empêchera pas d'être très bon pour le boulot que tu veux lui proposer. Et tu as une période d'essai pour le juger. 

La troisième : il est très facile d'avoir une activité numérique secrète et tu pourrais te tromper

Prenons un type au hasard : moi. Tu fais une recherche sur Google, tu tombes sur mon blog bidon où je raconte des conneries pour brouiller les pistes mais où il est évident que c'est moi. 

Tu tombes ensuite sur mon blog politique. Tu te dis que c'est le hasard et tu zappes. Ou pas. Il n'empêche que le doute t'habite. Tu tombes enfin sur mon blase dans un tas de réseaux sociaux et tu découvres que j'ai tas d'homonymes. Tu tombes sur ma page Google+ où les blogs ne sont pas mentionnés. Tu tombes aussi sur des comptes Twitter mais il y en a tellement que tu es perdu. Tu tombes enfin sur mon compte Facebook où tout est clair mais ça ne va pas durer. 

Évidemment, tu pourras tout reconstituer tous mes blogs et comptes parlent de Loudéac et du Kremlin-Bicêtre. Il n'est pas possible qu'on trouve deux blogueurs s'appelant Nicolas Jégou soient nés à Loudéac le 23 avril 1966 et habitent maintenant au Kremlin-Bicêtre. 

Tu pourras même trouver dans l'infini de Google un billet où je largue mon vrai blase, ma date de naissance, le lieu en question et celui où j'habite, ce qu'il m'arrive de faire quand je fais un billet au bistro, à jeun, en mangeant un sandwich. 

Tu te diras même car tu es très fort qu'il n'est pas possible que j'ai la même adresse mail qu'un gros blogueur frisé avec une cravate à chier. Tu te diras d'ailleurs qu'il est impossible que le type que tu as rencontré n'est pas ce gros blogueur frisé avec une cravate à chier. 

Mais quelle énergie auras-tu dépensée ? Alors que tu as toutes les informations sur mon CV et tu connais mes revendications salariales donc, a priori mon salaire actuel et la progression de ma carrière. Tu connais aussi le nom de mon employeur actuel qui me paye depuis cinq ans après un passage de cinq ans chez lui comme consultant. Crois-tu qu'il soit assez con pour m'avoir embauché en me connaissant depuis aussi longtemps et pour m'avoir conservé aussi longtemps pour que ce que tu pourrais découvrir sur internet à propos de moi soit un critère de refus de recrutement ?

À part que certaine de mes phrases ne sont pas spécialement en français. 

De tes recherches, tu auras retenu que je passe mes soirées au bistro, que je passe beaucoup de temps dans les blogs (et un peu dans Twitter en soirée) et que je suis hautement sympathisant socialiste.

De ce dernier point, tu t’en fous totalement, tout le monde dans la profession est plus ou moins socialo. Si tu ne t’en fous pas totalement, change de métier.

Des deux autres, tu auras tiré les mauvaises conclusions.

Du fait que je passe du temps dans les bistros, tu auras déduit que je ne suis pas en état de bosser. Continue bien tes recherches et tu verras que je ne bois jamais d’alcool avant 19h30 et que je suis opérationnel, dans les blogs, dès 5h30 ou 6h, le matin (sauf aujourd’hui). Tu pourrais donc en tirer la conclusion que je suis opérationnel très tôt le matin. D’ailleurs tu remarqueras que mon billet politique est fait avant 9 heures du matin presque tous les jours. Combien sommes-nous, dans la profession, à arriver au bureau suffisamment tôt pour traiter tous ses mails professionnels puis avoir une activité privée tout en étant opérationnel au boulot à 9 heures ?

Du fait que je passe beaucoup de temps dans les blogs, tu auras déduit que je le fais pendant les heures de bureau mais on en revient à ce que je disais plus haut : pourquoi mon employeur actuel me paye-t-il depuis aussi longtemps si je glandais réellement ? Tu ferais mieux de constater que je suis capable d’écrire à n’importe quel sujet en très peu de temps et proposer de me payer encore plus cher.

Tout ça me rappelle une époque où mon entreprise faisait appel à des graphologues pour les recrutements...  Tous les lascars embauchés à l'époque ont été des tocards...

À bon entendeur...

Onetous : site communautaire centré sur les passions

Il y a un an, je vous présentais Onetous, un réseau social pour trouver des amis selon les affinités. La plate-forme vient d’être lancée : vous pouvez y aller. Si vous croisez un certain Jegoun, c’est moi…

C’est rigolo : on peut organiser des beuveries près de chez soi, si on trouve des ivrognes comme Gaël, FalconHill ou Yann. Mais, comme tout réseau social, chacun en fera l’usage qu’il souhaite !

Mais je suis une gros fainéasse, je vous livre tel quel le communiqué de presse :

Un nouveau-né dans le domaine de la consommation collaborative !

Fondée en février 2012, la société ONETOUS vient d’officialiser le lancement de son site communautaire centré sur les passions: Onetous.

Beaucoup ont déjà été frustrés vis-à-vis de leurs passions et de leur temps libre : pas d’idée d’activité, contraintes temporelles, amis indisponibles…

Onetous (prononcer « One To Us ») leur vient en aide. Cette plateforme Internet innovante permet de se voir suggérer des activités, proposées par d’autres utilisateurs, autour de ses passions, en fonction d’un lieu et d’une date. C’est également un réseau social unique pour tous les passionnés.

Une interface dédiée aux professionnels permet de promouvoir des évènements auprès d’un public de passionnés. Elle permet aussi de mieux gérer leurs communautés : communication, billetterie, feedbacks…

Un concept unique

Onetous est la première place de marché d’activités sociales sur mesure autour des passions !

« Décrivez-vous et précisez ce que vous aimez : Onetous vous suggèrera des activités sociales sur mesure, avec des personnes compatibles, où et quand vous voulez ! »

À la différence des sites de sorties existants, Onetous se focalise sur les passions de chacun. La plateforme dispose d’un design moderne, ludique et ergonomique. Plutôt qu’une liste infinie et désorganisée d’activités, Onetous sélectionne et suggère uniquement celles susceptibles d’intéresser l’utilisateur. De plus, le système de matching, qui prend en compte les passions, les goûts et la personnalité des utilisateurs,  permet de calculer un potentiel de compatibilité entre un et plusieurs membres.  L’idéal pour faciliter les échanges entre des personnes.Par ailleurs, Onetous est garant de la confiance qui s’opère entre participants et organisateurs.

Une dimension humaine et globale

La philosophie de Onetous est simple, mais ambitieuse : réunir les Hommes, grâce à leurs passions, et apporter du bonheur au plus grand nombre.

Un respect total de la vie privée

La politique de gestion des données privées de Onetous répond à une vraie attente du marché, ignorée par les actuels grands acteurs du marché. Onetous revendique en effet un site sans publicité, très sécurisé, où les données privées sont protégées et non louées ou revendues à des tiers (l’utilisateur contrôle entièrement et facilement la gestion de ses données personnelles).


À propos de Onetous
ONETOUS SAS est une startup fondée en février 2012 par trois passionnés : Sébastien Schropff (CEO), Benoit Davaut (CTO) et Yoann Genier (CMO).En juillet 2012, un actionnaire et un salarié rejoignent l’aventure.
L’activité de la société repose sur le développement, la promotion et la commercialisation des services du site onetous.com, lancé en septembre 2012.

Onetous est une plateforme Internet innovante permettant à tout un chacun de se voir suggérer des activités sociales sur mesures, proposées par et pour des utilisateurs, autour de ses passions.

Récemment, Onetous a obtenu un prêt d’honneur à l’unanimité d‘un jury de banquiers, business angels et entrepreneurs. Une levée de fonds est visée pour début 2013. Avis aux amateurs !

Bug cercles Google+ ?

Bon. J’ai fait une connerie. Je voulais créer une invitation dans Google+ visible uniquement par les lascars dans mes cercles. Pas de blog : un mail leur a été envoyé. Désolé, je l’ai d’ailleurs déjà dit hier. Par contre, il y a un gros bug dans Google+. Un mail a été envoyé à des gens qui ne sont plus dans mes cercles.

Je m’explique : récemment, j’ai fait le ménage dans mes cercles et j’ai enlevé tous les gugusses que j’avais ajoutés l’été passé, lors du lancement de Google+, à savoir tous les membres de mon carnet d’adresses. Certains d’entre eux ont reçu l’invitation, certains me demandant de quoi il s’agit. C’est ballot.

A vue de nez, je vais tenter d’aider Google+ à corriger ses bugs : il semble que, quand je vais dans la base contact de mon Gmail, ces gens figurent toujours dans les cercles. Voir les illustrations; A gauche, Gmail me signale 349 contacts dans mes cercles et à droite, Google+ m'en signale 227. Si je consulte l'invitation dans Google+, le machin m'indique que 270 personnes sont invitées. Hier, il m'en signalait, de mémoire, 343. C'est le bordel, ce truc !

27 septembre 2012

Faut-il autoriser l'accès aux réseaux sociaux en entreprise ?

C’est la question que poste Styven dans son dernier billet (je ne sais pas quel mouche lui pique, il en fait un par jour, maintenant ! Abonnez-vous, on apprend plein de chose). Lisez-le. Je vais donner mon avis qui sera un tantinet péremptoire, c’est mon habitude : il ne faut pas interdire les réseaux sociaux en entreprise. Ils devraient même être obligatoires.

L’employeur a d’autres moyens pour vérifier que les salariés font bien leur boulot. Ou alors ils ont de mauvais managers. Ils sont donc mauvais.

Ou alors, il faut trouver une solution intermédiaire, comme fermer les réseaux sociaux de 9h30 à midi et de 14h à 17h. Seuls les sites sportifs, les sites de partage de vidéo et les sites pornographiques « doivent » être fermés. Et encore… Tout peut se discuter. Les sites sportifs, par exemple, peuvent être fermés uniquement pendant les grandes compétions (coupe du monde de foot, Tour de France, …) et jusqu’à 17 heures uniquement. D’autres sites peuvent être l’objet de débat.

Revenons-en aux réseaux sociaux et à mon avis péremptoire : ils doivent être accessibles dans les entreprises.

On voit parfois des statistiques à propos des réseaux sociaux, du nombre d’abonnés, des tranches d’âges, de la catégorie socioprofessionnelle, … Je serais curieux de connaître le taux d’utilisateurs réguliers parmi les 30-60 ans occupant un emploi salarié à plein temps. Surtout s’il habite en région Parisienne et se tape plus d’une heure de voyage par jour. J’ai pris 30-60 par principe mais on pourrait se concentrer sur les 40-50, c’est-à-dire ma propre classe d’âge…

Le billet de Styven tombe à pic. J’ai encore eu une discussion avec des collègues de travail, ce midi, à propos des réseaux sociaux. Ils ne savent absolument pas ce que c’est, ce qui ne serait pas très grave si, à cet âge, on n’était en charge de l’éducation de mômes qui ne vont pas tarder à entrer dans l’adolescence, si on n’a pas déjà loupé la marche.

Ils ne connaissent pas les réseaux sociaux mais sont effrayés parce qu’ils lisent dans la presse. L’affaire Facebook du début de la semaine en a remis une couche. Une collègue me disait qu’ils avaient eu une réunion d’information au collège, avec une présentation par des gendarmes, où elle avait été totalement convaincue du danger que représente Facebook.

Je ne vais pas résumer toute la longue conversation. J’ai entendu de belles conneries comme une collègue qui niait la possibilité pour sa fille d’ouvrir un compte dans un machin social sans son accord.

Les entreprises doivent ouvrir les réseaux sociaux parce que les salariés n’ont pas le temps de surfer chez eux et ils passent à côté d’une évolution majeure de nos manières de communiquer et que c’est d’autant plus dommage qu’ils vont rater un pan de l’éducation de leurs gamins.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je connais un tas de gens qui vivent très bien sans les réseaux sociaux. Je connais d’ailleurs beaucoup plus de gens qui vivent sans réseaux sociaux ou sans vraiment les connaître que de gens qui sont de vrais utilisateurs, malgré les nombreux blogueurs que je rencontre à différentes occasions.

Pour ma part, je vis très bien sans jamais boire de thé mais je sais ce qu’est le thé. Je vis très bien sans jamais aller à la messe mais je sais ce qu’est une messe. Je vis très bien sans jamais regarder un match de foot mais je sais ce qu’un match de foot. Je vis très bien sans jamais jouer au PMU mais je sais ce qu’est le PMU. Je vis très bien sans prendre le RER mais je sais ce qu’est le RER.

Vous voulez une liste plus longue ? On verra demain : là, je vais avoir bistro.

Tiens ! J’ai fait un billet, l’autre jour, sur mon blog bistro, justement, où j’expliquais que quelqu’un qui n’allait jamais au bistro ne pouvait pas savoir ce qu’était un bistro. Je bois du thé quand j’ai mal à la gorge. Je vais à la messe pour les enterrements. Je regarde des matchs de foot si je n’ai que ça à foutre au bistro et s’il y a une télé. Je joue au PMU parce qu’il y a parfois un gugusse qui insiste pour que vous fassiez un tiercé en commun. Je prends la ligne A du RER quand la ligne 1 du métro est HS.

On ne peut pas connaître les réseaux sociaux sans fréquenter parfois les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux sont une évolution importante de nos moyens de communication, disais-je. Il y a encore 10 ans, on pouvait vivre sans mail ou sans téléphone mobile. On peut encore, d’ailleurs…

La plupart des salariés n’ont le temps d’aller sur les réseaux sociaux que pendant les heures de bureau et il faut leur apprendre les réseaux sociaux rapidement parce qu’ils ont des enfants à éduquer mais aussi parce qu’ils sont des citoyens et que les réseaux sociaux sont maintenant au cœur de l’actualité, ils font bouger le traitement de l’information (à titre d’exemple, je suis abonné aux alertes du Figaro : je reçois les mails environ 90 minutes après avoir appris l’information dans Twitter – quand je vais dans Twitter ce qui arrive rarement pendant la journée).

Les réseaux sociaux doivent être ouverts dans les entreprises.

Les patrons ont peur que les salariés y passent trop de temps ? Ont-ils vu le temps qu’ils passent sur les sites qui ne sont pas interdits ?

Vive l'application Plan d'iOS6 !

La nouvelle application « Plan » d’iOS6 est largement critiquée à cause de quelques bugs qui ont bien fait rire la blogosphère, moi le premier. Il n’empêche :
-         le look m’est plus agréable que la précédente, moins « sec »,
-         elle est beaucoup plus facile d’utilisation, plus instinctive,
-         surtout, le système de guidage est beaucoup mieux : on peut enfin l’utiliser en conduisant…

Rendons à César…

Evénement Google+ : que de mails !

Je viens d'utiliser Google+ pour organiser le prochain Kremlin des Blogs... Je voulais juste signaler le machin pour que les gens s'inscrivent. Finalement, un mail d'invitation est parti pour tous les membres de mes cercles.

Toutes mes excuses, les gens.

26 septembre 2012

Les dix commandements de Google+

Facebook est dans les choux. Google+ a un an et pourrait profiter de la couille qui affecte son malheureux concurrent même si cette couille risque bien d’être récupérée par des censeurs divers. Toujours est-il que je disais ce matin (comme à peu près toutes les semaines, d’ailleurs, je radote un peu mais tant que je ne sucre pas les fraises, je continue) qu’il ne faut pas recommencer avec Google+ les mêmes erreurs qu’avec les autres réseaux sociaux, y compris les blogs d’ailleurs.


Premier commandement : tu ne diffuseras que de l’information originale. Nous ne sommes pas dans Twitter, il ne s’agit pas d’être le premier à diffuser une information.

Arnaud, tu as diffusé, ce matin, un billet de ton blog à propos du verdict de la Cour de Cassation dans l’affaire Erica. L’information, certes importante, était en une de Google News, hier et dans la presse ce matin. Crois-tu que tes lecteurs en auront quelque chose à faire ?


Deuxième commandement : blogueur, tu ne diffuseras pas tes billets de blog dans ta page personnelle. Tu t’es fait la plupart de tes potes Google+ par l’intermédiaire des blogs. Tes copains sont abonnés à ton blog, probablement avec Google Reader. Pas besoin de leur filer une nouvelle fois l’information. Pour d’autres lecteurs potentiels, tu peux créer une page spécifique.

Bembelly, tu as diffusé, ce matin, ton billet d’hier. Je l’ai vu dans Twitter quand j’étais au comptoir et dans mes abonnements Google Reader ce matin.

Des exceptions sont tolérées. Ce billet, par exemple, aurait toute sa place dans mon flux non pas pour sa qualité exceptionnelle mais pour le fait qu’il parle de Google+ et est donc susceptible d’intéresser les utilisateurs de Google+.


Troisième commandement : blogueur, tu ne diffuseras pas des billets de tes copains blogueurs sauf s’ils sont exceptionnels. Tu ne feras pas de « +1 » de complaisance ; tu feras des « +1 » pour les bons billets.

Avec Twitter, on a pris des mauvaises habitudes. On remplit les TL des gens avec des informations sans intérêt. Comme ils le savent car ils nous connaissent, ils ne cliquent pas.

Ce matin, dans Google+, j’ai diffusé ce billet de mon copain Styven parce que, outre le fait qu’il me parait intéressant (et ahurissant !), il concerne un secteur que je n’évoque jamais donc pourrait titiller mes lecteurs et mes abonnés (les gens dont je suis dans les cercles, pardon) ne connaissent probablement pas, pour la plupart, le lascar et ne sont pas abonnés à son blog.


Quatrième commandement : tu n’utiliseras pas Google+ pour parler à quelqu’un. Tu pourras bien entendu parler avec les gens avec les fonctions spécifiques de Google+ comme les Hangmachin ou le « chat », mais pas sur le mur public.

Les mails sont faits pour ça…

Tu pourrais, évidemment, envoyer une publication en restreignant sa publication à un seul lascar mais n’oublie pas les déboires de Facebook…


Cinquième commandement : à chaque nouvelle publication, tu vérifieras les « destinataires ».

Je me doute que tu es fier de tes enfants. Mais penses-tu réellement que les photos de tes mômes découvrant tes cadeaux à Noël intéressent quelqu’un d’autre que ta mère et ta belle-mère ?


Sixième commandement : tu ne feras plus d’une ou deux publications légères par jour. Tu ne voudrais pas que Google+ ressemble à Twitter, non ? Utilise les conversations, ne lance pas des sujets dans tous les sens, même s’ils te paraissent sérieux.


Septième commandement : tu ne diffuseras pas de photos de ta vie de tous les jours. C’est en fait pareil que le sixième commandement.

Sur Twitter, je diffuse régulièrement la photo du plat que je suis en train de manger : ça n’a aucun intérêt et sur Google+, ça polluerait.

Lors de la sortie de la première application Google+ pour smartphones, on gueulait parce qu’on n’avait pas la possibilité de mettre des photos prises sur le vif. On avait tort. C’était génial. C’est dommage que Google se soit cru obligé de la rajouter dans la dernière version.

La gestion des albums photos me semble un peu bordélique (voir mon dernier billet). Il n’empêche qu’avant de diffuser des photos, tu les rangeras bien par album (la fonction drag en drop est très bien faite pour ajouter des photos à un album) et tu ne le publieras qu’après. Tu as le droit de faire un album et de ne pas le partager immédiatement.


Huitième commandement : tu ne prendras pas pour un photographe. Ca fera plaisir à Seb. Je suis fatigué de voir des photos « Instagram » (ou autre, directement Facebook et Twitter, par exemple), de la part de gens qui se prennent pour des artistes mais sont incapable de faire un cadrage correct (de fait à peu près impossible à faire avec un smartphone, l’écran étant illisible quand il y a du soleil).


Neuvième commandement : quand tu publieras des articles, tu soigneras le paragraphe introductif quitte à ne rien faire si la partie reprise « en dessous » est suffisamment explicite.

Je vais stigmatiser Antoine. Je stigmatise beaucoup de monde, aujourd’hui, mais ça tombe sur eux par hasard. Toujours est-il qu’il vient de faire une publication avec comme présentation : « Une initiative très intéressante ». Voir l’illustration. Outre le fait que j’espère qu’il ne publie pas des trucs qui ne servent à rien, il aurait pu décrire brièvement de quoi il s’agit d’autant que la partie de l’article reprise ne donne pas beaucoup d’indications. Du coup, je ne clique pas.


Dixième commandement : tu feras ce que tu voudras. Les conseils sont faits pour ne pas être respectés et un réseau social est là pour passer ses loisirs. Il n’empêche qu’il ne serait pas totalement idiot que tu penses à tes « abonnés », quitte à créer un cercle spécifique pour les gens avec qui tu comptes déconner.

Ca serait ballot qu’on te retire de cercles uniquement parce que tu causes trop.

Pour ma part, il m’arrive de passer plusieurs mois sans rien diffuser et personne ne s’en porte plus mal. Mon truc, c’est de produire du contenu et de lire celui produit par les copains, pas d’aller chercher de l’information.

Chacun son truc…

Albums photo Google+ et blogs Blogger


Ayant subitement eu une idée de billet, il me fallait faire une petite vérification dans Google+. Je suis donc allé dans mes albums photos (flèche noire) et j’ai découvert un bordel ! On dirait mon bureau, à la maison.

En position fixe :

Flèche rouge : en haut à gauche, l’album avec les photos que j’ai publiées dans des… publications Google+.

Flèche jaune : juste après, l’album avec les photos que j’ai utilisées pour mon profil.

Ensuite, les photos de mes albums, Par ordre chronologique inverse, par date de création.

En vert : deux albums que j’ai créés aujourd’hui (avec la même photo, celle qui m’a servie d’illustration pour mon dernier billet).

En gris : l’album du dernier blog que j’ai créé. Les albums des autres blogs sont plus bas. Toutes les photos que je publie dans mes blogs blogger sont dans un album Google+. Dans le prolongement de billets que j’ai fait récemment : encore une convergence entre Google+ et Blogger. Il y a en fait plusieurs albums par blog. Au début, les albums semblaient limités à 500 photos mais la limite semble être passée à 901 ou 902 !

En bleu : l’album de l’avant dernier blog que j’ai créé (plus exactement, mon blog de test dont j’ai changé le nom).

En rose : les photos que j’ai publiées dans mes blogs du 21 décembre jusqu’au 5 janvier ! Un album par photo… Ca ressemble à un gros bug de Blogger ou de Google+.

Ensuite, j’ai mes albums Picassa qui avaient été repris (mais que je n’ai pas laissés publics)… C’est un bordel !

Dans mon profil public (illustration à gauche) :

C’est beaucoup plus propre… Les deux premiers machins sont identiques. Le troisième est un album (photo du book) avec les photos qui ont été utilisées pour l’en-tête de ma page.

Après, j’ai un album qui a été réellement partagé, pour une fois (flèche rose) ! Avec des photos made in Melclalex.

Enfin, le machin au bout de la flèche verte me laisse pantois. Peut-être des photos des billets de blogs fait avec une application que j’utilisais à l’époque sur l’iPhone (Blogpress).

Doit-on préparer l'après Facebook ?

Pauvre Facebook. Après leur dégringolade boursière, voila l’histoire du bug qui n’en est pas un mais finalement on ne sait pas trop. Peu importe. Le mal est fait. La confiance a disparu. Je lisais le quotidien gratuit Métro, ce matin, dans un transport en commun du même nom. Ils y consacraient le sujet principal : la une et les pages 2 et 3. C’est affreux.

Toute la population va perdre confiance. Tant pis pour Facebook, c’est aussi bien : les gens vont enfin s’apercevoir qu’Internet n’offre aucune confidentialité et que ces réseaux sociaux ne sont que des paniers percés.

J’espère que la leçon sera tirée.

Et après ?

Je ne suis pas inquiet pour Facebook qui pourra se recentrer sur son activité première de réseau social. Après tout, je n’ai que ce machin pour me rappeler (« m’informer de » serait plus juste) l’anniversaire de mes potes et raconter des conneries avec Styven, Jean Jacques et FalconHill. Et on pourra se moquer éperdument des andouilles qui ont acheté des actions à prix d’or et ne tarderont pas à constater qu’ils ont perdu les deux tiers de leur mise. Ca leur apprendra à spéculer mais je ne suis pas dans mon blog gauchiste.

Et les autres ?

En regardant mon mur Google+ (comment on appelle ça, d’ailleurs ?), je suis tombé sur une remarque d’un copain, Maxime, qui disait : « Google + et Twitter, le ticket gagnant ? Je ne supporte vraiment plus Facebook. »

Je suis d’accord avec lui. Avec en plus le fait que je n’ai jamais vraiment supporté Facebook. Je l’utilisais un peu par « obligation » (le seul lieu où je rencontre certaines personnes).

Twitter ? J’ai vu un article récemment (désolé, je n’ai pas gardé le lien) qui disait, d’une part, que le nombre d’abonnés commençait à devenir impressionnant (environ 500 millions de comptes) et, d’autre part, qu’un modèle économique viable, sur la base de publicités géomachins, est en train de pointer son nez. Contant pour eux ! Mais si la montée de Twitter se poursuit, le coup porté à Facebook sera terrible.

Google+ ? Je suis de plus en plus fan. Il n’y a pas ces éternels babillages et je ne suis que ceux que j’ai envie, aucun inconnu, que des copains et des gens qui diffusent de l’information qui m’intéresse.

Par contre, la condition de la réussite de l’utilisation personnelle de ce réseau (je n’ai rien à cirer de l’entreprise qui est derrière) est que nous ne reproduisions pas les erreurs faites avec les autres machins.

J’en ai déjà parlé récemment mais avec cette histoire de bug Facebook, j’ai remonté ma « timeline » sur des années. Comme j’y mets mes billets de blog, on ne voit que ça. C’est abominable. Avec les six blogs, ça fait quelque chose comme 1000 ou 1500 billets par an. Je plains mes abonnés…

Amis blogueurs, ne faites pas les mêmes conneries qu’avant : ne diffusez pas vos billets de blogs dans votre page personnelle de Google+. Créez une page spécifique, comme moi ! Mettez là en lien sur votre blog et qu’on en parle plus. Les gens qui voudront vous suivre par ce biais pourront le faire. C’est d’autant plus con de diffuser vos billets sur votre page personnelle si vous n’allez jamais dans ce réseau social : vous polluez vos potes.

Et ils vous virent de leurs cercles.

Que faire de Facebook ?

Continuez ! Parlez-en à vos proches. Qu'ils retiennent la leçon. Continuez à y mettre des photos si elles n'ont rien de compromettant. Continuez à papoter, ...

Mais les échanges qui ne regardent que vous et un autre, ce n'est via les fonctions de Facebook mais uniquement par mail.

Je pose une question dans le titre : "Doit-on préparer l'après Facebook ?" Je n'ai pas la réponse. Je ne suis pas Madame Irma. Toujours est-il qu'on peut déjà faire comme s'il n'existait pas pour la vie privée.

25 septembre 2012

Feedburner : remise à zéro des compteurs ?

Je parlais, hier, d'un bug chez Feedburner (signalé par Xapur). D'ailleurs depuis plusieurs jours, je parle beaucoup de ce machin que la rumeur annonce comme mort.

Depuis quelques jours, les compteurs étaient à zéro. Ce matin, ils semblent repartis.

De mémoire, PLA avait 880 abonnés abonnés avant et est retombé à 204. PMA en avait 3500 et est revenu à 306. PLA était à 800 et a chuté à 52. Etrange, non ?

Par contre, si on rentre dans le détail d'un blog (en illustration à droite, PMA), on retombe à des chiffres plus proches de ce que j'avais avant (mais encore inférieur).

Si quelqu'un pouvait m'expliquer ce bordel ?

24 septembre 2012

Facebook vs. les blogs

« Attention à la centralisation... Ce n'est pas bien compliqué de prendre un hébergement et d'y installer un blog. Ce n'est pas cher et on un meilleur contrôle des données. Je vois mal l'intérêt de bloguer si c'est pour se retrouver au final sur un système similaire à Facebook. » Hier, j’évoquais le fait que la proportion des blogs Blogger augmente dans la liste des blogs auxquels je suis abonné et dont je considère le taulier comme un pote. Ce commentaire d’Antonin mérite une attention particulière.

C’est bien sûr la dernière phrase qui m’intéresse.

Je vais donc commencer par évacuer le reste en un paragraphe. La centralisation ? Il a raison, il y a un risque. Mais je me contente de faire un constat : le taux de blogs Blogger augmente dans ma liste de blogs. C’est un peu le hasard. Mes propres blogs sont chez Blogger depuis le départ. Je n’ai aucune idée du marché. Pas compliqué de prendre un hébergement ? Si. On est dans un monde grand public où les gens ne savent pas ce qu’est une base de données. On parle de tricot, de cuisine, de bagnole, de politique… pas de CSS et de machins comme ça.

«  Je vois mal l'intérêt de bloguer si c'est pour se retrouver au final sur un système similaire à Facebook. »

Cette remarque est très intéressante puisqu’on parle effectivement d’un rapprochement de nos blogs avec le principal concurrent de Facebook. On va vers un monde où Blogger sera le principal support de contenu pour Google+ (Facebook n’a pas l’équivalent) mais ce n’est pas un problème.

Je vais revenir sur la centralisation. Il y a un risque, disais-je. Néanmoins, je suppose qu’Antonin a utilisé un smartphone Androïd ou un navigateur Chrome pour faire son commentaire. Le danger de l’hégémonie de Google ne vient pas des blogs…

« Je vois mal l'intérêt de bloguer » ! Chacun aura son propre intérêt pour bloguer. Le mien est de rigoler et de discuter avec les copains. Je conçois donc les blogs comme un réseau social. Ca fait longtemps que j’ai perdu toute illusion quant à l’intérêt et l’influence des blogs politiques. Je fais par exemple un billet politique tous les matins depuis environ 6 ans (sauf le week-end). Ce que j’aime bien faire, c’est donner mon avis sur un sujet et attendre les commentaires des « copains ». Et j’aime bien, aussi, lire les billets des copains, voir de quoi ils ont envie de parler, la manière avec laquelle ils traitent les sujets, …

Les blogs Blogger se ressemblent tous. Voila ce qu’on pourrait aussi entendre avec cette histoire de « similaire à Facebook ». Ca ne me dérange pas plus que ça : je suis là pour lire des billets, pas pour regarder le look de blogs. Mais d’une manière générale, tous les blogs se ressemblent : il y a un en-tête, une large colonne avec des billets et une ou deux colonnes avec des bricoles. Ceux qui ont essayé de faire autre chose se sont vautrés…

Il y a une différence entre l’approche « blogs » et l’approche Facebook.

Facebook est le centre d’un réseau social. Vous allumez votre PC, chargez votre navigateur et cliquez sur http://www.facebook.com et, là, vous avez accès au contenu.

Pour les blogs, chaque utilisateur aura sa méthode pour consulter le contenu généré par les copains : à partir des mails (s’il reçoit des abonnements), à partir d’un agrégateur de flux, à partir d’une blogroll, à partir du tableau de bord Blogger, à partir d’une liste de favoris ou par un accès direct, à partir de Twitter, de Facebook, de Pearltrees, de Hellocoton, de Ebuzzing, …

Il y en a même qui utilisent un moteur de recherche pour trouver mon blog. En moyenne 15 personnes par jour arrivent sur mon blog politique en tapant « Partageons mon avis » ou « jegoun ». Il est probable qu’il s’agisse des mêmes personnes qui viennent tous les jours ou presque et qui ont l’habitude de passer par Google pour aller partout.

«  Je vois mal l'intérêt de bloguer si c'est pour se retrouver au final sur un système similaire à Facebook. »

Même si le but est le même : partager des machins avec des copains et des inconnus, l’approche est radicalement opposée.

« Ce n'est pas bien compliqué de prendre un hébergement et d'y installer un blog. » Je vois mal l’intérêt de bloguer si c’est pour passer une partie de son temps les mains dans le cambouis.

Feedburner sera-t-il réservé aux blogs Blogger ?

Xapur a constaté un bug chez Feedburner et l’évoque dans un billet : le nombre d'abonné est à zéro. Voir l'illustration à gauche. Il parait par ailleurs que Feedburner pourrait fermer prochainement. Telle est la rumeur.Je vais en lancer une : Feedburner pourrait bien être conservé mais uniquement pour les blogs Blogger.

S'il y en a qui ne savent pas : Feedburner est ce machin qui permet de créer un système permettant aux gens de s'abonner aux blogs. Ils recevront alors un mail avec les billets de la journée. Feedburner sert à plein d'autres trucs mais ça n'intéresse pas le grand public (pour ma part, en plus, je n'y ai jamais rien compris).

Concrètement, je ne sais pas ce que va devenir Feedburner, ce machin qui fait un peu tache dans la galaxie Google mais est beaucoup utilisé par les gros et les anciens blogs… C’est peut-être uniquement certaines API qui pourraient disparaître. Feedburner fait un peu tache car c'est un des rares machins pour lequel l'interface n'a pas été refaite. Il fait tache parce qu'il s'adresse à toutes les plates-formes de blog contrairement aux autres fonctions de "sociabilisation" de Google, notamment Google Friend Connect, un outil permettant de s'abonner aux blogs, qui a disparu au profit du gadget "membres" (voir ma colonne de gauche).

Concrètement, je pense que les tauliers de blogs Blogger n’ont pas de mouron à se faire quant à la disparition de ce machin.

Ceux des autres plates-formes, par contre, peuvent s’inquiéter.

Premier constat : j’ai désactivé la redirection de mes flux vers feedburner la semaine dernière et la newsletter (avec les billets) fonctionne toujours. Je suis donc allé vérifier si je n’avais pas oublié de virer la redirection : non. Du coup, je suis allé créer une newsletter pour un des vieux blogs que j’avais créé et dont je suis sur qu’il n’existe pas. Il s’appelle « Association des mâles fêteurs ». Vous pouvez vérifier dans la première illustration, il n’y figure pas.

Dans le tableau de blog blogger, j’ai cliqué sur le machin pour ajouter le widget d’abonnement par mail. Dans l’écran, qui s’est affiché (voir la deuxième illustration) : le flux était chez Feedburner, sur mon compte ! Voir la flèche rouge. Par curiosité, j’ai cliqué sur la flèche « Afficher les statistiques et en savoir plus ». Voir la flèche verte.

Je me suis alors retrouvé dans Feedburner, sur la page d’accueil : ce blog a été ajouté à la liste des blogs dont le flux est affecté à mon compte ! Voir la troisième illustration : la flèche est bleue.

Ainsi (quatrième illustration), le simple fait de cliquer sur l’option « Suivre les mises à jour par mail » (même sans valider la création du widget) déclenche la bascule du flux dans Feedburner mais de manière transparente pour l’utilisateur (la redirection n’est pas visible à l’endroit où l’on déclare les redirections).

Du coup, je suppose que Google n’est pas pressé de tuer Feedburner. Par contre, ont-ils toujours intérêt à le maintenir pour les utilisateurs d’autres plates-formes ?

S’ils le suppriment, ils vont déclencher l’ire de milliers de blogueurs geeks. Ca la fout mal.

Mais j’évoquais récemment un « recentrage » de Google vers ses propres blogs. Par exemple, Google Friend Connect a été supprimé mais le widget correspondant a été conservé pour les blogs Blogger.

Feedburner connaitra-t-il le même sort que Google Friend Connect ?

Feedburner sera-t-il réservé aux blogs Blogger ?

(Avec ces deux questions, je trouverais bien un titre pour mon billet).

23 septembre 2012

Facebook et iOS6 : faites gaffe !

Lors du téléchargement du nouvel OS, j'ai dit que l'intégration de Facebook était bien.

Dans l'après-midi, j'ai reçu un SMS d'un copain pour organiser la soirée. Je lui ai donné mon numéro hier soir et je n'avais le sien. Son nom s'est néanmoins affiché lors de la réception du SMS.

Je me suis demandé comment c'était possible. Alors, je suis allé voir mon carnet d'adresses : tous mes contacts Facebook y sont.

Bravo ! Me voilà avec environ 600 personnes dont au moins 300 que je ne connais pas dans mon smartphone et 200 en plus à qui je n'ai jamais échangé plus qu'un "bon anniversaire")

(je crois me rappeler avoir accepté la synchronisation, je n'aurais pas du mais je pensais qu'elle était uniquement dans l'autre sens)

Vers une communautarisation de Blogger ?

Parmi les quelques centaines de flux auxquels je suis abonné, il y en a 121 qui sont ceux de blogs actifs tenus par des gens que je considère comme des potes. C'est un peu mon réseau social, c'est ma communauté, quoi ! Chacun aura la sienne... A peu près la moitié (58 exactement) sont des blogs Blogger, comme les 6 miens (ce qui fait donc plus 64 blogs Blogger sur 127).

N.B. : je parle bien des blogs actifs et pas des annexes foireuses qui font un billet deux fois par mois.

N.B. : au fait, ça existe, communautarisation ?

Mon copain le vieux Yann a décidé d'arrêter de faire de la politique dans les blogs. Plutôt que de réorienté son blog, chez Typepad, vers quelque chose de plus généraliste, il a préféré en créer un nouveau, chez Blogger. Comme c'est un ivrogne notoire, je vais faire de la psychologie de comptoir, aurait-il décidé de rejoindre notre communauté de copains chez Blogger ? Et Pierre, qui vient aussi de repasser son blog chez Blogger.

Dans cette liste, on a un paquet de copains en commun. L'occasion de saluer ceux que l'on croise dans les leftblogs : Melclalex, Elooooody, CC, El Camino, Juan, David, Gildan, Captain Haka, Seb, Jean, Isabelle, Rimbus, Dada, Trub, Stef, Gaël et Poireau.

Pourquoi ce billet ?

Hier, en rentrant de Paris vers la Bretagne, en pensant au nouveau blog du vieux, j'ai pensé à cette « communauté ouverte » et à l'histoire des communautés de blogs, autour de moi. Les dernières personnes avec qui j'ai sympathisé sont chez Blogger. Il est clair que mon monde de blogage se  centralise maintenant autour de Blogger et je me demande si la maison mère, Google, ne fait pas tout pour ça, ayant opéré récemment un changement de stratégie dont seul des détails nous sont apparus.

Depuis la nuit des temps, les plates-formes (Overblog, Canalblog,...) s'organisaient pour garder leurs utilisateurs chez eux, ce qui est naturel. Chez Blogger, ça n'était pas le cas... Aurait-ce changé ?

Comportement humain

Le taux de blogs Blogger augmente continuellement dans mon Google Reader. Ca n'est pas une impression : j'ai vérifié. Quand je fais ce genre de billet, ça ne se voit pas mais il y a des heures de travail derrier. Trois ou quatre. En gros, samedi de 11h à 17h (moins le temps pour déjeuner, pour tailler les machins dans le jardin de ma mère et de passer à la banque). Me voilà perdu dans des feuilles Excel à trier les blogs pour reconstituer mon Google Reader au fil du temps. En gros, le taux est passé de 25% en 2006 à 50% maintenant.

La conclusion de ma recherche est que, sauf exceptions, je ne m'abonne plus à des blogs dont :
  • le flux n'est pas complet,
  • l'abonnement aux commentaires est impossible,
  • ces mails de notification de commentaires ne permettent pas de lire les commentaires.

Ca exclut de facto les deux plates-formes que je citais, par exemple. En gros, il ne reste plus que Wordpress, Hautetfort et Blogger. Hautetfort se ringardise dans les milieux que je fréquente et Wordpress est, finalement, assez peu grand public. C'est élitiste (ce n'est pas un gros mot, les gens !).

Blogger monte...

Evolutions de Blogger – Google

Il faudrait noter toutes les évolutions des produits Google depuis qu'ils ont pris la décision de lancer Google+ mais un billet de blog ne suffirait pas. Je vais en noter quelques unes :
  • la suppression de Google Friend Connect et la restriction du gadget « membre » aux blogs blogger,
  • la fusion possible des profils Blogger et Google+,
  • la possibilité de balancer simplement ses billets sur Google+ (il suffit de cliquer sur un machin après avoir publié un billet),
  • la création des « commentaires imbriqués » (avant les commentaires étaient linéaires) mais limités à deux niveaux (contrairement à Wordpress) pour éviter un joyeux bazar,
  • la refonte totale de l'application pour une meilleure présentation (je ne connais pas toutes les plates-formes mais je suppose que Google enterre la majeure partie de ses concurrents),
  • la suppression annoncée de feedburner (les services restent disponibles pour les blogs Blogger),
  • la blogroll dynamique...

C'est la première la plus importante : les utilisateurs de Blogger habitués à suivre les blogs par le tableau de bord de Blogger sont dorénavant limités aux blogs Blogger. C'est une évolution radicale de Blogger... Avant la plate-forme était totalement ouverte et s'est fermée sur les blogs de la maison.

La dernière n'est pas anodine : elle est un peu une marque de fabrique de nos blogs...

Et maintenant

Au fond, je suppose que Google n'a pas grand chose à cirer des blogs : ça ne lui rapporte pas d'oseille.

Il faut pourtant qu'ils continuent le rapprochement avec les autres produits de la maison, comme Google+ et Gmail.

Tiens ! Et s'ils nous offraient la possibilité de répondre aux commentaires directement à partir de Gmail, comme pour les publications Google+... Les autres plates-formes seraient tellement ringardisées qu'on fuirait à grands pas...

22 septembre 2012

Google+ dans Internet Explorer

Quand je suis en week-end chez ma mère, j'utilise son PC avec Firefox. Elle navigue avec Internet Explorer. Je viens de le lancer pour faire un truc pour elle et que vois-je ? Un bouton "Partager sur Google+"... Voir l'illustration. Je suppose qu'il s'est mis là tout seul... ou avec la bonne grâce de Microsoft, ma mère ne trainant jamais dans les réseaux sociaux.

J'ai cliqué. Le machin me demande mon email et mon mot de passe (belle manière de faire du fishing, au passage) et un magnifique bouton d'inscription trône...

Belle méthode pour récupérer des abonnés d'autant que si ma mère crée un compte, elle va se rendre compte qu'elle est déjà dans mes cercles...

21 septembre 2012

iPhone - iCloud : récupérer le flux de photos sur un PC

Hier, je me demandais pourquoi on n'avait pas accès aux photos du "flux" de l'iPhone et de l'iPad dans iCloud à partir de www.iCloud.com !

C'est parce qu'on les a ailleurs, ce que j'ai découvert par hasard.

Dans "l'explorer" (je suis sous Vista...), au niveau de "l'ordinateur" (celui où j'ai iTunes mais je ne sais pas si c'est lié, probablement), il y a une icone avec "Flux de photos" (voir l'illustration ; si vous ne voyez pas la flèche rouge sur votre PC, c'est normal).

Vous cliquez. Le machin vous demande alors de vous connecter à iCloud. Vous entrez vos identifiant et vous validez le bazar. Hop !

La première fois, c'est un peu long puisqu'il faut qu'il  télécharge toutes les photos.