31 mai 2013

Productivité des SMS avec l'iPhone


Hé ! Z'avez vu l'écran de l'accueil de mon iPhone ? Pendant 30 mois de bons et loyaux services j'avais les SMS en haut à gauche ! Ce soir : disparue. Elle se retrouve dans le dossier "productivité" en haut à droite qui s'est créé tout seul avec la calculatrice. 

On me dit que j'ai faut une fausse manip mais qui a donné ce nom "productivité" ? La dernière fois que l'iPhone m'avait fait ce coup là, je m'étais retrouvé avec un dossier "photographie" avec l'appareil photo et le dossier des photos (en haut à gauche de l'écran). Quelques heures après Apple sortait une nouvelle version d'iOS. 

La révolution de la recherche sur Internet ?

Il est rare que je fasse un billet ici à une heure aussi tardive mais en rentrant d'une soirée professionnelle mais néanmoins arrosée comme il fallait, c'est-à-dire pas trop, j'ai reçu les quatre mails de Google Analytics, comme tous les soirs, avec des fichiers Excel avec la liste des liens vers mes blogs faits par des articles de presse ou des billets de blog. D'habitude, je les reçois au bistro ou les découvre le matin et je les jette. Cette fois, je les ai jetés par réflexe mais me suit mis à réfléchir, dans la suite de mon récent long billet dédié à Google.

1. Google arrête Google Reader mais ils continuent à avoir de sacrés outils qui scrutent le web et les flux RSS (ou autre).  

2. J'ai testé un site pour remplacer Google Alertes. Ils est beaucoup plus fort que Google Alertes et donne des résultats dans un nombre incroyable de sources (y compris mon blog bistro mais pas le blog politique !). Cette boîte a aussi de sacrés outils qui scrutent le web. 

3. Au cours de la journée, on a fait un jeu à l'occasion du séminaire où je participe, sur l'histoire de Vittel, où nous sommes. Google ne donne aucun renseignement utile trouvable facilement, hors de Wikipédia. Les premiers sont commerciaux. Mes confrères geeks parlent beaucoup des évolutions du moteur de recherche de Google mais force est de constaté que Google (tout comme les autres) ne donne plus de résultats satisfaisant dès que l'on cherche un détail. J'avais déjà fait un billet ici à se sujet : les SEO ont tué leur gagne pain, les andouilles. 

Ainsi la recherche et la fourniture d'informations sur le web pourrait ne plus passer par les moteurs de recherche. 

Nous n'avons pas résolu la quadrature du cercle : pourquoi Google laisse tomber Google Reader et probablement Google Reader alors qu'ils ont des outils prodigieux pour explorer le web ?

29 mai 2013

Où nous mène Google ?

Google multiplie les annonces. Cette après-midi, un billet de son blog annonçait une nouvelle version de Gmail laissant la part belle aux réseaux sociaux. J'évoquais plus tôt la probable suppression de Google Alertes. La fin de Google Reader fait couler beaucoup d'encre. Google+ a connu récemment de grosses évolutions, dont une refonte de l'interface principale. Dans les blogs geeks, on parle beaucoup de la possible suppression de la barre de menu noire...

Google nous prépare donc une évolution lente de notre écosystème de dévoreurs d'information et de blogs... Mais quoi ?

Mon propre comportement a beaucoup changé : je sépare de plus en plus mon job de commentateur de blog et celui de lecteur d'information. Il y a eu trois déclics. Le plus ancien est le ras-le-bol de Twitter comme source d'information. Le deuxième a été la création des communautés Google+. Le troisième est mon arrêt d'utilisation de Google Reader pour la veille d'information. 

La lassitude de Twitter ? Je n'ai pas le temps d'être dessus pendant la journée. Quand j'y vais, je vois un tas de lascars qui tweetent des liens sans le moindre intérêt pour moi, souvent des informations qui ont déjà fait la une des sites de presse,... Je ne clique plus sur les liens que pendant les heures de bistro quand je suis seul. 

Les communautés. Je suis abonné à certaines sur des sujets qui m'intéressent et qui sont bien gérées (les chieurs sont virés). Du coup, j'ai accès à une information beaucoup plus ciblée que celle que j'avais auparavant avec un tas d'abonnement à des blogs. 

L'arrêt de Google Reader. Je n'ai pas trouvé mes marques avec les remplaçants. J'ai fait une étude sérieuse, je n'y trouve plus mes marques. Avec GR, je faisais défiler les billets rapidement : je n'ai pas trouvé l'équivalent (InoReader est pas mal et il faudrait que je m'habitue aux raccourcis clavier de Yanobs Reader). 

Et vous, votre comportement a-t-il changé ?

La conséquence de tout ça est que je suis plus souvent dans Google+ que dans mes agrégateurs de flux. J'y retrouve une information plus ciblée, soit parce qu'elle a été postée dans une de mes communautés, soit parce qu'elle l'a été par une personne que j'ai mise dans mes cercles parce qu'elle sait trouver des trucs intéressants. 

Ainsi, je ne vais plus à la recherche d'information, j'attends qu'elle vienne à moi. 

On va le voir différemment : je parlais en début de billet d'une annonce de Google dans ses blogs à propos de Gmail. Elle ne m'intéresse pas, en fait. Je verrais bien quand elle sera arrivée chez moi... Le truc avait été préalablement annoncé par les blogs geeks. Ça ne m'intéressait encore moins. Le seul élément qui pourrait m'intéresser est le fait qu'ils vont trier les messages des réseaux sociaux par signet. Ça remet les réseaux sociaux au centre du bazar. Une nouvelle couche. 

Mes lecteurs savent que je suis intéressé par un certain nombre de sujets. Ils savent que je vais leur présenter les informations qu'ils pourraient trouver ailleurs. Ils n'ont donc pas besoin de s'abonner aux blogs geeks sauf s'ils sont intéressés par des sujets que je n'aborde pas. Je ne suis pas en train de me tresser des lauriers : je connais mes lecteurs.

Ainsi, je peux me désabonner de nombreux blogs geeks. L'information qui m'intéresse sera diffusé par des blogs qui ont des interêts communs avec moi. Il suffit de voir ceux que je cite : Roget.biz, Ballajack,... Et l'information complémentaire viendra jusqu'à moi par les communautés. 

Par ailleurs, on a pris l'habitude de vouloir l'information rapidement. Dans les blogs geeks, c'est normal mais c'est essentiellement la politique qui m'intéresse. Or, l'information immédiate ne sert quasiment à rien. François Hollande fait une conférence de presse à 18h ? Je me fous de ce qu'il dit. Ce qui m'intéresse est ce qui est repris par la presse. Le lendemain de la conférence de presse, je vais sur le site du Point (le canard le plus dans l'opposition) et celui du Monde : j'ai fait le tour. 

Twitter vit par cette information en direct. Je suppose qu'avec le premier mariage gay, des lascars auront tweeté ça en direct et des sites de presse auront fait des lives. Quel intérêt ?

Il y a des petites évolutions de Google+ qui méritent d'être signalées. Par exemple, avec la nouvelle ergonomie, on n'a plus le menu à gauche. Le regard est donc naturellement attiré par le contenu, plus que les gadgets. Le changement de mon comportement a été significatif : je me concentre sur les publications de mes cercles et de mes communautés. 

Ainsi, "mine de rien", Google a sorti un truc qui me va bien, qui pourrait me permettre de voir l'information arriver jusqu'à moi et me permettre de diffuser l'information que j'ai envie de diffuser. 

Les lecteurs de mes blogs peuvent mettre la page de mes blogs dans leurs cercles. Tout le monde y retrouve son compte...

Ainsi, je continuerai à suivre les blogs des copains par les lecteurs de flux mais l'information sera centrée sur Google+.

C'est beau, non ?

Je voulais ensuite faire le rapprochement avec mon dernier billet : les lecteurs qui passent le plus de temps sur mon blog sont ceux qui viennent de Google+. 

Ah ! J'ai reçu un mail de Google ! Ils m'invitent encore à mettre de la pub Adsense sur mes blogs !

La boucle est bouclée. 

D'où viennent les vrais lecteurs des blogs ?

La première illustration de ce billet de blog est un extrait du "Google Analytics" de ce blog (pour un mois, a apriori) avec la vue générale des sites apporteurs de visites. La plupart des blogueurs ont des trucs équivalents et le constat est le même : la durée moyenne des visites (36 secondes) est relativement faible.

Les gens arrivent là par hasard et ressortent. Si on regarde toutes les sources, on constate que les visiteurs des quatre premières restent peu de temps. Ils ne lisent pas.

Mon premier fournisseur est mon blog politique, a priori sa blogroll. La dernière colonne montre que 30% des gens qui viennent par là n'en sont pas à leur première visite du blog. 

Le deuxième est "dlvr.it", le machin que j'utilise pour backtweeter les billets. Le troisième est Sarkofrance (je suppose grâce à la blogroll des leftblogs). Les gens restent peu mais sont des habitués. Après, nous avons Feedly, un agrégateur de flux assez populaire et, en suite, Blogger. Je suppose qu'il s'agit de blogueurs "membres" de mon blog. Ils restent beaucoup plus longtemps.

Passons à l'illustration suivante...

C'est une illustration similaire mais pour les visites en provenance des réseaux sociaux. 

On constate que les lecteurs qui viennent de Twitter (mais pas de mon dlvr.it) restent peu de temps. Par contre, ceux qui restent le plus longtemps viennent de Google+ (je ne sais pas ce que mes billets foutent dans Viadéo).

Les lecteurs en provenance de Google+ sont donc visiblement ceux qui sont les plus intéressés par mes billets.

Je pourrais vous donner une autre illustration mais j'ai la flemme. Si je clique sur Google+, dans cet écran, j'ai le détail par billet. Clairement, les billets où les lecteurs restent le plus longtemps sont ceux que j'ai le plus travaillé... Par exemple, mon billet qui explique ce que sont les applications HTML5 a cartonné, de même que ceux où je décris les successeurs à Google Reader.

Et c'est très bien ainsi...

Pearltrees lance Asimov

Asimov est une évolution du service intégrée à Pearltrees. Le design est changé pour tout le monde pour avoir une seule et même interface plein écran sur ordinateur, iPad et iPhone (les appli iOs sont encore en validation chez Apple).
Quelques fonctionnalités sont réservées aux membres premium : édition et archivage des pages web que l'on collectionne. 3 offres premium sont disponibles : Personnel, Avancé et Professionnel, avec des fonctionnalités qui correspondent aux besoins de chaque profil.



A découvrir aussi sur le blog.

Comme je suis un gros fainéant, voilà le communiqué de presse :

PARIS, FRANCE – 29 mai 2013–Pearltrees, la bibliothèque visuelle et collaborative qui permet à chacun de garder tout ce qu’il aime à portée de main, annonce aujourd’hui Asimov : une mise à jour majeure de la plateforme Pearltrees.

Pour Patrice Lamothe, PDG et co-fondateur de Pearltrees: « Asimov pose les fondations de la transformation progressive dePearltrees en gestionnaire de fichiers du monde post-PC. Ce redesign crée une expérience universelle sur toutes les plateformes : Web, iPhone et iPad – aujourd’hui ; Android – très très bientôt et pourquoi pas après sur lunettes, montres… etautres. »

Asimov propose trois nouveautés majeures :

·         Une interface universelle avecundesign évolutif. Pearltrees a transformé son interface simultanément sur ordinateur, iPad et iPhone, et bientôt sur Android, afinde proposer une expérience identique sur toutes les plateformes actuelles et futures. La nouvelle interface combine une superbeinterface « plein écran »sur toutes les plateformes avec un design évolutif pour les appareils iOS. Ce redesign inclut :
o Une prise en mainprogressive: les fonctionnalités apparaissent quand elles sont utiles,
o Un navigateur dans l’application pour chercher et collectionner sans quitter l’appli,
o Un fond d’écran infini pour libérer la créativité de chaque contributeur,
o Un dock pour manipuler facilement tout ce qui a été collectionné.

·         Archive et édition des pages web collectionnées : Les contributeurs ont maintenant la possibilité de sauvegarder et d’éditer les pages web collectionnées. Ils peuvent extraire des citations, annoter et réorganiser leur contenu. Les contributeurs peuvent très facilement partager l’information la plus importante et la rendre visible au premier coup d’œil. Ces fonctionnalités sont réservées aux comptes Premium Avancés et Illimités.

·         Une nouvelle offre premium différenciée. Pearltrees Premium propose maintenant 3 offres différenciées selon les besoins de chacun : Personnel (2.99€/mois), Avancé (4.99€/mois) et Illimité (9.99€/mois). En plus de la gestion de la confidentialité, de la personnalisation de ses pearltrees et des services premiums, ces trois nouvelles offres Pearltrees Premium proposent à chacun- particuliers, équipes ou entreprises - une gammed’options qui répondent à leurs besoins (sécurité, archivage, stockage…).

Pearltrees a récemment franchit la barre du million de contributeurs, réunit maintenant plus de 2 millions d’utilisateurs actifs mensuels, et collectionne plus de 50 000 liens tous les jours.

PS : l’application iOS est en cours de validation et sera disponible dans quelques jours.

A propos de Pearltrees :Après le lancement de sa version beta en décembre 2009, Pearltreesa annoncé sa version 1.0  en novembre 2012. Le service compte maintenant plus d’un million decontributeurs, est maintenant utilisé par plus de 2 millions de personnes chaque mois, et compte plus de 50 millions de perles. En 2012, Pearltrees a sorti une appli iPhone, notée 5 étoiles dans l’App Store. Le service a aussi été mis en avant de nombreuses fois par Apple, Google et Mozilla. Pearltrees a réuni 5 millions d’euros en janvier 2012 auprès d’un groupe d’entrepreneurs internationaux et de business angels. Pearltrees a été reconnu par OSEO comme "innovation de rupture" et a été sélectionné parmi les cinq start-up les plus innovantes au LaunchPad du web2expo 2010 de San Francisco.

TalkWalkerAlerts pour remplacer Google Alertes

Les évolutions autour de la galaxie de services Google se sont enchaînées ces dernières semaines. Par exemple, les rumeurs se multiplient autour de l’arrêt de Google Alertes. Du coup, j’ai découvert Talk Walker Alerts.

C’est sympathique, beaucoup plus complet que Google Alertes et en français…

N.B. : La première connexion est un peu chiante, le mail de confirmation met assez longtemps à arriver (une petite heure ?).

iPhone, Google+ et chat+

Une nouvelle version de Google+ pour iPhone vient de sortir. Je n'ai pas la liste des corrections mais il y a un renforcement de l'intégration avec la nouvelle application Hangouts. Voir la première illustration : on peut l'appeler directement à partir du menu. Quand on veut utilisé "Chat+", il nous invite à utilisé l'application Hangouts. Voir la deuxième illustration.

Ceci a peu d'intérêt mais j'ai constaté un bug : dans mes conversations "chat+", j'avais des messages de David qui n'apparaissaient pas ailleurs : ni avec l'ancienne application G+, ni dans Hangouts, ni sur le web. Etrange, non ?


28 mai 2013

10 conseil pour bloguer sous Blogger avec un iPhone

Une consœur à moi vient de changer de boulot et se retrouve "obligée" de rédiger ses billet de blog avec un iPhone dans les transports en commun. Je vais lui donner quelques conseils. 

Tout d'abord ne pas s'affoler. C'est très facile de taper du texte long sur un de ces machins. Le présent billet sera fait en 12 stations de métro. 18 minutes. 

Conseil 1 : essaie de préparer à l'avance la recherche documentaire. 

Conseil 2 : tape le texte dans une application dédiée à la saisie de texte, telle que Notes. Évite les machins compliqué. Un petit bug et tu perdrais tout.

Conseil 3 : envoie-toi des sauvegarde périodiquement par mail (même si tu ne captes pas internet : les billets seront mémorisés dans la boîte d'envoi).

Conseil 4 : relis les paragraphe un par un. Relire un long texte est pénible avec l'iPhone.

Conseil 5 : préfère publier tes billet une fois arrivée au bureau. 

Si tu dois publier avec l'application Blogger pour l'iPhone :

Conseil 6 : envoie-toi les billets par mail plutôt que de récupérer directement dans Notes, ça fera sauter la police de caractères de Notes (très agréable dans Notes mais à chier ailleurs).

Conseil 7 : mets les URL des billets que tu veux mettre en lien dans une section "à lire aussi", en fin de billet. J'ai bien dit les URL. C'est la seule solution pour activer des liens (si tu envoies tes billets par mail).

Conseil 8 : abandonne toute idée de mise en page sophistiquée. Tu perdrais du temps et tu risquerais de faire des grosses bêtises (une fois j'ai effacé un billet par erreur). Tu tapes donc les textes au kilomètre en aérant un peu. 

Si tu publies avec un vrai ordinateur un billet rédigé sur iPhone (c'est le cas de tous mes billets entre 8 heures et 17 heures) :

Conseil 9 : récupère ta prose par la messagerie (c'est beaucoup plus rapide que iCloud...).

Conseil 10 : passe-le par le vérificateur orthographique de Word (en saisissant sur iPhone, on fait naturellement plus de fautes). 

Au boulot !

27 mai 2013

Google Maps en vélo !

C'est tout nouveau : Google Maps donne maintenant les itinéraires pour les vélos...

25 mai 2013

Cinq remplaçants de Google Reader au banc d'essai

J'ai testé pour vous cinq remplaçants possibles pour Google Reader. C'était l'objet de mon dernier billet mais il nécessite des compléments.

Feedly : successeur annoncé à Google Reader, l’ergonomie est de loin la plus innovante et conforme à l’état de l’art des nouvelles applications web et mobile, mais ce n’est pas nécessairement ce que nous attendons d’un lecteur de flux.

G2reader : l’application web est très bien, très « propre » mais G2Reader pêche pour l’utilisation sur tablettes et smartphones.

InoReader : n’a pas spécialement de charme mais c’est un bon compromis.

Netvibes : on aime ou on n’aime pas. L’application me parait trop « grosses » pour un simple lecteur de flux.

Yanobs Reader : l’ergonomie la plus spartiate mais la plus efficace à l’usage. Basé sur Tiny Tiny RSS, un logiciel Open Source, ce qui garantit, a priori, une bonne évolutivité, voire une migration vers un auto-hébergement.


DANS LE DETAIL :


Application iPhone : très plaisant : fluidité, mode magazine,... Mais ce n’est pas ce que j’attends d’un lecteur de flux. Pas efficace pour une gestion « de masse ».

Application web : même remarque…

Application iPad : même remarque…

Fonctions de partage : OK

Prise en main initiale et récupération des données Google Reader : c’est enfantin.

Intégration manuelle de nouveaux flux: Facile. Affectation initiale d’une catégorie. Un peu déroutant.

Fonctions de recherche : non.

Performances : correctes, a priori.

Gros défauts :
-  nécessite une « extension » pour le navigateur (c’est rédhibitoire pour moi),
-  utilise les bases de Google Reader : on ne sait pas s’ils vont pouvoir assurer après leur disparition.



Application iPhone : indisponible à ma connaissance. La version web est convenable en premier abord mais, en réalité, difficilement utilisable, peu pratique. En outre, on est parfois obligé de ressaisir son identifiant et son mot de passe.

Application web : très belle ergonomie, très plaisante.

Application iPad : fonctionne en mode web, difficilement utilisable (syndrome des gros doigts…).

Fonctions de partage : OK

Prise en main initiale et récupération des données Google Reader : jeu d’enfant.

Intégration manuelle de nouveaux flux: Facile. Pas d’affectation initiale d’une catégorie.

Fonctions de recherche : très bien, a priori (je n’ai fait qu’un test).

Performances : correctes, a priori (mais pas les meilleures).

Gros défauts :  sans objet.



(présenté aujourd’hui par Thierry)

Application iPhone : indisponible à ma connaissance. La version web est convenable.

Application web : très moyenne mais très plaisante pour la lecture de billets au kilomètre, un peu comme Google Reader.

Application iPad : fonctionnement satisfaisant (sans plus).

Fonctions de partage : a priori oui mais semble lourd (et plein de bugs…) et sur l’application web uniquement.

Prise en main initiale et récupération des données Google Reader : jeu d’enfant. Possibilité de s’identifier avec un compte Google (indépendamment des données GR).

Intégration manuelle de nouveaux flux: Très facile mais pas d’affectation initiale d’une catégorie.

Fonctions de recherche : bien.

Performances : correctes, a priori.

Performances : correctes, a priori.

Gros défauts :  sans objet mais manque de charme.



Application iPhone : disponible en HTML5. Très satisfaisante.

Application web : je n’aime pas du tout le mode « signet » (les goûts et les couleurs…). Le mode standard est très bien.

Application iPad : en mode web. Utilisable mais pas pratique.

Fonctions de partage : oui (sauf Google+) mais semble très lourd.

Prise en main initiale et récupération des données Google Reader : facile mais lourd (c’est lié au fait que l’application n’est pas qu’un lecteur de flux).

Intégration manuelle de nouveaux flux: Facile. Affectation initiale d’une catégorie. Un peu déroutant, voire lourd.

Fonctions de recherche : non disponible.

Performances : pas satisfaisantes. Les billets arrivent avec une ou deux heures de retard. C’est incompréhensible. C’est rédhibitoire pour moi.

Gros défauts :
- les performances,
- la lourdeur (qui pourrait se transformer en avantage pour certains ou selon les utilisations que l’on pourrait avoir, c’est une grosse application !).



Application iPhone : disponible en HTML5. Très satisfaisante.

Application web : de loin la plus ringarde mais le mode « trois colonnes » est définitivement très bien… On n’est pas obligé de faire défilé tout le billet pour passer au billet suivant s’il ne nous intéresse pas.

Application iPad : disponible en HTML5. Très satisfaisante.

Fonctions de partage : Non.

Prise en main initiale et récupération des données Google Reader : il faut savoir où aller chercher… Et il rame un peu lors de la première utilisation.

Intégration manuelle de nouveaux flux: assez facile. Affectation immédiate de la catégorie (libellé,…). Mais pas spécialement instinctif (à cause d’un choix de flux à faire).

Fonctions de recherche : bien.

Performances : correctes, a priori.

Compléments :
- Yanobs Reader affiche de la publicité et a une version Premium. Certains considèreront ça comme un défaut. Pour moi, ça n’en ai pas un : j’aime bien savoir comment les boites gagnent de l’argent pour offrir un service gratuit.
- Basé sur Tiny Tiny RSS qui est un logiciel libre qui permet aux internautes d’avoir leur propre lecteur de flux en auto-hébergement. C’est « LA » référence.
- Beaucoup de plantage sur un de mes postes de travail.
- A une version en français.


CONCLUSIONS PERSONNELLES

Feedly : je n’aime pas cette ergonomie, ce n’est pas ce que j’attends d’un lecteur de flux. Mais peu importe, le fait de devoir installé une extension est pour moi rédhibitoire.

G2reader : l’application smartphone est insuffisante pour moi (c’est ce que j’utilise le plus).

InoReader : rien contre. 

Netvibes : le temps de chargement des flux est rédhibitoire pour moi.

Yanobs Reader : rien contre.

Sur les cinq, trois sont éliminés pour mon usage personnel. Les deux qui restent, InoReader et Yanobs Reader, pêchent par l’absence ou la déficience des fonctions de partage. Les deux semblent, en plus, les plus efficaces pour la lecture de flux « en masse ».

Yanobs Reader a pour lui les applications iPhone et iPad, c’est une raison, pour moi, de le retenir. Si j’avais une utilisation exclusivement « en mode web », je retiendrais probablement InoReader même si le mode trois colonnes me plait bien. La technologie de Yanobs Reader m’est plus sympathique (le Tiny Tiny RSS, open source, semble garantir une plus grande évolutivité).


CONCLUSIONS GENERALES

Chacun fera ce qu’il voudra, nananère… Débrouillez-vous ! Tout dépend de l’usage. Par exemple, quelqu’un qui utilise surtout les tablettes pour avoir de la lecture, un peu comme un magazine, aura de toute évidence intérêt à prendre Feedly. Celui qui lit les blogs exclusivement à partir d’un PC prendra Feedly, s’il aime, ou G2Reader, plus traditionnel mais s’il lit vraiment beaucoup de blogs, il aura intérêt à prendre InoReader ou Yanobs Reader.

Netvibes est un cas à part. Il faudrait qu’ils développent une version allégée… Mais un utilisateur proche des blogueurs et méthodique aura intérêt à l’utiliser, pour l’utilisation par widgets.

Ce que je retiens des quatre autres, c’est que je suis obligé d’en éliminer deux pour insuffisance technique mais que ce sont les deux qui ont l’ergonomie la plus travaillée et les fonctions de partage opérationnelles. Il y a donc deux approches bien différentes par les concepteurs, ce qui m’amuse beaucoup en tant qu’informaticien : ceux qui cherchent à faire de bons lecteurs de flux et ceux qui cherchent à séduire les utilisateurs…

DES CONSEILS AUX EDITEURS

Feedly : d’abord, enlevez ce machin qui oblige à mettre en place une extension pour Firefox. Pour le reste, votre approche « magazine » ne pourra pas séduire un blogueur… alors que c’est votre principal atout.

G2Reader : développez-moi vite fait des applications HTML5 pour tablettes et smartphones. Vous reprendriez largement le dessus sur la plupart des autres, pour une utilisation courante.

InoReader : développez aussi des applications HTML5. Surtout, améliorez l’ergonomie générale de la version web pour la rendre plus « grand public ». Il manque par exemple une en-tête, un peu comme la barre de menu Google.

Netvibes : je n’ai pas spécialement de conseil à donner sauf un gros : faites en sorte que les flux se mettent à jour beaucoup plus rapidement mais si ça vous fait du beaucoup de boulot dans les bases de données. Par ailleurs, faites une « version » plus simple pour les utilisateurs plus traditionnels notamment dans la première utilisation : une identification, l’import du fichier Google Reader et tout doit être opérationnel, visible,…

Yanobs Reader : je ne sais pas à quel point Tiny Tiny RSS vous impose des contraintes. Mettez donc une en-tête tout du long, en haut, avec un joli logo et les fonctions principales (basculement de mode d’affichage, ajout d’un flux,…). Par ailleurs, on peut faire un tas de truc avec votre machin, comme des filtres, mais on ne sait pas comment ça marche. Mettez en place une aide, voire un simple lien vers le Redmine de Tiny Tiny RSS, si les explications sont suffisantes.

J’avais choisi Yanobs Reader avant d’avoir fait ce test complet sur la base de quelques lectures sur le web, je ne sais plus pourquoi. Mon instinct est le bon puisque ces essais confirment mon choix… Je vais quand même poser deux questions à Yanobs Reader :
  1. Pourquoi vous n’avez pas de fonction « Marquer tous en lu » ? C’est pourtant la base…
  2. Comment se fait-il que je découvre par hasard, aujourd’hui, que votre machin est basé sur Tiny Tiny RSS ? Ca fait de votre produit une espèce d’atout (parce que ça me garantit une certaine pérennité et une évolutivité et parce que ça fait un peu geek). Faites donc une page « aide » ou « à propos » où vous pourriez expliquer tout cela…


DES CONSEILS AUX COPAINS

Vous m’avez suivi, par confiance, dans le choix de Yanobs Reader, choix que j’ai fait sans connaître G2Reader et InoReader (mais en connaissant Feedly et Netvibes). Si vous naviguez exclusivement sur PC et vous contentez de lire les blogs, n’hésitez pas à changer par exemple pour G2Reader dont l’interface est beaucoup plus plaisante et qui dispose de fonctions de partage. Il faut deux minutes. Si vous faites un peu sur smartphone ou tablette, passez sur InoReader. Il faut aussi deux minutes. Gardez Yanobs Reader si vous faites le tout…

Pas de bol ! J’ai choisi celui dont la prise en main est la plus lourde… (et encore…).

24 mai 2013

Lecteurs de flux : tour d'horizon

Avec le remplacement de Google Reader, on découvre tous les jours de nouveaux lecteurs de flux et j’en ai testé plusieurs : Feedly, G2reader, InoReader (présenté aujourd’hui par Thierry), Netvibes, Yanobs Reader. J’ai éliminé tous les autres pour différentes raisons (trop compliqués, trop simplets, incompatibles avec mon poste de travail, …). Etudions les cinq qui restent.

EDIT : J'ai refait ce billet ici en ajoutant un tas de précisions. Considérez donc tout ce qu'il y a ci-dessous comme étant obsolète.



Application iPhone : ce n’est pas mon truc mais elle est très bien, probablement la plus « belle », celle qui correspond le plus à (l’état de l’art : mode magazine, …). Dispose des fonctions de partage.

Application web : même remarques que pour l’application iPhone…

Prise en main initiale : c’est enfantin même si la présentation n’est pas trop standard. Surtout, la question ne se pose pas vraiment, Feedly utilise les flux Google Reader.

Fonctions de recherche : je ne sais pas !

Performances : correctes, a priori.


Gros défauts :
-         nécessite une « extension » pour le navigateur (c’est rédhibitoire pour moi),
-         utilise les bases de Google Reader : on ne sait pas s’ils vont pouvoir assurer après leur disparition.



Application iPhone : indisponible à ma connaissance. La version web est convenable. Dispose des fonctions de partage.

Édit : à l'usage, le machin est inutilisable. 

Application web : très belle ergonomie, très plaisante, avec des fonctions de partage.

Prise en main initiale : jeu d’enfant.

Fonctions de recherche : très bien, a priori (je n’ai fait qu’un test).

Performances : correctes, a priori (mais pas les meilleures).

Gros défauts :  sans objet.



(présenté aujourd’hui par Thierry)

Application iPhone : indisponible à ma connaissance. La version web est convenable. N’a pas de fonction de partage.

Application web : très moyenne mais très plaisante pour la lecture de billets au kilomètre, un peu comme Google Reader. Pas de fonction de partage.

Prise en main initiale : jeu d’enfant.

Fonctions de recherche : non disponible.

Performances : correctes, a priori.

Performances : correctes, a priori.

Gros défauts :  sans objet mais manque de charme.



Application iPhone : disponible en HTML5. Très satisfaisante. Dispose des fonctions de partage.

Application web : je n’aime pas du tout le mode « signet » (les goûts et les couleurs…). Le mode standard est très bien. Dispose des fonctions de partage.

Prise en main initiale : facile mais lourd (c’est lié au fait que l’application n’est pas qu’un lecteur de flux).

Fonctions de recherche : non disponible.

Performances : pas satisfaisantes. Les billets arrivent avec une ou deux heures de retard. C’est incompréhensible. C’est rédhibitoire pour moi.


Gros défauts :
-         les performances,
-         la lourdeur (qui pourrait se transformer en avantage pour certains ou selon les utilisations que l’on pourrait avoir, c’est une grosse application !).


Application iPhone : disponible en HTML5. Très satisfaisante. Pas de fonction de partage.

Application web : de loin la plus ringarde mais le mode « trois colonnes » est définitivement très bien… On n’est pas obligé de faire défilé tout le billet pour passer au billet suivant s’il ne nous intéresse pas. Pas de fonction de partage.

Prise en main initiale : il faut savoir où aller chercher… Et il rame un peu lors de la première utilisation.

Fonctions de recherche : bien.

Performances : correctes, a priori.


Gros défauts :
-         ergonomie désuète (mais ça n’est pas du tout rédhibitoire pour moi, bien au contraire),
-         des plantages (à mon bureau uniquement, je n’en ai pas entendu parler chez des copains qui l’utilisent).

Compléments :
-         Yanobs Reader affiche de la publicité et a une version Premium. Certains considèreront ça comme un défaut. Pour moi, ça n’en ai pas un : j’aime bien savoir comment les boites gagnent de l’argent pour offrir un service gratuit.

Conclusions

J’ai éliminé Feedly et Netvibes pour des raisons que j’exprimées ci-dessus. Par ailleurs, ces deux services n’ont pas une ergonomie qui me convient. Ils pourront convenir à d’autres. Ils ont des très belles applications iPhone, le premier en natif (via l’Apple Store), le second en « web application » (HTML 5).

Je n’ai rien contre InoReader, à part l’absence de fonction de recherche, mais je n’ai rien pour non plus.

Il reste donc G2Reader et Yanobs Reader. Au niveau du look, ils n’ont rien à avoir (mais répondent aux mêmes fonctions : nouveau flux, tous les flux, catégories de blogs,…), le premier est moderne mais le deuxième plus efficace. Le premier a l’avantage d’avoir des fonctions de partage dans les applications web et mobile alors que le second n’a rien.

Néanmoins, le second semble avoir le plus de fonctionnalités, des filtres, … Et il a une vraie application pour iPhone, même si elle n’est que de type « web Application ».

J’ai un faible pour Yanobs Reader parce qu’il ne ressemble à rien de ce qu’on peut connaître et pour toutes les raisons que j’ai évoquées dans un précédent billet.

Édit : à l'usage, l'application iPhone élimine G2reader. Celle de InoReader, par contre, tiens la route. 

Nouvel édit : pour l'application iPhone, Yanobs Reader gagne largement le duel. Tant pis pour le partage.

Autre édit : utilisation de G2reader sur iPad très pénible.

Actions

Pour l’instant je ne touche à rien dans mes petites habitudes. Il est fort probable que je garde les deux avec des usages différents, comme j’ai actuellement deux lecteurs : Feedlerrss et Yanobs Reader. G2Reader remplacera ce dernier.

On verra bien.


Mort à l'extension !

Je suis contre les extensions ! C'est dit. Ça surprend parfois mais je suis comme ça. Je vais préciser ma pensée : je suis contre tout ce qu'il faut installer sur un ordinateur, à part le navigateur !, pour faire fonctionner un service sur le web. N'étant pas taré, je veux bien Flash, parce que c'est devenu un standard mais j'espère bien que ça va disparaître avec HTML 5, dès l'an prochain.

Il y a deux raisons. Trois, en fait, mais la première est tendancieuse.

La première : nous n'avons pas à installer des choses sur des postes de travail qui ne sont pas à nous.
Vous allez en vacances chez votre beau-frère et vous lui empruntez son ordinateur pour faire vos trucs. Vous n'imagineriez pas d'installer un logiciel sur son PC ?

Vous voulez consulter vos blogs préférés. Vous chargez Feedly. Le machin vous dit "Get Feedly for Firefox". Vous cliquez. Ça prend trois secondes : vous avez installé un logiciel sur le PC de votre beau-frère.  C'est mal. Vous aviez juré de ne pas le faire.

Votre beau-frère est anecdotique. Par contre, il vous arrive d'aller sur Internet avec l'ordinateur mis à votre disposition par votre employeur à votre bureau. Il tolère évidemment que vous fassiez le con pendant les heures de bureau. Il n'empêche qu'il est probablement interdit d'installer des trucs sur l'ordinateur. Cette règlementation interne n'est pas destinée à faire chier les salariés mais répond à des contraintes légales (l'employeur est responsable de votre PC)  et surtout aux besoins des équipes en charge de la gestion de milliers, voire de dizaine de milliers d'ordinateurs.

Je sais, c'est chiant.

Enfin, comme je surfe de chez moi, de chez ma mère, ma sœur, du bureau, de l'iPhone, de l'iPad de cybercafés, de postes libre-service en entreprise, ça deviendrait vite ingérable de devoir installer des cochonneries partout.

La deuxième : je tiens un blog grand public en essayant de donner des conseils pour tous. Je ne peux pas recommander aux gens d'installer des trucs dont ils perdraient le contrôle.
Je ne détaille pas ce point mais c'est celui qui me tient le plus à cœur.

Un exemple seulement : imaginez que je teste un service web. Il fonctionne bien chez moi. Je le conseille à mes lecteurs. Ce n'est pas OK chez eux. Comment puis-je savoir si ce n'est pas à cause d'une de leurs extensions, voire si ça marche par hasard chez moi parce que j'ai installé truc l'an dernier. Il nous faut maintenir des pistes de travail dans des configurations standard. Ce qui nous amène au troisième point.

Le troisième : c'est contraire à l'esprit du web.

Le web, c’est un navigateur standard sur un ordinateur qui cause avec un protocole standard, HTML, avec un serveur, adapté à ces standards.

En 2005, Adobe a acheté Macromédia qui produisait Flash, un des rares machins qui nous permettent de faire des animations avec le web. Imaginons que ça soit Microsoft qui est acheté Flash… Nous serions tous avec Internet Explorer pour surfer…

A partir du moment où il faut installer un truc propriétaire, nous ne sommes plus sur le web. Flash n’est déjà plus le web…

Reprenons Feedly : il faut installer un truc dans le navigateur. C’est une aberration quand on pense à ce qu’on attend d’un lecteur de flux : afficher du texte.

Ben alors ?

C’est très branché, d’installer des extensions. Ca fait un peu « logiciel libre », on ne sait pas trop de ce que ça veut dire mais c’est ainsi. Les internautes s’imagent compléter leurs navigateurs.

Je n’ai pas dit que c’était inutile. Pendant des années, j’ai eu bit.ly, par exemple, qui me permettait de backtweeter des billets de blogs mais je l’utilisais par défaut : le proxy de ma boite empêche la connexion à Twitter. Toujours est-il que cette extension était un complément au navigateur. Elle n’interférait pas dans la navigation, contrairement au machin de Feedly.

A la limite, je me demande si ce n’est pas la première fois que je vois un service web nécessiter ce genre d’extension. Tout ça pour permettre la lecture de machin standardisés…

23 mai 2013

HTML 5 et les applications web pour les nuls

Je suis ému. Je me suis rendu compte, ce matin, que j'avais ma première "web application" dans mon iPhone. C'est l'occasion de faire un petit point sur HTML 5 et les applications, tout en vous permettant d'atteindre des sommets dans la culture internétique.

Commençons par les applications HTML 5 ou « web applications » ou « webapps »

Il existe 3 manières de faire quelque chose avec un smartphone, une tablette, voire un ordinateur :
-         via le navigateur en utilisant l'internet et le web standard (avec une présentation des pages adaptée à la forme de l'écran),
-         via une application traditionnelle (ou native) installée sur votre appareil et adaptée à l'OS de ce dernier,
-         via une "web application" telle que je découvre aujourd'hui !

Attention ! Je dis bien que je découvre les web applications liées à HTML 5 aujourd'hui, pas HTML 5. Ce que je ne savais pas, c'est que HTML 5 permettait de stocker un bout de code informatique sur un appareil et beaucoup de données (jusqu'à 5 Mo, je crois). Je croyais qu'il ne s'agissait "que" d'une évolution majeure d'HTML (voir en fin de billet).

En fait, une application HTML 5 peut fonctionner sans connexion internet et en apprenant ça, je suis resté sur le cul. Il y a de la place.

Les intérêts des applications HTML 5 par rapport aux applications natives :
-         il n'y a pas besoin de passer par des machins comme l'Apple Store pour les avoir (ou les mettre à jour), une connexion à Internet suffit,
-         l'application est la même (ou presque) quel que soit l'OS de votre machin,
-         les mises jours sont immédiates vu que le logiciel est maitrisé par le serveur web.

Les inconvénients :
-         vous ne bénéficiez pas de la sécurité liée au "store",
-         les traitements peuvent être plus lents (vu la nécessité de transférer du code informatique en permanence et la non utilisation d'un langage natif),
-         les applications sont beaucoup moins fluides (ce qui est lié à la lenteur ci-dessus).

Chaque usage trouvera le mode de fonctionnement idéal. Par exemple, un jeu d'animation ne pourra pas avoir une performance correcte en HTML 5. Par contre, un lecteur de flux pourrait être meilleur en HTML 5 vu que l'essentiel des traitements consiste à afficher des données en provenance du web.

En fait, pour l'utilisateur, ça ne changera pas grand chose : ce n'est pas lui qui décide. La contrainte est surtout pour l'entreprise qui fournit l'application (en HTML 5, le volume des données transférées est beaucoup plus important puisqu'il faut aussi transférer du code informatique : les serveurs doivent être beaucoup plus puissants, ma bonne dame).

Avant d'entrer plus précisément dans la technique, je vais m'offrir une digression. HTML 5 représente l'avenir, a priori. Il n'empêche que c'est un important nouveau changement de direction prise par l'informatique.

Rappelez-vous !

1. Jusqu'au début des années 80, l'essentiel des traitements informatiques avait lieu au niveau des ordinateurs centraux. Les terminais étaient idiots comme un directeur d'agence numérique saoul.

2. Ensuite, les ordinateurs individuels sont arrivés, avec l'emblématique IBM PC. L'intelligence était portée par le terminal.

3. 15 ou 20 plus tard, internet s'est développé et des applications nouvelles se sont développées, telle que Google Doc qui concurrençait un machin comme Word avec une intelligence sur les ordinateurs centraux.

4. Une dizaine d'années plus tard sont arrivées les smartphones tels que nous connaissons aujourd'hui, avec leurs applications en local : l'intelligence est sur les terminaux.

5. Maintenant, HTML 5 arrive et l'intelligence est à nouveau dans les serveurs centraux.

Je parle d'intelligence, mais c'est au niveau fonctionnel, uniquement. Il est évident que c'est le progrès technique, d'une part au niveau des terminaux et d'autre part au niveau des moyens de télécommunication qui permet tout cela, progrès technique accompagné d'une bonne couche de standardisation entre les différents industriels concernés.

L'heure est venue aux considérations techniques. Je vais vulgariser des billets de vulgarisation. Si vous ne comprenez rien, c'est que vous êtes très con. Désolé.

Tout d’abord, nous allons faire un tour chez Apple pour voir ce qu’ils disent des « Web Application » (que j’appelle applications HTML 5) pour vous prouver que je ne raconte pas trop de conneries : « Une application Web est conçue pour ressembler et se comporter comme une application native. Par exemple, elle est mise à l'échelle pour s'adapter à la taille de l'écran sur iOS. Vous pouvez adapter votre application web pour iOS ou, encore mieux, pour la faire apparaître comme une application native lorsque l'utilisateur l’ajoute à l'écran d'accueil. »

Vulgarisons HTML 5 !

HTML est une espèce de langage de communication que le serveur va utiliser pour dire au navigateur (Internet Explorer, Firefox, Safari, Chrome, …) de ton terminal (ordinateur) comment afficher une page web. Par exemple, quand tu lances mon blog, il va dire au navigateur : « Hé ! Ducon ! Ecrit « Partageons l’addiction » en gros en haut. » Le navigateur est un logiciel spécifique qui vous permet d’accéder au web. HTML est un standard de communication qui permet à un serveur de s’adresser à n’importe quel terminal (et à son navigateur) de la même manière.

Une des bases est la balise HTML, un truc va donner des instructions, comme le « en gros » que je citais dans mon exemple.

HTML a été inventé par un rosbif dans les années 80, Sir Tim Berners-Lee. C’est le gugusse qui a aussi inventé le web. J’aurais pu le faire mais j’étais au bistro. Vous faites la confusion entre Internet et le web ? Ce n’est pas très grave. Internet est le réseau de communication par lequel on papote. Le web est ce qui permet qu’on parle tous la même langue et qu’on se comprenne. Je vais schématiser : vous avez l'application Facebook sur votre smartphone. Pour causer avec le serveur Facebook, votre application Facebook passe par Internet mais pas par le web. Le web est ce machin qui permet d'afficher des pages web dans des navigateurs. Il y a d'autres applications qui utilisent Internet, comme la messagerie, le transfert de fichiers et des machins privatif comme Facebook que j'évoquais à l'instant.

Je ne vais pas m’appesantir sur tout ce bordel, j’avais déjà fait un billet de vulgarisation à propos de HTML, du web, des flux RSS et tout ça

HTML 5 est la dernière version d’HTML, la nouvelle norme, et deviendra expressément recommandée à partir de 2014.

Petit 1 : HTML 5 définit la notion d’article qui est en fait une partie d’une page web. Toutes les parties de votre « écran » pourront vivre leur vie en toute indépendance. Imaginons que sur ce blog, on considère trois parties : l’en-tête, la colonne à la con à droite et la colonne du milieu où j’écris des conneries. Vous scrollez ici, le reste ne bouge pas. Il y a un tas de truc comme ça qui permettent d’améliorer ou de simplifier la gestion des pages. En gros, ça permet de remplacer en partie ce qu’on appelle les CSS qui permettent d’organiser les pages.

Petit 2 : Javascrit est le langage qui nous permet de rendre le navigateur assez intelligent pour être développeur dans une agence de communication. Et ben avec HTML5, c’est encore mieux.

Petit 3 : l’utilisation de la géolocalisation, actuellement usuelle par les applications natives, sera facilitée sur le web.

Petit 4 : Canvas est un machin qui permettra de remplacer flash, pour dessiner, manipuler des images, bouger les oreilles, …

Petit 5 : le machin prendra en compte les audios et vidéos encore mieux que Flash.

Voila pour le plus gros, en plus des « web application ».

HTML continue d’évoluer… En gros, certaines des extensions (on peut considérer que flash en est une grosse) que vous avez dans les navigateurs et certaines des applications de vos smartphones finiront dans le protocole standard, au fur et à mesure que les industriels du secteur se mettent d’accord au sein de leur groupe de travail et de normalisation (l’illustre W3C). Par exemple, vous avez une application Google Drive qui permet de synchroniser les documents : on peut supposer que, un jour, ce machin sera intégré au navigateur pour standardiser cette synchronisation. En français : le protocole de communication pour la synchronisation de document entre le terminal et "le cloud" deviendra standard.

Je vais résumer en empruntant la formule de l’illustre Fabien Canu : « HTML5 c'est un mélange d'HTML, de CSS et de JavaScript. On pourrait dire que c'est le terme qui remplace Web2.0. »

Que dire de plus ?

Dans les « webapp », il y a en fait une petite partie de code qui est installée comme une application native (en Objectif-C pour Iphone ou Java pour Android) qui permet de stocker les premières pages HTML afin d’avoir une application qui fonctionne sans connexion internet, ne serait-ce que pour dire aux utilisateurs : « Hé ! Connard, tu n’es pas connecté, comment veux-tu que ça marche ».

Les données de l’application peuvent être stockées en local mais la standardisation n’en est qu’à ses premiers balbutiements.

Le progrès est en marche !

Et on ne va encore rien comprendre, je serai obligé de faire des billets de vulgarisation et mon blog aura éternellement du contenu.

Je n’ai pas répondu à une question : qui est Fabien Canu ? C’est un salarié d’une société sympathique au sein de laquelle il n’est pas assez payé mais c’est normal, les deux patrons dépensent leurs sous au bistro. Il est « concepteur web ». Il est aussi blogueur et j’ai pompé une partie des conneries que j’ai narrées là sur deux billets où il explique HTML 5 à sa grand-mère (première partie, deuxième partie). Bloguerollez-le et backtweetez-le.

Vous pouvez lire.