31 juillet 2015

Rentrez dans l'histoire avec Windows 10

Sur votre PC dans une version pas trop vieille de Windows, vous avez probablement en bas à droite une icone "windows". Cliquez dessus, bordel.

Soit demain votre PC ne fonctionnera plus, soit vous aurez Windows 10.

Si tu as un Mac, laisse tomber.

28 juillet 2015

Tweeter plus haut que son cul

« C'est en tout cas le précédent créé par le réseau social, qui a répondu favorablement à une demande d'Olga Lexell, une auteure américaine. Comme l'indique le site spécialisé The Verge, elle a publié au début du mois le tweet suivant dont l'humour se perdra peut-être dans la traduction: «Je viens de voir quelqu'un déverser son jus purifiant hors de prix sur le trottoir et désormais je sais que Dieu est de mon côté.» Las, elle a constaté que quelques autres utilisateurs de Twitter avaient écrit exactement le même tweet. Elle a donc rempli un formulaire auprès du réseau social pour demander la suppression des tweets qui, selon elle, enfreignait le copyright de sa brève production intellectuelle. »

« La requête faite par l'utilisatrice s'appuie sur la loi américaine dite DMCA, qui protège les hébergeurs de contenus comme Twitter, Facebook ou YouTube. Ces plateformes ne sont pas reconnues responsables des infractions de copyright qui y sont faites tant qu'elles ne sont pas signalées par une victime de ses infractions. Si le signalement est jugé recevable, Twitter supprime alors les contenus illicites. Pour la première fois, Twitter a accepté une requête concernant la copie d'une blague. »

C’est dans le Figaro qui le dit… Certes, c’est nul à chier de pomper les vannes des autres. Il n’empêche que penser que sa proses mérite une attention au point de faire des recherches pour vérifier qu’elle n’est pas copiée me parait être le signe d’avoir une opinion très haute de sa propre personne.


La prochaine personne qui dit « Santé ! Mes pas des pieds ! » à un comptoir recevra un courrier de mon avocat.

17 juillet 2015

Un nouveau bug Blogger sur iPhone


Il est impossible de laisser un commentaire chez l'illustre Jacques. Le bouton "publier" est en bas de la page et pas visible sur iPhone. 

14 juillet 2015

Une loi sur le numérique ?

François Hollande a annoncé le 14 juillet une "loi sur le numérique". Je ne peux que l'approuver même si je ne sais pas trop à quoi cela peut servir : au point où nous en sommes, il revient aux entreprises et aux administrations de se bouger les fesses. Je vais néanmoins lui préparer quelques articles :

1. Toutes les entreprises doivent mettre à la disposition de leurs salariés en bureau et à leurs clients (s'ils en reçoivent dans leurs locaux) un accès à internet via la wifi, gratuitement et sans code d'accès, à compter du 1er novembre 2015 (les points suivant le 2ème sont pour juin 2016). 

2. Hadopi et tout le pataquès qui va avec sont supprimés. 

N.B. : il ne s'agit pas de travailler sur le fond mais de permettre l'application de l'article 1 (afin que les entreprises ne soient pas emmerdées si les usagers font du téléchargement illégal). 

3. Les employés doivent pouvoir installer le navigateur de leur choix sur leurs postes de travail (au moins parmi les 3 principaux du marché). Les mises à jour doivent être automatisées. 

4. Aucun site internet ne doit avoir son accès bloqué du bureau (les entreprises ont d'autres moyens de contrôler le travail de leur salariés). 

5. Les entreprises utilisant de la sous-traitance dans leurs locaux doivent donner un même accès à internet à tous ceux qui travaillent dans ces locaux, le tout par le réseau de l'entreprise. 

6. Les données relatives aux clients doivent être accessibles uniquement avec un dispositif d'authentification forte. 

Voilà pour commencer. Vous me direz que cela ne devrait pas concerner l'Etat donc la loi mais c'est pour obliger nos valeureux industriels à se bouger les fesses. 

RIP Flash

Depuis toujours Steve Jobs et Apple condamnent et dénoncent Flash. Plus récemment c'est Facebook qui s'y est mis. J'apprends à l'instant que Firefox bloque dorénavant son fonctionnement à cause de failles de sécurité. 

Ca va nous faire du ménage dans le grand internet. 

Comme s'il organisait lui même sa transformation numérique. En route vers les nouvelles technologies...

Développeurs, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Et comprendrez pourquoi aucun retard ne peut être permis. 

06 juillet 2015

Les entreprises face au défit du numérique

La semaine dernière, j'étais en formation sur ce thème. Que doivent faire les entreprise face au BYOD, au cloud, au big data. C'était passionnant et je vais en tirer un tas de billets pour votre plus grand bonheur. 

Cette après-midi, je rangeais mes affaires au bureau et suis tombé sur le certificat de formation avec le nom du formateur, pourtant très bien. Alors j'ai eu l'idée de chercher son compte Twitter. 

Compte privé avec un seul abonné. La révolution numérique attendra la fin de l'apéro. 

02 juillet 2015

Unfollower les cons, les signaler,...

Entendons-nous bien : je ne suis pas choqué par le "gif pornographique" diffusé par ce connard. Je ne suis pas pudique et dois arriver qu'il m'arrive parfois d'astiquer le truc. On est humains. 

Mais si je veux voir des vidéos pornographiQues, je ne vais pas dans les réseaux sociaux pornographiques mais sur des sites de cul. 

Alors je vais expliquer à ce connard. Je "survole" Twitter en papotant avec des potes au comptoir en attendant la fermeture du bistro. Cette vidéo est sortie dans ma TL alors que je ne faisais pas attention. Des potes ont cru que je fréquentais des sites de cul au comptoir 

Connard. Je t'unfollowe et vais sans doute te bloquer. Tu peux être fier de toi. Le type qui diffuse des vidéos porno dans Twitter. 

Tiens ! Je vais même te signaler pour qu'ils bloquent ton compte.  

Le con s'acharne, fier de lui. 


Il trépigne. 

Et en plus cet imbécile me bloque avant que je puisse le bloquer. Il a peur. Cela rend le signalement impossible. 


01 juillet 2015

L'open data et sa tarification pour les nuls (dont moi)

Le gouvernement encourage « l’open data », c’est-à-dire, pour résumer, la mise à disposition des données « gouvernementales » en accès livre sur le web. On trouvera ici, par exemple, le prix du carburant pour l’ensemble des stations-services de France (qui sont obligées de déclarer chaque changement à la préfecture).

L’accès au site pour les particuliers est totalement gratuit mais il peut être payant dans certains cas, expliqués dans les conditions générales d’utilisation (pdf).

Imaginons une société de transport qui veut utiliser les données pour conseiller des stations à ses chauffeurs pour faire des économies, il lui en coûtera 5000 euros par an.

Par contre, si une startup veut faire gagner de l’argent avec une application grand public pour smartphone utilisant ces données (par exemple en fournissant les stations les moins chères en fonction de la géolocalisation), elle devra s’acquitter d’une licence annuelle de 38 500 euros.

Une fois le contrat signé avec Bercy, l’entreprise pourra se connecter automatiquement à un site web pour récupérer un fichier XML avec les tarifs de toutes les stations. C’est beau, non ? Enfin si j’ai bien compris les CGU.

Ainsi, on voit certains zozos, notamment au restaurant, critiquer les ayatollahs de l’open data qui voudraient un accès gratuit pour tout le monde ce qui coûte la peau des fesses.

Ben non, l’open data n’est pas nécessairement un accès libre et gratuit à toutes les informations du gouvernement.

Il faut le savoir.

Je recopie ici une partie de la page Wikipedia au sujet de l’open data en France :
« Selon la fondation Sunlight, dans le cas des données publiques, elles sont "ouvertes" si elles répondent aux dix critères suivants ; ces données doivent être :
  1. 1.       complètes (après un certain temps de délai légal, il n'y a pas en théorie de données à caractère privé (le nom des fonctionnaires) ni de données sous couvert du secret qui n'ont pas de raison d'être rendues publiques) ;
  2. 2.       primaires ;
  3. 3.       fraîches ;
  4. 4.       accessibles électroniquement ;
  5. 5.       lisibles par une machine ;
  6. 6.       accessibles sans discrimination (et donc publiées dans un format de publication « non-propriétaire ») ;
  7. 7.       respectant les standards ouverts ;
  8. 8.       disponibles sous une licence claire (et répondant aux deux conditions suivantes) ;
  9. 9.       accessibles de façon pérenne ;
  10. 10.   gratuite (pour les particuliers et les entreprises, car produites par des services publics). »


Soit cette dernière condition est fausse soit les données que j’ai prises en exemples ne sont pas « open » mais nous sommes dans un cas particulier : outre que le site n’est pas www.data.gouv.fr, les données sont mises à jour à au quotidien par les préfectures et ont donc un coût élevé de maintenance.