Toujours dépité, le blogueur se demande ce qu’il pourra
faire avec Google+ en oubliant que cette application n’est pas faite que pour
lui. J’espère néanmoins que Google+ n’oubliera pas l’importance des geeks et
des « curators » dans la montée en charge du produit.
A partir des premiers éléments connus, je ne vois pas ce que
je pourrais faire avec ce bazar pour qu’il puisse contribuer à l’animation de
mes blogs. Je pourrais par exemple créer une page « Jegoun » ou une
page par blog reprenant mes billets et diffusant de l’information intéressante.
Il faudrait que Google développe ses intentions assez
rapidement avant que le bordel ne s’installe… Un tas de copains ont créé leurs
pages, ont ajouté mes deux pages (oui, je commence fort) dans leurs cercles,
dans les cercles de leurs pages, … Et j’ai fait pareil…
Enfin…
Que sait-on des pages ? Vlad me signale cet
article de PCInpact qui arrive à la même conclusion que beaucoup de
blogueurs : il reste du boulot…
Je retire de cet article quelques points importants…
« Lors de la création de
Google+, il a été clairement indiqué que les sociétés devaient attendre les
pages pour assurer leur présence. Et pour cause, des différences existent avec
les simples profils :
-
Les
pages doivent attendre d'être ajoutées ou mentionnées par quelqu'un pour
l'ajouter à un cercle
-
Les
pages peuvent être créées pour plusieurs types d'entités, les profils ne représentent
que des personnes
-
Par défaut,
les éléments de votre page sont partagés de manière publique
-
Il est possible
de faire un +1 sur une page
-
[…]
-
Les
pages ne peuvent pas partager avec leur cercle étendu
-
Les
pages ne reçoivent pas de notification par mail, SMS ou dans la barre Google
-
[…] »
On ajoutera :
-
les pages ne sont pas gérables à partir d’un
smartphone,
-
les notifications manquent furieusement.
En outre :
-
on ne peut avoir qu’un seul
administrateur par page.
-
ça manque de statistiques,
-
il manque la possibilité d’importer
automatiquement du contenu.
Pour ce qui me concerne, trois des points que j’ai cité sont
rédhibitoires :
-
l’impossibilité de gérer les pages à
partir de l’iPhone (je pars de chez moi à 7 heures le matin et je rentre
rarement moins de 12 ou 14 heures après…),
-
l’absence de notifications,
-
surtout, l’impossibilité de mettre
automatiquement du contenu sur une page.
Reste à voir ce que je pourrais en faire ? Ne pouvant
prévoir l’avenir, les blogueurs sont obligés de faire comme si Google+ allait
avoir du succès et se créer des pages. Pour ma part, j’ai créé deux pages « Partageons
mon avis » et « Partageons l’Addiction ».
Que dois-je faire pour les deux ou trois autres blogs ?
Ils sont beaucoup plus personnels et ne méritent probablement des pages
qui n’auraient d’ailleurs aucun abonné (ce que je constate, d’ailleurs, avec
leurs pages sur Facebook).
Contrairement à d’autres blogueurs geeks et politiques, l’essentiel
de mon lectorat est composé d’autres blogueurs. Cette clientèle utilise
assez peu des outils de réseau social pour lire les blogs mais passe soit par
un abonnement traditionnel aux flux RSS avec un agrégateur, soit par les
blogrolls des copains (celle de Didier
Goux, par exemple, attire environ 10% des visiteurs de mon blog politique).
Par contre, cette clientèle (blogueurs ou non) utilise « pas mal »
les réseaux sociaux pour partager les contenus qu’ils découvrent. La bonne
position de mes blogs dans les classements Wikio montre que ce n’est pas
spécialement le cas de mes confrères… D’ailleurs, certains de mes lecteurs
étaient frustrés
par la suppression des fonctions de partage de Google Reader.
Enfin, il apparaît que les gens ne cliquent pas sur les
liens quand je diffuse du contenu. Voir la deuxième illustration, à gauche avec
trois flèches rouges pour le même prix : le nombre de clics sur les liens
que je tweete atteint souvent zéro. Il faut donc éviter, avec Google+, de
refaire les erreurs commises avec Twitter. Si je me mets à diffuser de l’information,
il faut que je limite le nombre de « billets » que je partage (il
faudrait trouver un autre mot que « Partage », c’est grotesque), à
part, bien évidemment, les billets de mes blogs (on peut supposer que si des
gens mettent mes pages dans leurs cercles, c’est pour lire mes conneries, c’est
un peu comme mon compte Twitter : ils s’abonnent – bientôt 3000 si vous
faites un effort – mais ne cliquent pas).
Ainsi, on ne peut pas passer à côté de Google+ pour assurer
l’animation de son blog mais je pense qu’il faudra bien prendre garde à ne pas
y passer trop de temps, puisque, pour moi, le blog est un composant à part entière d'un réseau social (ce qui n'est pas nécessairement le cas pour mes confrères).
Tiens ! Il faut que je pense à mettre ce billet dans Google+…
Le lien vers Vlad
RépondreSupprimerNot Found
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Il roule en pigeot ?
A la lecture de ce billet, je me pose les mêmes questions. C'est malin !
RépondreSupprimerDavid,
RépondreSupprimerAh merde.
Yann,
Ah merde.
Je me suis créé des pages hier pour voir et j'ai vu qu'il faillait mettre ses billet manuellemment.
RépondreSupprimerOui. C'est chiant.
RépondreSupprimerBon, j'ai enfin lu l'article en entier... C'est simple, les pages G+ sont pour les entreprises. Moi je veux pouvoir profiter pleinement du réseau social G+, je reste donc en mode profil. D'autant que je ne veux pas utiliser G+ pour promouvoir mon blog en faisant des bêtes copier-coller. Comme tu le sais j'ai viré tous les bavards. En mode public Sur G+ je mettrais éventuellement un contenu autre, plus court qu'un billet, des images, des photos,... Et je compte communiquer avec les copains : pour ça G+ c'est quand même pratique.
RépondreSupprimerOui, mais on ne sait pas comment ça évoluer.
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