04 août 2025

Bricolage, jardinage et blogage

 


Je viens de passer cinquante minutes dans le jardin dont 10 avec le voisin d’en face qui commence la construction d’une cabane dans le fond de son jardin, c’est-à-dire juste en face de moi, avec des bouts de bois, des planches dépareillées, des morceaux de placoplâtre. Je sens qu’on va friser le sublime dans la laideur ; ce n’est pas moi qui lui avais envoyé les flics pour le tas de graviers qui traine mais je vais finir par le faire… Cela étant, il est très sympathique, discret, ses enfants sont charmants : c’est loin d’être le pire voisin).

Toujours est-il que j’ai passé quarante minutes à tondre ce qui ne paraîtrait pas beaucoup à la plupart des gens mais ceux qui se rappellent mon état de santé il y a un an pourraient être surpris… D’autant que je n’ai qu’un seul prétexte pour avoir finir ma séance : j’avais fini. Il y un an j’aurais trouvé la pluie, les bourrages incessants ou la panne de batterie pour arrêter au bout d’un quart d’heure.

 

Ma petite tondeuse est très bien pour dézinguer une portion de jardin avec des framboisiers d’une quarantaine de centimètres et des touffes de mimosas encore plus grande. Je n’en ai laissé qu’une seule sur les six ou sept (j’avais annoncé moins) : celle qui pousse directement de la souche : je ne voulais pas bouziller ma lame.

Mon jardin n’a pas été aussi bien depuis très longtemps. Je rappelle qu’il y a eu trois étapes en un an (alors qu’aucun entretien à part de vagues tonte n’avaient été fait pendant les deux années précédentes).

En juillet dernier, un copain avait taillé ce qu’il y a sur le devant de la maison mais pas sur l’arrière (il y avait trop de boulot pour un bénévole avec le gigantesque mimosa qui était tombé et occupait toute la surface de la pelouse). Par contre, il était allé trop fort sur l’avant.

Vers mars, un groupe de margoulins (disons des manouches pour ne pas être corrects) avait faits l’arrière. Ils avaient fait un gros boulot mais oublié des parties.

Fin juin, des jardiniers professionnels étaient venus, ils n’avaient pas eu beaucoup d’autre choix que de tout ratiboiser ce qui fait que les anciennes pelouses étaient complètement grillées. Mais avec le soleil du début de mois et la pluie ensuite, toute la surface a rapidement été envahie par des plantes assez grandes (notamment les mimosas et les framboisiers mais aussi les cirses et les ronces).

Après mes courtes interventions de hier et d’aujourd’hui, au moins pas grand-chose ne dépasse et le jardin est vert. Il me reste à faire : couper les ronces et autres saloperies dans les endroits qui ne peuvent pas être tondus et enlever les mauvaises herbes au pieds de « vieilles plantes » que je souhaite sauver (notamment dans le massif de rosier et au pied du muret en granite).

 


Hier, je suis tombé dans Google Maps sur une vue aérienne de la maison qui semble dater de début juillet (on voit les parties grillées) : voir en illustration. L’autre illustration, avec la maison de face, date probablement d’avant l’été dernier (on voit les parties un peu envahissantes et le toit dégueulasse…).

Si je suis allé chercher ses photos, c’est parce que je refais un peu l’habillage du blog. J’ai changé le titre, pour commencer (et je cherche un sous-titre), et j’ai mis un onglet avec un texte sur l’histoire de la maison (mais je n’en suis pas du tout satisfait, je vais recommencer en mettant plusieurs onglets).

 

Attendez donc avant de lire.

 

03 août 2025

[Maison] Tondons tendrement

 


En tondant l’espèce de pelouse, hier, je me suis rendu compte que certaines informations que je donnais dans mon billet étaient carrément fausses ou partielles. Les ronces n’ont pas disparu du tout et je ne sais pas pourquoi je ne les avais pas vues. Elles étaient sans doute cachées par les espèces de cirses…

Par ailleurs, les rhododendrons, du moins deux sur trois, semblent avoir repris. Contrairement à ce que je voulais il y a quelques mois, je crois bien que je vais les laisser.

 

Tant qu’à faire un billet rectificatif, autant aligner les caractères et pondre un texte, maintenant. C’est malin !

Hier, j’ai décidé de tondre la partie de la pelouse encadrant le massif de rosiers entre les allées et les cirses parsemant ces dernières. Je ne sais pas pourquoi, dans mon élan, j’ai tondu le carré de pelouse de droite ce qui n’était pas prévu d’autant que je commence toujours par tondre la partie « sous » le camélia.

A près cette opération, le carré semble avoir retrouvé son aspect normal (voir la photo) même si l’on ne pourrait pas qualifier d’anglais le gazon (il y a six semaines, il était plein de plantes d’un mètre de haut ; il y a trois semaines, il avait été nettoyé mais, avec la canicule, l’aspect était affreux ; il y a trois jours, il était couvert de mauvaises herbes diverses allant jusqu’à une cinquantaine de centimètres).

J’espère que tout cela va repousser normalement et finir par ressembler à quelque chose quand les plantes à côté du mur de ciment et de celui en granit, avec les rosiers et les clématites auront repoussés.

 

Chose surprenant : j’ai trouvé assez agréable ma séance de tonte. Sans doute parce que ma tondeuse est particulièrement adaptée (une petite sans fil) alors que tondre une vraie pelouse est assez chiant avec elle (elle n’arrête pas de bourrer quand l’herbe est un peu haute donc on est obligé de faire attention ; avec les mauvaises herbes moins denses, il n’y avait pas cet inconvénient).

Au menu, ce matin : la tonte côté camélia (mais j’ai oublié de mettre la batterie en charge) et le passage au vinaigre ménager des allées. Si j’ai le courage, je vais tenter de massacrer les mimosas derrière afin de pouvoir tondre, demain.

02 août 2025

[Maison] Retour dans le jardin


 

Ne trouvez-vous pas très jolie cette photo de la camionnette de « le recyclerie » garée devant une maison voisine ? Vous vous demandez peut-être pourquoi je la diffuse alors que le titre de ce billet de blog laissait entendre que j’allais parler de mon jardin… Je vais y venir, rassurez-vous mais ce blog est très sérieux et il me faut être exhaustif au sujet du quartier dit de l’Impasse des Tilleuls.

A propos du sérieux de ce blog, sachez que tous les billets dépassent les 600 lecteurs et que l’on atteint parfois les 2000. C’est considérable et je ne me l’explique pas. Dans le blog où je parle de séries, de recettes de cuisine…, les 100 ne sont parfois pas atteint et on n’a pas dépassé les 150 depuis début juin. Quant au blog politique, je pense qu’on n’a pas dépassé les 400 en juillet. Ce phénomène est en partie « purement statistiques » (le nombre de lecteurs par billet est inversement proportionnel au nombre de billets). Amen.

 

Revenons à notre camionnette ! C’est la première fois que j’ai un début de confirmation que la maison appartient bien depuis quelques années à la patronne de la recyclerie qui était dans l’ancienne librairie aux pieds de la maison de retraite où était ma mère et qui était gérée par deux « belles sœurs » dont une est la grand-mère du copain architecte d’intérieur qui m’aide pour la maison et qui habitait à une cinquantaine de mètres plus loin que la maison des parents de l’évêque avec qui je jouais parfois aux billets dans l’impasse malgré notre différence d’âge, à se demander s’il n’était pas déjà orienté vers la pédophilie catholique et qui appartient maintenant supposément à la patronne de la recyclerie qui a récemment déménagé pour s’installer dans un ancien magasin mais je ne sais plus de quoi derrière la gare.

Vous m’avez suivi ? Pour la pédophilie, je déconne. Pas pour le fait que j’ai joué plusieurs fois aux billes avec celui qui deviendra évêque. Si le passage de la camionnette était pour un motif professionnel, elle ne se serait pas garée là, sur l’impasse, à l’arrière de la maison mais devant elle, sur la rue. Aussi bien, ils se garent là par discrétion et les voila dans le blog…

 


Et le jardin, dans tout ça ?

 

J’y viens, ne gueulez pas ! Lors de ma précédente visite en Bretagne, début juillet, j’avais constaté que les jardiniers étaient enfin passés et avaient transformé mon luxurieux éden en une espèce de steppe aride et je me disais que « bah ! Ca repoussera ». En deux jours d’arrosage intensif très matinal avec des journées caniculaires, les rosiers étaient repartis.

En revenant, mercredi, j’ai pu constaté que beaucoup choses étaient repartis, notamment les mauvaises herbes dont les espèces de chardons de tarlouze, également appelés « cirses des champs ».

Je rappelle à me lecteurs que tarlouze n’est pas le mot argot pour homosexuel mais pour garçon efféminé. Ma phrase précédente n’est donc pas homophobe mais machiste et je la sort uniquement pour rigoler compte tenu du fait que les principaux conseils de jardinage me viennent d’une amie ex blogueuse féministe.

 


Parmi ce qui est reparti, on notera les clématites et c’est heureux. C’est le directeur d’Intermarché qui me l’a assuré mais je n’ai pas fait de photos. Par contre, j’en ai une (avec mon ombre et un tuyau d'arrosage en prime) du grand rosier de derrière qui fait des pousses à la base : il va donc arrêter de pousser comme un adolescent boutonneux et dégingandé pour redevenir un massif normal (il avait de magnifiques fleurs mais elles étaient ridicules, toutes en hauteur). C’est aussi heureux.

Il y a d’autres photos de rosiers, dont un avec une fleur magnifique et d’autres, dans le massif entre les deux allées, un peu noyés dans les chardons efféminés mais ça devrait aller.

Les ronces sont à peu près maitrisées et je devrais en venir à bout (en les coupant périodique à ras, elles finissent par crever). Sauf dans les yuccas où elles sont en pleine forme et je n’ai pas fini de me piquer…

 


Je l’avais déjà dit mais la glycine est en pleine forme. J’ai l’impression que les pieds se multiplient. La passiflore est vraiment repartie (j’avais déjà cru voir quelques feuilles). Par contre, le petit rosier juste à côté, contrairement aux autres, semble ne pas avoir supporté les deux tailles sérieuses consécutives… C’est bien triste.

A l’arrière de la maison, l’ancienne pelouse ne ressemble lus à rien à part à un champ de framboisiers. C’est étrange. On y voit trois ou quatre grosses touffes de mimosa (le grand avait été entièrement coupé en début d’année, après une chute et je m’attendais à voir les rejetons mais pas en plusieurs endroits différents).  

Il va falloir que je remette en service ma nouvelle débroussailleuse en y mettant une vraie lame comme conseillé par la féministe suce-nommée comme Patrick Sébastien. Je vais encore avoir peur de me blesser.

 


Pendant les vacances, je vais vinaigrer les mauvaises herbes des allées, couper les ronces et les mimosas, laminer les chardons de tafioles et tondre la partie de la pelouse au pied du camélia et autour du massif de rosiers central.

Fais chier.

Pour le reste, les jardiniers se débrouilleront à faire le tri.

07 juillet 2025

[Maison] Visite de l'horticulteur

 


Je frise le surmenage, dans ce blog (deux billets en deux heures) ! Mes ouvriers étaient à peine partis que le « chef » des jardiniers est passé et il m’a expliqué la stratégie, qui est celle que nous subodorions : il fallait couper ras pour repérer les plantes importantes qui vont repousser, pas d’inquiétude !, et imaginer la suite.

Il m’a dit de laisser faire jusqu’à septembre ou octobre pour voir ce qui repousse. Il repassera alors pour organiser une tonte et voir comment finaliser les travaux (enlever les souches…). Et pour contractualiser « l’entretien régulier » pour la suite.

Si je le demande (ce qui sera le cas), une autre personne passera pour étudier les aménagements que je souhaite faire dans le jardin (sans doute une allée du côté de la véranda et surtout quelques arbres (sur la pelouse devant, à la place des souches, et derrière sur la pelouse).

 

Il m’a dit qu’une dame était passée pendant les travaux (« votre sœur, sans doute », « non, la femme de ménage plus probablement »). Elle était effrayée par l’ampleur de la mission accomplie et a eu peur qu’ils en aient fait trop…

La flèche !

 

Il m'a dit aussi que j'avais eu raison de ne pas signer son devis pour le nettoyage des allées en ciment et s'est presque excusé de l'avoir fait. Il n'empêche que le boulot reste à faire et que je vais me mettre à la recherche de main d'oeuvre et il faut que je répare mon Karcher avant.


A part ça, les gugusses qui ont vidé mon garage ont réussi à remplir une benne complète (une grosse remorque spéciale) avec tout le bordel. Je ne me rendais pas compte. Et il y a toujours du bordel vu que mes propres affaires occupent le centre de la pièce (le vélo, la brouette, la tondeuse, le tuyau d’arrosage, le câble électrique branché au taille haie et les appareils électriques branchés à leurs chargeurs). C’est presque décourageant…


La photo vient malheureusement de Google et pas de mon jardin. C'est néanmoins à peu près ce que je voudrais faire, en évitant la multiplication des massifs, en revanche, pour ne pas laisser de terrain de jeu aux ronces.

[Maison] Nouvelle vague de mise au rebut

 


Si je ne compte pas ce que j’ai viré avec ma sœur et ma nièce (pour être honnête, je devrais dire qu’elles ont viré), j’en suis à ma troisième vague d’interventions de lascars pour vider le « superflu » et je fais un billet uniquement parce que juste après avoir reçu les gars, je suis tombé sur la photo d’illustration dans les réseaux sociaux.

Comme prévu, j’avais un peu maché le travail ce matin en sortant une partie des saloperies dont la friteuse. Je ne sais pas pourquoi mais, quand j’ai sorti la friteuse, elle était incroyablement grasse. J’ai passé plus de dix minutes à me laver les mains à l’eau chaude et au produit vaisselle, ensuite... Ma surprise vient surtout du fait qu’elle n’était pas aussi salle que les dernières fois que je l’ai touchée (je n’ai pas fait de frites depuis un bout de temps mais elle était longtemps dans la cuisine et propre !).

Ne le dites à personne mais j’ai vidé l’huile dans un coin du jardin. Après tout, c’est de l’huile végétale !

 

Sinon, des rapides nouvelles de mon jardin.

Les rosiers du massif du milieu sont bien repartis ! Il y a même des pousses qui viennent d’endroit où l’on ne voyait plus les pieds avec les bourrelets liés aux greffes, comme se elles venaient de villes racines.

La passiflore semble être sortie de terre depuis avant-hier (du moins, je n’avais pas vu les feuilles « significatives » samedi). Ce qu’il y a d’étrange c’est qu’elle parte d’une quarantaine de centimètres du muret au pied duquel était le plan, à l’origine.

Des pousses de glycines viennent de partout.

Tout ces machins poussent néanmoins moins vite que les mauvaises herbes.

 

 

05 juillet 2025

[Maison] Débroussaillage et rangements des outils de jardinage



Bon ! On progresse ! N’écoutant que mon courage (et les conseils de Brigitte et Hélène), j’ai passé un peu de temps à couper les mauvaises herbes dans le jardin (elles poussent quant même plus vite que les rosiers) avec ma magnifique débroussailleuse (voir la photo). Ca va très vite, en fait. Pour tout le devant de la maison, j’y ai passé moins d’un quart d’heure.

Et c’est seulement au moment d’arrêter pour me remettre devant le tour de France que les lames en plastique se sont cassées.

 

Le but du jeu, pour moi, dans un premier temps, est de tuer les embryons de ronces avant qu’ils ne se développent réellement (il parait que c’est comme ça qu’on arrive à s’en débarrasser : en coupant au fur et à mesure tout ce qui sort ! Ainsi, elles crèvent dans d’affreuses douleurs).

J’ai profité d’une accalmie pour acheter un sécateur électrique (et du sel pour le lave-vaisselle mais ça n’a rien à voir, j’avais oublié d’en prendre à Intermarché) avec un but bien précis : couper les plantes (comme les roses) qui viennent vivre dans d’autres comme les affreux églantiers qui traversaient mes rosiers… et évidemment les ronces. Je n’en ai pas besoin maintenant vu qu’il ne reste plus grand-chose à tailler dans le jardin mais il faut se préparer à l’avenir ! Par exemple, quand j’ai acheté ma débroussailleuse (une petite, hein !), je n’en avais rien à faire tant c’était le bordel dans ce jardin. J’avais eu le pressentiment que ça me serait utile un jour et j’avais raison.

 

Ces petits outils électriques sont très bien à condition d’avoir de la place « pratique » pour les entreposer. J’entends par pratique, c’est-à-dire que je ne veux pas avoir à fouiller dans un tiroir pour trouver un chargeur de batterie : il faut que je mette la batterie en charge dès que l’engin n’est pas utilisé. C’est pour ça que j’ai prévu un long plan de travail (deux ou trois mètres) dans mon garage : pour y foutre ce que tout type sensé rangerait dans des étagères. Comme je suis une grosse fainéasse, il faut que les machins utiles soient à portée de main (et de prise de courant, ce qui est aussi prévu).

 

A part ça, puisqu’on parle de la maison, j’ai validé la proposition d’une boite qui doit venir débarrasser mon garage d’un tas de saloperies comme des produits chimiques (peintures et autres détergents totalement inutiles). Les gars passeront lundi, en principe (les mêmes que ceux qui avaient vidé ma cave ma bibliothèque) : ils sont peu chers contrairement à des boite de recyclages qui prennent la peau du cul pour les débarrassages, abusant des gens qui doivent vendre en urgence des maisons pour payer des frais de succession (il faudra que je traite sans dans le blog politique : on ne pourrait pas laisser deux ans aux braves héritiers avant de leur pomper leur pognon ?). Et ils sont sympathiques et efficaces.

Il s’agit de virer des produits chimiques, comme je le disais, tout en faisant le tri pour vérifier ce qui est utile (on est toujours emmerdé quand on n’a pas d’acide chloridrique, d’acétone ou je ne sais quel merdier, comme du white spirit), des bouteilles de gaz de camping, des bouts de bois que ma mère gardait comme tuteur, des trucs pour la voiture (bombonne d’huile, produits pour lave vitre…)… Il y a un tri important à faire (les outils de jardinage potentiellement utiles sont rangés avec une partie du bordel).

Il faut aussi supprimer une armoire métallique et des trucs qui trainent dehors comme des pots de fleurs bizarres et des bouts de grillage…


[Maison] Arrosons les rosiers



Je sors de ma troisième séance d'arrosage intensif des rosiers en vingt-quatre heures (vous avez bien lu) et les résultats sont déjà positifs : ils semblent tous repartir et faire des pousses "au-dessus du bourrelet" (Brigitte me comprendra). 

A gauche, là, je mets une photo du principal massif. C'est moche. Elle a été prise hier matin. On y voit les pieds de mes anciens magnifiques rosiers (la photo du bas date d'il y a deux ans, je n'ai rien trouvé de mieux dans mes archives).

Ils ont tous repris (sur la photo, on voit certains avec des petites feuilles mais d'autres, comme celui le plus à gauche, semblaient crevés). En 24 heures, le résultat semble surnaturel. La nature me surprendra toujours.




Je n'ai pas plus vocation à faire des billets de blog horticoles plus que culinaires. Cette fois, je veux seulement dire qu'il n'y pas de raison de déprimer rapidement. Mais aussi recueillir les conseils des admirables lecteurs (par ailleurs bien plus nombreux que sur les autres blogs).

On pourra me dire, par exemple, qu'il ne faut pas trop arroser et je vais donc anticiper des réponses :

Petit 1 : je vais vite me lasser.

Petit 2 : quand les mauvaises herbes auront repris leur pousse, je vais déprimer à nouveau et arrêter d'arroser en me tordant les couilles pour trouver une solution.

Petit 3 : ne me dites pas qu'une plante qui a passé une quarantaine ou une cinquantaine d'année en Bretagne va être effrayée par trois ou quatre jours de soleil et d'abondance d'eau... 


Une question maintenant : j'avais vu dans le gros internet qu'il fallait privilégier l'arrose matinal alors que je pensais qu'il fallait toujours le faire le soir. Pendant la journée, je comprends qu'il faille éviter : d'une part l'eau s'évaporerait rapidement et d'autre part les gouttes d'eau sur les feuilles pourraient faire un effet "loupe" qui les crameraient. Mais pourquoi le matin plutôt que le soir ? A cause de la température du sol ?

04 juillet 2025

[Maison] Retour en demi teinte de PAC et de jardin

 


Deux grosses déceptions m’attendaient quand je suis arrivé à la maison hier. Tout d’abord, le jardin avait été ratiboisé par mes jardiniers qui ont été incapables de respecter les consignes. J’en parle dans Facebook donc vais être assez léger ici, surtout que je diffuse chez « eux » plein de photos, en deux publications (une pour le devant de la maison qui est bien décevante et une pour l’arrière qui est plus porteuse d’espoir).

Et ma pompe à chaleur était en panne.

 





Commençons par la pompe à chaleur.

 

Hier soir, en rentrant du bistro, je suis allé chercher des trucs dans le congélateur et j’ai vu que l’écran de la chaudière était éclairé. Elle s’était mise « en incident » (voir la photo) et je n’ai pas réussi à la faire repartir (mais j’ai pris l’habitude de ne pas faire trop de tentatives quand je sors du bistro…). Ce matin, j’ai mis les mains en peu plus dans le cambouis mais j’ai eu un peu peur à cause de cette histoire de pression. Je n’ai fait que des manipulations simples à partir de l’écran de la PC (il y a une espèce de clavier « tactile » en dessous) et j’ai regardé la doc (je n’ai évidemment rien trouvé).

J’ai envoyé un SMS à la commerciale. Elle m’a demandé des photos de l’écran, que j’ai transmise. Après un temps de réflexion, elle m’a envoyé le 06 d’un technicien que j’ai appelé immédiatement. Après deux ou trois échanges, il m’a suggéré de couper le disjoncteur préférentiel pendant une bonne vingtaine de minutes pour réinitialiser quelques dispositifs à la con.




Et c’est reparti !

J’ai eu peur. Je vais même pouvoir me laver aujourd’hui… Cet écran d'anomalie est tout de même fout la trouille ! Un problème de pression dans une chaudière... Alors que, à l'usage, ce n'est qu'un bug informatique qui se résout avec un simple redémarrage (avec un quart d'heure d'attente entre les deux).

Donc si vous avec ça sur une PAC PANSONIC de 2024, sachez... 

 

Le jardin

 

Dans un précédent billet, je vous disais que j’avais trouvé une société pour faire le taf, puis que j’avais eu un rendez-vous avec un chef, puis que j’avais accepté le devis. Ils sont passés il y a une dizaine de jours. Ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuiller, ce que j’ai pu constater en arrivant hier.

Ils n’ont pas du tout respecté mes consignes mais je suppose qu’ils ont choisi de raser beaucoup sur la partie avant du jardin afin que ça repousse mieux. On va dire ça. Cela étant, le jardin est propre comme il ne l’avait pas été depuis des années. Par exemple, les bordures des allées en pavés sont parfaites !

Il n’y a plus de mauvaises herbes entre les rosiers du grand massif au centre. Il faut dire qu’ils ont presque enlevé les rosiers… Ca va repousser !

 


Sur l’arrière et les côtés de la maison, c’est bien plus conforme à mes attentes. C’est propre (la pelouse est bien sûr moche mais elle était pleine de saloperie et avec la canicule que nous avons eue, je ne pouvais pas m’attendre à ce que ça repousse). Par contre, à l’avant, heu…

Je vais donc diffuser quelques photos pour des raisons précises. La totale est dans Facebook.


La première (en haut à gauche du billet) représente la désolation. Je ne parle pas de la pelouse mais le mur en ciment et le muret de gauche étaient couverts de plantes et il ne reste plus que quelques rosiers (qui, en plus, ne ressortent pas sur la photo).

La deuxième (où l'on voit la benne du voisin) montre qu'il y a des coins inattendus qui ne sont pas rasé ! C'est très bien.

La suivante (juste un peu au-dessus, là, avec des espèces de pots de fleur) montre un rosier grimpant increvable et des saloperies avec des grandes feuilles en bas : je voulais me débarrasser de ces choses et il en reste plein...



Ensuite, là, à gauche, on voit que la glycine est loin d'être crevée. Elle a pourtant plus de 70 ans, je crois.






Ce massif de papyrusse était entièrement mort lors de mon dernier passage, il y a environ  trois semaines. La nature est étrange...






Le mimosa repousse. C'est increvable, ces trucs. C'est dommage : j'aime bien ça mais je voulais m'en débarrasser : trop chiant à entretenir. On verra.








Quelques rosiers ne font pas la gueule mais ils ne sont pas luxueux pour autant.



Seul ce coin est à peu près conforme à ce que je voulais. Les zozos ont même "recomposé" mon truc à compost alors que les planches étaient en vrac et que toutes les saloperies débordaient.

11 juin 2025

[Maison] Enfin vidée du superflu


 

Hier, il y a eu une étape très importante dans mes chantiers visant à adapter la maison dont j’ai hérité à mes appétences : une équipe de professionnels est venue débarrasser la maison des derniers éléments que je ne voulais pas conserver. Il s’agit du bordel accumulé par mes darons dans la cave, d’une partie de leurs livres et de quelques meubles.

Je vais y revenir mais je souhaite tout d’abord reprendre un sujet que j’évoquais dans un récent billet : ça a été long. Je serai propriétaire de la maison depuis deux ans le 13 juillet. Je donnais quelques explications mais le hasard a fait que, pendant que les lascars transportaient des bricoles vers la benne, j’ai discuté avec un pote qui avait perdu ses parents et qui avait aussi eu une barraque à vider. En fait, j’ai un âge où c’est assez fréquent. Par exemple, j’ai un collègue de bureau qui s’occupe de la succession d’une de ces tantes, tout comme d’ailleurs une belle sœur qui a du le faire il y a un an ou deux… J’en oublie très certainement. Les gens sont généralement pressés pour deux principales raisons : se débarrasser d’une corvée… et permettre la vente des biens, au moins pour payer les droits de succession.

Ce n’est pas du tout mon cas : je n’ai aucune raison particulière pour accélérer les opérations (sauf pour recevoir des proches dans de meilleures conditions). Les pièces à vivre sont très bien, très propres (certaines ont du mobilier ou une décoration franchement d’un autre temps, néanmoins). Je parlais de ma cave, par exemple. Je me fous totalement de cette pièce et du bordel qu’il peut y avoir. A la limite, j’aurais pu condamner la porte et oublier : je n’ai pas besoin de cave (sauf la partie avec le vin, hein !), je n’ai rien à stocker.

Surtout, prendre mon temps m’a permis d’affiner ma réflexion sur les travaux mener et j’ai tout de même pu faire un tas de tâches intermédiaires pendant cette période.

 


Mais là, c’est fini (à part le jardin) et je peux me concentrer sur la « reconstruction ». Cela change tout et je m’en rends compte depuis le départ de mes ouvriers ! En fait, il y a eu un déclic quand ils ont eu fini de supprimer des meubles dans mon bureau, celui où je passe mes journées de télétravail : je suis naturellement allé sur le balcon pour « prendre l’air » alors que, le matin encore, il fallait que « j’enjambe » un petit canapé autant inutile qu’inconfortable.

Dans trois des pièces (ce bureau et deux chambres, dont la mienne), le fait d’avoir viré du mobilier assez massif donne une impression d’espace, comme si on revivait, on respirait mieux… C’est évident, me direz-vous, d’autant que c’était tout de même le but recherché. Disons que les résultats dépassent les espérances !

Et c’est un peu bidon… Une pièce sans meuble ne sert plus à grand-chose en quelques sortes.

 


Pièce par pièce :

La « chambre bleue » est l’ancienne chambre de ma grand-mère qui est maintenant surtout occupée par sœur quand elle est de passage. Elle est à refaire entièrement car vraiment très hors du temps mais ce n’est pas la question. J’y ai supprimé une grande armoire. Il faut, au minimum, y remettre une sorte de commode pour que les visiteurs puissent poser leurs bagages, ranger quelques affaires !

La « chambre parentale » portait bien son nom jusqu’à ce que ça soit moi qui l’occupe… Il y avait deux grandes armoires et j’en ai supprimé une particulièrement « massive » (très haute, longue, sombre). Il y a maintenant un sentiment d’espace, assez plaisant mais aussi un ressenti de vide, comme s’il manquait quelque chose, comme si elle avait été meublée à la « va-vite ». Je ne sais pas encore ce que je vais en faire (du temps de mes parents, il y avait une coiffeuse qui n’avait comme intérêt que d’occuper des mètres carrés). On verra plus tard. Sans doute une deuxième chambre d’amis (du moins la principale, la pièce est assez grande contrairement à la chambre bleue).

Le « bureau » qui porte assez bien son nom mais était aussi un petit salon et une bibliothèque. J’y ai supprimé le canapé, deux fauteuils et deux « meubles secrétaires » où étaient mis des livres. Elle est assez agréable (il y a une large porte-fenêtre et un petit balcon). Je souhaite la garder comme bureau (mais rien n’est figé, je n’aurais bientôt plus besoin d’un espace pour travailler) mais aussi en faire une troisième chambre d’ami et donc d’y mettre un canapé lit (le volet « canapé » est surtout important pour la sieste pendant que la femme de ménage s’agite dans le reste de la maison). Mais il me faut remettre des étagères pour ranger les bandes dessinées qui sont actuellement en piles, par terre. Ca devrait être la première pièce réaménagée vu qu’il me suffit d’aller chez un marchand de meuble (réel ou virtuel) et faire mon choix (et trouver un type pour monter les étagères).

La « chambre des gars » était celle de mon frère et moi quand on était jeunes et que je continuais à occuper, dans mon petit lit, jusqu’à la mort de ma mère. Elle est grande, ensoleillée… J’imagine que j’en ferai ma chambre (mais il y a un gros travail à faire pour se débarrasser des meubles encastrés, ce qui nécessitera d’ailleurs de refaire toute la tapisserie). Toujours est-il qu’on y avait stocké les livres dont on ne voulait plus, dans l’attente de trouver quelqu’un pour m’en débarrasser. C’est chose faite depuis hier. Et on y respire à nouveau. Un lit et un bureau de quatre mètres étaient occupés par des piles de bouquins…

 


Je n’ai pas beaucoup parlé de la cave à part pour dire que j’aurais pu m’en foutre, ne comptant pas y foutre les pieds pour autre chose que d’aller chercher du vin. Ce n’est pas tout à fait exact : je compte y mettre « ce qui peut toujours servir ». Mais réellement servir ! Je pense par exemple aux bocaux vides : on trouve toujours des copains qui en cherchent parce qu’ils ont fait des confitures…

Par contre, j’étais mal-à-l’aise quand elle n’était pas encore vidée du bordel « de ma mère » (je mets bien des guillemets car il y avait plein de choses qui dataient de notre enfance ou venaient de mon père). Je ne sais pas trop quoi ! Le dégoût de l’inachevé ou la peur de laisser des merdes à mes propres héritiers… qui, eux, auront probablement l’obligation de vendre la maison en urgence pour payer les droits de succession.

 


Il me reste maintenant à penser à la suite, à l’utilitaire ou à l’agréable. Par exemple, une de mes priorités, et je l’ai dit plusieurs fois, est de refaire une belle salle de bain. Je parlais plus haut de quelques chambres à réhabiliter mais pour se faire, il faut que j’aménage des dépendances pour y stocker ce qui est actuellement dans les armoires et que je souhaite conserver pour des raisons pas nécessairement rationnelles, comme la collection complète des Sciences et Avenir de 1956 à 2023…

C’est bien, au fond, d’avoir de la place.

 

N.B. :

J’aurais pu illustrer ce billet avec des photos des pièces (avant ou après) mais les photos de petites pièces ne sont que rarement réussies ou réaliste (une question de profondeur de champ). Je vais seulement mettre celles de la cave que j'ai prises avant (pour la transmettre à l'entreprise pour qu'elle puisse faire le devis). On y voit des trucs qui ont l'air neufs comme des boites de conserve mais tout date de ma mère qui a quitté la maison en 2018... Par ailleurs, avec mon frère, nous avions déjà viré un bon tiers d'une des caves. Le tas de bois du fond, assez "rangé", que l'on voit sur une photo, est resté mais c'est une exception à mes principes (je ne voulais pas casser le dos de mes "employés" et je tenais à ce qu'ils aient fini le travail assez tôt pour que je puisse aller au bistro).

Par ailleurs, il n’y aucune trace liée à la suppression des meubles sauf que le parquet est abimé dans la chambre bleue aux emplacements des pieds de l’armoire. J’avais peur, par exemple, que les tapisseries soient marquées et que l’on y voit des traces des meubles à cause de l’absence de lumière mais ça n’est pas le cas.

07 juin 2025

[Maison] Radiateur de salle de bain et miscellanées qui passent



Mine de rien, les travaux (ou du moins les projets) avancent pour la maison. Si je rédige des billets de blog, c’est aussi pour mémoriser l’historique, mais, aujourd’hui, c’est pour consulter mes chers lecteurs (il faut bien que je fayotte un peu pour avoir des réponses). C’est le cas aujourd’hui pour mon radiateur de salle de bain mais commençons par des généralités.

 

Alors, revenons sur l’historique ! Ca me parait important car ça va faire deux ans, dans un mois, que je suis propriétaire de « la résidence ». La première année, j’ai commencé par réfléchir à ce que je voulais (sachons que la maison est tout à fait habitable). Au bout de quelques mois, je me suis décidé à demander des devis à des professionnels du coin pour le vidage du « fatras » de ma mère mais les devis étaient exorbitants.

Ma sœur et surtout ma sœur m’ont aidé à trier les choses et à faire le tri dans les pièces à vivre, à jeter les fringues… Avant l’été dernier, un copain m’a aidé à débarrasser les dépendances du rez-de-chaussée. Il y avait un sacré volume de cochonneries !

Un peu après, je me suis lancé dans un premier lot de travail : le remplacement de la chaudière au fuel par une pompe à chaleur (PAC) qui s’accompagnait d’une refonte des circuits de circulation d’eau chaude (pour les radiateurs et l’eau chaude sanitaire) et des travaux sur la toiture.

Parallèlement, je me suis dit que je ne pourrai pas gérer tout seul les travaux et j’ai décidé de faire appel à un copain, architecte d’intérieur. Les choses de la vie étant ce qu’elles sont, j’ai mis du temps avant de le rencontrer puis de lui proposer de passer par lui pour une large prestation. On a contractualisé en début d’année.

Dans le même temps, je me suis laissé envahir par le jardin. Le boulot était démesuré car il fallait enlever un mimosa gigantesque qui était tombé suite à une tempête mais continuait à pousser. La boite à qui je faisais appel du temps de ma mère pour des prestations « annuelles » n’a pas été réactive du tout. Je ne suis pas très fort pour relancer, il faut dire, d’autant que j’ai passé deux mois à l’hôpital à la fin de l’année dernière. J’avais pourtant eu le patron au téléphone avant les fêtes et il m’avait promis de passer avant la fin de l’année.

Entre temps, un copain m’avait aidé à nettoyer le jardin devant la maison et sur le côté gauche (des choses qui envahissaient ma voisine). Il y a quelques temps, j’ai croisé un jardinier qui travaillait dans le quartier (chez la voisine en question), je lui ai demandé les coordonnées de sa boite et nous avons fini par se mettre d’accord sur un grand nettoyage en mai ou juin. J’attends.

 

Des nouvelles fraiches

 

Tout d’abord, le vidage de la maison devrait recommencer demain. Passé mon premier contact avec une société spécialisée qui m’a fait un devis à me trouer le cul, je ne me suis pas dépêché. D’une part, il n’y avait aucune espèce d’urgence et le copain m’avait aidé à faire un gros nettoyage par le vide (d’ailleurs nécessaire pour l’installation de la PAC). D’autre part, je n’étais jamais disponible au moment où je croisais des annonces dans un groupe Facebook de la page de Loudéac (et je ne pense jamais vraiment à la maison quand je suis à Paris). Les astres se sont alignés la semaine dernière et le type commence mardi.

Pour rappel, il reste la cave, les livres et quelques armoires à virer. Ce n’est pas simple, pour la cave : l’accès est un peu compliqué.

 

Ensuite, le copain architecte d’intérieur est venu me présenter les premières esquisses. Il s’agit en fait des plans des pièces de la maison avec la position qu’il envisage pour les meubles et autres placards, voire la douche, la baignoire et le lavabo de la nouvelle salle de bain ! Et je suis content ! Doublement. Ca fait plaisir de voir ce que j’avais imaginé est possible et qu’il a bien compris mes besoins tout en étant créatif. Et ça permet de me projeter dans l’avenir.

Il a fait quelques modifications devant moi (c’est bien de maîtriser les outils…) mais à la marge. Malheureusement (pour lui), j’ai eu d’autres petites idées par la suite que je lui ai transmises par mail depuis. Je vais y revenir.

Il a eu lui-même de très bonnes idées. Il y a par exemple, l’aménagement du placard du couloir mais aussi le fait de condamner celui de l’ancienne salle de bain (la famille comprendra) pour mettre des meubles qui ressemblent à quelque chose.

La prochaine étape (en fin de semaine) sera de figer tout cela afin de passer à la suite, notamment, pour lui, la « mise en couleur » de ses croquis pour que l’on puisse faire des choix au sujet des matériaux.

 

Des nouvelles idées !

 

Ce n’est pas grand-chose à part pour limiter le vidage de mes comptes en banque. Je me suis décidé à ne pas refaire entièrement la cuisine. Outre le prix, j’ai d’autres limitations comme l’emplacement du radiateur encastré dans le mur qui limite les possibilités pour un sujet qui me tiens à cœur : les plans de travail.

Je ne vais faire que quelques trucs comme le remplacement de l’armoire à balais par un petit plan de travail avec quelques étagères et l’aménagement des vieux placards (avec une partie réservée pour les balais, les sceaux, la planche à repasser… à la place du matériel de couture qui ne m’est pas franchement utile et le bas du placard de gauche avec des grands tiroirs pour les casseroles et autres cocottes).

Il y aura tout de même deux réparations à faire dans le mobilier « historique » : les couloirs à couverts qui sortent de « leurs gongs » et la hotte qui n’aspire plus et n’a plus d’éclairage orienté vers les plaques de cuisson.

 

Dans le futur dressing, il me faudra un « placard à balais » (un placard haut sans tringle, en gros) mais nous sommes au niveau du détail. Enfin, il me faudrait compléter le périmètre des travaux avec une partie du garage pour réhabiliter l’espèce de bac ou d’évier et y mettre le congélateur (j’ai encore du vidage à faire dans le garage avec une étagère pas adaptée, des « produits chimiques » entassés depuis la nuit des temps, des réserves de bout de bois car ma mère les gardait pour en faire des tuteurs et ce genre de choses).

 

Petits travaux divers

 

On s’en fout mais ça doit être noté pour les manuels d’histoire de la résidence…

J’ai mis un lave-vaisselle et changé le fil à linge ce qui a fait l’objet des deux précédents billets et j’ai rebouleversé, avec la nièce, les rangements de la cuisine… L’an dernier, je n’avais pas eu toutes les idées… et certaines de celles que j’ai eues étaient franchement foireuses.

Enfin, et je ne crois pas en avoir parlé ici, j’ai discuté avec la commerciale de la boite qui a installé la PAC et qui a appelé son chef pour avoir des réponses. Il ne faut jamais éteindre une PAC : la consommation d’électricité pour la remise en route annulerait les économies faites (j’avais d’ailleurs eu une très grosse facture d’électricité quand je suis revenu à la maison en décembre, après ma longue hospitalisation). Il faut la régler sur 18 en été et un peu plus en hiver. Point.

Ce qui compte, c’est la température de la cuve, pas celle de la maison et donc de l’eau qui sort du bastringue.

Et cela explique pourquoi ils ne m’ont jamais fourni de quoi la commander par internet : il ne faut pas la régler hormis les petites variations dont je parlais. Tout au plus, on peut la baisser franchement lors des longues périodes de chaleur.

A la limite, c’est délirant de penser que le thermostat distant comprenne des possibilités de réglage auxquelles on ne doit pas toucher !

 

Le radiateur de salle de bain !

 

On en vient à l’essentiel de ce billet car j’ai besoin d’avis. Je vais donc transformer la plus petite des chambres en salle de bain. Comme je le disais, les plans du copain m’ont permis de me remettre dans le réel et d’imaginer ce que cela pourra donner mais il y a une évidence : le radiateur en fonte raccordé à la PAC doit être changé. Il est trop long et finirait en partie sous la douche (on n’a pas vraiment d’autres choix et la proposition d’emplacement qu’il m’a faite « saute aux yeux ») ce qui empêcherait son utilisation comme sèche-serviettes. En outre, il est un peu ringard et n’irait pas du tout dans une salle de bain moderne.

Je veux néanmoins un grand radiateur (mais plus haut que large) pour qu’il puisse profiter de la PAC et de la température qui se maintient entre 18 et 20 dans la maison tout en participant au maintien de cette température à l’étage. En revanche, il me faut un système qui puisse fonctionner quand la PAC est éteinte (ce qui ne devrait plus arriver vraiment souvent) et, surtout, qui puisse booster la chaleur (on n’est pas à l’abris de variations, comme la fois où j’ai laissé les fenêtres ouvertes ou l’on peut désirer faire monter la température à 22 quand on prend un bain).

J’ai donc eu l’idée de chercher dans Google « radiateur de salle de bain mixte », qui reçoit donc l’eau chaude du circuit du chauffage central mais qui a aussi un système électrique pour booster la température. On trouve plein de choses un peu crétines ou délirantes mais on peut tomber sur ce genre de chose.

 

Voir aussi l’illustration du billet pour la tronche générale (mais la photo ne correspond pas au modèle).

Nous avons un système raccordé au chauffage central, avec une télécommande qui permet de lancer ponctuellement un « boost » de la température, avec des patères pour mettre les serviettes à sécher et des peignoirs, avec une détection de fenêtre ouverte.

 

En un mot comme en cent : qu’en pensez-vous ? Qu’avez-vous chez vous ?  


05 juin 2025

[Maison] Le fil à linge d'intérieur



Une des dernières traces de l’occupation de la maison par ma mère a disparu ! J’ai remplacé le fil à linge installé depuis la nuit des temps dans la buanderie par un magnifique cordon bleu tout neuf avec un système de réglage !

La nuit des temps ? Je suppose qu’il avait été posé avant ma naissance. Je ne me souviens plus de ce qu’il était dans ma jeunesse, à une époque où l’on sortait encore le linge sur les fils dans le jardin (maintenant que je suis seul dans la maison, je ne vois pas trop l’intérêt : un séchage sur un fil « interne » à côté de la machine à laver est tout de même plus pratique, mais il faut de la place, ce que j’ai : une pièce d’environ 20m2 avec la chaudière, la machine à laver et le sèche-linge, utilisé uniquement pour les draps et seulement quand j’ai besoin de les avoir secs dans la journée pour m’éviter d’en sortir de nouveaux mais, généralement, c’est ma femme de ménage qui s’occupe de ce genre de détail quand je suis absent pour une dizaine de jours).

 

Toujours est-il que ce fil installé il y a une soixante d’années s’était usé, avait cassé… Ma mère l’avait rafistolé comme elle pouvait, avec des bouts de grosses ficelles et surtout des morceaux de câbles téléphoniques ou électriques d’appareils partis au rebut.

L’achat d’un cordon neuf a été un des premiers lorsque j’ai compris que la maison me reviendrait probablement, il y a donc quatre ou cinq ans mais je ne l’avais jamais mis en place. En effet, le vieux système a tenu pendant pas mal de temps et j’ai fini par perdre le cordon neuf que j’avais pourtant posé en évidence sur la commode de l’entrée ! Un jour, quand le vieux a cassé, j’ai constaté sa disparition…

J’avais continué à réparer le machin par des bouts de fils mais, mardi, il a cassé après le passage de la femme de ménage. J’avais donc mis le linge sur un tancarville qui passait par là, normalement réservé aux torchons et aux serpillières mais aussi aux caleçons. Ne me posez pas de question, voyez avec la femme de ménage. Il est vrai que j’avais fini par viré les pinces à linge (je ne vois pas l’intérêt dans utiliser dans une pièce sans vent mais il est probable que les caleçons ne tenaient pas sur le vieux fil, on trouve toujours des explications à tout, c’est passionnant).

Et ça m’était sorti de l’esprit !

 

La femme de ménage est arrivée à 13h30. Comme d’habitude, elle a commencé par ramasser le linge et elle est revenue en me disant : « tiens ! le fil à linge s’est cassé ». J’ai confirmé, n’ayant pas l’esprit de contestation. Et j’ai ajouté : « mais j’ai perdu celui que j’avais acheté pour le remplacer ». Elle m’a dit qu’elle l’avait vu quelque part et a réfléchi (ou fait semblant) et m’a dit qu’il était surement dans le meuble neuf dans le garage (celui qui a été récupéré à la maison de retraite.

Sans vouloir médire, je pense que c’est elle qui l’avait rangé. Ou ma nièce qui avait fait le tri dans la commode, cet été. Peu importe. Nous sommes sauvés.

 

J’ai pu installer ce machin, bien comme il faut, en mettant l’espèce de tendeur qui permet de régler le fil ce qui change beaucoup des câbles électriques de ma mère desquels elle n’avait pas supprimé les prises qui pendaient donc bêtement.



Rien à voir mais vous savez que chaque billet de ce blog est beaucoup plus lu, peut-être trois fois plus) que ceux de mon blog politique (le nombre total de lecteur reste inférieur vu qu'il y a beaucoup plus de billets dans l'autre blog). Ca en dit long sur ce qui intéresse les lecteurs de blogs...