14 août 2025

La maison de derrière !

 


Ma mère était amie avec sa voisine « de derrière » qui, comme elle, habitait là depuis une soixantaine d’années. Elle était en bien meilleure santé mais a dû aller vivre en maison de retraite car nous (ses enfants) n’habitions pas à Loudéac mais aussi parce que la maison est pleine d’escaliers…

Quand j’allais la voir, j’avais pris l’habitude de lui donner des nouvelles du quartier. Je notais dans ma tête les petits changements que je pouvais voir et lui les racontais. « Tiens ! Il y a des nouveaux locataires, là ». Ou « chez Machin, ils remplacent l’abris de jardin ». Que des trucs visibles. Si je discutais parfois avec les voisins qui me communiquaient des informations, je ne posais jamais de question ou ne leur en donnais jamais : je ne suis pas commère. Mon seul but était que ma mère reste au courant comme si elle habitait toujours là.

Mais j’ai gardé cette habitude de tout regarder… et je ne rapporte qu’à Facebook (la dernière fois, c’était pour la construction d’une cabane très moche chez les voisins d’en face).

 

Un jour, la dame est morte. Quelques semaines ou mois après, la maison a été mise en vente ce que j’ai su en voyant un panneau devant. Au bout d’assez peu de temps, j’ai noté que des travaux avaient commencé et que le panneau avait disparu.

Je trouvais que les travaux n’allaient pas très vite et le panneau est revenu.

Je me demandais donc ce qui était arrivé. Pourquoi de nouveaux propriétaires pouvaient-ils bien avoir revendu une maison qu’ils venaient d’acheter et dans laquelle ils avaient entamé des transformations très rapidement ?

Finalement, de nouveaux voisins sont arrivés…

 

Toujours est-il que j’ai été longuement frustré de ne pas pouvoir donner une explication à ma mère…

 

Et je viens d’avoir l’explication : les vendeurs ont annulé la vente après la signature du compromis car les nouveaux « ne leur plaisaient pas » (c’est de la folie). Et ils ont trouvé de nouveaux acquéreurs mais ont du baisser le prix d’environ 10%...

 

Ce que j’ai pu raconter par la suite dans Facebook : les « nouveaux nouveaux » ont fait des travaux mais différents des précédents. Ces derniers avaient commencé une isolation par l’extérieur (sur la façade sud-ouest uniquement ce qui est n’importe quoi) et s’étaient arrêtés à la pose des tasseaux en bois. Les suivants ont construit une grande véranda (qui m’emmerde car ils peuvent voir quand je me gratte les couilles en regardant la télé). Ensuite, ils ont fait une partie de l’isolation un peu en urgence mais pas tout… Enfin, ils ont organisé une grande fête dans le jardin. Pour la crémaillère, je suppose…

Ils ont donc fait une partie de l’isolation en urgence pour donner l’impression que la maison n’était pas en travaux…

Je n’ai pas fini de me poser des questions…

11 août 2025

L'état à mi-aout

 


Je découvre un nouveau plaisir dans cette maison : faire la grosse commission dans les toilettes du bas avec la fenêtre ouverte et la vue sur le jardin qui ressemble enfin à quelque chose. Les voisins d’en face vont néanmoins se rendre compte de mon activité lors qu’ils me voient assis bêtement…

Depuis les jours qui ont suivi mon arrivée, je n’ai pas foutu grand-chose dans le jardin et tout ce que je peux vous dire, c’est que la plupart des rosiers sont maintenant en fleur (avec une éclosion qui date de moins d’une semaine !). Deux photos pour illustrer ce billet (j’avais diffusé à peu près les mêmes, sans les fleurs, en fin de semaine dernière).

 

Ce n’est pas parce que je glande en apparence que le boulot n’avance pas ! L’autre jour, j’ai reçu Romain, mon copain architecte d’intérieur, en présence de ma sœur et de ma nièce. Il avait pris contact avec des artisans et a pu nous montrer des échantillons de carrelage pour nous rendre compte des aspects globaux de la nouvelle salle de bain et nous avons aussi choisi le mobilier.

Enfin, on voit un embryon de calendrier pour la suite : les devis pourraient être faits et signés en septembre et, avec un peu de chance, la première vague de travaux pourrait être faite pour Noël (c’est tendu, tout de même).

Ca fait du bien de se « projeter » encore plus dans la future maison.

 

Cet après-midi, je reçois de manière informelle Romain et un ami à lui, qui si j’ai bien compris, bosse pour une entreprise spécialisée « dans les fenêtres ». J’espère qu’il pourra regarder le toit de la véranda mais il vient surtout pour étudier mes besoins pour ce qui concerne les stores et autres volets.

Fonctionnellement, comme on dit au bureau, j’ai besoin de solutions simples pour empêcher d’être vu de l’extérieur quand on est dans la salle de bain : c’est une chose d’ouvrir une fenêtre quand on chie en tirant sur le tee-shirt pour ne pas montrer les parties intimes et une autre d’avoir une salle de bain où l’on se promène à poil en étant vus des fenêtres des enfants des voisins…

Il me faut par ailleurs une solution pour le séjour. Le soleil entre le matin par la petite fenêtre et on ne peut pas voir la télé et d’autres voisins voient si je me gratte les couilles en regardant la télé s’il fait nuit et que la lumière est allumée. C’est gênant. Par ailleurs, dans la soirée, le soleil qui donne sur la porte-fenêtre est assez gênant.

En fait, je souhaite que tout cela soit électrifié et avec une télécommande (je ne vais pas aller fermer des volets avec une manivelle à chaque fois que je prends une douche ou que je remarque la lumière dans le séjour des voisins…). J’envisage en fait de mettre des stores vénitiens à fines lames électriques (ce qui existe selon Google mais l’avis de professionnels – sur mes besoins et les solutions – sera un plus).

 


Je me doute que tout cela n’intéressera pas forcément mes lecteurs (un tel pavé pour trois volets alors que des simples rideaux feraient peut-être l’affaire) mais cela explique aussi pourquoi je suis si long à lancer les travaux : il me faut une solution à chaque problème et commencer par le gros œuvre n’est pas forcément la meilleure idée ! Je ne vais pas carreler la salle de bain s’il faut faire passer des câbles électriques ensuite…

 

Sinon, j’étais préoccupé par l’ordonnancement des travaux. Dans mon esprit, on aménageait d’abord les « dépendances » du rez-de-chaussée pour pouvoir mettre dans des rangements neufs ce qui est contenu dans les pièces du haut qui doivent être refaites. J’ai eu l’idée, grâce à des propos de ma nièce, de tout mettre dans des caisses en plastique étanches que je pourrais stocker dans la cave : le rangement « définitif » pourra être fait ensuite.

En outre, j’envisage maintenant de faire un devis pour la cuisine (j’ai changé dix fois d’avis depuis que la maison est à moi). Et je pourrais faire une cuisine « temporaire » (Air Fryer, microonde, cafetière et plancha dans les dépendances du rez-de-chaussée pour je pourrais stocker temporairement ce qu’il y a dans la cuisine.).

Encore une bonne raison d’avoir pris le temps à me décider…

 

Tant qu’à faire, un point sur le reste des travaux :

Chambre 1 (mon actuelle) : je vais acheter une espèce de commode.

Chambre 2 (mon ancienne) : je vais tout refaire pour y aménager par la suite (grand lit, commode, fauteuil, bureau…) ce qui est bien dommage (c’est la pièce en meilleur état mais je ne vois pas l’intérêt de garder une pièce avec deux petits lits…).

Chambre 3 (la bleue) : je vais tout refaire (ce qui n’est pas du tout dommage, cette fois).

Bureau : il y a une petite partie avec la tapisserie foutue mais je ne vais pas tout refaire : la pièce est belle. Je vais ajouter un canapé lit mais j’ai encore un doute sur la disposition de tout le mobilier. A la limite, je pourrais virer la bibliothèque et ranger les livres dans les deux premières chambres, gardant les BD dans le bureau.

 

Dans l’immédiat : c’est la chambre rose qui sera transformée en salle de bain. En même temps, l’ancienne sera transformée en dressing, les toilettes seront refaites avec un chiotte suspendu et les placards du couloir seront refaits. Le même sol que celui pour la salle de bain (et les toilettes, sûrement, sera installé). Des espèces de carrelages à mi chemin entre le parquet et des travertins (attendez les photos pour comprendre…) et je ne vois pas pourquoi je mettrai autre chose dans l’entrée. Le tout « en même temps » que les dépendances du rez-de-chaussée.

Encore plus dans l’immédiat : il faut remplir mes caisses en plastique et empêcher la jungle de revenir dans la jardin.

04 août 2025

Bricolage, jardinage et blogage

 


Je viens de passer cinquante minutes dans le jardin dont 10 avec le voisin d’en face qui commence la construction d’une cabane dans le fond de son jardin, c’est-à-dire juste en face de moi, avec des bouts de bois, des planches dépareillées, des morceaux de placoplâtre. Je sens qu’on va friser le sublime dans la laideur ; ce n’est pas moi qui lui avais envoyé les flics pour le tas de graviers qui traine mais je vais finir par le faire… Cela étant, il est très sympathique, discret, ses enfants sont charmants : c’est loin d’être le pire voisin).

Toujours est-il que j’ai passé quarante minutes à tondre ce qui ne paraîtrait pas beaucoup à la plupart des gens mais ceux qui se rappellent mon état de santé il y a un an pourraient être surpris… D’autant que je n’ai qu’un seul prétexte pour avoir finir ma séance : j’avais fini. Il y un an j’aurais trouvé la pluie, les bourrages incessants ou la panne de batterie pour arrêter au bout d’un quart d’heure.

 

Ma petite tondeuse est très bien pour dézinguer une portion de jardin avec des framboisiers d’une quarantaine de centimètres et des touffes de mimosas encore plus grande. Je n’en ai laissé qu’une seule sur les six ou sept (j’avais annoncé moins) : celle qui pousse directement de la souche : je ne voulais pas bouziller ma lame.

Mon jardin n’a pas été aussi bien depuis très longtemps. Je rappelle qu’il y a eu trois étapes en un an (alors qu’aucun entretien à part de vagues tonte n’avaient été fait pendant les deux années précédentes).

En juillet dernier, un copain avait taillé ce qu’il y a sur le devant de la maison mais pas sur l’arrière (il y avait trop de boulot pour un bénévole avec le gigantesque mimosa qui était tombé et occupait toute la surface de la pelouse). Par contre, il était allé trop fort sur l’avant.

Vers mars, un groupe de margoulins (disons des manouches pour ne pas être corrects) avait faits l’arrière. Ils avaient fait un gros boulot mais oublié des parties.

Fin juin, des jardiniers professionnels étaient venus, ils n’avaient pas eu beaucoup d’autre choix que de tout ratiboiser ce qui fait que les anciennes pelouses étaient complètement grillées. Mais avec le soleil du début de mois et la pluie ensuite, toute la surface a rapidement été envahie par des plantes assez grandes (notamment les mimosas et les framboisiers mais aussi les cirses et les ronces).

Après mes courtes interventions de hier et d’aujourd’hui, au moins pas grand-chose ne dépasse et le jardin est vert. Il me reste à faire : couper les ronces et autres saloperies dans les endroits qui ne peuvent pas être tondus et enlever les mauvaises herbes au pieds de « vieilles plantes » que je souhaite sauver (notamment dans le massif de rosier et au pied du muret en granite).

 


Hier, je suis tombé dans Google Maps sur une vue aérienne de la maison qui semble dater de début juillet (on voit les parties grillées) : voir en illustration. L’autre illustration, avec la maison de face, date probablement d’avant l’été dernier (on voit les parties un peu envahissantes et le toit dégueulasse…).

Si je suis allé chercher ses photos, c’est parce que je refais un peu l’habillage du blog. J’ai changé le titre, pour commencer (et je cherche un sous-titre), et j’ai mis un onglet avec un texte sur l’histoire de la maison (mais je n’en suis pas du tout satisfait, je vais recommencer en mettant plusieurs onglets).

 

Attendez donc avant de lire.

 

03 août 2025

[Maison] Tondons tendrement

 


En tondant l’espèce de pelouse, hier, je me suis rendu compte que certaines informations que je donnais dans mon billet étaient carrément fausses ou partielles. Les ronces n’ont pas disparu du tout et je ne sais pas pourquoi je ne les avais pas vues. Elles étaient sans doute cachées par les espèces de cirses…

Par ailleurs, les rhododendrons, du moins deux sur trois, semblent avoir repris. Contrairement à ce que je voulais il y a quelques mois, je crois bien que je vais les laisser.

 

Tant qu’à faire un billet rectificatif, autant aligner les caractères et pondre un texte, maintenant. C’est malin !

Hier, j’ai décidé de tondre la partie de la pelouse encadrant le massif de rosiers entre les allées et les cirses parsemant ces dernières. Je ne sais pas pourquoi, dans mon élan, j’ai tondu le carré de pelouse de droite ce qui n’était pas prévu d’autant que je commence toujours par tondre la partie « sous » le camélia.

A près cette opération, le carré semble avoir retrouvé son aspect normal (voir la photo) même si l’on ne pourrait pas qualifier d’anglais le gazon (il y a six semaines, il était plein de plantes d’un mètre de haut ; il y a trois semaines, il avait été nettoyé mais, avec la canicule, l’aspect était affreux ; il y a trois jours, il était couvert de mauvaises herbes diverses allant jusqu’à une cinquantaine de centimètres).

J’espère que tout cela va repousser normalement et finir par ressembler à quelque chose quand les plantes à côté du mur de ciment et de celui en granit, avec les rosiers et les clématites auront repoussés.

 

Chose surprenant : j’ai trouvé assez agréable ma séance de tonte. Sans doute parce que ma tondeuse est particulièrement adaptée (une petite sans fil) alors que tondre une vraie pelouse est assez chiant avec elle (elle n’arrête pas de bourrer quand l’herbe est un peu haute donc on est obligé de faire attention ; avec les mauvaises herbes moins denses, il n’y avait pas cet inconvénient).

Au menu, ce matin : la tonte côté camélia (mais j’ai oublié de mettre la batterie en charge) et le passage au vinaigre ménager des allées. Si j’ai le courage, je vais tenter de massacrer les mimosas derrière afin de pouvoir tondre, demain.

02 août 2025

[Maison] Retour dans le jardin


 

Ne trouvez-vous pas très jolie cette photo de la camionnette de « le recyclerie » garée devant une maison voisine ? Vous vous demandez peut-être pourquoi je la diffuse alors que le titre de ce billet de blog laissait entendre que j’allais parler de mon jardin… Je vais y venir, rassurez-vous mais ce blog est très sérieux et il me faut être exhaustif au sujet du quartier dit de l’Impasse des Tilleuls.

A propos du sérieux de ce blog, sachez que tous les billets dépassent les 600 lecteurs et que l’on atteint parfois les 2000. C’est considérable et je ne me l’explique pas. Dans le blog où je parle de séries, de recettes de cuisine…, les 100 ne sont parfois pas atteint et on n’a pas dépassé les 150 depuis début juin. Quant au blog politique, je pense qu’on n’a pas dépassé les 400 en juillet. Ce phénomène est en partie « purement statistiques » (le nombre de lecteurs par billet est inversement proportionnel au nombre de billets). Amen.

 

Revenons à notre camionnette ! C’est la première fois que j’ai un début de confirmation que la maison appartient bien depuis quelques années à la patronne de la recyclerie qui était dans l’ancienne librairie aux pieds de la maison de retraite où était ma mère et qui était gérée par deux « belles sœurs » dont une est la grand-mère du copain architecte d’intérieur qui m’aide pour la maison et qui habitait à une cinquantaine de mètres plus loin que la maison des parents de l’évêque avec qui je jouais parfois aux billets dans l’impasse malgré notre différence d’âge, à se demander s’il n’était pas déjà orienté vers la pédophilie catholique et qui appartient maintenant supposément à la patronne de la recyclerie qui a récemment déménagé pour s’installer dans un ancien magasin mais je ne sais plus de quoi derrière la gare.

Vous m’avez suivi ? Pour la pédophilie, je déconne. Pas pour le fait que j’ai joué plusieurs fois aux billes avec celui qui deviendra évêque. Si le passage de la camionnette était pour un motif professionnel, elle ne se serait pas garée là, sur l’impasse, à l’arrière de la maison mais devant elle, sur la rue. Aussi bien, ils se garent là par discrétion et les voila dans le blog…

 


Et le jardin, dans tout ça ?

 

J’y viens, ne gueulez pas ! Lors de ma précédente visite en Bretagne, début juillet, j’avais constaté que les jardiniers étaient enfin passés et avaient transformé mon luxurieux éden en une espèce de steppe aride et je me disais que « bah ! Ca repoussera ». En deux jours d’arrosage intensif très matinal avec des journées caniculaires, les rosiers étaient repartis.

En revenant, mercredi, j’ai pu constaté que beaucoup choses étaient repartis, notamment les mauvaises herbes dont les espèces de chardons de tarlouze, également appelés « cirses des champs ».

Je rappelle à me lecteurs que tarlouze n’est pas le mot argot pour homosexuel mais pour garçon efféminé. Ma phrase précédente n’est donc pas homophobe mais machiste et je la sort uniquement pour rigoler compte tenu du fait que les principaux conseils de jardinage me viennent d’une amie ex blogueuse féministe.

 


Parmi ce qui est reparti, on notera les clématites et c’est heureux. C’est le directeur d’Intermarché qui me l’a assuré mais je n’ai pas fait de photos. Par contre, j’en ai une (avec mon ombre et un tuyau d'arrosage en prime) du grand rosier de derrière qui fait des pousses à la base : il va donc arrêter de pousser comme un adolescent boutonneux et dégingandé pour redevenir un massif normal (il avait de magnifiques fleurs mais elles étaient ridicules, toutes en hauteur). C’est aussi heureux.

Il y a d’autres photos de rosiers, dont un avec une fleur magnifique et d’autres, dans le massif entre les deux allées, un peu noyés dans les chardons efféminés mais ça devrait aller.

Les ronces sont à peu près maitrisées et je devrais en venir à bout (en les coupant périodique à ras, elles finissent par crever). Sauf dans les yuccas où elles sont en pleine forme et je n’ai pas fini de me piquer…

 


Je l’avais déjà dit mais la glycine est en pleine forme. J’ai l’impression que les pieds se multiplient. La passiflore est vraiment repartie (j’avais déjà cru voir quelques feuilles). Par contre, le petit rosier juste à côté, contrairement aux autres, semble ne pas avoir supporté les deux tailles sérieuses consécutives… C’est bien triste.

A l’arrière de la maison, l’ancienne pelouse ne ressemble lus à rien à part à un champ de framboisiers. C’est étrange. On y voit trois ou quatre grosses touffes de mimosa (le grand avait été entièrement coupé en début d’année, après une chute et je m’attendais à voir les rejetons mais pas en plusieurs endroits différents).  

Il va falloir que je remette en service ma nouvelle débroussailleuse en y mettant une vraie lame comme conseillé par la féministe suce-nommée comme Patrick Sébastien. Je vais encore avoir peur de me blesser.

 


Pendant les vacances, je vais vinaigrer les mauvaises herbes des allées, couper les ronces et les mimosas, laminer les chardons de tafioles et tondre la partie de la pelouse au pied du camélia et autour du massif de rosiers central.

Fais chier.

Pour le reste, les jardiniers se débrouilleront à faire le tri.

07 juillet 2025

[Maison] Visite de l'horticulteur

 


Je frise le surmenage, dans ce blog (deux billets en deux heures) ! Mes ouvriers étaient à peine partis que le « chef » des jardiniers est passé et il m’a expliqué la stratégie, qui est celle que nous subodorions : il fallait couper ras pour repérer les plantes importantes qui vont repousser, pas d’inquiétude !, et imaginer la suite.

Il m’a dit de laisser faire jusqu’à septembre ou octobre pour voir ce qui repousse. Il repassera alors pour organiser une tonte et voir comment finaliser les travaux (enlever les souches…). Et pour contractualiser « l’entretien régulier » pour la suite.

Si je le demande (ce qui sera le cas), une autre personne passera pour étudier les aménagements que je souhaite faire dans le jardin (sans doute une allée du côté de la véranda et surtout quelques arbres (sur la pelouse devant, à la place des souches, et derrière sur la pelouse).

 

Il m’a dit qu’une dame était passée pendant les travaux (« votre sœur, sans doute », « non, la femme de ménage plus probablement »). Elle était effrayée par l’ampleur de la mission accomplie et a eu peur qu’ils en aient fait trop…

La flèche !

 

Il m'a dit aussi que j'avais eu raison de ne pas signer son devis pour le nettoyage des allées en ciment et s'est presque excusé de l'avoir fait. Il n'empêche que le boulot reste à faire et que je vais me mettre à la recherche de main d'oeuvre et il faut que je répare mon Karcher avant.


A part ça, les gugusses qui ont vidé mon garage ont réussi à remplir une benne complète (une grosse remorque spéciale) avec tout le bordel. Je ne me rendais pas compte. Et il y a toujours du bordel vu que mes propres affaires occupent le centre de la pièce (le vélo, la brouette, la tondeuse, le tuyau d’arrosage, le câble électrique branché au taille haie et les appareils électriques branchés à leurs chargeurs). C’est presque décourageant…


La photo vient malheureusement de Google et pas de mon jardin. C'est néanmoins à peu près ce que je voudrais faire, en évitant la multiplication des massifs, en revanche, pour ne pas laisser de terrain de jeu aux ronces.

[Maison] Nouvelle vague de mise au rebut

 


Si je ne compte pas ce que j’ai viré avec ma sœur et ma nièce (pour être honnête, je devrais dire qu’elles ont viré), j’en suis à ma troisième vague d’interventions de lascars pour vider le « superflu » et je fais un billet uniquement parce que juste après avoir reçu les gars, je suis tombé sur la photo d’illustration dans les réseaux sociaux.

Comme prévu, j’avais un peu maché le travail ce matin en sortant une partie des saloperies dont la friteuse. Je ne sais pas pourquoi mais, quand j’ai sorti la friteuse, elle était incroyablement grasse. J’ai passé plus de dix minutes à me laver les mains à l’eau chaude et au produit vaisselle, ensuite... Ma surprise vient surtout du fait qu’elle n’était pas aussi salle que les dernières fois que je l’ai touchée (je n’ai pas fait de frites depuis un bout de temps mais elle était longtemps dans la cuisine et propre !).

Ne le dites à personne mais j’ai vidé l’huile dans un coin du jardin. Après tout, c’est de l’huile végétale !

 

Sinon, des rapides nouvelles de mon jardin.

Les rosiers du massif du milieu sont bien repartis ! Il y a même des pousses qui viennent d’endroit où l’on ne voyait plus les pieds avec les bourrelets liés aux greffes, comme se elles venaient de villes racines.

La passiflore semble être sortie de terre depuis avant-hier (du moins, je n’avais pas vu les feuilles « significatives » samedi). Ce qu’il y a d’étrange c’est qu’elle parte d’une quarantaine de centimètres du muret au pied duquel était le plan, à l’origine.

Des pousses de glycines viennent de partout.

Tout ces machins poussent néanmoins moins vite que les mauvaises herbes.

 

 

05 juillet 2025

[Maison] Débroussaillage et rangements des outils de jardinage



Bon ! On progresse ! N’écoutant que mon courage (et les conseils de Brigitte et Hélène), j’ai passé un peu de temps à couper les mauvaises herbes dans le jardin (elles poussent quant même plus vite que les rosiers) avec ma magnifique débroussailleuse (voir la photo). Ca va très vite, en fait. Pour tout le devant de la maison, j’y ai passé moins d’un quart d’heure.

Et c’est seulement au moment d’arrêter pour me remettre devant le tour de France que les lames en plastique se sont cassées.

 

Le but du jeu, pour moi, dans un premier temps, est de tuer les embryons de ronces avant qu’ils ne se développent réellement (il parait que c’est comme ça qu’on arrive à s’en débarrasser : en coupant au fur et à mesure tout ce qui sort ! Ainsi, elles crèvent dans d’affreuses douleurs).

J’ai profité d’une accalmie pour acheter un sécateur électrique (et du sel pour le lave-vaisselle mais ça n’a rien à voir, j’avais oublié d’en prendre à Intermarché) avec un but bien précis : couper les plantes (comme les roses) qui viennent vivre dans d’autres comme les affreux églantiers qui traversaient mes rosiers… et évidemment les ronces. Je n’en ai pas besoin maintenant vu qu’il ne reste plus grand-chose à tailler dans le jardin mais il faut se préparer à l’avenir ! Par exemple, quand j’ai acheté ma débroussailleuse (une petite, hein !), je n’en avais rien à faire tant c’était le bordel dans ce jardin. J’avais eu le pressentiment que ça me serait utile un jour et j’avais raison.

 

Ces petits outils électriques sont très bien à condition d’avoir de la place « pratique » pour les entreposer. J’entends par pratique, c’est-à-dire que je ne veux pas avoir à fouiller dans un tiroir pour trouver un chargeur de batterie : il faut que je mette la batterie en charge dès que l’engin n’est pas utilisé. C’est pour ça que j’ai prévu un long plan de travail (deux ou trois mètres) dans mon garage : pour y foutre ce que tout type sensé rangerait dans des étagères. Comme je suis une grosse fainéasse, il faut que les machins utiles soient à portée de main (et de prise de courant, ce qui est aussi prévu).

 

A part ça, puisqu’on parle de la maison, j’ai validé la proposition d’une boite qui doit venir débarrasser mon garage d’un tas de saloperies comme des produits chimiques (peintures et autres détergents totalement inutiles). Les gars passeront lundi, en principe (les mêmes que ceux qui avaient vidé ma cave ma bibliothèque) : ils sont peu chers contrairement à des boite de recyclages qui prennent la peau du cul pour les débarrassages, abusant des gens qui doivent vendre en urgence des maisons pour payer des frais de succession (il faudra que je traite sans dans le blog politique : on ne pourrait pas laisser deux ans aux braves héritiers avant de leur pomper leur pognon ?). Et ils sont sympathiques et efficaces.

Il s’agit de virer des produits chimiques, comme je le disais, tout en faisant le tri pour vérifier ce qui est utile (on est toujours emmerdé quand on n’a pas d’acide chloridrique, d’acétone ou je ne sais quel merdier, comme du white spirit), des bouteilles de gaz de camping, des bouts de bois que ma mère gardait comme tuteur, des trucs pour la voiture (bombonne d’huile, produits pour lave vitre…)… Il y a un tri important à faire (les outils de jardinage potentiellement utiles sont rangés avec une partie du bordel).

Il faut aussi supprimer une armoire métallique et des trucs qui trainent dehors comme des pots de fleurs bizarres et des bouts de grillage…


[Maison] Arrosons les rosiers



Je sors de ma troisième séance d'arrosage intensif des rosiers en vingt-quatre heures (vous avez bien lu) et les résultats sont déjà positifs : ils semblent tous repartir et faire des pousses "au-dessus du bourrelet" (Brigitte me comprendra). 

A gauche, là, je mets une photo du principal massif. C'est moche. Elle a été prise hier matin. On y voit les pieds de mes anciens magnifiques rosiers (la photo du bas date d'il y a deux ans, je n'ai rien trouvé de mieux dans mes archives).

Ils ont tous repris (sur la photo, on voit certains avec des petites feuilles mais d'autres, comme celui le plus à gauche, semblaient crevés). En 24 heures, le résultat semble surnaturel. La nature me surprendra toujours.




Je n'ai pas plus vocation à faire des billets de blog horticoles plus que culinaires. Cette fois, je veux seulement dire qu'il n'y pas de raison de déprimer rapidement. Mais aussi recueillir les conseils des admirables lecteurs (par ailleurs bien plus nombreux que sur les autres blogs).

On pourra me dire, par exemple, qu'il ne faut pas trop arroser et je vais donc anticiper des réponses :

Petit 1 : je vais vite me lasser.

Petit 2 : quand les mauvaises herbes auront repris leur pousse, je vais déprimer à nouveau et arrêter d'arroser en me tordant les couilles pour trouver une solution.

Petit 3 : ne me dites pas qu'une plante qui a passé une quarantaine ou une cinquantaine d'année en Bretagne va être effrayée par trois ou quatre jours de soleil et d'abondance d'eau... 


Une question maintenant : j'avais vu dans le gros internet qu'il fallait privilégier l'arrose matinal alors que je pensais qu'il fallait toujours le faire le soir. Pendant la journée, je comprends qu'il faille éviter : d'une part l'eau s'évaporerait rapidement et d'autre part les gouttes d'eau sur les feuilles pourraient faire un effet "loupe" qui les crameraient. Mais pourquoi le matin plutôt que le soir ? A cause de la température du sol ?

04 juillet 2025

[Maison] Retour en demi teinte de PAC et de jardin

 


Deux grosses déceptions m’attendaient quand je suis arrivé à la maison hier. Tout d’abord, le jardin avait été ratiboisé par mes jardiniers qui ont été incapables de respecter les consignes. J’en parle dans Facebook donc vais être assez léger ici, surtout que je diffuse chez « eux » plein de photos, en deux publications (une pour le devant de la maison qui est bien décevante et une pour l’arrière qui est plus porteuse d’espoir).

Et ma pompe à chaleur était en panne.

 





Commençons par la pompe à chaleur.

 

Hier soir, en rentrant du bistro, je suis allé chercher des trucs dans le congélateur et j’ai vu que l’écran de la chaudière était éclairé. Elle s’était mise « en incident » (voir la photo) et je n’ai pas réussi à la faire repartir (mais j’ai pris l’habitude de ne pas faire trop de tentatives quand je sors du bistro…). Ce matin, j’ai mis les mains en peu plus dans le cambouis mais j’ai eu un peu peur à cause de cette histoire de pression. Je n’ai fait que des manipulations simples à partir de l’écran de la PC (il y a une espèce de clavier « tactile » en dessous) et j’ai regardé la doc (je n’ai évidemment rien trouvé).

J’ai envoyé un SMS à la commerciale. Elle m’a demandé des photos de l’écran, que j’ai transmise. Après un temps de réflexion, elle m’a envoyé le 06 d’un technicien que j’ai appelé immédiatement. Après deux ou trois échanges, il m’a suggéré de couper le disjoncteur préférentiel pendant une bonne vingtaine de minutes pour réinitialiser quelques dispositifs à la con.




Et c’est reparti !

J’ai eu peur. Je vais même pouvoir me laver aujourd’hui… Cet écran d'anomalie est tout de même fout la trouille ! Un problème de pression dans une chaudière... Alors que, à l'usage, ce n'est qu'un bug informatique qui se résout avec un simple redémarrage (avec un quart d'heure d'attente entre les deux).

Donc si vous avec ça sur une PAC PANSONIC de 2024, sachez... 

 

Le jardin

 

Dans un précédent billet, je vous disais que j’avais trouvé une société pour faire le taf, puis que j’avais eu un rendez-vous avec un chef, puis que j’avais accepté le devis. Ils sont passés il y a une dizaine de jours. Ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuiller, ce que j’ai pu constater en arrivant hier.

Ils n’ont pas du tout respecté mes consignes mais je suppose qu’ils ont choisi de raser beaucoup sur la partie avant du jardin afin que ça repousse mieux. On va dire ça. Cela étant, le jardin est propre comme il ne l’avait pas été depuis des années. Par exemple, les bordures des allées en pavés sont parfaites !

Il n’y a plus de mauvaises herbes entre les rosiers du grand massif au centre. Il faut dire qu’ils ont presque enlevé les rosiers… Ca va repousser !

 


Sur l’arrière et les côtés de la maison, c’est bien plus conforme à mes attentes. C’est propre (la pelouse est bien sûr moche mais elle était pleine de saloperie et avec la canicule que nous avons eue, je ne pouvais pas m’attendre à ce que ça repousse). Par contre, à l’avant, heu…

Je vais donc diffuser quelques photos pour des raisons précises. La totale est dans Facebook.


La première (en haut à gauche du billet) représente la désolation. Je ne parle pas de la pelouse mais le mur en ciment et le muret de gauche étaient couverts de plantes et il ne reste plus que quelques rosiers (qui, en plus, ne ressortent pas sur la photo).

La deuxième (où l'on voit la benne du voisin) montre qu'il y a des coins inattendus qui ne sont pas rasé ! C'est très bien.

La suivante (juste un peu au-dessus, là, avec des espèces de pots de fleur) montre un rosier grimpant increvable et des saloperies avec des grandes feuilles en bas : je voulais me débarrasser de ces choses et il en reste plein...



Ensuite, là, à gauche, on voit que la glycine est loin d'être crevée. Elle a pourtant plus de 70 ans, je crois.






Ce massif de papyrusse était entièrement mort lors de mon dernier passage, il y a environ  trois semaines. La nature est étrange...






Le mimosa repousse. C'est increvable, ces trucs. C'est dommage : j'aime bien ça mais je voulais m'en débarrasser : trop chiant à entretenir. On verra.








Quelques rosiers ne font pas la gueule mais ils ne sont pas luxueux pour autant.



Seul ce coin est à peu près conforme à ce que je voulais. Les zozos ont même "recomposé" mon truc à compost alors que les planches étaient en vrac et que toutes les saloperies débordaient.