15 avril 2015

Le RSE, ce n'est pas gagné !

Dans la boite, nous avons depuis très peu un réseau social d’entreprise. Il y a eu une journée de présentation aujourd’hui. Visiblement, je suis à peu près le seul à causer sur « le mur principal » et, sans présager de l’usage qui en sera fait, j’ai l’impression que tout le monde se pose la même question : à quoi cela sert ? L’utilité des autres fonctions de l’outil semble relativement apprécié mais ce volet « réseau social », genre Facebook ou Twitter, laisse dubitatif.

Du coup, je suis allé voir les comptes Facebook de certains de mes honorables collègues, non pas dans le but de les espionner, ils font ce qu’ils veulent de leur vie privée mais pour faire un vague sondage sur l’usage qu’ils en avaient. 

A noter que je n’ai pas été voir leur compte Twitter : j’avais déjà la réponse, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas de compte Twitter et ne savent pas à quoi cela sert, comment cela fonctionne. Avec l’animateur, on a essayé d’expliquer des notions comme les mentions et les hashtags mais je ne suis pas persuadé que le public ait compris quelque chose… Il y a une différence énorme entre la perception de Twitter que nous pouvons avoir ou que peuvent avoir les médias et l’usage courant par les braves gens.

Leur utilisation de Facebook est normale (publication de photos privées, de lolcats et autres conneries dont il faudrait tuer les créateurs) mais beaucoup moins intensives que celles des gens que je connais via les blogs.

Il va donc falloir leur démontrer qu’il peut être utile de diffuser des informations dans un RSE…

Par exemple, hier soir, j’ai diffusé une publication en citant un chef de projet pour lui dire que je validais sa prose. Cela me permet :
-          Petit 1 : d’économiser un mail tout en étant sûr qu’il reçoive une notification pour avoir une trace de ma validation,
-          Petit 2 : de le féliciter en public,
-          Petit 3 : d’informer la hiérarchie que l’on va pouvoir diffuser le texte dans les délais,
-          Petit 4 : d’informer le reste de l’équipe qu’on avait franchis un pas.

Aujourd’hui, j’ai diffusé un article de presse parce que je suis abonné à « des alertes » Google News et Talkwalker. J’ai ainsi pu éviter un mail à ma hiérarchie (la "veille" fait aussi partie de mon boulot) et en faire profiter tous ceux potentiellement intéressés.


D’ailleurs, je vais conclure mon billet avec ces alertes en étant un peu hors sujet : les collègues sont toujours stupéfaits que je sois le premier informé (ou presque, les gens en charge de la sécurité et du marketing ayant aussi de bonnes sources). Il suffit de mettre des alertes… Ils ne savent pas que cela existe, comme ils ne savent pas à quoi pourrait servir un réseau social d’entreprise et savent à peine que c’est à cela qu’ils ont affaire.

5 commentaires:

  1. Est-ce vraiment important d'être "le premier informé" et toujours en "alerte" ?
    Quand quelque chose est vraiment important, on finit toujours par le savoir, non ? Et alors, il faut prendre le temps de réfléchir à ce que cela implique vraiment, à la fiabilité de l'info, etc. : ce n'est jamais à une heure près, ni même à une journée près, en réalité...

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    1. Elie, pour le boulot c'est important. Quand je dis "le premier", c'est pour ne pas dire "le seul". Imaginons que vous soyez chirurgien cardiaque et qu'un de vos confrères découvre une nouvelle méthode. Il n'est pas vital que vous soyez le premier inforlé et que vous n'attendiez pas la publication officielle pour l'apprendre. Il peut par contre etre utile de la connaître suffisamment tôt pour vous associer aux travaux pour sauver des gens, par exemple.

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    2. Tiens ! Je vais donner un exemple dans mon boulot. Des machines ont été attaquées par des pirates en Russie juste avant que nous nous apprêtions à investir des millions dans une technologie équivalente. Si je ne l'avais pas appris par une alerte, on l'aurait eu dans l'os (quand on investit dans une technologie, c'est pour 10 ans).

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    3. Justement : si une technique apporte vraiment quelque chose de plus, ça finit toujours par se savoir, ce n'est jamais à un jour près! Et pour vos investissements , je suppose aussi que ça ne se fait pas du jour au lendemain.

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    4. Si ! Plus exactement il vaut mieux avoir une information la veille du contrat que le lendemain.

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